Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour V
E-7185/2013
Arrêt du 19 février 2014
Jean-Pierre Monnet (président du collège),
Composition Gérard Scherrer, Esther Karpathakis, juges,
Anne-Laure Sautaux, greffière.
A._______,né le (...), Erythrée,
représenté par (...), CCSI SOS Racisme,
Parties Centre de Contact Suisse(sse)s-Immigré(e)s,
(...),
recourant,
contre
Office fédéral des migrations (ODM),
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Demande d'asile présentée à l'étranger et
Objet autorisation d'entrée;
décision de l'ODM du 30 novembre 2013 / N (...).
Faits :
A.
Le 21 janvier 2007, B._______ (ci-après : frère du recourant) a déposé une demande d'asile en Suisse.
Lors de ses auditions, les 5 février et 14 mai 2007, il a déclaré être d'ethnie tigrinya, de religion orthodoxe, provenir du village de C._______ (région d'Anseba) d'une famille dirigeant une importante exploitation agricole et avoir deux soeurs et trois frères, dont le recourant, alors étudiant à l'université de D._______. Il aurait enseigné au sein de l'école d'une secte protestante interdite depuis (...). Il aurait été arrêté le (...) 2006 alors qu'il participait à une réunion de prières. Il aurait été placé en détention. Il aurait profité d'un accident de la circulation lors de son transfert, le (...) 2006, pour s'enfuir et quitter le pays. Il aurait gagné le Soudan, la Libye, l'Italie, puis la Suisse.
Par décision du 11 avril 2008, l'ODM lui a reconnu la qualité de réfugié et lui a accordé l'asile.
B.
Par acte du 26 avril 2012, le frère a déposé auprès de l'ODM, par l'entremise de sa mandataire, une demande d'asile en faveur du recourant.
Selon cette demande, le recourant séjournait à Khartoum, dans la crainte constante d'être interpellé par les forces de police soudanaises et déporté vers son pays d'origine. En cas de retour en Erythrée, il serait exposé à de sérieux préjudices pour avoir déserté et quitté illégalement le pays en novembre 2010. Il n'aurait au Soudan aucun lien particulier, que ce soit sur le plan culturel, linguistique ou relationnel. A l'appui de la demande, étaient produits, sous forme de copies, des documents établis au nom du recourant, à savoir une carte d'identité érythréenne délivrée à Keren le (...) 2002, une carte de membre d'une association de coopération d'un corps d'armée de l'Erythrée délivrée le (...) 2007, et une carte de réfugié délivrée par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (ci-après : HCR) le (...) 2011, valable exclusivement pour le camp de Shagarab, et mentionnant une interdiction de quitter le camp sans autorisation de l'autorité compétente.
La mandataire a également joint un écrit (non daté et non signé) rédigé par le frère du recourant et exposant les motifs de sa demande. Aux termes de cet écrit, le recourant est marié, sans enfant et provient du village de C._______. Il aurait effectué son service national actif dans le camp de E._______, ville de D._______. Du (...) 2010, il aurait été placé en détention, sous prétexte de la durée excessive de son absence pour des motifs médicaux ; ses douloureuses plaies aux pieds dues à des ampoules n'auraient pas guéri en raison de conditions climatiques extrêmes, mais au contraire se seraient aggravées. Il aurait déserté l'armée en mettant à profit un congé de deux semaines qui lui aurait été accordé, peu après sa libération, pour rendre visite à sa mère. Le (...) 2010, il aurait rejoint un passeur à Barentu. Les deux hommes auraient atteint la frontière soudanaise en voiture, puis par une longue marche à pied. Le (...) novembre 2010, les deux hommes auraient été interpellés à Hamdayet par les autorités soudanaises, puis conduits contre rémunération dans le camp de réfugiés de Shagarab. Après s'être acquitté de sa dette auprès du passeur avec l'argent reçu de son frère, le recourant aurait quitté ce camp et gagné Khartoum, toujours avec l'aide de passeurs pour éviter tout contrôle de police et dans le but de se rendre en Suisse. Il aurait à nouveau obtenu de son frère l'argent nécessaire au paiement des passeurs pour son périple vers et à travers la Libye. Début janvier 2011, il serait entré en Libye. En raison du conflit libyen, il aurait été contraint de retourner à Khartoum, le (...) mars 2011, puis au camp de Shagarab, le (...) août suivant. Il y aurait été enregistré comme "refugié" par le HCR et aurait reçu à ce titre une "yellow card", valable uniquement dans l'enceinte du camp. Après six mois, craignant pour sa sécurité en raison des nombreux enlèvements d'Erythréens perpétrés dans la région par des membres d'organisations criminelles qui auraient emmené leurs victimes dans le Sinaï égyptien, il serait retourné à Khartoum. Il y aurait vécu dans la clandestinité et la crainte d'une arrestation, d'une détention arbitraire, d'un renvoi dans le camp de réfugiés ou d'un refoulement en Erythrée. A une occasion, il y aurait été interpellé par la police soudanaise, placé en détention, puis libéré contre le paiement d'un pot-de-vin.
C.
Par courrier du 2 août 2012, la mandataire a complété la demande en indiquant que le recourant avait été interpellé, le (...) juin 2012, par des soldats de l'armée soudanaise, qu'ayant été démuni d'une autorisation de séjour idoine, il avait été placé en détention, et, trois jours plus tard, ramené au camp de réfugiés de Shagarab. Il y aurait vécu dans la crainte d'être exposé aux actes criminels des Rashaida. Après la réception, le (...) juin 2012, de l'argent de son frère, il aurait organisé son retour vers Khartoum. Il aurait ainsi quitté le camp le (...) juillet 2012, en compagnie de plusieurs amis, et d'un passeur. Après deux heures de route, leur véhicule aurait été intercepté par des Rashaida, leur groupe embarqué dans un autre véhicule, pour rouler en direction du Sinaï. Le recourant aurait réussi à s'enfuir à l'approche d'un fleuve. Il aurait rejoint le camp de Shagarab, après six heures de marche à pied dans le désert, malgré une blessure douloureuse à un bras.
D.
Par courrier du 22 août 2012, la mandataire a déposé une procuration datée du 7 juillet 2012 et munie de la signature du recourant.
E.
