Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
2C 781/2019
Sentenza del 23 gennaio 2020
II Corte di diritto pubblico
Composizione
Giudici federali Seiler, Presidente,
Zünd, Aubry Girardin,
Cancelliere Savoldelli.
Partecipanti al procedimento
A.A.________,
patrocinato dagli avv. Yasar Ravi e Giulia Togni,
ricorrente,
contro
Sezione della popolazione,
Dipartimento delle istituzioni del Cantone Ticino,
Residenza governativa, 6500 Bellinzona,
Consiglio di Stato del Cantone Ticino,
Residenza governativa, 6500 Bellinzona.
Oggetto
Revoca di un permesso di domicilio,
ricorso in materia di diritto pubblico contro la sentenza emanata il 25 luglio 2019 dal Tribunale amministrativo del Cantone Ticino (52.2018.119).
Fatti:
A.
Nel maggio 2010, il cittadino kosovaro A.A.________ è entrato in Svizzera dove, il 30 giugno successivo, si è sposato con la cittadina elvetica B.A.________.
A seguito del matrimonio, egli ha ottenuto un permesso di dimora annuale e, a partire dal 30 giugno 2015, un permesso di domicilio.
B.
Considerato che A.A.________ avesse sottaciuto dei fatti essenziali per ottenerne il rilascio, il 17 agosto 2016 la Sezione della popolazione del Dipartimento delle istituzioni del Cantone Ticino gli ha revocato il permesso di domicilio, aggiungendo che avrebbe esaminato se rilasciargli un permesso di dimora.
Tale provvedimento è stato avallato su ricorso, dapprima dal Consiglio di Stato (30 gennaio 2018), quindi dal Tribunale cantonale amministrativo (25 luglio 2019).
C.
Il giudizio della Corte cantonale è stato impugnato davanti al Tribunale federale con ricorso in materia di diritto pubblico del 13 settembre 2019. In riforma dello stesso, viene chiesto che la validità del permesso di domicilio sia confermata.
Il Tribunale amministrativo e la Sezione della popolazione hanno fatto rinvio alle motivazioni e alle conclusioni della querelata sentenza. Il Consiglio di Stato si è invece rimesso al giudizio di questa Corte.
Diritto:
1.
Presentata nei termini (art. 46 cpv. 1 lett. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 46 Suspension - 1 Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas: |
|
1 | Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas: |
a | du septième jour avant Pâques au septième jour après Pâques inclus; |
b | du 15 juillet au 15 août inclus; |
c | du 18 décembre au 2 janvier inclus. |
2 | L'al. 1 ne s'applique pas: |
a | aux procédures concernant l'octroi de l'effet suspensif ou d'autres mesures provisionnelles; |
b | à la poursuite pour effets de change; |
c | aux questions relatives aux droits politiques (art. 82, let. c); |
d | à l'entraide pénale internationale ni à l'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
e | aux marchés publics.19 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
|
1 | Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
2 | Le délai de recours est de dix jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
c | les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93. |
d | les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95. |
3 | Le délai de recours est de cinq jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change; |
b | les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales. |
4 | Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national. |
5 | En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
6 | ...96 |
7 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 89 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
|
1 | A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est particulièrement atteint par la décision ou l'acte normatif attaqué, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | Ont aussi qualité pour recourir: |
a | la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions; |
b | l'organe compétent de l'Assemblée fédérale en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération; |
c | les communes et les autres collectivités de droit public qui invoquent la violation de garanties qui leur sont reconnues par la constitution cantonale ou la Constitution fédérale; |
d | les personnes, organisations et autorités auxquelles une autre loi fédérale accorde un droit de recours. |
3 | En matière de droits politiques (art. 82, let. c), quiconque a le droit de vote dans l'affaire en cause a qualité pour recourir. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours: |
|
a | contre les décisions rendues dans des causes de droit public; |
b | contre les actes normatifs cantonaux; |
c | qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre: |
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a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal; |
b | les décisions relatives à la naturalisation ordinaire; |
c | les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent: |
c1 | l'entrée en Suisse, |
c2 | une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit, |
