Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

5A 338/2017

Urteil vom 20. Februar 2018

II. zivilrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter von Werdt, Präsident,
Bundesrichterin Escher, Bundesrichter Marazzi,
Gerichtsschreiber Levante.

Verfahrensbeteiligte
1. A.________ LLC,
2. B.________ AG,
beide vertreten durch Rechtsanwältinnen Sabina Schellenberg und Stéphanie Oneyser,
Beschwerdeführerinnen,

gegen

C.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Peter Ling,
Beschwerdegegner,

Betreibungsamt Zürich 1.

Gegenstand
Vollzug eines Arrests (Bestreitung der Drittansprache, Rechtzeitigkeit),

Beschwerde gegen das Urteil des Obergerichts des Kantons Zürich, II. Zivilkammer, als obere kantonale Aufsichtsbehörde über Schuldbetreibung und Konkurs, vom 10. April 2017 (PS170070-O/U).

Sachverhalt:

A.

A.a. Am 3. Dezember 2015 stellte C.________ (Gläubiger) beim Bezirksgericht Zürich ein Arrestbegehren für die Forderung von (gerundet) Fr. 19 Mio. gegenüber der A.________ LLC (Schuldnerin). Das Bezirksgericht (Einzelgericht Audienz) erliess am 8. Dezember 2015 den Arrestbefehl und verarrestierte insbesondere verschiedene, auf die Schuldnerin lautende Vermögenswerte bei der Bank D.________ AG in Zürich. Das Betreibungsamt Zürich 1 vollzog den Arrest am 16. Dezember 2015 (Arresturkunde vom 17. Dezember 2015).

A.b. Am 23. Februar 2016 erhoben die B.________ AG und die E.________ GmbH Drittansprache betreffend die verarrestierten Bankguthaben.

A.c. Am 8. September 2016 (nach der Durchführung des Arresteinspracheverfahrens) erliess das Betreibungsamt (gemäss Art. 275
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 275 - Les art. 91 à 109 relatifs à la saisie s'appliquent par analogie à l'exécution du séquestre.
i.V.m. Art. 106 Abs. 1
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 106 - 1 Lorsqu'il est allégué qu'un tiers a sur le bien saisi un droit de propriété, de gage ou un autre droit qui s'oppose à la saisie ou qui doit être pris en considération dans la suite de la procédure d'exécution, l'office des poursuites mentionne la prétention du tiers dans le procès-verbal de saisie ou en informe les parties si la communication du procès-verbal a déjà eu lieu.
1    Lorsqu'il est allégué qu'un tiers a sur le bien saisi un droit de propriété, de gage ou un autre droit qui s'oppose à la saisie ou qui doit être pris en considération dans la suite de la procédure d'exécution, l'office des poursuites mentionne la prétention du tiers dans le procès-verbal de saisie ou en informe les parties si la communication du procès-verbal a déjà eu lieu.
2    Le tiers peut annoncer sa prétention tant que le produit de la réalisation du bien saisi n'est pas distribué.
3    Après la réalisation, le tiers peut faire valoir, en dehors de la procédure de poursuite, les prétentions fondées sur le droit civil en cas de vol, de perte ou de dessaisissement d'une chose mobilière (art. 934 et 935 CC224) ou encore d'acquisition de mauvaise foi (art. 936, 974, al. 3, CC). La vente de gré à gré faite conformément à l'art. 130 de la présente loi est assimilée à une vente aux enchères publiques au sens de l'art. 934, al. 2, CC.
SchKG) Anzeigen über die beiden Drittansprachen an die Adresse des Gläubigers und der Schuldnerin. Der Gläubiger bestritt innert der 10-tägigen Frist (gemäss Art. 107 Abs. 1
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 107 - 1 Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1    Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1  un bien meuble qui se trouve en la possession exclusive du débiteur;
2  une créance ou un autre droit et que la prétention du débiteur paraît mieux fondée que celle du tiers;
3  un immeuble et que la prétention ne résulte pas du registre foncier.
2    L'office des poursuites leur assigne un délai de dix jours à cet effet.
3    À la demande du débiteur ou du créancier, le tiers est invité à présenter ses moyens de preuve à l'office des poursuites avant l'expiration du délai d'opposition. L'art. 73, al. 2, s'applique par analogie.
4    Si la prétention n'est pas contestée, elle est réputée admise dans la poursuite en question.
5    Si la prétention est contestée, l'office des poursuites assigne un délai de 20 jours au tiers pour ouvrir action en constatation de son droit contre celui qui le conteste. Si le tiers n'ouvre pas action, sa prétention n'est pas prise en considération dans la poursuite en question.
und 2
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 107 - 1 Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1    Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1  un bien meuble qui se trouve en la possession exclusive du débiteur;
2  une créance ou un autre droit et que la prétention du débiteur paraît mieux fondée que celle du tiers;
3  un immeuble et que la prétention ne résulte pas du registre foncier.
2    L'office des poursuites leur assigne un délai de dix jours à cet effet.
3    À la demande du débiteur ou du créancier, le tiers est invité à présenter ses moyens de preuve à l'office des poursuites avant l'expiration du délai d'opposition. L'art. 73, al. 2, s'applique par analogie.
4    Si la prétention n'est pas contestée, elle est réputée admise dans la poursuite en question.
5    Si la prétention est contestée, l'office des poursuites assigne un délai de 20 jours au tiers pour ouvrir action en constatation de son droit contre celui qui le conteste. Si le tiers n'ouvre pas action, sa prétention n'est pas prise en considération dans la poursuite en question.
SchKG) die Drittansprache der E.________ GmbH mit Schreiben vom 13. September 2016 beim Betreibungsamt.

