Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
9C 146/2021
Urteil vom 25. Juni 2021
II. sozialrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Parrino, Präsident,
Bundesrichterin Moser-Szeless,
nebenamtlicher Bundesrichter Kradolfer,
Gerichtsschreiber Grünenfelder.
Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Beat Frischkopf,
Beschwerdeführerin,
gegen
IV-Stelle Luzern,
Landenbergstrasse 35, 6005 Luzern,
Beschwerdegegnerin.
Gegenstand
Invalidenversicherung,
Beschwerde gegen das Urteil des Kantonsgerichts Luzern vom 28. Januar 2021 (5V 20 282).
Sachverhalt:
A.
A.a. A.________, geboren 1968, meldete sich am 11. März 2005 bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an. Die IV-Stelle Luzern sprach ihr mit Verfügung vom 8. September 2010 mit Wirkung ab 1. Mai 2005 eine Dreiviertelsrente und ab. 1. Juli 2005 eine ganze Invalidenrente zu (Invaliditätsgrad 60 % beziehungsweise 100 %). Im Jahr 2011 bestätigte sie den Rentenanspruch.
A.b. Anfang April 2014 leitete die Verwaltung ein weiteres Revisionsverfahren ein und veranlasste bei der ABI Aerztliches Begutachtungsinstitut GmbH (im Folgenden: ABI), Basel, ein polydisziplinäres Gutachten, das am 29. Oktober 2014 erstattet wurde. Die IV-Stelle schloss das Revisionsverfahren jedoch nicht ab, sondern tätigte weitere medizinische Abklärungen. Nach Durchführung des Vorbescheidverfahrens hob sie die Invalidenrente der Versicherten mit Verfügung vom 20. Juli 2020 per 31. August 2020 auf.
B.
Die dagegen erhobene Beschwerde der A.________ wies das Kantonsgericht Luzern mit Urteil vom 28. Januar 2021 ab.
C.
A.________ lässt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten führen mit dem Antrag, in Aufhebung des angefochtenen Urteils sei der Rentenanspruch auch über den 31. August 2020 hinaus zu bestätigen; eventualiter sei die Sache an die Vorinstanz zurückzuweisen, damit diese nach weitergehenden Abklärungen über den Rentenanspruch neu entscheide.
Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Beschwerde. Das Bundesamt für Sozialversicherungen verzichtet auf eine Vernehmlassung.
Erwägungen:
1.
Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann unter anderem die Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (Art. 95 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
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1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
2.
Streitig und zu prüfen ist, ob die Vorinstanz Bundesrecht verletzt hat, indem sie gestützt auf das polydisziplinäre Gutachten der ABI vom 29. Oktober 2014 einen Anspruch der Beschwerdeführerin auf Rentenleistungen der Invalidenversicherung verneinte.
3.
3.1. Den von Versicherungsträgern im Verfahren nach Art. 44
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 44 Expertise - 1 Si l'assureur juge une expertise nécessaire dans le cadre de mesures d'instruction médicale, il en fixe le type selon les exigences requises; trois types sont possibles: |
|
1 | Si l'assureur juge une expertise nécessaire dans le cadre de mesures d'instruction médicale, il en fixe le type selon les exigences requises; trois types sont possibles: |
a | expertise monodisciplinaire; |
b | expertise bidisciplinaire; |
c | expertise pluridisciplinaire. |
2 | Si l'assureur doit recourir aux services d'un ou de plusieurs experts indépendants pour élucider les faits dans le cadre d'une expertise, il communique leur nom aux parties. Les parties peuvent récuser les experts pour les motifs indiqués à l'art. 36, al. 1, et présenter des contre-propositions dans un délai de dix jours. |
3 | Lorsqu'il communique le nom des experts, l'assureur soumet aussi aux parties les questions qu'il entend poser aux experts et leur signale qu'elles ont la possibilité de remettre par écrit des questions supplémentaires dans le même délai. L'assureur décide en dernier ressort des questions qui sont posées aux experts. |
4 | Si, malgré la demande de récusation, l'assureur maintient son choix du ou des experts pressentis, il en avise les parties par une décision incidente. |
5 | Les disciplines médicales sont déterminées à titre définitif par l'assureur pour les expertises visées à l'al. 1, let. a et b, et par le centre d'expertises pour les expertises visées à l'al. 1, let. c. |
6 | Sauf avis contraire de l'assuré, les entretiens entre l'assuré et l'expert font l'objet d'enregistrements sonores, lesquels sont conservés dans le dossier de l'assureur. |