c3 | l'admission provisoire, |
c4 | l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi, |
c5 | les dérogations aux conditions d'admission, |
c6 | la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation; |
d | les décisions en matière d'asile qui ont été rendues: |
d1 | par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger, |
d2 | par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit; |
e | les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération; |
f | les décisions en matière de marchés publics: |
fbis | les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65; |
f1 | si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou |
f2 | si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63; |
g | les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes; |
h | les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale; |
i | les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile; |
j | les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave; |
k | les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit; |
l | les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises; |
m | les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
n | les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent: |
n1 | l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision, |
n2 | l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire, |
n3 | les permis d'exécution; |
o | les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules; |
p | les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70 |
p1 | une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public, |
p2 | un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71; |
p3 | un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73; |
q | les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent: |
q1 | l'inscription sur la liste d'attente, |
q2 | l'attribution d'organes; |
r | les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75; |
s | les décisions en matière d'agriculture qui concernent: |
s1 | ... |
s2 | la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production; |
t | les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession; |
u | les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79); |
v | les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national; |
w | les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe. |
x | les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
y | les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal; |
z | les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe. |
In ragione dell'effetto devolutivo del ricorso interposto, l'insorgente è però legittimato a formulare conclusioni riguardanti solo l'annullamento e la riforma della sentenza del Tribunale cantonale amministrativo. Nella misura in cui sono direttamente volte all'annullamento delle decisioni della Sezione della popolazione rispettivamente del Consiglio di Stato, le conclusioni tratte nel ricorso sono quindi inammissibili (DTF 134 II 142 consid. 1.4 pag. 144).
2.
2.1. Con ricorso in materia di diritto pubblico può tra l'altro venire censurata la violazione del diritto federale (art. 95 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
2.2. Per quanto riguarda i fatti, il Tribunale federale fonda il suo ragionamento giuridico sull'accertamento svolto dall'autorità inferiore (art. 105 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
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a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
3.
La procedura concerne la revoca del permesso di domicilio di cui beneficiava il ricorrente, confermata da ultimo dai Giudici ticinesi dopo aver considerato che egli avesse sottaciuto dei fatti essenziali nell'ambito del rilascio dell'autorizzazione medesima.
3.1. Giusta l'art. 63 cpv. 1 lett. a
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI) LEI Art. 63 Révocation de l'autorisation d'établissement - 1 L'autorisation d'établissement ne peut être révoquée que dans les cas suivants: |
|
1 | L'autorisation d'établissement ne peut être révoquée que dans les cas suivants: |
a | les conditions visées à l'art. 62, al. 1, let. a ou b, sont remplies; |
b | l'étranger attente de manière très grave à la sécurité et l'ordre publics en Suisse ou à l'étranger, les met en danger ou représente une menace pour la sécurité intérieure ou extérieure de la Suisse; |
c | lui-même ou une personne dont il a la charge dépend durablement et dans une large mesure de l'aide sociale; |
d | l'étranger a tenté d'obtenir abusivement la nationalité suisse ou cette dernière lui a été retirée suite à une décision ayant force de chose jugée dans le cadre d'une annulation de la naturalisation au sens de l'art. 36 de la loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse125. |
e | ... |
