Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour V
E-3234/2018
Arrêt du 19 février 2020
Jean-Pierre Monnet (président du collège),
Composition Gérald Bovier et Markus König, juges,
Anne-Laure Sautaux, greffière.
A._______, né le (...),
Burundi,
Parties représenté par Me Joëlle Druey, avocate,
(...),
recourant,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM),
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Asile et renvoi;
Objet
décision du SEM du 2 mai 2018.
Faits :
A.
Le 28 novembre 2016, le recourant a déposé une demande d'asile en Suisse.
B.
Lors de son audition sommaire du 6 décembre 2016, il a déclaré qu'il était d'ethnie tutsi et de religion catholique. Il aurait épousé, en 2010, B._______, avec laquelle il aurait eu deux enfants. Ensemble, ils auraient vécu à Bujumbura dans le quartier de C._______ avec son plus jeune frère. Il aurait travaillé dans un établissement scolaire en qualité de maître (...) ainsi que dans un hôtel en tant que (...), tous deux situés dans un autre quartier. Il aurait participé à de nombreux événements et stages de perfectionnement à l'étranger en lien avec l'exercice de sa profession.
Le (...) mai 2016, le frère de son épouse, D._______, militaire affecté à un hôpital de l'armée, aurait été enlevé par des « agents de transmission (AT) », alors qu'il roulait dans un véhicule. Il aurait été accompagné de deux autres personnes, dont seul le dénommé E._______, également militaire, aurait été laissé en liberté. Le beau-frère et la troisième personne, ainsi que le véhicule auraient disparu. E._______ aurait informé l'épouse de F._______ de cet enlèvement ; celle-ci aurait transmis la nouvelle à l'épouse du recourant. La famille aurait entrepris des recherches visant à retrouver le beau-frère ; afin d'obtenir l'ouverture d'une enquête, elle a déposé plainte contre E._______, bien que celui-ci fût un ami de F._______ qui précédemment était « venu à la maison ». Interrogé par des responsables de l'état-major au camp militaire de G._______, E._______ aurait toutefois nié s'être trouvé avec le beau-frère du recourant lors de l'enlèvement. Stupéfait par cette allégation, le recourant aurait alors aidé l'épouse de son beau-frère, dont il était proche, dans ses recherches visant à retrouver le disparu. Il aurait ainsi fait, en vain, le tour des prisons, des cachots, des administrations (pour notamment consulter leurs archives) et des organismes de défense des droits de l'homme. Suite à cela, il aurait reçu des appels téléphoniques d'interlocuteurs anonymes lui demandant pourquoi il se mêlait de choses qui ne le regardaient pas. Des individus l'auraient également appelé pour proposer de fouiller des cachots inconnus contre rémunération, ce qu'il aurait accepté, espérant que cela conduirait à retrouver son beau-frère.
Le 24 septembre 2016, il aurait quitté H._______ pour la Suisse en avion muni de son propre passeport et d'un visa établi le (...) par une représentation consulaire belge, agissant par délégation de la Suisse, en vue de sa participation à une formation à (...).
Il aurait appris de son épouse qu'après son départ du pays, des policiers en uniforme se seraient rendus à son domicile et l'auraient fouillé. Ils auraient également questionné à son sujet son épouse qui leur aurait répondu qu'il se trouvait en mission à l'étranger. Des personnes se seraient rendues à son lieu de travail pour s'enquérir des possibilités qu'il aurait de leur dispenser des cours ; l'un de ses collègues, I._______, leur aurait dit qu'il était en mission en Suisse. D'autres lui auraient envoyé des messages via l'application WhatsApp (ci-après : WhatsApp) ; elles n'auraient toutefois pas souhaité répondre sur la manière dont elles avaient obtenu son numéro de téléphone. Il soupçonnerait E._______ d'avoir participé à l'enlèvement de son beau-frère et d'avoir communiqué son numéro de téléphone aux auteurs des messages et appels précités.
Selon le recourant, la fouille précitée de son domicile, en octobre 2016, ne serait pas liée à la disparition de son beau-frère, mais ferait suite à l'aide qu'il aurait apportée dans son quartier à des jeunes qu'il ne connaissait pas du (...), entre avril et mai 2015, lors de manifestations contre le troisième mandat du président. Il leur aurait offert un peu d'argent (« pour une bière ou comme çà »), afin qu'ils puissent s'acheter de quoi manger ou boire. Il n'aurait toutefois pas pris part à leurs protestations. Certains de ces jeunes auraient été appréhendés par la police ou se seraient rendus de leur gré, et auraient ensuite assisté la police lors de recherches afin de dénoncer les personnes ayant pris part aux manifestations. Ces recherches se seraient par la suite étendues à toutes personnes ayant aidé les manifestants d'une façon ou d'une autre. Il ne pouvait donc exclure avoir été recherché pour cette raison.
Il n'aurait jamais exercé d'activités politiques ni eu de problème avec les autorités.
C.
Lors de son audition sur les motifs d'asile du 20 janvier 2017, le recourant a déclaré qu'à la suite de la descente de police à son domicile, en octobre 2016, son épouse lui aurait dit qu'il était recherché. Bien qu'il ne fût pas certain d'être recherché, il aurait demandé à son épouse, qui n'avait vu aucun papier corroborant le fait qu'il était recherché, de se procurer un avis de recherche en usant de leurs liens avec certaines personnes de la police. Invité à s'expliquer à ce sujet, il a exposé que son épouse avait appris d'un civil, membre d'une équipe de volley-ball de la police, J._______, qu'il aurait fait l'objet d'un avis de recherche de la police. Il a indiqué qu'il tentait de se le procurer, mais qu'il ne lui serait pas possible de l'acheminer par courrier DHL en Suisse, craignant que ce courrier soit ouvert et ainsi de mettre sa famille en danger.
