Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
4A 553/2020
Arrêt du 16 février 2021
Ire Cour de droit civil
Composition
Mmes les Juges fédérales
Hohl, Présidente, Kiss et May Canellas.
Greffière: Mme Raetz.
Participants à la procédure
A.________ Sàrl,
représentée par Me Philippe Currat,
recourante,
contre
B.________,
représenté par Me Angèle de Preux-Bersier,
intimé.
Objet
contrat de vente,
recours en matière civile contre les arrêts rendus le 14 septembre 2018 (C/26367/2015; ACJC/1277/2018) et le 4 septembre 2020 (C/26367/2015; ACJC/1310/2020) par la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève.
Faits :
A.
A.a. A.________ Sàrl (ci-après: A.________) est une société ayant notamment pour but le commerce de véhicules neufs et d'occasion. Elle exploite un garage à l'enseigne " xxx ". C.________ en est l'associé gérant avec signature individuelle.
B.________ est un collectionneur et revendeur de voitures anciennes.
C.________ et B.________ entretenaient une relation d'affaires depuis de nombreuses années. Selon des factures émises par A.________ Sàrl datant de 2002, 2006 et 2008, B.________ a acquis plusieurs véhicules.
Ce dernier a déclaré devant le tribunal de première instance que les transactions effectuées avec A.________ faisaient généralement l'objet de documents signés et que des factures étaient toujours émises. C.________ a au contraire affirmé qu'ils avaient toujours travaillé en confiance, sans documents signés. Ils avaient deux ou trois discussions par année où ils procédaient à la balance entre les sommes dues et versées.
A.b. Le... 2005, A.________ a déposé une demande d'homologation d'un véhicule de la marque Maserati, modèle Bora, auprès de l'Administration fédérale des douanes. Le 4 janvier 2006, celle-ci a répondu que pour ce faire, plusieurs redevances devaient être acquittées. Il s'agissait notamment des droits de douane, lesquels étaient soumis à la présentation d'une preuve d'origine du véhicule.
A.c. Le 6 janvier 2006, un " contrat de vente automobile pour véhicules d'occasion " entre B.________, acheteur, et C.________, vendeur, portant sur la Maserati précitée, " restaurée ", pour un prix total de 56'500 fr., a été signé par ce dernier.
Sous la rubrique " Equipement supplémentaire " était écrit " Facture de réparation à fournir à l'acheteur ", sans mention de prix. Sous le titre " Livraison " était indiqué " Fin janvier ". En bas à droite du document figurait encore une fois le montant de 56'500 fr., correspondant au prix d'achat résiduel. Sous " Conditions de paiement " était inscrit " A[c]ompte 10'000.- dix mille le 6.1.06 ".
Un document intitulé " Conditions générales du contrat ", préimprimé, était annexé au contrat de vente.
Devant le tribunal de première instance, B.________ a déclaré qu'il avait vu le véhicule précité dans les locaux de xxx et qu'il avait demandé à l'acquérir, ce que C.________ avait accepté. Le véhicule était en parfait état, sous réserve de petits travaux à effectuer. Il avait versé un acompte de 10'000 fr. pour cet achat. La livraison devait intervenir dans les mois suivants, après expertise. C.________ lui avait expliqué que le client qui avait importé ce véhicule n'avait pas payé les factures des travaux de restauration effectués, totalisant 110'000 fr., de sorte qu'il en était devenu propriétaire. B.________ a expliqué qu'il avait demandé une copie des factures de restauration, ce que C.________ avait accepté. Le prix de vente convenu était de 56'500 fr. B.________ a encore indiqué qu'il avait complété le " contrat de vente " en précisant " 2006 " pour l'année de livraison et en ajoutant le montant de " 110'000 fr. " relatif aux travaux effectués; il avait également signé le document. Il restait débiteur de deux factures relatives à une Aston Martin, mais il attendait que la Maserati lui soit livrée pour les acquitter. Par la suite, il avait contacté C.________ à plusieurs reprises pour la livraison de la Maserati. Celui-ci
demandait chaque fois un délai supplémentaire, au motif que quelque chose restait à faire ou que des papiers manquaient. B.________ a ajouté qu'il avait ensuite été gravement malade et ne s'était plus manifesté durant de nombreux mois.
C.________ a exposé au tribunal que B.________ était venu au garage le 6 janvier 2006 et qu'il lui avait versé 10'000 fr. pour solder diverses factures ouvertes. Ce n'était qu'après avoir payé cette somme que B.________ avait vu la Maserati. Celle-ci n'était pas à vendre, en particulier parce qu'il manquait des documents de douane et d'homologation. Elle n'était que partiellement restaurée. Ils avaient discuté de sa valeur initiale (valeur d'importation de 56'000 fr.), de celle des travaux de restauration (estimés à 110'000 fr.), du coût administratif de l'homologation et de la TVA. Cela portait la valeur totale du véhicule à 200'000 fr. Le document " contrat " du 6 janvier 2006, signé de sa main, était un pense-bête, aucune vente n'ayant été conclue ce jour-là. B.________ n'était pas reparti avec ce document.