2 | L'autorisation d'établissement peut être révoquée et remplacée par une autorisation de séjour lorsque les critères d'intégration définis à l'art. 58a ne sont pas remplis.127 |
3 | Est illicite toute révocation fondée uniquement sur des infractions pour lesquelles un juge pénal a déjà prononcé une peine ou une mesure mais a renoncé à prononcer une expulsion.128 |
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI) LEI Art. 62 Révocation des autorisations et d'autres décisions - 1 L'autorité compétente peut révoquer une autorisation, à l'exception de l'autorisation d'établissement, ou une autre décision fondée sur la présente loi, dans les cas suivants: |
|
1 | L'autorité compétente peut révoquer une autorisation, à l'exception de l'autorisation d'établissement, ou une autre décision fondée sur la présente loi, dans les cas suivants: |
a | l'étranger ou son représentant légal a fait de fausses déclarations ou a dissimulé des faits essentiels durant la procédure d'autorisation; |
b | l'étranger a été condamné à une peine privative de liberté de longue durée ou a fait l'objet d'une mesure pénale prévue aux art. 59 à 61 ou 64 CP119; |
c | l'étranger attente de manière grave ou répétée à la sécurité et l'ordre publics en Suisse ou à l'étranger, les met en danger ou représente une menace pour la sécurité intérieure ou extérieure de la Suisse; |
d | l'étranger ne respecte pas les conditions dont la décision est assortie; |
e | l'étranger lui-même ou une personne dont il a la charge dépend de l'aide sociale; |
f | l'étranger a tenté d'obtenir abusivement la nationalité suisse ou cette dernière lui a été retirée suite à une décision ayant force de chose jugée dans le cadre d'une annulation de la naturalisation au sens de l'art. 36 de la loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse121; |
g | sans motif valable, il ne respecte pas la convention d'intégration. |
2 | Est illicite toute révocation fondée uniquement sur des infractions pour lesquelles un juge pénal a déjà prononcé une peine ou une mesure mais a renoncé à prononcer une expulsion. |
3.1.1. In base all'art. 62 lett. a
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI) LEI Art. 62 Révocation des autorisations et d'autres décisions - 1 L'autorité compétente peut révoquer une autorisation, à l'exception de l'autorisation d'établissement, ou une autre décision fondée sur la présente loi, dans les cas suivants: |
|
1 | L'autorité compétente peut révoquer une autorisation, à l'exception de l'autorisation d'établissement, ou une autre décision fondée sur la présente loi, dans les cas suivants: |
a | l'étranger ou son représentant légal a fait de fausses déclarations ou a dissimulé des faits essentiels durant la procédure d'autorisation; |
b | l'étranger a été condamné à une peine privative de liberté de longue durée ou a fait l'objet d'une mesure pénale prévue aux art. 59 à 61 ou 64 CP119; |
c | l'étranger attente de manière grave ou répétée à la sécurité et l'ordre publics en Suisse ou à l'étranger, les met en danger ou représente une menace pour la sécurité intérieure ou extérieure de la Suisse; |
d | l'étranger ne respecte pas les conditions dont la décision est assortie; |
e | l'étranger lui-même ou une personne dont il a la charge dépend de l'aide sociale; |
f | l'étranger a tenté d'obtenir abusivement la nationalité suisse ou cette dernière lui a été retirée suite à une décision ayant force de chose jugée dans le cadre d'une annulation de la naturalisation au sens de l'art. 36 de la loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse121; |
g | sans motif valable, il ne respecte pas la convention d'intégration. |
2 | Est illicite toute révocation fondée uniquement sur des infractions pour lesquelles un juge pénal a déjà prononcé une peine ou une mesure mais a renoncé à prononcer une expulsion. |
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI) LEI Art. 90 Obligation de collaborer - L'étranger et les tiers participant à une procédure prévue par la présente loi doivent collaborer à la constatation des faits déterminants pour son application. Ils doivent en particulier: |
|
a | fournir des indications exactes et complètes sur les éléments déterminants pour la réglementation du séjour; |
b | fournir sans retard les moyens de preuves nécessaires ou s'efforcer de se les procurer dans un délai raisonnable; |
c | se procurer une pièce de légitimation (art. 89) ou collaborer avec les autorités pour en obtenir une. |
Di regola, l'intenzione reale dei coniugi non può essere stabilita attraverso una prova diretta ma solo tramite indizi (sentenze 2C 726/2011 del 20 agosto 2012 consid. 3.1.2 e 2C 811/2010 del 23 febbraio 2011 consid. 4.4.1); d'altra parte, lo stato di fatto che porta a qualificare il richiamo a un'unione coniugale come abusivo non può essere ammesso con facilità (DTF 135 II 1 consid. 4.2 pag. 9; sentenza 2C 726/2011 del 20 agosto 2012 consid. 3.1.2).