Par courrier du 11 octobre 2012, la mandataire a informé l'ODM que le recourant avait été victime d'une prise d'otages. Après un silence inhabituel de sa part durant deux semaines, celui-ci aurait en effet appelé son frère, le 5 octobre 2012, pour lui faire savoir qu'il avait été enlevé, le soir du (...) septembre 2012, dans l'enceinte du camp de Shagarab, avec des amis, par trois hommes armés, qu'il avait dû les suivre à pied durant une demi-heure, qu'il avait été ensuite transporté par un tout-terrain durant six heures, puis séquestré dans une bâtisse dans un milieu désertique, qu'il était confronté à la malnutrition, et que ses ravisseurs réclamaient le paiement jusqu'au (...) octobre 2012, de 5'000 USD pour sa libération, faute de quoi il serait livré aux Rashaida.
La mandataire a précisé qu'il manquait encore 2'400 USD au frère du recourant et que celui-ci avait fait appel, le (...) octobre 2012, au service de recherches de la Croix-Rouge suisse ("Restoring Family Links"), comme en attestait la copie du formulaire d'inscription produit.
F.
Par courrier du 6 novembre 2012, par l'entremise de la mandataire, le frère du recourant a informé l'ODM qu'il s'était rendu à F._______, en Allemagne, le (...) octobre 2012, pour payer dans l'après-midi la rançon, comme il en avait été requis la veille par téléphone. Il aurait appris, le (...) octobre 2012, par un nouvel appel téléphonique des ravisseurs, que son frère serait libéré dès que les autres otages auraient payé leur dû. Il aurait été autorisé à communiquer avec son frère, mais n'aurait rien compris de ses paroles tant sa voix était faible.
G.
Par courrier du 3 décembre 2012, l'autorité cantonale compétente en matière de droit des étrangers a transmis à l'ODM le procès-verbal de l'audition du 30 novembre 2012, aux termes duquel le frère, accompagné d'un représentant de la Croix-Rouge suisse, a déclaré qu'il avait régulièrement envoyé de l'argent, pour les besoins quotidiens, au recourant qui se trouvait à Khartoum.
Etait joint à ce courrier une lettre du service de recherches de la Croix-Rouge suisse, datée du (...) novembre 2012, adressée au frère du recourant, indiquant, d'une part, que ni la Croix-Rouge suisse ni le Comité international de la Croix-Rouge (ci-après : CICR) n'étaient en mesure d'intervenir dans les cas d'enlèvement, et, d'autre part, que le recourant avait rencontré, le même jour, un correspondant du CICR à Khartoum, auquel il avait déclaré qu'il avait été enlevé le (...) septembre 2012, puis libéré le (...) novembre 2012 à l'instar d'autres otages, et que comme ses compagnons d'infortune, il n'avait informé ni la police soudanaise ni le HCR de son enlèvement et de sa libération contre rançon.
H.
Par décision incidente du 1er mai 2013, l'ODM a informé la mandataire de l'incapacité depuis le 23 mars 2010 de l'Ambassade de Suisse à Khartoum d'organiser des auditions de requérants d'asile pour des raisons de sécurité ainsi que de manque d'effectifs et d'infrastructures. Il lui a par conséquent transmis une liste de questions ayant trait aux données personnelles et familiales du recourant et à sa situation au Soudan depuis sa libération et l'a invitée à lui transmettre la réponse de celui-ci.
I.
Dans sa réponse du 16 mai 2013, la mandataire a déclaré que, comme cela ressortait de l'écrit (non daté) portant la signature du recourant qu'elle a produit en copie, celui-ci avait été traumatisé par la prise en otage dont il avait été victime. Il serait asthmatique comme l'établirait l'attestation du (...) mai 2013 de son clinicien à Khartoum, produite en copie. Il séjournerait à Khartoum avec un ami, dans la clandestinité, et serait entretenu par son frère. Il refuserait de retourner dans le camp de réfugiés, de crainte d'être exposé à un nouvel enlèvement dans l'enceinte du camp ou sur le trajet du retour. Il n'aurait pas dénoncé à la police son enlèvement, de crainte d'avoir affaire à des agents corrompus qui le reconduiraient au camp. Il serait inutile d'en informer le bureau du HCR, sis dans le camp de Shagarab, dès lors que la situation bien que connue du HCR demeurerait hors de son contrôle. Il n'aurait aucune preuve de la prise d'otages, si ce n'est la "quittance client" d'un retrait de 3'000 francs effectué par son frère le (...) octobre 2012, produite par courrier du 11 octobre 2012.
J.
Par courrier du 13 juin 2013, la mandataire a informé l'ODM que le recourant, atteint d'une maladie pulmonaire chronique qui conduisait à des difficultés de respiration, suivait depuis peu un traitement antibiotique comme l'établissait l'attestation du 9 mai 2013 de son clinicien à Khartoum qu'elle a produite, que sa dépression s'aggravait et que les frais liés aux consultations en pneumologie avait été pris en charge par son frère.
K.
Par décision du 30 novembre 2013, l'ODM a refusé l'autorisation d'entrer en Suisse au recourant et a rejeté sa demande d'asile depuis l'étranger.
Il a estimé que les conditions pour l'octroi d'une autorisation d'entrée en Suisse prévues par l'ancien art. 20 al. 2
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 20 |
faciliter la poursuite de son intégration sur place.
L.
Par acte du 21 décembre 2013, la mandataire, en sa qualité de représentante du recourant, a interjeté recours contre la décision précitée. Elle a conclu à l'annulation de celle-ci, à l'octroi d'une autorisation d'entrée en Suisse, à la reconnaissance de la qualité de réfugié, à l'octroi de l'asile, et, subsidiairement, au prononcé d'une admission provisoire. Elle a sollicité l'assistance judiciaire partielle.