Quant à ses motifs d'asile, il a exposé qu'il ignorait la cause de la perquisition de son domicile, bien qu'il fût connu que ces fouilles étaient fréquentes et motivées par la recherche systématique d'armes. Il supposait toutefois que la police était intervenue à son domicile en octobre 2016 en raison d'une probable dénonciation par un ou des jeunes inconnus, armés de fusils et de grenades, pour leur avoir fourni des vivres en 2015, alors qu'ils affrontaient violemment durant plus d'un mois les forces de l'ordre pour manifester leur opposition au 3ème mandat du président. En effet, certains de ces jeunes, qui avaient été arrêtés ou s'étaient mis à la disposition de la police, se seraient mis à dénoncer les personnes qui les avaient aidés. Il aurait été recherché en octobre 2016 en dépit du fait qu'il n'avait pas pris part à ces manifestations, n'ayant pas voulu s'exposer aux tirs de la police et étant resté cloîtré chez lui. Son épouse, qui travaillait dans une imprimerie, aurait également aidé certains d'entre eux à falsifier des permis de conduire, dont deux se seraient par la suite rendus à la police. Elle n'aurait toutefois jamais rencontré de problème avec les autorités qui n'auraient pas connaissance de son implication dans la falsification de tels permis.
En outre, le (...) mai 2016, son beau-frère, d'ethnie tutsi, qui était (...) affecté à des tâches en matière de (...), avec plus de dix ans de carrière, aurait été enlevé par des agents de transmission (AT) du colonel K._______, avec un autre de ses camarades, dans le quartier nord de L._______. Malgré plusieurs recherches, y compris auprès du colonel K._______ qui aurait promis à l'épouse du disparu de le faire rechercher dans des prisons officieuses, on ne l'aurait jamais retrouvé. Lors de l'enlèvement, son beau-frère se serait trouvé avec l'un de ses amis militaires avec qui il travaillait. Cet ami, nommé E._______ et d'ethnie hutu, que les ravisseurs auraient laissé libre, aurait alors informé l'épouse du beau-frère du recourant de l'enlèvement de son mari ; celle-ci aurait ensuite communiqué cette nouvelle à sa soeur (épouse du recourant), avant que cette dernière n'informe à son tour le recourant le soir même vers 17 heures. La femme de son beau-frère aurait déposé plainte contre E._______, le soupçonnant d'être complice et afin d'éclaircir la situation. Quelques jours plus tard, lors de son interrogatoire dans un camp militaire par des hauts gradés de l'armée, E._______ aurait nié avoir eu connaissance de cet enlèvement et donc avoir été présent au moment des faits. Il aurait ensuite contacté l'épouse du beau-frère pour la prier de retirer l'accusation lancée contre lui, ce qu'elle aurait accepté de faire. Deux à trois semaines après l'enlèvement, un policier qui prétendait savoir où la personne disparue se trouvait, aurait proposé au recourant et à la femme de son beau-frère de leur venir en aide dans leurs recherches, contre rémunération, ce qu'ils auraient accepté. Faute de résultats, ils auraient ensuite cessé de le payer et auraient contacté les Forces NDONDEZA, ce qui voulait dire « Aidez-nous à chercher [les disparus] », trouvées via internet. Par la suite, le recourant aurait reçu un premier appel téléphonique de la part d'un inconnu lui demandant de cesser ses recherches, puis deux autres appels d'inconnus se disant intéressés à prendre des cours de (...), mais qui, selon lui, devaient être à sa recherche parce qu'ils avaient refusé de dévoiler leur identité et surtout de s'intéresser aux mêmes cours dispensés par l'un de ses collègues, préférant attendre son retour au pays ; leurs numéros de téléphone auraient par ailleurs été masqués. Son épouse aurait également reçu des appels anonymes. Des inconnus en civil se seraient également rendus à son domicile et sur son lieu de travail afin de le contacter pour les mêmes raisons.
Après son arrivée en Suisse, il aurait reçu plusieurs messages sur WhatsApp de la part d'inconnus refusant de dévoiler leur identité. Il ne posséderait plus ces messages, ne sachant pas à ce moment qu'il allait se rendre en Suisse. En tout, il aurait reçu environ trois appels ou messages, le troisième en Suisse ou selon une autre version trois appels à Bujumbura et plusieurs messages en Suisse. Nonobstant, ces appels et messages, il aurait initialement souhaité retourner dans son pays d'origine au terme de sa formation en Suisse, évoquant sa bonne intégration dans son pays d'origine. Toutefois, il aurait changé d'avis deux jours avant le dépôt de sa demande d'asile, à la suite d'un dernier appel avec son épouse qui lui aurait dit qu'il serait arrêté en cas de retour. Il craindrait depuis d'être à son tour enlevé du fait de son implication dans les recherches menées pour retrouver son beau-frère. Il n'aurait toutefois rencontré de problèmes ni avec les autorités ni avec des tiers. Il aurait des contacts téléphoniques réguliers avec pratiquement tous les membres de sa famille.
D.
Par décision du 2 mai 2018 (notifiée le surlendemain), le SEM a refusé de reconnaître la qualité de réfugié au recourant, rejeté sa demande d'asile, prononcé son renvoi de Suisse et ordonné l'exécution de cette mesure.
