Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

1B 280/2020

Sentenza del 19 febbraio 2021

I Corte di diritto pubblico

Composizione
Giudici federali Chaix, Giudice presidente,
Jametti, Merz,
Cancelliere Crameri.

Partecipanti al procedimento
Ministero pubblico del Cantone Ticino, palazzo di giustizia, via Pretorio 16, 6901 Lugano,
ricorrente,

contro

A.________ Limited,
patrocinata dagli avv.ti Giuseppe Gianella e
Ruben Borga,
opponente,

B.________,
patrocinato dall'avv. Marco Bertoli.

Oggetto
Procedimento penale; promozione dell'accusa,

ricorso contro la sentenza emanata l'11 maggio 2020 dalla Corte dei reclami penali del Tribunale d'appello
del Cantone Ticino (60.2020.29).

Fatti:

A.
Il 10 dicembre 2014 A.________ Limited e C.________, azionista e avente diritto economico della società, hanno denunciato B.________, all'epoca amministratore unico di D.________ SA, società poi sciolta in seguito a fallimento, per titolo di amministrazione infedele, subordinatamente truffa, in relazione alla vendita di un aereo CJ1 appartenente alla denunciante, della cui gestione si sarebbe occupata D.________ SA, nonché all'acquisto da parte della querelante di un aereo CJ3. I denuncianti avrebbero incaricato B.________, quale mediatore, di vendere il CJ1 e di acquistare un CJ3. Una società germanica da lui contattata avrebbe ritirato il CJ1 per USD 1'500'000.-- e venduto un CJ3 per il tramite di un'altra società per USD 4'850'000.--. Il denunciato avrebbe invece acquistato direttamente l'aereo dalla società germanica per il tramite di D.________ SA al prezzo di USD 3'900'000.--, rivendendolo poi alla denunciante per USD 4'850'000.--.

B.
Il 29 gennaio 2015 l'allora Procuratore pubblico (PP) Fiorenza Bergomi ha aperto l'istruzione formale a carico del denunciato per i reati di truffa (art. 146
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 146 - 1 Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, induit astucieusement en erreur une personne par des affirmations fallacieuses ou par la dissimulation de faits vrais ou la conforte astucieusement dans son erreur et détermine de la sorte la victime à des actes préjudiciables à ses intérêts pécuniaires ou à ceux d'un tiers, est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, induit astucieusement en erreur une personne par des affirmations fallacieuses ou par la dissimulation de faits vrais ou la conforte astucieusement dans son erreur et détermine de la sorte la victime à des actes préjudiciables à ses intérêts pécuniaires ou à ceux d'un tiers, est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Si l'auteur fait métier de l'escroquerie, il est puni d'une peine privative de liberté de six mois à dix ans.
3    L'escroquerie commise au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
CP) e amministrazione infedele (art. 158
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
CP). Il PP, dopo aver interrogato le parti e sentito un testimone, il 30 agosto 2018 ha emanato un decreto di abbandono per i due prospettati reati (ABB 813/2018).

C.
Con decisione del 22 marzo 2019 (incarto n. 60.2018.240), in accoglimento di un reclamo dei denuncianti, la Corte dei reclami penali del Tribunale d'appello (CRP), riconosciuta la legittimazione a reclamare soltanto a A.________ Limited, ha annullato parzialmente il decreto di abbandono, segnatamente limitatamente al reato di truffa e ritornato gli atti al PP per i suoi incombenti ai sensi dei considerandi. Il PP Daniele Galliano, divenuto nel frattempo titolare del procedimento, assunte ulteriori prove, il 20 dicembre 2019 ha comunicato alle parti l'imminente chiusura dell'istruzione prospettando l'abbandono del procedimento per i due citati reati e l'emanazione nei confronti del denunciato di un decreto di accusa per il reato di omissione della contabilità (art. 166
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 166 - Le débiteur qui contrevient à l'obligation légale de tenir régulièrement ou de conserver ses livres de comptabilité, ou de dresser un bilan, de façon qu'il devient impossible d'établir sa situation ou de l'établir complètement, est, s'il est déclaré en faillite ou si un acte de défaut de biens est dressé contre lui à la suite d'une saisie pratiquée en vertu de l'art. 43 de la loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)221, puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
CP), ritenuto che questa infrazione si riferiva a fatti completamente diversi. Il 24 gennaio 2020, richiamato il principio "ne bis in idem", il PP ha abbandonato il procedimento per il reato di amministrazione infedele e anche per quello di truffa, trattandosi di un'altra qualificazione giuridica del medesimo evento (ABB 146/2020). A titolo abbondanziale ha nondimeno illustrato perché in ogni modo non sarebbero adempiuti i presupposti oggettivi e soggettivi del reato
di truffa.

