Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour I
A-1831/2006 (A-1826/2006 A-1830/2006)
{T 0/2}

Arrêt du 16 juin 2008

Composition
André Moser (président du collège), Beat Forster, Claudia Pasqualetto Péquignot, juges,
Gilles Simon, greffier.

Parties
1. A._______ et consorts,
recourants,
2. B._______,
représentée par Me Jean-Pierre Carera, avocat,
recourante,

contre

Transports publics genevois (TPG),
représentés par Me Bernard Ziegler, avocat,
intimés,

Office fédéral des transports (OFT),
autorité inférieure,

Objet
La construction du deuxième tronçon de la ligne de tramway Cornavin-Meyrin-CERN (TCMC) entre Les Avanchets et le CERN; décision du 17 août 2006.

Faits :
A.
Le 4 septembre 2003, les Transports publics genevois (TPG) ont déposé devant l'Office fédéral des transports (OFT) une demande d'approbation des plans relative au projet de tramway Cornavin - Meyrin - CERN (TCMC).
Ce projet prévoit une nouvelle section de tramway reliant la gare de Cornavin au CERN en passant par le centre de Meyrin.
Les plans du projet ont été mis à l'enquête publique dans les communes de Genève, Vernier et Meyrin du 17 novembre au 17 décembre 2003.
Le 1er décembre 2003, les consorts A._______ ont fait opposition au projet, relevant qu'en raison de l'emprise définitive telle que projetée sur leur fonds (parcelle N1 de la Commune de Meyrin), il leur serait désormais impossible de poursuivre leur activité de location d'emplacements de stationnement de camping-cars. Ils concluaient alternativement soit à la reconstitution à l'identique de l'emplacement, soit à un dédommagement leur permettant de compenser leur manque à gagner futur.
En date du 16 décembre 2003, B._______, propriétaire de la parcelle N2 de la Commune de Meyrin, a également fait opposition. Elle soulignait son souhait de voir se réaliser un trottoir d'une largeur de 2,80 à 3 mètres sur la route de Meyrin ; par ailleurs, elle insistait sur le fait que les bâtiments existants sur sa parcelle devraient être détruits et reconstruits sur une assiette plus reculée par rapport au passage du tramway ; enfin, elle réclamait différents montants à titre d'indemnités.
A la demande des TPG, la procédure a été fractionnée et l'OFT a approuvé le projet en deux tronçons. Le premier tronçon, entre Cornavin et les Avanchets, n'est pas concerné par la présente procédure.
Par décision du 17 août 2006, l'OFT a approuvé les plans du deuxième tronçon du tramway TCMC, entre les Avanchets et le CERN. Il a, ce faisant, rejeté les oppositions formées contre le projet.
B.
Le 11 septembre 2006, les consorts A._______ (recourants 1) ont déposé un recours contre la décision précitée auprès de la Commission fédérale de recours en matière d'infrastructure et d'environnement (CRINEN). Ils demandent à l'autorité de recours de ne pas avaliser la mesure d'expropriation de leur parcelle N1, sise sur la Commune de Meyrin en bordure de la route de Meyrin à hauteur de l'arrêt "M._______", au motif que leur demande d'échange de terrains n'a pas été traitée avec le sérieux nécessaire. Ils souhaitent que cette demande soit reprise et retenue. Ils contestent également l'absence d'indication quantitative de la surface expropriée et soulèvent divers griefs en relation avec les indemnités proposées.
Le 18 septembre 2006, B._______ (recourante 2) a également formé un recours contre la même décision. Elle conclut à l'annulation de la décision de l'OFT (autorité inférieure) en tant qu'elle accorde aux TPG (intimés) le droit d'exproprier sa parcelle N2 sise à Meyrin, avenue de Vaudagne, conformément aux plans d'emprise et au tableau des droits à exproprier. Elle affirme en substance que le projet implique la démolition de bâtiments et de dépendances, et rendrait de surcroît le bâtiment n° X1 inhabitable en raison de la distance de seulement 1,50 mètres séparant la voie ferrée du bâtiment. Elle relève que si elle a dans un premier temps accepté les emprises du projet, c'est en raison de la position favorable à son projet de reconstruction émise par le département compétent. Sinon, elle s'exposerait à des demandes de baisse de loyer de la part des locataires résidant dans son immeuble. De surcroît, son immeuble risquerait de souffrir de nuisances vibratoires, vu que les auteurs du rapport d'impact ont souligné que les valeurs limites en matière de vibrations pourraient être dépassées sur les immeubles sis 2 à 5, avenue de Vaudagne et 305 et 309, route de Meyrin, et les auteurs de préconiser diverses mesures palliatives.
Trois autres recours contre la décision d'approbation des plans ont été déposés par des tiers entre les 18 et 20 septembre 2006. Ces trois recours ayant finalement été retirés suite à des accords conclus avec les intimés et les causes rayées du rôle, il ne sera pas revenu dessus.
C.
Par requêtes des 19 et 23 octobre 2006, les intimés ont demandé le retrait de l'effet suspensif des recours 2 et 1.
D.
Le 14 novembre 2006, les intimés ont répondu au recours des recourants 1. Les intimés considèrent que les recourants 1 n'ont pris aucune conclusion contre la décision attaquée elle-même, et que les arguments soulevés - en l'occurrence celui consistant à demander un réexamen de la possibilité de procéder à un échange de terrain et celui du montant de l'indemnité pour expropriation - ne relèvent pas de la compétence de la CRINEN. Si néanmoins cette dernière ne devait pas partager cette interprétation, les intimés relèvent que les arguments des recourants 1 ne sont, de toute manière, guères étayés. Ils concluent principalement à l'irrecevabilité du recours, subsidiairement à son rejet.
E.
Par écriture du 21 novembre 2006, l'autorité inférieure a répondu aux différents recours. Elle confirme sa décision du 17 août 2006 et conclut au rejet de tous les recours.
Elle revient brièvement sur chaque recours, se limitant à traiter quelques points précis.
Ainsi, concernant les recourants 1, l'autorité inférieure conteste le grief selon lequel il lui appartenait de dresser un procès-verbal lors de l'audience de conciliation.
Concernant la recourante 2, l'autorité inférieure relève que ce ne sont pas plusieurs bâtiments qui devraient être démolis en raison du projet TCMC, mais seulement la remise construite à l'angle du bâtiment X2. Elle estime dès lors qu'il n'y a pas lieu de lier la procédure d'approbation des plans de l'infrastructure ferroviaire, fédérale, à la procédure cantonale introduite par la recourante 2 et qui tend à la démolition de plusieurs bâtiments.

F.
Le 1er décembre 2006, la CRINEN a prononcé la jonction des recours.
G.
Par décision incidente du 12 décembre 2006, la CRINEN a admis les requêtes tendant au retrait de l'effet suspensif.
H.
Le 19 décembre 2006, les intimés ont répondu au recours de la recourante 2. Ils concluent principalement à l'irrecevabilité du recours pour deux motifs : premièrement, la recourante 2 n'aurait pas la qualité pour recourir car elle n'aurait pas fait opposition auprès de l'autorité d'approbation pendant le délai de mise à l'enquête (sauf sur un point précis, mais sur lequel elle a obtenu satisfaction avant la décision de l'autorité inférieure) et, deuxièmement, le recours ne serait pas suffisamment motivé pour être considéré comme recevable. Subsidiairement, dans la mesure où le recours devrait être considéré comme recevable, les intimés concluent à son rejet.
I.
Invité par la CRINEN à se déterminer sur les recours, l'Office cantonal de la mobilité (OCM) a fait savoir, par courrier du 21 décembre 2006, qu'il se ralliait intégralement aux écritures des intimés.
J.
Egalement invité par la CRINEN à se déterminer sur les recours, le Département cantonal des constructions et des technologies de l'information (DCTI) a fait connaître sa détermination le 22 décembre 2006. Le DCTI rappelle que tous les griefs des recourants concernant l'indemnisation des emprises sur leur parcelle devront être déclarés irrecevables par la CRINEN, car ils sont de la compétence de la commission fédérale d'estimation. Ceci s'applique en particulier aux conclusions des recourants 1 et aux conséquences des nuisances invoquées par la recourante 2. Le DCTI conclut au rejet de tous les recours, dans la mesure où ils sont recevables.

K.
Le 16 mai 2007, une délégation du Tribunal administratif fédéral (TAF) - lequel a repris la procédure dès le 1er janvier 2007 en lieu et place de la CRINEN, désormais dissoute - a procédé à une inspection locale. Le collège s'est donc rendu sur les différents lieux concernés par les recours, en présence des parties intéressées à qui était ainsi donnée la possibilité de rectifier, de compléter ou d'éclaircir l'exposé des faits.
Les recourants 1 ont insisté sur leur préoccupation de conserver leur patrimoine et sur le fait qu'ils souhaitent un échange foncier.
La recourante 2 est revenue sur l'emprise requise par le projet, qui se situerait à 1,50 mètres de l'avant-toit ainsi que sur la surélévation du tramway par rapport à la route et ses conséquences sur l'habitabilité de la maison. La recourante 2 a par ailleurs informé les parties qu'il ressortait de contacts récents avec l'administration cantonale que la solution de la démolition de la maison et de sa reconstruction plus en retrait semblait être en bonne voie. Dans cette hypothèse, la recourante 2 a confirmé que "les problèmes seraient alors réglés".
L.
Par ordonnance du 1er juin 2007, le Tribunal administratif fédéral a imparti aux parties un délai au 31 août 2007 pour le dépôt d'observations finales.
Les intimés ont déposé leurs observations finales le 27 août 2007. Ils y insistent sur la différence de poids entre, d'une part, les intérêts publics majeurs qu'eux-mêmes et la Commune de Meyrin poursuivent par le biais du projet TCMC et, d'autre part, les intérêts privés invoqués des recourants. Les intimés considèrent que l'inspection locale a confirmé le bien-fondé du projet TCMC tel qu'approuvé par l'autorité inférieure et maintiennent leurs conclusions initiales, à savoir le rejet de tous les recours pour autant qu'ils soient recevables.
La recourante 2 a déposé ses observations finales le 30 août 2007. Elle y informe qu'elle a obtenu le 20 juin 2007 les deux autorisations qu'elle attendait, à savoir celle de démolir le bâtiment existant et celle d'en construire un autre plus en retrait de la route. Cependant, ces deux décisions faisant l'objet d'un recours de la part d'un tiers, la recourante 2 persiste dans ses conclusions initiales, ceci afin de protéger au mieux ses intérêts si d'aventure ces autorisations n'étaient pas confirmées.
M.
Les autres faits seront repris, en tant que besoin, dans la partie en droit ci-après.