Il a estimé que les déclarations du recourant au sujet de l'enlèvement de son beau-frère étaient vagues, confuses et non substantielles, soulignant qu'il en aurait eu connaissance par le biais de son épouse qui l'aurait appris de sa belle-soeur qui elle-même l'aurait appris d'un dénommé E._______. Quant à ses déclarations sur sa crainte d'être recherché en raison de l'aide apportée à des jeunes opposants au troisième mandat du président, le SEM a mis en évidence que le recourant ne savait ni s'il l'était véritablement, ni pourquoi, ni par qui et qu'il n'avait jamais participé à des manifestations ni rencontré de problèmes avec les autorités.
En outre, il a retenu que les déclarations du recourant relatives aux appels téléphoniques et messages WhatsApp qu'il aurait reçus, étaient contradictoires et confuses s'agissant tant du lieu de leur réception que de leurs auteurs et que, même à supposer qu'elles fussent véridiques, elles ne seraient que spéculatives sur les liens qu'en a déduit le recourant avec l'enlèvement de son beau-frère.
E.
Par acte du 1er juin 2018, le recourant, désormais représenté, a interjeté recours contre la décision précitée. Il a conclu à la reconnaissance de la qualité de réfugié et à l'octroi de l'asile, subsidiairement au renvoi de l'affaire au SEM pour nouvelle décision et plus subsidiairement au prononcé d'une admission provisoire. Il a sollicité l'assistance judiciaire.
Il a contesté l'appréciation d'invraisemblance retenue par le SEM, soutenant que les preuves de ses dires, fournissant davantage de détails sur son récit, existaient.
A l'appui de cet argument, il a notamment produit la déclaration du FOCODE (Forum pour la Conscience et le Développement) du (...) juillet 2016, en neuf pages, qui fait état de l'identité, des fonctions militaires de son beau-frère, D._______ - un ex-FAB (Forces Armées Burundaises) - des circonstances détaillées de l'enlèvement et des informations recueillies après coup (déclaration parue sur le site Internet [...] le 15 novembre 2016) et, sous forme de copie, un document intitulé « avis de recherche » et établi le (...) octobre 2016 par le Ministère de la sécurité publique du Burundi. Il y est indiqué qu'il est « très activement poursuivi pour atteinte à la sécurité de l'Etat [...] et refus de comparution. ».
Il a expliqué qu'afin d'obtenir ce dernier document, il avait contacté son épouse en février 2017, après avoir récupéré son téléphone portable qui avait été saisi lors de son entrée au « Centre d'enregistrement des requérants ». Elle aurait photographié cet avis et le lui aurait envoyé par Whatsapp seulement plusieurs mois après. Il serait impossible à son épouse de lui transmettre la version originale de ce document par voie postale en raison de la situation sécuritaire au Burundi. Il a sollicité l'octroi d'un délai supplémentaire pour compléter son recours, indiquant être dans l'attente d'un courriel de son épouse devant lui permettre d'exposer la manière dont elle avait pu se procurer cet avis.
Il a également produit des courriels de son épouse, de sa belle-soeur, d'un de ses anciens collègues de travail et d'une connaissance du (...). Ils lui seraient tous parvenus entre le 25 et le 28 mai 2018, par l'entremise d'un assistant social de la commune de M._______ qui avait accepté d'agir comme intermédiaire entre les personnes susmentionnées et lui-même. Dans ces courriels, il est fait état de recherches diligentées contre le recourant ainsi que de perquisitions répétées à son domicile et de pressions exercées à l'encontre de sa famille. De plus, il est indiqué qu'il serait considéré par les autorités comme un complice de son beau-frère du fait de l'aide apportée par ce dernier à des rebelles blessées du quartier de C._______ qui s'opposaient au 3ème mandat du président.
Enfin, il a soutenu que l'exécution de son renvoi était illicite, dès lors qu'il était activement recherché et qu'il craignait d'être immédiatement arrêté en cas de retour dans son pays et d'être victime d'une disparition forcée, de tortures et d'un assassinat.
F.
Par décision incidente du 28 juin 2018, le Tribunal a imparti au recourant un délai pour clarifier ses conclusions tendant à l'assistance judiciaire et pour produire l'original de l'avis de recherche et tout moyen de preuve permettant de le relier à son beau-frère.
G.
Par acte du 2 juillet 2018, le recourant a sollicité l'assistance judiciaire totale, invoquant son indigence.
H.
Par décision incidente du 18 juillet 2018, le Tribunal a dispensé le recourant du paiement des frais de procédure et désigné Me Joëlle Druey, avocate, en qualité de mandataire d'office.
I.
Par courrier du 23 juillet 2018, le recourant a déposé une nouvelle copie de l'avis de recherche du (...) octobre 2016, accompagné d'un courriel explicatif de son épouse du 11 juillet 2018. Il l'aurait reçue par WhatsApp, en mai 2018, de son épouse restée au pays. Celle-ci n'aurait jamais été en possession de l'original de ce document qui serait resté en mains des autorités. De plus, elle n'aurait pas été en mesure de le lui transmettre plus tôt, dès lors qu'il n'était plus en possession de son téléphone portable. En outre, il aurait été trop risqué qu'elle le lui fasse parvenir par la poste, dans la mesure où elle n'aurait pas été autorisée à posséder un tel document, le colonel N._______, un ancien coéquipier du recourant, de qui elle l'aurait obtenu, lui ayant demandé de le garder secret. De plus, craignant qu'il soit découvert lors d'une fouille, elle l'aurait caché. Du fait de déménagements successifs, elle en aurait perdu la trace avant que son fils, O._______, l'ait fortuitement retrouvé en mai 2018, caché dans un album de photos. Enfin, elle n'aurait pas pu le lui envoyer depuis son lieu de travail, pour des raisons de discrétion ; elle aurait donc dû emprunter un ordinateur portable « pour le faire à la maison ».
