Tribunal federal
{T 7}
I 510/06
Urteil vom 26. Januar 2007
I. sozialrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Ursprung, Präsident,
Bundesrichterin Widmer, Leuzinger,
Gerichtsschreiberin Hofer.
Parteien
A.________, 1959, Beschwerdeführer, vertreten durch Rechtsberater und Treuhänder R.________,
gegen
IV-Stelle des Kantons Aargau, Kyburgerstrasse 15, 5001 Aarau, Beschwerdegegnerin.
Gegenstand
Invalidenversicherung,
Verwaltungsgerichtsbeschwerde gegen den Entscheid des Versicherungsgerichts des Kantons Aargau vom 18. April 2006.
Sachverhalt:
A.
Der 1959 geborene, aus Mazedonien stammende A.________ war im Gastgewerbe tätig und führte zuletzt als Selbstständigerwerbender ein Restaurant in X.________. Im Herbst 2004 gab er dieses auf. Seither geht er keiner Erwerbstätigkeit mehr nach. Am 2. September 2004 meldete er sich unter Hinweis auf Diabetes, Thrombosen, Magenbeschwerden und psychische Beeinträchtigungen bei der Invalidenversicherung zum Rentenbezug an. Die IV-Stelle des Kantons Aargau holte daraufhin den Bericht des Dr. med. S.________, Spezialarzt FMH für physikalische Medizin und Rehabilitation, speziell Rheumatologie, vom 7. November 2004 ein, welchem der Arztbericht des Bezirksspitals Y.________ vom 14. Januar 2004 und der im Auftrag des Taggeldversicherers (SWICA Gesundheitsorganisation) erstellte Untersuchungsbericht des Dr. med. O.________, Spezialarzt FMH für Psychiatrie und Psychotherapie, vom 5. Oktober 2004 beilagen. Zudem zog sie den Bericht des med. pract. E.________, Psychiatrische Praxisgemeinschaft, vom 13./14. Januar 2005 bei. Nach Einholung einer Stellungnahme des Regionalen Ärztlichen Dienstes lehnte die IV-Stelle das Leistungsbegehren mit Verfügung vom 15. Juli 2005 ab mit der Begründung, aus somatischer Sicht bestehe keine
invaliditätsbegründende Arbeitsunfähigkeit und mit Bezug auf die psychische Problematik fehle es bei im Vordergrund stehender psychosozialer Belastung am Charakter der Dauerhaftigkeit. Im anschliessenden Einspracheverfahren wurden die von der SWICA eingeholten Berichte von Frau prakt. med. L.________, Praxis für Psychiatrie und Psychotherapie FMH, vom 7. Februar und 15. Juni 2005 eingereicht. Mit Einspracheentscheid vom 8. September 2005 hielt die IV-Stelle an ihrem Standpunkt fest.
B.
Im dagegen eingeleiteten Beschwerdeverfahren liess A.________ den Bericht von Frau prakt. med. L.________ vom 30. November 2005 auflegen. Mit Entscheid vom 18. April 2006 wies das Versicherungsgericht des Kantons Aargau die Beschwerde ab.
C.
A.________ lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen mit dem Rechtsbegehren, es sei der kantonale Entscheid aufzuheben und rückwirkend eine ganze, eventualiter eine halbe Rente zuzusprechen.
Während die IV-Stelle auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde schliesst, verzichtet das Bundesamt für Sozialversicherungen auf eine Vernehmlassung.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1.