3.1.2. La dissimulazione è data quando lo straniero espone alle autorità le ragioni della sua domanda in maniera da provocare, rispettivamente mantenere, una falsa apparenza in merito a un fatto essenziale (sentenza 2C 726/2011 del 20 agosto 2012 consid. 3.1.1 con rinvii). Il silenzio in merito a un fatto o l'informazione errata devono essere finalizzati all'ottenimento dell'autorizzazione di soggiorno richiesta (sentenze 2C 15/2011 del 31 maggio 2011 consid. 4.2.1 e 2C 60/2008 del 9 giugno 2008 consid. 2.2.1). Per ammettere una simile intenzione non è tuttavia necessario che lo straniero sia sicuro dell'importanza degli stessi; come detto, è sufficiente che ne dovesse riconoscere la rilevanza (sentenze 2C 633/2009 del 22 marzo 2010 consid. 3.1 e 2C 651/2009 del 1° marzo 2010 consid. 4.1).
L'interessato non è inoltre liberato dall'obbligo di informare nemmeno quando, dando prova di diligenza, le autorità avrebbero potuto accertare esse stesse i fatti determinanti (sentenze 2C 682/2012 del 7 febbraio 2013 consid. 4.1; 2C 299/2012 del 6 agosto 2012 consid. 4.1; 2C 811/2010 del 23 febbraio 2011 consid. 4.1).
3.2. Anche in presenza delle condizioni per procedere a una revoca occorre infine che la ponderazione dei differenti interessi - pubblici e privati - in gioco faccia apparire la misura decisa come proporzionata alle circostanze specifiche (art. 96
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI) LEI Art. 96 Pouvoir d'appréciation - 1 Les autorités compétentes tiennent compte, en exerçant leur pouvoir d'appréciation, des intérêts publics, de la situation personnelle de l'étranger, ainsi que de son intégration.311 |
|
1 | Les autorités compétentes tiennent compte, en exerçant leur pouvoir d'appréciation, des intérêts publics, de la situation personnelle de l'étranger, ainsi que de son intégration.311 |
2 | Lorsqu'une mesure serait justifiée, mais qu'elle n'est pas adéquate, l'autorité compétente peut donner un simple avertissement à la personne concernée en lui adressant un avis comminatoire. |
4.
Sul piano formale, il ricorrente ritiene che il Tribunale amministrativo abbia leso il suo diritto di essere sentito. Così come esposta, in relazione al rigetto della domanda di audizione di sé stesso e della coniuge, la critica si confonde tuttavia con quella dell'accertamento dei fatti rispettivamente dell'apprezzamento delle prove, cui va data risposta più oltre.
5.
5.1. Come rammentato, il 17 agosto 2016 le autorità migratorie ticinesi hanno revocato il permesso di domicilio di A.A.________, poiché al momento della sua richiesta aveva sottaciuto che l'unione coniugale non era più data. Esprimendosi su ricorso, la Corte cantonale è stata di medesimo avviso; nel suo giudizio, ha infatti rilevato:
che, in sede d'interrogatorio di polizia, entrambi i coniugi hanno ammesso che nel mese di luglio 2015 - in concomitanza del rilascio del permesso di domicilio - la loro unione coniugale era già cessata e che questo dimostra che, a quel momento, il loro matrimonio era già in crisi ed esisteva quindi soltanto sulla carta;
che ciò è confermato dall'istanza di misure a protezione dell'unione coniugale, presentata l'11 gennaio 2016 da B.A.________ alla Pretura competente, in cui il patrocinatore indica che dal luglio 2015 la sua assistita non aveva più saputo nulla del consorte se non che passava di tanto in tanto, in sua assenza, per ritirare la corrispondenza;
che il fatto che, fino alla fine del 2015, il ricorrente abbia avuto ufficialmente il medesimo domicilio della moglie non è decisivo;
che non permettono di giungere a conclusioni a lui più favorevoli le dichiarazioni rilasciate circa la presenza del ricorrente presso l'abitazione coniugale fino all'autunno 2015 da alcuni conoscenti della coppia (il proprietario del vicino bar C.________, l'inquilino D.________ e il testimone di nozze E.________) e prodotte dinnanzi al Governo ticinese, in quanto non attestano nulla in merito alla relazione effettivamente vissuta fino a quel momento tra i coniugi;
che, sempre davanti alla polizia, la moglie del ricorrente aveva finanche ammesso che l'unione coniugale era durata fino alla fine del 2014 circa anche se poi, dinnanzi al Consiglio di Stato, l'insorgente ha tentato di rimettere in discussione questa affermazione, versando agli atti una dichiarazione prestampata in cui la consorte precisava di avere vissuto una vera e serena relazione con il marito fino al mese di novembre 2015;
che, proprio nel ricorso al Consiglio di Stato, l'insorgente aveva asserito di avere vissuto una vera e serena relazione con la moglie soltanto fino al mese di agosto 2015, e la contraddittorietà delle loro affermazioni pendente causa dimostra come essi tentino invano di confutare le convergenti dichiarazioni della prima ora, rilasciate da entrambi alla polizia cantonale e rimaste incontestate ancora al momento del provvedimento dipartimentale.