D.
Adita dalla denunciante, con decisione dell'11 maggio 2020 (n. 60.2020.29) la CRP ha interpretato il dispositivo del suo precedente giudizio del 22 marzo 2019 nel senso che il decreto di abbandono del 30 agosto 2018 non è annullato solo parzialmente, ma interamente. In accoglimento del reclamo ha annullato anche il nuovo decreto di abbandono del 24 gennaio 2020, ritornando gli atti al PP affinché proceda nei suoi incombenti ai sensi dei considerandi.

E.
Avverso questa sentenza il PP Daniele Galliano presenta un ricorso in materia penale al Tribunale federale. Chiede di annullarla e di confermare il decreto di abbandono del 24 gennaio 2020 (ABB 146/2020), subordinatamente di rinviare la causa alla CRP per nuovo giudizio ai sensi dei considerandi.

La CRP non presenta osservazioni e si rimette al giudizio del Tribunale federale. A.________ Limited propone di dichiarare inammissibile il ricorso in applicazione dell'art. 93
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 93 Autres décisions préjudicielles et incidentes - 1 Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
1    Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
a  si elles peuvent causer un préjudice irréparable, ou
b  si l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse.
2    En matière d'entraide pénale internationale et en matière d'asile, les décisions préjudicielles et incidentes ne peuvent pas faire l'objet d'un recours.88 Le recours contre les décisions relatives à la détention extraditionnelle ou à la saisie d'objets et de valeurs est réservé si les conditions de l'al. 1 sont remplies.
3    Si le recours n'est pas recevable en vertu des al. 1 et 2 ou qu'il n'a pas été utilisé, les décisions préjudicielles et incidentes peuvent être attaquées par un recours contre la décision finale dans la mesure où elles influent sur le contenu de celle-ci.
LTF, subordinatamente di respingerlo, mentre B.________ non si è espresso sul gravame.

Diritto:

1.

1.1.
Il Tribunale federale esamina d'ufficio se e in che misura un ricorso può essere esaminato nel merito (DTF 146 II 276 consid. 1 pag. 279).

1.2. Il ricorso in materia penale, tempestivo e diretto contro una decisione resa dall'autorità cantonale di ultima istanza (art. 78 cpv. 1 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
80 cpv. 1 LTF) è, sotto questo profilo, ammissibile. La legittimazione del PP ticinese è data (art. 81 cpv. 1 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
e b n. 3 LTF; DTF 142 IV 196 consid. 1.5.2 pag. 200; sentenza 1B 173/2017 del 20 giugno 2017 consid. 1).

1.3. La sentenza impugnata costituisce una decisione di rinvio, che non conclude il procedimento penale ed è quindi, come rettamente rilevato dal ricorrente, incidentale ai sensi dell'art. 93
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 93 Autres décisions préjudicielles et incidentes - 1 Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
1    Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
a  si elles peuvent causer un préjudice irréparable, ou
b  si l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse.
2    En matière d'entraide pénale internationale et en matière d'asile, les décisions préjudicielles et incidentes ne peuvent pas faire l'objet d'un recours.88 Le recours contre les décisions relatives à la détention extraditionnelle ou à la saisie d'objets et de valeurs est réservé si les conditions de l'al. 1 sont remplies.
3    Si le recours n'est pas recevable en vertu des al. 1 et 2 ou qu'il n'a pas été utilisé, les décisions préjudicielles et incidentes peuvent être attaquées par un recours contre la décision finale dans la mesure où elles influent sur le contenu de celle-ci.
LTF (DTF 144 III 253 consid. 1.3 pag. 253 seg.; 140 V 282 consid. 2 in fine pag. 284) : può pertanto essere oggetto di un ricorso diretto al Tribunale federale solo se può causare un pregiudizio irreparabile (lett. a), che in materia penale dev'essere di natura giuridica (DTF 144 IV 321 consid. 2.3 pag. 329, 90 consid. 1.1.3 pag. 95), o se l'accoglimento del ricorso comporterebbe immediatamente una decisione finale consentendo di evitare una procedura probatoria defatigante o dispendiosa (lett. b).
Un'eccezione a questa regola è data qualora la decisione di rinvio contenga disposizioni vincolanti, che non lasciano alcuno spazio decisionale, anche se relativamente piccolo (DTF 145 III 42 consid. 2.1 pag. 254), all'autorità inferiore (DTF 145 V 266 consid. 1.3; 144 IV 321 consid. 2.3 pag. 329). Secondo la giurisprudenza, quando un'autorità cantonale annulla un decreto del pubblico ministero e gli rinvia la causa per nuova decisione, quest'ultimo subisce generalmente un pregiudizio irreparabile, siccome si vede obbligato a emanare una decisione, in concreto al suo dire la promozione dell'accusa per il reato di truffa in violazione del principio "ne bis in idem", ch'egli considera contraria al diritto, senza poterla rimettere in discussione in seguito (DTF 144 IV 377 consid. 1 pag. 379, 321 consid. 2.3 pag. 329).

2.

2.1. Nella precedente decisione del 22 marzo 2019 la CRP, rilevato che i fatti esposti nel quadro del reato di amministrazione infedele lascerebbero concludere che l'operazione litigiosa si sarebbe realizzata nella forma dell'intermediazione, ne aveva concluso che spettava al PP determinare quali obblighi tale rapporto avrebbe fatto nascere per l'intermediario, ossia D.________ SA e, per essa, per B.________. Il magistrato inquirente doveva inoltre esaminare l'esistenza di un danno e se la vittima doveva e poteva osservare misure di prudenza. Ha quindi annullato il decreto di abbandono del 30 agosto 2018 "limitatamente al reato di truffa", confermando pertanto implicitamente l'abbandono per quello di amministrazione infedele, rinviando gli atti al PP affinché approfondisse il caso con ogni atto istruttorio che ritenesse necessario riguardo alla sussunzione di detti fatti all'ipotizzato reato di truffa, pronunciando il dispositivo seguente:

"Il reclamo, per quanto ricevibile è accolto. Di conseguenza:
§ Il decreto di abbandono 30.8.2018 del procuratore pubblico Fiorenza Bergomi (ABB 813/2018) è parzialmente annullato.
§§ Gli atti dell'inc. ABB 813/2018 sono ritornati al magistrato inquirente per i suoi incombenti ai sensi dei considerandi."

2.2. Nella decisione qui impugnata dell'11 maggio 2020, la CRP ha ritenuto che in applicazione del principio "in dubio pro duriore" sarebbe giustificato annullare il nuovo decreto di abbandono, poiché le dichiarazioni delle persone sentite in un procedimento penale devono di massima essere valutate dal giudice di merito. Ha quindi ingiunto al PP di promuovere celermente l'accusa, visto che non sarebbe chiaro che i fatti non sarebbero punibili o che le condizioni per il perseguimento penale non sarebbero adempiute, pronunciando il dispositivo seguente:

1. Il dispositivo n. 1 del giudizio 60.2018.240 del 22.3.2019 di questa Corte è interpretato nel senso che: " Il reclamo, per quanto ricevibile, è accolto. Di conseguenza: § II decreto di abbandono 30.8.2018 del procuratore pubblico Fiorenza Bergomi (ABB 813/2018) è annullato. §§ Gli atti dell'inc. ABB 813/2018 sono ritornati al magistrato inquirente per i suoi incombenti ai sensi dei considerandi".
2. Il reclamo è accolto. Di conseguenza:
§ Il decreto di abbandono 24.1.2020 emanato dal procuratore pubblico Daniele Galliano (ABB 146/2020) è annullato.
§§ Gli atti dell'inc. ABB 146/2020 sono ritornati al magistrato inquirente per procedere nei suoi incombenti ai sensi dei considerandi."
3 (...) ".

2.3. Il ricorrente sostiene, rettamente, che sia dai motivi sia dal dispositivo della precedente decisione del 22 marzo 2019 risulta che il decreto di abbandono è stato annullato solo parzialmente, segnatamente riguardo al reato di truffa, mentre che per quello di amministrazione infedele era stato confermato. Aggiunge che, in assenza di contraddizioni tra i considerandi e il dispositivo di quella sentenza, non vi è spazio per procedere alla criticata interpretazione del dispositivo. In effetti, nella sentenza impugnata la CRP non dimostra perché sarebbero adempiute le condizioni dell'art. 83 cpv. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 83 Explication et rectification des prononcés - 1 L'autorité pénale qui a rendu un prononcé dont le dispositif est peu clair, contradictoire ou incomplet ou qui est en contradiction avec l'exposé des motifs, l'explique ou le rectifie à la demande d'une partie ou d'office.
1    L'autorité pénale qui a rendu un prononcé dont le dispositif est peu clair, contradictoire ou incomplet ou qui est en contradiction avec l'exposé des motifs, l'explique ou le rectifie à la demande d'une partie ou d'office.
2    La demande est présentée par écrit et indique les passages contestés et, le cas échéant, les modifications souhaitées.
3    L'autorité pénale donne aux autres parties l'occasion de se prononcer sur la demande.
4    Le prononcé rectifié ou expliqué est communiqué aux parties.
CPP (DTF 142 IV 281 consid. 1.3 pag. 184) per poter interpretare e rettificare la sua sentenza anteriore, la cui esegesi e portata, come quella del giudizio in esame, è tutt'altro che agevole. Per i motivi di cui si dirà, la questione non è comunque decisiva.

2.4. Il ricorrente, richiamando la giurisprudenza, rileva che in linea di principio un abbandono parziale di un procedimento penale entra in considerazione quando occorre giudicare più eventi o fatti che si prestano a un trattamento distinto. A ragione. Secondo la prassi da lui richiamata, un abbandono parziale è infatti escluso se esso concerne unicamente un'altra qualificazione giuridica del medesimo evento. Il Tribunale federale ne ha dedotto che se il procedimento è parzialmente abbandonato, benché non sussista spazio in tal senso, e l'abbandono parziale cresce in giudicato, il suo effetto preclusivo impedisce una condanna per gli stessi fatti (DTF 144 IV 362 consid. 1.3.1 pag. 365 e consid. 1.4 pag. 366 segg. con numerosi rinvii; sull'apprezzamento giuridico divergente dei fatti formulati dal pubblico ministero da parte del giudice vedi invece l'art. 344
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 344 Appréciation juridique divergente - Lorsque le tribunal entend s'écarter de l'appréciation juridique que porte le ministère public sur l'état de fait dans l'acte d'accusation, il en informe les parties présentes et les invite à se prononcer.
CPP).

Nel caso in esame, trattandosi soltanto di un'altra qualificazione giuridica del medesimo evento e di questioni strettamente legate allo stesso complesso fattuale, la CRP non avrebbe quindi dovuto annullare parzialmente il decreto di abbandono del 30 agosto 2018. Anche l'opponente rileva che i prospettati reati si riferiscono a un unico e medesimo complesso di fatti. Ora, il principio "ne bis in idem" (art. 11
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 11 Interdiction de la double poursuite - 1 Aucune personne condamnée ou acquittée en Suisse par un jugement entré en force ne peut être poursuivie une nouvelle fois pour la même infraction.
1    Aucune personne condamnée ou acquittée en Suisse par un jugement entré en force ne peut être poursuivie une nouvelle fois pour la même infraction.
2    La reprise de la procédure close par une ordonnance de classement ou de non-entrée en matière et la révision de la procédure sont réservées.
CPP), ossia il divieto di un doppio perseguimento penale sul quale insiste rettamente il ricorrente, costituisce un impedimento al procedimento penale, ciò che dev'essere considerato d'ufficio in ogni stadio della procedura (DTF 144 IV 362 consid. 1.3.2 e riferimenti e consid. 1.4.4 pag. 369). Secondo l'art. 320 cpv. 4
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 320 Ordonnance de classement - 1 La forme et le contenu général de l'ordonnance de classement sont régis par les art. 80 et 81.
1    La forme et le contenu général de l'ordonnance de classement sont régis par les art. 80 et 81.
2    Le ministère public lève dans l'ordonnance de classement les mesures de contrainte en vigueur. Il peut ordonner la confiscation d'objets et de valeurs patrimoniales.
3    Les conclusions civiles ne sont pas traitées dans l'ordonnance de classement. La voie civile est ouverte à la partie plaignante dès l'entrée en force de l'ordonnance.
4    Une ordonnance de classement entrée en force équivaut à un acquittement.
CPP, un decreto di abbandono passato in giudicato equivale infatti a una decisione finale assolutoria (DTF 143 IV 104 consid. 4.2 pag. 110 e rinvii; sentenza 6B 654/2019 del 12 marzo 2020 consid. 2.3). Certo, secondo l'art. 323 cpv. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 323 Reprise de la procédure préliminaire - 1 Le ministère public ordonne la reprise d'une procédure préliminaire close par une ordonnance de classement entrée en force s'il a connaissance de nouveaux moyens de preuves ou de faits nouveaux qui remplissent les conditions suivantes:
1    Le ministère public ordonne la reprise d'une procédure préliminaire close par une ordonnance de classement entrée en force s'il a connaissance de nouveaux moyens de preuves ou de faits nouveaux qui remplissent les conditions suivantes:
a  ils révèlent une responsabilité pénale du prévenu;
b  ils ne ressortent pas du dossier antérieur.
2    Le ministère public notifie la reprise de la procédure aux personnes et aux autorités auxquelles l'ordonnance de classement a été notifiée.
CPP, il PP può nondimeno riaprire un procedimento concluso con un decreto di abbandono passato in giudicato, se viene a conoscenza di nuovi mezzi di prova o fatti che chiamano in causa la responsabilità penale dell'imputato e che non risultano dagli atti del procedimento
abbandonato (vedi anche l'art. 11 cpv. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 11 Interdiction de la double poursuite - 1 Aucune personne condamnée ou acquittée en Suisse par un jugement entré en force ne peut être poursuivie une nouvelle fois pour la même infraction.
1    Aucune personne condamnée ou acquittée en Suisse par un jugement entré en force ne peut être poursuivie une nouvelle fois pour la même infraction.
2    La reprise de la procédure close par une ordonnance de classement ou de non-entrée en matière et la révision de la procédure sont réservées.
CPP) : la CRP non ha tuttavia indicato né sostenuto che in concreto si sarebbe in presenza di tali estremi, né essa si è confrontata compiutamente con la questione, decisiva, del principio del "ne bis in idem" e la prassi appena citata, già ampiamente richiamata dal PP nel decreto di abbandono del 24 gennaio 2020.

2.5. Nel caso in esame non sussisteva quindi alcuno spazio per un abbandono parziale, né un tale abbandono poteva pertanto essere ingiunto. Ciò nonostante, questo atto di procedura, sebbene lesivo del diritto federale, non può comunque essere ignorato: esso non è infatti nullo, ma era impugnabile: in assenza d'impugnazione esso è divenuto giuridicamente valido (DTF 144 IV 362 consid. 1.4.3 pag. 367 segg.; NATHAN LANDSHUT/THOMAS BOSSHARD, in: Andreas Donatsch et al. [ed.], Kommentar zur Schweizerischen Strafprozessordnung, 3aed. 2020, n. 10 ad art. 319 e n. 11 e 11a ad art. 320; ROBERT ROTH/KATIA VILLARD, in: Yvan Jeanneret/André Kuhn/Camille Perrier Depeursinge [ed.], Commentaire romand, Code de procédure pénale suisse, 2aed. 2019, n. 14 ad art. 320). L'effetto preclusivo dell'abbandono parziale cresciuto in giudicato impedisce quindi un perseguimento penale per gli stessi fatti, sulla base di un'altra qualificazione giuridica del medesimo evento.
Nella decisione impugnata la CRP rimprovera al PP Fiorenza Bergomi che, qualora ella avesse reputato che la sentenza del 2019 violasse il principio "ne bis in idem", ella avrebbe dovuto emanare immediatamente un decreto di abbandono per il reato di truffa, invece di riaprire in sostanza l'istruzione per detto reato e, implicitamente anche per quello di amministrazione infedele, rilevando che tale agire potrebbe essere costitutivo di un "venire contra factum proprium". Sia come che sia, ciò nulla muta al fatto che l'effetto preclusivo del citato principio impedisce una condanna dell'imputato per gli stessi fatti (sulle differenze, sotto il profilo del principio "ne bis in idem", tra i decreti di non luogo a procedere e quelli di abbandono, che presuppongono un'istruzione completa, cfr. DTF 144 IV 81 consid. 2.3.3 e 2.3.5 pag. 86 segg.).

3.
Ne segue che il ricorso dev'essere accolto e la sentenza impugnata annullata nel senso dei considerandi, ossia di confermare il decreto di abbandono del 24 gennaio 2020. La CRP si pronuncerà sulle spese e ripetibili della sede cantonale.

Le spese giudiziarie seguono la soccombenza e sono quindi poste a carico dell'opponente, che ha concluso per la reiezione del gravame (art. 66 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
LTF). Non si assegnano ripetibili alle autorità vincenti (art. 68 cpv. 3
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
LTF).

Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:

1.
Il ricorso è accolto e la decisione emanata dalla Corte dei reclami penali del Tribunale d'appello l'11 maggio 2020 è annullata. La causa le viene rinviata per nuovo giudizio nel senso dei considerandi.

2.
Le spese giudiziarie di fr. 2'000.-- sono poste a carico di A.________ Limited. Non si attribuiscono ripetibili della sede federale.

3.
Comunicazione alle parti, rispettivamente ai loro patrocinatori, e alla Corte dei reclami penali del Tribunale d'appello del Cantone Ticino.

Losanna, 19 febbraio 2021

In nome della I Corte di diritto pubblico
del Tribunale federale svizzero

Il Giudice presidente: Chaix

Il Cancelliere: Crameri
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 1B_280/2020
Date : 19 février 2021
Publié : 05 mars 2021
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Procédure pénale
Objet : Procedimento penale; promozione dell'accusa


Répertoire des lois
CP: 146 
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 146 - 1 Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, induit astucieusement en erreur une personne par des affirmations fallacieuses ou par la dissimulation de faits vrais ou la conforte astucieusement dans son erreur et détermine de la sorte la victime à des actes préjudiciables à ses intérêts pécuniaires ou à ceux d'un tiers, est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, induit astucieusement en erreur une personne par des affirmations fallacieuses ou par la dissimulation de faits vrais ou la conforte astucieusement dans son erreur et détermine de la sorte la victime à des actes préjudiciables à ses intérêts pécuniaires ou à ceux d'un tiers, est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Si l'auteur fait métier de l'escroquerie, il est puni d'une peine privative de liberté de six mois à dix ans.
3    L'escroquerie commise au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
158 
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 158 - 1. Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, en vertu de la loi, d'un mandat officiel ou d'un acte juridique, est tenu de gérer les intérêts pécuniaires d'autrui ou de veiller sur leur gestion et qui, en violation de ses devoirs, porte atteinte à ces intérêts ou permet qu'ils soient lésés est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Quiconque, dans le dessein de se procurer ou de procurer à un tiers un enrichissement illégitime, abuse du pouvoir de représentation que lui confère la loi, un mandat officiel ou un acte juridique et porte ainsi atteinte aux intérêts pécuniaires du représenté est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    La gestion déloyale au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivie que sur plainte.
166
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 166 - Le débiteur qui contrevient à l'obligation légale de tenir régulièrement ou de conserver ses livres de comptabilité, ou de dresser un bilan, de façon qu'il devient impossible d'établir sa situation ou de l'établir complètement, est, s'il est déclaré en faillite ou si un acte de défaut de biens est dressé contre lui à la suite d'une saisie pratiquée en vertu de l'art. 43 de la loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)221, puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
CPP: 11 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 11 Interdiction de la double poursuite - 1 Aucune personne condamnée ou acquittée en Suisse par un jugement entré en force ne peut être poursuivie une nouvelle fois pour la même infraction.
1    Aucune personne condamnée ou acquittée en Suisse par un jugement entré en force ne peut être poursuivie une nouvelle fois pour la même infraction.
2    La reprise de la procédure close par une ordonnance de classement ou de non-entrée en matière et la révision de la procédure sont réservées.
83 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 83 Explication et rectification des prononcés - 1 L'autorité pénale qui a rendu un prononcé dont le dispositif est peu clair, contradictoire ou incomplet ou qui est en contradiction avec l'exposé des motifs, l'explique ou le rectifie à la demande d'une partie ou d'office.
1    L'autorité pénale qui a rendu un prononcé dont le dispositif est peu clair, contradictoire ou incomplet ou qui est en contradiction avec l'exposé des motifs, l'explique ou le rectifie à la demande d'une partie ou d'office.
2    La demande est présentée par écrit et indique les passages contestés et, le cas échéant, les modifications souhaitées.
3    L'autorité pénale donne aux autres parties l'occasion de se prononcer sur la demande.
4    Le prononcé rectifié ou expliqué est communiqué aux parties.
320 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 320 Ordonnance de classement - 1 La forme et le contenu général de l'ordonnance de classement sont régis par les art. 80 et 81.
1    La forme et le contenu général de l'ordonnance de classement sont régis par les art. 80 et 81.
2    Le ministère public lève dans l'ordonnance de classement les mesures de contrainte en vigueur. Il peut ordonner la confiscation d'objets et de valeurs patrimoniales.
3    Les conclusions civiles ne sont pas traitées dans l'ordonnance de classement. La voie civile est ouverte à la partie plaignante dès l'entrée en force de l'ordonnance.
4    Une ordonnance de classement entrée en force équivaut à un acquittement.
323 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 323 Reprise de la procédure préliminaire - 1 Le ministère public ordonne la reprise d'une procédure préliminaire close par une ordonnance de classement entrée en force s'il a connaissance de nouveaux moyens de preuves ou de faits nouveaux qui remplissent les conditions suivantes:
1    Le ministère public ordonne la reprise d'une procédure préliminaire close par une ordonnance de classement entrée en force s'il a connaissance de nouveaux moyens de preuves ou de faits nouveaux qui remplissent les conditions suivantes:
a  ils révèlent une responsabilité pénale du prévenu;
b  ils ne ressortent pas du dossier antérieur.
2    Le ministère public notifie la reprise de la procédure aux personnes et aux autorités auxquelles l'ordonnance de classement a été notifiée.
344
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 344 Appréciation juridique divergente - Lorsque le tribunal entend s'écarter de l'appréciation juridique que porte le ministère public sur l'état de fait dans l'acte d'accusation, il en informe les parties présentes et les invite à se prononcer.
LTF: 66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
78 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
81 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
93
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 93 Autres décisions préjudicielles et incidentes - 1 Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
1    Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
a  si elles peuvent causer un préjudice irréparable, ou
b  si l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse.
2    En matière d'entraide pénale internationale et en matière d'asile, les décisions préjudicielles et incidentes ne peuvent pas faire l'objet d'un recours.88 Le recours contre les décisions relatives à la détention extraditionnelle ou à la saisie d'objets et de valeurs est réservé si les conditions de l'al. 1 sont remplies.
3    Si le recours n'est pas recevable en vertu des al. 1 et 2 ou qu'il n'a pas été utilisé, les décisions préjudicielles et incidentes peuvent être attaquées par un recours contre la décision finale dans la mesure où elles influent sur le contenu de celle-ci.
Répertoire ATF
140-V-282 • 142-IV-196 • 142-IV-281 • 143-IV-104 • 144-III-253 • 144-IV-321 • 144-IV-362 • 144-IV-377 • 144-IV-81 • 145-III-42 • 145-V-266 • 146-II-276
Weitere Urteile ab 2000
1B_173/2017 • 1B_280/2020 • 6B_654/2019
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
tribunal fédéral • questio • gestion déloyale • ne bis in idem • recourant • cour des plaintes • décision • dépens • examinateur • cio • ministère public • non-lieu • décision de renvoi • frais judiciaires • recours en matière pénale • courrier a • autorité cantonale • bref délai • décision finale • d'office
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