Le recourant a également produit deux convocations du Ministère de la justice, parquet de la République, à P._______, datées respectivement du (...) octobre 2016 et du (...) février 2017. Y est indiqué comme motif de leur délivrance, « participation à des mouvements insurrectionnels ». Son épouse les lui aurait fait parvenir par l'intermédiaire d'un compatriote, Q._______, (...), qui se serait rendu en Suisse le (...) juillet 2018. Elle les aurait reçues d'une cheffe de son quartier, qui les lui auraient remises à son domicile après le départ du recourant.
En outre, à l'appui de ses allégations selon lesquelles, D._______ serait son beau-frère, le recourant a indiqué que les noms et prénoms des parents de son épouse figurant dans le document d'identité de celle-ci se recoupaient avec ceux mentionnés dans la déclaration du (...) juillet 2016 (publiée sur le site Internet [...], le [...] novembre 2016), et produit en annexe à son recours.
J.
Dans sa réponse du 30 août 2018, le SEM a proposé le rejet du recours. Il a relevé que le recourant n'apportait aucun argument visant à remettre en cause l'invraisemblance de ses déclarations. A son avis, les moyens de preuve fournis avaient été créés pour les besoins de la cause et étaient dénués de valeur probante, dès lors qu'ils pouvaient avoir été aisément achetés et que toute analyse à leur égard était impossible. De plus, il a considéré que le lien de parenté entre le recourant et D._______ n'était pas formellement démontré. Enfin, il a retenu que le recourant n'était pas recherché, dès lors qu'il avait pu quitter le Burundi légalement, muni de son passeport.
K.
Dans sa réplique du 5 octobre 2018, le recourant a contesté l'appréciation du SEM portant sur l'absence de vraisemblance de ses motifs d'asile, en indiquant qu'il avait produit, à l'appui de son recours, des documents fournissant davantage de détails à ses déclarations. De plus, il a formellement rejeté l'argumentation du SEM selon laquelle les documents produits seraient peu probants et auraient été créés pour les besoins de la cause. Il a requis du Tribunal qu'il invite le SEM à effectuer un examen matériel des pièces produites, le cas échéant par l'intermédiaire de la représentation diplomatique suisse sur place. Afin de démontrer que D._______ était son beau-frère, il a produit une photo du document d'identité de celui-ci, sur lequel sont indiqués les noms de ses parents. S'opposant à l'argumentation du SEM, selon laquelle il n'était pas recherché du fait de son départ légal du pays, il a indiqué qu'il s'était vu délivrer son visa suite à un ordre de mission émis par le (...) le (...) septembre 2016, qui était antérieur tant à l'avis de recherche du (...) octobre 2016 qu'aux deux convocations du (...) octobre 2016 et du (...) février 2017 et qu'il n'était dès lors pas recherché à ce moment.
L.
Par décision incidente du 16 avril 2019, soit dans le délai qui lui avait été imparti par le Tribunal pour compléter sa réponse sur les arguments du recourant relatifs à l'exécution du renvoi et à la dégradation générale de la situation au Burundi, le SEM a admis que le renvoi n'était pas ou plus raisonnablement exigible et a, sur reconsidération, annulé sa décision du 2 mai 2018 en tant qu'elle ordonnait l'exécution de cette mesure (soit les chiffres 4 et 5 de son dispositif) et mis le recourant au bénéfice d'une admission provisoire.
M.
Par courrier du 8 mai 2019, le recourant a déclaré maintenir son recours en matière d'asile.
Droit :
1.
1.1 Selon l'art. 31

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
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1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |
|
1 | Il ricorso è inammissibile contro: |
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari; |
c | le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi; |
d | ... |
e | le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti: |
e1 | le autorizzazioni di massima per impianti nucleari, |
e2 | l'approvazione del programma di smaltimento, |
e3 | la chiusura di depositi geologici in profondità, |
e4 | la prova dello smaltimento; |
f | le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie; |
g | le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
h | le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco; |
i | le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR); |
j | le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico. |
2 | Il ricorso è inoltre inammissibile contro: |
a | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f; |
b | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
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a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005365 sul Tribunale amministrativo federale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200964 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201962 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:69 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199770 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201072 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3473 della legge del 17 giugno 200574 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201578 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201682 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201685 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |
1.2 Les dernières dispositions de la modification du 25 septembre 2015 de la loi du 26 juin 1998 (RO 2016 3101) sur l'asile sont entrées en vigueur le 1er mars 2019 (cf. ordonnance du 8 juin 2018 portant dernière mise en vigueur de la modification du 25 septembre 2015 de la loi sur l'asile [RO 2018 2855]). Elles ne s'appliquent pas à la présente procédure, régie par l'ancien droit (cf. al. 1 des dispositions transitoires de la modification du 25 septembre 2015, RO 2016 3101).
