Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 1356/2022
Arrêt du 24 mai 2023
Cour de droit pénal
Composition
Mmes et M. les Juges fédéraux
Jacquemoud-Rossari, Présidente,
Muschietti et Koch.
Greffier : M. Douzals.
Participants à la procédure
A.________,
représenté par Me Luke H. Gillon, avocat,
recourant,
contre
1. Ministère public central du canton de Vaud,
avenue de Longemalle 1, 1020 Renens VD,
2. B.B.________,
représenté par Me Habib Tabet, avocat,
intimés.
Objet
Arbitraire; présomption d'innocence (lésions corporelles simples; injure),
recours contre le jugement rendu le 28 juin 2022 par la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud (no 244 PE20.018758-KBE/NMO).
Faits :
A.
Par jugement du 28 février 2022, le Tribunal de police de l'arrondissement de l'Est vaudois a libéré A.________ du chef de prévention de voies de fait et l'a reconnu coupable de lésions corporelles simples et d'injure. Il l'a condamné à une peine pécuniaire de 55 jours-amende à 100 fr. le jour, avec sursis durant trois ans, et à une amende de 700 fr., la peine privative de liberté de substitution étant de sept jours. Le tribunal a par ailleurs libéré B.B.________ de l'accusation de menaces, l'a reconnu coupable de lésions corporelles simples et de voies de fait, le condamnant à une peine pécuniaire de 50 jours-amende à 100 fr. le jour, avec sursis durant trois ans, et à une amende de 1'000 fr., la peine privative de liberté de substitution étant de dix jours. Il a condamné B.B.________ à payer 2'500 fr. à A.________ à titre d'indemnité pour tort moral, A.________ devant lui verser 5'000 fr. au même titre. Enfin, il n'a pas alloué d'indemnité au sens de l'art. 429
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
|
1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 433 Accusatore privato - 1 L'imputato deve indennizzare adeguatamente l'accusatore privato delle spese necessarie da lui sostenute nel procedimento se: |
|
1 | L'imputato deve indennizzare adeguatamente l'accusatore privato delle spese necessarie da lui sostenute nel procedimento se: |
a | l'accusatore privato vince la causa; o |
b | l'imputato è tenuto a rifondere le spese secondo l'articolo 426 capoverso 2. |
2 | L'accusatore privato inoltra l'istanza d'indennizzo all'autorità penale, quantificando e comprovando le proprie pretese. Se l'accusatore privato non ottempera a tale obbligo, l'autorità penale non entra nel merito dell'istanza. |
B.
Statuant par jugement du 28 juin 2022, la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud a rejeté les appels formés respectivement par A.________ et par B.B.________.
En substance, elle a retenu les faits suivants.
B.a. À U.________, le 9 février 2020 vers 15h20, alors que B.B.________ se trouvait à la salle V.________ en tant qu'entraîneur de l'équipe C.________, sa fille lui a rapporté que A.________, speaker auprès du club D.________, lui avait dit, en parlant de son père, "votre président c'est un menteur et un connard. Il ne faut pas lui faire confiance", puis "quand est-ce qu'on va leur descendre leur banderole de merde". E.________, qui était aux côtés de A.________, a rajouté, toujours en parlant de B.B.________, qui a dû subir une amputation fémorale de la jambe droite à l'âge de dix-sept ans et se déplace depuis lors à l'aide de béquilles : "si je pouvais je lui casserais bien l'autre jambe".
B.B.________ a alors regardé A.________, qui lui a fait un doigt d'honneur ou un autre geste insultant, puis s'est approché de lui en l'invectivant. Les deux hommes se sont retrouvés torse contre torse et B.B.________ a craché au visage de A.________. Par la suite, ils se sont empoignés et battus, se donnant mutuellement des coups de poings et/ou des gifles, sans que l'on puisse déterminer avec certitude qui a porté le premier coup. Durant l'altercation, B.B.________, qui avait lâché ou perdu ses béquilles, a été déséquilibré, provoquant la chute des deux hommes au sol, qui ont continué à se donner des coups avant d'être séparés.
B.B.________ et A.________ ont porté plainte l'un contre l'autre le 14 février 2020 et se sont constitués chacun partie civile.
B.b. Selon le constat médical de l'unité de médecine des violences du 11 février 2020, B.B.________, qui a été en incapacité de travail à 100 % du 9 février au 14 avril 2020 à la suite des faits susmentionnés, a souffert de contusion du cinquième métacarpien de la main droite et d'une ecchymose verte violacée sur la partie interne du genou gauche. Un rapport du 9 mars 2020, établi à la suite d'une IRM du genou gauche de B.B.________, consécutive à des douleurs persistantes, a fait état d'une fracture non déplacée du plateau tibial antérieur et interne, ainsi que d'une contusion osseuse du condyle fémoral interne sur 2 cm. Ensuite, selon un certificat médical du 13 mars 2020, l'état de santé de B.B.________ a nécessité l'utilisation d'une chaise roulante pour ses déplacements.