Elle a fait valoir que l'ODM n'avait pas contesté la qualité de déserteur du recourant ni a fortiori son départ clandestin du pays ni le risque pour lui d'être exposé à de sérieux préjudices au sens de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
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1 | Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2 | Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile. |
3 | Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5 |
4 | Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
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1 | Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2 | Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile. |
3 | Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5 |
4 | Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
|
1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
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1 | Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2 | Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile. |
3 | Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5 |
4 | Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7 |
Plusieurs facteurs devraient conduire à admettre la vraisemblance des allégués du recourant sur sa prise en otage. Il s'agirait d'abord des démarches entreprises par son frère, en particulier le retrait en espèces de 3 000 francs, les emprunts concédés par des compatriotes pour compléter la somme comme l'établiraient les actes produits datés du (...) décembre 2013 portant reconnaissance des dettes contractées par son frère respectivement le (...) et le (...) octobre 2012, et la prise de contact avec le service de recherches de la Croix-Rouge suisse. Il s'agirait ensuite de l'absence de contradiction dans le récit. Il s'agirait enfin de la plausibilité du récit eu égard aux renseignements figurant dans plusieurs rapports dénonçant les enlèvements de réfugiés érythréens au Soudan et confirmant l'exigence du paiement discret et anonyme des rançons (sont cités : Organisation Suisse d'Aide aux Réfugiés [OSAR], Alexandra Geiser, Erythrée : enlèvements, demandes de rançons et trafic d'organes, Berne 5 juillet 2012 ; Myrjam van Reisen / Meron Estefanos / Conny Rejken, Human Trafficking in the Sinai : Refugees between Life and Death, Bruxelles, octobre 2012 ; HCR, Rachel Humphris, New Issues in Refugee Research, Research Paper No. 254, Refugees and the Rashaida : human smuggling and trafficking from Erythrea to Sudan and Egypt, Genève, novembre 2012 [recte : mars 2013]). En outre, les allégués du recourant sur sa prise en otage seraient corroborés par le rapport du correspondant du CICR l'ayant rencontré à Khartoum. Il ne serait par conséquent nullement en sécurité au Soudan, où il risquerait à tout moment d'être à nouveau la cible d'un enlèvement. Il ne pourrait être raisonnablement exigé de lui ni qu'il retourne dans le camp de Shagarab pour se plaindre d'y avoir été victime d'un enlèvement, les responsables dudit camp n'ayant pas réussi à le protéger par le passé, ni qu'il se rende à la police, laquelle finirait par le renvoyer dans le camp, où il ne pourrait se résoudre à retourner. De surcroît, la participation d'agents corrompus de la police soudanaise aux enlèvements serait elle aussi documentée par les rapports précités. Dans ces conditions, il ne pourrait obtenir une protection effective au Soudan.
Par ailleurs, il entretiendrait des liens très étroits avec la Suisse, en raison de la présence de son frère, réfugié reconnu, avec lequel il communiquerait régulièrement par téléphone et par Internet, et dont il serait dépendant, non seulement financièrement, mais également psychologiquement et affectivement. L'ODM aurait omis dans son appréciation de prendre en compte les atteintes dans sa santé, tant physique (infections chroniques des voies respiratoires) que psychique (traumatisme dû aux événements endurés). De plus, il aurait dû admettre l'existence d'une séparation de son frère par la fuite et d'une dépendance de lui, de sorte que les conditions au regroupement familial de l'art. 51 al. 2
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 51 Asilo accordato a famiglie - 1 I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
|
1 | I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
1bis | Se nell'ambito della procedura d'asilo rileva indizi di una causa di nullità conformemente all'articolo 105 numero 5 o 6 del Codice civile148 (CC), la SEM ne informa l'autorità competente secondo l'articolo 106 CC. La procedura è sospesa fino alla decisione di quest'autorità. Se l'autorità promuove un'azione, la procedura è sospesa sino al passaggio in giudicato della relativa sentenza.149 |
2 | ...150 |
3 | I figli nati in Svizzera da genitori rifugiati sono anch'essi riconosciuti come rifugiati sempreché non vi si oppongano circostanze particolari.151 |
4 | Se gli aventi diritto di cui al capoverso 1 sono stati separati in seguito alla fuga e si trovano all'estero, occorre autorizzarne, su domanda, l'entrata in Svizzera.152 |
5 | ...153 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 51 Asilo accordato a famiglie - 1 I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
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1 | I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
1bis | Se nell'ambito della procedura d'asilo rileva indizi di una causa di nullità conformemente all'articolo 105 numero 5 o 6 del Codice civile148 (CC), la SEM ne informa l'autorità competente secondo l'articolo 106 CC. La procedura è sospesa fino alla decisione di quest'autorità. Se l'autorità promuove un'azione, la procedura è sospesa sino al passaggio in giudicato della relativa sentenza.149 |
2 | ...150 |
3 | I figli nati in Svizzera da genitori rifugiati sono anch'essi riconosciuti come rifugiati sempreché non vi si oppongano circostanze particolari.151 |
4 | Se gli aventi diritto di cui al capoverso 1 sono stati separati in seguito alla fuga e si trovano all'estero, occorre autorizzarne, su domanda, l'entrata in Svizzera.152 |
5 | ...153 |
M.
Les autres faits et arguments seront mentionnés si nécessaire dans les considérants qui suivent.
Droit :
1.
1.1 En vertu de l'art. 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |
|
1 | Il ricorso è inammissibile contro: |
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari; |
c | le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi; |
d | ... |
e | le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti: |
e1 | le autorizzazioni di massima per impianti nucleari, |
e2 | l'approvazione del programma di smaltimento, |
e3 | la chiusura di depositi geologici in profondità, |
e4 | la prova dello smaltimento; |
f | le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie; |
g | le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
h | le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco; |
i | le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR); |
j | le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico. |
2 | Il ricorso è inoltre inammissibile contro: |
a | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f; |
b | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
|
a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005357 sul Tribunale amministrativo federale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200963 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201961 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:68 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199769 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201071 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3472 della legge del 17 giugno 200573 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201577 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201681 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201684 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |
1.2 Le recourant a qualité pour recourir (cf. art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
|
1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
|
1 | Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Nella procedura ampliata, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro 30 giorni o, se si tratta di una decisione incidentale, entro dieci giorni dalla notificazione della decisione. |
3 | Il ricorso contro le decisioni di non entrata nel merito e contro le decisioni di cui agli articoli 23 capoverso 1 e 40 in combinato disposto con l'articolo 6a capoverso 2 lettera a deve essere interposto entro cinque giorni lavorativi dalla notificazione della decisione. |
4 | Il ricorso contro il rifiuto dell'entrata in Svizzera secondo l'articolo 22 capoverso 2 può essere interposto fino al momento della notificazione di una decisione secondo l'articolo 23 capoverso 1. |
5 | La verifica della legalità e dell'adeguatezza dell'assegnazione di un luogo di soggiorno all'aeroporto o in un altro luogo appropriato conformemente all'articolo 22 capoversi 3 e 4 può essere chiesta in qualsiasi momento mediante ricorso. |
6 | Negli altri casi il termine di ricorso è di 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
7 | Gli atti scritti trasmessi per telefax sono considerati consegnati validamente se pervengono tempestivamente al Tribunale amministrativo federale e sono regolarizzati mediante l'invio ulteriore dell'originale firmato, conformemente alle norme dell'articolo 52 capoversi 2 e 3 PA365. |
