Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Abteilung III
C-5819/2009
Urteil vom 23. Januar 2012
Richter Antonio Imoberdorf (Vorsitz),
Besetzung Richterin Ruth Beutler, Richter Blaise Vuille,
Gerichtsschreiber Daniel Grimm.
A._______,
Parteien vertreten durch Rechtsanwältin Monika Paminger Müller, Oberer Graben 44, 9000 St. Gallen,
Beschwerdeführerin,
gegen
Bundesamt für Migration (BFM), Quellenweg 6, 3003 Bern,
Vorinstanz.
Gegenstand Nichtigerklärung der erleichterten Einbürgerung.
Sachverhalt:
A.
Die aus Brasilien stammende Beschwerdeführerin (geb. 1975) reiste am 9. August 1998 in die Schweiz ein und zog zwecks Vorbereitung der Heirat zu ihrem künftigen Gatten, dem Schweizer Bürger B._______ (geb. 1970). Ihn hatte sie im Dezember 1996 in ihrem Heimatland kennengelernt. Am 30. Oktober 1998 heirateten die beiden in C._______. Vom Kanton Thurgau erhielt die Beschwerdeführerin daraufhin eine Aufenthaltsbewilligung zum Verbleib beim Ehemann.
B.
Gestützt auf ihre Ehe mit einem Schweizer Bürger stellte die Beschwerdeführerin am 24. Dezember 2003 ein Gesuch um erleichterte Einbürgerung nach Art. 27
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 27 Réintégration ensuite de péremption, de libération ou de perte de la nationalité suisse - 1 Quiconque a perdu la nationalité suisse peut former une demande de réintégration dans un délai de dix ans. |
|
1 | Quiconque a perdu la nationalité suisse peut former une demande de réintégration dans un délai de dix ans. |
2 | Quiconque séjourne en Suisse depuis trois ans peut demander sa réintégration après l'échéance du délai fixé à l'al. 1. |
Zu Handen des Einbürgerungsverfahrens unterzeichneten die Eheleute am 7. Juni 2004 eine gemeinsame Erklärung, wonach sie in einer tatsächlichen, ungetrennten, stabilen ehelichen Gemeinschaft an derselben Adresse zusammenlebten und weder Trennungs- noch Scheidungsabsichten bestünden. Gleichzeitig nahmen sie unterschriftlich zur Kenntnis, dass die erleichterte Einbürgerung nicht möglich ist, wenn vor oder während des Einbürgerungsverfahrens einer der Ehegatten die Trennung oder Scheidung beantragt hat oder keine tatsächliche eheliche Gemeinschaft mehr besteht, und dass die Verheimlichung dieser Umstände zur Nichtigerklärung der Einbürgerung nach Art. 41
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 41 Droits de cité multiples - 1 Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
|
1 | Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
2 | Lorsqu'un canton d'origine donne une suite favorable à la demande, la notification de la décision entraîne la perte de la nationalité suisse et de tous les droits de cité cantonaux et communaux. |
3 | Le canton qui a statué sur la libération en informe d'office les autres cantons d'origine. |
Am 23. August 2004 wurde die Beschwerdeführerin erleichtert eingebürgert. Nebst dem Schweizer Bürgerrecht erwarb sie die Bürgerrechte des Kantons Thurgau und der Gemeinde D._______ (TG).
C.
Am 18. Oktober 2006 gelangte das Amt für Handelsregister und Zivilstandswesen des Kantons Thurgau an die Vorinstanz und orientierte diese darüber, dass die Beschwerdeführerin seit dem 10. Januar 2006 von ihrem schweizerischen Ehemann rechtskräftig geschieden sei und am 5. Mai 2006 einen Landsmann geheiratet habe.
D.
Aufgrund dieser Umstände eröffnete das BFM am 24. November 2006 ein Verfahren auf Nichtigerklärung der erleichterten Einbürgerung gemäss Art. 41
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 41 Droits de cité multiples - 1 Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
|
1 | Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
2 | Lorsqu'un canton d'origine donne une suite favorable à la demande, la notification de la décision entraîne la perte de la nationalité suisse et de tous les droits de cité cantonaux et communaux. |
3 | Le canton qui a statué sur la libération en informe d'office les autres cantons d'origine. |
Vom Äusserungsrecht machte die von der Beschwerdeführerin mandatierte Parteivertreterin am 22. Dezember 2006 und 3. Juli 2009 Gebrauch. Der geschiedene Ehemann nahm mit Eingabe vom 1. Dezember 2008 zur Angelegenheit Stellung.
E.
Auf Ersuchen des BFM erteilte der Kanton Thurgau am 6. August 2009 die Zustimmung zur Nichtigerklärung der erleichterten Einbürgerung.
F.
Mit Verfügung vom 12. August 2009 erklärte die Vorinstanz die erleichterte Einbürgerung der Beschwerdeführerin für nichtig. Gleichzeitig ordnete sie an, dass sich die Nichtigkeit auf alle Familienmitglieder erstrecke, deren Schweizer Bürgerrecht auf der nichtig erklärten Einbürgerung beruhe.
G.
Mit Rechtsmitteleingabe vom 14. September 2009 beantragt die Rechtsvertreterin die Aufhebung der angefochtenen Verfügung. In verfahrensrechtlicher Hinsicht ersucht sie um Gewährung der unentgeltlichen Prozessführung.
H.
Mit Zwischenverfügung vom 18. September 2009 hiess das Bundesverwaltungsgericht das Gesuch um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege gut und setzte die bisherige Parteivertretern als unentgeltliche Rechtsbeiständin ein.
I.
Die Vorinstanz schliesst in ihrer Vernehmlassung vom 29. September 2009 auf Abweisung der Beschwerde.
J.
Replikweise lässt die Beschwerdeführerin am 10. Dezember 2009 an ihrem Antrag und dessen Begründung festhalten. Zusätzlich beantragt sie die Anhörung ihres Ex-Ehemannes und die Einvernahme eines befreundeten Ehepaares sowie einer gemeinsamen Bekannten als Zeugen. Die Replik ergänzte sie mit Unterlagen der Thurgauer Kantonalbank zu ihren finanziellen Beiträgen an den ehelichen Unterhalt.
K.
Abklärungen bei der Einwohnerkontrolle X.______/AR ergaben, dass die Beschwerdeführerin Mutter einer Tochter ist (E._______, geboren am 7. November 2009).
L.
Auf den weiteren Akteninhalt wird, soweit rechtserheblich, in den Erwägungen eingegangen.
Das Bundesverwaltungsgericht zieht in Erwägung:
1.