C.
A.________ forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre le jugement cantonal du 28 juin 2022, en concluant, avec suite de frais et dépens, principalement, à ce qu'il soit entièrement acquitté, à ce qu'il ne soit condamné ni à une peine ni au versement d'une indemnité pour tort moral au profit de B.B.________, à ce qu'une indemnité de 19'000 fr. lui soit octroyée pour ses frais de défense et à ce qu'aucune indemnité au sens des art. 429
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
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1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 433 Accusatore privato - 1 L'imputato deve indennizzare adeguatamente l'accusatore privato delle spese necessarie da lui sostenute nel procedimento se: |
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1 | L'imputato deve indennizzare adeguatamente l'accusatore privato delle spese necessarie da lui sostenute nel procedimento se: |
a | l'accusatore privato vince la causa; o |
b | l'imputato è tenuto a rifondere le spese secondo l'articolo 426 capoverso 2. |
2 | L'accusatore privato inoltra l'istanza d'indennizzo all'autorità penale, quantificando e comprovando le proprie pretese. Se l'accusatore privato non ottempera a tale obbligo, l'autorità penale non entra nel merito dell'istanza. |
Considérant en droit :
1.
Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir constaté les faits de manière manifestement inexacte et d'avoir violé tant la présomption d'innocence que le principe " in dubio pro reo ".
1.1.
1.1.1. Le Tribunal fédéral n'est pas une autorité d'appel, auprès de laquelle les faits pourraient être rediscutés librement. Il est lié par les constatations de fait de la décision entreprise (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
|
1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
Lorsque l'autorité cantonale a forgé sa conviction sur la base d'un ensemble d'éléments ou d'indices convergents, il ne suffit pas que l'un ou l'autre de ceux-ci ou même chacun d'eux pris isolément soit à lui seul insuffisant. L'appréciation des preuves doit être examinée dans son ensemble. Il n'y a pas d'arbitraire si l'état de fait retenu pouvait être déduit de manière soutenable du rapprochement de divers éléments ou indices. De même, il n'y a pas d'arbitraire du seul fait qu'un ou plusieurs arguments corroboratifs sont fragiles, si la solution retenue peut être justifiée de façon soutenable par un ou plusieurs arguments de nature à emporter la conviction (arrêts 6B 211/2022 du 7 novembre 2022 consid. 1.1; 6B 1109/2021 du 1er avril 2022 consid. 2.1; 6B 892/2021 du 30 mars 2022 consid. 1.1; 6B 738/2021 du 18 mars 2022 consid. 3.1).
1.1.2. La présomption d'innocence, garantie par les art. 10
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 10 Presunzione d'innocenza e valutazione delle prove - 1 Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con decisione passata in giudicato. |
|
1 | Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con decisione passata in giudicato. |
2 | Il giudice valuta liberamente le prove secondo il convincimento che trae dall'intero procedimento. |
3 | Se vi sono dubbi insormontabili quanto all'adempimento degli elementi di fatto, il giudice si fonda sulla situazione oggettiva più favorevole all'imputato. |
principe " in dubio pro reo ", celui-ci n'a pas de portée plus large que l'interdiction de l'arbitraire (ATF 146 IV 88 consid. 1.3.1; 145 IV 154 consid. 1.1 et les références citées).
1.2. Afin d'établir les faits pertinents, la cour cantonale a tout d'abord écarté trois témoignages qu'elle n'a pas jugés pertinents, soit ceux de F.________, de G.________ et de H.________.
La cour cantonale a jugé qu'il restait donc trois témoins, soit I.________, J.B.________ et K.________, dont les dépositions avaient été analysées par le tribunal pour forger sa conviction dans une analyse qui était dans l'ensemble convaincante.
En précisant que I.________ était une connaissance du recourant, avec lequel il discutait avant l'altercation, la cour cantonale a estimé que l'on ne comprenait pas pourquoi, si le recourant avait simplement fait un geste de "coucou" en direction de l'intimé, celui-ci aurait alors traversé la salle et se serait mis torse contre torse en face du recourant avant de lui cracher au visage. Il n'y avait pas de doute sur le fait que le geste du recourant était en tout cas provocateur, voire injurieux, comme l'avait décrit le témoin K.________.