1.3 La loi fédérale du 28 septembre 2012 portant modifications urgentes de la loi sur l'asile (RO 2012 5359),entrée en vigueur le 29 septembre 2012 et avec effet jusqu'au 28 septembre 2015, a supprimé la possibilité de déposer une demande d'asile auprès d'une représentation suisse. Elle a prévu à titre de disposition transitoire que les demandes d'asile déposées à l'étranger avant son entrée en vigueur étaient soumises aux art. 12
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 12 Notificazione e recapito in caso di soggiorno in un Cantone - 1 La notificazione di una decisione o il recapito di una comunicazione all'ultimo indirizzo del richiedente o a quello del suo procuratore conosciuto dalle autorità è giuridicamente efficace allo scadere del termine ordinario di ritiro di sette giorni anche se il richiedente o il suo procuratore ne ha conoscenza soltanto più tardi sulla base di una convenzione speciale con la Posta svizzera oppure nel caso in cui l'invio ritorni al mittente come non recapitabile. |
|
1 | La notificazione di una decisione o il recapito di una comunicazione all'ultimo indirizzo del richiedente o a quello del suo procuratore conosciuto dalle autorità è giuridicamente efficace allo scadere del termine ordinario di ritiro di sette giorni anche se il richiedente o il suo procuratore ne ha conoscenza soltanto più tardi sulla base di una convenzione speciale con la Posta svizzera oppure nel caso in cui l'invio ritorni al mittente come non recapitabile. |
2 | Se il richiedente è rappresentato da più procuratori senza che questi abbiano indicato un recapito comune, l'autorità notifica le decisioni o recapita le comunicazioni al procuratore designato per primo dal richiedente. |
3 | Ove giustificato, le decisioni possono essere notificate oralmente e motivate sommariamente. La notificazione orale e la relativa motivazione devono essere messe a verbale. Il richiedente o il suo procuratore ne riceve un estratto. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 19 Deposito della domanda - 1 La domanda d'asilo deve essere depositata al posto di controllo di un aeroporto svizzero oppure, all'atto dell'entrata in Svizzera, presso un passaggio di frontiera aperto o in un centro della Confederazione. È fatto salvo l'articolo 24a capoverso 3. |
|
1 | La domanda d'asilo deve essere depositata al posto di controllo di un aeroporto svizzero oppure, all'atto dell'entrata in Svizzera, presso un passaggio di frontiera aperto o in un centro della Confederazione. È fatto salvo l'articolo 24a capoverso 3. |
2 | Può depositare una domanda solo chi si trova alla frontiera svizzera o sul territorio svizzero. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 20 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 41 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 52 ... - 1 ...154 |
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1 | ...154 |
2 | ...155 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 68 Persone bisognose di protezione che si trovano all'estero - 1 La SEM definisce più precisamente il gruppo delle persone bisognose di protezione e decide chi può beneficiare della protezione provvisoria in Svizzera. Tiene conto del principio dell'unità della famiglia. |
|
1 | La SEM definisce più precisamente il gruppo delle persone bisognose di protezione e decide chi può beneficiare della protezione provvisoria in Svizzera. Tiene conto del principio dell'unità della famiglia. |
2 | La decisione relativa alla concessione della protezione provvisoria può essere impugnata soltanto per violazione del principio dell'unità della famiglia. |
3 | ... 184 |
1.4 La procédure relative à une demande d'asile présentée à l'étranger est sui generis et ne peut déboucher que sur une autorisation d'entrée en Suisse (cf. art. 20 al. 2
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 20 |
1.5 Au stade du recours, la mandataire a fait valoir que les conditions du regroupement familial au titre de l'asile visées à l'art. 51 al. 2
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 51 Asilo accordato a famiglie - 1 I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
|
1 | I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
1bis | Se nell'ambito della procedura d'asilo rileva indizi di una causa di nullità conformemente all'articolo 105 numero 5 o 6 del Codice civile148 (CC), la SEM ne informa l'autorità competente secondo l'articolo 106 CC. La procedura è sospesa fino alla decisione di quest'autorità. Se l'autorità promuove un'azione, la procedura è sospesa sino al passaggio in giudicato della relativa sentenza.149 |
2 | ...150 |
3 | I figli nati in Svizzera da genitori rifugiati sono anch'essi riconosciuti come rifugiati sempreché non vi si oppongano circostanze particolari.151 |
4 | Se gli aventi diritto di cui al capoverso 1 sono stati separati in seguito alla fuga e si trovano all'estero, occorre autorizzarne, su domanda, l'entrata in Svizzera.152 |
5 | ...153 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 51 Asilo accordato a famiglie - 1 I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
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1 | I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
1bis | Se nell'ambito della procedura d'asilo rileva indizi di una causa di nullità conformemente all'articolo 105 numero 5 o 6 del Codice civile148 (CC), la SEM ne informa l'autorità competente secondo l'articolo 106 CC. La procedura è sospesa fino alla decisione di quest'autorità. Se l'autorità promuove un'azione, la procedura è sospesa sino al passaggio in giudicato della relativa sentenza.149 |
2 | ...150 |
3 | I figli nati in Svizzera da genitori rifugiati sono anch'essi riconosciuti come rifugiati sempreché non vi si oppongano circostanze particolari.151 |
4 | Se gli aventi diritto di cui al capoverso 1 sono stati separati in seguito alla fuga e si trovano all'estero, occorre autorizzarne, su domanda, l'entrata in Svizzera.152 |
5 | ...153 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 51 Asilo accordato a famiglie - 1 I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
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1 | I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
1bis | Se nell'ambito della procedura d'asilo rileva indizi di una causa di nullità conformemente all'articolo 105 numero 5 o 6 del Codice civile148 (CC), la SEM ne informa l'autorità competente secondo l'articolo 106 CC. La procedura è sospesa fino alla decisione di quest'autorità. Se l'autorità promuove un'azione, la procedura è sospesa sino al passaggio in giudicato della relativa sentenza.149 |
2 | ...150 |
3 | I figli nati in Svizzera da genitori rifugiati sono anch'essi riconosciuti come rifugiati sempreché non vi si oppongano circostanze particolari.151 |
4 | Se gli aventi diritto di cui al capoverso 1 sono stati separati in seguito alla fuga e si trovano all'estero, occorre autorizzarne, su domanda, l'entrata in Svizzera.152 |
5 | ...153 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 52 ... - 1 ...154 |
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1 | ...154 |
2 | ...155 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 51 Asilo accordato a famiglie - 1 I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
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1 | I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
1bis | Se nell'ambito della procedura d'asilo rileva indizi di una causa di nullità conformemente all'articolo 105 numero 5 o 6 del Codice civile148 (CC), la SEM ne informa l'autorità competente secondo l'articolo 106 CC. La procedura è sospesa fino alla decisione di quest'autorità. Se l'autorità promuove un'azione, la procedura è sospesa sino al passaggio in giudicato della relativa sentenza.149 |
2 | ...150 |
3 | I figli nati in Svizzera da genitori rifugiati sono anch'essi riconosciuti come rifugiati sempreché non vi si oppongano circostanze particolari.151 |
4 | Se gli aventi diritto di cui al capoverso 1 sono stati separati in seguito alla fuga e si trovano all'estero, occorre autorizzarne, su domanda, l'entrata in Svizzera.152 |
5 | ...153 |
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 85 Regolamentazione dell'ammissione provvisoria - 1 La carta di soggiorno per lo straniero ammesso provvisoriamente in Svizzera (art. 41 cpv. 2) è rilasciata a fini di controllo, per una durata di 12 mesi al massimo, dal Cantone di soggiorno ed è, se del caso, da questo prorogata fatto salvo l'articolo 84. |
|
1 | La carta di soggiorno per lo straniero ammesso provvisoriamente in Svizzera (art. 41 cpv. 2) è rilasciata a fini di controllo, per una durata di 12 mesi al massimo, dal Cantone di soggiorno ed è, se del caso, da questo prorogata fatto salvo l'articolo 84. |
2 | Per la ripartizione delle persone ammesse provvisoriamente si applica per analogia l'articolo 27 LAsi264. |
3 | e 4 ... 265 |
5 | Lo straniero ammesso provvisoriamente può scegliere liberamente il luogo di residenza nell'attuale Cantone di soggiorno o nel Cantone attribuitogli. Le autorità cantonali possono assegnare un luogo di residenza o un alloggio nel Cantone allo straniero ammesso provvisoriamente che non è stato riconosciuto quale rifugiato e percepisce l'aiuto sociale.266 |
6 | ... 267 |
7 | ... 268 |
7bis | e 7ter ...269 |
8 | ...270 |
2.