1.3 Le recourant a qualité pour recourir (cf. art. 48 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
|
1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
|
1 | Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Nella procedura ampliata, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro 30 giorni o, se si tratta di una decisione incidentale, entro dieci giorni dalla notificazione della decisione. |
3 | Il ricorso contro le decisioni di non entrata nel merito e contro le decisioni di cui agli articoli 23 capoverso 1 e 40 in combinato disposto con l'articolo 6a capoverso 2 lettera a deve essere interposto entro cinque giorni lavorativi dalla notificazione della decisione. |
4 | Il ricorso contro il rifiuto dell'entrata in Svizzera secondo l'articolo 22 capoverso 2 può essere interposto fino al momento della notificazione di una decisione secondo l'articolo 23 capoverso 1. |
5 | La verifica della legalità e dell'adeguatezza dell'assegnazione di un luogo di soggiorno all'aeroporto o in un altro luogo appropriato conformemente all'articolo 22 capoversi 3 e 4 può essere chiesta in qualsiasi momento mediante ricorso. |
6 | Negli altri casi il termine di ricorso è di 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
7 | Gli atti scritti trasmessi per telefax sono considerati consegnati validamente se pervengono tempestivamente al Tribunale amministrativo federale e sono regolarizzati mediante l'invio ulteriore dell'originale firmato, conformemente alle norme dell'articolo 52 capoversi 2 e 3 PA373. |
1.4 Le Tribunal a un pouvoir d'examen limité (exclusion du contrôle de l'opportunité) en ce qui a trait à l'application de la loi sur l'asile conformément à l'art. 106 al. 1

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 106 Motivi di ricorso - 1 Il ricorrente può far valere: |
|
1 | Il ricorrente può far valere: |
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti. |
c | ... |
2 | Rimangono salvi gli articoli 27 capoverso 3 e 68 capoverso 2.367 |
2.
2.1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur Etat d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques (art. 3 al. 1

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
|
1 | Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2 | Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile. |
3 | Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5 |
4 | Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7 |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
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1 | Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2 | Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile. |
3 | Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5 |
4 | Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7 |
2.2 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié (cf. art. 7 al. 1

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
|
1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
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1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
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1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |
2.3 Des allégations sont vraisemblables, lorsque, sur les points essentiels, elles sont suffisamment fondées (ou : consistantes), concluantes (ou : constantes et cohérentes) et plausibles et que le requérant est personnellement crédible. Les allégations sont fondées, lorsqu'elles reposent sur des descriptions détaillées, précises et concrètes, la vraisemblance de propos généraux, voire stéréotypés étant généralement écartée. Elles sont concluantes, lorsqu'elles sont exemptes de contradictions entre elles, d'une audition à l'autre ou avec les déclarations d'un tiers (par ex. proche parent) sur les mêmes faits. Elles sont plausibles, lorsqu'elles correspondent à des faits démontrés (en particulier aux circonstances générales régnant dans le pays d'origine) et sont conformes à la réalité et à l'expérience générale de la vie. La crédibilité du requérant d'asile fait défaut non seulement lorsque celui-ci s'appuie sur des moyens de preuve faux ou falsifiés, mais encore s'il dissimule des faits importants, en donne sciemment une description erronée, modifie ses allégations en cours de procédure ou en rajoute de façon tardive et sans raison apparente ou s'il enfreint son obligation de collaborer (cf. art. 8

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 8 Obbligo di collaborare - 1 Il richiedente l'asilo è tenuto a collaborare all'accertamento dei fatti. Deve in particolare: |
|
1 | Il richiedente l'asilo è tenuto a collaborare all'accertamento dei fatti. Deve in particolare: |
a | dichiarare le sue generalità; |
b | consegnare i documenti di viaggio e d'identità; |
c | indicare, in occasione dell'audizione, le ragioni della sua domanda d'asilo; |
d | designare in modo completo eventuali mezzi di prova e fornirli immediatamente oppure adoperarsi per procurarseli entro un termine adeguato, sempre che sia ragionevole esigerlo; |
e | collaborare al rilevamento dei dati biometrici; |
f | sottoporsi a un esame medico ordinato dalla SEM (art. 26a); |
g | consegnare temporaneamente alla SEM i supporti elettronici di dati in suo possesso, qualora non sia possibile accertare la sua identità, cittadinanza o il suo itinerario di viaggio in virtù di un documento di identità oppure in altro modo; il trattamento dei dati personali ottenuti grazie a tali supporti elettronici di dati è retto dall'articolo 8a. |
2 | Si può esigere dal richiedente che faccia tradurre in una lingua ufficiale svizzera i documenti redatti in una lingua straniera. |
3 | Nel corso del procedimento, il richiedente che soggiorna in Svizzera deve tenersi a disposizione delle autorità federali e cantonali. Deve comunicare immediatamente alle autorità del Cantone o del Comune (autorità cantonale) competenti secondo il diritto cantonale il suo indirizzo e ogni mutamento dello stesso. |
3bis | Il richiedente che senza un valido motivo viola il suo obbligo di collaborare o non si tiene a disposizione delle autorità preposte all'asilo per più di 20 giorni rinuncia di fatto alla continuazione del procedimento. Lo stesso vale per il richiedente che senza un valido motivo non si tiene a disposizione delle autorità preposte all'asilo in un centro della Confederazione per più di cinque giorni. La domanda è stralciata in entrambi i casi senza formalità. Una nuova domanda può essere presentata al più presto dopo tre anni. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 195122 sullo statuto dei rifugiati.23 |
4 | ...24 |
3.
