Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
8C 546/2020, 8C 575/2020
Arrêt du 25 janvier 2021
Ire Cour de droit social
Composition
MM. les Juges fédéraux Maillard, Président,
Wirthlin et Abrecht.
Greffier : M. Ourny.
Participants à la procédure
8C 546/2020
Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, 1205 Genève,
représentés par Me Marc Hochmann Favre, avocat,
recourants,
contre
A.________,
représenté par Me Marguerite Le Bastart de Villeneuve,
intimé,
et
8C 575/2020
A.________,
représenté par Me Marguerite Le Bastart de Villeneuve,
recourant,
contre
Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, 1205 Genève,
représentés par Me Marc Hochmann Favre, avocat,
intimés.
Objet
Droit de la fonction publique (traitement),
recours contre le jugement de la Chambre administrative de la Cour de justice de la République et canton de Genève du 7 juillet 2020 (A/423/2020-FPUBL ATA/648/2020).
Faits :
A.
A.a. A.________, né en 1958, a travaillé depuis 1985 comme infirmier, à un taux d'activité de 100 %, au service B.________ des Hôpitaux universitaires de Genève (ci-après: les HUG). Il a exercé comme infirmier en salle d'opérations dès le 1 er novembre 1992. En 2011, il a été affecté de l'unité du bloc opératoire C.________ à celui de D.________. Dès le 17 septembre 2012, il a été en incapacité de travail à 100 % pour cause de maladie. Il a ensuite présenté plusieurs certificats médicaux avec des taux de capacité de travail variables - d'abord de 25 % puis essentiellement de 50 % dès septembre 2014 - et des restrictions médicales dans l'exercice de sa fonction d'infirmier au bloc opératoire (horaire régulier, sans travail le soir et la nuit, puis en sus répartition des heures de travail sur trois jours).
A.b. Le 19 février 2013, après un entretien avec A.________, le médecin d'entreprise a informé les HUG que l'état de santé de l'intéressé n'était pas compatible avec une reprise de son activité professionnelle. L'employé a ensuite été reçu par l'infirmier en santé publique pour évoquer la question de l'assurance-invalidité (AI). Par courrier du 21 février 2014, les HUG l'ont informé qu'au 30 août 2014, il aurait épuisé son droit aux prestations en cas de maladie et que dès le 31 août 2014, il ne percevrait plus de rémunération; néanmoins, dans le cas où il continuerait d'exercer une activité à temps partiel au-delà de la date de la fin de son droit aux prestations, son salaire serait versé au prorata de son taux d'occupation. Le 26 août 2014, lors d'un entretien téléphonique avec l'AI, les HUG ont fait état d'un poste disponible au bloc C.________ dans une petite équipe; les interventions y étaient plus courtes et l'intéressé pourrait être exempté du système de piquet pour les nuits et week-ends. Le 2 juin 2014, A.________ a repris le travail à 25 % au service E.________, affectation qui pour les HUG était assimilée à un stage surnuméraire et qui a pris fin le 31 janvier 2015. Du 2 février au 2 août 2015, l'Office cantonal des
assurances sociales (OCAS) lui a octroyé une mesure de réentraînement au travail sous la forme d'un stage au foyer médicalisé F.________ et lui a versé des indemnités journalières.
A.c. Le 21 novembre 2016, A.________ a, par l'intermédiaire d'un mandataire, demandé aux HUG de se déterminer au sujet de son salaire et a indiqué se tenir à disposition; il a fait valoir qu'en l'absence de résiliation du contrat de travail, les rapports de service perduraient et qu'il avait manifesté sa volonté de se voir confier des tâches à la suite du recouvrement de sa capacité de travail à 50 %. Le 13 janvier 2017, les HUG ont confirmé que les rapports de service perduraient, mais qu'aucun traitement n'était dû ensuite de l'épuisement du droit aux prestations en cas de maladie; certes, l'intéressé s'était tenu à leur disposition en produisant régulièrement des certificats médicaux, mais les restrictions médicales émises demeuraient incompatibles avec l'exercice d'un métier d'infirmier en milieu hospitalier.
Le 3 mars 2017, les HUG ont demandé à leur médecin-conseil d'effectuer une analyse médicale afin de statuer sur l'aptitude de l'employé à exercer la fonction d'infirmier en milieu hospitalier selon les conditions de travail en vigueur au sein des HUG intégrant des horaires irréguliers du soir et de nuit. Le 13 mars 2017, après avoir vu l'employé et sur la base des certificats médicaux de son médecin traitant, le médecin-conseil a indiqué qu'avec les restrictions médicales émises, l'intéressé ne pouvait pas remplir le cahier des charges inhérent à un infirmier diplômé en milieu hospitalier; il a proposé de requérir l'avis du psychiatre-conseil. Le 4 août 2017, le médecin-conseil a rendu son rapport, intégrant celui du psychiatre-conseil, dans lequel il concluait que l'intéressé n'était plus apte à exercer sa fonction dans les soins comme infirmier diplômé du domaine opératoire et que toute mesure de réadaptation semblait vouée à l'échec.
Par ailleurs, l'OCAS a rendu le 20 juillet 2017 une décision accordant à l'intéressé une rente entière d'invalidité de novembre 2013 à août 2014 et une demi-rente d'invalidité de septembre 2014 à janvier 2015, la capacité de travail de l'intéressé étant selon l'expert psychiatre mandaté par l'AI de 100 % dans son activité habituelle et dans toute autre activité à partir du 1 er mars 2015.
A.d. Par décision du 13 octobre 2017, les HUG ont résilié les rapports de service de A.________ pour cause d'invalidité, avec effet au 31 janvier 2018. Cette décision constatait que l'employé avait épuisé ses droits au salaire et aux prestations pour cause de maladie le 16 octobre 2014 et qu'en raison de son état de santé, il n'avait pas été possible de trouver une nouvelle affectation au sein de l'hôpital. Par jugement du 2 avril 2019, la Chambre administrative de la Cour de justice de la République et canton de Genève (ci-après: la Chambre administrative) a admis le recours interjeté contre cette décision par l'employé et a ordonné la réintégration de ce dernier, considérant que les HUG n'avaient pas prouvé son incapacité à remplir les devoirs de sa fonction pour des raisons de santé et d'invalidité.
A.e. Le 13 mai 2019, les HUG ont convoqué en vain l'intéressé à des rendez-vous d'entretien en prévision de sa réintégration ordonnée par la Chambre administrative. Le 8 juillet 2019, à la suite d'une séance qui avait finalement pu se tenir le 20 juin 2019, les HUG lui ont demandé de communiquer ses restrictions médicales dans le cadre de sa réintégration et lui ont confirmé qu'à sa demande, une affectation au sein du bloc C.________ avait été prise en considération. Le 26 juillet 2019, ils l'ont informé des modalités de sa réintégration à compter du 6 août 2019 et de l'octroi d'un traitement au prorata de son taux d'activité effectif; sa réintégration avait été effectuée en surnuméraire, les HUG s'adaptant aux restrictions médicales émises, pour une durée limitée et aux fins d'une tentative de réinsertion; à terme, la capacité de répondre aux exigences du poste d'infirmier en milieu hospitalier, comme des horaires irréguliers du soir et de nuit, serait examinée.