Selon deux extraits d'un magazine spécialisé dans l'automobile ( " zzz ") datés de... et... 2006, le véhicule Maserati modèle Bora en très bon état général était estimé, selon la valeur moyenne des transactions, de 43'000 à 49'000 euros.
A.d. Par courrier du 8 janvier 2014, B.________, estimant " avoir fait preuve de suffisamment de patience ", a invité C.________ et A.________ à lui livrer sous dix jours la Maserati, en faisant référence au contrat de vente du 6 janvier 2006. Dans plusieurs courriers successifs, A.________ lui a indiqué ne pas être en mesure de livrer le véhicule en raison de documents manquants. Le 17 février 2014, A.________ a prié B.________ de lui communiquer ses coordonnées bancaires, afin qu'il soit procédé au remboursement de l'acompte de 10'000 fr., après déduction des " factures en cours concernant l'Aston Martin ".
Le 24 avril 2015, B.________ a mis A.________ en demeure de lui livrer avant le 15 mai 2015 le véhicule Maserati Bora, vendu pour la somme de 56'500 fr. selon le contrat du 6 janvier 2006.
Selon divers extraits du site de vente de véhicules d'occasion "yyy", la valeur de la voiture précitée pouvait être estimée à environ 200'000 fr. en 2016, ce que B.________ a confirmé devant le tribunal de première instance.
B.
B.a. Le 30 juin 2016, au bénéfice d'une autorisation de procéder, B.________ a ouvert action contre A.________ et C.________ devant le Tribunal de première instance du canton de Genève. Il a conclu à ce que l'une ou l'autre de ses parties adverses soit condamnée à lui livrer immédiatement, en exécution d'un contrat de vente, le véhicule Maserati Bora contre paiement de 46'500 fr. à titre de solde du prix.
Par jugement du 16 novembre 2017, le tribunal a rejeté l'action. Il a considéré que C.________ n'était pas partie à la relation litigieuse à titre personnel et n'avait donc pas la légitimation passive. Il restait à savoir si un contrat de vente avait été conclu entre A.________ et B.________. Si l'objet de la vente était déterminé, soit le véhicule Maserati Bora restauré, les parties n'étaient en revanche pas parvenues à un accord sur le prix. Le contrat de vente n'avait ainsi pas été valablement conclu.
B.b. Statuant le 14 septembre 2018 sur appel de B.________, la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève a annulé le jugement attaqué et a renvoyé la cause au tribunal pour nouvelle décision au sens des considérants. Elle a constaté que l'accord des parties portait également sur le prix, qu'elles avaient fixé à 56'500 fr., de sorte qu'elles étaient liées par le contrat de vente. Le tribunal ne s'étant pas prononcé sur la réalisation des conditions de l'action en exécution du contrat, la cause lui était renvoyée pour qu'il statue sur ce point.
B.c. A.________ a déféré cet arrêt au Tribunal fédéral par la voie du recours en matière civile. Le Tribunal fédéral a déclaré ce recours irrecevable au motif que les conditions d'un recours exercé séparément contre une décision incidente n'étaient pas réalisées (arrêt 4A 574/2018 du 14 novembre 2018).
C.
C.a. Le tribunal de première instance a rendu un second jugement le 13 décembre 2019. Il a condamné A.________ à livrer immédiatement à B.________ le véhicule Maserati Bora restauré, et a donné acte à B.________ qu'il s'engageait à verser à A.________ le solde du prix de vente, soit 46'500 fr., au moment de la livraison. Il a retenu que les conditions de l'action en exécution étaient réalisées.
C.b. Par arrêt du 4 septembre 2020, la Chambre civile de la Cour de justice a rejeté l'appel formé par A.________ et a confirmé le jugement attaqué.
D.
A.________ (ci-après: la recourante) a formé un recours en matière civile au Tribunal fédéral. Elle a conclu principalement à l'annulation de l'arrêt du 4 septembre 2020 de la Cour de justice et au rejet de l'action introduite par B.________ (ci-après: l'intimé) le 30 juin 2016. Subsidiairement, elle a conclu à l'annulation dudit arrêt et au renvoi de la cause à l'instance précédente pour nouvelle décision au sens des considérants.
Dans sa réponse, l'intimé a conclu principalement à l'irrecevabilité du recours, subsidiairement à son rejet.
L'autorité cantonale s'est référée aux considérants de l'arrêt attaqué.
Considérant en droit :
1.
Les conclusions soumises au Tribunal fédéral sont dirigées exclusivement contre l'arrêt du 4 septembre 2020 de la Cour de justice, tandis que la motivation présentée tend aussi à invalider l'arrêt que cette autorité a rendu le 14 septembre 2018.