Am 1. Januar 2007 ist das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17. Juni 2005 (BGG; SR 173.110) in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Damit wurde das Eidgenössische Versicherungsgericht und das Bundesgericht in Lausanne zu einem einheitlichen Bundesgericht (an zwei Standorten) zusammengefügt (Seiler/von Werdt/Güngerich, Bundesgerichtsgesetz [BGG], Bern 2007, S. 10 Rz 75) und es wurde die Organisation und das Verfahren des obersten Gerichts umfassend neu geregelt. Dieses Gesetz ist auf die nach seinem Inkrafttreten eingeleiteten Verfahren des Bundesgerichts anwendbar, auf ein Beschwerdeverfahren jedoch nur dann, wenn auch der angefochtene Entscheid nach dem Inkrafttreten dieses Gesetzes ergangen ist (Art. 132 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 132 Droit transitoire - 1 La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur. |
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1 | La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur. |
2 | ...122 |
3 | La période de fonction des juges ordinaires et suppléants qui ont été élus sur la base de l'organisation judiciaire du 16 décembre 1943123 ou de l'arrêté fédéral du 23 mars 1984 concernant l'augmentation du nombre des juges suppléants du Tribunal fédéral124 ou qui seront élus pendant les années 2007 et 2008 prend fin le 31 décembre 2008.125 |
4 | La limitation du nombre de juges suppléants au sens de l'art. 1, al. 4, s'applique dès 2009.126 |
2.
Der angefochtene Entscheid betrifft Leistungen der Invalidenversicherung. Nach Art. 132 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 132 Droit transitoire - 1 La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur. |
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1 | La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur. |
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3 | La période de fonction des juges ordinaires et suppléants qui ont été élus sur la base de l'organisation judiciaire du 16 décembre 1943123 ou de l'arrêté fédéral du 23 mars 1984 concernant l'augmentation du nombre des juges suppléants du Tribunal fédéral124 ou qui seront élus pendant les années 2007 et 2008 prend fin le 31 décembre 2008.125 |
4 | La limitation du nombre de juges suppléants au sens de l'art. 1, al. 4, s'applique dès 2009.126 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 132 Droit transitoire - 1 La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur. |
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1 | La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur. |
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3 | La période de fonction des juges ordinaires et suppléants qui ont été élus sur la base de l'organisation judiciaire du 16 décembre 1943123 ou de l'arrêté fédéral du 23 mars 1984 concernant l'augmentation du nombre des juges suppléants du Tribunal fédéral124 ou qui seront élus pendant les années 2007 et 2008 prend fin le 31 décembre 2008.125 |
4 | La limitation du nombre de juges suppléants au sens de l'art. 1, al. 4, s'applique dès 2009.126 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 132 Droit transitoire - 1 La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur. |
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1 | La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur. |
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3 | La période de fonction des juges ordinaires et suppléants qui ont été élus sur la base de l'organisation judiciaire du 16 décembre 1943123 ou de l'arrêté fédéral du 23 mars 1984 concernant l'augmentation du nombre des juges suppléants du Tribunal fédéral124 ou qui seront élus pendant les années 2007 et 2008 prend fin le 31 décembre 2008.125 |
4 | La limitation du nombre de juges suppléants au sens de l'art. 1, al. 4, s'applique dès 2009.126 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 132 Droit transitoire - 1 La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur. |
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1 | La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur. |
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3 | La période de fonction des juges ordinaires et suppléants qui ont été élus sur la base de l'organisation judiciaire du 16 décembre 1943123 ou de l'arrêté fédéral du 23 mars 1984 concernant l'augmentation du nombre des juges suppléants du Tribunal fédéral124 ou qui seront élus pendant les années 2007 et 2008 prend fin le 31 décembre 2008.125 |
4 | La limitation du nombre de juges suppléants au sens de l'art. 1, al. 4, s'applique dès 2009.126 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 132 Droit transitoire - 1 La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur. |
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1 | La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur. |
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3 | La période de fonction des juges ordinaires et suppléants qui ont été élus sur la base de l'organisation judiciaire du 16 décembre 1943123 ou de l'arrêté fédéral du 23 mars 1984 concernant l'augmentation du nombre des juges suppléants du Tribunal fédéral124 ou qui seront élus pendant les années 2007 et 2008 prend fin le 31 décembre 2008.125 |
4 | La limitation du nombre de juges suppléants au sens de l'art. 1, al. 4, s'applique dès 2009.126 |
3.