1.1. Gemäss Art. 31
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)20. |
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 32 Exceptions - 1 Le recours est irrecevable contre: |
|
1 | Le recours est irrecevable contre: |
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit jugée par un tribunal; |
b | les décisions concernant le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et les votations populaires; |
c | les décisions relatives à la composante «prestation» du salaire du personnel de la Confédération, dans la mesure où elles ne concernent pas l'égalité des sexes; |
d | ... |
e | les décisions dans le domaine de l'énergie nucléaire concernant: |
e1 | l'autorisation générale des installations nucléaires; |
e2 | l'approbation du programme de gestion des déchets; |
e3 | la fermeture de dépôts en profondeur; |
e4 | la preuve de l'évacuation des déchets. |
f | les décisions relatives à l'octroi ou l'extension de concessions d'infrastructures ferroviaires; |
g | les décisions rendues par l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision; |
h | les décisions relatives à l'octroi de concessions pour des maisons de jeu; |
i | les décisions relatives à l'octroi, à la modification ou au renouvellement de la concession octroyée à la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR); |
j | les décisions relatives au droit aux contributions d'une haute école ou d'une autre institution du domaine des hautes écoles. |
2 | Le recours est également irrecevable contre: |
a | les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'une opposition ou d'un recours devant une autorité précédente au sens de l'art. 33, let. c à f; |
b | les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'un recours devant une autorité cantonale. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 5 - 1 Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet: |
|
1 | Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet: |
a | de créer, de modifier ou d'annuler des droits ou des obligations; |
b | de constater l'existence, l'inexistence ou l'étendue de droits ou d'obligations; |
c | de rejeter ou de déclarer irrecevables des demandes tendant à créer, modifier, annuler ou constater des droits ou obligations. |
2 | Sont aussi considérées comme des décisions les mesures en matière d'exécution (art. 41, al. 1, let. a et b), les décisions incidentes (art. 45 et 46), les décisions sur opposition (art. 30, al. 2, let. b, et 74), les décisions sur recours (art. 61), les décisions prises en matière de révision (art. 68) et d'interprétation (art. 69).25 |
3 | Lorsqu'une autorité rejette ou invoque des prétentions à faire valoir par voie d'action, sa déclaration n'est pas considérée comme décision. |
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 33 Autorités précédentes - Le recours est recevable contre les décisions: |
|
a | du Conseil fédéral et des organes de l'Assemblée fédérale, en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération, y compris le refus d'autoriser la poursuite pénale; |
b | du Conseil fédéral concernant: |
b1 | la révocation d'un membre du conseil de banque ou de la direction générale ou d'un suppléant sur la base de la loi du 3 octobre 2003 sur la Banque nationale26, |
b10 | la révocation d'un membre du conseil d'administration du Service suisse d'attribution des sillons ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration, conformément à la loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer44; |
b2 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 22 juin 2007 sur la surveillance des marchés financiers27, |
b3 | le blocage de valeurs patrimoniales en vertu de la loi du 18 décembre 2015 sur les valeurs patrimoniales d'origine illicite29, |
b4 | l'interdiction d'exercer des activités en vertu de la LRens31, |
b4bis | l'interdiction d'organisations en vertu de la LRens, |
b5 | la révocation du mandat d'un membre du Conseil de l'Institut fédéral de métrologie au sens de la loi du 17 juin 2011 sur l'Institut fédéral de métrologie34, |
b6 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance en matière de révision ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 16 décembre 2005 sur la surveillance de la révision36, |
b7 | la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse des produits thérapeutiques sur la base de la loi du 15 décembre 2000 sur les produits thérapeutiques38, |
b8 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'établissement au sens de la loi du 16 juin 2017 sur les fonds de compensation40, |
b9 | la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse de droit comparé selon la loi du 28 septembre 2018 sur l'Institut suisse de droit comparé42; |
c | du Tribunal pénal fédéral en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel; |
cbis | du Tribunal fédéral des brevets en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel; |
cquater | du procureur général de la Confédération, en matière de rapports de travail des procureurs qu'il a nommés et du personnel du Ministère public de la Confédération; |
cquinquies | de l'Autorité de surveillance du Ministère public de la Confédération, en matière de rapports de travail de son secrétariat; |
cter | de l'Autorité de surveillance du Ministère public de la Confédération, en matière de rapports de travail des membres du Ministère public de la Confédération élus par l'Assemblée fédérale (Chambres réunies); |
d | de la Chancellerie fédérale, des départements et des unités de l'administration fédérale qui leur sont subordonnées ou administrativement rattachées; |
e | des établissements et des entreprises de la Confédération; |
f | des commissions fédérales; |
g | des tribunaux arbitraux fondées sur des contrats de droit public signés par la Confédération, ses établissements ou ses entreprises; |
h | des autorités ou organisations extérieures à l'administration fédérale, pour autant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public que la Confédération leur a confiées; |
i | d'autorités cantonales, dans la mesure où d'autres lois fédérales prévoient un recours au Tribunal administratif fédéral. |
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 41 Droits de cité multiples - 1 Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
|
1 | Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
2 | Lorsqu'un canton d'origine donne une suite favorable à la demande, la notification de la décision entraîne la perte de la nationalité suisse et de tous les droits de cité cantonaux et communaux. |
3 | Le canton qui a statué sur la libération en informe d'office les autres cantons d'origine. |
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 51 Acquisition de la nationalité suisse en vertu du droit transitoire - 1 L'enfant étranger né du mariage d'une Suissesse et d'un étranger et dont la mère possédait la nationalité suisse avant sa naissance ou à sa naissance peut former une demande de naturalisation facilitée s'il a des liens étroits avec la Suisse. |
|
1 | L'enfant étranger né du mariage d'une Suissesse et d'un étranger et dont la mère possédait la nationalité suisse avant sa naissance ou à sa naissance peut former une demande de naturalisation facilitée s'il a des liens étroits avec la Suisse. |
2 | L'enfant étranger né d'un père suisse avant le 1er janvier 2006 peut former une demande de naturalisation facilitée s'il remplit les conditions prévues à l'art. 1, al. 2, et s'il a des liens étroits avec la Suisse. |
3 | L'enfant étranger né d'un père suisse avant le 1er janvier 2006 et dont les parents se marient ensemble acquiert la nationalité suisse comme s'il l'avait acquise à la naissance s'il remplit les conditions prévues à l'art. 1, al. 2. |
4 | L'enfant acquiert le droit de cité cantonal et communal de son père ou de sa mère suisse ou le droit de cité cantonal et communal que possédait son père ou sa mère suisse en dernier lieu et obtient ainsi la nationalité suisse. |
5 | Les conditions prévues à l'art. 20 sont applicables par analogie. |
1.2. Gemäss Art. 37
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA57, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement. |
1.3. Die Beschwerdeführerin ist als Verfügungsadressatin zur Ergreifung des Rechtsmittels legitimiert (Art. 48 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 48 - 1 A qualité pour recourir quiconque: |
|
1 | A qualité pour recourir quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est spécialement atteint par la décision attaquée, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 50 - 1 Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision. |
|
1 | Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision. |
2 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 52 - 1 Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
|
1 | Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
2 | Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours. |
3 | Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable. |
2.
Mit Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht kann die Verletzung von Bundesrecht, einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens, die unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes und - sofern nicht eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat - die Unangemessenheit gerügt werden (Art. 49
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer: |
|
a | la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation; |
b | la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents; |
c | l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie. |
|
1 | L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie. |
2 | Elle peut modifier au détriment d'une partie la décision attaquée, lorsque celle-ci viole le droit fédéral ou repose sur une constatation inexacte ou incomplète des faits: pour inopportunité, la décision attaquée ne peut être modifiée au détriment d'une partie, sauf si la modification profite à la partie adverse. |
3 | Si l'autorité de recours envisage de modifier, au détriment d'une partie, la décision attaquée, elle l'informe de son intention et lui donne l'occasion de s'exprimer. |
4 | Les motifs invoqués à l'appui du recours ne lient en aucun cas l'autorité de recours. |
3.
