Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 1021/2023
Arrêt du 26 avril 2024
Ire Cour de droit pénal
Composition
Mmes et MM. les Juges fédéraux
Jacquemoud-Rossari, Présidente,
Denys, Muschietti, van de Graaf et von Felten.
Greffier : M. Vallat.
Participants à la procédure
A.________,
représentée par Me Peter Schaufelberger, avocat,
recourante,
contre
Ministère public central du canton de Vaud, avenue de Longemalle 1, 1020 Renens VD,
intimé.
Objet
Arbitraire; présomption d'innocence, etc.
(contravention à la loi vaudoise sur la faune),
recours contre le jugement de la Cour d'appel
pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud
du 20 janvier 2023 (n° 116 PE21.011286-JUA//NMO).
Faits :
A.
Par ordonnance pénale du 6 décembre 2021, le Ministère public de l'arrondissement de l'Est vaudois a condamné A.________ pour contravention à la Loi vaudoise sur la faune du 28 février 1989 (ci-après: LFaune/VD; RS/VD 922.03) à une amende de 1500 fr. convertible en 15 jours de privation de liberté en cas de non-paiement fautif, a renvoyé B.________ à agir devant le juge civil et a mis les frais de la procédure, par 1425 fr., à la charge de la condamnée, à raison des faits suivants:
" À U.________, route V.________, le 8 décembre 2020 vers 21h00, deux chiens blancs de race C.________ prénommés D.________ et E.________ appartenant à A.________ ont quitté d'une manière indéterminée le jardin clôturé entourant la maison et ont erré dans le village. Ils ont été aperçus sur la terrasse de B.________, où l'un d'eux s'est saisi à pleine gueule du chat de la famille, qui avait trouvé refuge sous une bâche, et l'a violemment secoué. Le félin a été retrouvé, blessé à mort, le lendemain matin, dans le quartier, par ses propriétaires. B.________, lésé, a déposé plainte."
Statuant sur opposition à cette ordonnance, valant dès lors acte d'accusation, par jugement du 29 septembre 2022, le Tribunal de police de l'arrondissement de l'Est vaudois a notamment, avec suite de frais, constaté que A.________ s'était rendue coupable de contravention à la LFaune/VD et l'a condamnée à 500 fr. d'amende (peine privative de liberté de substitution de 5 jours).
B.
Saisie d'un appel par la condamnée, par jugement du 20 janvier 2023, la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal vaudois l'a rejeté et a confirmé le jugement de première instance, avec suite de frais des deux instances cantonales, considérant en résumé, que l'intéressée n'était pas parvenue à démontrer que les faits avaient été établis de manière arbitraire. La fugue des chiens était imputable à une négligence coupable de leur détentrice.
C.
Par acte du 1er septembre 2023, A.________ recourt en matière pénale au Tribunal fédéral contre le jugement sur appel du 20 janvier 2023. Elle en demande, avec suite de frais et dépens, principalement, la réforme dans le sens de son acquittement et, à titre subsidiaire, l'annulation, la cause étant renvoyée à la cour cantonale pour le surplus dans la première hypothèse et pour nouvelle décision dans le sens des considérants dans la seconde.
Considérant en droit :
1.
La recourante conteste sa condamnation pour avoir commis une contravention à la LFaune/VD. Elle critique, en premier lieu, les faits retenus par la cour cantonale.
1.1. Dans le recours en matière pénale, le Tribunal fédéral est lié par les constatations de fait de la décision entreprise (art. 105 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.88 |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
Lorsque, comme dans le cas particulier, l'autorité précédente était saisie d'un appel portant exclusivement sur des contraventions, de sorte que son pouvoir d'examen était limité à l'arbitraire s'agissant des faits retenus par le premier juge (art. 398 al. 4

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 398 Ammissibilità e motivi - 1 L'appello può essere proposto contro le sentenze dei tribunali di primo grado che pongono fine, in tutto o in parte, al procedimento nonché contro le decisioni giudiziarie indipendenti successive e le decisioni di confisca indipendenti.269 |
1.2. En bref, la cour cantonale, à la décision de laquelle on renvoie dans son intégralité pour le surplus, a tenu pour établi que deux chiens de la recourante, D.________ et E.________, s'étaient échappés de sa propriété de W.________, le soir du 8 décembre 2020 et qu'ils avaient été retrouvés à X.________, vers 21 heures 45. Le chat de la partie plaignante avait, par ailleurs, été tué par deux grands chiens blancs le 8 décembre 2020, aux alentours de 21 heures à X.________ également. Statuant sous l'angle de l'arbitraire sur les griefs de faits soulevés en appel, la cour cantonale a écarté la version de la recourante selon laquelle elle n'aurait laissé ses chiens sortir de la maison que vers 21h30. Elle a également réfuté l'hypothèse selon laquelle les faits auraient pu avoir été causés par un autre couple de grands chiens blancs errants dans les environs, qui auraient été les auteurs d'une précédente agression à U.________ à l'été 2020 sans avoir pu être identifiés. La cour cantonale a souligné, dans ce contexte, qu'avant les faits du 8 décembre 2020 les chiens de la recourante avaient été impliqués dans, tout au moins, deux agressions répertoriées par la police, alors qu'ils avaient échappé à la surveillance de leurs maîtres.