7 | Le Conseil fédéral: |
a | peut régler la nature de l'attribution du mandat à un centre d'expertises, pour les expertises visées à l'al. 1; |
b | édicte des critères pour l'admission des experts médicaux et des experts en neuropsychologie, pour les expertises visées à l'al. 1; |
c | crée une commission réunissant des représentants des différentes assurances sociales, des centres d'expertises, des médecins, des neuropsychologues, des milieux scientifiques, ainsi que des organisations d'aide aux patients et aux personnes en situation de handicap qui veille au contrôle de l'accréditation, du processus, et du résultat des expertises médicales. Elle émet des recommandations publiques. |
3.2. Ist seit der Begutachtung einige Zeit verstrichen, vermag das Alter des Gutachtens - als formelles Kriterium - keinen Zweifel an dessen Beweiswert zu begründen. Massgebend ist vielmehr die materielle Frage, ob Gewähr dafür besteht, dass sich die Ausgangslage seit der Erstellung des Gutachtens nicht gewandelt hat. Soweit ein früheres Gutachten mit Ablauf der Zeit und zufolge veränderter Verhältnisse an Aktualität eingebüsst hat, sind neue Abklärungen unabdingbar (BGE 134 IV 246 E. 4.3; Urteil 8C 449/2017 vom 7. März 2018, E. 3.2.3 mit Hinweis). Die Rechtsprechung hat es denn auch abgelehnt, eine Art "Verfallsdatum" für ein Gutachten zu definieren (Urteil 8C 143/2019 vom 21. August 2019 E. 4.1).
3.3. Somatoforme Schmerzstörungen und psychische Störungen sind nach der jüngeren Praxis anhand eines strukturierten Beweisverfahrens, gestützt auf systematisierte Indikatoren, auf ihre invalidisierenden Wirkungen hin zu untersuchen (BGE 143 V 409 E. 4.5; 141 V 281 E. 2). In intertemporalrechtlicher Hinsicht verlieren Gutachten, die noch nicht ausdrücklich in Anwendung der Standardindikatoren erstellt wurden, nicht per se ihren Beweiswert. Vielmehr ist im Rahmen einer gesamthaften Würdigung des Einzelfalles zu prüfen, ob auf die vorhandenen Beweisgrundlagen abgestellt werden kann (BGE 141 V 281 E. 8).
3.4. Der Untersuchungsgrundsatz (Art. 61 lit. c
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 61 Procédure - Sous réserve de l'art. 1, al. 3, de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative48, la procédure devant le tribunal cantonal des assurances est réglée par le droit cantonal. Elle doit satisfaire aux exigences suivantes: |
|
a | elle doit être simple, rapide et en règle générale publique; |
b | l'acte de recours doit contenir un exposé succinct des faits et des motifs invoqués, ainsi que les conclusions; si l'acte n'est pas conforme à ces règles, le tribunal impartit un délai convenable au recourant pour combler les lacunes, en l'avertissant qu'en cas d'inobservation le recours sera écarté; |
c | le tribunal établit avec la collaboration des parties les faits déterminants pour la solution du litige; il administre les preuves nécessaires et les apprécie librement; |
d | le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties; il peut réformer, au détriment du recourant, la décision attaquée ou accorder plus que le recourant n'avait demandé; il doit cependant donner aux parties l'occasion de se prononcer ou de retirer le recours; |
e | si les circonstances le justifient, les parties peuvent être convoquées aux débats; |
f | le droit de se faire assister par un conseil doit être garanti; lorsque les circonstances le justifient, l'assistance judiciaire gratuite est accordée au recourant; |
fbis | pour les litiges en matière de prestations, la procédure est soumise à des frais judiciaires si la loi spéciale le prévoit; si la loi spéciale ne prévoit pas de frais judiciaires pour de tels litiges, le tribunal peut en mettre à la charge de la partie qui agit de manière téméraire ou fait preuve de légèreté; |
g | le recourant qui obtient gain de cause a droit au remboursement de ses frais et dépens dans la mesure fixée par le tribunal; leur montant est déterminé sans égard à la valeur litigieuse d'après l'importance et la complexité du litige; |
h | les jugements contiennent les motifs retenus, l'indication des voies de recours ainsi que les noms des membres du tribunal et sont notifiés par écrit; |
i | les jugements sont soumis à révision si des faits ou des moyens de preuve nouveaux sont découverts ou si un crime ou un délit a influencé le jugement. |
Hinweisen).