Als Beweismassnahme beantragt die Beschwerdeführerin in der Replik nachträglich die gerichtliche Befragung ihres Ex-Ehegatten. Ferner seien sowohl F._______ und G._______ (befreundetes Ehepaar) als auch und H._______ (eine gute gemeinsame Bekannte) als Zeugen einzuvernehmen.
3.1. Der Behörde kommt grundsätzlich die Pflicht zu, den rechtserheblichen Sachverhalt von Amtes wegen zu ermitteln (Art. 12
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 12 - L'autorité constate les faits d'office et procède s'il y a lieu à l'administration de preuves par les moyens ci-après: |
|
a | documents; |
b | renseignements des parties; |
c | renseignements ou témoignages de tiers; |
d | visite des lieux; |
e | expertises. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 12 - L'autorité constate les faits d'office et procède s'il y a lieu à l'administration de preuves par les moyens ci-après: |
|
a | documents; |
b | renseignements des parties; |
c | renseignements ou témoignages de tiers; |
d | visite des lieux; |
e | expertises. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
3.2. Der entscheidserhebliche Sachverhalt erschliesst sich, wie nachfolgend zu zeigen sein wird, in hinreichender Weise aus den Akten. Der geschiedene Ehemann hat sich bereits schriftlich (vgl. Eingabe desselben vom 1. Dezember 2008) und mündlich (siehe rogatorische Einvernahme vom 6. Februar 2009) zum Eheleben in der hier interessierenden Zeitspanne geäussert, weshalb sich eine nochmalige Anhörung durch das Gericht von vornherein erübrigt. Gemäss den Ausführungen in der Replik sollen auch drei Personen aus dem gemeinsamen Bekanntenkreis bestätigen, dass die Ehe der Beschwerdeführerin im Jahre 2004 ungetrübt gewesen sei. Ein befreundetes Ehepaar habe mit ihr und dem Ex-Gatten im Sommer im Sommer 2004 kurz vor der erleichterten Einbürgerung in Italien sogar noch unbeschwerte Ferien verbracht.
Äusserungen oder Referenzschreiben von Bezugspersonen - erfahrungsgemäss zumeist wohlwollend formuliert - beschränken sich naturgemäss auf die Wahrnehmung eines äusseren Erscheinungsbildes. Die entscheidende Frage nach einer auch im Wesenskern gelebten Partnerschaft vermögen sie nicht zu beantworten, handelt es sich doch um einen Bereich, der allein das Innenleben beider Ehegatten berührt und Drittpersonen kaum zugänglich sein dürfte (zum Ganzen vgl. Urteile des Bundesverwaltungsgerichts C-7410/2008 vom 25. Januar 2011 E. 9.3.1 mit Hinweisen oder C-3706/2009 vom 4. Januar 2011 E. 7.2). Dass Letztere als Zeugen neue Erkenntnisse vermitteln könnten, kann angesichts dessen ebenfalls nicht erwartet werden. Es ist mithin nicht davon auszugehen, dass die Schilderungen jener Personen über das bereits Bekannte (siehe E. 8 ff. hiernach) hinausgehen und geeignet wären, ein anderes Licht auf die Ehe zu werfen. Von den beantragten Einvernahmen oder Stellungnahmen kann somit in antizipierter Beweiswürdigung ohne Verletzung des rechtlichen Gehörs abgesehen werden (BGE 136 I 229 E. 5.3 S. 236 f. mit Hinweisen).
4.
4.1. Gemäss Art. 27 Abs. 1
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 27 Réintégration ensuite de péremption, de libération ou de perte de la nationalité suisse - 1 Quiconque a perdu la nationalité suisse peut former une demande de réintégration dans un délai de dix ans. |
|
1 | Quiconque a perdu la nationalité suisse peut former une demande de réintégration dans un délai de dix ans. |
2 | Quiconque séjourne en Suisse depuis trois ans peut demander sa réintégration après l'échéance du délai fixé à l'al. 1. |
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 26 Conditions - 1 La réintégration est accordée si le requérant remplit les conditions suivantes: |
|
1 | La réintégration est accordée si le requérant remplit les conditions suivantes: |
a | il séjourne en Suisse: son intégration est réussie; |
b | il vit à l'étranger: il a des liens étroits avec la Suisse; |
c | il respecte la sécurité et l'ordre publics; |
d | il respecte les valeurs de la Constitution; |
e | il ne met pas en danger la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse. |
2 | Les conditions prévues à l'al. 1, let. c à e, s'appliquent par analogie aux requérants qui ne séjournent pas en Suisse. |
4.2. Der Begriff der ehelichen Gemeinschaft im Sinne des Bürgerrechtsgesetzes bedeutet mehr als nur das formelle Bestehen einer Ehe. Verlangt wird vielmehr eine tatsächliche Lebensgemeinschaft, getragen vom Willen, die Ehe auch künftig aufrecht zu erhalten (BGE 135 II 161 E. 2 S. 164 f., BGE 130 ll 482 E. 2 S. 483 f., BGE 130 ll 169 E. 2.3.1 S. 171 f., BGE 128 ll 97 E. 3a S. 98 f., BGE 121 ll 49 E. 2b S. 51 f.). Mit Art. 27
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 27 Réintégration ensuite de péremption, de libération ou de perte de la nationalité suisse - 1 Quiconque a perdu la nationalité suisse peut former une demande de réintégration dans un délai de dix ans. |
|
1 | Quiconque a perdu la nationalité suisse peut former une demande de réintégration dans un délai de dix ans. |
2 | Quiconque séjourne en Suisse depuis trois ans peut demander sa réintégration après l'échéance du délai fixé à l'al. 1. |
4.3. Die erleichterte Einbürgerung kann mit Zustimmung der Behörde des Heimatkantons innert der vom Gesetz vorgesehenen Frist für nichtig erklärt werden, wenn sie durch falsche Angaben oder Verheimlichung erheblicher Tatsachen erschlichen, d.h. mit einem unlauteren und täuschenden Verhalten erwirkt worden ist (vgl. die revidierte Bestimmung von Art. 41 Abs. 1 und 1bisBüG in der Fassung vom 25. September 2009, in Kraft seit 1. März 2011 [AS 2011 347] bzw. aArt. 41 Abs. 1
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 41 Droits de cité multiples - 1 Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
|
1 | Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
2 | Lorsqu'un canton d'origine donne une suite favorable à la demande, la notification de la décision entraîne la perte de la nationalité suisse et de tous les droits de cité cantonaux et communaux. |
3 | Le canton qui a statué sur la libération en informe d'office les autres cantons d'origine. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 13 - 1 Les parties sont tenues de collaborer à la constatation des faits: |
|
1 | Les parties sont tenues de collaborer à la constatation des faits: |
a | dans une procédure qu'elles introduisent elles-mêmes; |
b | dans une autre procédure, en tant qu'elles y prennent des conclusions indépendantes; |
c | en tant qu'une autre loi fédérale leur impose une obligation plus étendue de renseigner ou de révéler. |
1bis | L'obligation de collaborer ne s'étend pas à la remise d'objets et de documents concernant des contacts entre une partie et son avocat, si celui-ci est autorisé à pratiquer la représentation en justice en vertu de la loi du 23 juin 2000 sur les avocats34.35 |
2 | L'autorité peut déclarer irrecevables les conclusions prises dans une procédure au sens de l'al. 1, let. a ou b, lorsque les parties refusent de prêter le concours nécessaire qu'on peut attendre d'elles. |
5.