Das kantonale Gericht hat die gesetzlichen Bestimmungen zu den Begriffen der Arbeitsunfähigkeit (Art. 6
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 6 Incapacité de travail - Est réputée incapacité de travail toute perte, totale ou partielle, de l'aptitude de l'assuré à accomplir dans sa profession ou son domaine d'activité le travail qui peut raisonnablement être exigé de lui, si cette perte résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique.9 En cas d'incapacité de travail de longue durée, l'activité qui peut être exigée de lui peut aussi relever d'une autre profession ou d'un autre domaine d'activité. |
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 7 Incapacité de gain - 1 Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11 |
|
1 | Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11 |
2 | Seules les conséquences de l'atteinte à la santé sont prises en compte pour juger de la présence d'une incapacité de gain. De plus, il n'y a incapacité de gain que si celle-ci n'est pas objectivement surmontable.12 |
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 8 Invalidité - 1 Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée. |
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1 | Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée. |
2 | Les assurés mineurs sans activité lucrative sont réputés invalides s'ils présentent une atteinte à leur santé physique, mentale ou psychique qui provoquera probablement une incapacité de gain totale ou partielle.13 |
3 | Les assurés majeurs qui n'exerçaient pas d'activité lucrative avant d'être atteints dans leur santé physique, mentale ou psychique et dont il ne peut être exigé qu'ils en exercent une sont réputés invalides si l'atteinte les empêche d'accomplir leurs travaux habituels. L'art. 7, al. 2, est applicable par analogie.14 15 |
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 4 Invalidité - 1 L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
|
1 | L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
2 | L'invalidité est réputée survenue dès qu'elle est, par sa nature et sa gravité, propre à ouvrir droit aux prestations entrant en considération.46 |
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes: |
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1 | L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes: |
a | sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles; |
b | il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA204) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable; |
c | au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins. |
1bis | Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.205 |
2 | ...206 |
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 16 Taux d'invalidité - Pour évaluer le taux d'invalidité, le revenu que l'assuré aurait pu obtenir s'il n'était pas invalide est comparé avec celui qu'il pourrait obtenir en exerçant l'activité qui peut raisonnablement être exigée de lui après les traitements et les mesures de réadaptation, sur un marché du travail équilibré. |
4.
Streitig und zu prüfen ist, ob der Beschwerdeführer Anspruch auf eine Invalidenrente hat.
4.1 Der Versicherte wurde am 14. Januar 2004 wegen zunehmenden Schmerzen im Unterbauch im Bezirksspital Y.________ untersucht. Diagnostiziert wurden unklare Unterbauchschmerzen links (differenzialdiagnostisch: Divertikulitis, Nephrolithiasis), 2-Etagen tiefe Venenthrombose im November 2003, Diabetes mellitus II seit rund einem Jahr, peptischer Ulcus im August 2002 und unklare Herzschmerzen (differenzialdiagnostisch: Koronare Herzkrankheit). Dr. med. S.________, bei welchem der Versicherte seit Mitte Dezember 2003 in Behandlung stand, erwähnte im Bericht vom 7. November 2004 zusätzlich auch eine Depression. Vom 1. November 2003 bis 31. März 2004 attestierte er dem Versicherten in der zuletzt ausgeübten Tätigkeit eine Arbeitsunfähigkeit von 100 %, vom 1. April bis 31. Mai 2004 eine solche von 50 % und ab dem 1. Juni 2004 bis auf Weiteres aus psychischen Gründen wiederum eine solche von 100 %. Den Gesundheitszustand bezeichnete er als stationär. Ob die Arbeitsunfähigkeit durch medizinische Massnahmen verbessert werden könne, müsse von einem Psychiater beantwortet werden. Die bisherige Tätigkeit als Wirt sei nur noch im Umfang von vier Stunden pro Tag möglich. Zur Arbeitsfähigkeit in einer anderen Tätigkeit äusserte sich der
behandelnde Arzt nicht.