4.
Die Vorinstanz attestierte dem (polydisziplinären) ABI-Gutachten vom 29. Oktober 2014 Beweiskraft. Auf dieser Grundlage nahm sie an, bei der Beschwerdeführerin liege keine somatische Diagnose mit Einfluss auf die Arbeitsfähigkeit vor. In der Folge prüfte das kantonale Gericht, ob das Gutachten aus dem Jahr 2014 eine Indikatorenprüfung nach BGE 141 V 281 erlaube, bejahte diese Frage und führte die Indikatorenprüfung durch. Das psychiatrische Teilgutachten erachtete es zwar als nicht ganz nachvollziehbar hinsichtlich der lebensgeschichtlichen Belastung der Beschwerdeführerin. Insgesamt seien die diagnoserelevanten Befunde und Symptome jedoch zu wenig ausgeprägt, um eine psychisch bedingte Arbeitsunfähigkeit zu bestätigen. Hinzu komme, dass gute mobilisierende Ressourcen vorlägen und eine gleichmässige Einschränkung des Aktivitätenniveaus zu verneinen sei. Die seit dem Jahr 2014 entstandenen medizinischen Berichte lassen nach Ansicht der Vorinstanz auf keine Änderung des anspruchsrelevanten Sachverhalts schliessen. Eine rentenbegründende Invalidität sei zu verneinen, ohne dass der Einkommensvergleich durchzuführen sei. Zum Anspruch auf Wiedereingliederung nach Aufhebung der Rente äusserte sich das kantonale Gericht nicht, da diese
Frage ausserhalb des Anfechtungsgegenstands liege.
5.
5.1. Letztinstanzlich unbestritten geblieben ist die Anwendbarkeit der Rechtsprechung zum strukturierten Beweisverfahren (vgl. E. 3.3). Die Beschwerdeführerin rügt jedoch zum einen, das ABI-Gutachten sei mit Blick auf die in BGE 141 V 281 geänderte Praxis nicht beweiskräftig. Zum anderen wirft sie der Vorinstanz eine Verletzung des Untersuchungsgrundsatzes vor, weil das kantonale Gericht es unterlassen habe, die nach Erstattung des polydisziplinären Gutachtens eingetretene gesundheitliche Verschlechterung abzuklären.
5.2. Ob einer versicherungsmedizinischen Expertise oder einem ärztlichen Bericht Beweiswert zukommt, beschlägt eine frei überprüfbare Rechtsfrage (Urteil 9C 18/2019 vom 14. Juni 2019 E. 2.2 mit Hinweis). Ebenfalls als Rechtsfrage frei überprüfbar ist die Beachtung des Untersuchungsgrundsatzes und der Beweiswürdigungsregeln (Urteil 8C 143/2019 vom 21. August 2019 E. 1.2 mit Hinweis).
5.3. Das polydisziplinäre ABI-Gutachten vom 29. Oktober 2014 besteht aus vier Teilgutachten (allgemeininternistische Untersuchung, psychiatrische Untersuchung, rheumatologische Untersuchung, neurologische Untersuchung). Folgende Diagnosen mit Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit werden gestellt: Allgemeine Hypermobilität (ICD-10: M35.7), chronisches zervikospondylogenes Schmerzsyndrom (ICD-10: M53.1) und chronisches thorakolumbospondylogenes Schmerzsyndrom (ICD-10: M54.5). Ohne Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit bleiben gemäss Gutachten folgende Diagnosen: Histrionische Persönlichkeitszüge (ICD-10: Z73.1), Somatisierungsstörung (ICD-10: F45.0), multifaktorielles Kopfschmerzsyndrom (ICD-10: G44.8), Restless legs Syndrom (ICD-10: G25.81), Adipositas (ICD-10: E66.0), chronischer Nikotinabusus (ICD-10: F17.1) sowie (anamnestisch) Hämorrhoidalleiden (ICD-10: I84.9). Als Folge einer deutlichen degenerativen Veränderung im Zervikalbereich sei der Beschwerdeführerin eine schwere und mittelschwere Tätigkeit nicht mehr zumutbar, hingegen bestehe eine 100%ige Arbeitsfähigkeit für leichte, wechselbelastende Tätigkeiten ohne regelmässiges Arbeiten über Kopf. Aus neurologischer und allgemeininternistischer Sicht sei die Beschwerdeführerin