5.1. Das Verfahren zur Nichtigerklärung der erleichterten Einbürgerung richtet sich nach den Bestimmungen des Verwaltungsverfahrensgesetzes (vgl. Art. 1 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 1 - 1 La présente loi s'applique à la procédure dans les affaires administratives qui doivent être réglées par les décisions d'autorités administratives fédérales statuant en première instance ou sur recours. |
|
1 | La présente loi s'applique à la procédure dans les affaires administratives qui doivent être réglées par les décisions d'autorités administratives fédérales statuant en première instance ou sur recours. |
2 | Sont réputées autorités au sens de l'al. 1: |
a | le Conseil fédéral, ses départements, la Chancellerie fédérale et les divisions, entreprises, établissements et autres services de l'administration fédérale qui leur sont subordonnés; |
b | les organes de l'Assemblée fédérale et des tribunaux fédéraux pour les décisions de première instance et les décisions prises sur recours, conformément au Statut des fonctionnaires du 30 juin 19277; |
c | les établissements ou entreprises fédéraux autonomes; |
cbis | le Tribunal administratif fédéral; |
d | les commissions fédérales; |
e | d'autres autorités ou organisations indépendantes de l'administration fédérale, en tant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public à elles confiées par la Confédération. |
3 | Seuls les art. 34 à 38 et 61, al. 2 et 3, concernant la notification des décisions, et l'art. 55, al. 2 et 4, concernant le retrait de l'effet suspensif, s'appliquent à la procédure devant les autorités cantonales de dernière instance qui ne statuent pas définitivement en vertu du droit public fédéral. Est réservé l'art. 97 de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants9 relatif au retrait de l'effet suspensif pour les recours formés contre les décisions des caisses de compensation.10 11 |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 12 - L'autorité constate les faits d'office et procède s'il y a lieu à l'administration de preuves par les moyens ci-après: |
|
a | documents; |
b | renseignements des parties; |
c | renseignements ou témoignages de tiers; |
d | visite des lieux; |
e | expertises. |
5.2. Die natürliche Vermutung gehört zur freien Beweiswürdigung (vgl. Art. 19
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 19 - Sont en outre applicables par analogie à la procédure probatoire les art. 37, 39 à 41 et 43 à 61 de la procédure civile fédérale49; les sanctions pénales prévues par ladite loi envers les parties ou les tierces personnes défaillantes sont remplacées par celles qui sont mentionnées à l'art. 60 de la présente loi. |
SR 273 Loi fédérale du 4 décembre 1947 de procédure civile fédérale PCF Art. 40 - Le juge apprécie les preuves selon sa libre conviction. Il prend en considération l'attitude des parties au cours du procès, par exemple le défaut d'obtempérer à une convocation personnelle, le refus de répondre à une question du juge ou de produire des moyens de preuve requis. |
6.
6.1. Gemäss der hier anwendbaren, bis zum 28. Februar 2011 gültig gewesenen ursprünglichen Fassung von Art. 41 Abs. 1
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 41 Droits de cité multiples - 1 Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
|
1 | Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
2 | Lorsqu'un canton d'origine donne une suite favorable à la demande, la notification de la décision entraîne la perte de la nationalité suisse et de tous les droits de cité cantonaux et communaux. |
3 | Le canton qui a statué sur la libération en informe d'office les autres cantons d'origine. |
6.2. Die formellen Voraussetzungen für eine Nichtigerklärung sind vorliegend erfüllt: Der Kanton Thurgau hat die Zustimmung zur Nichtigerklärung der erleichterten Einbürgerung am 6. August 2009 erteilt und die Nichtigerklärung ist von der zuständigen Instanz innerhalb der gesetzlichen Frist ergangen (vgl. dazu Urteil des Bundesgerichts 1C_255/2011 vom 27. September 2011 E. 2.1.3 mit Hinweisen).
7.
7.1. Die Vorinstanz stellt sich in der angefochtenen Verfügung auf den Standpunkt, dass die Beschwerdeführerin die erleichterte Einbürgerung durch falsche Angaben bzw. das Verheimlichen wesentlicher Tatsachen erschlichen habe. Sie schliesst dies vorab aus dem Umstand, dass ab Gewährung der erleichterten Einbürgerung und bis zur Einreichung eines gemeinsamen Scheidungsbegehrens (6. September 2005) nur ungefähr ein Jahr und bis zur Rechtskraft des Scheidungsurteils (10. Januar 2006) rund ein Jahr und vier Monate verstrichen seien. Bereits am 5. Mai 2006, lediglich vier Monate nach der rechtskräftigen Scheidung, habe sich die Beschwerdeführerin mit einem Mann aus ihrem Herkunftsland verheiratet. Dieser zeitliche Ereignisablauf begründe die tatsächliche Vermutung dafür, dass im Zeitpunkt der erleichterten Einbürgerung kein beidseitig intakter, auf die Zukunft gerichteter Ehewille mehr bestanden habe. Die von der Beschwerdeführerin vorgebrachten, als unvorhersehbare und überraschend eingetretene Ereignisse dargestellten Gründe vermöchten das Bundesamt nicht zu überzeugen. Hätten zwischen den Ehegatten bezüglich dem Kinderwunsch seit je her unterschiedliche Auffassungen grundsätzlicher Natur bestanden, so sei nicht ersichtlich, weshalb die Betroffene vorerst an einen Meinungsumschwung auf Seiten des Ehemannes geglaubt habe, nach der erleichterten Einbürgerung dann jedoch nicht mehr. Nicht anders verhalte es sich mit den Differenzen im Zusammenhang mit dem Finanzgebaren bzw. dem Lebensstil des geschiedenen Ehemannes. So habe die Beschwerdeführerin während sechseinhalb Ehejahren, bis zur Trennung, an diesem Lebensstil, der jährlich (u.a.) mehrere Ferienreisen ins Ausland mitumfasst habe, voll partizipiert und darüber hinaus alleine Reisen nach Brasilien unternommen. Es werde nicht nachvollziehbar, warum sie diesen Lebensstil nach erfolgter Einbürgerung plötzlich zum Anlass für die Auflösung der ehelichen Gemeinschaft genommen habe. Mit Blick auf das Verhältnis zur Schwiegermutter werde sodann behauptet, Letztere habe die Beschwerdeführerin aufgrund ihrer Herkunft abgelehnt. Schenke man dieser Darstellung Glauben, müsse die Beziehung zwischen den beiden Frauen aber seit Anbeginn der Ehe problematisch und angespannt gewesen sein. Es erscheine daher unglaubhaft, dass eine solche Situation in den wenigen Monaten zwischen erleichterter Einbürgerung und Trennung den weiteren Bestand der Ehe in Frage gestellt habe. Schliesslich seien keine Versuche unternommen worden, um die angeblich um den Jahreswechsel 2004/05 erstmals aufgetretenen ehelichen Schwierigkeiten zu überwinden und die Ehe zu retten. Vielmehr entstehe der Eindruck, die Beschwerdeführerin habe damals unbeirrt die Auflösung der ehelichen Gemeinschaft
angestrebt und sie mit der raschen zeitlichen Abfolge von Trennung, Scheidung und Wiederverheiratung umgesetzt. Es sei ihr daher nicht gelungen, die tatsächliche Vermutung umzustossen.