Droit :
1.
1.1 La loi sur le Tribunal administratif fédéral du 17 juin 2005 (LTAF, RS 173.32) est entrée en vigueur le 1er janvier 2007. Aux termes de l'art. 53 al. 2
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 53 Übergangsbestimmungen
1    Das Beschwerdeverfahren gegen Entscheide, die vor dem Inkrafttreten dieses Gesetzes ergangen sind und bisher beim Bundesgericht oder beim Bundesrat anfechtbar waren, richtet sich nach dem bisherigen Recht.
2    Das Bundesverwaltungsgericht übernimmt, sofern es zuständig ist, die Beurteilung der beim Inkrafttreten dieses Gesetzes bei Eidgenössischen Rekurs- oder Schiedskommissionen oder bei Beschwerdediensten der Departemente hängigen Rechtsmittel. Die Beurteilung erfolgt nach neuem Verfahrensrecht.
LTAF, les recours qui sont pendants devant les commissions fédérales de recours ou d'arbitrage ou devant les services de recours des départements à l'entrée en vigueur de la loi sont traités par le Tribunal administratif fédéral dans la mesure où celui-ci est compétent. Ils sont jugés sur la base du nouveau droit de procédure.
Selon l'art. 33 let. d
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
dquinquies  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
LTAF, le recours est recevable contre les décisions de la Chancellerie fédérale, des départements et des unités de l'administration fédérale qui leur sont subordonnées ou administrativement rattachées. La décision entreprise du 17 août 2006 a été rendue par l'OFT, unité de l'administration subordonnée au Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC). Le Tribunal administratif fédéral est donc compétent.
1.2 La décision du 17 août 2006 de l'OFT consiste à approuver les plans concernant la construction du deuxième tronçon de la ligne de tramway section Cornavin-Meyrin-CERN (TCMC) entre les Avanchets et le CERN. Fondée sur les art. 18
SR 742.101 Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 1957 (EBG)
EBG Art. 18 Grundsatz
1    Bauten und Anlagen, die ganz oder überwiegend dem Bau und Betrieb einer Eisenbahn dienen (Eisenbahnanlagen), dürfen nur mit einer Plangenehmigung erstellt oder geändert werden.
1bis    Als Änderung einer Eisenbahnanlage gilt auch der Einbau bahnfremder Bauten und Anlagen in eine Eisenbahnanlage, sofern diese weiterhin überwiegend dem Bau oder dem Betrieb der Eisenbahn dient.88
2    Genehmigungsbehörde ist das BAV.89
3    Mit der Plangenehmigung werden sämtliche nach Bundesrecht erforderlichen Bewilligungen erteilt.
4    Kantonale Bewilligungen und Pläne sind nicht erforderlich. Das kantonale Recht ist zu berücksichtigen, soweit es das Eisenbahnunternehmen in der Erfüllung seiner Aufgaben nicht unverhältnismässig einschränkt.
5    Die Plangenehmigung für Vorhaben, die sich erheblich auf Raum und Umwelt auswirken, setzt grundsätzlich einen Sachplan nach dem Bundesgesetz vom 22. Juni 197990 über die Raumplanung voraus.
6    Zur Eisenbahnanlage gehören auch die mit dem Bau und dem Betrieb zusammenhängenden Erschliessungsanlagen und Installationsplätze sowie die Standorte für die Verwertung und Ablagerung von Ausbruch- und Aushubmaterial, die in einem engen räumlichen und funktionalen Zusammenhang mit der geplanten Anlage stehen.
et suivants de la loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer (LCdF, RS 742.101), cette décision remplit les conditions de l'art. 5
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021) et, à ce titre, les recours, déposés en temps utile et dans les formes et délais prescrits par les articles 50
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 50
1    Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen.
2    Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden.
et 52
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
PA (à tout le moins prima facie quant à la forme stricto sensu ; pour le surplus, cf. infra, consid. 6.1 ss), sont recevables (art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG).
LTAF).
2. Les TPG sont un établissement de droit public genevois. Ils ont la personnalité juridique et sont autonomes dans les limites de la loi cantonale sur les Transports publics genevois (LTPG, Recueil systématique de la législation genevoise [RSG] H 1 55). Ils sont détenteurs de la concession n° 5139 pour la construction et l'exploitation d'une infrastructure ferroviaire et, à ce titre, ils leur revient donc de mener la procédure d'approbation des plans du projet TCMC. Cependant, comme l'Etat de Genève est propriétaire et finance les voies ferrées et leur infrastructure (cf. Cahier des charges relatif à l'utilisation du domaine public en vue de l'exploitation des Transports publics genevois [RSG H 1 55.04]), ses différents services (dont le DCTI - anciennement Département de l'aménagement de l'équipement et du logement [DAEL] - ou l'OCM) ont également joué un rôle actif dans l'accompagnement du projet TCMC ; ces services sont du reste signataires des plans dont l'approbation a été requise et la requête du 4 septembre 2003 porte la mention "Bon pour accord" d'une autorité cantonale, en l'espèce l'Office des transports et de la circulation, soit une autorité hiérarchiquement subordonnée au DAEL / DCTI. On peut dès lors se demander s'il ne conviendrait pas de considérer l'Etat de Genève comme partie intimée à la présente procédure (art. 6 et 48 PA). Cette question pourra toutefois demeurer ouverte.
3.
3.1 Peuvent être invoqués devant le Tribunal administratif fédéral : la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation, la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents et l'inopportunité (art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA).
3.2 Le Tribunal administratif fédéral applique le droit d'office, sans être lié par les motifs invoqués (cf. art. 62 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 62
1    Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
2    Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei.
3    Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein.
4    Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle.
PA) ni par l'argumentation juridique développée dans la décision entreprise (cf. Pierre Moor, Droit administratif, vol. II, Berne 2002, p. 265). La procédure est régie par la maxime inquisitoire, ce qui signifie que le Tribunal administratif fédéral définit les faits et apprécie les preuves d'office et librement (cf. art. 12
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel:
a  Urkunden;
b  Auskünfte der Parteien;
c  Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen;
d  Augenschein;
e  Gutachten von Sachverständigen.
PA). Les parties doivent toutefois collaborer à l'établissement des faits (art. 13
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 13
1    Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken:
a  in einem Verfahren, das sie durch ihr Begehren einleiten;
b  in einem anderen Verfahren, soweit sie darin selbständige Begehren stellen;
c  soweit ihnen nach einem anderen Bundesgesetz eine weitergehende Auskunfts- oder Offenbarungspflicht obliegt.
1bis    Die Mitwirkungspflicht erstreckt sich nicht auf die Herausgabe von Gegenständen und Unterlagen aus dem Verkehr einer Partei mit ihrem Anwalt, wenn dieser nach dem Anwaltsgesetz vom 23. Juni 200034 zur Vertretung vor schweizerischen Gerichten berechtigt ist.35
2    Die Behörde braucht auf Begehren im Sinne von Absatz 1 Buchstabe a oder b nicht einzutreten, wenn die Parteien die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern.
PA) et motiver leur recours (art. 52
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
PA). En conséquence, l'autorité saisie se limite en principe aux griefs soulevés et n'examine les questions de droit non invoquées que dans la mesure où les arguments des parties ou le dossier l'y incitent (Arrêt du Tribunal administratif fédéral A-2347/2006 du 24 septembre 2007 consid. 2 ; ATF 122 V 157 consid. 1a, 121 V 204 consid. 6c; Jurisprudence des autorités administratives de la Confédération [JAAC] 61.31 consid. 3.2.2; Alfred Kölz / Isabelle Häner, Verwaltungsverfahren und Verwaltungsrechtspflege des Bundes, 2e éd. Zurich 1998 n. 677).
4.
La décision d'approbation des plans du TCMC a fait l'objet de plusieurs recours, dont deux sont encore pendants devant le Tribunal administratif fédéral et étudiés ci-après. La considération suivante, d'ordre général et concernant l'intérêt public du projet TCMC, peut cependant être faite à titre liminaire.
Le projet TCMC consiste à relier la gare de Cornavin au CERN en passant par le centre de Meyrin. Il s'inscrit dans le cadre du développement des transports collectifs dans le canton de Genève. Ce développement est rendu nécessaire d'une part par le fait que le transport individuel (voiture) ne peut augmenter sur un réseau saturé en périodes de pointe en terme de flux de trafic et d'impacts environnementaux et, d'autre part, par le fait que les transports publics traditionnels (véhicules sur pneus) n'offrent pas les capacités suffisantes (cf. Rapport d'impact sur l'environnement - Etape 2, pièce K-1 du dossier, p. 19). On relèvera également que ce projet figure dans la loi cantonale genevoise sur les transports publics (Recueil systématique genevois [RSG], H 1 50) et qu'il constitue la première étape du renforcement des transports publics d'ici à 2010 (cf. art. 4.2 de ladite loi).
L'intérêt public majeur du projet TCMC ne fait ainsi aucun doute. Aucun recourant ne l'a d'ailleurs contesté formellement. Il ne sera donc pas revenu sur cette question dans le présent arrêt.
5.
Concernant les recourants 1, les travaux d'implantation du tramway doivent être réalisés sur la parcelle N1 à l'intérieur des emprises - définitive (764 m2) et provisoire (420 m2), selon le projet déposé et l'enquête publique - définies par le plan des droits à exproprier (cf. Dossier d'approbation des plans, Lot 3 Meyrin-CERN, pièce n °_______, code _______, fiche _______).
5.1 Les recourants 1 considèrent tout d'abord que le rejet de leur opposition par l'autorité inférieure est sans valeur, puisque la procédure prévue par la loi fédérale du 20 juin 1930 sur l'expropriation (LEx, RS 711) n'aurait pas été respectée sur deux points : d'une part, aucun procès-verbal n'aurait été dressé à l'issue de la "première audience de conciliation" du 20 avril 2004 (violation de l'art. 49
SR 711 Bundesgesetz vom 20. Juni 1930 über die Enteignung (EntG)
EntG Art. 49 - Über die Verhandlungen wird ein Protokoll geführt, das enthalten muss:
a  die Namen der erschienenen Beteiligten;
b  die Vereinbarungen sowie die Erklärungen der Parteien über Anerkennungen, Verzichte und Rechtsvorbehalte;
c  die Unterschrift des Präsidenten der Schätzungskommission; Vereinbarungen und Erklärungen nach Buchstabe b sind auch von den Parteien zu unterzeichnen.
LEx, selon les recourants 1) et, d'autre part, des travaux de piquetage auraient été menés sans que les recourants 1 aient été informés préalablement par écrit (violation de l'art. 15
SR 711 Bundesgesetz vom 20. Juni 1930 über die Enteignung (EntG)