Il convient d'examiner si c'est à bon droit que l'ODM a admis la recevabilité de la demande d'asile qui lui a été directement présentée, le 26 avril 2012.
2.1 Selon la jurisprudence (cf. JICRA 1997 no 15 consid. 2b) développée en relation avec l'art. 13a de l'ancienne loi du 5 octobre 1979 sur l'asile (RO 1980 1718, LA), le dépôt directement auprès de l'Office fédéral des réfugiés (ODR, désormais ODM) ne constituait pas un motif d'irrecevabilité de la demande d'asile présentée par un requérant se trouvant à l'étranger. Cette jurisprudence est demeurée valable sous l'empire de la nouvelle LAsi jusqu'aux modifications urgentes du 28 septembre 2012, dès lors que la teneur de l'art. 13a
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 85 Regolamentazione dell'ammissione provvisoria - 1 La carta di soggiorno per lo straniero ammesso provvisoriamente in Svizzera (art. 41 cpv. 2) è rilasciata a fini di controllo, per una durata di 12 mesi al massimo, dal Cantone di soggiorno ed è, se del caso, da questo prorogata fatto salvo l'articolo 84. |
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1 | La carta di soggiorno per lo straniero ammesso provvisoriamente in Svizzera (art. 41 cpv. 2) è rilasciata a fini di controllo, per una durata di 12 mesi al massimo, dal Cantone di soggiorno ed è, se del caso, da questo prorogata fatto salvo l'articolo 84. |
2 | Per la ripartizione delle persone ammesse provvisoriamente si applica per analogia l'articolo 27 LAsi264. |
3 | e 4 ... 265 |
5 | Lo straniero ammesso provvisoriamente può scegliere liberamente il luogo di residenza nell'attuale Cantone di soggiorno o nel Cantone attribuitogli. Le autorità cantonali possono assegnare un luogo di residenza o un alloggio nel Cantone allo straniero ammesso provvisoriamente che non è stato riconosciuto quale rifugiato e percepisce l'aiuto sociale.266 |
6 | ... 267 |
7 | ... 268 |
7bis | e 7ter ...269 |
8 | ...270 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 19 Deposito della domanda - 1 La domanda d'asilo deve essere depositata al posto di controllo di un aeroporto svizzero oppure, all'atto dell'entrata in Svizzera, presso un passaggio di frontiera aperto o in un centro della Confederazione. È fatto salvo l'articolo 24a capoverso 3. |
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1 | La domanda d'asilo deve essere depositata al posto di controllo di un aeroporto svizzero oppure, all'atto dell'entrata in Svizzera, presso un passaggio di frontiera aperto o in un centro della Confederazione. È fatto salvo l'articolo 24a capoverso 3. |
2 | Può depositare una domanda solo chi si trova alla frontiera svizzera o sul territorio svizzero. |
2.2 Autre est la question de savoir si, avant le 29 septembre 2012, un mandataire en Suisse pouvait engager une procédure d'asile devant l'ODM au nom et pour le compte d'un requérant se trouvant à l'étranger. La réponse à cette question est positive, l'engagement d'une procédure d'asile depuis l'étranger par une personne capable de discernement (majeure ou mineure) étant un acte strictement personnel susceptible de représentation (cf. ATAF 2011/39 consid. 4.3.2). Selon cette même jurisprudence, il doit être établi à satisfaction de droit que le requérant a réellement voulu déposer une demande d'asile. Le vice lié à l'absence de dépôt en personne d'une demande d'asile peut être guéri lorsque l'étranger concerné a pu être entendu personnellement par la suite lors d'une audition par la représentation suisse compétente ou, à défaut, lorsqu'il a effectué un autre acte concluant (par exemple en remettant une réponse personnelle au questionnaire individualisé de l'ODM ou, à tout le moins, en apposant sa signature sur une telle réponse) permettant d'admettre qu'il soutient les démarches effectuées en son nom (cf. ATAF 2011/39 consid. 4.3.2 précité).
2.3 En l'occurrence, la procédure d'asile a été engagée en Suisse par le CCSI SOS Racisme, mandaté par le frère du recourant se trouvant à l'étranger. La mandataire a néanmoins produit, le 22 août 2012, une procuration datée du 7 juillet 2012 et, le 16 mai 2013, un écrit (non daté), comportant tous deux la signature du recourant ; l'extrait du récit manuscrit du recourant, produit avec sa traduction en annexe au recours le corrobore. Il y a donc lieu d'admettre que le vice lié à l'absence de dépôt en personne de la demande a été guéri.
2.4 Au vu de ce qui précède, c'est à bon droit que l'ODM a admis la recevabilité de la demande d'asile présentée à l'étranger.
3.