7.2. Die Parteivertreterin hält in der Rechtsmitteleingabe vom 14. September 2009 dagegen, zum Zeitpunkt der Unterzeichnung der gemeinsamen Erklärung am 7. Juni 2004 habe nicht nur beim Ex-Ehemann sondern auch auf Seiten der Beschwerdeführerin ein uneingeschränkter Ehewille bestanden. Die Parteien seien damals rund fünfeinhalb Jahre verheiratet gewesen und alles sei rund gelaufen. Die Zukunft habe vor ihnen gelegen und nicht erfüllte Wünsche und Erwartungen hätten die Bedeutung von "das kommt noch, wir haben noch Zeit" gehabt. Schatten seien möglicherweise bereits vorhanden gewesen, jedoch nicht als solche wahrgenommen worden. Was die Kinderfrage anbelange, so habe die Beschwerdeführerin gehofft, der Kinderwunsch würde sich mit der Zeit auch bei ihrem Gatten einstellen. Dieser wiederum habe die Bedeutung, welche die Kinderfrage für die Ehefrau mit zunehmendem Alter bekommen habe, unterschätzt. Latent einen Schatten auf die Ehe geworfen habe ferner die Tatsache, dass die Beschwerdeführerin, obwohl sie durch ihre Erwerbstätigkeit massgeblich zum Familieneinkommen beigetragen habe, nicht in das Finanzgebaren des Partners einbezogen worden sei. Dies habe sie zunehmend gestört. Hinzu gekommen sei die fehlende Wertschätzung durch die dominante Schwiegermutter. Der Tod des Schwiegervaters im April 2004 habe in dieser Hinsicht eine einschneidende Änderung nach sich gezogen, indem sich die Schwiegermutter vermehrt in die Angelegenheiten des Ehepaares eingemischt habe. Die in diesem Zusammenhang aufgetretenen Meinungsverschiedenheiten zwischen den beiden Frauen seien massiv gewesen, wobei der Ex-Gatte nicht zur Beschwerdeführerin gestanden sei. Anlässlich gemeinsamer Ferien in Brasilien im Januar 2005 sei die Situation dann eskaliert. In diese Phase der ersten Ernüchterung und Verunsicherung sei die schicksalshafte Begegnung mit einem gleichaltrigen Landsmann gefallen. Die Beschwerdeführerin habe daraufhin so rasch wie möglich reinen Tisch machen wollen und die Trennung gewünscht. Derartige Geschehensabläufe seien indessen nicht ungewöhnlich und für die Betroffenen nicht vorhersehbar gewesen. Die tatsächliche Vermutung der Vorinstanz erweise sich somit als unzutreffend und werde durch die erwähnten Ereignisse, die sich nach der erleichterten Einbürgerung zugetragen hätten, entkräftet. Angesichts der existenziellen Folgen der angefochtenen Verfügung für die Beschwerdeführerin stelle die Nichtigerklärung der erleichterten Einbürgerung zehn Tage vor Ablauf der Fünfjahresfrist überdies einen überspitzten Formalismus dar.
8.
8.1. Aus den Akten ergibt sich, dass die ehemaligen Eheleute sich im Dezember 1996 in Brasilien kennengelernt haben. Im Frühjahr 1998 wollen sie sich gemeinsam zur Heirat entschlossen haben, um keine Fernbeziehung mehr leben zu müssen. Anfangs August 1998 gelangte die Beschwerdeführerin daraufhin in die Schweiz. Nach der Heirat am 30. Oktober 1998 erhielt sie eine ordentliche Aufenthaltsbewilligung. Gestützt auf diese Heirat, das am 24. Dezember 2003 eingereichte Gesuch um Erteilung der erleichterten Einbürgerung und die am 7. Juni 2004 unterzeichnete gemeinsame Erklärung betreffend eheliche Gemeinschaft wurde sie am 23. August 2004 erleichtert eingebürgert. Trotz einzelner Unstimmigkeiten soll die Ehe damals stabil gewesen sein. Im Verlaufe des Winters 2005 (Darstellung Beschwerdeführerin) bzw. im Frühling/Sommer 2005 oder Juli 2005 (Angaben des Ex-Ehemannes) ist die Beschwerdeführerin aus der ehelichen Wohnung weggezogen. Gemäss den Scheidungsakten haben die Parteien beim Bezirksgericht C._______ am 6. September 2005 ein gemeinsames Scheidungsbegehren eingereicht, das am 7. Dezember 2005 zur Scheidung führte (in Rechtskraft seit 10. Januar 2006). Aktenmässig erstellt ist schliesslich, dass die Beschwerdeführerin am 5. Mai 2006 einen Landsmann geheiratet hat.
8.2. Bis zur erleichterten Einbürgerung der Beschwerdeführerin dauerte ihre Ehe mit dem schweizerischen Ehegatten rund fünf Jahre und zehn Monate. Allerspätestens zehn Monate danach hat sie das eheliche Domizil verlassen. Bis zur Einreichung des gemeinsamen Scheidungsbegehren verging ab Einbürgerung ungefähr ein Jahr, bis zur rechtskräftigen Scheidung verstrichen ein Jahr und vier Monate. Lediglich vier Monate nach der Scheidung heiratete die Beschwerdeführerin einen Landsmann. Diese Chronologie der Ereignisse begründet eine tatsächliche Vermutung dafür, dass im massgeblichen Zeitraum des Einbürgerungsverfahrens keine stabile, auf die Zukunft gerichtete eheliche Gemeinschaft mehr bestanden haben kann und die erleichterte Einbürgerung somit erschlichen worden ist (vgl. beispielsweise Urteil des Bundesgerichts 1C_292/2008 vom 10. Juni 2009 E. 2.5). Die Vermutung wird durch weitere Indizien, auf die im Folgenden noch einzugehen ist, bestärkt.
8.3. Besteht aufgrund der Ereignisabläufe die tatsächliche Vermutung, die Einbürgerung sei erschlichen worden, obliegt es dem Betroffenen, die Vermutung durch den Gegenbeweis bzw. durch erhebliche Zweifel umzustossen, indem Gründe bzw. Sachumstände aufgezeigt werden, die es als überzeugend oder nachvollziehbar erscheinen lassen, dass eine angeblich noch wenige Monate zuvor bestehende tatsächliche, ungetrennte eheliche Gemeinschaft in der Zwischenzeit dergestalt in die Brüche gegangen ist, dass es zur Scheidung kam (vgl. BGE 130 II 482 E. 3.2 S. 486). Dementsprechend stellt sich die Frage, ob die von der Beschwerdeführerin vorgebrachten Argumente geeignet sind, die eben umschriebene tatsächliche Vermutung umzustossen.
9.
Die Beschwerdeführerin bestreitet, die Behörden im massgeblichen Zeitraum über den Zustand ihrer Ehe getäuscht zu haben. Gemäss ihrer ersten Stellungnahme vom 22. Dezember 2006 haben zum Zeitpunkt der gemeinsamen Erklärung in bestimmten Fragen wohl unterschiedliche Meinungen vorgeherrscht, die Eheleute hätten darin jedoch keinen Grund erblickt, sich zu trennen. Später ist von Schatten die Rede, die damals möglicherweise bereits vorhanden gewesen, aber nicht als solche wahrgenommen worden seien (siehe zweite Stellungnahme vom 3. Juli 2009 oder Beschwerdeschrift vom 14. September 2009), und in der Replik wird hierzu erklärt, eine Ehe könne auch mit einzelnen Unstimmigkeiten stabil sein. Im dargelegten Kontext vermögen die Gründe, welche von der Beschwerdeführerin auf Rechtsmittelebene für den Zerfall der ehelichen Gemeinschaft verantwortlich gemacht werden, nicht zu überzeugen.
9.1. Zur raschen Aufgabe der ehelichen Gemeinschaft führten nach Darstellung der Beschwerdeführerin vorab die unterschiedlichen Auffassungen der Eheleute hinsichtlich Familienplanung. So habe sie sich immer schon gemeinsame Kinder gewünscht, eine Familie gründen und für diese Zukunft Geld sparen wollen. Ihr Ex-Ehemann habe Kinder demgegenüber abgelehnt, sie habe jedoch gehofft, der Kinderwunsch würde sich mit der Zeit auch bei ihm einstellen. Er wiederum habe die Bedeutung, welche die Kinderfrage für die Beschwerdeführerin mit zunehmenden Alter bekommen habe, unterschätzt. Der frühere Gatte äusserte sich in seiner Eingabe vom 1. Dezember 2008 und anlässlich der Anhörung vom 6. Februar 2009 dahingehend, die Kinderfrage sei zwar ein Thema gewesen, aber nicht ein Überwiegendes. Während seiner Ausbildung seien Kinder für ihn nicht ein vordringliches Problem gewesen. Ob er Nachwuchs in grundsätzlicher Weise überhaupt ernsthaft in Betracht zog, lässt sich aufgrund seiner Aussagen und der zeitlich zu unbestimmten Angaben zur absolvierten Umschulung nicht eindeutig beantworten, mag aber offen bleiben. Als entscheidend erweist sich in dieser Hinsicht nämlich, dass sich die Beschwerdeführerin schon nach der Heirat Kinder gewünscht hat und die Kinderfrage unbestrittenermassen seit je her ein Thema gewesen ist. Die grundlegend unterschiedliche Einstellung der Eheleute, was gemeinsame Kinder (und die finanziellen Konsequenzen davon) anbelangt, kann sich mit anderen Worten nicht erst nach der erleichterten Einbürgerung manifestiert haben. Besagter Problematik waren sich die Eheleute vielmehr schon zu einem früheren Zeitpunkt bewusst. Auch dass die Beschwerdeführerin noch bis zum Frühjahr 2005 an einen Gesinnungswandel des geschiedenen Ex-Gatten geglaubt hat, danach aber plötzlich nicht mehr, erscheint als unplausibel. Ebenso wenig lässt sich das Zuspitzen der Kinderfrage in ihrem damaligen Alter (29) bereits mit einer ablaufenden "biologischen Uhr", die einen dringenden Handlungsbedarf angezeigt hätte, erklären.
Der Beschwerdeführerin gelingt es somit nicht, mit dem unerfüllt gebliebenen Kinderwunsch glaubhaft ein ausserordentliches Ereignis geltend zu machen, das zum raschen Zerfall des Willens zur ehelichen Gemeinschaft im Anschluss an die Einbürgerung geführt haben könnte.
9.2. Als weiterer Grund für das Scheitern der Ehe werden unterschiedliche Meinungen zum gepflegten Lebensstil angeführt. Anstatt (beispielsweise für eine Zukunft mit eigenem Haus und Kindern) zu sparen, habe der Ex-Gatte das Geld lieber für Ferien und Autos ausgegeben. Eng damit zusammen hängt der Vorwurf an dessen Adresse, er habe die Beschwerdeführerin nicht in die finanziellen Belange miteinbezogen. Obwohl sie durch ihre regelmässige Erwerbstätigkeit massgeblich zum Familieneinkommen beigetragen und ihrem ehemaligen Partner ihren Lohn anvertraut habe, habe sie weder über die finanziellen Verhältnisse Bescheid gewusst, noch sei sie über die Zahlungsverpflichtungen informiert gewesen. Dies habe sie zunehmend gestört. In der Replik wird zudem betont, sie habe den geschiedenen Mann mit namhaften Beiträgen unterstützt. Es sei davon auszugehen, dass bei einer instabilen Ehe untereinander keine finanziellen Beiträge mehr flössen.
Der Vorinstanz ist beizupflichten, dass die Beschwerdeführerin an dem von ihr kritisierten Lebensstil mit vielen gemeinsamen Ferienreisen (u.a. nach Spanien, Italien, England, Griechenland und mehrmals nach Brasilien) und dem Besitz zweier Autos (worunter anscheinend eines "von ihr geliebten" Cabriolets) selber voll partizipiert hat. Von daher erscheint es in der Tat nicht nachvollziehbar, warum sie diesen Lebensstil während rund sechs Jahren gleichwohl mittrug und akzeptierte, ihn danach aber (nebst anderen Gründen) ziemlich unvermittelt zum Anlass zur Auflösung der Ehe genommen hat. Abgesehen davon müssen die diesbezüglichen Meinungsverschiedenheiten in der Gewichtung der finanziellen Prioritäten - wie die Kinderfrage - seit längerer Zeit und damit zweifellos vor dem Zeitpunkt der erleichterten Einbürgerung bestanden haben. Die Ausführungen des Ex-Ehemannes in der Stellungnahme vom 1. Dezember 2008 zur divergierenden Gewichtung materieller Werte während seiner Umschulungszeit (2003/2004) sprechen für sich. Gleiches gilt mit Blick auf dessen finanzielles Gebaren, das laut Darstellung der Parteivertreterin "ebenso latent als Schatten auf der Ehe" gelastet habe und sich über einen längeren Zeitraum hinweg gezogen haben muss. Die Beschwerdeführerin behauptet denn auch nicht, ihr ehemaliger Partner habe die finanziellen Angelegenheiten erst nach erfolgter Einbürgerung in Eigenregie zu regeln begonnen.
Dass vom Erwerbseinkommen der Beschwerdeführerin Mittel in den Haushalt flossen, sie mit zusätzlichen Beiträgen gemeinsame Investitionen mitfinanzierte und mithalf, Steuerschulden zu begleichen, berechtigt unter den konkreten Umständen ebenfalls nicht zur Annahme, die Ehe sei im Zeitpunkt der erleichterten Einbürgerung noch völlig stabil gewesen. Zum einen durfte ein solches Engagement im Rahmen der ehelichen Beistandspflicht - zumindest während der beruflichen Umorientierungsphase des Ex-Gatten - bis zu einem gewissen Grade erwartet werden, zum andern haben sich die erwähnten Zahlungen gemäss den mit der Replik eingereichten Vergütungsaufträgen bzw. Kontoauszügen auf die Periode von April 2002 bis Mai 2003 beschränkt. Gegen ein ausserordentliches finanzielles Engagement der Beschwerdeführerin spricht überdies, dass in der Scheidungskonvention vom 5. Oktober 2005 von güterrechtlichen Ausgleichszahlungen keine Rede ist. Stattdessen haben sich die Parteien im üblichen Rahmen für güterrechtlich auseinandergesetzt erklärt. In den vorgebrachten Problemen der Lebensstils und der Handhabung der Finanzen können mithin keine Ereignisse erblickt werden, die das plötzliche Zerwürfnis einer funktionierenden ehelichen Gemeinschaft zu erklären vermöchten.