EntG Art. 15
1    Soweit durch die Spezialgesetzgebung nicht etwas anderes bestimmt ist, müssen Begehungen, Planaufnahmen, Aussteckungen und Vermessungen, die zur Vorbereitung eines Vorhabens, für das die Enteignung beansprucht werden kann, unumgänglich sind, mindestens zehn Tage vor der Vornahme publiziert oder dem Eigentümer schriftlich angezeigt werden.
2    Sind weitergehende vorbereitende Handlungen, wie Boden- und Gebäudeuntersuchungen unumgänglich, so sind sie dem Eigentümer mindestens 30 Tage vor der Vornahme schriftlich anzuzeigen. Sie bedürfen bei Widerspruch des Eigentümers der Bewilligung der nach Artikel 38 zuständigen Behörde. Die Widerspruchsfrist beträgt 10 Tage. Der Eigentümer ist auf diese Frist hinzuweisen.
3    Für den Schaden aus vorbereitenden Handlungen ist voller Ersatz zu leisten.
LEx, selon les recourants 1). Les recourants 1 invoquent ainsi la violation du droit fédéral (art. 49 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA).
5.1.1 L'art. 49
SR 711 Bundesgesetz vom 20. Juni 1930 über die Enteignung (EntG)
EntG Art. 49 - Über die Verhandlungen wird ein Protokoll geführt, das enthalten muss:
a  die Namen der erschienenen Beteiligten;
b  die Vereinbarungen sowie die Erklärungen der Parteien über Anerkennungen, Verzichte und Rechtsvorbehalte;
c  die Unterschrift des Präsidenten der Schätzungskommission; Vereinbarungen und Erklärungen nach Buchstabe b sind auch von den Parteien zu unterzeichnen.
LEx prévoit bien qu'un procès-verbal soit dressé à l'issue de l'audience de conciliation. Cependant, comme l'a relevé à juste titre l'autorité inférieure dans ses observations du 21 novembre 2006, cet article se réfère à la procédure devant la commission d'estimation (comme en témoigne l'art. 49 let. c
SR 711 Bundesgesetz vom 20. Juni 1930 über die Enteignung (EntG)
EntG Art. 49 - Über die Verhandlungen wird ein Protokoll geführt, das enthalten muss:
a  die Namen der erschienenen Beteiligten;
b  die Vereinbarungen sowie die Erklärungen der Parteien über Anerkennungen, Verzichte und Rechtsvorbehalte;
c  die Unterschrift des Präsidenten der Schätzungskommission; Vereinbarungen und Erklärungen nach Buchstabe b sind auch von den Parteien zu unterzeichnen.
LEx, qui prévoit que le procès-verbal contienne "la signature du président de la commission d'estimation") et non à la procédure d'approbation des plans devant l'OFT, laquelle est régie par la LCdF et par la PA, et seulement subsidiairement par la LEx : en effet, la loi fédérale du 18 juin 1999 sur la coordination et la simplification des procédures de décision (RO 1999 3071, loi sur la coordination ci-après) a unifié la procédure d'approbation des plans de constructions et des installations relevant du droit fédéral, notamment des grands projets d'équipement, afin de la coordonner, de la simplifier et de l'accélérer. Or, la procédure très formelle de conciliation de la LEx (art. 45 ss
SR 742.101 Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 1957 (EBG)
EBG Art. 45
) n'a pas été reprise dans les lois spéciales modifiées par la loi sur la coordination, lois spéciales dont la LCdF fait partie. Cela ne signifie pas que l'autorité unique ne procède pas à une conciliation; elle le fait, mais essentiellement à l'occasion de visions locales et de façon moins formaliste. (Piermarco Zen-Ruffinen / Christine Guy-Ecabert, Aménagement du territoire, construction, expropriation, Berne, 2001, pp. 521-523).
Dans le cas présent, il ressort de la décision (ch. 2.1.2, non contesté) que l'OFT a organisé des séances de conciliation du 16 mars au 28 avril 2004, en présence des différents parties intéressées. La question de savoir si des procès-verbaux ont été tenus à ces occasions peut rester ouverte puisque, comme on vient de le voir, aucune norme n'impose que des procès-verbaux de ces séances soient établis. Par ailleurs, la séance du 20 avril 2004 sur laquelle porte le grief des recourants 1 a ceci de particulier : non seulement celle-ci était organisée par le DAEL (et non par l'OFT), mais - et surtout - il ressort du dossier qu'un tel procès-verbal a bel et bien été établi (cf. pièce 11 de la réponse au recours des intimés). Le grief des recourants 1 doit donc être rejeté.
5.1.2 Quant à la question d'éventuels travaux de piquetage menés sans avertissement écrit préalable aux recourants 1, celle-ci n'a pas à être traitée sur le fond.
Comme on l'a vu précédemment, la LEx n'est applicable que subsidiairement à la LCdF dans le cadre de la présente affaire. En l'occurrence, ce n'est pas l'art. 15
SR 711 Bundesgesetz vom 20. Juni 1930 über die Enteignung (EntG)
EntG Art. 15
1    Soweit durch die Spezialgesetzgebung nicht etwas anderes bestimmt ist, müssen Begehungen, Planaufnahmen, Aussteckungen und Vermessungen, die zur Vorbereitung eines Vorhabens, für das die Enteignung beansprucht werden kann, unumgänglich sind, mindestens zehn Tage vor der Vornahme publiziert oder dem Eigentümer schriftlich angezeigt werden.
2    Sind weitergehende vorbereitende Handlungen, wie Boden- und Gebäudeuntersuchungen unumgänglich, so sind sie dem Eigentümer mindestens 30 Tage vor der Vornahme schriftlich anzuzeigen. Sie bedürfen bei Widerspruch des Eigentümers der Bewilligung der nach Artikel 38 zuständigen Behörde. Die Widerspruchsfrist beträgt 10 Tage. Der Eigentümer ist auf diese Frist hinzuweisen.
3    Für den Schaden aus vorbereitenden Handlungen ist voller Ersatz zu leisten.
LEx - invoqué par les recourants 1 - qui s'applique au piquetage ici, mais l'art. 18c
SR 742.101 Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 1957 (EBG)
EBG Art. 18c Handlungen
1    Vor der öffentlichen Auflage des Gesuchs muss das Eisenbahnunternehmen die Veränderungen, die das geplante Werk im Gelände bewirkt, sichtbar machen, indem es diese aussteckt; bei Hochbauten hat es Profile aufzustellen.
2    Einwände gegen die Aussteckung oder die Aufstellung von Profilen sind sofort, jedenfalls aber vor Ablauf der Auflagefrist bei der Genehmigungsbehörde vorzubringen.
3    Für andere vorbereitende Handlungen, für die Projektbereinigung und für die Erhärtung der Entscheidungsgrundlagen gilt das Verfahren nach Artikel 15 EntG97. Die Genehmigungsbehörde entscheidet über Einwände Dritter.
LCdF. Celui-ci stipule à son alinéa 2 que "les objections émises contre le piquetage ou la pose de gabarits doivent être adressées sans retard à l'autorité chargée de l'approbation des plans, mais au plus tard à l'expiration du délai de mise à l'enquête". En l'espèce, ce grief n'ayant pas été soulevé avant le stade du recours, il est manifestement tardif et donc irrecevable.
5.2 Les recourants 1 estiment également que le droit fédéral a été violé lorsque le DCTI a mis "fin à la procédure de conciliation dans sa lettre du 21 juin 2006".
Les recourants 1 ne précisent pas quelle norme de droit fédéral aurait été violée. On peut néanmoins déduire qu'ils se réfèrent aux dispositions de procédure prévues par la LEx. Or, comme on l'a vu supra (cf. consid. 5.1.1), ces dispositions formelles ne s'appliquent pas dans la conciliation menée dans le cadre de l'approbation des plans. D'autre part, si, dans son courrier du 21 juin 2006, le DCTI informe les recourants 1 que le dossier sera acheminé à Berne avec la mention "échec de négociation", il les informe également que "toutefois, la possibilité de trouver un accord de gré à gré reste ouverte". Les recourants 1 ne sauraient dès lors se plaindre - si tant est que cela soit leur intention - d'avoir été privés de la possibilité de trouver une solution amiable, et ce grief doit donc être écarté.
5.3 Les recourants 1 rappellent également qu'ils avaient "demandé que la surface à exproprier soit exprimée de façon quantitative". Or, force est de constater que tel est le cas. En effet, le "tableau des droits à exproprier et des besoins en terrain" (réf. C-GC-224) approuvé par la décision attaquée mentionne expressément que la parcelle N1 des recourants 1 fera l'objet d'une emprise définitive de 764 m2 ainsi que d'une emprise provisoire de 420 m2 (cf. fiche 66). Les recourants 1 mentionnent d'ailleurs eux-mêmes le chiffre de 764 m2 dans leur recours. Il paraît dès lors impossible de contester le fait que ces surfaces sont bel et bien exprimées de façon quantitative.
Lors de l'inspection locale du 16 mai 2007, les recourants 1 ont par ailleurs affirmé qu'un courrier du 26 avril 2007 de l'Etat de Genève mentionnerait des emprises plus importantes que celles prévues initialement. Ce courrier n'a pas été versé au dossier. Cependant, il semble que les recourants 1 fassent en réalité allusion à une augmentation d'emprise intervenue entre le projet initial et le projet finalement adopté, augmentation due à la création d'un arrêt supplémentaire (l'arrêt "M._______"). Les recourants 1 eux-mêmes relèvent une augmentation d'emprise entre 2003 (608 m2) et 2005 (764 m2). Quoi qu'il en soit, cette question peut rester ouverte. En effet, quand bien même un courrier de l'Etat de Genève mentionnerait une emprise supérieure à 764 m2, seuls les chiffres approuvés dans le cadre de la procédure d'approbation des plans - en ce qui concerne les emprises, les chiffres figurant dans le "tableau des droits à exproprier et des besoins en terrain " - ont force contraignante.
Dès lors que les emprises définitive et provisoire sur la parcelle des recourants 1 sont mentionnées quantitativement dans le projet adopté, le grief des recourants 1 doit être rejeté.
5.4 L'attente principale des recourants 1 consiste en ce qu'il soit procédé à un "échange" de terrain entre leur parcelle (N1) et la parcelle voisine (N3) qui est propriété de la Confédération suisse, ceci afin que la perte de terrain causée au sud-ouest par l'emprise définitive soit compensée par l'octroi d'une surface équivalente au nord-est, à détacher de la parcelle de la Confédération.
Les recourants 1 estiment que la possibilité d'un échange n'a pas été traitée de façon suffisamment sérieuse par l'Etat de Genève. Celui-ci aurait dû demander par courrier officiel à la Confédération suisse de prendre position sur cette question, et la réponse de cette dernière aurait dû mentionner explicitement leur parcelle N1.
A toutes fins utiles, on rappellera ici que la Confédération suisse n'est pas partie à la présente procédure, mais simplement propriétaire d'une parcelle voisine de celle des recourants 1 et le projet ici considéré n'a aucune emprise - ni provisoire, ni définitive - sur son fonds. A l'instar de tout autre propriétaire, rien ne l'oblige donc à céder une partie de son terrain à un propriétaire voisin dont le terrain serait susceptible de faire l'objet d'une mesure d'expropriation. Dès lors qu'aucun remaniement parcellaire ne pouvait être ordonné (cf. infra, consid. 5.4 in fine), personne ne pouvait contraindre la propriétaire de la parcelle voisine à céder quoi que ce soit.