A.f. Le 24 septembre 2019, A.________ a adressé aux HUG une demande de décision portant sur des prétentions financières de 244'217 fr. 15, plus intérêts à 5 % l'an dès le 3 août 2017, à titre d'arriéré de salaires, et de 135'586 fr. 75, plus intérêts à 5 % l'an dès le 14 août 2018, à titre d'arriéré d'indemnité pour cause de maladie, ainsi que sur le versement à la Caisse de prévoyance de l'État de Genève (CPEG) des montants LPP correspondants. Les HUG ont rejeté ces prétentions par décision du 19 décembre 2019.
B.
B.a. A.________ a recouru devant la Chambre administrative contre cette décision. Il a conclu à son annulation et à ce que les HUG soient condamnés à lui verser les montants de 242'654 fr. 85, plus intérêts à 5 % l'an dès le 3 août 2017, à titre d'arriéré de salaires, et de 157'335 fr., plus intérêts à 5 % l'an dès le 19 avril 2018, à titre d'arriéré d'indemnité pour cause de maladie, ainsi qu'à verser en sa faveur à la CPEG les cotisations LPP correspondantes.
B.b. Par jugement du 7 juillet 2020, la Chambre administrative a partiellement admis le recours et a renvoyé la cause aux HUG pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
En bref, les juges cantonaux ont considéré que les prétentions financières de l'employé relatives à une indemnité pour cause de maladie devaient être rejetées. Ses prétentions financières relatives à son traitement pour les périodes du 3 août 2015 au 13 octobre 2017 (date de la résiliation des rapports de service) et du 13 octobre 2017 au 28 mai 2019 (date de l'entrée en force du jugement du 2 avril 2019 ordonnant sa réintégration) étaient en revanche fondées, de même que celles portant sur le versement des cotisations LPP employeur à la CPEG durant la période cumulée du 3 août 2015 au 28 mai 2019. La cause devait dès lors être renvoyée aux HUG pour qu'ils procèdent au calcul du traitement dû à l'employé durant la période cumulée du 3 août 2015 au 28 mai 2019 - plus intérêts au taux de 5 % l'an dès le 3 août 2017, date moyenne - en tenant compte d'un taux d'activité de 50 %, de la classe de traitement et de l'annuité de celui-ci durant la période considérée, et qu'ils versent également les cotisations LPP employeur afférentes au traitement de la période retenue.
C.
C.a. Les HUG (ci-après aussi désignés comme les recourants 1) interjettent un recours en matière de droit public contre cet jugement, en concluant principalement à sa réforme en ce sens que le recours interjeté par A.________ contre la décision du 19 décembre 2019 soit intégralement rejeté et que cette décision soit confirmée en tant que de besoin. A titre subsidiaire, ils concluent à l'annulation du jugement attaqué et au renvoi de la cause à l'autorité cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants. Ils sollicitent en outre l'octroi de l'effet suspensif à leur recours.
C.b. A.________ (ci-après aussi désigné comme le recourant 2) interjette lui aussi un recours en matière de droit public contre le jugement du 7 juillet 2020, en concluant principalement à sa réforme en ce sens que les HUG soient condamnés à lui payer la somme de 157'335 fr. plus intérêts à titre d'arriéré d'indemnité pour cause de maladie, le jugement attaqué étant confirmé pour le surplus (soit en ce qui concerne le traitement dû pour la période cumulée du 3 août 2015 au 28 mai 2019 et les cotisations LPP employeur y afférentes). A titre subsidiaire, il demande que la cause soit renvoyée dans le sens des considérants à l'autorité précédente ou aux HUG.
C.c. Chaque partie conclut au rejet du recours de son adverse partie. A.________ s'oppose en outre à l'octroi de l'effet suspensif au recours des HUG et a déposé une réplique ensuite de la réponse des HUG à son propre recours, sur quoi les HUG ont dupliqué. La cour cantonale déclare s'en remettre à justice sur la recevabilité des recours et persister dans les considérants et le dispositif de son jugement.
Considérant en droit :
1.
1.1. Le jugement entrepris concerne des rapports de travail de droit public au sens des art. 83 let. g
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
a | Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Entscheide über die ordentliche Einbürgerung; |
c | Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend: |
c1 | die Einreise, |
c2 | Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt, |
c3 | die vorläufige Aufnahme, |
c4 | die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung, |
c5 | Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen, |
c6 | die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer; |
d | Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die: |
d1 | vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen, |
d2 | von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt; |
e | Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal; |
f | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn: |
fbis | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200963; |
f1 | sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder |
f2 | der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201961 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht; |
g | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
h | Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen; |
i | Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes; |
j | Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind; |
k | Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht; |
l | Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt; |
m | Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt; |
n | Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
n1 | das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung, |
n2 | die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten, |
n3 | Freigaben; |
o | Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs; |
p | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:68 |
p1 | Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren, |
p2 | Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199769, |
p3 | Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201071; |
q | Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend: |
q1 | die Aufnahme in die Warteliste, |
q2 | die Zuteilung von Organen; |
r | Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3472 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200573 (VGG) getroffen hat; |
s | Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend: |
s1 | ... |
s2 | die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters; |
t | Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung; |
u | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201576); |
v | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe; |
w | Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
x | Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201680 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt; |
y | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung; |
z | Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201683 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 85 Streitwertgrenzen - 1 In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde unzulässig: |
|
1 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde unzulässig: |
a | auf dem Gebiet der Staatshaftung, wenn der Streitwert weniger als 30 000 Franken beträgt; |
b | auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn der Streitwert weniger als 15 000 Franken beträgt. |
2 | Erreicht der Streitwert den massgebenden Betrag nach Absatz 1 nicht, so ist die Beschwerde dennoch zulässig, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
a | Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Entscheide über die ordentliche Einbürgerung; |
c | Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend: |
c1 | die Einreise, |
c2 | Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt, |
c3 | die vorläufige Aufnahme, |
c4 | die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung, |
c5 | Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen, |
c6 | die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer; |
d | Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die: |
d1 | vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen, |
d2 | von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt; |
e | Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal; |
f | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn: |
fbis | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200963; |
f1 | sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder |
f2 | der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201961 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht; |
g | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
h | Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen; |
i | Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes; |
j | Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind; |
k | Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht; |
l | Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt; |
m | Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt; |
n | Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
n1 | das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung, |
n2 | die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten, |
n3 | Freigaben; |
o | Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs; |
p | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:68 |
p1 | Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren, |
p2 | Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199769, |
p3 | Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201071; |
q | Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend: |
q1 | die Aufnahme in die Warteliste, |
q2 | die Zuteilung von Organen; |
r | Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3472 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200573 (VGG) getroffen hat; |
s | Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend: |
s1 | ... |
s2 | die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters; |
t | Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung; |
u | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201576); |
v | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe; |
w | Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
x | Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201680 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt; |
y | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung; |
z | Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201683 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 51 Berechnung - 1 Der Streitwert bestimmt sich: |
|
1 | Der Streitwert bestimmt sich: |
a | bei Beschwerden gegen Endentscheide nach den Begehren, die vor der Vorinstanz streitig geblieben waren; |
b | bei Beschwerden gegen Teilentscheide nach den gesamten Begehren, die vor der Instanz streitig waren, welche den Teilentscheid getroffen hat; |
c | bei Beschwerden gegen Vor- und Zwischenentscheide nach den Begehren, die vor der Instanz streitig sind, wo die Hauptsache hängig ist; |
d | bei Klagen nach den Begehren des Klägers oder der Klägerin. |
2 | Lautet ein Begehren nicht auf Bezahlung einer bestimmten Geldsumme, so setzt das Bundesgericht den Streitwert nach Ermessen fest. |
3 | Zinsen, Früchte, Gerichtskosten und Parteientschädigungen, die als Nebenrechte geltend gemacht werden, sowie Vorbehalte und die Kosten der Urteilsveröffentlichung fallen bei der Bestimmung des Streitwerts nicht in Betracht. |
4 | Als Wert wiederkehrender Nutzungen oder Leistungen gilt der Kapitalwert. Bei ungewisser oder unbeschränkter Dauer gilt als Kapitalwert der zwanzigfache Betrag der einjährigen Nutzung oder Leistung, bei Leibrenten jedoch der Barwert. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 85 Streitwertgrenzen - 1 In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde unzulässig: |
|
1 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde unzulässig: |
a | auf dem Gebiet der Staatshaftung, wenn der Streitwert weniger als 30 000 Franken beträgt; |
b | auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn der Streitwert weniger als 15 000 Franken beträgt. |
2 | Erreicht der Streitwert den massgebenden Betrag nach Absatz 1 nicht, so ist die Beschwerde dennoch zulässig, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
1.2.
1.2.1. Le recours est recevable contre les décisions finales, à savoir contre les décisions qui mettent fin à la procédure (art. 90
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 91 Teilentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen einen Entscheid, der: |
|
a | nur einen Teil der gestellten Begehren behandelt, wenn diese Begehren unabhängig von den anderen beurteilt werden können; |
b | das Verfahren nur für einen Teil der Streitgenossen und Streitgenossinnen abschliesst. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 91 Teilentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen einen Entscheid, der: |
|
a | nur einen Teil der gestellten Begehren behandelt, wenn diese Begehren unabhängig von den anderen beurteilt werden können; |
b | das Verfahren nur für einen Teil der Streitgenossen und Streitgenossinnen abschliesst. |
1.2.2. Les décisions préjudicielles et incidentes autres que celles concernant la compétence ou les demandes de récusation (cf. art. 92
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 92 - 1 Gegen selbständig eröffnete Vor- und Zwischenentscheide über die Zuständigkeit und über Ausstandsbegehren ist die Beschwerde zulässig. |
|
1 | Gegen selbständig eröffnete Vor- und Zwischenentscheide über die Zuständigkeit und über Ausstandsbegehren ist die Beschwerde zulässig. |
2 | Diese Entscheide können später nicht mehr angefochten werden. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 93 Andere Vor- und Zwischenentscheide - 1 Gegen andere selbständig eröffnete Vor- und Zwischenentscheide ist die Beschwerde zulässig: |
|
1 | Gegen andere selbständig eröffnete Vor- und Zwischenentscheide ist die Beschwerde zulässig: |
a | wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder |
b | wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde. |
2 | Auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und dem Gebiet des Asyls sind Vor- und Zwischenentscheide nicht anfechtbar.85 Vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Entscheide über die Auslieferungshaft sowie über die Beschlagnahme von Vermögenswerten und Wertgegenständen, sofern die Voraussetzungen von Absatz 1 erfüllt sind. |
3 | Ist die Beschwerde nach den Absätzen 1 und 2 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Vor- und Zwischenentscheide durch Beschwerde gegen den Endentscheid anfechtbar, soweit sie sich auf dessen Inhalt auswirken. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 93 Andere Vor- und Zwischenentscheide - 1 Gegen andere selbständig eröffnete Vor- und Zwischenentscheide ist die Beschwerde zulässig: |
|
1 | Gegen andere selbständig eröffnete Vor- und Zwischenentscheide ist die Beschwerde zulässig: |
a | wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder |
b | wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde. |
2 | Auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und dem Gebiet des Asyls sind Vor- und Zwischenentscheide nicht anfechtbar.85 Vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Entscheide über die Auslieferungshaft sowie über die Beschlagnahme von Vermögenswerten und Wertgegenständen, sofern die Voraussetzungen von Absatz 1 erfüllt sind. |
3 | Ist die Beschwerde nach den Absätzen 1 und 2 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Vor- und Zwischenentscheide durch Beschwerde gegen den Endentscheid anfechtbar, soweit sie sich auf dessen Inhalt auswirken. |
1.2.3. En l'espèce, le jugement attaqué, en tant qu'il renvoie la cause aux HUG pour qu'ils procèdent au calcul du traitement dû à l'employé pour la période cumulée du 3 août 2015 au 28 mai 2019 et versent également les cotisations LPP employeur y afférentes, ne laisse aucune marge de manoeuvre aux HUG et doit donc de ce point de vue être assimilé à une décision finale (cf. consid. 1.2.2 supra). Par ailleurs, en tant qu'il admet seulement partiellement le recours de l'employé en rejetant - comme cela résulte des considérants (cf. let. B.b supra) - ses prétentions financières relatives à une indemnité pour cause de maladie, le jugement entrepris statue sur un objet dont le sort est indépendant de celui qui fait l'objet du renvoi, de sorte qu'il constitue sur ce point une décision finale (cf. consid. 1.2.1 supra).
1.3. Il s'ensuit que le jugement attaqué, rendu par une autorité cantonale de dernière instance (art. 86 al. 1 let. d
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 86 Vorinstanzen im Allgemeinen - 1 Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide: |
|
1 | Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide: |
a | des Bundesverwaltungsgerichts; |
b | des Bundesstrafgerichts; |
c | der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen; |
d | letzter kantonaler Instanzen, sofern nicht die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht zulässig ist. |
2 | Die Kantone setzen als unmittelbare Vorinstanzen des Bundesgerichts obere Gerichte ein, soweit nicht nach einem anderen Bundesgesetz Entscheide anderer richterlicher Behörden der Beschwerde an das Bundesgericht unterliegen. |
3 | Für Entscheide mit vorwiegend politischem Charakter können die Kantone anstelle eines Gerichts eine andere Behörde als unmittelbare Vorinstanz des Bundesgerichts einsetzen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
2 | Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen; |
c | bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198089 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198090 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung; |
d | bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195492. |
3 | Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung; |
b | bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen. |
4 | Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage. |
5 | Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann. |
6 | ...93 |
7 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
1.4. Les deux recours sont dirigés contre le même jugement, concernent des faits de même nature et portent sur des questions juridiques communes. Il se justifie dès lors de joindre les causes et de statuer sur celles-ci en un seul arrêt (ATF 142 II 293 consid. 1.2 p. 296; 131 V 59 consid. 1 p. 60).
2.
2.1. Le Tribunal fédéral, qui est un juge du droit, fonde son raisonnement juridique sur les faits retenus par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
|
a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
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1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
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1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
|
1 | Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
2 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.86 |
2.2. Le Tribunal fédéral applique le droit d'office (art. 106 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
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1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
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a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
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a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
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1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
revanche, si l'application de la loi défendue par l'autorité cantonale ne s'avère pas déraisonnable ou manifestement contraire au sens et au but de la disposition ou de la législation en cause, cette interprétation sera confirmée, même si une autre solution - même préférable - paraît possible (ATF 144 I 113 consid. 7.1 p. 124 et la référence).
3.
Préalablement à l'examen des recours, il sied de rappeler ci-après les dispositions de droit cantonal appliquées par les premiers juges.
3.1. Les HUG sont des établissements publics médicaux du canton de Genève (art. 1 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
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1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
Les art. 55 et 56 Statut HUG, qui régissent le traitement des fonctionnaires des HUG, reprennent respectivement les art. 53 al. 1 RPAC, 10 al. 1 de la loi concernant le traitement et les diverses prestations alloués aux membres du personnel de l'État, du pouvoir judiciaire et des établissements hospitaliers du 21 décembre 1973 (LTrait; RS/GE B 5 15) et 53 al. 2 RPAC, ainsi que l'art. 54 RPAC en ce qui concerne l'indemnité qui remplace le traitement en cas d'absence pour cause de maladie ou d'accident.
3.2. Le traitement du fonctionnaire est fixé dans les limites des lois et règlements (art. 53 al. 1 RPAC). Le droit au traitement du fonctionnaire de l'État prend naissance le jour de l'entrée en fonction et s'éteint le jour de la cessation des rapports de service (art. 10 al. 1 LTrait; art. 53 al. 2 RPAC).
Aux termes de l'art. 54 RPAC, en cas d'absence pour cause de maladie ou d'accident attestée par certificat médical, le traitement est remplacé par une indemnité pour incapacité de travail (al. 1). Moyennant une prime payée par le fonctionnaire, l'État garantit la totalité du traitement à concurrence de 730 jours civils (520 jours de travail) (al. 2). Lorsqu'une absence a dépassé 45 jours ininterrompus pour des raisons médicales, la hiérarchie signale le cas au médecin-conseil de l'État; ce dernier peut prendre contact avec le médecin traitant du membre du personnel et décide de toute mesure pour respecter tant la mission du médecin traitant que l'intérêt de l'État; le médecin-conseil de l'État établit une attestation d'aptitude, d'aptitude sous conditions ou d'inaptitude à occuper la fonction; il précise les contre-indications qui justifient son attestation (al. 3). La durée des prestations prévues à l'alinéa 2 ne peut dépasser 730 jours civils (520 jours de travail) au total sur une période d'observation de 1095 jours civils (780 jours de travail) (al. 5). L'État récupère les prestations que le fonctionnaire ou l'employé reçoit des assurances sociales cantonales ou fédérales ainsi que les prestations d'une institution de
prévoyance (al. 6).
4.
4.1. La cour cantonale a exposé que selon la jurisprudence du Tribunal administratif de l'Organisation internationale du travail, lorsque la réintégration d'un fonctionnaire [international] était prononcée avec effet rétroactif à la date à laquelle il avait été illégalement mis fin à son engagement, celui-ci était réputé avoir continué à exécuter son service après cette date dans les mêmes conditions qu'auparavant et avait droit, en conséquence, au bénéfice de la rémunération et des divers avantages pécuniaires qu'il aurait perçus si tel avait été le cas. Le fonctionnaire réintégré était en principe en droit de prétendre au rétablissement du statu quo ante, ce qui induisait notamment le versement de la rémunération qu'il aurait dû percevoir s'il avait continué à exercer ses fonctions (jugement n° 4092 G. c. OMS du 28 novembre 2018 consid. 7).
En l'espèce, l'employé avait été rétabli dans son statut de fonctionnaire des HUG ensuite de sa réintégration ordonnée par jugement du 2 avril 2019. Il était ainsi réputé avoir continué à exercer sa fonction d'infirmier après le 13 octobre 2017 dans les mêmes conditions qu'auparavant et avait donc droit au bénéfice des effets pécuniaires en découlant. Les parties divergeaient toutefois sur les prestations concrètes qui en découlaient en l'espèce.
4.2. Les juges cantonaux ont relevé qu'au terme du stage que l'employé avait effectué sous l'égide de l'OCAS au foyer médicalisé F.________ du 2 février au 2 août 2015, ses rapports de service s'étaient poursuivis avec les HUG. Cela étant, du point de vue du traitement, la continuité des rapports de travail de l'employé après la fin de son droit à une indemnité pour cause de maladie, le 16 octobre 2014, et sa réintégration effective le 6 août 2019, à la suite du jugement du 2 avril 2019, ne modifiaient pas la situation créée par la fin du droit à l'indemnité pour cause de maladie. En d'autres termes, il n'avait droit qu'à une rémunération au prorata des heures effectives travaillées.
4.3. S'agissant des prétentions financières de l'employé relatives à une indemnité pour cause de maladie, le système mis en place dans le RPAC garantissait la totalité du traitement durant 730 jours civils et assurait une rémunération au prorata des heures travaillées au-delà de cette échéance si les rapports de service étaient maintenus. Au moment où son droit à une indemnité au sens de l'art. 54 al. 2 RPAC avait pris fin, l'employé était apte à travailler à 50 % et c'était uniquement sur ce taux d'activité que ses prétentions financières pouvaient se fonder. Ni la LPAC ou le RPAC, ni la LEPM voire le Statut HUG ne prévoyaient une obligation de poursuivre le traitement à l'expiration de l'indemnité prévue par l'art. 54 al. 2 RPAC. Dès lors, les prétentions financières de l'employé relatives à une indemnité pour cause de maladie, du 4 juillet 2017 au 24 septembre 2019, devaient être rejetées.