nicht eingeschränkt. Das psychiatrische Teilgutachten hält fest, die Beschwerdeführerin habe während der Untersuchung sehr selbstbezogen gewirkt, die Affekte seien sprunghaft und oberflächlich gewesen; die Beschwerdeführerin habe etwas Fassadenhaftes und Theatralisches an sich. Es könnten histrionische Persönlichkeitszüge und eine Somatisierungsstörung diagnostiziert werden, wobei die geklagten Schmerzen und zahlreiche körperliche Beschwerden nicht objektivierbar seien. Mit ihren Beschwerden habe die Beschwerdeführerin vor sich und der Umgebung die Rechtfertigung dafür, keiner Arbeit nachgehen zu müssen. Eine ausgeprägte psychiatrische Komorbidität liege nicht vor. Ein ausgeprägter sozialer Rückzug sei nicht feststellbar. Dass alle therapeutischen Bemühungen bis jetzt gescheitert seien, liege an der ausgeprägten subjektiven Krankheitsüberzeugung. Auch fänden sich keine schweren lebensgeschichtlichen Belastungen. Mit entsprechender Willensanstrengung sei es der Beschwerdeführerin zumutbar, voll erwerbstätig zu sein.
5.4.
5.4.1. Das psychiatrische Teilgutachten äussert sich zwar zu Gesichtspunkten, die sich einzelnen Standardindikatoren zuordnen lassen; es enthält aber nicht durchgehend Angaben in der erforderlichen Tiefe (vgl. betreffend rezidivierende depressive Entwicklungen leichten bis mittleren Grades: BGE 145 V 361 E. 4.3). So wird der bisherige Behandlungsverlauf nicht thematisiert, sondern ohne weitere Ausführungen mit der subjektiven Krankheitsüberzeugung der Beschwerdeführerin erklärt. Überdies erläutert das psychiatrische Teilgutachten nicht, ob und wie die histrionische Persönlichkeitsstörung mit der Somatisierungsstörung zusammenhängt. Es bleibt beim Hinweis, aufgrund einer fehlenden schweren psychiatrischen Komorbidität könne für die Somatisierungsstörung keine Arbeitsunfähigkeit attestiert werden. Da das strukturierte Beweisverfahren auf eine Gesamtwürdigung aller funktionellen Einbussen abzielt, dürfen einzelne Leiden nicht in diesem Sinn isoliert ausgeklammert werden. Eine rechtlich bedeutsame Komorbidität liegt vielmehr bereits vor, wenn den Störungen im konkreten Fall ressourcenhemmende Wirkung beizumessen ist (BGE 143 V 418 E. 8.1). Allfällige Wechselwirkungen zwischen histrionischer Persönlichkeit und Somatisierungsstörungen
bilden deshalb im vorliegenden Fall ein zu klärendes Beweisthema (vgl. auch BGE 144 V 50 E. 5.2.1), zu welchem sich das psychiatrische Teilgutachten nicht äussert.
5.4.2. Mit der Vorinstanz ist weiter festzuhalten, dass das psychiatrische Teilgutachten an einem Widerspruch leidet. Obschon die Beschwerdeführerin während der Exploration mehrere einschneidende Lebensereignisse schilderte (Autounfall im Jahr 2010 auf einer italienischen Autobahn; Suizid des im Krieg gefolterten Vaters im Jahr 2000; Vergewaltigung im 15. Altersjahr), verneinte der Gutachter eine lebensgeschichtliche Belastung ohne nähere Begründung. Mit Blick auf den Indikator "Komplex der Persönlichkeit" fehlt demnach ein nachvollziehbares biografisch-anamnestisches Gesamtbild, das Rückschlüsse auf in der Persönlichkeit angelegte Vorbelastungen und Fähigkeiten vermittelt (BGE 141 V 281 E. 4.3.2). Die Vorinstanz wies in diesem Zusammenhang auf die Erwerbsbiografie hin, was jedoch nur einen Ausschnitt des relevanten Befundmaterials abdeckt. Nach einem Teil der versicherungsmedizinischen Literatur ist eine an der Persönlichkeitsentwicklung und -struktur orientierte biographische Diagnostik unabdingbares Element der Begutachtung (PAUL HOFF, Biographie und Krankheitsanamnese in der Psychiatrie, in: Psychiatrie, Psychosomatik, Psychotherapie, 5. Aufl., Berlin 2017, S. 533 ff.; RENATO MARELLI, Die Beurteilung der Arbeitsfähigkeit im
Grenzbereich von Psyche und Soma, Schweizerische Ärztezeitung 2008, S. 1141; zurückhaltend PETER HENNINGSEN, Probleme und offene Fragen in der Beurteilung der Erwerbsfähigkeit bei Probanden mit funktionellen Körperbeschwerdesyndromen, SZS 2014, S. 537). Im Fall der Beschwerdeführerin ergeben sich aus den Akten sogar konkrete Hinweise auf affektive Verarbeitungsschwierigkeiten. Denn der behandelnde Psychiater Dr. med. B.________ führte gegenüber der Beschwerdegegnerin mit Bericht vom 6. März 2020 aus, die Beschwerdeführerin habe sich phasenweise total zurückgezogen und "grüble über den Knochen des totgeborenen Sohnes (1996) ". Deshalb ist eine Diskussion lebensgeschichtlicher Ereignisse im vorliegenden Fall angezeigt.