L'Etat de Genève a ainsi tenté de racheter la surface des recourants 1 de gré à gré, sans succès (cf. procès-verbal de la séance de conciliation du 22 mars 2006, ainsi que courrier du DCTI aux recourants 1 du 21 juin 2006). Face à l'insistance des recourants 1, le DCTI a tout de même pris contact avec l'Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL) de façon informelle, par télécopie du 22 février 2006 et courriel du 22 mars 2006. Dans sa réponse du 23 mars 2006, l'OFCL écrit ce qui suit : "Suite à vos demandes informelles [...], nous ne pouvons que vous informer que nous ne sommes pas à même d'entrer en matière sur les demandes formulées. Rappelons qu'il s'agit du souhait de propriétaires de voir les emprises définitives de la future route de Meyrin, du fait de la création de la nouvelle ligne du tramway, sur leur bien-fonds respectif, compensées par la cession de surfaces de terrains, propriétés de la Confédération suisse. Notre position se base en particulier sur les obligations de la Confédération suisse envers le CERN, ce dernier étant au bénéfice d'un droit de superficie sur les terrains concernés et fait suite aux entretiens que nous avons eu, d'une part avec les représentants du CERN et d'autre part, avec ceux de la compagnie Z._______".
De façon "officielle" ou pas, force est de constater que contact a bel et bien été pris avec la Confédération suisse afin de demander à celle-ci de se prononcer sur la possibilité de procéder à des cessions de terrain le long de la route de Meyrin. Et bien que la réponse de l'OFCL ne mentionne pas expressément la parcelle des recourants 1, le fait que l'OFCL se réfère à un courriel du 22 mars 2006 est explicite, puisqu'une séance s'est justement déroulée ce jour-là à 10h30 entre les recourants 1 et les représentants du DCTI. Or, il ressort du procès-verbal de cette séance que, malgré le fait que l'Etat de Genève ne peut échanger un terrain qui appartient à la Confédération, le DCTI a accepté, par gain de paix, de demander à l'OFCL "de répondre formellement à cette demande". Le courriel envoyé le jour-même à l'OFCL démontre donc - sauf coïncidence surprenante - que le maître d'ouvrage a tenu son engagement et que la réponse de l'OFCL était bien destinée aux recourants 1.
Selon l'art. 3 al. 2
SR 742.101 Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 1957 (EBG)
EBG Art. 3
1    Für den Bau und den Betrieb von Eisenbahnen kann das Enteignungsrecht nach dem Bundesgesetz vom 20. Juni 193011 über die Enteignung geltend gemacht werden.12
2    Das Enteignungsverfahren kommt erst zur Anwendung, wenn die Bemühungen um einen freihändigen Erwerb der erforderlichen Rechte oder um eine Landumlegung nicht zum Ziel führen.
3    Rechte an Bahngebiet können nicht ersessen werden.
LCdF, la procédure d'expropriation ne sera applicable que si les efforts faits en vue d'acquérir les droits nécessaires de gré à gré ou d'obtenir un remembrement ont échoué. Bien que les recourants 1 n'aient pas expressément invoqué cet article, leur grief consiste cependant à invoquer sa violation (art. 49 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA).
En l'occurrence, il y a lieu de retenir que l'Etat de Genève a tenté d'acquérir les droits nécessaires de gré à gré et a même introduit une démarche auprès du propriétaire du fonds voisin pour tenter d'obtenir une compensation en nature pour les recourants 1. Force est donc de constater que les efforts en vue d'acquérir les droits nécessaires de gré à gré ont échoué. Sur ce point, le grief des recourants 1 doit donc être rejeté. Quant à la question d'un éventuel remembrement, elle n'entrait pas en ligne de compte puisque seul un propriétaire est concerné par le projet de tramway et que rien ne pouvait justifier qu'un tiers non concerné par le projet fasse l'objet d'une expropriation. Par ailleurs, le texte de l'art. 3 al. 2
SR 742.101 Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 1957 (EBG)
EBG Art. 3
1    Für den Bau und den Betrieb von Eisenbahnen kann das Enteignungsrecht nach dem Bundesgesetz vom 20. Juni 193011 über die Enteignung geltend gemacht werden.12
2    Das Enteignungsverfahren kommt erst zur Anwendung, wenn die Bemühungen um einen freihändigen Erwerb der erforderlichen Rechte oder um eine Landumlegung nicht zum Ziel führen.
3    Rechte an Bahngebiet können nicht ersessen werden.
LCdF étant identique à celui de l'art. 30 al. 2
SR 725.11 Bundesgesetz vom 8. März 1960 über die Nationalstrassen (NSG)
NSG Art. 30
1    Das für den Bau der Nationalstrassen erforderliche Land ist, sofern ein freihändiger Erwerb ausser Betracht fällt, im Landumlegungs- oder Enteignungsverfahren zu erwerben.
2    Das Enteignungsverfahren kommt erst zur Anwendung, wenn die Bemühungen für einen freihändigen Erwerb oder für eine Landumlegung nicht zum Ziele führen.
de la loi fédérale sur les routes nationales du 8 mars 1960 (LRN, RS 725.11), une analyse par analogie est tout à fait légitime (cf. ce que font, par exemple, Zen Ruffinen / Guy Ecabert op. cit. à la p. 359 in fine) : or, comme le relèvent à juste titre ces auteurs, l'art. 31
SR 725.11 Bundesgesetz vom 8. März 1960 über die Nationalstrassen (NSG)
NSG Art. 31
1    Das Landumlegungsverfahren in der Form der landwirtschaftlichen Güterzusammenlegung, der Waldzusammenlegung oder der Umlegung von Bauland wird angewendet, wenn es im Interesse des Strassenbaues liegt oder für die bestimmungsgemässe Verwendung und Bewirtschaftung des durch den Strassenbau beeinträchtigten Bodens notwendig ist.
2    Die im Landumlegungsverfahren zu treffenden Massnahmen können bestehen:
a  im Einwerfen von Grundstücken des Gemeinwesens in das Landumlegungsunternehmen;
b  in der Vornahme angemessener Abzüge von dem im Landumlegungsverfahren erfassten Grundeigentum. Das auf diesem Wege für den Strassenbau abgetretene Land ist dem Landumlegungsunternehmen zum Verkehrswert zu vergüten;
c  in der Anrechnung von Mehrwerten, die durch den Strassenbau mittels Bodenverbesserungen an Grundstücken geschaffen werden;
d  in andern durch das kantonale Recht vorgesehenen Verfahren.
LRN stipule que la procédure de remembrement "est applicable si elle est dans l'intérêt de la construction de la route ou si elle est nécessaire pour que le sol auquel la construction de la route porte atteinte puisse être utilisé et exploité conformément à sa destination". Egalement ici, ni l'intérêt de la construction de la voie de tramway ni l'utilisation du sol conformément à sa destination (de zone agricole, rappelons-le) ne justifiaient le recours à une procédure de remembrement. Pour toutes ces raisons, le grief des recourants 1 doit donc également être rejeté sur ce point.
5.5 Enfin, les recourants 1 louent actuellement des emplacements de stationnement pour camping-cars sur leur parcelle. Cette activité - dont la légalité, bien que contestée en raison de sa situation en zone agricole, ne sera pas étudiée ici -, qui leur rapporte environ 5'200.-- francs par année selon leurs dires, serait compromise en cas d'expropriation. Les recourants 1, déjà au stade de leur opposition, ont fait savoir qu'ils entendaient être indemnisés pour cette perte de gain.
Bien que l'expropriation ne puisse avoir lieu que moyennant une indemnité pleine et entière (art. 16
SR 711 Bundesgesetz vom 20. Juni 1930 über die Enteignung (EntG)
EntG Art. 16 - Die Enteignung kann nur gegen volle Entschädigung erfolgen.
LEx), c'est à juste titre que l'autorité inférieure s'est déclarée incompétente pour traiter cette requête des recourants 1. En effet, si l'autorité chargée de l'approbation des plans est compétente pour conférer le droit d'expropriation (art. 18h
SR 711 Bundesgesetz vom 20. Juni 1930 über die Enteignung (EntG)
EntG Art. 16 - Die Enteignung kann nur gegen volle Entschädigung erfolgen.
LEx), elle ne l'est en revanche pas pour statuer sur la nature et le montant de l'indemnité : cette compétence appartient à la Commission fédérale d'estimation (art. 64
SR 711 Bundesgesetz vom 20. Juni 1930 über die Enteignung (EntG)
EntG Art. 64
1    Die Schätzungskommission entscheidet namentlich:67
a  über die Höhe der Entschädigung (Art. 16 und 17);
b  über die Begehren um Trennung von Bestandteilen und Zugehör (Art. 11) und um Ausdehnung der Enteignung (Art. 12 und 13);
bbis  über Entschädigungsforderungen für den Schaden aus vorbereitenden Handlungen (Art. 15 Abs. 3);
c  über Entschädigungsbegehren, die sich aus der Pflicht zur Wahrung öffentlicher und nachbarrechtlicher Interessen ergeben (Art. 7);
d  über neue Eigentumsverhältnisse und die daraus sich ergebende Mehrbelastung für Unterhalt (Art. 26);
e  über die Entschädigungsbegehren wegen Verzichtes auf die Enteignung (Art. 14);
f  über die Entschädigungsbegehren aus dem Enteignungsbann (Art. 44);
g  über Begehren um vorzeitige Besitzeinweisung und die damit verbundenen Leistungen, soweit zum Entscheid nicht gemäss Artikel 76 Absatz 2 der Präsident zuständig ist;
h  über die Folgen des Verzuges in der Leistung der Enteignungsentschädigung (Art. 88);
i  über das Rückforderungsrecht des Enteigneten und die damit zusammenhängenden Begehren (Art. 108);
k  ...
2    Die Schätzungskommission entscheidet selbst über ihre Zuständigkeit.72
LEx ; Zen-Ruffinen / Guy-Ecabert, op. cit. pp. 523-524), à laquelle seront transmis, après clôture de la procédure d'approbation des plans, le plan d'expropriation, le tableau des droits expropriés ainsi que les prétentions qui ont été produites (art. 18k
SR 742.101 Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 1957 (EBG)
EBG Art. 18k
1    Nach Abschluss des Plangenehmigungsverfahrens wird, soweit erforderlich, das Einigungs- und Schätzungsverfahren vor der Eidgenössischen Schätzungskommission (Schätzungskommission) nach den Bestimmungen des EntG115 durchgeführt.116
2    ...117
3    Der Präsident der Schätzungskommission kann gestützt auf einen vollstreckbaren Plangenehmigungsentscheid die vorzeitige Besitzeinweisung bewilligen. Dabei wird vermutet, dass dem Enteigner ohne die vorzeitige Besitzeinweisung bedeutende Nachteile entstünden. Im Übrigen gilt Artikel 76 EntG.
LCdF).
Dans le cadre de la présente procédure d'approbation des plans, le TAF ne dispose donc pas, à l'instar de l'autorité inférieure avant lui, de la compétence pour connaître de la demande d'indemnité des recourants 1. Celle-ci doit donc être déclarée irrecevable, tout comme doivent également être déclarées irrecevables les remarques des recourants 1 relatives au prix du mètre carré applicable à l'indemnisation de la surface qui sera expropriée.
5.6 Sur la base de ce qui précède, le recours des recourants 1 doit donc être rejeté, dans la mesure où il est recevable.
6.
Concernant la recourante 2, les travaux d'implantation du tramway doivent être réalisés sur la parcelle N2 de la commune de Meyrin, située avenue de Vaudagne et dont elle est propriétaire, à l'intérieur des emprises - définitive d'environ 290 m2 et provisoire d'environ 90 m2 selon le projet déposé et l'enquête publique - définies par le plan des droits à exproprier (cf. Dossier d'approbation des plans, Lot 3 Meyrin-CERN, pièce n°_______ code _______, fiche _______).