Il reste à examiner si l'ODM était fondé à rejeter cette demande et à refuser l'autorisation d'entrer en Suisse à ce titre, en application des art. 20 al. 2
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 20 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 52 ... - 1 ...154 |
|
1 | ...154 |
2 | ...155 |
3.1 Lorsqu'un requérant dépose une demande d'asile auprès d'une représentation suisse à l'étranger (cf. art. 19 al. 1
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 19 Deposito della domanda - 1 La domanda d'asilo deve essere depositata al posto di controllo di un aeroporto svizzero oppure, all'atto dell'entrata in Svizzera, presso un passaggio di frontiera aperto o in un centro della Confederazione. È fatto salvo l'articolo 24a capoverso 3. |
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1 | La domanda d'asilo deve essere depositata al posto di controllo di un aeroporto svizzero oppure, all'atto dell'entrata in Svizzera, presso un passaggio di frontiera aperto o in un centro della Confederazione. È fatto salvo l'articolo 24a capoverso 3. |
2 | Può depositare una domanda solo chi si trova alla frontiera svizzera o sul territorio svizzero. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 20 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 20 |
3.2 Si le requérant n'a pas rendu vraisemblables des persécutions (cf. art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
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1 | Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2 | Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile. |
3 | Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5 |
4 | Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
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1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 52 ... - 1 ...154 |
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3.2.1 Les conditions permettant l'octroi d'une autorisation d'entrer sont définies de manière restrictive, raison pour laquelle l'autorité dispose d'une marge d'appréciation étendue. Outre l'existence d'une mise en danger au sens de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
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1 | Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2 | Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile. |
3 | Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5 |
4 | Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
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1 | Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2 | Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile. |
3 | Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5 |
4 | Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7 |
3.2.2 Le fait que le demandeur d'asile séjourne dans un Etat tiers ne signifie pas pour autant qu'on puisse exiger qu'il se fasse admettre dans cet Etat. En pareil cas, il s'agit non seulement d'examiner les éléments qui font apparaître comme exigible son admission dans cet Etat (ou dans un autre pays), mais encore de les mettre en balance avec les éventuelles relations qu'il entretient avec la Suisse. S'il existe des indices d'une mise en danger actuelle du demandeur d'asile dans son pays d'origine et que la possibilité effective d'une demande de protection dans un autre pays fait défaut, l'autorisation d'entrée en Suisse doit lui être accordée (cf. ATAF 2011/10 consid. 5.1 ; JICRA 2005 n° 19 consid. 4.3. p. 174 s., JICRA 2004 n° 21 consid. 2b p. 137 et consid. 4 p. 138 ss, JICRA 2004 n° 20 consid. 3b p. 130 s., JICRA 1997 n° 15 consid. 2f p. 131 s.). Comme déjà dit, les relations particulières avec la Suisse qu'exige l'ancien art. 52 al. 2
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SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 51 Asilo accordato a famiglie - 1 I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
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1 | I coniugi di rifugiati e i loro figli minorenni sono riconosciuti come rifugiati e ottengono l'asilo, sempre che non vi si oppongano circostanze particolari.147 |
1bis | Se nell'ambito della procedura d'asilo rileva indizi di una causa di nullità conformemente all'articolo 105 numero 5 o 6 del Codice civile148 (CC), la SEM ne informa l'autorità competente secondo l'articolo 106 CC. La procedura è sospesa fino alla decisione di quest'autorità. Se l'autorità promuove un'azione, la procedura è sospesa sino al passaggio in giudicato della relativa sentenza.149 |
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3 | I figli nati in Svizzera da genitori rifugiati sono anch'essi riconosciuti come rifugiati sempreché non vi si oppongano circostanze particolari.151 |
4 | Se gli aventi diritto di cui al capoverso 1 sono stati separati in seguito alla fuga e si trovano all'estero, occorre autorizzarne, su domanda, l'entrata in Svizzera.152 |
5 | ...153 |
3.3 En l'occurrence, le recourant a invoqué sa désertion de l'armée érythréenne et son départ clandestin d'Erythrée comme motifs de persécution.
3.3.1 Le départ illégal d'Erythrée constitue un motif subjectif survenu après la fuite au sens de l'art. 54
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 54 Motivi soggettivi insorti dopo la fuga - Non è concesso asilo al richiedente che è divenuto rifugiato ai sensi dell'articolo 3 soltanto con la partenza dal Paese d'origine o di provenienza oppure in ragione del comportamento dopo la partenza. |
3.3.2 Au vu de la teneur du nouvel al. 3 de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
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1 | Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2 | Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile. |
3 | Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5 |
4 | Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7 |
3.4 Le recourant a déclaré avoir été victime de deux enlèvements, le premier le 5 juillet 2012 à deux heures de route du camp de Shagarab et le second le 19 septembre 2012 dans l'enceinte même du camp. Le dossier ne permet pas de se prononcer sur la question de la vraisemblance au sens de l'art. 7
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
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1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |
3.5 Pour apprécier les motifs d'ordre sécuritaire allégués par le recourant comme faisant obstacle à la poursuite de son séjour au Soudan, à savoir le risque d'être la cible d'un enlèvement et les risques liés à sa situation de réfugié clandestin à Khartoum, il y a lieu de prendre en considération la situation générale et actuelle dans son pays d'accueil, telle qu'exposée ci-après.
3.5.1 Selon le quatrième rapport périodique présenté par le Soudan et couvrant la période de 2007 à 2012, il y a 15 camps de réfugiés au Soudan : huit à Gedaref et Kassala, quatre à El-Gezira et Sennar et trois dans l'ouest du Darfour (cf. Comité des droits de l'homme des Nations Unies, Examen des rapports présentés par les Etats parties en application de l'article 40 du Pacte, Quatrièmes rapports périodiques des Etats parties, Soudan, 16 octobre 2012, CCPR/C/SDN/4, par. 7 et 120). En 2012, le HCR a dénombré au Soudan 112 300 réfugiés érythréens, dont 81 100 assistés par lui, en majorité accueillis dans des camps du Soudan oriental, ainsi que 2 600 requérants d'asile érythréens (cf. HCR, Rapport global 2012 du HCR - Soudan, 1er juin 2013). Selon le Bureau du Commissaire aux réfugiés du Ministère de l'intérieur du Soudan (ci-après : Bureau du Commissaire aux réfugiés), le nombre de réfugiés dans les villes et les zones urbaines à l'extérieur des camps était estimé en 2012 à 150 000 personnes ; celles-ci ne reçoivent aucune aide de la communauté internationale et dépendent de l'aide fournie par les citoyens et des services publics sociaux dans les villes, bien que ces services soient déjà en nombre insuffisant (cf. Comité des droits de l'homme des Nations Unies, op. cit., par. 122). Selon le HCR, la restriction de la liberté de mouvement et d'établissement pour les réfugiés en raison de la directive gouvernementale sur le confinement des réfugiés dans les camps, et l'absence d'une politique pour les réfugiés urbains, rend ceux-ci, au nombre de 40 000 à Khartoum en 2010, vulnérables aux arrestations, aux expulsions et aux refoulements (cf. HCR, Appel global 2012-2013 du HCR - Soudan, 1er décembre 2011 ; HCR, Appel global 2011 du HCR [actualisation] - Soudan, 1er décembre 2010 ; HCR, Submission by the United Nations High Commissioner for Refugees for the Office of the High Commissioner for Human Rights' Compilation Report - Universal Periodic Review: Sudan, novembre 2010, p. 5). C'est pourquoi, en 2012, le HCR a plaidé pour que le droit de circuler librement soit reconnu aux réfugiés et fait pression pour qu'une politique en faveur des réfugiés urbains soit élaborée (cf. HCR, Rapport global 2012 du HCR - Soudan, 1er juin 2013). En 2013, il devait aider les autorités à répondre aux besoins des réfugiés urbains en matière de détermination du statut, d'accès à des documents, à des biens de première nécessité et à l'emploi (cf. HCR, Appel global 2013 du HCR [actualisation] - Soudan, 1er décembre 2012). En collaboration avec le Commissaire aux réfugiés et les services d'état civil, il poursuivra en 2014 et 2015 l'élaboration d'un projet d'enregistrement conjoint destiné à renforcer la délivrance de documents à
la population réfugiée de Khartoum. Ainsi, il prévoit en 2014 la délivrance de 25 000 documents d'identité aux réfugiés urbains au Soudan et demandeurs d'asile à Khartoum (cf. HCR, Appel global 2014-2015 du HCR - Soudan, 1er décembre 2013).
3.5.2 Selon les estimations du HCR, environ 3 000 personnes entrent chaque mois au Soudan depuis l'Erythrée. Environ 2 000 d'entre elles y demandent l'asile et sont ensuite hébergées dans le camp de Shagarab, à proximité de la ville de Kassala. Plus de 75 % des nouveaux arrivants ne restent dans ce camp que quelques semaines, le plus souvent juste assez longtemps pour recevoir des documents de la Commission des réfugiés du Soudan (cf. HCR, Rachel Humphris, op. cit., p. 8 s.). Selon le Bureau du Commissaire aux réfugiés, les réfugiés nouvellement arrivés, pour la plupart des jeunes issus des grandes villes, instruits et ambitieux, recherchent dans les villes de meilleures conditions de vie que celles trouvées dans les camps situés dans des zones rurales reculées, où il est difficile d'assurer un contrôle et une surveillance efficaces et où les services essentiels offerts aux réfugiés sont réduits au minimum (cf. Comité des droits de l'homme des Nations Unies, op. cit., par. 124).
3.5.3 En janvier 2013, le HCR a communiqué qu'il avait été témoin les deux années précédentes d'un nombre croissant d'enlèvements et de disparitions de réfugiés, principalement des Erythréens, dans et autour des camps de réfugiés de l'est du Soudan. Selon lui, les personnes les plus vulnérables aux enlèvements sont les demandeurs d'asile nouvellement arrivés, principalement d'origine érythréenne, qui traversent la frontière à l'est du Soudan. Afin de lutter contre le trafic illicite des migrants, les enlèvements et le trafic des demandeurs d'asile et des réfugiés au Soudan, le HCR et l'OIM, en étroite collaboration avec les autorités soudanaises, ont mis en oeuvre des actions importantes sur le terrain entre août 2012 et septembre 2013. Ainsi, les autorités soudanaises de justice et police ont participé à des ateliers de renforcement des capacités en termes de droit des réfugiés et de besoins de protection des victimes du trafic d'êtres humains et des migrants vulnérables. Le HCR a renforcé la sécurité des camps de Shagarab en construisant des postes de police supplémentaires, en soutenant le gouvernement dans la fourniture d'équipements (afin d'augmenter la présence du personnel de sécurité), en mettant en place avec les réfugiés un système de police communautaire, et en créant un centre d'accueil à Hamdayet afin de fournir aux nouveaux arrivants un premier point de contact sûr. Des séances de sensibilisation sur les risques d'enlèvement et de trafic d'êtres humains ont été régulièrement menées auprès des nouveaux arrivants. Un soutien psychosocial et une assistance juridique ont été, le cas échéant, fournis aux victimes de trafic d'êtres humains. L'engagement accru des autorités soudanaises dans la lutte contre le trafic d'êtres humains et la poursuite de leurs auteurs, avec le soutien du HCR et de l'OIM, a entraîné une forte baisse des cas signalés depuis le début de 2013, avec 89 cas de janvier à novembre 2013 contre 324 au cours de la même période en 2012 (cf. HCR / Office International des Migrations [OIM], Joint Press Release, UNHCR and IOM strengthen their support to Sudan in combating human trafficking and smuggling, Khartoum, 17 décembre 2013 ; HCR, Melissa Fleming, Préoccupation du HCR sur les enlèvements et disparations de réfugiés dans l'est du Soudan, Points de presse, 25 janvier 2013 ; Comité exécutif du Programme du Haut Commissaire, 64ème session, Genève, 30 septembre - 4 octobre 2013, Actualisation des opérations du HCR en Afrique, 25 septembre 2013, p. 5).
3.6 S'agissant des circonstances propres au cas d'espèce, il y a lieu de mettre en évidence que, depuis la fin du mois de novembre 2012, le recourant réside à Khartoum, comme de nombreux réfugiés qui ont quitté les camps de Shagarab. Il n'y a pas de motifs sérieux et avérés de croire qu'il y court un risque réel d'être enlevé par des membres d'organisations criminelles, celles-ci étant, comme exposé ci-avant, principalement actives à l'est du Soudan (cf. dans le mêmes sens, arrêts du Tribunal E 6427/2013 du 11 décembre 2013 consid. 6.2, E-3288/2013 du 11 novembre 2013 consid. 6.3.2 et E-4024/2013 du 7 novembre 2013 consid. 7.2).