Elle a noté, en particulier, l'attaque d'un tiers par les mêmes chiens de la recourante le 9 juin 2018, lors de laquelle un chat avait déjà été tué, et qui avait donné lieu à la condamnation du fils de la recourante, par ordonnance pénale du 30 novembre 2018, pour avoir laissé les chiens sans surveillance et enfreint l'art. 16 al. 2 LPolC (Loi vaudoise sur la police des chiens du 31 octobre 2006; RS/VD 133.75). II ressortait en outre d'un rapport de police du 10 novembre 2014 que les deux mêmes chiens avaient quitté le jardin de la recourante le 6 novembre 2014, erré dans le quartier et mordu sans raison deux policiers intervenus sur place, alors que ces derniers s'étaient comportés de manière parfaitement adéquate et n'avaient effectué aucun geste brusque. De plus, des chiens de la race C.________ propriété de la recourante avaient déjà mordu des êtres humains le 31 décembre 2010 et le 31 juillet 2012. Pour répondre aux moyens soulevés en appel, la cour cantonale a encore noté que, dans les communes et les localités des environs, aucune personne n'était détentrice de plusieurs chiens de race C.________, ni de la race (semblable) dite F.________, hormis la recourante qui en détenait quatre de cette race-là. Du reste, aucun chien
de cette même race, mis à part ceux de la recourante, ne résidait dans les localités précitées et si cinq F.________ étaient répertoriés, ils l'étaient comme vivant isolément. De plus, selon le journal des événements de police, mis à part à U.________, aucun gros chien blanc de ce type n'avait été vu errer dans la région le jour des faits, ni même ailleurs dans le canton de Vaud. La circonstance que les chiens de la recourante avaient été retrouvés calmes et sans trace de sang n'était pas propre à exclure qu'ils eussent adopté un tout autre comportement 45 minutes plus tôt et était donc sans pertinence. La cour cantonale en a conclu que la recourante n'avait pas démontré que les faits avaient été établis de manière manifestement inexacte en première instance. Les éléments pris en considération reflétaient un faisceau d'indices convergents propre à ôter tout doute et à emporter la conviction quant à l'implication des deux chiens de la recourante dans les faits.
1.3. Invoquant l'interdiction de l'arbitraire (art. 9

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |

IR 0.103.2 Patto internazionale del 16 dicembre 1966 relativo ai diritti civili e politici Patto-ONU-II Art. 14 - 1. Tutti sono eguali dinanzi ai tribunali e alle corti di giustizia. Ogni individuo ha diritto ad un'equa e pubblica udienza dinanzi a un tribunale competente, indipendente e imparziale, stabilito dalla legge, allorché si tratta di determinare la fondatezza dell'accusa penale che gli venga rivolta, ovvero di accertare i suoi diritti ed obblighi mediante un giudizio civile. Il processo può svolgersi totalmente o parzialmente a porte chiuse, sia per motivi di moralità, di ordine pubblico o di sicurezza nazionale in una società democratica, sia quando lo esiga l'interesse della vita privata delle parti in causa, sia, nella misura ritenuta strettamente necessaria dal tribunale, quando per circostanze particolari la pubblicità nuocerebbe agli interessi della giustizia; tuttavia, qualsiasi sentenza pronunciata in un giudizio penale o civile dovrà essere resa pubblica, salvo che l'interesse di minori esiga il contrario, ovvero che il processo verta su controversie matrimoniali o sulla tutela dei figli. |
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1 | Tutti sono eguali dinanzi ai tribunali e alle corti di giustizia. Ogni individuo ha diritto ad un'equa e pubblica udienza dinanzi a un tribunale competente, indipendente e imparziale, stabilito dalla legge, allorché si tratta di determinare la fondatezza dell'accusa penale che gli venga rivolta, ovvero di accertare i suoi diritti ed obblighi mediante un giudizio civile. Il processo può svolgersi totalmente o parzialmente a porte chiuse, sia per motivi di moralità, di ordine pubblico o di sicurezza nazionale in una società democratica, sia quando lo esiga l'interesse della vita privata delle parti in causa, sia, nella misura ritenuta strettamente necessaria dal tribunale, quando per circostanze particolari la pubblicità nuocerebbe agli interessi della giustizia; tuttavia, qualsiasi sentenza pronunciata in un giudizio penale o civile dovrà essere resa pubblica, salvo che l'interesse di minori esiga il contrario, ovvero che il processo verta su controversie matrimoniali o sulla tutela dei |