4.2 Aufgrund der medizinischen Unterlagen ist anzunehmen, dass die somatischen Beschwerden keine anhaltende erhebliche Beeinträchtigung der Arbeitsfähigkeit zu begründen vermögen. Der Versicherte leidet entweder an vorübergehenden Beschwerden (tiefe Venenthrombose, peptischer Ulcus) oder an solchen, die die Arbeitsfähigkeit nicht wesentlich zu beeinflussen vermögen (Diabetes mellitus II), zumal sich keine Hinweise für einen bleibenden Folgeschaden finden lassen. Die geklagten Unterbauch- und Herzschmerzen sind unklar und medizinisch nicht weiter erhärtet, wobei eine koronare Herzkrankheit lediglich differenzialdiagnostisch festgehalten wurde. Offenbar gaben sie zu keinen zusätzlichen Abklärungen Anlass. Die Arbeitsunfähigkeit von 100 % in der zuletzt ausgeübten Tätigkeit attestierte der Hausarzt denn auch aus psychischen Gründen. Es ist daher mit der erforderlichen überwiegenden Wahrscheinlichkeit anzunehmen, dass der Beschwerdeführer aus somatischer Sicht, wenn nicht in der bisherigen Tätigkeit als selbstständiger Wirt, so doch in einer angepassten Tätigkeit voll arbeitsfähig wäre.
5.
5.1 Was den psychischen Gesundheitszustand anbelangt, hat Dr. med. O.________ im Bericht vom 5. Oktober 2004 eine depressive Episode mittleren Grades mit somatischen Symptomen (ICD-10 F32.11) diagnostiziert. Wegen der schweren Erkrankung des 1992 geborenen Sohnes an Lipofuszinose, einer zum Tode führenden, neurodegenerativen Krankheit, sei es zu einer familiären Dekompensation gekommen. Der Sohn sei bettlägerig, blind, könne nicht mehr sprechen und werde mit einer Sonde ernährt. Beide Eltern hätten sich darauf versteift, nicht von seinem Bett zu weichen und rieben sich bei der Pflege in ständigem Streit gegenseitig auf. Ende 2003 habe der Versicherte auf körperlicher Ebene dekompensiert (Beinvenenthrombose). Nach einem Nervenzusammenbruch Ende Mai 2004 stehe er in der psychiatrischen Behandlung des med. pract. E.________. Der Versicherte habe bereits seine 1988 geborene Tochter im Kleinkindalter verloren. Bei der Untersuchung fand Dr. med. O.________ ein Bild innerer Angetriebenheit, Rastlosigkeit, Schlafstörungen, Ratlosigkeit, Unkonzentriertheit und innerer Auflehnung gegen den nahen Tod des Sohnes in Verbindung mit mindestens zum Teil psychosomatischen Körperbeschwerden (Magenschmerzen). Die Arbeitsunfähigkeit werde vorwiegend
durch das Festhalten an der Pflege des Sohnes zu Hause und die ständigen dadurch sich ergebenden Streitereien mit der Ehefrau unterhalten. Im Laufe der Therapie hätten gewisse Fortschritte, dieses Fehlverhalten aufzugeben, gemacht werden können. Somit sei von einer zumutbaren Arbeitsfähigkeit von 50 % ab spätestens dem 1. Dezember 2004 auszugehen. Der Versicherte wurde angehalten, sein selbstdestruktives Festklammern am Sohn aufzugeben, da es für seinen Gesundungsprozess förderlich sei, eine berufliche Tätigkeit aufzunehmen.