9.3. Als weitere Ursache für die Scheidung nennt die Rechtvertreterin das problembehaftete Verhältnis der Beschwerdeführerin zur Schwiegermutter. Letztere habe ihr gegenüber - einer aus ärmlichen Verhältnissen stammenden Ausländerin - keine grosse Wertschätzung entgegengebracht und sich diesbezüglich oft abschätzig geäussert. Der Tod des Schwiegervaters im April 2004 habe für die Eheleute einschneidende Änderungen nach sich gezogen, indem sich die Schwiegermutter zunehmend in die Angelegenheiten des Ehepaares eingemischt habe. Als Erschwernis hinzugekommen sei in fraglichem Zusammenhang die stete Parteinahme des geschiedenen Ehemannes zu Gunsten seiner eigenen Mutter. Im Januar 2005 während einer zu Dritt unternommenen Brasilienreise sei die Situation eskaliert. Die Auseinandersetzungen seien derart heftig gewesen, dass beide Frauen seither keinen Kontakt mehr zueinander pflegten. Die Ehe habe also kurz nach der erleichterten Einbürgerung erste Brüche und Krisen erfahren. In der Wahrnehmung des ehemaligen Partners hatte das Verhältnis zwischen seiner Mutter und der Ex-Ehefrau demgegenüber nichts mit der Auflösung der Ehe zu tun. Es habe zwar kleine Meinungsverschiedenheiten gegeben, die jedoch nicht ausschlaggebend gewesen seien.
Es soll nicht in Abrede gestellt werden, dass Konflikte mit Schwiegereltern eine Ehe belasten können. Ebenso liegt in der Natur der Sache, dass die Wertungen der Betroffenen hierzu mitunter variieren. Nach Darstellung der Beschwerdeführerin wurde sie von ihrer Schwiegermutter allerdings wegen deren Herkunft abgelehnt, es wird also wiederum eine Ursache genannt, die praktisch von Anbeginn der Ehe weg im Raume stand. Besagte Nichtakzeptanz hat sich ihr zufolge mit dem Tod des Schwiegervaters im April 2004 akzentuiert. Durch die verstärkte Präsenz und Einmischung der Witwe wurde das angespannte Verhältnis zwischen den beiden Frauen zusätzlich belastet. Die Folge davon waren von der Parteivertreterin als massiv bezeichnete Meinungsverschiedenheiten (siehe Stellungnahme vom 22. Dezember 2006 und Beschwerdeschrift vom 14. September 2009). Da der Ex-Gatte sich hierbei auf die Seite seiner Mutter geschlagen habe, hätte dies häufig auch in Streit zwischen den Ehepartnern gemündet. Wohl soll die Situation erst im Januar 2005 während dem gemeinsamen Brasilienurlaub eskaliert sein. Dieser Umstand vermag indessen nicht darüber hinwegzutäuschen, dass es aufgrund der Angaben der Beschwerdeführerin deswegen - wenn nicht während der ganzen Dauer der Ehe, so doch in den letzten Monaten des Einbürgerungsverfahrens bzw. nach dem innerfamiliären Todesfall (April 2004) - zu ernsthaften und aus ihrer Sicht ziemlich heftigen Auseinandersetzungen gekommen sein muss. Auch dieses Sachverhaltselement liefert daher keine nachvollziehbare Erklärung für den plötzlichen Zerfall der angeblich im Spätsommer 2004 noch intakten und stabilen ehelichen Gemeinschaft.
9.4. Als unvorhergesehenes und für die Auflösung der ehelichen Gemeinschaft einschneidendes Ereignis nennt die Rechtsvertreterin ferner die "schicksalshafte Begegnung" ihrer Mandantin mit einem brasilianischen Staatsangehörigen im April 2005. Die Beschwerdeführerin habe in diesem Mann ihre grosse Liebe erkannt, möglichst bald reinen Tisch machen, sich vom bisherigen Partner trennen und den neu kennengelernten Landsmann heiraten wollen. Derartige Geschehensabläufe seien in Anbetracht der heutigen Scheidungsrealität, noch dazu im berüchtigten siebten Ehejahr, nicht ungewöhnlich.
Entgegen ihren Vorbringen konnte die Beschwerdeführerin auch unter diesem Blickwinkel nicht von einer intakten ehelichen Gemeinschaft zum Zeitpunkt der gemeinsamen Erklärung bzw. der erleichterten Einbürgerung ausgehen. Wie an anderer Stelle dargetan, haben zwischen den ehemaligen Ehegatten seit einiger Zeit und auf mehreren Ebenen Differenzen bestanden. Die Bekanntschaft mit ihrem Landsmann stellte von daher lediglich den Auslöser für das Aufbrechen eines tiefer liegenden Konflikts dar. Folglich haben vor besagter Bekanntschaft bereits angelegte bzw. dieser vorgelagerte Differenzen dazu geführt, dass die Ehe in die Brüche ging (siehe E. 9.1 - 9.3 hiervor). Anders lassen sich der Zeitpunkt der Aufnahme einer Beziehung zu einem anderen Mann, die kurz darauf erfolgte Trennung und Scheidung, ohne jegliche Versuche unternommen haben, die Ehe zu retten sowie die umgehende, zielstrebige Wiederverheiratung nicht erklären. Auf Beschwerdeebene ist zutreffend von einem Prozess der inneren Verabschiedung auf Seiten der Ehefrau aufgrund der bisherigen Unstimmigkeiten die Rede. Weil das Erkennen des Scheiterns der Ehe, der Trennungsentschluss und dessen Umsetzung nach der allgemeinen Lebenserfahrung einige Zeit brauchen, weist all dies darauf hin, dass - unabhängig vom Ehewillen des damaligen Partners - seitens der Beschwerdeführerin schon vor der erleichterten Einbürgerung kein auf die Zukunft gerichteter Ehewille mehr bestand.
Dass der geschiedene Schweizer Ehemann die Alarmzeichen erst im Frühjahr 2005 wahrgenommen haben will, ändert daran nichts. Immerhin tat er anlässlich der Anhörung vom 6. Februar 2009 kund, gewisse Gesten der Ex-Ehefrau hätten ihm gezeigt, dass sie ihr Leben nach erfolgter Einbürgerung nicht weiter mit ihm habe verbringen wollen (Antwort zu Frage 6). In der Stellungnahme vom 1. Dezember 2008 wirft er sogar die Frage auf, ob sie nicht alles geplant und nur den Schweizerpass gewollt habe. Unabhängig davon gilt es nochmals klarzustellen, dass auf Seiten beider Partner ein authentischer Ehewille im Sinne der bundesgerichtlichen Praxis (siehe vorangehende E. 4.2) vorliegen muss, was nach dem Gesagten kaum der Fall gewesen sein kann. Zum Einwand in der Replik, die tatsächliche Vermutung, an welcher die Vorinstanz festhalte, lasse die heutige Scheidungsrate vollends ausser Acht, wäre ergänzend anzumerken, dass eine eheliche Gemeinschaft im Sinne des Bürgerrechtsgesetzes sich nicht nach den Statistiken sondern der konkreten Situation beurteilt (vgl. dazu Urteile des Bundesgerichts 1C_232/2011 vom 15. Juli 2011 E. 2.6 und 1C_220/2008 vom 19. Juni 2008 E. 5).