Le plus récent arrêt de la Cour de justice est une décision finale susceptible de recours selon l'art. 90
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |
L'arrêt du 14 septembre 2018 est une décision incidente qui peut être attaquée avec cette décision finale, dans la mesure où elle influe sur le contenu de celle-ci, conformément à l'art. 93 al. 3
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 93 Andere Vor- und Zwischenentscheide - 1 Gegen andere selbständig eröffnete Vor- und Zwischenentscheide ist die Beschwerde zulässig: |
|
1 | Gegen andere selbständig eröffnete Vor- und Zwischenentscheide ist die Beschwerde zulässig: |
a | wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder |
b | wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde. |
2 | Auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und dem Gebiet des Asyls sind Vor- und Zwischenentscheide nicht anfechtbar.85 Vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Entscheide über die Auslieferungshaft sowie über die Beschlagnahme von Vermögenswerten und Wertgegenständen, sofern die Voraussetzungen von Absatz 1 erfüllt sind. |
3 | Ist die Beschwerde nach den Absätzen 1 und 2 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Vor- und Zwischenentscheide durch Beschwerde gegen den Endentscheid anfechtbar, soweit sie sich auf dessen Inhalt auswirken. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
Pour le surplus, les conditions de recevabilité du recours en matière civile sont réalisées sur le principe, notamment celles afférentes à la valeur litigieuse minimale de 30'000 fr. (art. 74 al. 1 let. b
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 74 Streitwertgrenze - 1 In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde nur zulässig, wenn der Streitwert mindestens beträgt: |
|
1 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde nur zulässig, wenn der Streitwert mindestens beträgt: |
a | 15 000 Franken in arbeits- und mietrechtlichen Fällen; |
b | 30 000 Franken in allen übrigen Fällen. |
2 | Erreicht der Streitwert den massgebenden Betrag nach Absatz 1 nicht, so ist die Beschwerde dennoch zulässig: |
a | wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
b | wenn ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht; |
c | gegen Entscheide der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
d | gegen Entscheide des Konkurs- und Nachlassrichters oder der Konkurs- und Nachlassrichterin; |
e | gegen Entscheide des Bundespatentgerichts. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 45 Ende - 1 Ist der letzte Tag der Frist ein Samstag, ein Sonntag oder ein vom Bundesrecht oder vom kantonalen Recht anerkannter Feiertag, so endet sie am nächstfolgenden Werktag. |
|
1 | Ist der letzte Tag der Frist ein Samstag, ein Sonntag oder ein vom Bundesrecht oder vom kantonalen Recht anerkannter Feiertag, so endet sie am nächstfolgenden Werktag. |
2 | Massgebend ist das Recht des Kantons, in dem die Partei oder ihr Vertreter beziehungsweise ihre Vertreterin den Wohnsitz oder den Sitz hat. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
2 | Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen; |
c | bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198089 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198090 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung; |
d | bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195492. |
3 | Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung; |
b | bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen. |
4 | Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage. |
5 | Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann. |
6 | ...93 |
7 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
2.
2.1. Le recours peut être formé pour violation du droit fédéral (art. 95 let. a
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
|
a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 108 Einzelrichter oder Einzelrichterin - 1 Der Präsident oder die Präsidentin der Abteilung entscheidet im vereinfachten Verfahren über: |
|
1 | Der Präsident oder die Präsidentin der Abteilung entscheidet im vereinfachten Verfahren über: |
a | Nichteintreten auf offensichtlich unzulässige Beschwerden; |
b | Nichteintreten auf Beschwerden, die offensichtlich keine hinreichende Begründung (Art. 42 Abs. 2) enthalten; |
c | Nichteintreten auf querulatorische oder rechtsmissbräuchliche Beschwerden. |
2 | Er oder sie kann einen anderen Richter oder eine andere Richterin damit betrauen. |
3 | Die Begründung des Entscheids beschränkt sich auf eine kurze Angabe des Unzulässigkeitsgrundes. |
2.2. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
|
a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
|
1 | Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
2 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.86 |
La critique de l'état de fait retenu est soumise au principe strict de l'allégation énoncé par l'art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
En matière d'appréciation des preuves, il y a arbitraire lorsque l'autorité ne prend pas en compte, sans aucune raison sérieuse, un élément de preuve propre à modifier la décision, lorsqu'elle se trompe manifestement sur son sens et sa portée, ou encore lorsque, en se fondant sur les éléments recueillis, elle en tire des constatations insoutenables. L'arbitraire ne résulte pas du seul fait qu'une autre solution serait envisageable, voire préférable (ATF 136 III 552 consid. 4.2).
3.
Le litige porte sur le point de savoir si la recourante et l'intimé ont conclu un contrat de vente portant sur une Maserati Bora restaurée pour le prix de 56'500 fr. (arrêt du 14 septembre 2018) et, dans l'affirmative, si l'intimé était fondé à en demander l'exécution (arrêt du 4 septembre 2020).
I. Recours contre l'arrêt du 14 septembre 2018
4.
En premier lieu, la recourante dénonce une violation des art. 1
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 1 - 1 Zum Abschlusse eines Vertrages ist die übereinstimmende gegenseitige Willensäusserung der Parteien erforderlich. |
|
1 | Zum Abschlusse eines Vertrages ist die übereinstimmende gegenseitige Willensäusserung der Parteien erforderlich. |
2 | Sie kann eine ausdrückliche oder stillschweigende sein. |
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 184 - 1 Durch den Kaufvertrag verpflichten sich der Verkäufer, dem Käufer den Kaufgegenstand zu übergeben und ihm das Eigentum daran zu verschaffen, und der Käufer, dem Verkäufer den Kaufpreis zu bezahlen. |
|
1 | Durch den Kaufvertrag verpflichten sich der Verkäufer, dem Käufer den Kaufgegenstand zu übergeben und ihm das Eigentum daran zu verschaffen, und der Käufer, dem Verkäufer den Kaufpreis zu bezahlen. |
2 | Sofern nicht Vereinbarung oder Übung entgegenstehen, sind Verkäufer und Käufer verpflichtet, ihre Leistungen gleichzeitig - Zug um Zug - zu erfüllen. |
3 | Der Preis ist genügend bestimmt, wenn er nach den Umständen bestimmbar ist. |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
4.1. Selon l'art. 1 al. 1
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 1 - 1 Zum Abschlusse eines Vertrages ist die übereinstimmende gegenseitige Willensäusserung der Parteien erforderlich. |
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1 | Zum Abschlusse eines Vertrages ist die übereinstimmende gegenseitige Willensäusserung der Parteien erforderlich. |
2 | Sie kann eine ausdrückliche oder stillschweigende sein. |
Les auteurs de ces manifestations de volonté forment en principe les parties au contrat (sous réserve de l'art. 32
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 32 - 1 Wenn jemand, der zur Vertretung eines andern ermächtigt ist, in dessen Namen einen Vertrag abschliesst, so wird der Vertretene und nicht der Vertreter berechtigt und verpflichtet. |
|
1 | Wenn jemand, der zur Vertretung eines andern ermächtigt ist, in dessen Namen einen Vertrag abschliesst, so wird der Vertretene und nicht der Vertreter berechtigt und verpflichtet. |
2 | Hat der Vertreter bei dem Vertragsabschlusse sich nicht als solcher zu erkennen gegeben, so wird der Vertretene nur dann unmittelbar berechtigt oder verpflichtet, wenn der andere aus den Umständen auf das Vertretungsverhältnis schliessen musste, oder wenn es ihm gleichgültig war, mit wem er den Vertrag schliesse. |
3 | Ist dies nicht der Fall, so bedarf es einer Abtretung der Forderung oder einer Schuldübernahme nach den hierfür geltenden Grundsätzen. |
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 1 - 1 Zum Abschlusse eines Vertrages ist die übereinstimmende gegenseitige Willensäusserung der Parteien erforderlich. |
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1 | Zum Abschlusse eines Vertrages ist die übereinstimmende gegenseitige Willensäusserung der Parteien erforderlich. |
2 | Sie kann eine ausdrückliche oder stillschweigende sein. |
4.2. Les parties doivent s'être mises d'accord sur tous les éléments essentiels du contrat, faute de quoi celui-ci n'est pas venu à chef (ATF 127 III 248 consid. 3d et les références citées; arrêt 4A 69/2019 du 27 septembre 2019 consid. 3.1).
La vente est un contrat par lequel le vendeur s'oblige à livrer la chose vendue à l'acheteur et à lui en transférer la propriété, moyennant un prix que l'acheteur s'engage à lui payer (art. 184 al. 1
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 184 - 1 Durch den Kaufvertrag verpflichten sich der Verkäufer, dem Käufer den Kaufgegenstand zu übergeben und ihm das Eigentum daran zu verschaffen, und der Käufer, dem Verkäufer den Kaufpreis zu bezahlen. |
|
1 | Durch den Kaufvertrag verpflichten sich der Verkäufer, dem Käufer den Kaufgegenstand zu übergeben und ihm das Eigentum daran zu verschaffen, und der Käufer, dem Verkäufer den Kaufpreis zu bezahlen. |
2 | Sofern nicht Vereinbarung oder Übung entgegenstehen, sind Verkäufer und Käufer verpflichtet, ihre Leistungen gleichzeitig - Zug um Zug - zu erfüllen. |
3 | Der Preis ist genügend bestimmt, wenn er nach den Umständen bestimmbar ist. |
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 2 - 1 Haben sich die Parteien über alle wesentlichen Punkte geeinigt, so wird vermutet, dass der Vorbehalt von Nebenpunkten die Verbindlichkeit des Vertrages nicht hindern solle. |
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1 | Haben sich die Parteien über alle wesentlichen Punkte geeinigt, so wird vermutet, dass der Vorbehalt von Nebenpunkten die Verbindlichkeit des Vertrages nicht hindern solle. |
2 | Kommt über die vorbehaltenen Nebenpunkte eine Vereinbarung nicht zustande, so hat der Richter über diese nach der Natur des Geschäftes zu entscheiden. |
3 | Vorbehalten bleiben die Bestimmungen über die Form der Verträge. |
4.3. Pour déterminer si un contrat a été conclu, quels en sont les cocontractants et quel en est le contenu, le juge doit interpréter les manifestations de volonté des parties (ATF 144 III 93 consid. 5.2; arrêt 4A 379/2018 du 3 avril 2019 consid. 3.1 et les références citées). La notion de " parties " est ici comprise de manière large puisque, lorsque le juge doit déterminer l'identité des cocontractants (par l'interprétation des manifestations de volonté), ceux-ci ne sont précisément pas encore connus (arrêt 4A 379/2018 précité, loc. cit.).
Le juge doit tout d'abord rechercher la réelle et commune intention des parties (interprétation subjective), le cas échéant empiriquement, sur la base d'indices. Constituent des indices en ce sens non seulement la teneur des déclarations de volonté - écrites ou orales -, mais encore le contexte général, soit toutes les circonstances permettant de découvrir la volonté réelle des parties, qu'il s'agisse de déclarations antérieures à la conclusion du contrat ou de faits postérieurs à celle-ci, en particulier le comportement ultérieur des parties établissant quelles étaient à l'époque les conceptions des contractants eux-mêmes. L'appréciation de ces indices concrets par le juge, selon son expérience générale de la vie, relève du fait. Si le juge parvient à la conclusion que les parties se sont comprises ou, au contraire, qu'elles ne se sont pas comprises, il s'agit de constatations de fait qui lient le Tribunal fédéral, à moins qu'elles ne soient manifestement inexactes (ATF 144 III 93 consid. 5.2.2 et les références citées).
Si le juge ne parvient pas à déterminer la volonté réelle et commune des parties - parce que les preuves font défaut ou ne sont pas concluantes - ou s'il constate qu'une partie n'a pas compris la volonté exprimée par l'autre à l'époque de la conclusion du contrat - ce qui ne ressort pas déjà du simple fait qu'elle l'affirme en procédure, mais doit résulter de l'administration des preuves -, il doit recourir à l'interprétation normative (ou objective), à savoir rechercher leur volonté objective, en déterminant le sens que, d'après les règles de la bonne foi, chacune d'elles pouvait et devait raisonnablement prêter aux déclarations de volonté de l'autre. Il s'agit d'une interprétation selon le principe de la confiance. Ce principe permet d'imputer à une partie le sens objectif de sa déclaration ou de son comportement, même si celui-ci ne correspond pas à sa volonté intime. La détermination de la volonté objective des parties, selon le principe de la confiance, est une question de droit, que le Tribunal fédéral examine librement; pour la trancher, il faut cependant se fonder sur le contenu des manifestations de volonté et sur les circonstances, lesquelles relèvent du fait. Les circonstances déterminantes à cet égard sont uniquement
celles qui ont précédé ou accompagné la manifestation de volonté, mais non pas les événements postérieurs (ATF 144 III 93 consid. 5.2.3 et les références citées).
4.4. En premier lieu, la recourante soutient qu'il n'y avait pas d'accord sur les parties à la relation litigieuse ou du moins qu'elles n'étaient pas clairement établies. Elle fait d'abord valoir que l'intimé a introduit une action tant à son encontre qu'à celle de C.________, sans savoir avec qui il s'estimait lié. Elle allègue ensuite que la cour cantonale a retenu, au considérant C.f de l'arrêt attaqué, que le contrat a été conclu entre l'intimé, acheteur, et " C.________, vendeur ". Il en découle qu'elle ne serait pas partie au contrat, alors qu'elle seule participe à la présente procédure, ce qui aboutit à un résultat arbitraire.
Le tribunal de première instance s'était déjà prononcé sur la question des parties à la relation litigieuse, soit la recourante et l'intimé. La cour cantonale a fait sienne l'appréciation du premier juge. Ce dernier a relevé que C.________ était l'interlocuteur de l'intimé et que celui-ci adressait ses courriers à l'attention de C.________, mais avec la mention de la recourante et à l'adresse de cette dernière. Les réponses à ces courriers étaient toujours envoyées avec le papier à en-tête de la recourante. C.________ n'avait en outre jamais été propriétaire du véhicule, celui-ci appartenant à la recourante. C'était ainsi la recourante qui était partie à la relation litigieuse, et non C.________ à titre personnel. Pour leur part, les juges cantonaux ont ajouté que dans cette affaire, C.________ représentait la recourante (cf. consid. 2.2 de l'arrêt litigieux). Il est en effet l'associé gérant de celle-ci.
La recourante ne critique pas cette analyse et admet d'ailleurs expressément que les parties convenaient du fait que C.________ n'avait jamais été en relation commerciale à titre personnel avec l'intimé. Le seul fait que l'intimé a ouvert action contre la recourante et C.________ ne permet pas d'exclure tout accord sur les parties. Les considérations des juges précédents n'apparaissent pas critiquables.
Certes, le passage de l'arrêt attaqué sur lequel se fonde la recourante désigne C.________ comme vendeur. Il figure toutefois dans la partie " en fait " de cet arrêt et se limite à reproduire les termes mentionnés dans le document signé le 6 janvier 2006 par C.________. La recourante ne saurait en déduire qu'il reflète l'appréciation des juges précédents. Il ressort d'ailleurs clairement du reste de leur arrêt qu'ils ont retenu que la venderesse était la recourante, et non C.________, lequel agissait en tant que représentant de cette dernière.
Ainsi, les volontés exprimées entre d'une part, l'intimé, et d'autre part, C.________, représentant la recourante, doivent être considérées comme réciproques et concordantes s'agissant des parties au contrat, à savoir l'intimé et la recourante.
4.5. La recourante reproche ensuite à la cour cantonale d'avoir considéré que l'accord portait sur la Maserati Bora restaurée. Elle lui fait grief de s'être fondée sur le document signé le 6 janvier 2006 produit par l'intimé. Elle soutient que ce dernier avait ajouté, par rapport au titre original, la mention " pour 110'000 fr. " s'agissant des factures de réparations et, après l'indication de la date de la livraison à fin janvier, l'année " 2006 ". Il avait en outre signé ce document. Il s'agissait ainsi d'un faux. Par ailleurs, au vu des frais de rénovation engagés, l'objet visé par les parties pour le prix de 56'500 fr. ne pouvait qu'être la Maserati Bora non restaurée.
La cour cantonale n'a pas discuté de l'appréciation du premier juge quant à l'objet de la vente, puisqu'elle n'a pas été contestée en appel. Celui-ci a d'abord relevé qu'il n'était pas possible de dégager une réelle et commune intention des parties quant à la conclusion du contrat de vente, puisque l'une considérait qu'un tel contrat avait été conclu, alors que l'autre estimait le contraire. Selon le premier juge, il y avait lieu d'interpréter leur volonté selon le principe de la confiance. Il a constaté, en substance, que lors de la visite du 6 janvier 2006, C.________ avait complété - avec les données de la Maserati - un document intitulé " contrat de vente automobile pour véhicules d'occasion " et l'avait signé. Du fait de l'expérience de ce dernier, l'utilisation du terme " contrat " pouvait être comprise de bonne foi comme un accord de vente. C.________ avait inscrit l'indication " restaurée " sur ce document, de même que la réception d'un acompte de 10'000 fr. Le premier juge a ainsi retenu que les parties avaient la volonté de conclure un contrat de vente sur la Maserati Bora restaurée.
Les critiques de la recourante sont infondées. S'agissant du prétendu faux document fourni par l'intimé, on peut relever que ce dernier avait lui-même détaillé devant le tribunal de première instance les ajouts auxquels il avait procédé. Aucun de ces ajouts ne concerne l'objet du contrat. C'est au contraire C.________ qui avait écrit, sur le document original, la mention " restaurée ". Par ailleurs, le seul fait que des travaux de rénovation ont été réalisés sur le véhicule ne permet pas de conclure d'emblée que les parties avaient la volonté d'inclure leur coût dans le prix de vente du véhicule restauré. Enfin, contrairement à ce que semble suggérer la recourante, la valeur du véhicule restauré au jour de la litispendance n'a aucune influence sur l'objet de la vente arrêté par les parties en 2006.
4.6. La recourante conteste encore qu'un accord soit intervenu sur le prix de 56'500 fr. Elle invoque notamment le fait que ni l'acheteur, ni elle, n'aurait accepté de conclure la vente du véhicule restauré pour un tel prix.
Les juges cantonaux ont retenu que pour déterminer la volonté des parties quant au prix du véhicule vendu, il convenait de partir de leurs déclarations écrites, lesquelles figuraient dans le document signé le 6 janvier 2006. Les affirmations de la recourante selon lesquelles il ne s'agissait que d'un " pense-bête " n'étaient pas convaincantes, étant donné que les factures adressées à l'intimé lors de précédentes transactions démontraient que les parties avaient coutume d'utiliser la forme écrite. En outre, les différents éléments figurant sur ce document, comme le numéro de châssis, auraient paru inutiles pour un " pense-bête ". Les conditions générales préimprimées corroboraient cette appréciation. Les juges cantonaux ont ainsi considéré que ce document reflétait la volonté des parties. Celui-ci comportait à deux reprises le prix de 56'500 fr., sans aucune réserve, lequel correspondait à l'estimation figurant dans la presse spécialisée à cette époque concernant un véhicule comparable. L'admission, par l'intimé, que les réparations avaient coûté 110'000 fr., ne suffisait pas pour retenir que le prix indiqué sur le contrat n'était pas celui voulu par les parties.
S'agissant du prix, force est de constater que les magistrats cantonaux sont parvenus à déterminer la volonté subjective des parties sans avoir dû recourir à la théorie de la confiance, puisque, au terme de l'appréciation des preuves, ils n'ont pas indiqué avoir échoué à déterminer leur volonté réelle ou être arrivés à la conclusion qu'une partie n'avait pas compris la volonté exprimée par l'autre à l'époque de la conclusion du contrat (arrêt 4A 379/2018 précité consid. 3.2). Il incombait ainsi à la recourante de démontrer que les juges précédents avaient sombré dans l'arbitraire en retenant que les parties s'étaient mises d'accord sur le prix de 56'500 fr. Or, la recourante s'est contentée d'opposer sa propre appréciation à celle des juges cantonaux, sans parvenir à démontrer le caractère arbitraire de cette dernière. Ce grief doit dès lors être rejeté, pour autant qu'il soit recevable.
5.
La recourante se plaint ensuite d'une violation de l'art. 16
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 16 - 1 Ist für einen Vertrag, der vom Gesetze an keine Form gebunden ist, die Anwendung einer solchen vorbehalten worden, so wird vermutet, dass die Parteien vor Erfüllung der Form nicht verpflichtet sein wollen. |
|
1 | Ist für einen Vertrag, der vom Gesetze an keine Form gebunden ist, die Anwendung einer solchen vorbehalten worden, so wird vermutet, dass die Parteien vor Erfüllung der Form nicht verpflichtet sein wollen. |
2 | Geht eine solche Abrede auf schriftliche Form ohne nähere Bezeichnung, so gelten für deren Erfüllung die Erfordernisse der gesetzlich vorgeschriebenen Schriftlichkeit. |
5.1. La validité du contrat n'est subordonnée à l'observation d'une forme particulière que si la loi le prescrit spécialement (art. 11 al. 1
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 11 - 1 Verträge bedürfen zu ihrer Gültigkeit nur dann einer besonderen Form, wenn das Gesetz eine solche vorschreibt. |
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1 | Verträge bedürfen zu ihrer Gültigkeit nur dann einer besonderen Form, wenn das Gesetz eine solche vorschreibt. |
2 | Ist über Bedeutung und Wirkung einer gesetzlich vorgeschriebenen Form nicht etwas anderes bestimmt, so hängt von deren Beobachtung die Gültigkeit des Vertrages ab. |
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 16 - 1 Ist für einen Vertrag, der vom Gesetze an keine Form gebunden ist, die Anwendung einer solchen vorbehalten worden, so wird vermutet, dass die Parteien vor Erfüllung der Form nicht verpflichtet sein wollen. |
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1 | Ist für einen Vertrag, der vom Gesetze an keine Form gebunden ist, die Anwendung einer solchen vorbehalten worden, so wird vermutet, dass die Parteien vor Erfüllung der Form nicht verpflichtet sein wollen. |
2 | Geht eine solche Abrede auf schriftliche Form ohne nähere Bezeichnung, so gelten für deren Erfüllung die Erfordernisse der gesetzlich vorgeschriebenen Schriftlichkeit. |
5.2. On peine à discerner en quoi l'art. 16
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 16 - 1 Ist für einen Vertrag, der vom Gesetze an keine Form gebunden ist, die Anwendung einer solchen vorbehalten worden, so wird vermutet, dass die Parteien vor Erfüllung der Form nicht verpflichtet sein wollen. |
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1 | Ist für einen Vertrag, der vom Gesetze an keine Form gebunden ist, die Anwendung einer solchen vorbehalten worden, so wird vermutet, dass die Parteien vor Erfüllung der Form nicht verpflichtet sein wollen. |
2 | Geht eine solche Abrede auf schriftliche Form ohne nähere Bezeichnung, so gelten für deren Erfüllung die Erfordernisse der gesetzlich vorgeschriebenen Schriftlichkeit. |
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 16 - 1 Ist für einen Vertrag, der vom Gesetze an keine Form gebunden ist, die Anwendung einer solchen vorbehalten worden, so wird vermutet, dass die Parteien vor Erfüllung der Form nicht verpflichtet sein wollen. |
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1 | Ist für einen Vertrag, der vom Gesetze an keine Form gebunden ist, die Anwendung einer solchen vorbehalten worden, so wird vermutet, dass die Parteien vor Erfüllung der Form nicht verpflichtet sein wollen. |
2 | Geht eine solche Abrede auf schriftliche Form ohne nähere Bezeichnung, so gelten für deren Erfüllung die Erfordernisse der gesetzlich vorgeschriebenen Schriftlichkeit. |
6.
La recourante se prévaut encore d'une violation des art. 2
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 2 - 1 Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln. |
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1 | Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln. |
2 | Der offenbare Missbrauch eines Rechtes findet keinen Rechtsschutz. |
6.1. Selon l'art. 211
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 211 - 1 Der Käufer ist verpflichtet, den Preis nach den Bestimmungen des Vertrages zu bezahlen und die gekaufte Sache, sofern sie ihm von dem Verkäufer vertragsgemäss angeboten wird, anzunehmen. |
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1 | Der Käufer ist verpflichtet, den Preis nach den Bestimmungen des Vertrages zu bezahlen und die gekaufte Sache, sofern sie ihm von dem Verkäufer vertragsgemäss angeboten wird, anzunehmen. |
2 | Die Empfangnahme muss sofort geschehen, wenn nicht etwas anderes vereinbart oder üblich ist. |
Selon l'art. 2 al. 2
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 2 - 1 Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln. |
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1 | Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln. |
2 | Der offenbare Missbrauch eines Rechtes findet keinen Rechtsschutz. |
6.2. En l'espèce, il résulte des constatations de fait de la cour cantonale que l'intimé a déclaré en audience avoir contacté la recourante à plusieurs reprises pour demander la livraison du véhicule. Il lui était à chaque fois répondu qu'un délai supplémentaire était nécessaire au motif que des papiers manquaient ou que quelque chose restait à faire. L'intimé a expliqué être ensuite tombé gravement malade et ne plus s'être manifesté durant de nombreux mois. Il ressort également des faits établis par les juges précédents que lorsque l'intimé a à nouveau réclamé à la recourante la livraison du véhicule, par courrier du 8 janvier 2014, celle-ci avait encore, dans plusieurs lettres successives, indiqué ne pas être en mesure de procéder à cette livraison en raison de documents manquants. La recourante n'a pas contesté ces faits, ou du moins pas suffisamment. Sur la base de ceux-ci, on ne discerne pas en quoi l'intimé aurait commis un abus manifeste de droit au sens de l'art. 2 al. 2
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 2 - 1 Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln. |
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1 | Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln. |
2 | Der offenbare Missbrauch eines Rechtes findet keinen Rechtsschutz. |
conclure à une quelconque violation du droit.
7.
En définitive, la cour cantonale n'a pas violé le droit fédéral en considérant qu'un contrat de vente portant sur une Maserati Bora restaurée au prix de 56'500 fr. a été conclu entre la recourante et l'intimé.
II. Recours contre l'arrêt du 4 septembre 2020
8.
La recourante se prévaut d'une violation de l'art. 82
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 82 - Wer bei einem zweiseitigen Vertrage den andern zur Erfüllung anhalten will, muss entweder bereits erfüllt haben oder die Erfüllung anbieten, es sei denn, dass er nach dem Inhalte oder der Natur des Vertrages erst später zu erfüllen hat. |
8.1. Aux termes de l'art. 82
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 82 - Wer bei einem zweiseitigen Vertrage den andern zur Erfüllung anhalten will, muss entweder bereits erfüllt haben oder die Erfüllung anbieten, es sei denn, dass er nach dem Inhalte oder der Natur des Vertrages erst später zu erfüllen hat. |
8.2. La cour cantonale a constaté que l'intimé avait versé un acompte de 10'000 fr. à la recourante, conformément à ce qui était stipulé dans le contrat de vente, et qu'il s'était engagé à verser le solde du prix de vente à la réception de la Maserati. Il avait dès lors rempli sa propre obligation.
Le grief de la recourante en lien avec les parties au contrat litigieux a déjà été écarté (cf. consid. 4.4 supra). Celui concernant l'art. 82
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag OR Art. 82 - Wer bei einem zweiseitigen Vertrage den andern zur Erfüllung anhalten will, muss entweder bereits erfüllt haben oder die Erfüllung anbieten, es sei denn, dass er nach dem Inhalte oder der Natur des Vertrages erst später zu erfüllen hat. |
9.
Enfin, on déduit du recours que la date de livraison du véhicule litigieux retenue par la cour cantonale, soit fin janvier 2006, est également contestée. En effet, tel qu'on l'a vu (cf. consid. 4.5 supra), la recourante a soutenu que l'intimé avait falsifié le contrat à cet égard.
La cour cantonale a expliqué que ce document prévoyait, sous la rubrique " livraison ", que celle-ci devait avoir lieu " fin janvier ". L'intimé avait déclaré avoir précisé que l'année de livraison était 2006. La cour cantonale a estimé crédible, au vu des faits de la cause, que la date prévue pour la livraison était la fin du mois de janvier 2006. L'intimé avait ensuite demandé la livraison à plusieurs reprises, ce que la recourante avait toujours refusé. Celle-ci était ainsi tombée en demeure dès le 1er février 2006. La recourante ne critique pas, ou du moins pas suffisamment, les considérations précitées des juges cantonaux. Un éventuel grief à cet égard doit ainsi en tout état de cause être rejeté, pour autant qu'il soit recevable.
10.
La recourante ne soulève pas d'autre grief. Dès lors, il convient de retenir que la cour cantonale n'a pas violé le droit fédéral en condamnant la recourante à livrer immédiatement à l'intimé la Maserati Bora restaurée.
11.
En définitive, le recours doit être rejeté, dans la mesure où il est recevable.
La recourante, qui succombe, prendra en charge les frais judiciaires (art. 66 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
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1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
|
1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
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1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 2'500 fr., sont mis à la charge de la recourante.
3.
La recourante versera à l'intimé une indemnité de 3'000 fr. à titre de dépens.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève.
Lausanne, le 16 février 2021
Au nom de la Ire Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente : Hohl
La Greffière : Raetz