3.1 En l'occurrence, il convient d'examiner si l'appréciation du SEM relative au défaut de vraisemblance, au sens de l'art. 7

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
|
1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |
3.1.1 D'emblée, le Tribunal constate plusieurs signes flagrants de manipulation sur l'avis de recherche du (...) octobre 2016 produit en copie à l'appui du recours (cf. Faits, let. E.). En effet, l'abréviation de la loi indiquée après le texte figurant sur l'avis de recherche « Conformément aux articles 145 du » est déformée, permettant d'admettre l'utilisation d'un logiciel de retouche d'image. De plus, la calligraphie à deux reprises de la dénomination manuscrite du quartier de « C._______ » est en tous points identique, permettant de conclure qu'il s'agit là d'un grossier copier-coller d'une portion d'image. Cette appréciation est encore confirmée par le fait que la ligne de pointillés figurant sous la première mention du quartier de « C._______ » est discontinue et que celle figurant sous la seconde est même visiblement entrecoupée. De plus, tant le numéro du bureau indiqué que la date sont raturés et semblent avoir été apposés sur un texte préexistant. En outre, l'épouse du recourant a indiqué dans son courriel du 11 juillet 2018 qu'elle avait eu besoin d'un ordinateur pour lui envoyer (« le faire ») une photographie de ce document. L'expression utilisée correspondant au verbe « envoyer » peut prêter à confusion, et est à ce titre symptomatique. En effet, sauf à confectionner l'avis de recherche susmentionné, on ne voit pas en quoi elle aurait eu besoin d'un ordinateur dans la mesure où le recourant a déclaré l'avoir reçu par WhatsApp, ce qui suppose nullement l'utilisation d'un ordinateur. On relèvera encore qu'elle travaillait dans une imprimerie et avait déjà confectionné de faux documents par le passé. S'ajoute à cela que le recourant et son épouse ont déclaré qu'ils entretenaient des liens réguliers, dans le cadre du sport, avec des membres des forces de l'ordre. Partant, il leur était possible de se procurer des modèles. A la lecture du procès-verbal de l'audition sur les motifs d'asile, on ne peut pas s'empêcher de penser que le recourant s'est senti en situation délicate à défaut de tout moyen de preuve ce qui a pu le pousser à confectionner un tel avis de recherche. Bien qu'il ait été dépossédé temporairement au centre d'enregistrement et de procédure de son téléphone portable, il a déclaré lors des deux auditions qu'il restait en contact téléphonique avec son épouse. Il n'y a dès lors aucune raison plausible qui justifierait l'absence de mention de ce document essentiel lors de l'audition sommaire (cf. JICRA 1993 no 3) ni a fortiori l'absence de sa production lors de ses auditions ou du moins dès son attribution au canton, le 17 février 2017. S'ajoute encore à cela, que le recourant s'est également contredit sur la nature de ce document, tantôt en parlant d'une version originale,
tantôt en indiquant que son épouse n'avait jamais été en possession d'une telle version. Enfin, les explications de son épouse, telles qu'elles ressortent de son courriel du 11 juillet 2018, sur la manière dont elle aurait retrouvé soudainement ce document, durant le délai pour recourir, ne sont pas crédibles. Partant, cet avis de recherche a été confectionné selon toute vraisemblance pour les besoins de la cause. Il est donc dénué de toute valeur probante et sa production en la cause fait perdre au recourant une part sinon la totalité de sa crédibilité.
3.1.2 Il en va de même des convocations des (...) octobre 2016 et (...) février 2017 produites sous forme apparemment originale, le 23 juillet 2018 (cf. Faits, let. I.). En effet, en plus des raisons exposées ci-avant (lien avec la police et falsification d'autres documents par son épouse), il sied de constater que le recourant n'a fait mention de ces convocations ni lors de ses auditions ni dans son mémoire de recours. Pourtant, son silence à leur propos n'est pas explicable, dès lors qu'il était resté en contact régulier avec son épouse depuis son arrivée en Suisse et qu'il s'agit de documents essentiels (cf. JICRA 1993 no 3).
De plus, l'avis de recherche du (...) octobre 2016 indiquait que le recourant était recherché pour défaut de comparution, supposant donc l'existence préalable d'une convocation. Il n'est dès lors pas crédible que celui-ci ait eu connaissance de cet avis de recherche, un document interne, mais non de la convocation antérieure à l'origine de celui-ci pourtant destinée à lui être remise. Il n'a fourni aucune explication précise et circonstanciée quant à la date à laquelle son épouse aurait reçu chacune d'elles ni quant aux raisons pour lesquelles elle ne les lui aurait pas communiquées immédiatement. Il n'a pas expliqué les causes de leur production si tardive, compte tenu du long laps de temps écoulé entre la date de leur délivrance et celle de leur production. Surtout, il n'est pas cohérent qu'une nouvelle convocation ait été délivrée le (...) février 2017, postérieurement à l'établissement de l'avis de recherche du (...) octobre 2016 pour défaut de comparution. Par ailleurs, il n'est guère plausible que les autorités aient convoqué soudainement le recourant le (...) octobre 2016 pour l'aide, modérée, qu'il aurait apportée durant les mois d'avril et mai 2015, soit près d'un an et demi auparavant. Enfin, la remise alléguée de ces moyens à son épouse par une « cheffe du quartier » (plutôt que par la police) n'apparaît guère plausible.