9.5. Die aufgelisteten Indizien (Divergenzen wegen Kinderwunsch, Lebensstil und Finanzen, Zerwürfnis mit Schwiegermutter, Eingehen einer neuen Beziehung) lassen somit - wenn nicht einzeln, so doch in ihrer Gesamtheit - daran zweifeln, dass die Beschwerdeführerin im Zeitpunkt ihrer erleichterten Einbürgerung in einer intakten, auf Zukunft ausgerichteten Ehe gelebt hat.
9.6. Der Auffassung der Parteivertreterin schliesslich, es grenze an überspitzten Formalismus, wenn die Nichtigerklärung der erleichterten Einbürgerung erst kurz vor Ablauf der Fünfjahresfrist verfügt werde, kann nicht gefolgt werden. Sie verkennt dabei offensichtlich, dass Art. 41 Abs. 1
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 41 Droits de cité multiples - 1 Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
|
1 | Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
2 | Lorsqu'un canton d'origine donne une suite favorable à la demande, la notification de la décision entraîne la perte de la nationalité suisse et de tous les droits de cité cantonaux et communaux. |
3 | Le canton qui a statué sur la libération en informe d'office les autres cantons d'origine. |
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 41 Droits de cité multiples - 1 Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
|
1 | Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
2 | Lorsqu'un canton d'origine donne une suite favorable à la demande, la notification de la décision entraîne la perte de la nationalité suisse et de tous les droits de cité cantonaux et communaux. |
3 | Le canton qui a statué sur la libération en informe d'office les autres cantons d'origine. |
10.
Der Beschwerdeführerin ist es somit nicht gelungen, eine plausible Alternative zur dargestellten Vermutungsfolge zu präsentieren und damit die gegen sie sprechende Vermutung überzeugend in Frage zu stellen, wonach spätestens im Zeitpunkt der erleichterten Einbürgerung zwischen ihr und ihrem Schweizer Ehemann keine stabile und auf die Zukunft gerichtete eheliche Gemeinschaft (mehr) bestand. Indem sie in der gemeinsamen Erklärung vom 7. Juni 2004 dennoch den Bestand einer intakten und stabilen Ehe versicherte bzw. spätere Änderungen des Sachverhalts nicht anzeigte, hat sie die Behörden über eine wesentliche Tatsache getäuscht und die erleichterte Einbürgerung im Sinne von Art. 41 Abs. 1
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 41 Droits de cité multiples - 1 Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
|
1 | Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
2 | Lorsqu'un canton d'origine donne une suite favorable à la demande, la notification de la décision entraîne la perte de la nationalité suisse et de tous les droits de cité cantonaux et communaux. |
3 | Le canton qui a statué sur la libération en informe d'office les autres cantons d'origine. |
Damit sind die materiellen Voraussetzungen für die Nichtigerklärung der erleichterten Einbürgerung ebenfalls erfüllt.
11.
Sofern nicht ausdrücklich anders verfügt wird, erstreckt sich die Nichtigkeit auf alle Familienmitglieder, deren Schweizer Bürgerrecht auf der nichtig erklärten Einbürgerung beruht (vgl. Art. 41 Abs. 3
SR 141.0 Loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN) - Loi sur la nationalité LN Art. 41 Droits de cité multiples - 1 Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
|
1 | Le citoyen suisse qui possède le droit de cité de plusieurs cantons peut présenter la demande dans le canton d'origine de son choix. |
2 | Lorsqu'un canton d'origine donne une suite favorable à la demande, la notification de la décision entraîne la perte de la nationalité suisse et de tous les droits de cité cantonaux et communaux. |
3 | Le canton qui a statué sur la libération en informe d'office les autres cantons d'origine. |
12.
Aus den vorstehenden Erwägungen ergibt sich, dass die angefochtene Verfügung rechtmässig ist (Art. 49
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer: |
|
a | la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation; |
b | la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents; |
c | l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours. |
13.
Der Beschwerdeführerin wurde die unentgeltliche Rechtspflege samt Rechtsverbeiständung gewährt. Sie ist deshalb davon befreit, für die entstandenen Verfahrenskosten aufzukommen. Aus demselben Grund sind die notwendigen Kosten der Rechtsvertretung von der erkennenden Behörde zu übernehmen. Da die Parteivertreterin keine Kostennote eingereicht hat, ist die Entschädigung in Anwendung von Art. 9 ff
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 9 Frais de représentation - 1 Les frais de représentation comprennent: |
|
1 | Les frais de représentation comprennent: |
a | les honoraires d'avocat ou l'indemnité du mandataire professionnel n'exerçant pas la profession d'avocat; |
b | les débours, notamment les frais de photocopie de documents, les frais de déplacement, d'hébergement et de repas et les frais de port et de téléphone; |
c | la TVA pour les indemnités mentionnées aux let. a et b, pour autant qu'elles soient soumises à l'impôt et que la TVA n'ait pas déjà été prise en compte. |
2 | Aucune indemnité n'est due lorsqu'il existe un rapport de travail entre le représentant et la partie. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 65 - 1 Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
|
1 | Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
2 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur attribue en outre un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert.112 |
3 | Les frais et honoraires d'avocat sont supportés conformément à l'art. 64, al. 2 à 4. |
4 | Si la partie indigente revient à meilleure fortune, elle est tenue de rembourser les honoraires et les frais d'avocat à la collectivité ou à l'établissement autonome qui les a payés. |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des honoraires et des frais.113 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral114 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales115 sont réservés.116 |
Dispositiv Seite 20
Demnach erkennt das Bundesverwaltungsgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.
2.
Es werden keine Verfahrenskosten erhoben.
3.
Für ihre anwaltlichen Bemühungen wird Rechtsanwältin Monika Paminger Müller eine Entschädigung von Fr. 1'800.- (inkl. MwSt.) ausgerichtet.
4.
Dieses Urteil geht an:
- die Beschwerdeführerin (Gerichtsurkunde)
- die Vorinstanz (gegen Empfangsbestätigung; Akten Ref-Nr. K 405 403 [einschliesslich der Akten des Bezirksgerichts Arbon] retour)
- das Amt für Handelsregister und Zivilstandswesen des Kantons Thurgau (in Kopie)
Der vorsitzende Richter: Der Gerichtsschreiber:
Antonio Imoberdorf Daniel Grimm
Rechtsmittelbelehrung:
Gegen diesen Entscheid kann innert 30 Tagen nach Eröffnung beim Bundesgericht, 1000 Lausanne 14, Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten geführt werden (Art. 82 ff
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours: |
|
a | contre les décisions rendues dans des causes de droit public; |
b | contre les actes normatifs cantonaux; |
c | qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |