Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Abteilung IV
D-7054/2014, D-7056/2014
Urteil vom 22. April 2015
Richter Bendicht Tellenbach (Vorsitz),
Besetzung Richterin Gabriela Freihofer, Richter Thomas Wespi,
Gerichtsschreiber Linus Sonderegger.
A._______,geboren (...),
und
B._______,geboren (...),
Parteien beide Russland,
beide vertreten durch Christian Wyss, Fürsprecher,
(...),
Beschwerdeführer,
gegen
Staatssekretariat für Migration (SEM;
zuvor Bundesamt für Migration, BFM),
Quellenweg 6, 3003 Bern,
Vorinstanz.
Asyl und Wegweisung;
Gegenstand
Verfügungen des BFM vom 31. Oktober 2014 / N (...) und N (...).
Sachverhalt:
A.
Die Beschwerdeführer sind Brüder tschetschenischer Ethnie und stammen aus Russland. Am 12. Januar 2001 reisten die damals minderjährigen Beschwerdeführer zusammen mit ihrer Mutter und Schwester ein erstes Mal in die Schweiz ein und suchten gleichentags um Asyl nach. Am 5. Februar 2004 zog die Mutter das Asylgesuch zwecks Rückkehr in ihre Heimat zurück, so dass das damalige Bundesamt für Flüchtlinge (BFF; heute: SEM) das Asylverfahren am 6. Februar 2004 als gegenstandslos abschrieb.
B.
Am 16. März 2010 reisten die Beschwerdeführer erneut in die Schweiz ein und stellten jeweils ein zweites Asylgesuch.
C.
Mit Verfügungen vom 6. Mai 2010 trat das BFM (heute: SEM) auf die Asylgesuche in Anwendung von aArt. 35a Abs. 2
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 35a Réouverture de la procédure d'asile dans le cadre de la procédure Dublin - Si la Suisse est responsable de l'examen d'une demande d'asile en vertu du règlement (UE) no 604/2013101, la procédure d'asile est rouverte même si la demande a précédemment été classée. |
D.
Am 25. August 2010 stellten die Beschwerdeführer jeweils ein Wiedererwägungs-, eventualiter ein Revisionsgesuch. Die Wiedererwägungsgesuche wurden vom BFM mit Verfügungen vom 14. September 2010 abgewiesen.
E.
Die gegen diese Entscheide erhobenen Beschwerden wurden vom Bundesverwaltungsgericht als Revisionen gegen die Urteile D-3481/2010 und D-3488/2010 entgegengenommen und nach Vereinigung der Verfahren mit Urteil D-7454/2010 und D-7455/2010 vom 14. Oktober 2013 gutgeheissen.
F.
Mit demselben Urteil wurden die wiederaufgenommenen Beschwerdeverfahren (D-3481/2010 und D-3488/2010) gutgeheissen, die Verfügungen des BFM vom 6. Mai 2010 aufgehoben und die Sache zur erneuten Entscheidung im ordentlichen Verfahren an das BFM zurückgewiesen.
G.
Am 13. respektive 14. Mai 2014 wurden die Beschwerdeführer ein zweites Mal vertieft zu ihren Asylgründen angehört.
H.
Mit separaten Verfügungen vom 31. Oktober 2014 (Eröffnung am 3. November 2014) lehnte das BFM die Asylgesuche der Beschwerdeführer ab und ordnete die Wegweisung aus der Schweiz sowie deren Vollzug an.
I.
Diese Verfügungen fochten die Beschwerdeführer mit gemeinsamer Eingabe ihres Rechtsvertreters vom 3. Dezember 2014 beim Bundesverwaltungsgericht an.
Sie beantragten die Aufhebung der angefochtenen Verfügungen und die Gewährung von Asyl. Eventualiter sei die Sache zur ergänzenden Abklärung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Eventualiter seien die Beschwerdeführer in der Schweiz vorläufig aufzunehmen. In prozessualer Hinsicht wurde um Gewährung der unentgeltlichen Prozessführung und Rechtsverbeiständung gemäss Art. 65 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 65 - 1 Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
|
1 | Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
2 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur attribue en outre un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert.112 |
3 | Les frais et honoraires d'avocat sont supportés conformément à l'art. 64, al. 2 à 4. |
4 | Si la partie indigente revient à meilleure fortune, elle est tenue de rembourser les honoraires et les frais d'avocat à la collectivité ou à l'établissement autonome qui les a payés. |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des honoraires et des frais.113 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral114 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales115 sont réservés.116 |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 110a |
J.
Mit Zwischenverfügung vom 11. Dezember 2014 wurden die Verfahren vereinigt und das Gesuch um unentgeltliche Prozessführung unter Vorbehalt der Nachreichung einer Fürsorgebestätigung gutgeheissen. Der Entscheid über die Gewährung der amtlichen Rechtsverbeiständung wurde auf einen späteren Zeitpunkt verschoben.
K.
Nach Eingang der Fürsorgebestätigungen wurde das Gesuch um amtliche Verbeiständung mit Zwischenverfügung vom 17. Dezember 2014 gutgeheissen und Fürsprecher Christian Wyss als amtlicher Rechtsbeistand beigeordnet.
L.
Mit Vernehmlassung vom 19. Januar 2015 äusserte sich das SEM zu den Vorbringen in der Beschwerde, während sich die Beschwerdeführer mit Replik vom 4. Februar 2015 vernehmen liessen. Der Replik lag eine
E-Mail samt englischer und deutscher Übersetzung bei.
M.
Am 11. Februar 2015 wurde das dieser E-Mail zugrundeliegende Originalschreiben eingereicht. Am 13. Februar 2015 wurde eine weitere E-Mail eingereicht.
Das Bundesverwaltungsgericht zieht in Erwägung:
1.
1.1 Gemäss Art. 31
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)20. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 5 - 1 Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet: |
|
1 | Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet: |
a | de créer, de modifier ou d'annuler des droits ou des obligations; |
b | de constater l'existence, l'inexistence ou l'étendue de droits ou d'obligations; |
c | de rejeter ou de déclarer irrecevables des demandes tendant à créer, modifier, annuler ou constater des droits ou obligations. |
2 | Sont aussi considérées comme des décisions les mesures en matière d'exécution (art. 41, al. 1, let. a et b), les décisions incidentes (art. 45 et 46), les décisions sur opposition (art. 30, al. 2, let. b, et 74), les décisions sur recours (art. 61), les décisions prises en matière de révision (art. 68) et d'interprétation (art. 69).25 |
3 | Lorsqu'une autorité rejette ou invoque des prétentions à faire valoir par voie d'action, sa déclaration n'est pas considérée comme décision. |
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 33 Autorités précédentes - Le recours est recevable contre les décisions: |
|
a | du Conseil fédéral et des organes de l'Assemblée fédérale, en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération, y compris le refus d'autoriser la poursuite pénale; |
b | du Conseil fédéral concernant: |
b1 | la révocation d'un membre du conseil de banque ou de la direction générale ou d'un suppléant sur la base de la loi du 3 octobre 2003 sur la Banque nationale26, |
b10 | la révocation d'un membre du conseil d'administration du Service suisse d'attribution des sillons ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration, conformément à la loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer44; |
b2 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 22 juin 2007 sur la surveillance des marchés financiers27, |
b3 | le blocage de valeurs patrimoniales en vertu de la loi du 18 décembre 2015 sur les valeurs patrimoniales d'origine illicite29, |
b4 | l'interdiction d'exercer des activités en vertu de la LRens31, |
b4bis | l'interdiction d'organisations en vertu de la LRens, |
b5 | la révocation du mandat d'un membre du Conseil de l'Institut fédéral de métrologie au sens de la loi du 17 juin 2011 sur l'Institut fédéral de métrologie34, |
b6 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance en matière de révision ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 16 décembre 2005 sur la surveillance de la révision36, |
b7 | la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse des produits thérapeutiques sur la base de la loi du 15 décembre 2000 sur les produits thérapeutiques38, |
b8 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'établissement au sens de la loi du 16 juin 2017 sur les fonds de compensation40, |
b9 | la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse de droit comparé selon la loi du 28 septembre 2018 sur l'Institut suisse de droit comparé42; |
c | du Tribunal pénal fédéral en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel; |
cbis | du Tribunal fédéral des brevets en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel; |
cquater | du procureur général de la Confédération, en matière de rapports de travail des procureurs qu'il a nommés et du personnel du Ministère public de la Confédération; |
cquinquies | de l'Autorité de surveillance du Ministère public de la Confédération, en matière de rapports de travail de son secrétariat; |
cter | de l'Autorité de surveillance du Ministère public de la Confédération, en matière de rapports de travail des membres du Ministère public de la Confédération élus par l'Assemblée fédérale (Chambres réunies); |
d | de la Chancellerie fédérale, des départements et des unités de l'administration fédérale qui leur sont subordonnées ou administrativement rattachées; |
e | des établissements et des entreprises de la Confédération; |
f | des commissions fédérales; |
g | des tribunaux arbitraux fondées sur des contrats de droit public signés par la Confédération, ses établissements ou ses entreprises; |
h | des autorités ou organisations extérieures à l'administration fédérale, pour autant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public que la Confédération leur a confiées; |
i | d'autorités cantonales, dans la mesure où d'autres lois fédérales prévoient un recours au Tribunal administratif fédéral. |
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 32 Exceptions - 1 Le recours est irrecevable contre: |
|
1 | Le recours est irrecevable contre: |
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit jugée par un tribunal; |
b | les décisions concernant le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et les votations populaires; |
c | les décisions relatives à la composante «prestation» du salaire du personnel de la Confédération, dans la mesure où elles ne concernent pas l'égalité des sexes; |
d | ... |
e | les décisions dans le domaine de l'énergie nucléaire concernant: |
e1 | l'autorisation générale des installations nucléaires; |
e2 | l'approbation du programme de gestion des déchets; |
e3 | la fermeture de dépôts en profondeur; |