4.4. La juridiction cantonale a ensuite examiné les prétentions financières de l'employé relatives à son traitement, du 3 août 2015 au 6 août 2019. Elle a constaté que l'employé avait allégué avoir offert à l'employeur sa disponibilité à hauteur de 50 % moyennant les restrictions médicales excluant tout horaire irrégulier du soir et de la nuit - horaire qui caractérisait la fonction d'infirmier selon son cahier des charges - et en exigeant de répartir ses heures de travail sur trois jours. Elle a par ailleurs constaté que durant la période du 3 août 2015 (lendemain de la fin du stage de l'employé au foyer médicalisé F.________) au 13 octobre 2017 (date de la résiliation des rapports de service), les HUG n'avaient pas proposé à l'employé la reprise de l'activité dans son poste au bloc opératoire ou dans un autre poste, en raison des restrictions médicales émises par le médecin traitant.
Ainsi, durant la période ici considérée, les HUG n'avaient pas contesté que l'intéressé avait une capacité de travail correspondant au taux de 50 %, mais ils avaient fait valoir qu'ils ne disposaient pas d'un poste de travail compatible avec les restrictions médicales émises par le médecin traitant de l'employé. Pourtant, après le jugement du 2 avril 2019 qui leur avait ordonné de réintégrer ce dernier, ils avaient trouvé un poste adapté aux restrictions médicales précitées dans le service C.________, dans lequel l'intéressé avait déjà travaillé avant sa longue absence pour cause de maladie. Ainsi, l'allégation des HUG de ne pas être en mesure de proposer à l'employé un poste de travail correspondant aux restrictions médicales émises durant la période litigieuse n'était pas soutenable.
Partant, les prétentions financières de l'employé portant sur la période du 3 août 2015 au 13 octobre 2017 étaient fondées. Il en allait de même pour la période du 13 octobre 2017 (date de la résiliation des rapports de service) au 28 mai 2019 (date de l'entrée en force du jugement du 2 avril 2019), pour laquelle l'employé avait droit, ensuite de sa réintégration, à un traitement de 50 % au prorata d'un taux d'activité reconnu dans les certificats médicaux produits. Dans la mesure où l'employé avait droit à un traitement durant la période cumulée du 3 août 2015 au 28 mai 2019, les HUG devaient en outre verser à la CPEG des cotisations employeur en sa faveur.
5.
Il sied d'examiner d'abord le recours de l'employé (recourant 2), par lequel celui-ci conteste le rejet de ses prétentions relatives à une indemnité pour cause de maladie pour la période du 4 juillet 2017 au 24 septembre 2019 (cf. lettre C.b et consid. 4.3 supra).
5.1.
5.1.1. Dans un premier grief, le recourant 2 reproche à l'autorité cantonale d'avoir fait une application arbitraire de l'art. 54 RPAC en considérant qu'il existait une limite temporelle absolue au droit au versement de l'indemnité. Il fait valoir que l'al. 2 de l'art. 54 RPAC (aux termes duquel l'État garantit la totalité du traitement à concurrence de 730 jours civils) devrait être lu en parallèle avec l'al. 5 (aux termes duquel la durée des prestations prévues à l'al. 2 ne peut dépasser 730 jours civils sur une période d'observation de 1095 jours civils). Selon lui, il faudrait, pour chaque nouveau jour d'incapacité de travail, prendre en compte la période d'observation de trois ans précédant le jour considéré et déterminer si le quota de 730 jours est atteint pour cette période de trois ans. Il rappelle qu'il a touché des indemnités du 17 septembre 2012 au 1 er juin 2014 en raison d'une incapacité de travail de 100 %, du 2 juin au 31 août 2014 en raison d'une incapacité de travail de 75 % et du 1 er septembre au 16 octobre 2014 en raison d'une incapacité de travail de 50 %. Il soutient que dès le 18 septembre 2015, soit trois ans et un jour après le début du versement de l'indemnité, le quota de 730 jours civils prévu à l'art.
54 RPAC n'était plus atteint, puisque le 17 septembre 2012 n'entrait plus dans la fenêtre d'observation de trois ans tandis que le 18 septembre 2015 s'y rajoutait à raison de 50 %; le quota était ainsi de 729,5 jours au 18 septembre 2015, puis de 729 jours au 19 septembre 2015 et ainsi de suite jusqu'au 1 er septembre 2017, où ce nombre s'était stabilisé du fait que pour chaque nouvelle journée à 50 % devait être retirée une journée à 50 % sortant de la période d'observation de trois ans. Dès lors, le droit à l'indemnité aurait "repris naissance" - pour une incapacité de travail de 50 % - dès le 18 septembre 2015 et aurait toujours subsisté au jour où les conclusions y relatives ont été prises en procédure de recours cantonale.
5.1.2. Par cette argumentation, le recourant 2 se contente de manière appellatoire de proposer sa propre interprétation de l'art. 54 RPAC, sans aucunement démontrer - en l'absence de références de jurisprudence ou de doctrine susceptibles d'étayer son point de vue - en quoi l'application qu'a faite la cour cantonale de cette disposition serait arbitraire, à savoir insoutenable. Or, comme on l'a vu, lorsque l'interprétation qui est faite par l'autorité précédente d'une norme cantonale ne s'avère pas déraisonnable ou manifestement contraire au sens et au but de la disposition ou de la législation en cause, cette interprétation sera confirmée, même si une autre solution - même préférable - paraît possible (cf. consid. 2.2 supra).
En l'espèce, la cour cantonale a considéré que le droit de l'employé à l'indemnité pour cause de maladie prévue par l'art. 54 RPAC s'était éteint le 16 octobre 2014, au terme d'une période de 730 jours consécutifs d'incapacité de travail qui avait débuté le 17 septembre 2012. On ne voit pas que ce droit ait pu ensuite renaître alors que le recourant 2 est demeuré depuis lors en incapacité de travail à 50 %. La solution échafaudée par le recourant 2 aboutirait d'ailleurs, en cas d'incapacité de travail ininterrompue de 50 % - et même supérieure, jusqu'à 66 %, dès lors que la période de 730 jours civils correspond aux deux tiers de la période d'observation de 1095 jours civils -, à ce que l'indemnité serait due indéfiniment, ce qui ne paraît pas être le sens et le but de la disposition en cause.