5.2 Med. pract. E.________ diagnostizierte im Bericht vom 13. Januar 2005 eine Anpassungsstörung mit depressiver Reaktion und somatischen Symptomen (ICD-10 F43.21). Er habe beim Versicherten eine depressive Verstimmung festgestellt, mit Antriebsstörung und Müdigkeit. Die Symptome stünden in Verbindung mit der psychosozialen Belastung, vor allem durch die Krankheit des Sohnes und die eigenen somatischen Probleme. Nach Ansicht des Psychiaters wird die Arbeitsfähigkeit in Zukunft nicht durch psychische Probleme beeinträchtigt sein. Die Arbeitsunfähigkeit setzte er für die Zeit vom 1. Juni bis 30. November 2004 auf 100 % fest, ab 1. Dezember 2004 auf 50 %. Seit November 2004 steht der Beschwerdeführer nicht mehr bei ihm in Behandlung.
5.3 Laut den Berichten von Frau prakt. med. L.________ vom 7. Februar und 15. Juni 2005, welche den Versicherten seit Dezember 2004 psychiatrisch betreut, leidet der Beschwerdeführer an einer posttraumatischen Belastungsstörung mit länger dauernder Depression (ICD-10 F43.21). Bisher habe er sich in die Arbeit geflüchtet. Durch den Tod eines Kindes und die wiederholten Atemstillstände des schwer kranken Sohnes habe er mehrere traumatische Verlusterlebnisse erdulden müssen. Angesichts des derzeit depressiven und akut traumatisierenden Zustandes schätzte sie die Arbeitsunfähigkeit, welche aktuell mit keiner Therapie verbessert werden könne, auf 100 %. Der Versicherte fühle sich gefangen in der jetzigen Situation, möchte jedoch so bald als möglich wieder arbeiten, was im Moment indessen nicht möglich sei. Mit Bezug auf die bisher durchgeführte Therapie hält die Ärztin fest, die belastende Situation mit dem sterbenden Sohn, dem früheren Verlust eines anderen Kindes und der durchgemachten Krebserkrankung einer weiteren Tochter sei stets präsent, was eine Besserung der psychischen Problematik verunmögliche. Der Gesundheitszustand sei als mittelschwer depressiv zu beurteilen, wobei der Versicherte die Hoffnung auf eine aktive Zukunft
nicht aufgegeben habe. Die Prognose für die Zeit nach dem Tod des Sohnes betrachtet die Ärztin als gut, da der Patient über genügend Ressourcen verfügen dürfte, um die Erwerbstätigkeit innerhalb von drei bis sechs Monaten wieder zu 50 % bis 100 % aufzunehmen. Im Bericht vom 30. November 2005 geht Frau prakt. med. L.________ von einer mittelschweren bis phasenweise schweren Depression aus.
6.
6.1 Das kantonale Gericht hat erwogen, die Meinungen der Psychiater bezüglich der korrekten Diagnosestellung und der Beeinträchtigung des Leistungsvermögens gingen zwar auseinander. Einigkeit bestehe indessen darin, dass die Arbeitsunfähigkeit im Festhalten an der Pflege des Sohnes begründet liege. Die psychischen Probleme und die körperlichen Dekompensationen resultierten aus einem äusseren Umstand, dessen Auswirkung durch ein Einlenken des Versicherten verringerbar wäre. Objektiv betrachtet und mit Blick auf die allen Versicherten obliegende Schadenminderungspflicht, sei eine mögliche Arbeitsunfähigkeit wegen des Ablehnens externer Hilfe und der sich daraus ergebenden Überforderung selbstverschuldet. Weil der Versicherte trotz wiederholter Aufforderung durch die Fachärzte nicht das ihm Zumutbare zur Verbesserung der Arbeitsfähigkeit beigetragen habe, sondern sich darauf fixiere, sich bis zum Tod um seinen Sohn zu kümmern, habe die Invalidenversicherung für die Auswirkungen der pflegebedingten Last nicht aufzukommen.