e4 | la preuve de l'évacuation des déchets. |
f | les décisions relatives à l'octroi ou l'extension de concessions d'infrastructures ferroviaires; |
g | les décisions rendues par l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision; |
h | les décisions relatives à l'octroi de concessions pour des maisons de jeu; |
i | les décisions relatives à l'octroi, à la modification ou au renouvellement de la concession octroyée à la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR); |
j | les décisions relatives au droit aux contributions d'une haute école ou d'une autre institution du domaine des hautes écoles. |
2 | Le recours est également irrecevable contre: |
a | les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'une opposition ou d'un recours devant une autorité précédente au sens de l'art. 33, let. c à f; |
b | les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'un recours devant une autorité cantonale. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 105 Recours contre les décisions du SEM - Le recours contre les décisions du SEM est régi par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral360. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre: |
|
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal; |
b | les décisions relatives à la naturalisation ordinaire; |
c | les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent: |
c1 | l'entrée en Suisse, |
c2 | une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit, |
c3 | l'admission provisoire, |
c4 | l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi, |
c5 | les dérogations aux conditions d'admission, |
c6 | la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation; |
d | les décisions en matière d'asile qui ont été rendues: |
d1 | par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger, |
d2 | par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit; |
e | les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération; |
f | les décisions en matière de marchés publics: |
fbis | les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65; |
f1 | si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou |
f2 | si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63; |
g | les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes; |
h | les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale; |
i | les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile; |
j | les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave; |
k | les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit; |
l | les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises; |
m | les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
n | les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent: |
n1 | l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision, |
n2 | l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire, |
n3 | les permis d'exécution; |
o | les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules; |
p | les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70 |
p1 | une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public, |
p2 | un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71; |
p3 | un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73; |
q | les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent: |
q1 | l'inscription sur la liste d'attente, |
q2 | l'attribution d'organes; |
r | les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75; |
s | les décisions en matière d'agriculture qui concernent: |
s1 | ... |
s2 | la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production; |
t | les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession; |
u | les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79); |
v | les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national; |
w | les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe. |
x | les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
y | les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal; |
z | les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre: |
|
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal; |
b | les décisions relatives à la naturalisation ordinaire; |
c | les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent: |
c1 | l'entrée en Suisse, |
c2 | une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit, |
c3 | l'admission provisoire, |
c4 | l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi, |
c5 | les dérogations aux conditions d'admission, |
c6 | la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation; |
d | les décisions en matière d'asile qui ont été rendues: |
d1 | par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger, |
d2 | par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit; |
e | les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération; |
f | les décisions en matière de marchés publics: |
fbis | les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65; |
f1 | si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou |
f2 | si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63; |
g | les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes; |
h | les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale; |
i | les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile; |
j | les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave; |
k | les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit; |
l | les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises; |
m | les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
n | les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent: |
n1 | l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision, |
n2 | l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire, |
n3 | les permis d'exécution; |
o | les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules; |
p | les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70 |
p1 | une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public, |
p2 | un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71; |
p3 | un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73; |
q | les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent: |
q1 | l'inscription sur la liste d'attente, |
q2 | l'attribution d'organes; |
r | les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75; |
s | les décisions en matière d'agriculture qui concernent: |
s1 | ... |
s2 | la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production; |
t | les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession; |
u | les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79); |
v | les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national; |
w | les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe. |
x | les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
y | les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal; |
z | les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe. |
1.2 Das Verfahren richtet sich nach dem VwVG, dem VGG und dem BGG, soweit das AsylG nichts anderes bestimmt (Art. 37
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA57, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 6 Règles de procédure - Les procédures sont régies par la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)11, par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral12 et par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral13, à moins que la présente loi n'en dispose autrement. |
1.3 Die Beschwerde ist frist- und formgerecht eingereicht. Die Beschwerdeführer haben am Verfahren vor der Vorinstanz teilgenommen, sind durch die angefochtenen Verfügungen besonders berührt und haben ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung beziehungsweise Änderung; sie sind daher zur Einreichung der Beschwerde legitimiert (Art. 105
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 105 Recours contre les décisions du SEM - Le recours contre les décisions du SEM est régi par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral360. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 108 Délais de recours - 1 Dans la procédure accélérée, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de sept jours ouvrables pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de cinq jours pour les décisions incidentes. |
|
1 | Dans la procédure accélérée, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de sept jours ouvrables pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de cinq jours pour les décisions incidentes. |
2 | Dans la procédure étendue, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de 30 jours pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de dix jours pour les décisions incidentes. |
3 | Le délai de recours contre les décisions de non-entrée en matière et contre les décisions visées aux art. 23, al. 1, et 40 en relation avec l'art. 6a, al. 2, let. a, est de cinq jours ouvrables à compter de la notification de la décision. |
4 | Le refus de l'entrée en Suisse prononcé en vertu de l'art. 22, al. 2, peut faire l'objet d'un recours tant que la décision prise en vertu de l'art. 23, al. 1, n'a pas été notifiée. |
5 | L'examen de la légalité et de l'adéquation de l'assignation d'un lieu de séjour à l'aéroport ou dans un autre lieu approprié conformément à l'art. 22, al. 3 et 4, peut être demandé en tout temps au moyen d'un recours. |
6 | Dans les autres cas, le délai de recours est de 30 jours à compter de la notification de la décision. |
7 | Toute pièce transmise par télécopie est considérée comme ayant été valablement déposée si elle parvient au Tribunal administratif fédéral dans les délais et que le recours est régularisé par l'envoi de l'original signé, conformément aux règles prévues à l'art. 52, al. 2 et 3, PA368. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 48 - 1 A qualité pour recourir quiconque: |
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1 | A qualité pour recourir quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est spécialement atteint par la décision attaquée, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 52 - 1 Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
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1 | Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
2 | Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours. |
3 | Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable. |
2.
Mit Beschwerde kann im Geltungsbereich des AsylG die Verletzung von Bundesrecht (einschliesslich Missbrauch und Überschreiten des Ermessens) sowie die unrichtige und unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden (Art. 106 Abs. 1
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 106 Motifs de recours - 1 Les motifs de recours sont les suivants: |
|
1 | Les motifs de recours sont les suivants: |
a | violation du droit fédéral, notamment pour abus ou excès dans l'exercice du pouvoir d'appréciation; |
b | établissement inexact ou incomplet de l'état de fait pertinent; |
c | ... |
2 | Les art. 27, al. 3, et 68, al. 2, sont réservés. |
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI) LEI Art. 83 Décision d'admission provisoire - 1 Le SEM décide d'admettre provisoirement l'étranger si l'exécution du renvoi n'est pas possible, n'est pas licite ou ne peut être raisonnablement exigée.250 |
|
1 | Le SEM décide d'admettre provisoirement l'étranger si l'exécution du renvoi n'est pas possible, n'est pas licite ou ne peut être raisonnablement exigée.250 |
2 | L'exécution n'est pas possible lorsque l'étranger ne peut pas quitter la Suisse pour son État d'origine, son État de provenance ou un État tiers, ni être renvoyé dans un de ces États. |
3 | L'exécution n'est pas licite lorsque le renvoi de l'étranger dans son État d'origine, dans son État de provenance ou dans un État tiers est contraire aux engagements de la Suisse relevant du droit international. |
4 | L'exécution de la décision peut ne pas être raisonnablement exigée si le renvoi ou l'expulsion de l'étranger dans son pays d'origine ou de provenance le met concrètement en danger, par exemple en cas de guerre, de guerre civile, de violence généralisée ou de nécessité médicale. |
5 | Le Conseil fédéral désigne les États d'origine ou de provenance ou les régions de ces États dans lesquels le retour est raisonnablement exigible.251 Si l'étranger renvoyé vient de l'un de ces États ou d'un État membre de l'UE ou de l'AELE, l'exécution du renvoi est en principe exigible.252 |
5bis | Le Conseil fédéral soumet à un contrôle périodique les décisions prises conformément à l'al. 5.253 |
6 | L'admission provisoire peut être proposée par les autorités cantonales. |
7 | L'admission provisoire visée aux al. 2 et 4 n'est pas ordonnée dans les cas suivants: |
a | l'étranger a été condamné à une peine privative de liberté de longue durée en Suisse ou à l'étranger ou a fait l'objet d'une mesure pénale au sens des art. 59 à 61 ou 64 CP255; |
b | l'étranger attente de manière grave ou répétée à la sécurité et à l'ordre publics en Suisse ou à l'étranger, les met en danger ou représente une menace pour la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse; |
c | l'impossibilité d'exécuter le renvoi est due au comportement de l'étranger. |
8 | Le réfugié auquel l'asile n'est pas accordé en vertu des art. 53 ou 54 LAsi257 est admis à titre provisoire258. |
9 | L'admission provisoire n'est pas ordonnée ou prend fin avec l'entrée en force d'une expulsion obligatoire au sens des art. 66a ou 66abis CP, 49a ou 49abis CPM259 ou d'une expulsion au sens de l'art. 68 de la présente loi.260 |
10 | Les autorités cantonales peuvent conclure une convention d'intégration avec un étranger admis à titre provisoire lorsque se présentent des besoins d'intégration particuliers conformément aux critères définis à l'art. 58a.261 |
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI) LEI Art. 83 Décision d'admission provisoire - 1 Le SEM décide d'admettre provisoirement l'étranger si l'exécution du renvoi n'est pas possible, n'est pas licite ou ne peut être raisonnablement exigée.250 |
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1 | Le SEM décide d'admettre provisoirement l'étranger si l'exécution du renvoi n'est pas possible, n'est pas licite ou ne peut être raisonnablement exigée.250 |
2 | L'exécution n'est pas possible lorsque l'étranger ne peut pas quitter la Suisse pour son État d'origine, son État de provenance ou un État tiers, ni être renvoyé dans un de ces États. |
3 | L'exécution n'est pas licite lorsque le renvoi de l'étranger dans son État d'origine, dans son État de provenance ou dans un État tiers est contraire aux engagements de la Suisse relevant du droit international. |
4 | L'exécution de la décision peut ne pas être raisonnablement exigée si le renvoi ou l'expulsion de l'étranger dans son pays d'origine ou de provenance le met concrètement en danger, par exemple en cas de guerre, de guerre civile, de violence généralisée ou de nécessité médicale. |
5 | Le Conseil fédéral désigne les États d'origine ou de provenance ou les régions de ces États dans lesquels le retour est raisonnablement exigible.251 Si l'étranger renvoyé vient de l'un de ces États ou d'un État membre de l'UE ou de l'AELE, l'exécution du renvoi est en principe exigible.252 |
5bis | Le Conseil fédéral soumet à un contrôle périodique les décisions prises conformément à l'al. 5.253 |
6 | L'admission provisoire peut être proposée par les autorités cantonales. |
7 | L'admission provisoire visée aux al. 2 et 4 n'est pas ordonnée dans les cas suivants: |
a | l'étranger a été condamné à une peine privative de liberté de longue durée en Suisse ou à l'étranger ou a fait l'objet d'une mesure pénale au sens des art. 59 à 61 ou 64 CP255; |
b | l'étranger attente de manière grave ou répétée à la sécurité et à l'ordre publics en Suisse ou à l'étranger, les met en danger ou représente une menace pour la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse; |
c | l'impossibilité d'exécuter le renvoi est due au comportement de l'étranger. |
8 | Le réfugié auquel l'asile n'est pas accordé en vertu des art. 53 ou 54 LAsi257 est admis à titre provisoire258. |
9 | L'admission provisoire n'est pas ordonnée ou prend fin avec l'entrée en force d'une expulsion obligatoire au sens des art. 66a ou 66abis CP, 49a ou 49abis CPM259 ou d'une expulsion au sens de l'art. 68 de la présente loi.260 |
10 | Les autorités cantonales peuvent conclure une convention d'intégration avec un étranger admis à titre provisoire lorsque se présentent des besoins d'intégration particuliers conformément aux critères définis à l'art. 58a.261 |
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA57, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer: |
|
a | la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation; |
b | la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents; |
c | l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours. |
3.
3.1 Gemäss Art. 2 Abs. 1
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 2 Asile - 1 La Suisse accorde l'asile aux réfugiés sur demande, conformément aux dispositions de la présente loi. |
|
1 | La Suisse accorde l'asile aux réfugiés sur demande, conformément aux dispositions de la présente loi. |
2 | L'asile comprend la protection et le statut accordés en Suisse à des personnes en Suisse en raison de leur qualité de réfugié. Il inclut le droit de résider en Suisse. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
|
1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
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1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
3.2 Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. Diese ist glaubhaft gemacht, wenn die Behörde ihr Vorhandensein mit überwiegender Wahrscheinlichkeit für gegeben hält. Unglaubhaft sind insbesondere Vorbringen, die in wesentlichen Punkten zu wenig begründet oder in sich widersprüchlich sind, den Tatsachen nicht entsprechen oder massgeblich auf gefälschte oder verfälschte Beweismittel abgestützt werden (Art. 7
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 7 Preuve de la qualité de réfugié - 1 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
|
1 | Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
2 | La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. |
3 | Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés. |
4.
4.1 Die Beschwerdeführer begründeten ihr Asylgesuch damit, dass am (...) März 2010 sechs schwarz uniformierte und bewaffnete Milizionäre zu ihnen nach Hause gekommen seien. Nachdem die Beschwerdeführer ihnen ihre Pässe ausgehändigt hätten, habe man sie unter dem Vorhalt, dass sie die Rebellen regelmässig unterstützt hätten, mitnehmen wollen. Sie hätten sich jedoch geweigert, so dass die Milizionäre versucht hätten, sie gewaltsam in die parkierten Fahrzeuge zu ziehen. Gemeinsam mit herbeieilenden Verwandten und anderen Dorfbewohnern hätten sie sich jedoch erfolgreich wehren können und schliesslich sei es ihnen in diesem Durcheinander gelungen zu fliehen. Bereits am Tag darauf seien die Milizionäre zurückgekehrt und hätten das Haus durchsucht. Seither seien die Beschwerdeführer regelmässig, etwa jeden zweiten oder dritten Monat, bei sich zuhause gesucht worden; letztmals circa (...) April 2014. Der Grund für diese Verfolgung liege wohl darin, dass die Mutter der Beschwerdeführer mit hohen Stadtpolitikern von C._______ im Streit liege, da diese den Mietvertrag ihres Geschäftes hätten auflösen wollen, um das Gebäude zu verkaufen. Zu diesem Zweck hätten sie unter unhaltbaren Vorwänden die Geschäftslokalität geschlossen und versiegelt. Nachdem sich die Mutter erfolgreich gerichtlich dagegen gewehrt habe, werde nun mittels Verfolgung ihrer Söhne gegen sie vorgegangen. Ferner sei die Mutter (...) 2012 nach Ladenschluss von drei Männern aufgesucht worden. Nachdem die Mutter vergeblich zur Unterzeichnung eines Verzichts auf ihre Rechte an den Geschäftslokalitäten gezwungen worden sei, hätten die Männer sie verprügelt.
4.2 Das SEM begründete seine Verfügungen damit, das Bundesverwaltungsgericht habe in seinem Urteil vom 14. Oktober 2013 festgehalten, bei der versuchten Festnahme vom (...). März 2010 handle es sich nicht um ein offensichtliches Sachverhaltskonstrukt. Allerdings erweise sich das Vorbringen, den Beschwerdeführern würden Verbindungen zu den Rebellen angelastet, als unglaubhaft. So entspreche das Verhalten der Milizionäre nicht dem üblichen Vorgehen. Normalerweise werde gegen mutmassliche Rebellen rabiater vorgegangen, indem etwa Häuser umzingelt oder Objekte von Angehörigen zerstört würden. Oft komme es anlässlich solcher Aktionen auch zur Tötung der gesuchten Personen. Im Falle der Beschwerdeführer sei demgegenüber nach vereitelter Festnahme lediglich eine weitere Vorladung - und zwar erst auf (...) Mai 2010 - erfolgt und Verwandte seien unbehelligt geblieben. Die Beschwerdeführer hätten nie ausgeführt, tatsächlich den Widerstandskämpfern angehört zu haben. Bereits deshalb sei fraglich, dass sie aus diesem Grund gesucht würden. Die eingereichten Zeugenaussagen würden nicht belegen, dass die Milizionäre aus den geltend gemachten Gründen bei den Beschwerdeführern aufgetaucht seien. Vielmehr würden die Beschwerdeführer selbst auf das Gerichtsverfahren der Mutter verweisen, welches wohl Grund für die Verfolgung sei. Die eingereichten Beweismittel seien daher ungeeignet, die Asylrelevanz der Verfolgung zu belegen, denn hinter der Verfolgung der Mutter ständen pekuniäre Interessen. Die Verfolgung vom (...) März 2010 sei daher nicht asylrelevant.
Die Aussagen der Beschwerdeführer zu den übrigen Vorbringen würden gewichtige Ungereimtheiten aufweisen. So habe der Beschwerdeführer A._______ (nachfolgend: Beschwerdeführer 1) in der zweiten Anhörung ausgeführt, jeder habe gewusst, wem die schwarz gekleideten Personen angehört hätten, während er in der BzP ausgesagt habe, es seien Militärs gewesen, und in der ersten Anhörung stets von Milizionären gesprochen habe. In der zweiten Anhörung habe er diese schliesslich als Militärs bezeichnet, die so oder so Kadyrow unterstellt seien. Diese Vagheit in der Bezeichnung der Behörde, welcher diese Personen angehören würden, erstaune. In der zweiten Anhörung hätten beide Beschwerdeführer zudem ausgeführt, die Militärs seien periodisch vorbeigekommen, nachdem die Beschwerdeführer den Heimatort verlassen hätten. Sie hätten aber nichts Genaueres zu Protokoll geben können. Der Beschwerdeführer 1 habe angegeben, auch die Angehörigen zuhause hätten ihm nicht sagen können, wer etwa zwei Wochen vor der zweiten Anhörung nach ihnen gesucht habe. Dies überzeuge nicht, zumal sie seit gut vier Jahren von denselben Personen aus denselben Gründen gesucht würden. Der Einwand, man habe bei Abgabe der letzten Vorladung nicht genau darauf geachtet, wer eigentlich der Absender sei, sei nicht überzeugend. Auch der Beschwerdeführer B._______ (nachfolgend: Beschwerdeführer 2) habe zu den weiteren Besuchen der Milizionäre keine Details zu nennen vermocht, obwohl er angegeben habe, mit seiner Mutter in Kontakt gestanden zu haben. Zu den vagen Aussagen passe auch, dass seit Verlassen des Heimatlandes in Tschetschenien ausser Vorladungen nichts geschehen sei. Von den Beschwerdeführern wären detailliertere Angaben zur Urheberschaft der Verfolgung zu erwarten. Ferner würden Aussagen darüber fehlen, ob die Nichtbeachtung der Vorladung auf (...) Mai 2010 Konsequenzen gehabt habe, was sie mit Rücksprache mit ihren Kontaktpersonen, etwa der Anwaltskanzlei D._______, hätten in Erfahrung bringen können. Der Einwand des Beschwerdeführers 2, die Angehörigen hätten nichts mitgeteilt, da man sie (die Beschwerdeführer) habe schonen wollen, könne als Versuch gelten, das Nichtwissen zu relativieren, zeige aber womöglich, dass das Vorbringen, weiterhin gesucht zu werden, nicht überzeugen könne. Wie auch das BFM habe sich das Bundesverwaltungsgericht auf den Standpunkt gestellt, dass die eingereichten Vorladungen unvollständig seien. Solche Dokumente könnten im russischen Kontext ohnehin leicht käuflich erworben werden, so dass ihnen kaum Beweiskraft zuzusprechen sei. Die Vorladung auf den (...) April 2011 sei ohne Erlebnisbericht eingereicht worden. Der Beschwerdeführer 1 sei schliesslich auch nicht bereit gewesen, Ereignisse, die sich in den Jahren
2012 oder 2013 ereignet hätten, überhaupt zu nennen. Der Beschwerdeführer 2 habe zwar ein neues Verfahren erwähnt, welches gegen sie eingeleitet worden sei, habe diese Aussage jedoch nicht zu präzisieren vermocht. Die eingereichten Beweismittel würden nicht genügen, die unsubstanziierten Vorbringen hinsichtlich der Ereignisse nach dem (...) März 2010 als glaubhaft erscheinen zu lassen. Zwar seien sie tatsächlich ausser Landes und somit nicht unmittelbar betroffen, dennoch könne erwartet werden, dass sie aufgrund ihres Kontaktes mit den Familienangehörigen detailliertere Ausführungen machen könnten. Es sei daher nicht glaubhaft, dass die Beschwerdeführer nach 2010 tatsächlich gesucht worden seien.
Im Wegweisungsvollzugspunkt stellte sich das BFM auf den Standpunkt, den Beschwerdeführern drohe in Tschetschenien ein "real risk" einer Misshandlung, welche gegen Art. 3
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) CEDH Art. 3 Interdiction de la torture - Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants. |
4.3 In der Beschwerde wurde diesen Erwägungen entgegengehalten, das BFM habe den Untersuchungsgrundsatz verletzt. Das Bundesverwaltungsgericht habe im Urteil vom 14. Oktober 2013 darauf hingewiesen, dass es angezeigt sei, die Glaubhaftigkeit der Zeugenaussagen mittels weiterer Abklärungen zu eruieren. Betreffend das Schreiben des Zeugen F._______ habe das Gericht auf dessen Kenntnisse der Lage in Tschetschenien verwiesen und der Vorinstanz aufgetragen, den Inhalt des Bestätigungsschreibens mittels Rückfragen und etwaigen weiteren Abklärungen zu verifizieren. Das BFM habe gänzlich auf weitere Abklärungen verzichtet und lediglich die beiden Beschwerdeführer ergänzend angehört. Statt eigene Untersuchungen vorzunehmen, werfe das BFM den Beschwerdeführern vor, sie hätten selbst bei Nachbarn in Erfahrung bringen sollen, wer genau sie festzunehmen versuche. Dem Beschwerdeführer 1 werde vorgeworfen, er habe die Vorladungen ohne Erlebnisbericht eingereicht. Dies, obwohl die Mutter später verprügelt worden sei, was von der Vorinstanz einfach übersehen worden sei. Die Untätigkeit der
Vorinstanz bei der Beweiserhebung erstaune in Anbetracht der expliziten Aufforderung des Gerichts im Rückweisungsentscheid. Dadurch werde der Untersuchungsgrundsatz verletzt. Das BFM verletze überdies den Anspruch auf rechtliches Gehör, indem die eingereichten Vorladungen und die Dokumente, welche die Verfolgung der Mutter belegen würden, gar nie materiell auf Fälschungsmerkmale überprüft worden seien und sich deren Würdigung darauf beschränke, den Beschwerdeführern vorzuwerfen, sie hätten die Dokumente ohne weitere Kommentare eingereicht und solche Beweismittel seien sowieso käuflich. Eine konkrete Befragung zu den einzelnen Beweismitteln und den angeblichen fehlenden Zusätzen sei jedoch anlässlich des Befragungstermins unterblieben. Ferner habe es die Vorinstanz unterlassen, den Memorial-Aktivisten F._______ zu kontaktieren.
Die Ausführungen zur fehlenden Asylrelevanz der Vorkommnisse vom März 2010 würden zu kurz greifen. Es sei unbestritten, dass die Beschwerdeführer nie aktive Widerstandskämpfer gewesen seien. Allerdings sei noch am Rande erwähnt, dass ihr Vater bei einem Luftangriff im Jahre 1999 umgekommen sei. Nachdem die Familie 2001 nach Tschetschenien zurückgekehrt sei, hätten korrupte Stadtpolitiker deren Eigentum annektieren wollen. Die Mutter der Beschwerdeführer habe sich gerichtlich erfolgreich dagegen gewehrt, woraufhin versucht worden sei, sie einerseits durch gewaltsames Schliessen des Geschäfts zu ruinieren und sie andererseits durch die Festnahme ihrer Söhne in die Knie zu zwingen. Um die widerrechtlichen Verhaftungen zu begründen, seien den Beschwerdeführern Verbindungen zum Widerstand angedichtet worden. Es sei wahrscheinlich, dass dieser Vorwurf weiterhin in den Akten des Sicherheitsdienstes stehe. Somit gehe es nicht bloss um unpolitische pekuniäre Interessen. Vielmehr werde versucht, eine Frau, welche sich den Herrschern widersetze, gefügig zu machen. Dadurch werde die Verfolgung politisch motiviert, da sie durch den bürgerrechtlichen Widerstand gegen die Machtbestrebungen des Stadtpräsidenten bedingt sei.
Bei der Glaubhaftigkeitsprüfung nehme das BFM hinsichtlich des Beschwerdeführers 2 Bezug auf Frage 115 in der zweiten Anhörung. Zu diesem Zeitpunkt seien die Beteiligten müde gewesen und es sei nicht klar, was warum gefragt und wie effektiv geantwortet worden sei. Zuerst sei es um ein eingereichtes Video gegangen, welches die Methoden des Geheimdienstes beschreibe. Nach einer unerwarteten Wende ins Persönliche habe sich der Befrager nach den Konsequenzen der Vorladung vom (...) Mai 2010 erkundigt. Die Antwort sei relativ unverständlich und vermutlich unklar übersetzt. Sinngemäss sage der Beschwerdeführer 2, die Angehörigen hätten ihn nur vage über die Vorfälle informiert. Die Gründe dafür lägen einerseits darin, dass man ihn nicht habe erschrecken wollen. Andererseits würden detaillierte Informationen aufgrund eines möglichen Abhörens auch stets die Gefahr von Repressalien bergen, was ebenfalls Grund für eine nur rudimentäre Information sein könnte. Das BFM habe keine weiteren Nachfragen getätigt und stütze sich im Entscheid auf die stereotype Erwägung, Beweismittel seien leicht käuflich, ohne jedoch eine konkrete Überprüfung der Vorladungen auf Fälschungsmerkmale vorzunehmen. Der Beschwerdeführer 2 habe sich nach dem ungerechtfertigten Nichteintretensentscheid des BFM in einer schwierigen Lage befunden. Erst nach dem Urteil des Bundesverwaltungsgerichts vom 14. Oktober 2013 habe er wieder die finanzielle Normalunterstützung erhalten. Von den Beschwerdeführern zu verlangen, sich mittels Kontaktierung des Anwaltsbüros in Tschetschenien selbst um Beweise zu bemühen, sei in Anbetracht dieses Hintergrundes fast zynisch, zumal die Vorinstanz es ihrerseits trotz Aufforderung von Seiten des Gerichts unterlassen habe, sich mit der Anwaltskanzlei in Verbindung zu setzen. Dem Beschwerdeführer 2 werde weiter vorgeworfen, er habe nicht präzisieren können, in wessen Auftrag die Aktion vom (...) März 2010 durchgeführt worden sei. Dem BFM sollte bewusst sein, dass sich solche Kommandos nicht jeweils mit Personalausweis und schriftlichem Suchauftrag anmelden, zumal es zum System gehöre, anonym zu bleiben, damit nicht vor dem Europäischen Gerichtshof für Menschenrechte (EGMR) gegen Russland geklagt werden könne. Man verlange von den Beschwerdeführern zu viel, wenn man sie anhalte, sich nach den Urhebern der Verfolgung direkt in Tschetschenien zu erkundigen, zumal sich dadurch ihre Mutter sowie die Nachbarn möglicherweise selbst in grosse Gefahr begäben. Ohnehin sei unverständlich, wieso das BFM diese Abklärungen nicht von Amtes wegen vorgenommen habe.
Dem Beschwerdeführer 1 werde angelastet, er habe zuerst von "Militärs" und dann von "Milizionären" gesprochen. Wieweit diese Differenzen auf die Übersetzung zurückgehen würden, sei nicht hinterfragt worden. Gerade bei seiner Anhörung seien erhebliche Mängel beim Dolmetscher festzustellen gewesen; auch in der Pause beim Gespräch mit der Hilfswerksvertreterin. Dieser Übersetzer sei in der nächsten Anhörung denn auch nicht mehr berücksichtigt worden. Auch hier sei der Vorwurf der zu vagen Konkretisierung der Verfolgung unbegründet.
Aufgrund der eingereichten Beweismittel und der weitgehend übereinstimmenden Aussagen der Beschwerdeführer sowie der Zeugen seien die Asylvorbringen glaubhaft. Wegen der unkontrollierten hochkorrupten Verflechtung der politischen Führung mit den Geheimdiensten sowie dubiosen Milizionären sei die Verfolgung als politisch motiviert und daher asylrelevant zu erachten.
Die Annahme, die Beschwerdeführer könnten sich ausserhalb Tschetscheniens niederlassen, sei unzutreffend. Erfahrungsgemäss würden Tschetschenen, die sich in anderen Teilrepubliken Russlands niederlassen würden, regelmässig unter Vorwänden zurück nach Tschetschenien verbracht. Die Niederlassungsfreiheit für Tschetschenen bestehe lediglich auf dem Papier. Die Pässe der Beschwerdeführer seien beschlagnahmt worden und es würden polizeiliche Vorladungen bestehen. Bereits beim Erwerb neuer Reisedokumente bestände somit die Gefahr, nach Tschetschenien verbracht zu werden. Es bestehe darüber hinaus die Gefahr, (zwangs-)rekrutiert und etwa in der Ukraine eingesetzt zu werden. Abgewiesene Asylbewerber würden ferner genau auf ihre Kontakte zur Widerstandsbewegung untersucht und es bestehe die Gefahr, aufgrund einer illegalen Ausreise verhaftet zu werden.
4.4 In der Vernehmlassung führte das SEM aus, es habe die Zeugenaussagen für glaubhaft erachtet, so dass diesbezüglich keine weiteren Abklärungen hätten getätigt werden müssen. Der Vorinstanz könne daher keine Verletzung des Untersuchungsgrundsatzes vorgeworfen werden. Das SEM habe Länderberichte Dritter herangezogen und eine Kontaktierung von F._______ sei nicht unabdingbar. Die Beschwerdeführer treffe überdies eine Mitwirkungspflicht und es sei ihnen zuzumuten gewesen, über ihren Anwalt in C._______ etwaige Beweismittel beizubringen, zumal sie seit Oktober 2013 wieder in einem ordentlichen Asylverfahren seien und genügend Möglichkeit zur Beschaffung von Beweismitteln bestanden habe. Auch in Anbetracht der Ausführungen in der Beschwerde bleibe die Motivation, die hinter der Verfolgung vom (...) März 2010 stehe, eine nicht politische, zumal die politische Motivation des Widerstandes der Mutter nicht ersichtlich sei.
Die neu vorgebrachte Furcht vor einer Rekrutierung sei nicht asylrelevant, da die Leistung des Militärdienstes eine staatsbürgerliche Pflicht darstelle. Überdies befänden sich die Beschwerdeführer nicht mehr im Rekrutierungsalter.
4.5 Diesen Ausführungen wurde in der Replik entgegnet, das SEM habe hinsichtlich des politischen Hintergrunds der Verfolgung vom (...) März 2010 keine Nachforschungen angestrengt und auch von den Beschwerdeführern nie verlangt, neue Beweismittel beizubringen. Die Beschwerdeführer seien nach der Rückweisung der Sache an die Vorinstanz davon ausgegangen, diese werde selbst Erkundigungen einholen, zumal der Sachverhalt von Amtes wegen abzuklären sei. Die Mutter habe bereits mehrmals erwogen, die Heimat zu verlassen, habe dies dann aber nicht gemacht, da sie ihren Widersachern nicht Platz machen wolle und sie ihre Söhne in der Schweiz in Sicherheit wisse. 2014 sei ein neues Verfahren eröffnet worden, dessen Ausgang noch offen sei.
Die Vorinstanz verkenne die enge Verflechtung der lokalen Staatsmacht mit den Behörden der russischen Föderation. So könne eine falsche Anschuldigung durch lokale Behörden zur Registrierung und Recherche der Sicherheitsbehörden führen. Daraus resultiere eine Gefährdung auf dem ganzen Staatsgebiet der Russischen Föderation.
Die Ausführungen des SEM zur Militärpflicht seien unzutreffend. Auch Personen, die älter als 28 Jahre seien, könnten nachrekrutiert werden, wenn sie keine Dispensationsgründe geltend machen könnten. Ein Auslandaufenthalt ohne ordentliche Abmeldung sei kein zulässiger Grund. Die Beschwerdeführer wüssten, dass Soldaten aus dem Kaukasus vorwiegend in der Ukraine zum Einsatz kämen. Die Refraktion gegenüber einer Armee, die sich in einem völkerrechtswidrigen Kriegseinsatz befände, sei asylrelevant.
In der Eingabe vom 13. Februar 2015 wurde ergänzend ausgeführt, dass zurückkehrende Tschetschenen neuerdings unter dem Aspekt der Terrorbekämpfung besonders genau geprüft würden.
5.1 Die Rüge, das SEM habe es unterlassen, den Sachverhalt in genügender Weise abzuklären, wodurch es (auch) den Anspruch auf rechtliches Gehör verletzt habe, erweist sich als unbegründet. Der Sachverhalt ist aufgrund der Aktenlage als hinreichend erstellt zu erachten. Aufgrund der Gutheissung der Beschwerde erwachsen den Beschwerdeführern ausserdem keine Nachteile, wodurch eine Rückweisung an die Vorinstanz nicht angezeigt wäre.