Il ressort de la lettre de l'art. 54 RPAC qu'en cas d'incapacité de travail pour cause de maladie ou d'accident attestée par certificat médical, le traitement est remplacé par une indemnité pour incapacité de travail (al. 1) par laquelle l'État garantit la totalité du traitement (al. 2) à concurrence de 730 jours civils au total sur une période d'observation de 1095 jours civils (al. 5). L'interprétation de la cour cantonale, consistant à considérer comme jour civil (entier) comptant dans les 730 jours visés par l'art. 54 RPAC chaque jour civil d'incapacité de travail même partielle, trouve ainsi une assise dans le fait qu'en cas d'incapacité de travail, le traitement est "remplacé" par une indemnité par laquelle l'État garantit "la totalité du traitement" pendant 730 jours au total sur une période d'observation de 1095 jours civils. Dans ces conditions, cette interprétation, qui ne s'avère pas déraisonnable et paraît conforme au sens et au but de la disposition en cause, ne saurait être taxée d'arbitraire.
5.2.
5.2.1. Dans un second grief, le recourant 2 reproche aux juges cantonaux d'avoir violé les principes de l'égalité de traitement et de l'interdiction de l'arbitraire en considérant, selon ses mots, qu'"un jour travaillé partiellement et rémunéré entièrement [devait] être considéré comme un jour plein d'indemnité du point de vue du décompte de l'art. 54 al. 5 RPAC", ou, en d'autre termes, que "les indemnités versées alors que le recourant était capable de travailler à temps partiel étaient des indemnités pleines et entières pour chaque jour de capacité de travail à 50 %".
5.2.2. La protection de l'égalité (art. 8
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 8 Rechtsgleichheit - 1 Alle Menschen sind vor dem Gesetz gleich. |
|
1 | Alle Menschen sind vor dem Gesetz gleich. |
2 | Niemand darf diskriminiert werden, namentlich nicht wegen der Herkunft, der Rasse, des Geschlechts, des Alters, der Sprache, der sozialen Stellung, der Lebensform, der religiösen, weltanschaulichen oder politischen Überzeugung oder wegen einer körperlichen, geistigen oder psychischen Behinderung. |
3 | Mann und Frau sind gleichberechtigt. Das Gesetz sorgt für ihre rechtliche und tatsächliche Gleichstellung, vor allem in Familie, Ausbildung und Arbeit. Mann und Frau haben Anspruch auf gleichen Lohn für gleichwertige Arbeit. |
4 | Das Gesetz sieht Massnahmen zur Beseitigung von Benachteiligungen der Behinderten vor. |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 8 Rechtsgleichheit - 1 Alle Menschen sind vor dem Gesetz gleich. |
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1 | Alle Menschen sind vor dem Gesetz gleich. |
2 | Niemand darf diskriminiert werden, namentlich nicht wegen der Herkunft, der Rasse, des Geschlechts, des Alters, der Sprache, der sozialen Stellung, der Lebensform, der religiösen, weltanschaulichen oder politischen Überzeugung oder wegen einer körperlichen, geistigen oder psychischen Behinderung. |
3 | Mann und Frau sind gleichberechtigt. Das Gesetz sorgt für ihre rechtliche und tatsächliche Gleichstellung, vor allem in Familie, Ausbildung und Arbeit. Mann und Frau haben Anspruch auf gleichen Lohn für gleichwertige Arbeit. |
4 | Das Gesetz sieht Massnahmen zur Beseitigung von Benachteiligungen der Behinderten vor. |
5.2.3. En l'espèce, comme on l'a vu (cf. consid. 5.1.2 supra), l'interprétation de la cour cantonale, consistant à considérer comme jour civil (entier) comptant dans les 730 jours visés par l'art. 54 RPAC chaque jour civil d'incapacité de travail même partielle, trouve une assise dans le texte même de cette disposition. On ne voit par ailleurs pas que cette solution établisse des distinctions juridiques qui ne se justifieraient par aucun motif raisonnable ou qu'elle omette de faire des distinctions qui s'imposeraient au vu des circonstances. En effet, le but de la réglementation en cause est de garantir à l'employé qui se trouve en incapacité de travail pour cause de maladie ou d'accident la totalité de son traitement à concurrence de 730 jours civils au total sur une période d'observation de 1095 jours civils. Dans l'interprétation qu'en fait la cour cantonale, ce but est atteint dans tous les cas, que l'incapacité de travail soit totale ou partielle.
5.2.4. Au surplus, les arguments avancés par le recourant 2 pour tenter de démontrer une inégalité de traitement tombent à faux.
Ainsi, il affirme que deux employés qui auraient par hypothèse une incapacité de travail identique de 80 %, mais dont l'un exercerait sa capacité de travail résiduelle de 20 % sur une journée et l'autre sur deux demi-journées, seraient considérés comme touchant respectivement quatre et cinq (recte: trois) jours d'indemnités par semaine, de sorte que le premier épuiserait son droit à l'indemnité en 130 semaines et le second en 104 semaines. Or en réalité, dans les deux cas, le droit à l'indemnité serait épuisé en 730 jours civils, soit en 104 semaines.
Le recourant 2 soutient par ailleurs que si l'on considère qu'un jour travaillé partiellement équivaut à un jour entier d'indemnité au sens de l'art. 54 RPAC, il se justifierait de verser non seulement l'équivalent de l'indemnité journalière en entier, mais aussi le traitement au prorata des heures travaillées le même jour, sauf à considérer que les heures travaillées par le fonctionnaire ne trouveraient pas de rémunération, ce qui conduirait à un résultat arbitraire et choquant. Or c'est au contraire le raisonnement du recourant 2 qui aboutirait à un résultat choquant, dans la mesure où un employé en incapacité de travail de 50 % recevrait l'équivalent de 150 % de son traitement (soit une pleine indemnité plus un demi-traitement, au prorata des heures travaillées) pour chaque jour où il exercerait sa capacité de travail résiduelle de 50 %.
5.3. Il résulte de ce qui précède que le recours de l'employé doit être rejeté.
6.
Il convient maintenant d'examiner le recours des HUG (recourants 1), par lequel ceux-ci contestent leur condamnation à payer à l'employé un traitement correspondant à un taux d'activité de 50 % pour la période du 3 août 2015 au 28 mai 2019, ainsi que les cotisations LPP employeur y afférentes (cf. lettre C.a et consid. 4.4 supra).
6.1.
6.1.1. Les recourants 1 reprochent d'abord à la cour cantonale d'avoir procédé à une appréciation arbitraire des preuves en déduisant du fait qu'ils ont affecté l'employé depuis le 6 août 2019, ensuite de sa réintégration, à un poste adapté aux restrictions médicales émises par son médecin traitant qu'un tel poste aurait pu lui être proposé dès le 3 août 2015. En réalité, un poste surnuméraire aurait dû être créé pour les seuls besoins de l'employé. Les premiers juges auraient également versé dans l'arbitraire en ne retenant pas que les restrictions médicales de l'employé étaient incompatibles avec le cahier des charges d'un infirmier en milieu hospitalier. Selon les recourants 1, le raisonnement de l'instance précédente procéderait d'un raccourci inadmissible et reposerait sur une constatation manifestement incomplète des faits, dans la mesure où la cour cantonale n'aurait arbitrairement pas pris en compte un certain nombre de faits dûment allégués et établis.