6.1 Comme on l'a vu supra (consid 1.2), le recours de la recourante 2 est recevable quant à la forme stricto sensu. Cependant, sa recevabilité matérielle est contestée par les intimés, ceci pour deux raisons : d'une part, la recourante 2 n'aurait pas la qualité pour recourir et, d'autre part, son recours ne serait pas suffisamment motivé.
6.1.1 Selon l'art. 48 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 48
1    Zur Beschwerde ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat;
b  durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und
c  ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
2    Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt.
PA, a qualité pour recourir quiconque a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire (let. a), est spécialement atteint par la décision attaquée (let. b), et a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification (let. c).
En l'occurrence, les intimés estiment que la recourante 2 n'aurait pas pris part "de manière complète" à la procédure devant l'autorité inférieure : ils considèrent en effet que la recourante 2 n'aurait pas fait valablement opposition au projet mis à l'enquête et que, partant, elle aurait dû être exclue de la suite de la procédure (cf. art. 18f al. 1
SR 742.101 Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 1957 (EBG)
EBG Art. 18f Einsprache
1    Wer nach den Vorschriften des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 1968102 Partei ist, kann während der Auflagefrist bei der Genehmigungsbehörde Einsprache erheben.103 Wer keine Einsprache erhebt, ist vom weiteren Verfahren ausgeschlossen.
2    Wer nach den Vorschriften des EntG104 Partei ist, kann während der Auflagefrist sämtliche Begehren nach Artikel 33 EntG geltend machen.105
3    Die betroffenen Gemeinden wahren ihre Interessen mit Einsprache.
LCdF).
Ce raisonnement ne saurait être suivi. Certes, le courrier du 16 décembre 2003 adressé par la recourante 2 à l'autorité inférieure ne contenait pas le terme "opposition". Toujours est-il que l'autorité inférieure a interprété cette écriture comme telle et que, partant, les trois conditions de l'art. 48 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 48
1    Zur Beschwerde ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat;
b  durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und
c  ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
2    Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt.
PA sont manifestement remplies : la recourante 2 a bel et bien pris part à la procédure devant l'autorité inférieure - celle-ci ayant rejeté ce qu'elle a considéré comme une opposition - et, la parcelle dont elle est propriétaire faisant l'objet d'une mesure d'expropriation, elle est donc spécialement atteinte par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. La recourante 2 a donc la qualité pour recourir dans la présente cause.
6.1.2 Les intimés avancent également que le recours du 18 septembre 2006 doit être déclaré irrecevable car insuffisamment motivé.
Selon l'art. 52
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
PA, le mémoire de recours doit indiquer notamment les conclusions, motifs et moyens de preuve (al. 1) ; si celui-ci ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours (al. 2) ; elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable (al. 3).
L'octroi d'un délai supplémentaire pouvant éventuellement déboucher sur une irrecevabilité pour défaut de motivation est une question d'interprétation qui intervient donc en tout début de procédure. Dans le cas présent, la CRINEN - à laquelle le TAF a succédé dès le 1er janvier 2007 -, n'a pas exigé de la recourante 2 qu'elle régularise son recours. Cette question est donc réglée et il n'y a pas lieu d'y revenir à ce stade de la procédure. Le recours doit donc être considéré comme suffisamment motivé pour être recevable.
6.2 Cependant, bien que recevable, le recours n'en est pas pour autant bien-fondé.
En procédure de recours, l'objet du litige est défini par trois éléments : principalement, par l'objet du recours et les conclusions du recourant et, accessoirement, par les griefs ou les motifs que celui-ci invoque (Arrêt du Tribunal administratif fédéral A-1818/2006 du 16 août 2007 consid. 4.2).
En l'espèce, l'objet du recours est une décision qui, d'une part, approuve des plans et, d'autre part, statue sur des oppositions en matière d'expropriation (cf. art. 18h al. 1
SR 742.101 Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 1957 (EBG)
EBG Art. 18h
1    Mit der Plangenehmigung entscheidet die Genehmigungsbehörde gleichzeitig auch über die enteignungsrechtlichen Einsprachen.
2    Sie kann Projekte in Etappen genehmigen, wenn deren getrennte Behandlung die Beurteilung des Gesamtprojekts nicht präjudiziert.
3    Die Plangenehmigung erlischt, wenn fünf Jahre nach ihrer rechtskräftigen Erteilung mit der Ausführung des Bauvorhabens nicht begonnen worden ist.
4    Die Genehmigungsbehörde kann die Geltungsdauer der Plangenehmigung aus wichtigen Gründen um höchstens drei Jahre verlängern. Die Verlängerung ist ausgeschlossen, wenn sich die massgebenden tatsächlichen oder rechtlichen Verhältnisse seit der rechtskräftigen Erteilung der Plangenehmigung wesentlich verändert haben.
5    ...111
LCdF). Quant aux conclusions de la recourante 2, elles consistent à demander l'annulation de ladite décision, "en ce sens qu'elle accorde aux TPG le droit d'exproprier [la recourante 2] conformément aux plans d'emprises et au tableau des droits à exproprier". Ces deux éléments, principaux, permettent d'ores et déjà de déterminer que l'objet du litige peut se définir comme l'opposition de la recourante 2 à son expropriation. Les griefs invoqués, en tant qu'éléments accessoires, devront être appréciés dans ce cadre-là.
L'expropriation est un acte de puissance publique par lequel l'Etat (ou son délégataire) transfère, restreint, supprime ou crée à son profit un droit patrimonial, en général de nature immobilière, en vue de réaliser une entreprise de caractère public, selon une procédure fixée par la loi et moyennant le paiement d'une pleine indemnité à l'exproprié (Zen-Ruffinen / Guy-Ecabert, op. cit. p. 441).
Dans le cas présent, l'intérêt public majeur du projet TCMC est admis, y compris par la recourante 2 (cf. ses observations finales du 30 août 2007, p. 2). Celle-ci n'ayant pas invoqué explicitement de motif clair - au sens de l'art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA - à l'appui de ses griefs, on se limitera à examiner si, dans le cadre de l'expropriation nécessaire au projet TCMC, la recourante 2 pourrait opposer un intérêt privé primant l'intérêt public de ce dernier.
En réalité, le recours de la recourante 2 est essentiellement motivé par l'incertitude qui règne quant au sort qui sera réservé à son projet consistant à démolir les bâtiments sis sur sa parcelle puis à y construire un nouvel immeuble plus en retrait par rapport au tracé prévu du tramway. La recourante 2 explique en effet que la Commission cantonale des monuments, de la nature et des sites (CMNS) a, dans un premier temps, donné un accord de principe quant à ce projet puis, lorsqu'il s'est agi de prendre position officiellement, a rendu un préavis défavorable. La conséquence d'un tel préavis pouvait amener à un refus du projet par le département cantonal compétent pour délivrer les autorisations de démolir et de construire ; dans une telle hypothèse, la recourante 2, estimant que les bâtiments tels qu'implantés alors sur la parcelle N2 deviendraient inhabitables une fois le TCMC construit, a donc recouru contre la décision de l'autorité inférieure. Par la suite, la recourante 2 a obtenu les autorisations susmentionnées par décisions du 27 juin 2007 du DCTI. Cependant, ces décisions ayant fait l'objet de recours de la part d'un tiers et n'étant pas encore entrées en force à ce jour, la situation reste similaire et les griefs de la recourante 2 demeurent donc d'actualité.
Ces griefs, même si l'on peut les comprendre, ne sont en réalité pas une conséquence du projet lui-même. On les traitera cependant brièvement.
Pour rappel, cette dernière se plaint notamment du passage du tramway à 1,50 mètres de l'avant-toit du bâtiment X1, lequel se trouvera au surplus enterré puisque le tramway est situé à 60 centimètres en dessus de la dalle du rez-de-chaussée du bâtiment. La recourante 2 estime que ces éléments sont propres à rendre le bâtiment X1 inhabitable. Ces griefs appellent deux remarques. Premièrement, il est avéré que la distance de 1,50 mètres par rapport à l'avant-toit du bâtiment ne sera pas la distance avec le tramway mais avec la limite du domaine public après emprises. Le tramway passera plus loin, à une distance de plusieurs mètres. Cela a non seulement été admis par la recourante 2 lors de l'inspection locale du 17 mai 2007, mais de surcroît celle-ci le savait déjà auparavant comme cela ressort de la pièce 10 de la recourante 2 (procès-verbal d'une séance organisée par le DAEL le 21 septembre 2005 et à laquelle la recourante 2 participait) : "la distance entre la (future) limite du domaine public et l'angle du bâtiment existant est confirmée par B._______ : env. 3.00 m. (1,50 m. jusqu'à l'avant-toit existant)". Deuxièmement, même si le bâtiment devait subir des préjudices sous l'angle de son habitabilité - ce qui n'est en rien démontré -, cette question ne se rapporte pas au principe de l'expropriation lui-même, mais à l'indemnisation des éventuels préjudices, question qui n'a pas à être tranchée dans le cadre de l'approbation des plans. Ces griefs doivent donc être rejetés, dans la mesure où ils sont recevables.
La recourante 2 invoque également le fait qu'en cas de confirmation de la décision attaquée, les locataires du bâtiment implanté sur la parcelle N2 demanderont des baisses de loyers en raison des nuisances du tramway, ce qui occasionnera un dommage pour la recourante 2. Cette question concernant également l'indemnisation d'éventuels préjudices, elle n'a pas, comme on vient de le voir, à être tranchée dans le cadre de la procédure d'approbation des plans. Elle est donc irrecevable.
Enfin, la recourante 2 affirme qu'il n'est pas exclu que les bâtiments situés sur la parcelle N2 puissent souffrir de nuisances vibratoires. A ce sujet, on relèvera que c'est justement afin d'écarter ce risque - car ces nuisances ne sont de surcroît pas certaines - que l'autorité inférieure a mis à la charge des intimés les mesures préconisées par le rapport d'impact (cf. décision attaquée consid. 4.3.2 pp. 29-30 ainsi que dispositif ch. 2.23 et 2.24). Ces mesures avaient au demeurant fait l'objet d'un examen par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) en date du 22 avril 2004 (pièce 17 du dossier de première instance) ; l'autorité spécialisée les a déclarées conformes à l'état de la technique et suffisantes. L'argumentation de la recourante sur ce point n'étant pas de nature à amener le TAF à douter de cette appréciation (cf. ATF 133 II 35 consid. 3), ce grief est déclaré mal fondé.
6.3 Au vu de ce qui précède, le recours de la recourante 2 doit donc être rejeté, dans la mesure où il est recevable.

7.
Compte tenu de l'issue du litige, les recourants 1 et la recourante 2 succombent entièrement, de sorte que les frais seront mis à leur charge (art. 63
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
PA). Les frais de la procédure comprennent l'émolument judiciaire et les débours (art. 1 al. 1
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 1 Verfahrenskosten
1    Die Kosten der Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht (Gericht) setzen sich zusammen aus der Gerichtsgebühr und den Auslagen.
2    Mit der Gerichtsgebühr sind die Kosten für das Kopieren von Rechtsschriften und der für Dienstleistungen normalerweise anfallende Verwaltungsaufwand wie Personal-, Raum- und Materialkosten sowie Post-, Telefon- und Telefaxspesen abgegolten.
3    Auslagen sind insbesondere die Kosten für Übersetzungen und für die Beweiserhebung. Die Kosten für Übersetzungen werden nicht verrechnet, wenn es sich um Übersetzungen zwischen Amtssprachen handelt.
du règlement du 11 décembre 2006 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral [FITAF, RS 173.320.2]). En application de l'art. 63 al. 4bis
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
PA et des art. 2
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 2 Bemessung der Gerichtsgebühr
1    Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen.
2    Das Gericht kann bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge nach den Artikeln 3 und 4 hinausgehen, wenn besondere Gründe, namentlich mutwillige Prozessführung oder ausserordentlicher Aufwand, es rechtfertigen.2
3    Bei wenig aufwändigen Entscheiden über vorsorgliche Massnahmen, Ausstand, Wiederherstellung der Frist, Revision oder Erläuterung sowie bei Beschwerden gegen Zwischenentscheide kann die Gerichtsgebühr herabgesetzt werden. Der Mindestbetrag nach Artikel 3 oder 4 darf nicht unterschritten werden.
et 3
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 3 Gerichtsgebühr in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse - In Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse beträgt die Gerichtsgebühr:
a  bei einzelrichterlicher Streiterledigung: 200-3000 Franken;
b  in den übrigen Fällen: 200-5000 Franken.
FITAF, un émolument judiciaire global de 2'000.-- francs sera mis à la charge des recourants 1 et de la recourante 2, à hauteur de 1'000.-- francs chacun. Ces montants seront compensés avec les deux avances de frais de 1'000.-- francs chacune dont se sont déjà acquittés les recourants 1 et la recourante 2 devant l'ancienne Commission fédérale (cf. art. 5 de l'ordonnance du 10 septembre 1969 sur les frais et indemnités en procédure administrative, RS 172.041.0).
En ce qui concerne les dépens, l'article 7 al. 3
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 7 Grundsatz
1    Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
2    Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen.
3    Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten.
4    Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden.
5    Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7
FITAF indique que les autorités fédérales et, en règle générale, les autres autorités parties n'ont pas droit aux dépens. Dans le cas présent, les intimés ne sauraient, en tant que tels, être considérés comme une autorité. Cependant, au vu de la très forte implication dans la procédure des services de l'Etat de Genève, la question de l'octroi ou non de dépens aurait pu se poser afin de respecter l'esprit de la loi. Cette question peut néanmoins rester ouverte. En effet, l'art. 7 al. 4
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 7 Grundsatz
1    Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
2    Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen.
3    Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten.
4    Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden.
5    Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7
FITAF prévoit que lorsque les frais sont relativement peu élevés, le Tribunal peut renoncer à allouer des dépens. Or, en l'espèce, s'il y a lieu d'admettre que l'activité du mandataire des intimés a été importante au cours de la procédure, il y a également lieu de constater que cette activité a très majoritairement concerné les causes de deux autres recourantes (avec lesquelles les intimés ont finalement conclu un accord extra-judiciaire, dépens compensés). Par conséquent, dès lors que les frais liés aux recourants 1 et à la recourante 2 apparaissent comme peu élevés relativement à l'ensemble de l'activité déployée, le Tribunal n'octroiera pas de dépens aux intimés dans le cadre de cette cause.