6.2 Dem kann nicht vorbehaltlos zugestimmt werden. Soziokulturelle oder psychosoziale Faktoren allein können zwar nicht einen zu Erwerbsunfähigkeit führenden Gesundheitsschaden im Sinne von Art. 4 Abs. 1
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 4 Invalidité - 1 L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
|
1 | L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
2 | L'invalidité est réputée survenue dès qu'elle est, par sa nature et sa gravité, propre à ouvrir droit aux prestations entrant en considération.46 |
Auswirkungen auf die Arbeits- und Erwerbsfähigkeit sind unabdingbar, damit überhaupt von Invalidität gesprochen werden kann. Wo der Gutachter dagegen im Wesentlichen nur Befunde erhebt, welche in den psychosozialen und soziokulturellen Umständen ihre hinreichende Erklärung finden, gleichsam in ihnen aufgehen, ist kein invalidisierender psychischer Gesundheitsschaden gegeben (vgl. AHI 2000 S. 153 Erw. 3). Ist anderseits eine psychische Störung von Krankheitswert schlüssig erstellt, kommt der Frage zentrale Bedeutung zu, ob und inwiefern, allenfalls bei geeigneter therapeutischer Behandlung, von der versicherten Person trotz des Leidens willensmässig erwartet werden kann zu arbeiten (eventuell in einem geschützten Rahmen; vgl. Praxis 1997 Nr. 49 S. 255 Erw. 4b) und einem Erwerb nachzugehen (BGE 127 V 299 Erw. 5a mit Hinweisen).
6.3 Dr. med. O.________ ging aufgrund der Untersuchung vom 28. September 2004 laut Bericht an die SWICA vom 5. Oktober 2004 von einer depressiven Episode mittleren Grades mit somatischen Symptomen (ICD-10 F32.11) aus. Dabei handelt es sich definitionsgemäss um ein vorübergehendes Leiden, indem solche Episoden im Mittel etwa sechs Monate, selten länger als ein Jahr dauern und länger dauernde Störungen unter F33 (rezidivierende depressive Störung) oder F34 (anhaltende affektive Störung) zu subsumieren sind (vgl. Dilling/Mombour/Schmidt [Hrsg.], von der Weltgesundheitsorganisation [WHO] herausgegebene Internationale Klassifikation psychischer Störungen, Übersetzung der 10. Revision [1992] der International Classification of Diseases, ICD-10 Kapitel V [F], Klinisch-diagnostische Leitlinien, 5. Aufl., Bern 2004, S. 142 ff.). Med. pract. E.________, welcher den Versicherten von Juni bis November 2004 psychiatrisch betreute, diagnostizierte im Bericht an die IV-Stelle vom 13./14. Januar 2005 eine seit mindestens drei Jahren bestehende Anpassungsstörung mit depressiver Reaktion und somatischen Symptomen (ICD-10 F43.21). Dieses Beschwerdebild entspricht einem leichten depressiven Zustand als Reaktion auf eine länger anhaltende
Belastungssituation, der aber nicht länger als zwei Jahre dauert. Dauern die Symptome an, sollte die Diagnose geändert werden (Dilling/Mombour/Schmidt, a.a.O., S. 170 ff.). Die von den beiden Ärzten beschriebenen Leiden sind somit vorübergehender Natur und daher in der Regel nicht invalidisierend. Frau pract. med. L.________, welche seit Jahren auch die Ehefrau des Beschwerdeführers behandelt, geht von einer posttraumatischen Belastungsstörung mit länger dauernder Depression (ICD-10 F43.21) aus (Bericht vom 15. Juni 2005), jedoch offenbar nicht von einer eigentlichen posttraumatischen Belastungsstörung im Sinne von ICD-10 F43.1, welche Kriterien erst nach einem traumatischen Ereignis von aussergewöhnlicher Schwere erfüllt sind (vgl. dazu die Zusammenfassung der Rechtsprechung im Urteil B. vom 28. Dezember 2006, I 203/06). Gemäss Bericht vom 30. November 2005 lautet ihre Diagnose gar auf mittelschwere bis phasenweise schwere Depression. Auch wenn psychosoziale Faktoren zweifellos stark zur Entstehung des psychischen Krankheitsbildes beigetragen bzw. dieses (mit)verursacht haben, ist nicht auszuschliessen, dass sich eine verselbstständigende psychische Störung herausgebildet hat, welche sich im massgebenden Zeitpunkt des