6.1.2. Force est toutefois de constater que tous les faits que les recourants 1 reprochent aux juges précédents de n'avoir pas pris en compte figurent bel et bien dans le jugement entrepris: tel est le cas pour les restrictions médicales applicables lors de la réintégration, soit un horaire régulier, sans travail le soir et la nuit (cf. jugement attaqué, ch. 3 p. 2), pour le cahier des charges de la profession d'infirmier, caractérisé notamment par des horaires de travail irréguliers le soir et la nuit (cf. jugement attaqué, consid. 7e p. 20), et pour le caractère surnuméraire du poste occupé depuis le 6 août 2019 par l'employé (cf. jugement attaqué, ch. 49 p. 11 et ch. 56 p. 14).
6.2.
6.2.1. Les recourants 1 reprochent ensuite à la cour cantonale d'avoir commis un déni de justice formel proscrit par l'art. 29 al. 1
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
6.2.2. Selon la jurisprudence, l'autorité qui ne traite pas un grief relevant de sa compétence, motivé de façon suffisante et pertinent pour l'issue du litige, commet un déni de justice formel proscrit par l'art. 29 al. 1
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
La jurisprudence a déduit du droit d'être entendu garanti par l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
6.2.3. En l'espèce, on ne voit pas en quoi l'affirmation susmentionnée faite par le rapporteur de majorité en commission constituerait une question décisive pour l'issue du litige, qui aurait dû en tant que telle être expressément discutée par la cour cantonale. Il s'agit bien plutôt d'un argument s'inscrivant dans la question des effets d'une réintégration ordonnée par la Chambre administrative en application de l'art. 31 al. 2 LPAC, à savoir si l'employeur est tenu de payer le rétroactif de salaire entre la résiliation des rapports de service et l'entrée en force de l'arrêt ordonnant la réintégration. Cette question sera traitée ci-après dans le cadre de l'examen du grief d'application arbitraire de l'art. 31 al. 2 LPAC.
6.3.
6.3.1. Les recourants 1 se plaignent d'une application arbitraire du droit cantonal, soit de l'art. 31 al. 2 LPAC. Ils font valoir que cette disposition dans sa nouvelle teneur entrée en vigueur le 19 décembre 2015 - aux termes de laquelle si la Chambre administrative retient que la résiliation des rapports de service ne repose pas sur un motif fondé, elle ordonne à l'autorité compétente la réintégration - est muette s'agissant du traitement de l'employé durant la procédure de recours menant éventuellement à la réintégration. Il conviendrait donc de l'interpréter en recherchant la volonté du législateur. Or il résulterait des travaux parlementaires que le législateur aurait adopté la modification proposée de l'art. 31 al. 2 LPAC en ayant à l'esprit que l'employeur public ne serait pas tenu de verser de traitement rétroactif dans les cas où la réintégration serait ordonnée. La juridiction cantonale aurait dû en conclure que le droit au traitement n'aurait pu renaître au plus tôt qu'à compter de l'entrée en force du jugement de la Chambre administrative ordonnant la réintégration. Elle serait par conséquent tombée dans l'arbitraire en admettant les prétentions financières de l'employé portant sur la période du 13 octobre 2017 au 28
mai 2019.
6.3.2. La LPAC a été révisée avec effet au 19 décembre 2015 (loi du 16 octobre 2015 modifiant la LPAC, publiée dans la Feuille d'avis officielle du 18 décembre 2015). Sous l'empire de l'ancien art. 31 LPAC, lorsque la Chambre administrative retenait qu'un licenciement avait été prononcé en l'absence de motif fondé, elle pouvait uniquement proposer la réintégration à l'employeur public; ce dernier pouvait refuser de réintégrer le fonctionnaire, sans devoir se justifier; dans un tel cas, la Chambre administrative pouvait condamner l'employeur à s'acquitter d'une indemnité comprise entre un et 24 mois de salaire (cf. Rapport de la Commission ad hoc déposé le 29 septembre 2015, PL 7526-F, p. 5-6). Relevant qu'en pratique, l'employeur refusait systématiquement de réintégrer un fonctionnaire licencié sans motif fondé, le rapporteur de majorité de la Commission ad hoc (le député Dandrès) a considéré qu'il n'était pas acceptable que le fonctionnaire perde son emploi alors même qu'il n'avait pas manqué à ses devoirs; il convenait donc de corriger cette injustice en modifiant la loi afin que le fonctionnaire injustement licencié puisse continuer à oeuvrer pour l'État ou pour l'établissement public qui l'employait (cf. Rapport précité, p.
10).
Il était relevé qu'" [a]vec le mécanisme actuellement en vigueur, [...] si la chambre administrative de la Cour de justice conclut que le licenciement n'est pas fondé, l'État et les assurances sociales doivent passer à la caisse, le premier pour l'indemnité prévue à l'article 31 LPAC, les secondes pour l'indemnité journalière de l'assurance-chômage. Avec les amendements de M. Dandrès, ces montants seraient économisés puisque le fonctionnaire qui le souhaiterait serait réintégré au sein de la fonction publique, étant précisé qu'il ne le serait pas nécessairement à son ancien poste de travail mais dans la même fonction. Cette solution serait satisfaisante pour les deux parties au litige, puisque, avec la réintégration, l'employeur ne serait pas tenu de payer le rétroactif de salaire entre le moment où les rapports de travail ont pris fin et celui où la chambre administrative de la Cour de justice a statué" (cf. Rapport précité, p. 18-19). L'amendement présenté par le député Dandrès à l'art. 31 al. 2 LPAC a été accepté en commission (cf. Rapport précité, p. 28), dont les discussions n'ont pas porté sur la question du paiement rétroactif du salaire en cas de réintégration.
Lors des débats au Grand Conseil le 16 octobre 2015, le rapporteur de majorité, répondant à une question soulevée par un député concernant les coûts de l'indemnité, a indiqué que " le projet de loi - l'amendement général - s'il était adopté, serait au contraire de nature à réduire l'impact financier d'un licenciement pour une raison simple: s'il y a réintégration, il n'y a pas d'indemnité versée, alors qu'aujourd'hui, l'indemnité peut aller jusqu'à deux ans de salaire! ". Au terme des débats, la loi 7526 a été adoptée dans son ensemble (https://ge.ch/grandconseil/memorial/seances/010209/61/).