La cour cantonale a constaté qu'étaient irrémédiablement contradictoires les témoignages de K.________, qui était un ami de l'intimé et qui avait déclaré que l'auteur du premier coup était le recourant, et de I.________, qui avait affirmé que l'auteur du premier coup était l'intimé. Elle a estimé qu'aucun témoignage ne bénéficiait d'une force probante accrue par rapport à l'autre et que l'on ne pouvait rien tirer non plus du témoignage de J.B.________. La cour cantonale a retenu que l'on pouvait donc uniquement retenir que des coups avaient été échangés par le recourant et l'intimé, sans que l'on pût déterminer avec certitude qui avait donné le premier coup. On ne savait en particulier pas si l'intimé avait lâché ses béquilles pour frapper le recourant ou s'il les avait perdues ensuite d'un premier coup reçu.
La cour cantonale a jugé que les divers certificats médicaux produits ne démontraient pas, comme le recourant et l'intimé l'avaient soutenu, que l'un ou l'autre n'avait pas pu se défendre lors de l'altercation, respectivement qui avait fait l'objet, en premier, d'une attaque de la part de son adversaire, mais bien plutôt qu'il y avait eu un échange de coups.
La cour cantonale a retenu que les lésions du recourant et de l'intimé étaient attestées par des certificats médicaux dont il n'y avait pas lieu de mettre en doute la véracité, l'ensemble des témoins ayant par ailleurs décrit la violence des coups portés de part et d'autre. En particulier, la cour cantonale a relevé que c'était ensuite d'une IRM du genou gauche de l'intimé, consécutive à des douleurs persistantes, qu'il avait été constaté une fracture non déplacée du plateau tibial antérieur et interne ainsi qu'une contusion osseuse, de sorte que c'était à tort que le recourant avait fait valoir que cette fracture n'aurait pas été en lien de causalité avec les événements litigieux du 9 février 2020, compte tenu du laps de temps écoulé entre cette date et le diagnostic.
1.3. Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir procédé à un examen très sommaire du dossier et de ne pas avoir tenu compte de tous les éléments pertinents, soit notamment ceux ressortant des rapports médicaux et les personnalités "diamétralement opposées des prévenus".
Sur près de douze pages, le recourant présente son appréciation des preuves et sa version des faits, qui consiste à dire qu'il aurait répondu à l'intimé, qui l'avait pointé du doigt, par un signe de la main "du type 'coucou'" et que l'intimé l'aurait violemment frappé alors que lui-même n'aurait pas pu riposter et ne lui aurait pas donné de coups.
En substance, le recourant considère (1) que I.________ serait le témoin clé, que, contrairement à ce qu'aurait prétendu la cour cantonale, il ne serait ni l'ami ni l'ennemi de l'une des parties et qu'il aurait été très clair et cohérent, (2) que F.________ aurait expliqué que le recourant tentait de se protéger des gestes de l'intimé, (3) que le témoignage de G.________ n'était certes pas déterminant mais qu'il éclairerait l'état d'esprit de l'intimé le jour des faits, (4) que les déclarations de J.B.________ n'auraient aucune force probante, (5) que les déclarations de K.________ ne revêtiraient absolument aucune force probante, dans la mesure où il entretiendrait une relation de grande amitié avec l'intimé, où il existerait un lien de subordination en tant qu'il serait entraîneur dans le club dirigé par l'intimé et où il ferait partie du même parti politique, que K.________ aurait "menti sur toute la ligne", que sa version des faits ne serait pas constante et qu'elle présenterait d'"étonnantes et édifiantes similitudes" avec les autres témoignages écrits, soit ceux de J.B.________ et de H.________, (6) que le témoignage de H.________ aurait dû être écarté, (7) que les rapports médicaux du recourant auraient dû être pris en
compte dans leur intégralité car ils démontreraient que le recourant aurait subi des coups violents et qu'il n'y aurait "pas de traces de violence sur les mains" du recourant, ce qui prouverait que le recourant n'aurait pas frappé l'intimé et qu'il n'aurait pas pu se défendre, et (8) que les lésions constatées dans les rapports médicaux de l'intimé n'auraient pas été causées par le recourant, dès lors que la contusion à la main droite aurait été causée par les coups portés par l'intimé au recourant et que la lésion au genou gauche ne se serait pas produite le jour des faits litigieux, en tant que l'IRM aurait été effectuée un mois après les faits litigieux, qu'il serait difficile de croire que l'intimé, qui se déplacerait sur une seule jambe, aurait pu continuer à se déplacer durant un mois alors que sa "seule jambe" aurait été fracturée et qu'il serait possible que l'intimé se soit blessé lors de la chute durant l'altercation avec le recourant.
1.4. Cette vaste rediscussion de l'ensemble des preuves repose sur des supputations et revient pour l'essentiel à opposer l'appréciation du recourant à celle de la cour cantonale. Elle est de nature purement appellatoire et est donc irrecevable dans cette mesure. On peut se limiter, au demeurant, aux quelques remarques qui suivent, qui suffisent à écarter tout soupçon d'arbitraire.