Einspracheentscheids vom 8. September 2005 auf die Arbeits- und Erwerbsfähigkeit auswirkte. Aufgrund der medizinischen Unterlagen lässt sich nicht zuverlässig beurteilen, ob den eigentlichen psychischen und psychosomatischen Beeinträchtigungen gegenüber der psychosozialen Belastungssituation selbstständige Bedeutung zukommt. Unabhängig davon, welches Beschwerdebild beim Versicherten vorliegt, kommt der Frage zentrale Bedeutung zu, ob und inwiefern, allenfalls bei geeigneter Behandlung, von ihm trotz des Leidens willensmässig erwartet werden kann zu arbeiten und einem Erwerb nachzugehen. Wie es sich damit verhält, geht aus den medizinischen Unterlagen nicht mit der notwendigen Klarheit hervor. Während Dr. med. O.________ von einer zumutbaren Arbeitsfähigkeit von 50 % ab 1. Dezember 2004 ausgeht, konnte sich med. pakt. E.________ dazu nicht äussern, da der Versicherte seit Ende November nicht mehr bei ihm in Behandlung stand. Frau prakt. med. L.________ nimmt demgegenüber eine Arbeitsunfähigkeit von 100 % an, welche durch Therapie nicht besserungsfähig sei. Ob eine konsequente Therapie durchgeführt wurde, bleibt jedoch unklar. Immerhin zeigte sich der Beschwerdeführer in der Therapie von med. prakt. E.________ besserungsfähig. Da
die derzeitige Aktenlage keine abschliessende Beurteilung zulässt, drängt sich eine psychiatrische Begutachtung auf, zu welchem Zweck die Sache an die IV-Stelle zurückzuweisen ist.
7.
Das Verfahren ist kostenlos (Art. 134
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 4 Invalidité - 1 L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
|
1 | L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
2 | L'invalidité est réputée survenue dès qu'elle est, par sa nature et sa gravité, propre à ouvrir droit aux prestations entrant en considération.46 |
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 4 Invalidité - 1 L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
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1 | L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
2 | L'invalidité est réputée survenue dès qu'elle est, par sa nature et sa gravité, propre à ouvrir droit aux prestations entrant en considération.46 |
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 4 Invalidité - 1 L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
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1 | L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
2 | L'invalidité est réputée survenue dès qu'elle est, par sa nature et sa gravité, propre à ouvrir droit aux prestations entrant en considération.46 |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird in dem Sinne gutgeheissen, dass der Entscheid des Versicherungsgerichts des Kantons Aargau vom 18. April 2006 und der Einspracheentscheid vom 9. September 2005 aufgehoben werden, und es wird die Sache an die IV-Stelle des Kantons Aargau zurückgewiesen, damit diese im Sinne der Erwägungen über den Rentenanspruch neu befinde.
2.
Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3.
Die IV-Stelle des Kantons Aargau hat dem Beschwerdeführer für das Verfahren vor dem Bundesgericht eine Parteientschädigung von Fr. 800.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen.
4.
Das Versicherungsgericht des Kantons Aargau wird über eine Parteientschädigung für das kantonale Verfahren entsprechend dem Ausgang des letztinstanzlichen Prozesses zu befinden haben.
5.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Versicherungsgericht des Kantons Aargau, der Ausgleichskasse des Kantons Aargau und dem Bundesamt für Sozialversicherungen zugestellt.
Luzern, 26. Januar 2007
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin: