Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 428/2021
Arrêt du 18 novembre 2021
Cour de droit pénal
Composition
Mmes et M. les Juges fédéraux
Jacquemoud-Rossari, Présidente, Denys et Koch.
Greffière : Mme Kistler Vianin.
Participants à la procédure
A.________,
recourant,
contre
Ministère public de la République et canton de Genève,
route de Chancy 6B, 1213 Petit-Lancy,
intimé.
Objet
Séjour illégal,
recours contre l'arrêt de la Cour de justice de la République et canton de Genève, Chambre pénale d'appel et de révision, du 4 mars 2021
(AARP/69/2021 P/24062/2019).
Faits :
A.
Par jugement du 24 novembre 2020, le Tribunal de police du canton de Genève a condamné A.________ pour séjour illégal à une peine pécuniaire de 60 jours-amende à 30 fr. le jour, peine assortie du sursis et d'un délai d'épreuve de trois ans.
B.
Par arrêt du 4 mars 2021, la Chambre pénale d'appel et de révision de la Cour de justice genevoise a rejeté l'appel formé par A.________ et confirmé le jugement attaqué.
En substance, elle a retenu les fais suivants:
B.a. A.________ a séjourné, à U.________, du 5 janvier 2017, lendemain de sa dernière condamnation, jusqu'au 25 novembre 2019, jour de son appréhension, alors qu'il était démuni de papiers d'identité et qu'il n'était pas au bénéfice des autorisations nécessaires.
B.b. Il est né en 1968 à V.________ en W.________, pays dont il est originaire. Il est célibataire, sans enfant à charge, actuellement sans emploi, mais se dit reporter. Il n'a pas de famille en Suisse, seulement des connaissances. Il a un frère et deux soeurs qui vivent en W.________ et en X.________. Il est actif dans les milieux associatifs. C'est par ce biais qu'il subvient à ses besoins, en particulier qu'il obtient de la nourriture. Il indique être toujours engagé auprès des organisations internationales.
B.c. Il est arrivé à U.________ le 3 août 2002, au bénéfice d'un visa valable jusqu'au 7 octobre 2002, pour assister à la huitième session de l'Université d'été des droits de l'homme et du droit à l'éducation, qui se déroulait du 3 au 13 août 2002. Il dit n'avoir plus jamais quitté la Suisse depuis lors.
Il a formé une première demande d'autorisation de séjour le 26 février 2004, laquelle a été refusée le 19 mars 2004. L'Office cantonal de la population et des migrations (OCPM) lui a alors imparti un délai au 21 avril 2004 pour quitter le territoire, délai qui a par la suite été renouvelé au 15 avril 2005. A cette période, A.________ a affirmé aux autorités administratives avoir quitté U.________ pour X.________.
Il a été contrôlé à plusieurs reprises à partir de novembre 2014 par la police à U.________. Une procédure pénale a été ouverte à son encontre pour séjour illégal et travail sans autorisation, dans le cadre de laquelle il a été acquitté du chef de séjour illégal le 3 mars 2016 par le Tribunal de police du canton de Genève (en application de la jurisprudence relative à la " Directive sur le retour "; cf. consid. 1.1 ci-dessous), mais reconnu coupable de travail sans autorisation. Sur appel de A.________, la Chambre pénale d'appel et de révision de la Cour de justice genevoise a, par arrêt du 7 octobre 2016, annulé ce jugement et acquitté l'intéressé du chef de travail illégal.
Le 23 janvier 2015, A.________ a déposé une demande d'autorisation de séjour pour cas de rigueur. Le 12 avril 2016, l'OCPM a refusé de faire droit à sa demande et lui a imparti un délai au 12 juin 2016 pour quitter la Suisse. Les recours formés contre ce refus ont été rejetés par les diverses instances cantonales et son recours au Tribunal fédéral a été déclaré irrecevable par arrêt 2C 522/2017 du 9 juin 2017.
L'OCPM a accordé à A.________ un nouveau délai au 23 septembre 2017 pour quitter la Suisse. Il ne s'est toutefois jamais présenté pour l'organisation de son départ. Une enquête a été menée pour le localiser et exécuter son renvoi, en vain. A.________ ayant adressé une demande d'attestation à l'OCPM le 14 octobre 2019, une nouvelle enquête a été effectuée, sans succès.
A.________ a été contrôlé à nouveau le 25 novembre 2019, à l'OCPM, faisant l'objet de deux mandats d'arrêt bernois résultant de la conversion d'amendes. Il a refusé de s'exprimer à la police, mais s'est déterminé sur les mesures d'éloignement par l'OCPM, réaffirmant son refus de quitter la Suisse. Il a formé opposition à l'ordonnance pénale notifiée le lendemain, objet de la présente procédure.
C.
Contre ce dernier arrêt cantonal, A.________ dépose un recours en matière pénale devant le Tribunal fédéral. Il conclut, principalement, à la réforme du jugement attaqué en ce sens qu'il est acquitté de la prévention de séjour illégal. A titre subsidiaire, il requiert l'annulation de l'arrêt attaqué et le renvoi de la cause à la cour cantonale pour nouvelle décision. En outre, il sollicite l'assistance judiciaire.
Considérant en droit :
1.
Le recourant conteste sa condamnation pour séjour illégal. Il décrit vivre en Suisse depuis 19 ans sans avoir entravé l'ordre public. Il expose être " militant international pour la protection et la promotion du droit international des droits de l'homme à l'ONU de Genève et dans le milieu associatif suisse ". Il se plaint de faire l'objet d'une persécution policière depuis 2014. Il explique enfin avoir " un projet de mariage avec la personne qui lui convient ".
1.1. À teneur de l'art. 115 al. 1 let. b
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 115 Entrata, partenza o soggiorno illegali e attività lucrativa senza autorizzazione - 1 È punito con una pena detentiva sino a un anno o con una pena pecuniaria chiunque: |
|
1 | È punito con una pena detentiva sino a un anno o con una pena pecuniaria chiunque: |
a | viola le prescrizioni in materia d'entrata in Svizzera secondo l'articolo 5; |
b | soggiorna illegalmente in Svizzera, segnatamente dopo la scadenza della durata del soggiorno non sottostante a permesso o del soggiorno autorizzato; |
c | esercita senza permesso un'attività lucrativa in Svizzera; |
d | entra o lascia la Svizzera senza passare per un posto di confine prescritto (art. 7). |
2 | È punito con la stessa pena lo straniero che, lasciata la Svizzera o le zone di transito internazionali degli aeroporti, entra o fa preparativi per entrare nel territorio nazionale di un altro Stato violando le disposizioni ivi vigenti in materia d'entrata.450 |
3 | Se l'autore ha agito per negligenza, la pena è della multa. |
4 | Se è pendente una procedura di allontanamento o di espulsione, il procedimento penale avviato esclusivamente in seguito a un reato di cui al capoverso 1 lettera a, b o d è sospeso fino alla chiusura definitiva della procedura di allontanamento o di espulsione. Se è prevista una procedura di allontanamento o di espulsione, il procedimento penale può essere sospeso.451 |
5 | Se la pronuncia o l'esecuzione di una pena prevista per un reato di cui al capoverso 1 lettera a, b o d ostacola l'immediata esecuzione di una decisione, passata in giudicato, di allontanamento o di espulsione, l'autorità competente prescinde dal procedimento penale, dal rinvio a giudizio o dalla punizione.452 |
6 | I capoversi 4 e 5 non si applicano se lo straniero è di nuovo entrato in Svizzera violando un divieto d'entrata o se con il suo comportamento ha impedito l'esecuzione dell'allontanamento o dell'espulsione.453 |
Selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, l'art. 115 al. 1 let. b
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 115 Entrata, partenza o soggiorno illegali e attività lucrativa senza autorizzazione - 1 È punito con una pena detentiva sino a un anno o con una pena pecuniaria chiunque: |
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1 | È punito con una pena detentiva sino a un anno o con una pena pecuniaria chiunque: |
a | viola le prescrizioni in materia d'entrata in Svizzera secondo l'articolo 5; |
b | soggiorna illegalmente in Svizzera, segnatamente dopo la scadenza della durata del soggiorno non sottostante a permesso o del soggiorno autorizzato; |
c | esercita senza permesso un'attività lucrativa in Svizzera; |
d | entra o lascia la Svizzera senza passare per un posto di confine prescritto (art. 7). |
2 | È punito con la stessa pena lo straniero che, lasciata la Svizzera o le zone di transito internazionali degli aeroporti, entra o fa preparativi per entrare nel territorio nazionale di un altro Stato violando le disposizioni ivi vigenti in materia d'entrata.450 |
3 | Se l'autore ha agito per negligenza, la pena è della multa. |
4 | Se è pendente una procedura di allontanamento o di espulsione, il procedimento penale avviato esclusivamente in seguito a un reato di cui al capoverso 1 lettera a, b o d è sospeso fino alla chiusura definitiva della procedura di allontanamento o di espulsione. Se è prevista una procedura di allontanamento o di espulsione, il procedimento penale può essere sospeso.451 |
5 | Se la pronuncia o l'esecuzione di una pena prevista per un reato di cui al capoverso 1 lettera a, b o d ostacola l'immediata esecuzione di una decisione, passata in giudicato, di allontanamento o di espulsione, l'autorità competente prescinde dal procedimento penale, dal rinvio a giudizio o dalla punizione.452 |
6 | I capoversi 4 e 5 non si applicano se lo straniero è di nuovo entrato in Svizzera violando un divieto d'entrata o se con il suo comportamento ha impedito l'esecuzione dell'allontanamento o dell'espulsione.453 |
1.2. Dans le cas d'espèce, le recourant a séjourné en Suisse du 5 janvier 2017 au 25 novembre 2019, alors qu'il était démuni de papiers d'identité et qu'il n'était pas au bénéficie des autorisations nécessaires. Le recourant ne conteste pas avoir séjourné en Suisse sans papiers durant cette période, mais soutient que " sa longue vie en Suisse est manifeste " et qu'il ne " mérite aucune condamnation pénale dans son pays d'adoption, dans lequel il continue à vivre dignement et à s'engager auprès de ses instances entrepreneuriale, étatique et internationale " (recours p. 5 in fine). Par son comportement, le recourant a violé l'art. 115 al. 1 let. b
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 115 Entrata, partenza o soggiorno illegali e attività lucrativa senza autorizzazione - 1 È punito con una pena detentiva sino a un anno o con una pena pecuniaria chiunque: |
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1 | È punito con una pena detentiva sino a un anno o con una pena pecuniaria chiunque: |
a | viola le prescrizioni in materia d'entrata in Svizzera secondo l'articolo 5; |
b | soggiorna illegalmente in Svizzera, segnatamente dopo la scadenza della durata del soggiorno non sottostante a permesso o del soggiorno autorizzato; |
c | esercita senza permesso un'attività lucrativa in Svizzera; |
d | entra o lascia la Svizzera senza passare per un posto di confine prescritto (art. 7). |
2 | È punito con la stessa pena lo straniero che, lasciata la Svizzera o le zone di transito internazionali degli aeroporti, entra o fa preparativi per entrare nel territorio nazionale di un altro Stato violando le disposizioni ivi vigenti in materia d'entrata.450 |
3 | Se l'autore ha agito per negligenza, la pena è della multa. |
4 | Se è pendente una procedura di allontanamento o di espulsione, il procedimento penale avviato esclusivamente in seguito a un reato di cui al capoverso 1 lettera a, b o d è sospeso fino alla chiusura definitiva della procedura di allontanamento o di espulsione. Se è prevista una procedura di allontanamento o di espulsione, il procedimento penale può essere sospeso.451 |
5 | Se la pronuncia o l'esecuzione di una pena prevista per un reato di cui al capoverso 1 lettera a, b o d ostacola l'immediata esecuzione di una decisione, passata in giudicato, di allontanamento o di espulsione, l'autorità competente prescinde dal procedimento penale, dal rinvio a giudizio o dalla punizione.452 |
6 | I capoversi 4 e 5 non si applicano se lo straniero è di nuovo entrato in Svizzera violando un divieto d'entrata o se con il suo comportamento ha impedito l'esecuzione dell'allontanamento o dell'espulsione.453 |
2.
Le recourant se prévaut d'une erreur sur l'illicéité compte tenu de l'acquittement prononcé le 3 mars 2016.
2.1. Aux termes de l'art. 21
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 21 - Chiunque commette un reato non sapendo né potendo sapere di agire illecitamente non agisce in modo colpevole. Se l'errore era evitabile, il giudice attenua la pena. |
Pour qu'il y ait erreur sur l'illicéité, il faut que l'auteur ne sache ni ne puisse savoir que son comportement est illicite. L'auteur doit agir alors qu'il se croyait en droit de le faire. Il pense, à tort, que l'acte concret qu'il commet est conforme au droit (ATF 141 IV 336 consid. 2.4.3 p. 343 et les référencés; 138 IV 13 consid. 8.2 p. 27). Déterminer ce que l'auteur d'une infraction a su, cru ou voulu et, en particulier, l'existence d'une erreur relève de l'établissement des faits (ATF 141 IV 336 consid. 2.4.3 p. 343; 135 IV 152 consid. 2.3.2 p. 156).
Les conséquences pénales d'une erreur sur l'illicéité dépendent de son caractère évitable ou inévitable. L'auteur qui commet une erreur inévitable est non coupable et doit être acquitté (art. 21
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 21 - Chiunque commette un reato non sapendo né potendo sapere di agire illecitamente non agisce in modo colpevole. Se l'errore era evitabile, il giudice attenua la pena. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 21 - Chiunque commette un reato non sapendo né potendo sapere di agire illecitamente non agisce in modo colpevole. Se l'errore era evitabile, il giudice attenua la pena. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 21 - Chiunque commette un reato non sapendo né potendo sapere di agire illecitamente non agisce in modo colpevole. Se l'errore era evitabile, il giudice attenua la pena. |
aurait dû avoir des doutes quant à l'illicéité de son comportement (ATF 121 IV 109 consid. 5 p. 126) ou s'il a négligé de s'informer suffisamment alors qu'il savait qu'une réglementation juridique existait (ATF 120 IV 208 consid. 5b p. 215). Savoir si une erreur était évitable ou non est une question de droit (arrêt 6B 139/2010 du 24 septembre 2010 consid. 4.1, publié in JT 2010 I 576; cf. ATF 91 IV 159 consid. 7 p. 165; 75 IV 150 consid. 3).
2.2. Il est vrai que le recourant a été acquitté par le Tribunal de police genevois le 3 mars 2016, en application de la jurisprudence relative à la Directive sur le retour (cf. arrêt 6B 1172/2014 du 23 novembre 2015), jurisprudence qui a été modifiée par la suite (cf. ATF 143 IV 249 consid. 1.9 p. 260 s.). A la suite du jugement du 3 mars 2016, les autorités administratives et la police ont toutefois à réitérées reprises informé le recourant du fait qu'il n'était pas autorisé à séjourner légalement en Suisse et l'ont invité à quitter le pays. Vu ces différentes interpellations, la cour cantonale a retenu, en fait, que le recourant savait qu'il ne pouvait pas demeurer en Suisse. Le recourant ne soutient pas que cette constatation de fait, qui lie la cour de céans, serait arbitraire. Au contraire, il admet dans son mémoire de recours (p. 6 avant dernier §) qu'il savait qu'il n'était pas au bénéfice d'un titre de séjour valable et que son séjour en Suisse était contraire au droit, mais qu'il pensait qu'il ne pouvait pas être condamné au pénal tant et aussi longtemps que les mesures de contrainte prévues par la LEI n'avaient été mises en oeuvre. Dans la mesure où le recourant était conscient du caractère illicite de son comportement,
c'est à juste titre que la cour cantonale a nié l'existence de toute erreur sur l'illicéité et l'a condamné pour séjour illicite en application de l'art. 115 al. 1 let. b
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 115 Entrata, partenza o soggiorno illegali e attività lucrativa senza autorizzazione - 1 È punito con una pena detentiva sino a un anno o con una pena pecuniaria chiunque: |
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1 | È punito con una pena detentiva sino a un anno o con una pena pecuniaria chiunque: |
a | viola le prescrizioni in materia d'entrata in Svizzera secondo l'articolo 5; |
b | soggiorna illegalmente in Svizzera, segnatamente dopo la scadenza della durata del soggiorno non sottostante a permesso o del soggiorno autorizzato; |
c | esercita senza permesso un'attività lucrativa in Svizzera; |
d | entra o lascia la Svizzera senza passare per un posto di confine prescritto (art. 7). |
2 | È punito con la stessa pena lo straniero che, lasciata la Svizzera o le zone di transito internazionali degli aeroporti, entra o fa preparativi per entrare nel territorio nazionale di un altro Stato violando le disposizioni ivi vigenti in materia d'entrata.450 |
3 | Se l'autore ha agito per negligenza, la pena è della multa. |
4 | Se è pendente una procedura di allontanamento o di espulsione, il procedimento penale avviato esclusivamente in seguito a un reato di cui al capoverso 1 lettera a, b o d è sospeso fino alla chiusura definitiva della procedura di allontanamento o di espulsione. Se è prevista una procedura di allontanamento o di espulsione, il procedimento penale può essere sospeso.451 |
5 | Se la pronuncia o l'esecuzione di una pena prevista per un reato di cui al capoverso 1 lettera a, b o d ostacola l'immediata esecuzione di una decisione, passata in giudicato, di allontanamento o di espulsione, l'autorità competente prescinde dal procedimento penale, dal rinvio a giudizio o dalla punizione.452 |
6 | I capoversi 4 e 5 non si applicano se lo straniero è di nuovo entrato in Svizzera violando un divieto d'entrata o se con il suo comportamento ha impedito l'esecuzione dell'allontanamento o dell'espulsione.453 |
3.
En conséquence, le recours doit être rejeté.
Comme ses conclusions étaient vouées à l'échec, l'assistance judiciaire ne peut être accordée (art. 64 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
|
1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili. |
3 | La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute. |
4 | Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
|
1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
La demande d'assistance judiciaire est rejetée.
3.
Les frais judiciaires, arrêtés à 1'200 fr., sont mis à la charge du recourant.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice de la République et canton de Genève, Chambre pénale d'appel et de révision.
Lausanne, le 18 novembre 2021
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente : Jacquemoud-Rossari
La Greffière : Kistler Vianin