S'agissant du geste litigieux, le recourant ne conteste d'aucune manière que l'on ne comprendrait pas pourquoi, s'il avait simplement fait un geste du type "coucou" en direction de l'intimé, celui-ci aurait alors traversé la salle et se serait mis torse contre torse en face de lui avant de lui cracher au visage. Cet argument étant de nature à emporter la conviction, c'est sans arbitraire et sans violer la présomption d'innocence du recourant que la cour cantonale a retenu que le geste de celui-ci était en tout cas provocateur, voire injurieux.
Le recourant n'établit pas non plus l'arbitraire s'agissant de la prétendue absence de coups de sa part envers l'intimé; cela ne ressort ni du fait qu'il n'y aurait "pas de traces de violence sur les mains" du recourant, dès lors que celui-ci a pu utiliser d'autres parties de son corps pour frapper l'intimé, ni du fait que la lésion au genou de celui-ci a été constatée par une IRM qui aurait été effectuée un mois après l'altercation, dès lors que le recourant ne remet pas en cause les douleurs persistantes de l'intimé ayant conduit à cette IRM. En avançant l'hypothèse qu'il "serait possible" que l'intimé se soit blessé lors de sa chute, le recourant ne permet pas de conclure à l'existence de doutes sérieux et irréductibles s'agissant du lien de causalité entre les coups qu'il a donnés à l'intimé et les lésions de celui-ci. Partant, c'est sans arbitraire et sans violer la présomption d'innocence du recourant que la cour cantonale a constaté que le recourant et l'intimé avaient échangé des coups ayant causé des lésions de part et d'autre.
2.
Le recourant conteste sa condamnation pour lésion corporelles simples.
2.1. La cour cantonale a retenu qu'il était indéniable que les atteintes subies par les deux protagonistes constituaient manifestement des lésions corporelles simples au sens de l'art. 123 ch. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 123 - 1. Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Il colpevole è perseguito d'ufficio,177 |
2.2. Le recourant conteste la réalisation des éléments constitutifs de cette infraction. Il soutient qu'il n'aurait pas frappé l'intimé, que les lésions de celui-ci n'aurait pas été causées par son comportement le jour des faits litigieux et que ce serait le seul comportement dangereux de l'intimé et la chute qui s'en serait ensuivie qui auraient causé ses lésions corporelles.
2.3. Sous couvert d'une violation de l'art. 123
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 123 - 1. Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Il colpevole è perseguito d'ufficio,177 |
Le recourant ne remettant pas en cause la qualification de lésions corporelles simples, cette question n'a pas à être examinée (art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
3.
Le recourant conteste sa condamnation pour injure.
3.1. La cour cantonale a jugé que la condamnation du recourant pour injure, au sens de l'art. 177 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 177 - 1 Chiunque offende in altro modo con parole, scritti, immagini, gesti o vie di fatto l'onore di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena pecuniaria sino a 90 aliquote giornaliere.235 |
|
1 | Chiunque offende in altro modo con parole, scritti, immagini, gesti o vie di fatto l'onore di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena pecuniaria sino a 90 aliquote giornaliere.235 |
2 | Se l'ingiuria è stata provocata direttamente dall'ingiuriato con un contegno sconveniente, il giudice può mandar esente da pena il colpevole. |
3 | Se all'ingiuria si è immediatamente risposto con ingiuria o con vie di fatto, il giudice può mandar esenti da pena le parti o una di esse. |
3.2. Le recourant soutient que le geste litigieux était un "coucou" ou bonjour de la main, comme lui et le témoin I.________ l'auraient indiqué. Il reproche à la cour cantonale d'avoir éludé le fait que l'intimé l'aurait pointé du doigt et que ce serait "plutôt ce geste qui aurait pu engendrer le 'coucou' fait par le recourant".
3.3. À nouveau, la critique du recourant se confond en une rediscussion des faits constatés par la cour cantonale et dont le sort a déjà été scellé (cf. supra consid. 1.4). Son grief doit donc être écarté.
Le recourant ne discute par ailleurs pas la qualification d'injure, de sorte que ce point n'a pas à être discuté plus avant (art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
4.
En outre, le recourant ne conteste la quotité de la peine, l'indemnité pour tort moral qu'il doit verser à l'intimé et les frais et indemnités qu'en partant du présupposé qu'il devrait être acquitté. Au vu de l'issue des griefs relatifs aux faits retenus à son encontre, ces développements sont sans pertinence.
5.
Au vu de ce qui précède, le recours doit être rejeté. Le recourant, qui succombe, supportera les frais judiciaires (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 3'000 fr., sont mis à la charge du recourant.
3.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 24 mai 2023
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente : Jacquemoud-Rossari
Le Greffier : Douzals