5.4.3. Das psychiatrische Teilgutachten präsentiert demnach kein vollständiges biografisch-anamnestisches Gesamtbild und erlaubt nur teilweise eine an den Standardindikatoren orientierte Prüfung. Auf dieser Grundlage hätte die Vorinstanz nur entscheiden dürfen, wenn sich aus den übrigen Akten ein eindeutiges (negatives) Beweisergebnis ergäbe.
5.5.
5.5.1. Dem IV-Fallprotokoll ist nicht zu entnehmen, weshalb das Verfahren nach Vorliegen des polydisziplinären Gutachtens nicht abgeschlossen wurde. Aus den Akten sind folgende Entwicklungen ersichtlich:
5.5.2. Der Regionale Ärztliche Dienst (im Folgenden: RAD) qualifizierte das polydisziplinäre Gutachten am 18. Dezember 2014 als beweiskräftig (mit Vorbehalten hinsichtlich der Arbeitsunfähigkeit bei mittelschweren und schweren Tätigkeiten). Im Rahmen der weiteren Abklärungen der Beschwerdegegnerin stellte Dr. med. B.________ am 4. Januar 2016 die Diagnosen einer rezidivierenden Depression (ICD-10: F33.11), einer Panikstörung (ICD-10: F41.2) sowie einer Anpassungsstörung (ICD-10: F43.2) und Persönlichkeitsstörung (ICD-10: F60.4). Seit April 2014 habe sich wenig verändert, die Beschwerdeführerin gerate wellenförmig in Verzweiflungszustände mit Depression und Panikattacken. Die Hausärztin Dr. med. C.________ hielt mit Bericht vom 7. Februar 2016 fest, der Gesundheitszustand sei unverändert geprägt von Schmerzexazerbationen (Kopf, Gelenk, Magendarmtrakt), depressiven Episoden und Angstreaktionen mit sozialem Rückzug. Eine neurologische Untersuchung ergab im Jahr 2018 Hinweise auf eine leichte neurokognitive Störung, welche - so der Bericht des Neurologen Dr. med. D.________ vom 9. März 2018 - als Ausdruck einer Depression interpretiert werden könne. Sowohl Dr. med. B.________ als auch Dr. med. C.________ bekräftigten ihre
Einschätzungen mehrfach gegenüber der Beschwerdegegnerin. Nach dem Tod des Ehemannes der Beschwerdeführerin im Juli 2017 hielt Dr. med. B.________ fest, der Todesfall sei Entlastung und Belastung zugleich. Die Beschwerdeführerin sei "nach wie vor kaum lebensfähig". In seinem Bericht vom 6. März 2020 führte er sodann aus, die Situation sei "aktuell wieder ganz schlecht"; die Beschwerdeführerin ziehe sich phasenweise vollumfänglich zurück und zeige übertriebene Reaktionen in bestimmten Situationen.
5.5.3. Die Vorinstanz setzte sich mit den Berichten der Hausärztin, des behandelnden Psychiaters und den Ergebnissen der neuropsychologischen Untersuchung auseinander. Sie schloss sich der Beurteilung des RAD an, wonach in den medizinischen Akten keine Verschlechterung dokumentiert werde.