5.2. Preso atto dell'apprezzamento delle prove qui riassunto, il ricorrente ne denuncia l'arbitrarietà: da un lato, per quanto riguarda la sua deposizione dell'8 marzo 2016 davanti alla polizia cantonale; d'altro lato, in merito alle dichiarazioni di terze persone versate agli atti. Nei due casi, la critica va condivisa.
5.2.1. Alla richiesta di descrivere la sua situazione personale e famigliare, formulatagli dalla polizia cantonale l'8 marzo 2016, il ricorrente ha infatti risposto come segue:
"Ora vivo solo. Io e mia moglie ci siamo separati effettivamente da gennaio 2016, tuttavia già da fine luglio i rapporti con mia moglie stavano peggiorando. Ad inizio agosto 2015 mi sono recato per due settimane in vacanza da solo in Kossovo, dopo di che per circa un mese ho lavorato in Svizzera interna sempre per la stessa ditta F.________. Da metà settembre circa fino a fine anno di tanto in tanto sono ancora rimasto a casa con mia moglie ma poi, dato che litigavamo spesso, in più occasioni venivo ospitato da mio fratello che abita a X.________ o da colleghi di lavoro. In data 24.02.2016 abbiamo ricevuto la sentenza di separazione".
A una domanda diretta relativa alla durata effettiva della convivenza rispettivamente dell'unione coniugale, ha quindi indicato:
"più o meno da metà maggio 2010 fino a luglio 2015 consecutivamente, poi, come già spiegato, da quest'ultima data fino a gennaio 2016 in modo alternato"
"i primi problemi con la moglie sono iniziati più o meno a metà 2015, io non pensavo di separarmi da lei. È stata mia moglie a voler rivolgersi ad un avvocato per la separazione. Fino a metà 2015 più o meno il rapporto funzionava, capitavano dei litigi ma nulla che mi facesse pensare a una separazione. Anche nel 2014 avevamo avuto delle discussioni, sempre legate al lavoro"
Di conseguenza, egli non ha affatto ammesso che nel luglio 2015 l'unione coniugale fosse cessata, come risulta dal giudizio impugnato. Semmai, ha segnalato che, dopo alcune discussioni sorte già in precedenza, a metà 2015 sono emersi nuovi contrasti e che - nei mesi successivi, ma non prima - essi si sono poi rivelati insanabili.
5.2.2. Come detto, l'arbitrio nella lettura delle prove agli atti non è però dato solo in relazione all'esito dell'interrogatorio del ricorrente, ma pure alle dichiarazioni rilasciate il 16 e 17 ottobre 2016 da alcuni conoscenti della coppia e, segnatamente, da E.________.
A differenza di quanto vale per le dichiarazioni di C.________ e di D.________ - che si riferiscono alla sola coabitazione ma non attestano nulla in merito alla qualità della relazione vissuta fino a quel memento tra i coniugi - la dichiarazione di E.________, testimone di nozze della coppia, dà infatti conto anche di tale aspetto, indicando:
"confermo di aver conosciuto bene la coppia A.A.________-B.A.________ e di essere stato il loro testimone di nozze il 30 giugno 2010 presso l'Ufficio di Stato Civile di Y.________ [...] Successivamente sono stato ospite a casa loro a Y.________ oppure loro erano ospiti miei, fino all'autunno-inverno 2015 quando il loro rapporto è deteriorato ed A.A.________ è stato costretto ad abbandonare il tetto coniugale"
5.3. Proceduto a queste precisazioni resta da esaminarne l'impatto che le stesse hanno sull'apprezzamento delle prove nel suo complesso. In effetti, per scostarsi dai fatti contenuti nel giudizio impugnato non basta un loro accertamento arbitrario ma occorre nel contempo che l'eliminazione del vizio riscontrato possa influire in maniera determinante sull'esito della causa (art. 97 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
6.