A.d. Am 14. Oktober 2016 verfügte das Betreibungsamt die Aufhebung des Arrestverfahrens. Zur Begründung hielt das Amt fest, dass einzig der Drittanspruch der E.________ GmbH bestritten worden sei. Der Drittanspruch der B.________ AG sei nicht bestritten und damit (gemäss Art. 107 Abs. 4
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 107 - 1 Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1    Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1  un bien meuble qui se trouve en la possession exclusive du débiteur;
2  une créance ou un autre droit et que la prétention du débiteur paraît mieux fondée que celle du tiers;
3  un immeuble et que la prétention ne résulte pas du registre foncier.
2    L'office des poursuites leur assigne un délai de dix jours à cet effet.
3    À la demande du débiteur ou du créancier, le tiers est invité à présenter ses moyens de preuve à l'office des poursuites avant l'expiration du délai d'opposition. L'art. 73, al. 2, s'applique par analogie.
4    Si la prétention n'est pas contestée, elle est réputée admise dans la poursuite en question.
5    Si la prétention est contestée, l'office des poursuites assigne un délai de 20 jours au tiers pour ouvrir action en constatation de son droit contre celui qui le conteste. Si le tiers n'ouvre pas action, sa prétention n'est pas prise en considération dans la poursuite en question.
SchKG) anerkannt worden. Somit könne ein Dritter erfolgreich sämtliches Arrestsubstrat für sich beanspruchen und der Arrest falle dahin.

A.e. Nach Erhalt der Verfügung vom 14. Oktober 2016 verlangte der Gläubiger vom Betreibungsamt die Zusendung der Anzeige über die Drittansprache der B.________ AG; er wies darauf hin, dass er in seinen Akten keine solche Anzeige gefunden habe. Nach Erhalt des Drittanspruchs (am 18. Oktober 2016) bestritt der Gläubiger am 19. Oktober 2016 auch diesen Drittanspruch.

A.f. Mit Eingabe vom 26. Oktober 2016 erhob der Gläubiger Beschwerde beim Bezirksgericht Zürich als untere Aufsichtsbehörde über Betreibungsämter. Er verlangte die Aufhebung der Verfügung vom 14. Oktober 2016 und die Fortführung des Verfahrens.

B.

B.a. Mit Entscheid vom 27. Februar 2017 hiess die untere Aufsichtsbehörde die Beschwerde gut und wies das Betreibungsamt an, das (Widerspruchs-) Verfahren fortzuführen, da die Bestreitung auch der Drittansprache der B.________ AG rechtzeitig erfolgt sei.

B.b. Gegen den Entscheid der unteren Aufsichtsbehörde gelangten die Schuldnerin sowie die Drittansprecherin B.________ AG am 13. März 2017 an das Obergericht des Kantons Zürich als obere kantonale Aufsichtsbehörde über Schuldbetreibung und Konkurs. Sie verlangten die Bestätigung der betreibungsamtlichen Verfügung bzw. die Feststellung, dass die Bestreitung der erwähnten Drittansprache verspätet sei. Mit Urteil vom 10. April 2017 wies die obere kantonale Aufsichtsbehörde die Beschwerde ab.

C.
Mit Eingabe vom 3. Mai 2017 haben die Schuldnerin A.________ LLC sowie die Drittansprecherin B.________ AG Beschwerde in Zivilsachen erhoben. Die Beschwerdeführerinnen (1 und 2) beantragen die Aufhebung des obergerichtlichen Urteils und die Bestätigung der betreibungsamtlichen Verfügung vom 14. Oktober 2016, d.h. des Dahinfallens des vom Gläubiger C.________ (Beschwerdegegner) erwirkten Arrestes. Eventualiter beantragen sie die Rückweisung der Sache an die obere bzw. (subeventualiter) untere Aufsichtsbehörde.
Es sind die kantonalen Akten, indes keine Vernehmlassungen eingeholt worden.

Erwägungen:

1.

1.1. Angefochten ist der Entscheid einer oberen kantonalen Aufsichtsbehörde in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen, welcher eine betreibungsamtliche Verfügung über die Feststellung der Nichtbestreitung eines Drittanspruchs an sämtlichem Arrestsubstrat zum Gegenstand hat. Die Beschwerde in Zivilsachen ist unabhängig eines Streitwertes gegeben (Art. 19
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 19 - Le recours au Tribunal fédéral est régi par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral30.
SchKG i.V.m. Art. 72 Abs. 2 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
, Art. 74 Abs. 2 lit. c
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
BGG).

1.2. Den Beschwerdeführerinnen kommt ein schutzwürdiges Interesse an der Aufhebung oder Abänderung des Beschwerdeentscheides zu (Art. 76 Abs. 1 lit. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
BGG). Das gilt sowohl für die Beschwerdeführerin 2, die sich gegen die Bestreitung ihres Anspruchs wehrt, als auch für die Beschwerdeführerin 1, der als Schuldnerin und unmittelbar Beteiligter ein genügendes Interesse an der ordnungsgemässen Durchführung des Zwangsvollstreckungsverfahrens (BGE 129 III 595 E. 3.2) bzw. des Widerspruchsverfahrens (vgl. BGE 76 III 87 E. 1) zugesprochen werden kann.

1.3. Vor Bundesgericht kann insbesondere die Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (Art. 95 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG). In der Beschwerde ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Entscheid Recht verletzt (Art. 42 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG; BGE 134 III 102 E. 1.1). Die Missachtung verfassungsmässiger Rechte ist ebenfalls zu begründen (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG), wobei hier das Rügeprinzip gilt (BGE 133 III 589 E. 2).

2.

2.1. Die untere Aufsichtsbehörde hat erwogen, dass das Betreibungsamt den Inhalt von zwei Briefumschlägen, welche am 9. September 2016 an den Beschwerdegegner mit eingeschriebener Post gesandt wurden, substantiiert behauptet: Im einen Briefumschlag zwei Drittansprachen (diejenige der Beschwerdeführerin 2 und diejenige der E.________ GmbH), im anderen Briefumschlag die Anzeige des Verrechnungsrechts und der Pfandansprache der Bank D._______ AG. Da das Betreibungsamt den Inhalt substantiiert angeben könne und sich Kopien der Dokumente in den amtlichen Akten befänden, sei der vollständige Inhalt zu vermuten.
Nach Auffassung der Erstinstanz kann der Beschwerdegegner (als Empfänger) konkrete Zweifel am Inhalt der Sendung vorbringen: Das Betreibungsamt habe insgesamt drei Verfügungen mit zwei separaten Briefen versandt, könne indes den Inhalt der einzelnen Sendungen nicht mehr genau nachvollziehen. Dies genüge, um hinreichende Zweifel am Inhalt der Sendung zu wecken. Damit verbleibe die Beweislast bzw. die Folge der Beweislosigkeit über den tatsächlichen Inhalt der am 12. September 2016 zugestellten Sendung beim Betreibungsamt. Folglich habe die Frist zur Bestreitung der Drittansprache der Beschwerdeführerin 2 noch nicht zu laufen begonnen, sondern erst mit Zusendung vom 18. Oktober 2016, auf welche die fristgerechte Bestreitung des Beschwerdegegners vom 19. Oktober 2016 folgte.

2.2. Die obere Aufsichtsbehörde hat offen gelassen, ob der vorinstanzliche Schluss zutreffend sei; sie ist indes zum gleichen Ergebnis gelangt. Sie hat die Besonderheit betont, dass die eine Sendung vom 12. September 2016 nicht bloss ein Dokument, sondern zwei Dokumente (nicht nur die Drittansprache der E.________ GmbH, sondern auch diejenige der Beschwerdeführerin 2) enthalten haben soll. Nur ein Hinweis oder Verweis (Verzeichnis) in dieser Sendung auf zwei Dokumente wäre geeignet gewesen, den vollständigen Inhalt der Sendung zu vermuten. Das Fehlen jeglichen Hinweises führe dazu, dass die Beweislast bzw. die Folge der Beweislosigkeit über den tatsächlichen Inhalt der am 12. September 2016 zugestellten Sendung dem Betreibungsamt obliege.

2.3. Die Beschwerdeführerinnen machen im Wesentlichen geltend, dass die Vorinstanz aus dem blossen Fehlen eines Hinweises auf den Versand von zwei Dokumenten in einer Sendung nicht hätte schliessen dürfen, dass der vollständige Inhalt der Sendung nicht zu vermuten sei. Vielmehr greife - wie die untere Aufsichtsbehörde richtig angenommen habe - die natürliche Vermutung, dass die Sendung vom 12. September 2016 beide Drittansprachen (d.h. auch diejenige der Beschwerdeführerin 2) enthalten habe. Allerdings scheitere der Gegenbeweis, weil der Beschwerdegegner keine konkreten Anhaltspunkte für einen Fehler des Betreibungsamtes vorbringe. Die Beschwerdeführerinnen rügen Willkür in der Sachverhaltsfeststellung bzw. Beweiswürdigung sowie die Verletzung ihres Anspruchs auf rechtliches Gehör bzw. auf eine Entscheidbegründung sowie auf Wahrung von Treu und Glauben (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
, Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV); weiter machen sie eine Verletzung von Bestimmungen des SchKG und der ZPO geltend (Art. 107 Abs. 2
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 107 - 1 Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1    Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1  un bien meuble qui se trouve en la possession exclusive du débiteur;
2  une créance ou un autre droit et que la prétention du débiteur paraît mieux fondée que celle du tiers;
3  un immeuble et que la prétention ne résulte pas du registre foncier.
2    L'office des poursuites leur assigne un délai de dix jours à cet effet.
3    À la demande du débiteur ou du créancier, le tiers est invité à présenter ses moyens de preuve à l'office des poursuites avant l'expiration du délai d'opposition. L'art. 73, al. 2, s'applique par analogie.
4    Si la prétention n'est pas contestée, elle est réputée admise dans la poursuite en question.
5    Si la prétention est contestée, l'office des poursuites assigne un délai de 20 jours au tiers pour ouvrir action en constatation de son droit contre celui qui le conteste. Si le tiers n'ouvre pas action, sa prétention n'est pas prise en considération dans la poursuite en question.
, Art. 280
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 280 - Les effets du séquestre cessent lorsque le créancier:
1  laisse écouler les délais qui lui sont assignés à l'art. 279;
2  retire ou laisse périmer son action ou sa poursuite;
3  voit son action définitivement rejetée.
SchKG; Art. 52
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 52 Respect des règles de la bonne foi - Quiconque participe à la procédure doit se conformer aux règles de la bonne foi.
ZPO).

3.
Die Beschwerdeführerinnen rügen vergeblich eine Verletzung der Begründungspflicht gemäss Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV und dem entsprechenden Art. 20a Abs. 2 Ziff. 4
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 20a - 1 ...33
1    ...33
2    Les dispositions suivantes s'appliquent à la procédure devant les autorités cantonales de surveillance:34
1  les autorités de surveillance doivent, chaque fois qu'elles agissent en cette qualité, se désigner comme telles et le cas échéant, comme autorité inférieure ou supérieure;
2  l'autorité de surveillance constate les faits d'office. Elle peut demander aux parties de collaborer et peut déclarer irrecevables leurs conclusions lorsque les parties refusent de prêter le concours nécessaire que l'on peut attendre d'elles;
3  l'autorité de surveillance apprécie librement les preuves; sous réserve de l'art. 22, elle ne peut pas aller au-delà des conclusions des parties.
4  la décision est motivée et indique les voies de droit; elle est notifiée par écrit aux parties, à l'office concerné et à d'autres intéressés éventuels;
5  les procédures sont gratuites. La partie ou son représentant qui use de procédés téméraires ou de mauvaise foi peut être condamné à une amende de 1500 francs au plus ainsi qu'au paiement des émoluments et des débours.
3    Pour le reste, les cantons règlent la procédure.
SchKG. Dem angefochtenen Entscheid lassen sich ohne weiteres die wesentlichen Punkte und Überlegungen entnehmen, von denen die Vorinstanz sich hat leiten lassen und auf welche sich ihr Entscheid stützt (BGE 136 I 229 E. 5.2). Die Vorinstanz hat festgehalten, dass nach dem erstinstanzlichen Entscheid weitere Beweismittel betreffend Zustellung der Anzeige des Drittanspruches nicht zur Diskussion stehen und von den Beschwerdeführerinnen nicht behauptet werden. Soweit die Beschwerdeführerinnen kritisieren, dass die Vorinstanz nicht alle von der Erstinstanz festgestellten Tatsachen gewürdigt habe, und rügen, dass rechtserhebliche Umstände ausser Acht geblieben seien, laufen ihre Vorbringen einer Gehörsverletzung auf die Rüge der Willkür in der Beweiswürdigung hinaus. Willkürliche Beweiswürdigung liegt insbesondere vor, wenn die Beweiswürdigung offensichtlich unhaltbar ist, mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, auf einem offenkundigen Versehen beruht oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft (BGE 134 V 53 E. 4.3; 120 Ia 31 E. 4b).

4.
Anlass zur vorliegenden Beschwerde gibt der Drittanspruch, der am verarrestierten Vermögen geltend gemacht und vom Gläubiger bestritten wird.

4.1. Das Betreibungsamt zeigt den Anspruch eines Dritten am gepfändeten bzw. verarrestierten Gegenstand den Parteien besonders an, falls die Pfändungs- bzw. Arresturkunde bereits zugestellt ist (Art. 275
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 275 - Les art. 91 à 109 relatifs à la saisie s'appliquent par analogie à l'exécution du séquestre.
i.V.m. Art. 106 Abs. 1
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 106 - 1 Lorsqu'il est allégué qu'un tiers a sur le bien saisi un droit de propriété, de gage ou un autre droit qui s'oppose à la saisie ou qui doit être pris en considération dans la suite de la procédure d'exécution, l'office des poursuites mentionne la prétention du tiers dans le procès-verbal de saisie ou en informe les parties si la communication du procès-verbal a déjà eu lieu.
1    Lorsqu'il est allégué qu'un tiers a sur le bien saisi un droit de propriété, de gage ou un autre droit qui s'oppose à la saisie ou qui doit être pris en considération dans la suite de la procédure d'exécution, l'office des poursuites mentionne la prétention du tiers dans le procès-verbal de saisie ou en informe les parties si la communication du procès-verbal a déjà eu lieu.
2    Le tiers peut annoncer sa prétention tant que le produit de la réalisation du bien saisi n'est pas distribué.
3    Après la réalisation, le tiers peut faire valoir, en dehors de la procédure de poursuite, les prétentions fondées sur le droit civil en cas de vol, de perte ou de dessaisissement d'une chose mobilière (art. 934 et 935 CC224) ou encore d'acquisition de mauvaise foi (art. 936, 974, al. 3, CC). La vente de gré à gré faite conformément à l'art. 130 de la présente loi est assimilée à une vente aux enchères publiques au sens de l'art. 934, al. 2, CC.
SchKG). Schuldner und Gläubiger können den Anspruch des Dritten beim Betreibungsamt bestreiten, wobei das Amt ihnen dazu eine Frist von zehn Tagen ansetzt (Art. 107 Abs. 1
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 107 - 1 Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1    Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1  un bien meuble qui se trouve en la possession exclusive du débiteur;
2  une créance ou un autre droit et que la prétention du débiteur paraît mieux fondée que celle du tiers;
3  un immeuble et que la prétention ne résulte pas du registre foncier.
2    L'office des poursuites leur assigne un délai de dix jours à cet effet.
3    À la demande du débiteur ou du créancier, le tiers est invité à présenter ses moyens de preuve à l'office des poursuites avant l'expiration du délai d'opposition. L'art. 73, al. 2, s'applique par analogie.
4    Si la prétention n'est pas contestée, elle est réputée admise dans la poursuite en question.
5    Si la prétention est contestée, l'office des poursuites assigne un délai de 20 jours au tiers pour ouvrir action en constatation de son droit contre celui qui le conteste. Si le tiers n'ouvre pas action, sa prétention n'est pas prise en considération dans la poursuite en question.
und 2
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 107 - 1 Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1    Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1  un bien meuble qui se trouve en la possession exclusive du débiteur;
2  une créance ou un autre droit et que la prétention du débiteur paraît mieux fondée que celle du tiers;
3  un immeuble et que la prétention ne résulte pas du registre foncier.
2    L'office des poursuites leur assigne un délai de dix jours à cet effet.
3    À la demande du débiteur ou du créancier, le tiers est invité à présenter ses moyens de preuve à l'office des poursuites avant l'expiration du délai d'opposition. L'art. 73, al. 2, s'applique par analogie.
4    Si la prétention n'est pas contestée, elle est réputée admise dans la poursuite en question.
5    Si la prétention est contestée, l'office des poursuites assigne un délai de 20 jours au tiers pour ouvrir action en constatation de son droit contre celui qui le conteste. Si le tiers n'ouvre pas action, sa prétention n'est pas prise en considération dans la poursuite en question.
SchKG). Die Zustellung der Anzeige des Drittanspruchs mit Ansetzung der Bestreitungsfrist erfolgt gemäss Art. 34 Abs. 1
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 34 - 1 Les communications, les mesures et les décisions des offices et des autorités de surveillance sont notifiées par lettre recommandée ou d'une autre manière contre reçu, à moins que la présente loi n'en dispose autrement.
2    Elles peuvent être notifiées par voie électronique avec l'accord de la personne concernée. Elles sont munies d'une signature électronique au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique61. Le Conseil fédéral règle:
SchKG durch eingeschriebene Postsendung (oder gegen Empfangsbestätigung). Streitpunkt ist, ob die Anzeige des Drittanspruchs der Beschwerdeführerin 2 dem Beschwerdegegner (Gläubiger) am 12. September 2016 vom Betreibungsamt rechtswirksam zugestellt wurde.

4.2. Dem Vollstreckungsorgan obliegt die Beweislast dafür, dass die Mitteilung, Verfügung oder der Entscheid ihren Adressaten erreicht hat (BGE 121 III 11 E. 1); dabei handelt es sich um eine Tatfrage (GILLIÉRON, Commentaire de la loi fédérale sur la poursuite pour dettes et la faillite, Bd. I, 1999, N. 7 zu Art. 34).

4.2.1. Die Behörde hat nachzuweisen, dass und wann die Verfügung dem Adressaten zugestellt worden ist (BGE 129 I 8 E. 2.2). Dabei genügt für Tatsachen, welche für die Zustellung von Verfügungen der Verwaltung massgebend sind, das Beweismass der überwiegenden Wahrscheinlichkeit (BGE 124 V 400 E. 2a, b; Urteil 9C 282/2014 vom 25. März 2015 E. 3.2; Urteil 9C 744/2012 vom 15. Januar 2013 E. 5.3).

4.2.2. Wird die Zustellung einer eingeschriebenen Sendung bestritten, wird (aufgrund der Lebenserfahrung) von der natürlichen Vermutung (présomption de fait) ausgegangen, dass die Einladung zur Abholung der eingeschriebenen Briefpostsendung erfolgt ist (Urteil 2C 38/2009 vom 5. Juni 2009 E. 4.1 mit Hinw.; Urteil 6B 233/2017 vom 12. Dezember 2017 E. 2.3.2; VON WERDT, Die Beschwerde in Zivilsachen, 2010, Rz. 978). Die (natürliche) Vermutung wirkt ähnlich wie eine Beweislastumkehr (vgl. BGE 124 V 400 E. 2c: "en quelque sorte"; SPÜHLER/DOLGE/GEHRI, Schweizerisches Zivilprozessrecht, 9. Aufl. 2010, 10. Kap. Rz. 64). Die Vermutung kann vom Empfänger widerlegt werden, wobei kein Beweis des Gegenteils erforderlich ist, sondern eine Entkräftung durch Gegenbeweis (contre-preuve) möglich ist (Urteil 1C 129/2015 vom 9. Juli 2015 E. 3.1 mit Hinw.; Urteil 6B 233/2017 vom 12. Dezember 2017 E. 2.3.2). Der Gegenbeweis erfolgt durch den Nachweis konkreter Anhaltspunkte für einen Fehler bei der Zustellung, welche damit die Zugangsvermutung tatsächlich in Zweifel ziehen (BGE 142 IV 201 E. 2.3; 142 IV 125 E. 4.3 mit Hinw. auf BGE 124 V 400 E. 2a).

4.2.3. Entsprechendes gilt, wenn - wie hier - der Inhalt einer Sendung der Behörde strittig ist. Es gilt die Praxis, dass bei nachgewiesener rechtzeitiger Aufgabe eines eingeschriebenen Briefes und substantiierten Angaben des Absenders über dessen Inhalt eine natürliche Vermutung für die Richtigkeit dieser Sachverhaltsdarstellung spricht, wogegen dem Empfänger der Nachweis offensteht, dass der tatsächliche Inhalt der Sendung ein anderer war (BGE 124 V 400 E. 2c; Urteil 2C 259/2011 vom 26. Juli 2011 E. 4). Der Empfänger muss konkrete Anhaltspunkte vorbringen, welche Zweifel bezüglich des Inhalts der Sendung aufkommen lassen (BGE 124 V 400 E. 2c, 4a; Urteil 7B.223/2002 vom 22. November 2002 E. 1.3; vgl. u.a. EGLI, in: Praxiskommentar VwVG, 2. Aufl. 2016, N. 22 zu Art. 20). Die Vorinstanz hat im vorliegenden Fall der Sendung einer Behörde gemäss Rechtsprechung zutreffend von einer natürlichen Vermutung gesprochen (vgl. zur Sendung des Vermieters an den Mieter BGE 142 III 369 E. 4.2).

4.2.4. Die Frage, ob konkrete Anhaltspunkte vorliegen, welche Zweifel an der Zugangsvermutung bezüglich einer behördlichen Sendung aufkommen lassen, ist eine Frage der Beweiswürdigung (BGE 142 IV 201 E. 2.3 a.E.).

4.3. Im konkreten Fall steht fest, dass die umstrittene Sendung keine Hinweise, wie ein Verzeichnis, eine Angabe auf dem Couvert oder ein Verweis auf ein weiteres gleichzeitig zugestelltes Dokument enthielt. Die Vorinstanz hat - bei gleichem Ergebnis - die Würdigung der Erstinstanz betreffend Zugangsvermutung und Gegenbeweis nicht verworfen. Nach Auffassung der Vorinstanz besteht indes bereits mangels Hinweis kein Anlass, um aufgrund der (natürlichen Vermutung der) Zustellung der Sendung auf den Inhalt zu schliessen. Mit der Kritik am Schluss des Obergerichts, dass es die natürliche Vermutung nicht berücksichtigt habe, d.h. bereits die fehlenden Hinweise keinen Schluss in tatsächlicher Hinsicht auf den Inhalt zulassen, stellen die Beschwerdeführerinnen die Beweiswürdigung in Frage.

4.3.1. Die Beschwerdeführerinnen machen geltend, dass keine konkreten Anhaltspunkte für einen Fehler des Betreibungsamtes vorliegen würden. Allein die Tatsache, dass das Betreibungsamt mit Bezug auf die Drittansprache der Beschwerdeführerin 2 nicht mehr sagen könne, in welchem Umschlag der beiden Sendungen - ob in der Sendung mit der Drittansprache der E.________ GmbH, oder ob in der Sendung mit der Drittansprache der Bank D._______ AG - sie sich befand, sei nicht erheblich. Für die Frage des Erhalts spiele es keine Rolle, in welchem Couvert welche Anzeige versendet worden sei. Das trifft wohl zu, wenn der Inhalt nicht in Frage steht. Massgebend ist indes, ob konkrete Anhaltspunkte für Zweifel bezüglich des strittigen Inhalts bestehen (E. 4.2.3).

4.3.2. Es steht fest, dass das Betreibungsamt am 9. September 2016 zwei eingeschriebene Sendungen verschickte, welche der Beschwerdegegner am 12. September 2016 entgegennahm. Laut Betreibungsamt sind drei Verfügungen in zwei Briefen an den gleichen Empfänger am gleichen Tag versandt worden, d.h. es hat gleichzeitig sowohl einen Separat- als auch en bloc -Versand vorgenommen, ohne indes den Versand im Einzelnen nachvollziehen zu können. Diesen Umständen kann - wie bereits die Erstinstanz festgehalten hat - die Erheblichkeit nicht abgesprochen werden, um Zweifel an der Richtigkeit der Sachdarstellung des Betreibungsamtes und damit am Inhalt der Sendungen aufkommen zu lassen. Dass die Berücksichtigung dieser Umstände - selbst unter Berücksichtigung der Aktenexemplare - die vorinstanzliche Würdigung im Ergebnis geradezu unhaltbar erscheinen lasse, wird jedoch nicht dargetan. Es wird nicht genügend dargelegt, inwiefern die Beweiswürdigung an einem derart qualifizierten Mangel leide und sich im Ergebnis nicht mehr halten lasse, so dass die Vorinstanz in Willkür verfallen ist. Daran ändert nichts, wenn die Beschwerdeführerinnen aus den übrigen gesamten Umständen etwas anderes ableiten wollen, sofern die Vorbringen (wie die einwandfreie
Zustellung an die Beschwerdeführerin 1 bzw. Schuldnerin) für die Zustellung an den Beschwerdegegner überhaupt erheblich sind.

4.4. Was die Beschwerdeführerinnen im Übrigen einwenden, ist unbehelflich.

4.4.1. Im Rahmen des betreibungsrechtlichen Beschwerdeverfahrens sind die Parteihandlungen und -erklärungen - wie allgemein - nach Treu und Glauben zu verstehen (vgl. Urteil 5A 334/2011 vom 14. November 2011 E. 4.4, in: Pra 2012 Nr. 20 S. 139; STAEHELIN/STAEHELIN/GROLIMUND, Zivilprozessrecht, 2. Aufl. 2013, § 17 Rz. 5). Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerinnen ist nicht ersichtlich, inwiefern diese Regeln verletzt worden sind, wenn die Vorinstanz festgehalten hat, dass die Erklärung des Beschwerdegegners, er könne nach einem Monat nicht mehr mit absoluter Gewissheit den Inhalt der Sendung behaupten, nichts daran ändere, dass die Äusserungen als Bestreitung des Inhalts der am 12. September 2016 zugestellten Sendung zu verstehen seien.

4.4.2. Über Drittrechte wird im Widerspruchsverfahren (Art. 106 ff
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 106 - 1 Lorsqu'il est allégué qu'un tiers a sur le bien saisi un droit de propriété, de gage ou un autre droit qui s'oppose à la saisie ou qui doit être pris en considération dans la suite de la procédure d'exécution, l'office des poursuites mentionne la prétention du tiers dans le procès-verbal de saisie ou en informe les parties si la communication du procès-verbal a déjà eu lieu.
1    Lorsqu'il est allégué qu'un tiers a sur le bien saisi un droit de propriété, de gage ou un autre droit qui s'oppose à la saisie ou qui doit être pris en considération dans la suite de la procédure d'exécution, l'office des poursuites mentionne la prétention du tiers dans le procès-verbal de saisie ou en informe les parties si la communication du procès-verbal a déjà eu lieu.
2    Le tiers peut annoncer sa prétention tant que le produit de la réalisation du bien saisi n'est pas distribué.
3    Après la réalisation, le tiers peut faire valoir, en dehors de la procédure de poursuite, les prétentions fondées sur le droit civil en cas de vol, de perte ou de dessaisissement d'une chose mobilière (art. 934 et 935 CC224) ou encore d'acquisition de mauvaise foi (art. 936, 974, al. 3, CC). La vente de gré à gré faite conformément à l'art. 130 de la présente loi est assimilée à une vente aux enchères publiques au sens de l'art. 934, al. 2, CC.
. SchKG) entschieden; dies schliesst die Arresteinsprache (Art. 278
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 278 - 1 Celui dont les droits sont touchés par un séquestre peut former opposition auprès du juge dans les dix jours à compter de celui où il en a eu connaissance.
1    Celui dont les droits sont touchés par un séquestre peut former opposition auprès du juge dans les dix jours à compter de celui où il en a eu connaissance.
2    Le juge entend les parties et statue sans retard.
3    La décision sur opposition peut faire l'objet d'un recours au sens du CPC495. Les parties peuvent alléguer des faits nouveaux.
4    L'opposition et le recours n'empêchent pas le séquestre de produire ses effets.
SchKG) nicht aus (MEIER-DIETERLE, in: Kurzkommentar SchKG, 2. Aufl. 2014, N. 8 f. zu Art. 278). Die Beschwerdeführerinnen führen aus, der Beschwerdegegner habe aus dem früheren Arresteinspracheverfahren gewusst, dass die Beschwerdeführerin 2 (ebenso wie die E.________ GmbH) eigene Rechte am Arrestobjekt geltend mache. Die Vorinstanz hat festgehalten, dass der Beschwerdegegner (Gläubiger) nicht verpflichtet sei, Nachforschungen anzustellen, ob die Beschwerdeführerin 2 tatsächlich auf dem Weg des Widerspruchsverfahrens nach Art. 106 ff
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 106 - 1 Lorsqu'il est allégué qu'un tiers a sur le bien saisi un droit de propriété, de gage ou un autre droit qui s'oppose à la saisie ou qui doit être pris en considération dans la suite de la procédure d'exécution, l'office des poursuites mentionne la prétention du tiers dans le procès-verbal de saisie ou en informe les parties si la communication du procès-verbal a déjà eu lieu.
1    Lorsqu'il est allégué qu'un tiers a sur le bien saisi un droit de propriété, de gage ou un autre droit qui s'oppose à la saisie ou qui doit être pris en considération dans la suite de la procédure d'exécution, l'office des poursuites mentionne la prétention du tiers dans le procès-verbal de saisie ou en informe les parties si la communication du procès-verbal a déjà eu lieu.
2    Le tiers peut annoncer sa prétention tant que le produit de la réalisation du bien saisi n'est pas distribué.
3    Après la réalisation, le tiers peut faire valoir, en dehors de la procédure de poursuite, les prétentions fondées sur le droit civil en cas de vol, de perte ou de dessaisissement d'une chose mobilière (art. 934 et 935 CC224) ou encore d'acquisition de mauvaise foi (art. 936, 974, al. 3, CC). La vente de gré à gré faite conformément à l'art. 130 de la présente loi est assimilée à une vente aux enchères publiques au sens de l'art. 934, al. 2, CC.
. SchKG vorgehe, da das Ausbleiben einer Drittansprache verschiedene Gründe haben könne. Dass die Vorinstanz in diesem Zusammenhang einen Verstoss gegen Treu und Glauben seitens des Beschwerdegegners bei der Erfüllung seiner prozessualen Pflichten (STAEHELIN/STAEHELIN/GROLIMUND, a.a.O., § 10 Rz. 58) verkannt habe, ist nicht ersichtlich.

4.5. Nach dem Dargelegten stellt somit keine Rechtsverletzung dar, wenn die Vorinstanz zum Ergebnis gelangt ist, die Zustellung des Drittanspruchs der Beschwerdeführerin 2 an den Beschwerdegegner (Gläubiger) am 12. September 2016 sei nicht bewiesen. Die Folge der Beweislosigkeit dieser Zustellung führt dazu, dass - wie die Vorinstanz geschlossen hat - erst die Zustellung vom 18. Oktober 2016 rechtswirksam war. Damit ist nicht ersichtlich, dass gestützt auf die am 19. Oktober 2016 erfolgte rechtzeitige Bestreitung durch den Beschwerdegegner die Regeln über das Widerspruchsverfahren verletzt worden sind.

5.
Der Beschwerde ist kein Erfolg beschieden. Bei diesem Ausgang des Verfahrens werden die Beschwerdeführerinnen unter solidarischer Haftung kostenpflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
und 5
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Eine Parteientschädigung ist nicht zuzusprechen, da kein ersatzpflichtiger Aufwand entstanden ist.

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 5'000.-- werden den Beschwerdeführerinnen unter solidarischer Haftung auferlegt.

3.
Eine Parteientschädigung wird nicht zugesprochen.

4.
Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten und dem Obergericht des Kantons Zürich, II. Zivilkammer, als oberer kantonaler Aufsichtsbehörde über Schuldbetreibung und Konkurs, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 20. Februar 2018

Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: von Werdt

Der Gerichtsschreiber: Levante
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 5A_338/2017
Date : 20 février 2018
Publié : 10 mars 2018
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Droit des poursuites et de la faillite
Objet : Vollzug eines Arrests (Bestreitung der Drittansprache, Rechtzeitigkeit)


Répertoire des lois
CPC: 52
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 52 Respect des règles de la bonne foi - Quiconque participe à la procédure doit se conformer aux règles de la bonne foi.
Cst: 9 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
29
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
LP: 19 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 19 - Le recours au Tribunal fédéral est régi par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral30.
20a 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 20a - 1 ...33
1    ...33
2    Les dispositions suivantes s'appliquent à la procédure devant les autorités cantonales de surveillance:34
1  les autorités de surveillance doivent, chaque fois qu'elles agissent en cette qualité, se désigner comme telles et le cas échéant, comme autorité inférieure ou supérieure;
2  l'autorité de surveillance constate les faits d'office. Elle peut demander aux parties de collaborer et peut déclarer irrecevables leurs conclusions lorsque les parties refusent de prêter le concours nécessaire que l'on peut attendre d'elles;
3  l'autorité de surveillance apprécie librement les preuves; sous réserve de l'art. 22, elle ne peut pas aller au-delà des conclusions des parties.
4  la décision est motivée et indique les voies de droit; elle est notifiée par écrit aux parties, à l'office concerné et à d'autres intéressés éventuels;
5  les procédures sont gratuites. La partie ou son représentant qui use de procédés téméraires ou de mauvaise foi peut être condamné à une amende de 1500 francs au plus ainsi qu'au paiement des émoluments et des débours.
3    Pour le reste, les cantons règlent la procédure.
34 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 34 - 1 Les communications, les mesures et les décisions des offices et des autorités de surveillance sont notifiées par lettre recommandée ou d'une autre manière contre reçu, à moins que la présente loi n'en dispose autrement.
2    Elles peuvent être notifiées par voie électronique avec l'accord de la personne concernée. Elles sont munies d'une signature électronique au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique61. Le Conseil fédéral règle:
106 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 106 - 1 Lorsqu'il est allégué qu'un tiers a sur le bien saisi un droit de propriété, de gage ou un autre droit qui s'oppose à la saisie ou qui doit être pris en considération dans la suite de la procédure d'exécution, l'office des poursuites mentionne la prétention du tiers dans le procès-verbal de saisie ou en informe les parties si la communication du procès-verbal a déjà eu lieu.
1    Lorsqu'il est allégué qu'un tiers a sur le bien saisi un droit de propriété, de gage ou un autre droit qui s'oppose à la saisie ou qui doit être pris en considération dans la suite de la procédure d'exécution, l'office des poursuites mentionne la prétention du tiers dans le procès-verbal de saisie ou en informe les parties si la communication du procès-verbal a déjà eu lieu.
2    Le tiers peut annoncer sa prétention tant que le produit de la réalisation du bien saisi n'est pas distribué.
3    Après la réalisation, le tiers peut faire valoir, en dehors de la procédure de poursuite, les prétentions fondées sur le droit civil en cas de vol, de perte ou de dessaisissement d'une chose mobilière (art. 934 et 935 CC224) ou encore d'acquisition de mauvaise foi (art. 936, 974, al. 3, CC). La vente de gré à gré faite conformément à l'art. 130 de la présente loi est assimilée à une vente aux enchères publiques au sens de l'art. 934, al. 2, CC.
107 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 107 - 1 Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1    Le débiteur et le créancier peuvent contester la prétention du tiers devant l'office des poursuites lorsque celle-ci a pour objet:
1  un bien meuble qui se trouve en la possession exclusive du débiteur;
2  une créance ou un autre droit et que la prétention du débiteur paraît mieux fondée que celle du tiers;
3  un immeuble et que la prétention ne résulte pas du registre foncier.
2    L'office des poursuites leur assigne un délai de dix jours à cet effet.
3    À la demande du débiteur ou du créancier, le tiers est invité à présenter ses moyens de preuve à l'office des poursuites avant l'expiration du délai d'opposition. L'art. 73, al. 2, s'applique par analogie.
4    Si la prétention n'est pas contestée, elle est réputée admise dans la poursuite en question.
5    Si la prétention est contestée, l'office des poursuites assigne un délai de 20 jours au tiers pour ouvrir action en constatation de son droit contre celui qui le conteste. Si le tiers n'ouvre pas action, sa prétention n'est pas prise en considération dans la poursuite en question.
275 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 275 - Les art. 91 à 109 relatifs à la saisie s'appliquent par analogie à l'exécution du séquestre.
278 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 278 - 1 Celui dont les droits sont touchés par un séquestre peut former opposition auprès du juge dans les dix jours à compter de celui où il en a eu connaissance.
1    Celui dont les droits sont touchés par un séquestre peut former opposition auprès du juge dans les dix jours à compter de celui où il en a eu connaissance.
2    Le juge entend les parties et statue sans retard.
3    La décision sur opposition peut faire l'objet d'un recours au sens du CPC495. Les parties peuvent alléguer des faits nouveaux.
4    L'opposition et le recours n'empêchent pas le séquestre de produire ses effets.
280
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 280 - Les effets du séquestre cessent lorsque le créancier:
1  laisse écouler les délais qui lui sont assignés à l'art. 279;
2  retire ou laisse périmer son action ou sa poursuite;
3  voit son action définitivement rejetée.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
Répertoire ATF
120-IA-31 • 121-III-11 • 124-V-400 • 129-I-8 • 129-III-595 • 133-III-589 • 134-III-102 • 134-V-53 • 136-I-229 • 142-III-369 • 142-IV-125 • 142-IV-201 • 76-III-87
Weitere Urteile ab 2000
1C_129/2015 • 2C_259/2011 • 2C_38/2009 • 5A_334/2011 • 5A_338/2017 • 6B_233/2017 • 7B.223/2002 • 9C_282/2014 • 9C_744/2012
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
office des poursuites • intimé • prétention de tiers • autorité inférieure • présomption • doute • autorité inférieure de surveillance • question • lettre • tribunal fédéral • fardeau de la preuve • recours en matière civile • délai • exactitude • pré • principe de la bonne foi • communication • intéressé • jour • procès-verbal de séquestre • envoi recommandé • greffier • opposition • preuve • décision • envoi postal • emploi • état de fait • frais judiciaires • déclaration • violation du droit • droit des poursuites et faillites • forme et contenu • document écrit • motivation de la décision • dossier • motivation de la demande • pratique judiciaire et administrative • destinataire de l'offre • destinataire • attestation • lettre de confirmation • exécution • point essentiel • débiteur • valeur litigieuse • avocat • invitation • variété • droit d'être entendu • moyen de preuve • avoirs bancaires • question de fait • lausanne • objection • degré de la preuve • incombance • autorité supérieure de surveillance • hameau • adresse • directeur • réquisition de séquestre • ordonnance de séquestre • copie • mois • constatation des faits
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Pra
101 Nr. 20