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours de A._______ et consorts est rejeté, dans la mesure où il est recevable.
2.
Le recours de B._______ est rejeté, dans la mesure où il est recevable.
3.
Des frais de procédure, fixés à 2'000.-- francs au total, sont mis à la charge de A._______ et consorts ainsi que de B._______, à hauteur de 1'000.-- francs chacun. Ces montants sont compensés par les avances de frais déjà versées.
4.
Il n'est pas alloué de dépens.
5.
Le présent arrêt est adressé :
- aux recourants 1 (Acte judiciaire)
- à la recourante 2 (Acte judiciaire)
- aux intimés (Acte judiciaire)
- à l'autorité inférieure (n° de réf. _______ ; Recommandé)
- au secrétariat général du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (Acte judiciaire)
- à l'Office fédéral du développement territorial
- à l'Office fédéral de l'environnement

L'indication des voies de droit se trouve en page suivante

Le président du collège : Le greffier :

André Moser Gilles Simon

Indication des voies de droit :
La présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden:
a  gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts;
b  gegen kantonale Erlasse;
c  betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen.
, 90
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen.
ss et 100 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral [LTF, RS 173.110]). Le mémoire doit indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signé. La décision attaquée et les moyens de preuve doivent être joints au mémoire, pour autant qu'ils soient en mains du recourant (voir art. 42
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1    Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
2    In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15
3    Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen.
4    Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement:
a  das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen;
b  die Art und Weise der Übermittlung;
c  die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17
5    Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt.
6    Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden.
7    Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig.
LTF).
Expédition : le 18 juin 2008
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : A-1831/2006
Date : 16. Juni 2008
Publié : 25. Juni 2008
Source : Bundesverwaltungsgericht
Statut : Unpubliziert
Domaine : Öffentliche Werke des Bundes und Verkehr
Objet : La construction du deuxième tronçon de la ligne de tramway Cornavin-Meyrin-CERN (TCMC)