6.3.3. La seule affirmation faite en commission par le rapporteur de majorité, selon laquelle l'employeur ne serait pas tenu de payer le rétroactif de salaire entre le moment où les rapports de travail ont pris fin et celui où la Chambre administrative a ordonné la réintégration, ne permet pas de retenir une volonté du législateur d'exclure que la réintégration d'un fonctionnaire lui permette de réclamer le paiement de son salaire entre la date de son licenciement et celle où le jugement ordonnant sa réintégration entre en force. Rien n'indique que le Grand Conseil ait "eu à l'esprit" l'affirmation en question lorsqu'il a adopté la modification de la LPAC sans aucunement discuter de ce point. Quant à la précision donnée en séance du Grand Conseil selon laquelle la réintégration ordonnée par la Chambre administrative n'entraînerait pas le paiement d'une indemnité pouvant aller jusqu'à 24 mois de traitement (laquelle n'entre en considération qu'en cas de refus d'une proposition de réintégration), elle ne concerne pas la question du paiement rétroactif du traitement entre le licenciement et la réintégration. C'est dès lors à tort que les recourants 1 reprochent à la cour cantonale d'avoir arbitrairement fait fi d'une prétendue
volonté du législateur d'exclure que la réintégration d'un fonctionnaire lui permette de réclamer le paiement de son salaire entre la date de son licenciement et celle où le jugement ordonnant sa réintégration entre en force.
6.3.4. Dans leur réponse au recours de l'employé, les HUG relèvent qu'en se fondant sur la continuité des rapports de travail, laquelle a été rétablie - avec effet rétroactif - ensuite de la réintégration ordonnée par jugement du 2 avril 2019, la cour cantonale a appliqué l'art. 54 RPAC en faisant comme si les rapports de travail n'avaient jamais cessé, malgré la résiliation du 13 octobre 2017; ils indiquent eux-mêmes qu'une telle manière de faire n'est pas contestable. Or si la réintégration a pour effet de replacer le fonctionnaire réintégré dans la situation qui était la sienne avant son licenciement injustifié, comme si les rapports de travail n'avaient jamais cessé, il en va ainsi non seulement en ce qui concerne le droit à l'indemnité pour cause de maladie (art. 54 RPAC), mais aussi en ce qui concerne le droit au traitement (art. 53 RPAC).
Dans ces conditions, on ne voit pas en quoi les juges cantonaux auraient fait une application arbitraire du droit cantonal en admettant les prétentions de l'employé en paiement de son salaire - au prorata de sa capacité de travail résiduelle de 50 %, puisqu'il avait épuisé son droit à une indemnité pour cause de maladie - pour la période allant de la date de la résiliation des rapports de service à celle de l'entrée en force du jugement ordonnant sa réintégration. La reconnaissance d'un droit au paiement du traitement qui aurait été dû si les rapports de service n'avaient jamais cessé découle - à l'instar de ce qu'a reconnu le Tribunal administratif de l'Organisation internationale du travail, cité par la cour cantonale (cf. consid. 4.1 supra) - de la notion même de réintégration, en l'absence de disposition qui exclurait le droit à un traitement rétroactif en cas de réintégration ordonnée par l'autorité judiciaire.
Par ailleurs, l'affirmation des recourants 1 selon laquelle un employé réintégré aurait le droit d'être indemnisé à double "s'il a perçu des allocations des différentes assurances sociales visant à compenser l'absence de traitement" est infondée. En effet, si l'employé a droit à une indemnité pour incapacité de travail au sens de l'art. 54 al. 1 RPAC, les prestations qu'il recevrait des assurances sociales sont récupérées par l'État (art. 54 al. 6 RPAC). Si l'employé est en incapacité de travail mais n'a pas droit à une indemnité au sens de l'art. 54 al. 1
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
SR 837.0 Bundesgesetz vom 25. Juni 1982 über die obligatorische Arbeitslosenversicherung und die Insolvenzentschädigung (Arbeitslosenversicherungsgesetz, AVIG) - Arbeitslosenversicherungsgesetz AVIG Art. 29 Zweifel über Ansprüche aus Arbeitsvertrag - 1 Hat die Kasse begründete Zweifel darüber, ob der Versicherte für die Zeit des Arbeitsausfalls gegenüber seinem bisherigen Arbeitgeber Lohn- oder Entschädigungsansprüche im Sinne von Artikel 11 Absatz 3 hat oder ob sie erfüllt werden, so zahlt sie Arbeitslosenentschädigung aus.131 |
|
1 | Hat die Kasse begründete Zweifel darüber, ob der Versicherte für die Zeit des Arbeitsausfalls gegenüber seinem bisherigen Arbeitgeber Lohn- oder Entschädigungsansprüche im Sinne von Artikel 11 Absatz 3 hat oder ob sie erfüllt werden, so zahlt sie Arbeitslosenentschädigung aus.131 |
2 | Mit der Zahlung gehen alle Ansprüche des Versicherten samt dem gesetzlichen Konkursprivileg im Umfang der ausgerichteten Taggeldentschädigung auf die Kasse über.132 Diese darf auf die Geltendmachung nicht verzichten, es sei denn, das Konkursverfahren werde durch das Konkursgericht eingestellt (Art. 230 des Schuldbetreibungs- und Konkursgesetzes vom 11. April 1889133, SchKG). Die Ausgleichsstelle kann die Kasse überdies ermächtigen, auf die Geltendmachung zu verzichten, wenn sich nachträglich zeigt, dass der Anspruch offensichtlich unberechtigt ist oder sich nur mit übermässigen Kosten durchsetzen lässt.134 |
3 | Der Bundesrat bestimmt, unter welchen Umständen die Kasse auf die Geltendmachung der Forderung verzichten kann, wenn der Arbeitgeber dafür im Ausland belangt werden muss. |
6.4. Il résulte de ce qui précède que le recours des HUG doit être rejeté.
7.
Vu l'issue du litige, les frais judiciaires seront répartis à parts égales entre les parties (art. 66 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
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1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
|
1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
|
1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
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1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Les causes 8C 546/2020 et 8C 575/2020 sont jointes.
2.
Le recours des HUG dans la cause 8C 546/2020 est rejeté.
3.
La requête d'effet suspensif présentée dans la cause 8C 546/2020 est sans objet.
4.
Le recours de A.________ dans la cause 8C 575/2020 est rejeté.
5.
Les frais judiciaires, arrêtés globalement à 6000 fr., sont mis pour 3000 fr. à la charge des HUG et pour 3000 fr. à la charge de A.________.
6.
Les HUG verseront à A.________ la somme de 2800 fr. à titre de dépens pour la procédure devant le Tribunal fédéral.
7.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Chambre administrative de la Cour de justice de la République et canton de Genève.
Lucerne, le 25 janvier 2021
Au nom de la Ire Cour de droit social
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Maillard
Le Greffier : Ourny