6.1. Benché allo straniero competa un obbligo di collaborazione durante tutta la procedura (art. 90
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI) LEI Art. 90 Obligation de collaborer - L'étranger et les tiers participant à une procédure prévue par la présente loi doivent collaborer à la constatation des faits déterminants pour son application. Ils doivent en particulier: |
|
a | fournir des indications exactes et complètes sur les éléments déterminants pour la réglementation du séjour; |
b | fournir sans retard les moyens de preuves nécessaires ou s'efforcer de se les procurer dans un délai raisonnable; |
c | se procurer une pièce de légitimation (art. 89) ou collaborer avec les autorités pour en obtenir une. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 12 - L'autorité constate les faits d'office et procède s'il y a lieu à l'administration de preuves par les moyens ci-après: |
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a | documents; |
b | renseignements des parties; |
c | renseignements ou témoignages de tiers; |
d | visite des lieux; |
e | expertises. |
6.2. Preso atto dei fatti che risultano dal giudizio impugnato, corretti nel senso indicato nel precedente considerando 5.2, tale grado di verosimiglianza non è tuttavia raggiunto e la revoca in discussione non può quindi essere confermata.
6.2.1. Da una parte, nell'istanza per l'ottenimento di misure di protezione dell'unione coniugale, che risale all'11 gennaio 2016, il patrocinatore della moglie del ricorrente rileva in effetti che "dallo scorso mese di luglio il marito non è più al domicilio coniugale" e che egli sembrerebbe "vivere dai propri genitori, ma in realtà nulla si sa di lui (se non che passa da casa ogni tanto, in assenza della moglie, a ritirare la corrispondenza) ". Inoltre, quando la polizia ha chiesto a B.A.________ di indicare per quanto tempo lei e il marito avessero effettivamente convissuto, quest'ultima ha risposto "dal marzo o aprile 2010 fino al mese di luglio 2015" aggiungendo che "l'unione coniugale è durata fino alla fine del 2014 circa. Poi la nostra relazione si è spenta".
D'altra parte, però, con dichiarazione del 29 agosto 2016 indirizzata al Consiglio di Stato, B.A.________ ha osservato "che l'unione coniugale e la relativa regolare convivenza con il marito è durata fino alla fine del 2015 e non 2014 come indicato nella decisione del 17 agosto 2016 dell'Ufficio della migrazione, Servizio Stati terzi e mercato del lavoro. I primi problemi sono sorti a fine estate 2015, ma mio marito ha vissuto in casa fino a novembre". Anche durante l'interrogatorio davanti alla polizia, avvenuto il 25 febbraio 2016, e alla domanda se poteva descrivere la sua situazione personale e famigliare, ha quindi risposto che "dal mese di luglio 2015 io e mio marito non viviamo più insieme, principalmente perché lui era fuori cantone per lavoro" aggiungendo che la separazione definitiva sarebbe avvenuta solo nel gennaio 2016.
6.2.2. Oltre alle affermazioni più recenti della moglie, contro l'esistenza di una situazione matrimoniale compromessa già prima della richiesta di concessione del permesso di domicilio, vanno poi pure le varie prese di posizione del ricorrente, sul cui effettivo tenore già si è detto in precedenza (consid. 5.2.1), ma non soltanto.
Anche volendo relativizzare sia quanto indicato dalla moglie che dal ricorrente, in ragione di interessi concreti nella causa, va infatti rilevato che le loro affermazioni sono corroborate: da un lato, sia dalle impressioni stilate dall'agente di polizia, dopo avere interrogato i coniugi A.A.________; d'altro lato, dalla dichiarazione del testimone di nozze E.________. Nelle prime, è in effetti indicato che la situazione "ha iniziato a peggiorare dal mese di luglio 2015"; pure dalla dichiarazione di E.________, risulta quindi che un deterioramento della situazione tra i coniugi non è intervenuto nella prima metà del 2015, bensì nella seconda.
6.3. Alla luce della situazione descritta, in merito al fatto che al momento della domanda di rilascio/del rilascio del permesso di domicilio la comunione tra i coniugi fosse già compromessa (e il ricorrente dovesse quindi attirare l'attenzione su tale aspetto) restano pertanto più che ragionevoli dubbi. Di conseguenza, la prova richiesta alle autorità (precedente consid. 6.1) non è stata fornita, la revoca va annullata e la validità del permesso di domicilio confermata.
Visto il tempo oramai trascorso, anche un rinvio alle autorità cantonali per ulteriori accertamenti non appare infatti più opportuno (sentenza 2C 988/2014 del 1° settembre 2015 consid. 3.3); d'altra parte mal si comprende perché davanti a una situazione contraddittoria come quella descritta e ad un onere della prova sostanzialmente a carico dell'autorità gli accertamenti ancora possibili - come, ad esempio, la convocazione di E.________, al fine di approfondire quanto da lui indicato in forma scritta, oppure un'ulteriore audizione dei coniugi - non siano stati predisposti a tempo debito (sentenze 2C 211/2012 del 3 agosto 2012 consid. 3.1 in fine; 2C 595/2011 del 24 gennaio 2012 consid. 3.4 e 2C 403/2011 del 2 dicembre 2011 consid. 3.3.3).
7.
7.1. Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è accolto. In riforma della sentenza impugnata, la revoca del permesso di domicilio del ricorrente è annullata e il permesso di domicilio rilasciatogli mantiene la sua validità.
7.2. Il Tribunale amministrativo ticinese dovrà nuovamente esprimersi su spese e ripetibili della sede cantonale (art. 68 cpv. 5 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
|
1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 107 Arrêt - 1 Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties. |
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1 | Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties. |
2 | Si le Tribunal fédéral admet le recours, il statue lui-même sur le fond ou renvoie l'affaire à l'autorité précédente pour qu'elle prenne une nouvelle décision. Il peut également renvoyer l'affaire à l'autorité qui a statué en première instance. |
3 | Si le Tribunal fédéral considère qu'un recours en matière d'entraide pénale internationale ou d'assistance administrative internationale en matière fiscale est irrecevable, il rend une décision de non-entrée en matière dans les quinze jours qui suivent la fin d'un éventuel échange d'écritures. Dans le domaine de l'entraide pénale internationale, le Tribunal fédéral n'est pas lié par ce délai lorsque la procédure d'extradition concerne une personne dont la demande d'asile n'a pas encore fait l'objet d'une décision finale entrée en force.100 |
4 | Le Tribunal fédéral statue sur tout recours contre une décision du Tribunal fédéral des brevets portant sur l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets101 dans le mois qui suit le dépôt du recours.102 |
7.3. Soccombente, lo Stato del Cantone Ticino è dispensato dal pagamento delle spese giudiziarie (art. 66 cpv. 4
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
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1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
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1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:
1.
Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è accolto. In riforma della sentenza impugnata, la revoca del permesso di domicilio del ricorrente è annullata.
2.
Non vengono prelevate spese.
3.
Lo Stato del Cantone Ticino verserà al ricorrente un'indennità di fr. 2'500.-- per ripetibili della sede federale.
4.
La causa è rinviata al Tribunale cantonale amministrativo per nuova decisione sulle spese e sulle ripetibili per la sede cantonale.
5.
Comunicazione ai patrocinatori del ricorrente, alla Sezione della popolazione del Dipartimento delle istituzioni, al Consiglio di Stato e al Tribunale amministrativo del Cantone Ticino, nonché all'Ufficio federale della migrazione.
Losanna, 23 gennaio 2020
In nome della II Corte di diritto pubblico
del Tribunale federale svizzero
Il Presidente: Seiler
Il Cancelliere: Savoldelli