Répertoire des lois
FITAF: 1 
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF)
FITAF Art. 1 Frais de procédure
1    Les frais de procédure devant le Tribunal administratif fédéral (tribunal) comprennent l'émolument judiciaire et les débours.
2    L'émolument judiciaire couvre les frais de photocopie des mémoires et les frais administratifs normaux, tels que les frais pour le personnel, les locaux et le matériel ainsi que les frais postaux, téléphoniques et de télécopie.
3    Les débours comprennent notamment les frais de traduction et les frais occasionnés par l'administration des preuves. Les frais de traduction ne sont pas facturés lorsqu'il s'agit de la traduction d'une langue officielle à une autre.
2 
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF)
FITAF Art. 2 Calcul de l'émolument judiciaire
1    L'émolument judiciaire est calculé en fonction de la valeur litigieuse, de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la façon de procéder des parties et de leur situation financière. Les modes de calcul des frais prévus par des lois spéciales sont réservés.
2    Le tribunal peut fixer un émolument judiciaire dépassant les montants maximaux visés aux art. 3 et 4, si des motifs particuliers le justifient, notamment une procédure téméraire ou nécessitant un travail exceptionnel.2
3    S'agissant de décisions relatives à des mesures provisionnelles, à la récusation, à la restitution d'un délai, à la révision ou à l'interprétation d'une décision, ainsi que de recours formés contre des décisions incidentes, les frais peuvent être revus à la baisse compte tenu du travail réduit qui en découle. Les montants minimaux mentionnés aux art. 3 et 4 doivent être respectés.
3 
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF)
FITAF Art. 3 Emolument judiciaire dans les contestations non pécuniaires - Dans les contestations non pécuniaires, le montant de l'émolument judiciaire se situe entre:
a  200 et 3000 francs dans les contestations tranchées à juge unique;
b  200 et 5000 francs dans les autres cas.
7
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF)
FITAF Art. 7 Principe
1    La partie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige.
2    Lorsqu'une partie n'obtient que partiellement gain de cause, les dépens auxquels elle peut prétendre sont réduits en proportion.
3    Les autorités fédérales et, en règle générale, les autres autorités parties n'ont pas droit aux dépens.
4    Si les frais sont relativement peu élevés, le tribunal peut renoncer à allouer des dépens.
5    L'art. 6a s'applique par analogie.7
LCdF: 3 
SR 742.101 Loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer (LCdF)
LCdF Art. 3
1    Le droit d'expropriation au sens de la loi fédérale du 20 juin 1930 sur l'expropriation11 peut être exercé pour la construction et l'exploitation d'un chemin de fer.12
2    La procédure d'expropriation n'est applicable que si les efforts faits en vue d'acquérir les droits nécessaires de gré à gré ou d'obtenir un remembrement ont échoué.
3    Les droits sur le domaine ferroviaire ne peuvent pas être acquis par prescription.
18 
SR 742.101 Loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer (LCdF)
LCdF Art. 18 Principe
1    Les constructions et installations servant exclusivement ou principalement à la construction et à l'exploitation d'un chemin de fer (installations ferroviaires) ne peuvent être établies ou modifiées que si les plans du projet ont été approuvés par l'autorité compétente.
1bis    L'adjonction d'une construction non ferroviaire à une installation ferroviaire est également considérée comme une modification d'une installation ferroviaire, dans la mesure où l'ensemble de l'installation continue à servir principalement à la construction ou à l'exploitation d'un chemin de fer.89
2    L'autorité chargée de l'approbation des plans est l'OFT.90
3    L'approbation des plans couvre toutes les autorisations requises par le droit fédéral.
4    Aucune autorisation ni aucun plan relevant du droit cantonal ne sont requis. Le droit cantonal est pris en compte dans la mesure où il n'entrave pas de manière disproportionnée l'accomplissement des tâches de l'entreprise ferroviaire.
5    En règle générale, l'approbation des plans des projets ayant des effets considérables sur l'aménagement du territoire et sur l'environnement présuppose qu'un plan sectoriel conforme à la loi du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire91 ait été établi.
6    Font également partie des installations ferroviaires, lorsqu'ils sont situés à proximité immédiate de l'installation projetée et qu'ils lui sont directement utiles, les chantiers ferroviaires, les installations nécessaires à la desserte des chantiers en rapport avec la construction ou l'exploitation d'un chemin de fer ainsi que les sites destinés au recyclage et à l'entreposage des matériaux produits par la construction.
18c 
SR 742.101 Loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer (LCdF)
LCdF Art. 18c Actes préparatoires
1    Avant la mise à l'enquête de la demande, l'entreprise ferroviaire doit marquer sur le terrain par un piquetage, et pour les bâtiments par des gabarits, les modifications requises par l'ouvrage projeté.
2    Les objections émises contre le piquetage ou la pose de gabarits doivent être adressées sans retard à l'autorité chargée de l'approbation des plans, mais au plus tard à l'expiration du délai de mise à l'enquête.
3    La procédure visée à l'art. 15 LEx98 s'applique aux autres actes préparatoires, à la mise au point du projet et à la consolidation des bases de décision. L'autorité chargée de l'approbation des plans statue sur les objections de tiers.
18f 
SR 742.101 Loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer (LCdF)
LCdF Art. 18f Opposition - 1 Quiconque a qualité de partie en vertu de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative103 peut faire opposition auprès de l'autorité chargée de l'approbation des plans pendant le délai de mise à l'enquête.104 Toute personne qui n'a pas fait opposition est exclue de la suite de la procédure.
2    Quiconque a qualité de partie en vertu de la LEx105 peut faire valoir toutes les demandes visées à l'art. 33 LEx pendant le délai de mise à l'enquête.106
3    Les communes font valoir leurs intérêts par voie d'opposition.
18h 
SR 742.101 Loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer (LCdF)
LCdF Art. 18h
1    Lorsqu'elle approuve les plans, l'autorité compétente statue également sur les oppositions en matière d'expropriation.
2    L'autorité chargée de l'approbation des plans peut approuver des projets par étapes pour autant que l'évaluation globale n'en soit pas affectée.
3    L'approbation des plans est caduque si la réalisation du projet de construction n'a pas commencé dans les cinq ans qui suivent l'entrée en force de la décision.
4    Si des raisons majeures le justifient, l'autorité chargée de l'approbation des plans peut prolonger de trois ans au plus la durée de validité de sa décision. Toute prolongation est exclue si les conditions déterminantes de fait ou de droit ont changé sensiblement depuis l'entrée en force de la décision.
5    ...112
18k 
SR 742.101 Loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer (LCdF)
LCdF Art. 18k
1    Après clôture de la procédure d'approbation des plans, des procédures de conciliation et d'estimation sont ouvertes, au besoin, devant la commission fédérale d'estimation (commission d'estimation), conformément à la LEx116.117
2    ...118
3    Le président de la commission d'estimation peut autoriser l'envoi en possession anticipé lorsque la décision d'approbation des plans est exécutoire. L'expropriant est présumé subir un préjudice sérieux s'il ne bénéficie pas de l'entrée en possession anticipée. Au surplus, l'art. 76 LEx est applicable.
45
SR 742.101 Loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer (LCdF)
LCdF Art. 45
LEx: 15 
SR 711 Loi fédérale du 20 juin 1930 sur l'expropriation (LEx)
LEx Art. 15
1    Sauf disposition contraire de la législation spéciale, les passages, levés de plans, piquetages et mesurages qui sont indispensables à la préparation d'un projet pouvant donner lieu à expropriation doivent faire l'objet d'une publication ou d'un avis écrit au propriétaire dix jours au moins avant d'être entrepris.
2    Lorsque d'autres actes préparatoires tels que des analyses du sol et des bâtiments sont indispensables, ils doivent faire l'objet d'un avis écrit au propriétaire 30 jours au moins avant d'être entrepris. Si le propriétaire fait opposition, ces actes requièrent l'autorisation de l'autorité compétente visée à l'art. 38. Le délai pour faire opposition est de 10 jours. Le propriétaire doit être avisé de ce délai.
3    Le dommage résultant d'actes préparatoires donne lieu à une indemnité pleine et entière.
16 
SR 711 Loi fédérale du 20 juin 1930 sur l'expropriation (LEx)
LEx Art. 16 - L'expropriation ne peut avoir lieu que moyennant indemnité pleine et entière.
18h  49 
SR 711 Loi fédérale du 20 juin 1930 sur l'expropriation (LEx)
LEx Art. 49 - Il est dressé un procès-verbal de l'audience de conciliation. Ce procès-verbal contient:
a  les noms des intéressés qui ont comparu;
b  les accords, ainsi que les déclarations des parties portant reconnaissance, renonciation ou réserves;
c  la signature du président de la commission d'estimation. Les accords et les déclarations prévus sous let. b doivent être signés par les parties.
64
SR 711 Loi fédérale du 20 juin 1930 sur l'expropriation (LEx)
LEx Art. 64
1    La commission d'estimation statue notamment:68
a  sur le montant de l'indemnité (art. 16 et 17);
b  sur les demandes tendant à ce que les parties intégrantes et les accessoires soient exceptés de l'expropriation (art. 11) et sur les demandes d'extension de celle-ci (art. 12 et 13);
bbis  sur les demandes d'indemnité pour les dommages résultant d'actes préparatoires (art. 15, al. 3);
c  sur les demandes d'indemnité dérivant de l'obligation de sauvegarder l'intérêt public et les fonds voisins (art. 7);
d  sur les nouveaux rapports de propriété et les frais supplémentaires occasionnés par l'entretien des installations nouvelles (art. 26);
e  sur les demandes d'indemnité dérivant de la renonciation à l'expropriation (art. 14);
f  sur les demandes d'indemnité dérivant du ban d'expropriation (art. 44);
g  sur les demandes d'envoi en possession anticipé et les prestations à fournir de ce chef lorsque le président n'a pas la compétence de statuer en vertu de l'art. 76, al. 2;
h  sur les conséquences de la demeure pour le paiement de l'indemnité d'expropriation (art. 88);
i  sur le droit de l'exproprié d'exiger la rétrocession et sur les réclamations qui s'y rattachent (art. 108);
k  ...
2    La commission statue elle-même sur sa compétence.73
LRN: 30 
SR 725.11 Loi fédérale du 8 mars 1960 sur les routes nationales (LRN)
LRN Art. 30
1    Si le terrain nécessaire à la construction des routes nationales ne peut pas être acquis de gré à gré, il le sera par une procédure de remembrement ou d'expropriation.
2    La procédure d'expropriation ne sera applicable que si les efforts faits en vue d'acquérir le terrain de gré à gré ou par un remembrement ont échoué.
31
SR 725.11 Loi fédérale du 8 mars 1960 sur les routes nationales (LRN)
LRN Art. 31
1    La procédure de remembrement sous forme de remaniement parcellaire de terrains agricoles, de forêts ou de terrains à bâtir est applicable si elle est dans l'intérêt de la construction de la route ou si elle est nécessaire pour que le sol auquel la construction de la route porte atteinte puisse être utilisé et exploité conformément à sa destination.
2    Les mesures à prendre dans la procédure de remembrement peuvent consister:
a  en l'emploi, dans l'entreprise de remembrement, de biens-fonds du domaine public;
b  en des réductions équitables de la surface des biens-fonds compris dans le remembrement. Le terrain obtenu de cette façon pour la construction de la route est bonifié à sa valeur vénale à l'entreprise de remembrement;
c  en l'emploi de terrain d'un prix correspondant à la plus-value résultant, pour le reste des biens-fonds, des améliorations foncières dues à la construction de la route;
d  en d'autres procédures prévues par le droit cantonal.
LTAF: 31 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)20.
33 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorités précédentes - Le recours est recevable contre les décisions:
a  du Conseil fédéral et des organes de l'Assemblée fédérale, en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération, y compris le refus d'autoriser la poursuite pénale;
b  du Conseil fédéral concernant:
b1  la révocation d'un membre du conseil de banque ou de la direction générale ou d'un suppléant sur la base de la loi du 3 octobre 2003 sur la Banque nationale26,
b10  la révocation d'un membre du conseil d'administration du Service suisse d'attribution des sillons ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration, conformément à la loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer44;
b2  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 22 juin 2007 sur la surveillance des marchés financiers27,
b3  le blocage de valeurs patrimoniales en vertu de la loi du 18 décembre 2015 sur les valeurs patrimoniales d'origine illicite29,
b4  l'interdiction d'exercer des activités en vertu de la LRens31,
b4bis  l'interdiction d'organisations en vertu de la LRens,
b5  la révocation du mandat d'un membre du Conseil de l'Institut fédéral de métrologie au sens de la loi du 17 juin 2011 sur l'Institut fédéral de métrologie34,
b6  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance en matière de révision ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 16 décembre 2005 sur la surveillance de la révision36,
b7  la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse des produits thérapeutiques sur la base de la loi du 15 décembre 2000 sur les produits thérapeutiques38,
b8  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'établissement au sens de la loi du 16 juin 2017 sur les fonds de compensation40,
b9  la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse de droit comparé selon la loi du 28 septembre 2018 sur l'Institut suisse de droit comparé42;
c  du Tribunal pénal fédéral en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel;
cbis  du Tribunal fédéral des brevets en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel;
dquinquies  de la Chancellerie fédérale, des départements et des unités de l'administration fédérale qui leur sont subordonnées ou administrativement rattachées;
e  des établissements et des entreprises de la Confédération;
f  des commissions fédérales;
g  des tribunaux arbitraux fondées sur des contrats de droit public signés par la Confédération, ses établissements ou ses entreprises;
h  des autorités ou organisations extérieures à l'administration fédérale, pour autant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public que la Confédération leur a confiées;
i  d'autorités cantonales, dans la mesure où d'autres lois fédérales prévoient un recours au Tribunal administratif fédéral.
53
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 53 Dispositions transitoires
1    La procédure de recours contre les décisions qui ont été rendues avant l'entrée en vigueur de la présente loi et qui, selon l'ancien droit, pouvaient faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral ou le Conseil fédéral est régie par l'ancien droit.
2    Les recours qui sont pendants devant les commissions fédérales de recours ou d'arbitrage ou devant les services de recours des départements à l'entrée en vigueur de la présente loi sont traités par le Tribunal administratif fédéral dans la mesure où celui-ci est compétent. Ils sont jugés sur la base du nouveau droit de procédure.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
82 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours:
a  contre les décisions rendues dans des causes de droit public;
b  contre les actes normatifs cantonaux;
c  qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires.
90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
PA: 5 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 5
1    Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet:
a  de créer, de modifier ou d'annuler des droits ou des obligations;
b  de constater l'existence, l'inexistence ou l'étendue de droits ou d'obligations;
c  de rejeter ou de déclarer irrecevables des demandes tendant à créer, modifier, annuler ou constater des droits ou obligations.
2    Sont aussi considérées comme des décisions les mesures en matière d'exécution (art. 41, al. 1, let. a et b), les décisions incidentes (art. 45 et 46), les décisions sur opposition (art. 30, al. 2, let. b, et 74), les décisions sur recours (art. 61), les décisions prises en matière de révision (art. 68) et d'interprétation (art. 69).25
3    Lorsqu'une autorité rejette ou invoque des prétentions à faire valoir par voie d'action, sa déclaration n'est pas considérée comme décision.
12 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 12 - L'autorité constate les faits d'office et procède s'il y a lieu à l'administration de preuves par les moyens ci-après:
a  documents;
b  renseignements des parties;
c  renseignements ou témoignages de tiers;
d  visite des lieux;
e  expertises.
13 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 13
1    Les parties sont tenues de collaborer à la constatation des faits:
a  dans une procédure qu'elles introduisent elles-mêmes;
b  dans une autre procédure, en tant qu'elles y prennent des conclusions indépendantes;
c  en tant qu'une autre loi fédérale leur impose une obligation plus étendue de renseigner ou de révéler.
1bis    L'obligation de collaborer ne s'étend pas à la remise d'objets et de documents concernant des contacts entre une partie et son avocat, si celui-ci est autorisé à pratiquer la représentation en justice en vertu de la loi du 23 juin 2000 sur les avocats34.35
2    L'autorité peut déclarer irrecevables les conclusions prises dans une procédure au sens de l'al. 1, let. a ou b, lorsque les parties refusent de prêter le concours nécessaire qu'on peut attendre d'elles.
48 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 48
1    A qualité pour recourir quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire;
b  est spécialement atteint par la décision attaquée, et
c  a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification.
2    A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir.
49 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer:
a  la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation;
b  la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents;
c  l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours.
50 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 50
1    Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision.
2    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
52 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 52
1    Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains.
2    Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours.
3    Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable.
62 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 62
1    L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie.
2    Elle peut modifier au détriment d'une partie la décision attaquée, lorsque celle-ci viole le droit fédéral ou repose sur une constatation inexacte ou incomplète des faits: pour inopportunité, la décision attaquée ne peut être modifiée au détriment d'une partie, sauf si la modification profite à la partie adverse.
3    Si l'autorité de recours envisage de modifier, au détriment d'une partie, la décision attaquée, elle l'informe de son intention et lui donne l'occasion de s'exprimer.
4    Les motifs invoqués à l'appui du recours ne lient en aucun cas l'autorité de recours.
63
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 63
1    En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis.
2    Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes.
3    Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure.
4    L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101
4bis    L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé:
a  entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires;
b  entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106
Répertoire ATF
121-V-204 • 122-V-157 • 133-II-35
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
autorité inférieure • approbation des plans • tramway • tribunal administratif fédéral • cern • vue • procès-verbal • mention • transport public • quant • intérêt public • voisin • provisoire • remembrement • inspection locale • acte judiciaire • qualité pour recourir • infrastructure • droit d'exproprier • moyen de preuve
... Les montrer tous
BVGer
A-1818/2006 • A-1826/2006 • A-1830/2006 • A-1831/2006 • A-2347/2006
AS
AS 1999/3071