5.5.4. Der RAD würdigte das Dossier am 27. März 2020 und 5. Juni 2020. In Bezug auf den Todesfall des Ehemannes der Beschwerdeführerin handle es sich "aller Wahrscheinlichkeit nach um eine vorübergehende Anpassungsstörung", zumal der behandelnde Psychiater sie später nicht mehr erwähne. Die Beschwerdeführerin rügt indessen zu Recht, dass sich diese Schlussfolgerung nicht auf die Berichte des Dr. med. B.________ abstützen lässt. Zum einen erwähnt dessen Bericht vom 20. August 2019 den Tod des Ehemannes durchaus ausdrücklich als Belastungsfaktor (bei einer Arbeitsunfähigkeit von 100 % aus psychiatrischer Sicht), zum anderen dokumentiert der Bericht vom 6. März 2020 einen erheblich belasteten affektiven Zustand. Die Einschätzung des RAD, der Tod des Ehemannes habe bei der Beschwerdeführerin eine vorübergehende Anpassungsstörung ausgelöst, steht damit im Widerspruch zu den Berichten des behandelnden Psychiaters.
5.5.5. Bestehen auch nur geringe Zweifel an der Zuverlässigkeit und Schlüssigkeit der Stellungnahmen des RAD, sind weitergehende Abklärungen erforderlich (BGE 135 V 465 E. 4.4; Urteil 9C 415/2019 vom 14. Oktober 2019 E. 4.2). Geringe Zweifel können praxisgemäss durch - nachvollziehbare und begründete - Stellungnahmen anderer medizinischer Fachpersonen geweckt werden. Es bedeutete einen Verstoss gegen Bundesrecht, die Eignung der Berichte der behandelnden Ärztinnen und Ärzte von letztlich unerfüllbaren Anforderungen abhängig zu machen (Urteil 9C 168/2020 vom 17. März 2021 E. 5.1). Vorliegend lässt die aufgezeigte Diskrepanz zwischen der Einschätzung des RAD und den Berichten des Dr. med. B.________ zumindest geringe Zweifel an der Zuverlässigkeit Ersterer aufkommen. Eine Verschlechterung des Gesundheitszustands der Beschwerdeführerin kann auf dieser Grundlage nicht ausgeschlossen werden. In dieser Hinsicht bleibt das Beweisergebnis unklar. Das kantonale Gericht hätte nur dann von weiteren Abklärungen absehen dürfen, wenn der Sachverhalt bereits aufgrund des ABI-Gutachtens vom 29. Oktober 2014 als hinreichend geklärt zu gelten hätte. Das ist jedoch nicht der Fall (vgl. E. 5.4). Die Vorinstanz hat somit den Untersuchungsgrundsatz
verletzt, wenn sie trotz des noch unklaren Beweisergebnisses auf Beweisweiterungen verzichtete.
6.
Nach dem Gesagten ist die Beschwerde insoweit (teilweise) begründet, als der medizinische Zustand der Beschwerdeführerin gestützt auf die seit der letzten Begutachtung ergangenen medizinischen Akten erneut und weiter abzuklären ist. Die Sache ist zu diesem Zweck an die IV-Stelle zurückzuweisen. Dem in der Beschwerde gestellten Hauptantrag kann demzufolge nicht stattgegeben werden.
7.
Die Rückweisung der Sache an die Verwaltung zu weiterer Abklärung und neuer Verfügung mit noch offenem Ausgang gilt für die Frage der Auferlegung der Gerichtskosten und den Anspruch auf Parteientschädigung als vollständiges Obsiegen im Sinne von Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
|
1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
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1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
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1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
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1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
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1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen. Das Urteil des Kantonsgerichts Luzern vom 28. Januar 2021 und die Verfügung der IV-Stelle des Kantons Luzern vom 20. Juli 2020 werden aufgehoben. Die Sache wird zur neuen Verfügung an die IV-Stelle des Kantons Luzern zurückgewiesen. Im Übrigen wird die Beschwerde abgewiesen.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 800.- werden der Beschwerdegegnerin auferlegt.
3.
Die Beschwerdegegnerin hat die Beschwerdeführerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2800.- zu entschädigen.
4.
Die Sache wird zur Neuverlegung der Kosten und der Parteientschädigung des vorangegangenen Verfahrens an das Kantonsgericht Luzern zurückgewiesen.
5.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Kantonsgericht Luzern und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 25. Juni 2021
Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Parrino
Der Gerichtsschreiber: Grünenfelder