Compte tenu de ce faisceau d'indices concrets et convergents de falsification, les convocations doivent être considérées comme des faux, confectionnées pour les besoins de la cause, en réaction au prononcé de la décision litigieuse. En conséquence, elles doivent être confisquées (cf. art. 10 al. 4

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 10 Messa al sicuro e confisca di documenti - 1 La SEM29 mette agli atti i documenti di viaggio e d'identità dei richiedenti.30 |
|
1 | La SEM29 mette agli atti i documenti di viaggio e d'identità dei richiedenti.30 |
2 | Le autorità e i servizi amministrativi mettono al sicuro, a destinazione della SEM, i documenti di viaggio e d'identità o qualsiasi altro documento che possa fornire indicazioni sull'identità delle persone che hanno presentato una domanda d'asilo in Svizzera. Ai rifugiati riconosciuti si applica il capoverso 5.31 |
3 | L'autorità o il servizio amministrativo che mette al sicuro documenti ai sensi del capoverso 2 e ne verifica l'autenticità deve comunicare alla SEM il risultato di tale verifica. |
4 | La SEM o l'istanza di ricorso possono confiscare o mettere al sicuro, a destinazione dell'avente diritto, documenti falsi o falsificati nonché documenti autentici che sono stati utilizzati abusivamente. |
5 | I passaporti o documenti d'identità rilasciati dallo Stato d'origine ai rifugiati riconosciuti in Svizzera sono messi al sicuro, a destinazione della SEM.32 |
3.1.3 Enfin, s'agissant des courriels que le recourant a annexés à son recours (cf. pièces 8 à 11 du bordereau), il sied d'emblée de constater que ceux-ci sont dépourvus de toute valeur probante. Non seulement, ils ont tous été envoyés fortuitement durant le délai pour faire recours, mais en plus leur contenu n'apparaît pas spontané et a été, selon toute vraisemblance, dicté pour servir les besoins de la cause. En effet, il ne fait aucun sens que le recourant reçoive un courriel de son épouse, qui plus est par l'intermédiaire d'un assistant social, dont le contenu laisse à paraître qu'ils ne se sont plus parlés depuis son départ, alors qu'il avait déclaré lors de ses auditions qu'il était resté en contact téléphonique avec son épouse et sa famille.
3.1.4 Quant à ses déclarations sur les appels téléphoniques et les messages WhatsApp qu'il aurait reçus de tiers, le Tribunal constate, à l'instar du SEM qu'elles sont divergentes, confuses et hypothétiques. Outre les raisons figurant dans la décision dûment motivée du SEM auxquelles le Tribunal renvoie, il sied de constater que le recourant s'est contredit dans sa justification apportée à l'impossibilité alléguée de produire un extrait de ces messages, en ayant déclaré qu'il ne les avait volontairement pas gardés car il ignorait qu'il allait se rendre en Suisse avant d'affirmer qu'il les avait reçus alors qu'il était déjà en Suisse, mais qu'il n'avait pas encore pris la décision d'y solliciter l'asile.
3.1.5 Enfin, les déclarations du recourant au cours de ses auditions sur le défaut d'informations détaillées sur les circonstances de la disparition de son beau-frère, en raison du défaut de collaboration d'E._______, de la volonté des autorités d'étouffer l'affaire, et de l'absence de résultats des recherches actives menées même avec l'aide de tiers, en l'absence d'autres témoignages que du précité, lui-même suspecté de complicité, s'inscrivent en faux avec les détails figurant dans la déclaration produite à l'appui du recours et datée du (...) juillet 2016, laquelle se réfère également à la diffusion de l'émission R._______ de la Radio (...), du (...) mai 2016 et à l'article publié sur son sit web trois jours plus tard. Le peu de connaissances de cette affaire d'enlèvement, qui ressort des déclarations du recourant, tend à démontrer qu'il n'a en tous les cas pas participé aux recherches de son beau-frère - même à supposer que les liens de parenté soient établis - ainsi qu'il le prétend.
Toutefois, compte tenu des considérants qui précèdent, les questions de savoir s'il a personnellement procédé à des recherches visant à retrouver D._______ après l'enlèvement de celui-ci, le (...) mai 2016, et s'il a fourni des vivres, entre avril et mai 2015, à certains jeunes de son quartier, opposants au 3ème mandat du président, peuvent rester en définitive indécises. En effet, dans l'hypothèse où ses déclarations à cet égard seraient vraisemblables, il n'en demeurerait pas moins qu'il n'aurait pas rendu vraisemblable être concrètement recherché par les autorités ou par des tiers pour ces raisons. Il convient en effet de mettre en évidence qu'il a quitté son pays d'origine légalement, muni de son passeport, qu'il a admis qu'il n'était pas (encore) recherché au moment de son départ et que ses déclarations sur les actes d'enquête de police judiciaire postérieurs à son entrée en Suisse, le (...) septembre 2016, reposent sur la production de pièces confectionnées pour les besoins de la cause.
3.2 Au vu de ce qui précède, le recourant n'a pas rendu vraisemblables, au sens de l'art. 7

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
|
1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
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1 | Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2 | Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile. |
3 | Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5 |
4 | Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7 |
3.3 Au vu de ce qui précède, le recours, en tant qu'il conteste le refus de reconnaissance de la qualité de réfugié et le rejet de la demande d'asile, doit être rejeté et la décision attaquée confirmée sur ces points.
4.
Aucune exception selon l'art. 32 al. 1

SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 32 Astensione dalla pronuncia dell'allontanamento - (art. 44 LAsi)96 |
|
1 | L'allontanamento non è deciso se il richiedente l'asilo:97 |
a | possiede un permesso di soggiorno o di dimora valido; |
b | è colpito da una decisione di estradizione; |
c | è colpito da una decisione di espulsione secondo l'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale99 o l'articolo 68 LStrI100; o |
d | è colpito da una decisione di espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis del Codice penale102 oppure dell'articolo 49a o 49abis del Codice penale militare del 13 giugno 1927103 (espulsione giudiziaria) passata in giudicato. |
2 | Nei casi di cui al capoverso 1 lettere c e d, l'autorità cantonale può sentire il parere della SEM circa eventuali impedimenti all'esecuzione.104 |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 44 Allontanamento e ammissione provvisoria - Se respinge la domanda d'asilo o non entra nel merito, la SEM pronuncia, di norma, l'allontanamento dalla Svizzera e ne ordina l'esecuzione; tiene però conto del principio dell'unità della famiglia. All'esecuzione dell'allontanamento si applicano inoltre gli articoli 83 e 84 LStrI133. |
5.