5.2 Die Beschwerdeführer reichten als Beweismittel für ihre Asylvorbringen nachfolgende Dokumente ins Recht:
- diverse Fotos, die eine Geschäftsversiegelung dokumentieren sollen,
- eine deutsche Übersetzung von Auszügen aus Prozessakten,
- eine Übersetzung eines Schreibens von F._______, das die Bedrohung der Familie der Beschwerdeführer bestätigt,
- zwei Vorladungen auf den (...) Mai 2010,
- drei Zeugenaussagen, welche sich auf die Vorkommnisse vom (...) März 2010 beziehen, protokolliert von der Anwaltskanzlei G._______ in C._______,
- ein Schreiben der Anwaltskanzlei G._______, welches sich zur Situation der Beschwerdeführer und der Mutter äussert,
- ein Arztzeugnis über die erlittenen Schlagverletzungen der Mutter,
- Fotos der Verletzungen der Mutter,
- Fax zweier Vorladungen auf den (...) April 2011,
- zwei Vorladungen auf den (...) Mai 2014,
- einen Memory-Stick mit einer Video-Reportage,
- ein Schreiben von F._______ vom (...) Januar 2015 das sich unter anderem zur Verflechtung der lokalen und föderalen Sicherheitskräfte äussert,
- eine E-Mail-Bestätigung eines Anwaltes, welcher sich zur Situation der Beschwerdeführer sowie der Mutter äussert.
5.3 Die Äusserungen der Vorinstanz darüber, ob sie das Kernvorbringen der Beschwerdeführer (Verhaftungsversuch vom [...] März 2010) für glaubhaft hält, sind unklar, zumal eingangs in den Verfügungen unter Hinweis auf das Urteil D-7454/2010 und D-7455/2010 vom 14. Oktober 2013 ausgeführt wurde, es könne nicht ausgeschlossen werden, dass sich der Verhaftungsversuch tatsächlich zugetragen habe, anschliessend jedoch trotzdem Zweifel am Wahrheitsgehalt geäussert wurden. Der diesbezügliche Einwand, üblicherweise würde gegen mutmassliche Rebellen viel rabiater vorgegangen und es komme regelmässig zu Tötungen oder Zerstörung von Eigentum, ist zwar grundsätzlich zutreffend, jedoch keineswegs geeignet, die Plausibilität der Vorbringen der Beschwerdeführer zu widerlegen. Ein "ungewöhnliches" Vorgehen lässt nicht zwingend auf Unglaubhaftigkeit schliessen, was nicht nur für das durch Willkür geprägte Vorgehen tschetschenischer Sicherheitskräfte gilt. Ohnehin hat die Glaubhaftigkeitsprüfung mittels Gesamtschau sämtlicher Umstände zu erfolgen. Dabei vermag das von der Vorinstanz angesprochene Unglaubhaftigkeitselement des "ungewöhnlichen Vorgehens" die Parameter, die für die Glaubhaftigkeit sprechen, nicht zu überwiegen. So haben die Beschwerdeführer die Vorkommnisse des (...) März 2010 in sämtlichen Befragungen übereinstimmend wie folgt geschildert:
Die Beschwerdeführer hätten sich zuhause aufgehalten, zusammen mit ihren Grosseltern, der Tante (H._______) und der Schwester (vgl. Beschwerdeführer 1, act. B1 S. 6, act. B8 F10, F50 und F51, act. B36 F6 sowie Beschwerdeführer 2, act. B1 S. 6, act. B8 F13 und F14, act. B33 F5). Die Mutter sei nicht zuhause gewesen, da sie sich bei der Schwester, welche krank gewesen sei, in I._______ aufgehalten habe (vgl. Beschwerdeführer 1, act. B1 S. 6, act. B36 F6 sowie Beschwerdeführer 2, act. B8 F43, act. B33 F7). Gegen Mittag (vgl. Beschwerdeführer 1, act. B1 S. 6, act. B8 F17 sowie Beschwerdeführer 2, act. B1 S. 6, act. B8 F9, act. B33 F5) seien sechs schwarz gekleidete Milizionäre vorgefahren (Beschwerdeführer 1, act. B1, S. 6, act. B8 F11 und F12, act. B36 F6 sowie Beschwerdeführer 2, act. B8 F19 und F27, act. B33 F5 und F13). Sie seien in zwei Autos, einem hellen respektive weissen Niva sowie einem dunklen UAZ gekommen (Beschwerdeführer 1, act. B8 F15 und F16, act. B36 F22, F23 und F24 sowie Beschwerdeführer 2, act. B8 F31, act. B33 F71 und F72). Sie seien nicht maskiert gewesen (vgl. Beschwerdeführer 1, act. B8 F13, act. B36 F21 sowie Beschwerdeführer 2 act. B8 F35) und hätten Maschinengewehre, Pistolen und Granaten getragen (Beschwerdeführer 1, act. B8 F14 [Granaten nicht erwähnt], act. B36 F94 sowie Beschwerdeführer 2, act. B8 F34). Nachdem die Beschwerdeführer nach draussen getreten seien, seien sie aufgefordert worden, ihre Pässe vorzuzeigen. Da sie diese beim Verlassen des Hauses nicht auf sich getragen hätten, seien sie ins Haus zurückgekehrt, um sie zu holen (Beschwerdeführer 1, act. B36 F14 bis F17 sowie Beschwerdeführer 2, act. B8 F22, act. B33 F7). Nachdem sie sich ausgewiesen hätten, hätten die bewaffneten Männer ihnen vorgeworfen, die Rebellen zu unterstützen. Sie hätten viel über die Beschwerdeführer gewusst, etwa, dass sie sich in der Schweiz aufgehalten hätten (vgl. Beschwerdeführer 1, act. B36 F6 sowie Beschwerdeführer 2, act. B8 F25, act. B33 F7, F20). Die Milizionäre hätten die Beschwerdeführer mitnehmen wollen, wogegen sich insbesondere der Grossvater tatkräftig gewehrt habe (vgl. Beschwerdeführer 1, act. B8 F10, act. B36 F6, F95 bis F99 sowie Beschwerdeführer 2, act. B8 F22). Es seien immer mehr Nachbarn herbeigeeilt und die Milizionäre hätten Warnschüsse vor die Füsse der Leute und in die Luft abgegeben (vgl. Beschwerdeführer 1, act. B1, S. 6, act. B8 F11, act. B36 F6 sowie Beschwerdeführer 2, act. B8 F36 und F38, act. B33 F7 und F63). In diesem Tumult sei der Nachbar von gegenüber (J._______; vgl. [Beschwerdeführer 1, act. B1 S. 7 sowie Beschwerdeführer 2, act. B1 S. 6, act. B8 F37]) an die Beschwerdeführer herangetreten und habe ihnen gesagt, sie sollten über seinen Garten zur
Strasse fliehen, wo er sie mit dem Auto abholen werde (vgl. Beschwerdeführer 1, act. B8 F32, act. B36 F6 sowie Beschwerdeführer 2, act. B1 S. 6, act. B8 F36 und F38, act. B33 F7). Dies sei ihnen gelungen, und ihr Nachbar habe sie mit seinem Auto, einem Lada fortgebracht. Der Beschwerdeführer 1 sei hinten gesessen, während der Beschwerdeführer 2 auf dem Beifahrersitz Platz genommen habe (vgl. Beschwerdeführer 1, act. B8 F33 und F34 sowie Beschwerdeführer 2, act. B8 F40 und F41). Sie seien nach K._______ zu Verwandten der Grossmutter gebracht worden und hätten keine Checkpoints passieren müssen (vgl. Beschwerdeführer 1, act. B8 F35, act. B36 F6 und F30 sowie Beschwerdeführer 2, act. B8 F39, F42, F46, act. B33 F7). Von dort seien sie am nächsten Morgen mit einem Verwandten weiter nach E._______ gebracht worden. Dieser habe als (...) gearbeitet und daher die Checkpoints passieren können (vgl. Beschwerdeführer 1, act. B8 F40 bis F47, act. B36 F6, F72 bis F77 sowie Beschwerdeführer 2, act. B8 F50 und F58 bis F60, act. B33 F10, F54 bis F58).