2 | Ogni individuo accusato di un reato ha il diritto di essere presunto innocente sino a che la sua colpevolezza non sia stata provata legalmente. |
3 | Ogni individuo accusato di un reato ha diritto, in posizione di piena eguaglianza, come minimo alle seguenti garanzie: |
a | ad essere informato sollecitamente e in modo circostanziato, in una lingua a lui comprensibile, della natura e dei motivi dell'accusa a lui rivolta; |
b | a disporre del tempo e dei mezzi necessari alla preparazione della difesa ed a comunicare con un difensore di sua scelta; |
c | ad essere giudicato senza ingiustificato ritardo; |
d | ad essere presente al processo ed a difendersi personalmente o mediante un difensore di sua scelta; nel caso sia sprovvisto di un difensore, ad essere informato del suo diritto ad averne e, ogni qualvolta l'interesse della giustizia lo esiga, a vedersi assegnato un difensore d'ufficio, a titolo gratuito se egli non dispone di mezzi sufficienti per compensarlo; |
e | a interrogare o far interrogare i testimoni a carico e ad ottenere la citazione e l'interrogatorio dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico; |
f | a farsi assistere gratuitamente da un interprete, nel caso egli non comprenda o non parli la lingua usata in udienza; |
g | a non essere costretto a deporre contro se stesso od a confessarsi colpevole. |
4 | La procedura applicabile ai minorenni dovrà tener conto della loro età e dell'interesse a promuovere la loro riabilitazione. |
5 | Ogni individuo condannato per un reato ha diritto a che l'accertamento della sua colpevolezza e la condanna siano riesaminati da un tribunale di seconda istanza in conformità della legge. |
6 | Quando un individuo è stato condannato con sentenza definitiva e successivamente tale condanna viene annullata, ovvero viene accordata la grazia, in quanto un fatto nuovo o scoperto dopo la condanna dimostra che era stato commesso un errore giudiziario, l'individuo che ha scontato una pena in virtù di detta condanna deve essere indennizzato, in conformità della legge, a meno che non venga provato che la mancata scoperta in tempo utile del fatto ignoto è a lui imputabile in tutto o in parte. |
7 | Nessuno può essere sottoposto a nuovo giudizio o a nuova pena, per un reato per il quale sia stato già assolto o condannato con sentenza definitiva in conformità al diritto e alla procedura penale di ciascun Paese. |

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
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1 | Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
2 | Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata. |
3 | Ogni accusato ha segnatamente diritto a: |
a | essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico; |
b | disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa; |
c | difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia; |
d | interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico; |
e | farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza. |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 32 Procedura penale - 1 Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con sentenza passata in giudicato. |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 10 Presunzione d'innocenza e valutazione delle prove - 1 Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con decisione passata in giudicato. |
1.3.1. Il sied, préliminairement, de relever que la recourante a été condamnée en application des art. 20 al. 1 et 77 al. 1 LFaune/VD. La première de ces deux normes "interdit de laisser errer les chiens", cependant que la seconde réprime les contraventions à cette loi, commises tant intentionnellement que par négligence. Par ailleurs, au sens de l'art. 2a (Tenue des chiens en laisse et chiens errants) du Règlement vaudois d'application du 7 juillet 2004 de la loi précitée (RLFaune/VD; RS/VD 922.03.1), est considéré comme errant tout chien se trouvant à plus de 200 m de l'habitation de son détenteur (al. 1 let. a), tout chien se trouvant, en terrain découvert, à plus de 200 m de son détenteur (al. 1 let. b) ainsi que tout chien se trouvant en forêt et hors du contrôle visuel de son détenteur (al. 1 let. c).
En l'espèce, il est constant que les chiens de la recourante ont fui le domaine de cette dernière et qu'ils ont échappé à sa surveillance, jusqu'au moment où elle les a retrouvés après 21h45, à U.________. Par ailleurs, si la recourante nie que ses chiens aient tué un chat ce soir-là, il n'est guère contestable que ce sont bien ses propres chiens qu'elle a retrouvés le même soir et qu'ils s'étaient éloignés, dans l'intervalle, de plus de 200 mètres du domicile de l'intéressée. En tant que de besoin, on peut relever que le "tableau des distances" figurant au dossier, indique, sur ce point précis, une distance à vol d'oiseau de 780 mètres entre ce dernier lieu et celui où les chiens ont été retrouvés (dossier cantonal, pièce 9). Enfin, rien n'étaie l'hypothèse que la recourante, qui n'a rien allégué de tel non plus, se serait constamment trouvée à moins de 200 mètres de ses chiens durant tout ce temps, l'intéressée ayant du reste d'emblée admis une fugue de 15 minutes (procès-verbal d'audition du 13 avril 2021, p. 5). Il s'ensuit que même en tenant compte des explications de la recourante, il n'y avait de toute manière rien d'insoutenable à tenir pour donnée au regard de la législation vaudoise la condition objective de l'errance
des deux bêtes, ce qui suffit à réaliser l'élément objectif de la contravention. Les développements que la recourante consacre à contester que ses chiens auraient tué un chat le 8 décembre 2020 n'apparaissent dès lors pas susceptibles de démontrer que la décision entreprise serait insoutenable dans son résultat.
1.3.2. Au demeurant, en tant qu'elle conteste, en lien avec le considérant 3.2.1 de la décision querellée, que le témoin G.________ ait confirmé avoir vu les chiens " de la prévenue " errer dans le quartier et courir dans son jardin, la recourante perd de vue qu'au-delà de la formulation utilisée par la cour cantonale, le considérant en question avait essentiellement trait à la chronologie des faits. On comprend en effet aisément à la lecture de ce passage que la cour cantonale a conclu des explications de la partie plaignante et du témoin précité, ainsi que de l'inscription au journal des événements de police, à 21h23, de l'appel du même témoin, que deux grands chiens blancs type F.________ s'étaient trouvés aux alentours des habitations en question à X.________ vers 21h00 et y avaient tué un chat, ce qui permettait d'écarter la version des faits de la recourante selon laquelle elle n'aurait laissé sortir ses chiens de sa maison que vers 21h30. Quant à établir l'identité entre les chiens se trouvant à X.________ aux alentours de 21h00 et ceux de la recourante, c'est le consid. 3.2.2 qui y est plus particulièrement consacré, la cour cantonale y réfutant l'hypothèse avancée par l'intéressée selon laquelle un autre couple de grands
chiens blancs errants auraient pu être à l'origine des faits survenus le 8 décembre 2020.
1.3.3. Les développements que la recourante consacre à ce passage de la décision de dernière instance cantonale reviennent à discuter tant les déclarations des témoins, les pièces du dossier que la fiabilité des informations qui ressortent du registre H.________, la recourante s'efforçant de donner une autre lecture de ces éléments que celle déjà écartée, sous l'angle de l'arbitraire, par la cour cantonale. Ils sont essentiellement appellatoires et, partant, irrecevables dans cette mesure. On peut dès lors se limiter à relever ce qui suit.
1.3.4. De l'aveu même de la recourante, son premier argument (l'absence de plainte pénale établissant un lien entre ses chiens et les faits qui se seraient déroulés à l'été 2020) tend à assimiler l'absence de preuve d'un fait à la "preuve positive" qu'il n'est pas survenu (mémoire de recours, p. 8). Il s'épuise ainsi dans un sophisme du silence qui ne suffit manifestement pas à démontrer que la décision entreprise serait insoutenable et moins encore qu'elle le serait dans son résultat. Par ailleurs, contrairement à ce qu'elle soutient, retenir, sur la base des déclarations d'un témoin, qu'un tiers a pu être mordu par un chien appartenant à la recourante à l'été 2020 ne dit encore rien d'une éventuelle responsabilité pénale de cette dernière à raison de ces événements, singulièrement que sa responsabilité pénale aurait été engagée à raison même d'une simple négligence. On ne saurait donc non plus y voir, sous cet angle, une violation de sa présomption d'innocence. Pour le surplus, étant rappelé que la recourante possède quatre grands chiens blancs, dont deux seraient demeurés à son domicile le 8 décembre 2020 vers 21h00 et qu'elle en a récupéré deux autres à 370 mètres du domicile de la partie plaignante (dossier cantonal, pièce
9), où un chat a été tué par deux grands chiens blancs, l'hypothèse qu'elle avance reviendrait à tabler sur la présence simultanée de trois paires de grands chiens blancs (dont deux couples errants séparément) dans un rayon de moins d'un kilomètre selon les informations ressortant du "tableau des distances" précité entre le domicile de la recourante et les lieux dans lesquels de tels animaux ont été vus ce jour-là (dossier cantonal, pièce 9). Étant aussi relevé que l'enregistrement des chiens constitue, depuis plus d'une quinzaine d'années, une obligation légale sanctionnée d'une amende pouvant atteindre 20'000 fr. (art. 9 et 34 LPolC), on ne saurait reprocher à la cour cantonale de s'être fondée, par le biais du rapport de police, sur le contenu de la banque de données H.________ (qui a précisément pour fonction ce recensement sur un plan national), pour constater qu'aucun chien de race C.________ (hormis ceux de la recourante) ne résidait dans les localités avoisinantes et que les cinq chiens de race F.________ détenus dans la même zone l'étaient tous isolément, ce qui rend éminemment peu concevable que deux de ces chiens aient erré de conserve et encore moins sérieusement imaginable qu'ils l'aient fait précisément alors que
deux des grands chiens blancs de la recourante divaguaient eux aussi dans les environs. Cela étant et compte tenu des précédents d'errance, de morsures d'êtres humains et d'un félin domestique déjà occis dans le passé par les chiens de la recourante, il n'y avait rien d'arbitraire à écarter la conjecture hasardeuse avancée par cette dernière pour sa défense.
1.4. Quant à l'aspect subjectif de l'infraction, il convient de souligner que celle-ci ressortit au droit cantonal. Or, si le Tribunal fédéral applique le droit d'office (art. 106 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione: |
|
a | del diritto federale; |
b | del diritto internazionale; |
c | dei diritti costituzionali cantonali; |
d | delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari; |
e | del diritto intercantonale. |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
l'art. 12 al. 3

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 12 - 1 Salvo che la legge disponga espressamente in altro modo, è punibile solo colui che commette con intenzione un crimine o un delitto. |
|
1 | Salvo che la legge disponga espressamente in altro modo, è punibile solo colui che commette con intenzione un crimine o un delitto. |
2 | Commette con intenzione un crimine o un delitto chi lo compie consapevolmente e volontariamente. Basta a tal fine che l'autore ritenga possibile il realizzarsi dell'atto e se ne accolli il rischio. |
3 | Commette per negligenza un crimine o un delitto colui che, per un'imprevidenza colpevole, non ha scorto le conseguenze del suo comportamento o non ne ha tenuto conto. L'imprevidenza è colpevole se l'autore non ha usato le precauzioni alle quali era tenuto secondo le circostanze e le sue condizioni personali. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
2.
En conclusion, le recours doit être rejeté dans la mesure où il est recevable. La recourante succombe. Elle supporte les frais de la procédure (art. 65 al. 2

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 65 Spese giudiziarie - 1 Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
|
1 | Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
2 | La tassa di giustizia è stabilita in funzione del valore litigioso, dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. |
3 | Di regola, il suo importo è di: |
a | 200 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | 200 a 100 000 franchi nelle altre controversie. |
4 | È di 200 a 1000 franchi, a prescindere dal valore litigioso, nelle controversie: |
a | concernenti prestazioni di assicurazioni sociali; |
b | concernenti discriminazioni fondate sul sesso; |
c | risultanti da un rapporto di lavoro, sempreché il valore litigioso non superi 30 000 franchi; |
d | secondo gli articoli 7 e 8 della legge del 13 dicembre 200224 sui disabili. |
5 | Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale federale può aumentare tali importi, ma al massimo fino al doppio nei casi di cui al capoverso 3 e fino a 10 000 franchi nei casi di cui al capoverso 4. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 3000 fr., sont mis à la charge de la recourante.
3.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 26 avril 2024
Au nom de la Ire Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente : Jacquemoud-Rossari
Le Greffier : Vallat