Par ailleurs, il n'y a pas de motifs sérieux et avérés de croire à un risque réel pour le recourant d'être exposé à une détention arbitraire, une expulsion ou un refoulement en raison de son séjour à Khartoum sans documents d'identité idoines. En effet, la pratique n'est pas systématique, et le recourant n'a démontré ni que sa situation personnelle était pire que celle des dizaines de milliers d'autres réfugiés à Khartoum, ni que sa crainte reposait sur des motifs sérieux et avérés. Le cas échéant, il resterait loisible au recourant d'entreprendre des démarches pour se faire délivrer un document officiel à Khartoum (étant rappelé que le HCR prévoit la délivrance en 2014 de 25 000 documents d'identité aux réfugiés urbains au Soudan et demandeurs d'asile à Khartoum) ou pour retourner dans le camp de réfugiés, où il était précédemment enregistré et où il pourrait obtenir la protection du HCR.
En cas de retour dans ce camp, et comme l'a à juste titre relevé l'ODM, les deux enlèvements dont il aurait été victime durant le second semestre 2012 à l'est du Soudan ne permettent pas de présager, en l'absence d'indices précis, concrets et concordants en ce sens, un véritable risque d'y être à l'avenir la cible d'un enlèvement ; sa situation ne se distingue pas de celle de n'importe quel autre réfugié ou migrant dans cette région. De surcroît, le risque d'un enlèvement y est d'une manière générale plus faible qu'en 2012, consécutivement aux mesures de lutte contre le trafic illicite des migrants, les enlèvements et le trafic des demandeurs d'asile et des réfugiés au Soudan, prises par le HCR et l'OIM, en étroite collaboration avec les autorités soudanaises (cf. supra). C'est pourquoi, ce risque, qui n'est certes pas inexistant, n'est toutefois pas suffisamment réel. C'est le lieu de rappeler qu'une simple possibilité de mauvais traitements en raison d'une conjoncture instable dans un pays n'est pas déterminante (cf. mutatis mutandis, Cour européenne des droits de l'homme, Affaire Saadi c. Italie, du 28 février 2008, no 37201/06, par. 131 et réf. cit.).
3.7 Au vu de ce qui précède, il n'y a pas de motifs suffisants d'ordre sécuritaire qui s'opposeraient à l'exigibilité de la poursuite du séjour du recourant au Soudan, où il s'est vu reconnaître la qualité de réfugié.
3.8 Plusieurs éléments font apparaître comme exigible la poursuite du séjour du recourant au Soudan. Ainsi il s'agit d'un jeune homme reconnu réfugié par le HCR, qui peut bénéficier du soutien financier de son frère, compter sur l'assistance du HCR, si ce n'est à Khartoum, du moins dans les camps de réfugiés, et mettre à profit la présence d'une importante communauté érythréenne au Soudan pour faciliter la poursuite de son intégration sur place. En tant qu'il a invoqué des problèmes de santé, il convient de relever qu'il a reçu des soins au Soudan pour sa maladie pneumologique, que la nécessité d'un traitement médical pour des troubles psychiques n'est pas établie et qu'en tout état de cause, l'espoir d'obtenir en Suisse de meilleures conditions d'accueil n'est pas décisif.
3.9 Il reste à vérifier si des liens étroits avec la Suisse contraindraient celle-ci à accorder au recourant une autorisation d'entrée. Il est incontesté que le recourant a, par son frère, un point de rattachement avec la Suisse. Le recourant a soutenu qu'il était dépendant de son frère, non seulement financièrement, mais également psychologiquement et affectivement, ce d'autant plus qu'il était atteint dans sa santé, tant physique avec des infections chroniques des voies respiratoires, que psychique consécutivement aux événements traumatisants endurés. Si ses problèmes pulmonaires ont été établis par pièces, y compris le traitement entrepris au Soudan, tel n'est pas le cas des problèmes psychiques allégués et de leur aggravation. Il n'est aucunement démontré que ses problèmes de santé sont tellement graves qu'ils nécessitent une présence, une surveillance, des soins et une attention tels qu'ils l'empêcheraient de vivre de manière autonome au Soudan, sans la présence d'un proche parent à ses côtés.Par conséquent, des liens supplémentaires de dépendance avec son frère autres que les liens affectifs importants et l'assistance financière qui en découle n'ont pas été établis.
Dans ces circonstances, le lien de rattachement avec la Suisse mis en balance avec les éléments faisant apparaître comme exigible la poursuite de son séjour au Soudan n'est pas suffisamment important pour contraindre la Suisse à lui accorder une autorisation d'entrée au titre de l'asile.
3.10 En définitive, c'est à bon droit que l'ODM a rejeté la demande d'asile présentée à l'étranger et la demande d'autorisation d'entrer en Suisse à ce titre, en application des art. 20 al. 2
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 20 |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 52 ... - 1 ...154 |
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1 | ...154 |
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4.
Au vu de ce qui précède, le recours doit être rejeté, dans la mesure où il est recevable, et la décision attaquée confirmée.
5.
Il est renoncé à un échange d'écritures (cf. art. 111a al. 1
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 111a Procedura e decisione - 1 Il Tribunale amministrativo federale può rinunciare allo scambio di scritti.382 |
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1 | Il Tribunale amministrativo federale può rinunciare allo scambio di scritti.382 |
2 | Le decisioni su ricorso secondo l'articolo 111 sono motivate solo sommariamente. |
6.
Au vu de l'issue de la cause, il y aurait lieu de mettre les frais de procédure à la charge du recourant, conformément à l'art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
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1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
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1 | La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
2 | Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2 |
3 | In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 3 Tassa di giustizia nelle cause senza interesse pecuniario - Nelle cause senza interesse pecuniario, la tassa di giustizia varia: |
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a | tra 200 e 3000 franchi se la causa è giudicata da un giudice unico; |
b | tra 200 e 5000 franchi negli altri casi. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 65 - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione la dispensa, a domanda, dopo il deposito del ricorso, dal pagamento delle spese processuali.110 |
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1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione la dispensa, a domanda, dopo il deposito del ricorso, dal pagamento delle spese processuali.110 |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione le designa inoltre un avvocato.111 |
3 | L'onorario e le spese d'avvocato sono messi a carico conformemente all'articolo 64 capoversi 2 a 4. |
4 | La parte, ove cessi d'essere nel bisogno, deve rimborsare l'onorario e le spese d'avvocato all'ente o all'istituto autonomo che li ha pagati. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione degli onorari e delle spese.112 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005113 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010114 sull'organizzazione delle autorità penali.115 |
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Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté, dans la mesure où il est recevable.
2.
La demande d'assistance judiciaire partielle est admise.
3.
Il n'est pas perçu de frais de procédure.
4.
Le présent arrêt est adressé à la mandataire du recourant, à l'ODM et à l'autorité cantonale concernée.
Le président du collège : La greffière :
Jean-Pierre Monnet Anne-Laure Sautaux
Expédition :