Diese Schilderungen der Beschwerdeführer innerhalb eines Zeitraumes von rund vier Jahren (die BzPs und die ersten Anhörungen waren im April 2010, die zweiten Anhörungen im Mai 2014) weisen keine markanten Widersprüchlichkeiten auf, enthalten Details und hinterlassen den Eindruck, dass es sich dabei um Berichte über tatsächliche Erlebnisse handelt. Hinzu tritt, dass die Vorbringen in den eingereichten Zeugenaussagen Bestätigung finden. Obwohl bei diesen Aussagen die Gefahr eines Gefälligkeitscharakters nicht ausgeschlossen werden kann, ist in Wiederholung der Ausführungen im Urteil D-7454/2010 und D-7455/2010 vom 14. Oktober 2013 zu bemerken, dass sich die Aussagen der Zeugen mit denjenigen der Beschwerdeführer decken. So fällt hinsichtlich der Tante H._______ auf, dass ihre protokollierten Aussagen nicht etwa bloss einen Sachverhalt pauschal bestätigen, sondern vielmehr eine Schilderung der persönlichen Wahrnehmung des Ereignisses abgegeben wurde, welche diverse Realitätskennzeichen aufweist, indem die Tante die Ereignisse etwa in den Tagesablauf einordnete und Äusserungen von Beteiligten wiedergab, wodurch die Aussage insgesamt als nicht konstruiert erscheint. Dafür spricht auch, dass die Tante zugibt, sich nicht an das genaue Datum des Vorfalles erinnern zu können, diesen jedoch zeitlich anfangs März verortete. Die Schilderung des Geschehens deckt sich in den Kernpunkten mit den Angaben der Beschwerdeführer, indem es der Grossvater gewesen sei, welcher sich als erster zwischen die Milizionäre und die beiden Brüder gestellt habe, und die Milizionäre in die Luft und vor die Füsse der anwesenden Menschenmenge geschossen hätten. Die beiden andern, am 25. respektive 26. Mai 2010 protokollierten Aussagen stammen von einem Nachbarn (L._______) sowie einer Nachbarin (M._______) der Beschwerdeführer, wodurch auch hier aufgrund des möglichen Gefälligkeitscharakters Vorbehalte anzubringen sind. In diesen Dokumenten schildern die Nachbarn - wie bereits die Tante - die Vorkommnisse vom (...) März 2010 aus ihren jeweiligen Blickwinkeln. Die Aussagen wirken realitätsnah, indem L._______ etwa schildert, dass er sich genau an das Datum erinnern könne, da er zuhause erwähnt habe, dass nun (...) im Dorf daher sicherlich Frühlingsstimmung herrsche. Zudem erwähnten sowohl L._______ als auch M._______, dass einer der bewaffneten Männer, bevor er ins Auto gestiegen und davongefahren sei, noch etwas zum Vater von H._______. respektive Grossvater der Beschwerdeführer gesagt habe, wobei sie den Inhalt der Bemerkung nicht verstanden hätten, während H._______ den Milizionär verstanden habe und somit auch den Wortlaut des Gesagten niederschreiben liess. Auch in den Aussagen von L._______ und M._______ finden sich markante
Übereinstimmungen, indem der Grossvater als diejenige Person erwähnt wurde, die sich besonders für seine Enkelkinder eingesetzt habe, es den Beschwerdeführern aufgrund des Tumults gelungen sei zu fliehen, und die Grossmutter anschliessend in Ohnmacht gefallen sei. Vor diesem Hintergrund erscheinen die Aussagen nicht als konstruiert. Im Übrigen wurden die Zeugenaussagen von einer Anwaltskanzlei in C._______ entgegengenommen, die gemäss Angabe von F._______ - einem Mitarbeiter des Helsinki Komitees - Verbindungen zur in Tschetschenien in prominenter Weise tätigen Menschenrechtsorganisation "Memorial" aufweist und daher einen seriösen Eindruck zu vermitteln vermag. Die drei Protokolle wurden zudem über drei Tage hinweg erstellt, was ebenfalls für eine gewissenhafte Entgegennahme der Aussagen spricht (vgl. Urteil des Bundesverwaltungsgerichts D-7454/2010 und D-7455/2010 vom 14. Oktober 2013 E. 5.2 und 6.7).
In Anbetracht dieser Elemente, welche für die Glaubhaftigkeit der Vorbringen sprechen, kann dem von der Vorinstanz angesprochenen Element des "ungewöhnlichen Vorgehens" kein entscheidendes Gewicht beigemessen werden. Ohnehin ist diesem Element bei genauerer Betrachtung die Stichhaltigkeit abzusprechen. Denn das angesprochene rabiate Vorgehen bezieht sich auf Sachverhalte, bei denen die russischen Behörden davon ausgehen, dass die betreffenden Personen tatsächlich den Rebellen angehören würden, und von diesen daher eine gewisse Gefahr ausgehe. Demgegenüber brachten die Beschwerdeführer selbst vor, in ihrem Falle wüssten die Behörden ganz genau, dass sie keinerlei solche Verbindungen aufweisen würden, und es sich vielmehr um eine bewusste Unterstellung handle. Dies - so die Beschwerdeführer implizit - sei Grund für das "gemässigte" Vorgehen (vgl. etwa Beschwerdeführer 2, act. B8 F25). Das von den Milizionären gewählte Vorgehen erscheint daher durchaus plausibel.
Somit ist als glaubhaft zu erachten, dass die Beschwerdeführer am (...) März 2010 von sechs bewaffneten Milizionären aufgesucht worden sind. Ebenfalls als glaubhaft zu erachten ist die Vermutung der Beschwerdeführer, diese Verfolgung hänge mit den vereitelten Enteignungsversuchen gegenüber der Mutter durch lokale Politiker zusammen. Dabei kann auf die eingereichten Dokumente verwiesen werden, welche die Streitigkeiten um die Geschäftslokalitäten, insbesondere den tätlichen Angriff auf die Mutter dokumentieren. Hinsichtlich des Länderkontexts äussert sich ein aktueller Bericht dahingehend, dass das tschetschenische Regime totalitäre Strukturen aufweise und sich seinen Machtanspruch - unter anderem - damit sichere, mit falschen Anschuldigungen gegen unliebsame Personen vorzugehen (vgl. Security and human rights in Chechnya and the situation of Chechens in the Russian Federation - residence registration, racism and false accusations, Report from the Danish Immigration Service's fact finding mission to Moscow, Grozny and Volgograd, the Russian Federation, from 23 April to 13 May 2014 and Paris, France 3 June 2014, S. 9, 11 f., 17). Gemäss Aussagen der Beschwerdeführer widersetze sich ihre Mutter den lokalen Machthabern, indem sie sich weigere, ihnen ihre Geschäftslokalitäten in C._______ zu überlassen, so dass diese die Enteignung nun mittels Gewalt durchzusetzen versuchten. Diese Schilderung erscheint plausibel (...) (vgl. Der Krieg in den Köpfen, NZZ vom 7. Februar 2014). Zwecks Zur-Verfügung-Stellung des Baulandes geht dieser Bauboom gemäss dem bereits zitierten Bericht jedoch mit (Zwangs-)Enteignungen einher (vgl. Danish Immigration Service, a.a.O. S. 14). In einem solchen Kontext erscheint das vorgebrachte Vorgehen der tschetschenischen Machthaber, sich die Geschäftslokalitäten mittels einer Verfolgung der beiden Söhne der Geschäftsinhaberin aneignen zu wollen, als nachvollziehbar.
Somit sind die Vorbringen der Beschwerdeführer als glaubhaft zu erachten.
5.4 Das SEM stellt sich in der angefochtenen Verfügung auf den Standpunkt, die geltend gemachte Verfolgung sei nicht asylrelevant. Die Flüchtlingsdefinition verlange, dass die Verfolgung auf einem in Art. 1 A des Abkommens vom 28. Juli 1951 über die Rechtsstellung der Flüchtlinge (FK, SR 0.142.30) respektive Art. 3
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
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1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
Aufgrund der nicht durchbrochenen zeitlichen und sachlichen Kausalität dieser Vorverfolgung zur kurz darauf erfolgten Flucht ist im Sinne einer Regelvermutung davon auszugehen, dass die Verfolgung nach wie vor aktuell ist (vgl. zur diesbezüglichen Vermutung MartinaCaroni/Tobias Grasdorf-Meyer/Lisa Ott/Nicole Scheiber, Migrationsrecht, 3. Aufl. 2014, S. 271 f.). Es liegen ferner keine genügenden Hinweise vor, welche das Vorliegen einer weiterhin bestehenden Verfolgungsgefahr widerlegen könnten, zumal auch das SEM (im Wegweisungsvollzugspunkt) davon ausgeht, den Beschwerdeführern drohe weiterhin eine Verhaftungs- und Misshandlungsgefahr von Seiten der lokalen Behörden. Den Akten sind denn auch konkrete Anhaltspunkte zu entnehmen, dass die Bedrohung weiterhin andauert. Dabei kann namentlich auf den dokumentierten Angriff auf die Mutter sowie auf die Vorladungen verwiesen werden. Obwohl diesen Vorladungen aufgrund der Fälschungsanfälligkeit nur geringer Beweiswert zugemessen werden kann, sind diese Dokumente, zusammen mit den Ausführungen der Beschwerdeführer und den weiteren Beweismitteln sowie in Ermangelung gegenteiliger Anhaltspunkte geeignet, die Vermutung aufrechtzuerhalten, es bestehe weiterhin eine Verfolgungsgefahr. Ohnehin verlangt das Asylgesetz unter dem Aspekt der begründeten Furcht eine nach objektiven Kriterien nachvollziehbare Furcht vor künftiger Verfolgung. In Anbetracht der glaubhaften Fluchtgründe und der gegenwärtigen Lage im Heimatland ist das Vorliegen einer begründeten Furcht vor zukünftiger Verfolgung bei objektiver Betrachtung zu bejahen.
5.5 Des Weiteren stellt sich das SEM - mutatis mutandis - auf den Standpunkt, den Beschwerdeführern stehe eine innerstaatliche Schutzalternative offen, da sie sich ausserhalb Tschetscheniens, etwa in E._______ niederlassen könnten.
Eine Schutzalternative kann Asylsuchenden entgegengehalten werden, wenn sie am Zufluchtsort voraussichtlich wirksamen Schutz vor unmittelbarer und mittelbarer staatlicher Verfolgung finden. Überdies ist in einer Einzelfallprüfung und unter Berücksichtigung des länderspezifischen Kontextes zu beurteilen, ob einer betroffenen Person angesichts der sich konkret abzeichnenden Lebenssituation am Zufluchtsort zugemutet werden kann, sich dort niederzulassen und eine neue Existenz aufzubauen (vgl. BVGE 2011/51 E. 8.5.1. S. 18 und E. 8.6. S. 20). Eine wirksame Schutzgewährung erscheint insbesondere dann nicht gegeben, wenn die betroffenen Personen in ihrer Heimatregion unmittelbar staatlich verfolgt worden sind, da diesfalls ein Wegzug in einen anderen Landesteil solche Nachstellungen regelmässig nicht effektiv zu unterbinden vermag (vgl. zum tschetschenischen Kontext Urteil des Bundesverwaltungsgerichts
D-3551/2013 vom 8. Oktober 2013 E. 4.2.5 mit Verweis auf Entscheidungen und Mitteilungen der Asylrekurskommission [EMARK] 2005 Nr. 17 E. 6.2 sowie Urteil des Bundesverwaltungsgerichts E-2467/2009 vom 30. August 2012 E. 6.5). Dies trifft auch auf den vorliegenden Fall zu, zumal die Verfolgung unmittelbar den staatlichen Organen zuzurechnen ist. Ohnehin wäre die Zumutbarkeit einer Niederlassung ausserhalb Tschetscheniens zu verneinen. Gemäss Rechtsprechung des Bundesverwaltungsgerichts setzt die Zumutbarkeit einer Wohnsitznahme für Asylgesuchstellende tschetschenischer Ethnie innerhalb der Russischen Föderation das Vorliegen begünstigender Faktoren voraus. Dabei sind bei sorgfältiger individueller Beurteilung hohe Anforderungen an den Nachweis der Zumutbarkeit zu stellen, wobei insbesondere ein tragfähiges Beziehungsnetz - so auch im Hinblick auf eine zumutbare Unterkunft - am allfälligen Zufluchtsort zu bestehen hat (vgl. BVGE 2009 Nr. 52 E. 10.2.5 sowie EMARK 2005 Nr. 17 E. 8.3.3).
Die Beschwerdeführer hielten sich zu Studienzwecken (...) in E._______ auf, wo sich auch gegenwärtig ein Verwandter der Beschwerdeführer aufhält (vgl. Beschwerdeführer 1, act. B 36 F6 und Beschwerdeführer 2, act. B 33 F10). Beide Beschwerdeführer verfügen über ein abgeschlossenes Studium (vgl. Beschwerdeführer 1, act. B 1 S. 3 und Beschwerdeführer 2, act. B 1 S. 3). Alleine gestützt darauf die hohen Anforderungen an die Zumutbarkeit der dortigen Niederlassung als gegeben zu erachten, ist jedoch fraglich, zumal der dortige Aufenthalt der Beschwerdeführer länger zurückliegt, sie über keine Inlandpässe verfügen und sich E._______ ebenfalls im Nordkaukasus und somit in einer nicht sonderlich stabilen Region befindet. Anzeichen dafür, dass die Beschwerdeführer in anderen Landesteilen über tragfähige Beziehungen verfügen, sind den Akten nicht zu entnehmen. Das Vorliegen einer innerstaatlichen Schutzalternative ist in Würdigung dieser Umstände zu verneinen.
5.6 Zusammenfassend ist daher festzuhalten, dass die Beschwerdeführer als Flüchtlinge anzuerkennen sind. Die angefochtenen Verfügungen des BFM vom 31. Oktober 2014 sind dementsprechend aufzuheben, und es ist den Beschwerdeführern mangels Anzeichen für das Vorliegen eines Ausschlussgrundes (Art. 53
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 53 Indignité - L'asile n'est pas accordé au réfugié qui: |
|
a | en est indigne en raison d'actes répréhensibles; |
b | a porté atteinte à la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse ou qui la compromet, ou |
c | est sous le coup d'une expulsion au sens des art. 66a ou 66abis CP157 ou 49a ou 49abis CPM158. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 49 Principe - L'asile est accordé aux personnes qui ont la qualité de réfugié, s'il n'y a pas de motif d'exclusion. |
6.
Bei diesem Ausgang des Verfahrens sind keine Kosten zu erheben (Art. 63 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
|
1 | En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
2 | Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes. |
3 | Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure. |
4 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101 |
4bis | L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé: |
a | entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires; |
b | entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102 |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106 |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
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1 | En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
2 | Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes. |
3 | Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure. |
4 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101 |
4bis | L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé: |
a | entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires; |
b | entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102 |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106 |
Den vertretenen Beschwerdeführern ist angesichts ihres Obsiegens in Anwendung von Art. 64
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés. |
|
1 | L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés. |
2 | Le dispositif indique le montant des dépens alloués qui, lorsqu'ils ne peuvent pas être mis à la charge de la partie adverse déboutée, sont supportés par la collectivité ou par l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué. |
3 | Lorsque la partie adverse déboutée avait pris des conclusions indépendantes, les dépens alloués peuvent être mis à sa charge, dans la mesure de ses moyens. |
4 | La collectivité ou l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué répond des dépens mis à la charge de la partie adverse déboutée en tant qu'ils se révéleraient irrécouvrables. |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des dépens.107 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral108 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales109 sont réservés.110 |
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 7 Principe - 1 La partie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige. |
|
1 | La partie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige. |
2 | Lorsqu'une partie n'obtient que partiellement gain de cause, les dépens auxquels elle peut prétendre sont réduits en proportion. |
3 | Les autorités fédérales et, en règle générale, les autres autorités parties n'ont pas droit aux dépens. |
4 | Si les frais sont relativement peu élevés, le tribunal peut renoncer à allouer des dépens. |
5 | L'art. 6a s'applique par analogie.7 |
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 14 Calcul des dépens - 1 Les parties qui ont droit aux dépens et les avocats commis d'office doivent faire parvenir avant le prononcé un décompte de leurs prestations au tribunal. |
|
1 | Les parties qui ont droit aux dépens et les avocats commis d'office doivent faire parvenir avant le prononcé un décompte de leurs prestations au tribunal. |
2 | Le tribunal fixe les dépens et l'indemnité des avocats commis d'office sur la base du décompte. A défaut de décompte, le tribunal fixe l'indemnité sur la base du dossier. |
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 9 Frais de représentation - 1 Les frais de représentation comprennent: |
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1 | Les frais de représentation comprennent: |
a | les honoraires d'avocat ou l'indemnité du mandataire professionnel n'exerçant pas la profession d'avocat; |
b | les débours, notamment les frais de photocopie de documents, les frais de déplacement, d'hébergement et de repas et les frais de port et de téléphone; |
c | la TVA pour les indemnités mentionnées aux let. a et b, pour autant qu'elles soient soumises à l'impôt et que la TVA n'ait pas déjà été prise en compte. |
2 | Aucune indemnité n'est due lorsqu'il existe un rapport de travail entre le représentant et la partie. |
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 13 Autres frais nécessaires des parties - Sont remboursés comme autres frais nécessaires des parties: |
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a | les frais accessoires de la partie conformément à l'art. 11, al. 1 à 4, en tant qu'ils dépassent 100 francs; |
b | la perte de gain en tant qu'elle dépasse le gain d'une journée et que la partie qui obtient gain de cause se trouve dans une situation financière modeste. |
(Dispositiv nächste Seite)
Demnach erkennt das Bundesverwaltungsgericht:
1.
Die Beschwerde wird gutgeheissen.
2.
Die Verfügungen des BFM vom 31. Oktober 2014 werden aufgehoben. Das SEM wird angewiesen, den Beschwerdeführern Asyl zu gewähren.
3.
Es werden keine Verfahrenskosten erhoben.
4.
Das SEM wird angewiesen, den Beschwerdeführern für das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 2'125.- (inkl. Auslagen und MWSt) auszurichten.
5.
Dieses Urteil geht an die Beschwerdeführer, das SEM und die kantonale Migrationsbehörde.
Der vorsitzende Richter: Der Gerichtsschreiber:
Bendicht Tellenbach Linus Sonderegger
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