Vu la décision sur reconsidération partielle du 16 avril 2019 du SEM (cf. Faits, let. L.), le recours, en tant qu'il porte sur l'exécution du renvoi, est devenu sans objet. Il doit donc être radié du rôle (cf. art. 111 let. a

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 111 Competenza del giudice unico - I giudici decidono in qualità di giudice unico in caso di: |
|
a | stralcio di ricorsi in quanto privi di oggetto; |
b | non entrata nel merito su ricorsi manifestamente irricevibili; |
c | decisione relativa al rifiuto provvisorio dell'entrata in Svizzera all'aeroporto e all'assegnazione di un luogo di soggiorno presso l'aeroporto; |
d | ... |
e | ricorsi manifestamente fondati o manifestamente infondati, con l'approvazione di un secondo giudice. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 23 Giudice unico - 1 Il giudice dell'istruzione decide quale giudice unico circa: |
|
1 | Il giudice dell'istruzione decide quale giudice unico circa: |
a | lo stralcio dal ruolo delle cause divenute prive di oggetto; |
b | la non entrata nel merito di impugnazioni manifestamente inammissibili. |
2 | Sono fatte salve le competenze particolari del giudice unico secondo: |
a | l'articolo 111 capoverso 2 lettera c della legge del 26 giugno 19988 sull'asilo; |
b | gli articoli 29, 31 e 41 della legge federale del 25 settembre 20159 sulle attività informative (LAIn); |
c | le leggi federali in materia di assicurazioni sociali.10 |
6.
6.1 Il n'est pas perçu de frais de procédure, même partiels, le recourant ayant été dispensé de leur paiement par décision incidente du Tribunal du 18 juillet 2018 (cf. Faits, let. H.).
6.2 Une indemnité à titre d'honoraires et de débours est accordée au mandataire d'office pour les frais nécessaires causés par le litige en lien avec le refus de reconnaissance de la qualité de réfugié, le rejet de la demande d'asile et le renvoi dans son principe (cf. art. 8

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 8 Spese ripetibili - 1 Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte. |
|
1 | Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte. |
2 | Per spese non necessarie non vengono corrisposte indennità. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 11 Disborsi - 1 I disborsi sono rimborsati in funzione dei costi effettivamente sostenuti. Al massimo sono rimborsati: |
|
1 | I disborsi sono rimborsati in funzione dei costi effettivamente sostenuti. Al massimo sono rimborsati: |
a | per i viaggi, le spese sostenute per l'utilizzazione dei trasporti pubblici in prima classe; |
b | per i viaggi in aereo dall'estero, il biglietto del volo in classe economica a una tariffa vantaggiosa; |
c | per il pranzo e per la cena, 25 franchi per pasto; |
d | per il pernottamento, prima colazione compresa, 170 franchi. |
2 | Invece del rimborso del biglietto ferroviario può essere accordata a titolo eccezionale, in particolare in caso di notevole risparmio di tempo, un'indennità per l'utilizzo del veicolo privato. Tale indennità è fissata in funzione dei chilometri percorsi, conformemente all'articolo 46 dell'ordinanza del DFF del 6 dicembre 200111 concernente l'ordinanza sul personale federale. |
3 | Se circostanze particolari lo giustificano, invece delle spese effettive di cui ai capoversi 1 e 2 può essere rimborsato un adeguato importo forfettario. |
4 | Per le fotocopie possono essere fatturati 50 centesimi a pagina. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 12 Avvocati d'ufficio - Gli articoli 8-11 sono applicabili per analogia agli avvocati d'ufficio. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 14 Determinazione delle spese ripetibili - 1 Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
|
1 | Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
2 | Il Tribunale fissa l'indennità dovuta alla parte e quella dovuta agli avvocati d'ufficio sulla base della nota particolareggiata delle spese. Se quest'ultima non è stata inoltrata, il Tribunale fissa l'indennità sulla base degli atti di causa. |
Le recourant a droit à une indemnité à titre de dépens partiels, à la charge de l'autorité de première instance, pour les frais indispensables qui lui ont été occasionnés par la présente procédure de recours en lien avec l'exécution du renvoi (cf. art. 64 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
|
1 | L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
2 | Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente. |
3 | Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza. |
4 | L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109 |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
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1 | L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
2 | Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente. |
3 | Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza. |
4 | L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109 |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 14 Determinazione delle spese ripetibili - 1 Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
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1 | Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
2 | Il Tribunale fissa l'indennità dovuta alla parte e quella dovuta agli avvocati d'ufficio sulla base della nota particolareggiata delle spese. Se quest'ultima non è stata inoltrata, il Tribunale fissa l'indennità sulla base degli atti di causa. |
(dispositif : page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Les deux convocations sont confisquées.
2.
Le recours en tant qu'il porte sur l'exécution du renvoi est radié du rôle.
3.
Le recours est rejeté pour le reste.
4.
Il n'est pas perçu de frais de procédure.
5.
Une indemnité de 720 francs est allouée à Me Joëlle Druey, avocate, à titre d'honoraires, à payer par la caisse du Tribunal.
6.
Le SEM versera au recourant un montant de 720 francs à titre de dépens.
7.
Le présent arrêt est adressé à la mandataire du recourant, au SEM et à l'autorité cantonale compétente.
Le président du collège : La greffière :
Jean-Pierre Monnet Anne-Laure Sautaux