Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
{T 0/2}
8C 427/2011
Urteil vom 15. September 2011
I. sozialrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Ursprung, Präsident,
Bundesrichterin Leuzinger, Bundesrichter Frésard,
Gerichtsschreiber Lanz.
Verfahrensbeteiligte
K.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Volker Pribnow,
Beschwerdeführerin,
gegen
IV-Stelle des Kantons Aargau,
Kyburgerstrasse 15, 5000 Aarau,
Beschwerdegegnerin.
Gegenstand
Invalidenversicherung (Invalidenrente),
Beschwerde gegen den Entscheid des Versicherungsgerichts des Kantons Aargau
vom 29. März 2011.
Sachverhalt:
A.
Die 1957 geborene, zuletzt im erlernten Beruf einer Pflegehelferin tätige K.________ meldete sich im Februar 2000 unter Hinweis auf verschiedene körperliche Beschwerden bei der Invalidenversicherung zum Rentenbezug an. Die IV-Stelle des Kantons Aargau sprach ihr Berufsberatung zu. Hingegen verneinte sie mit Verfügung vom 27. Juni 2001 einen Rentenanspruch mit der Begründung, der Invaliditätsgrad betrage lediglich 8 %. Im Februar 2006 meldete sich K.________ erneut für eine Invalidenrente an. Sie machte geltend, rechtsseitig an Schulterbeschwerden und einer starken Bewegungseinschränkung am Arm zu leiden. Die IV-Stelle gewährte Arbeitsvermittlung. Sie traf sodann erwerbliche und medizinische Abklärungen (u.a. Einholung der Expertise des Dr. med. B.________, Spezialarzt FMH für Innere Medizin, speziell Rheumaerkrankungen, vom 14. Juni 2008 mit Untergutachten der Frau med. pract. H.________, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie FMH, vom 18. Juni 2008). Unter Berücksichtigung dieser und weiterer ihr zugegangener medizinischer Berichte (u.a. des behandelnden Psychiaters Dr. med. P.________, Spezialarzt FMH für Psychiatrie und Psychotherapie, vom 17. September 2009, welcher am 19. November 2009 überdies Ergänzungsfragen der
Verwaltung beantwortete) sowie eines Berichtes des Regionalen Ärztlichen Dienstes (RAD) vom 27. November 2009 sprach die Verwaltung der Versicherten mit Verfügung vom 4. Mai 2010 rückwirkend ab 1. Januar 2006 bei einem Invaliditätsgrad von 100 % eine bis 31. November 2006 befristete ganze Invalidenrente zu. Der Rentenanspruch liege in einem Schulterleiden bei zweimaliger Operation begründet. Er werde befristet, da aufgrund diesbezüglicher Verbesserung des Gesundheitszustandes wieder eine volle Arbeitsfähigkeit für angepasste Tätigkeiten bestehe und der Invaliditätsgrad nurmehr 16 % betrage. Weiter hielt die Verwaltung fest, seit Juni 2009 habe sich der Gesundheitszustand durch Hinzukommen eines psychischen Leidens verschlechtert. Das könne nach Ablauf des Wartejahres im Juli 2010 zu einem erneuten Rentenanspruch führen, was auf entsprechende Mitteilung der Versicherten zu prüfen sein werde.
B.
Beschwerdeweise beantragte K.________, es sei über den 1. Dezember 2006 hinaus eine Invalidenrente zuzusprechen. Das Versicherungsgericht des Kantons Aargau lud nebst der IV-Stelle die zuständige Pensionskasse zur Vernehmlassung ein, gewährte K.________ die unentgeltliche Rechtspflege und wies die Beschwerde mit Entscheid vom 29. März 2011 ab.
C.
Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten lässt K.________ ihr vorinstanzliches Leistungsbegehren erneuern und um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege für das bundesgerichtliche Verfahren ersuchen.
Die IV-Stelle beantragt die Abweisung der Beschwerde, ohne sich weiter zur Sache zu äussern. Das Bundesamt für Sozialversicherungen verzichtet auf eine Vernehmlassung.
Erwägungen:
1.
Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann wegen Rechtsverletzung gemäss Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 96 Droit étranger - Le recours peut être formé pour: |
|
a | inapplication du droit étranger désigné par le droit international privé suisse; |
b | application erronée du droit étranger désigné par le droit international privé suisse, pour autant qu'il s'agisse d'une affaire non pécuniaire. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
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a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
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1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
2.
Streitig und zu prüfen ist, ob die Versicherte ab 1. Dezember 2006 weiterhin Anspruch auf eine Rente der Invalidenversicherung hat.
Das kantonale Gericht hat die für die Beurteilung der Streitsache massgeblichen Bestimmungen und Grundsätze zutreffend dargelegt. Das betrifft namentlich den Invaliditätsbegriff (Art. 8
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 8 Invalidité - 1 Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée. |
|
1 | Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée. |
2 | Les assurés mineurs sans activité lucrative sont réputés invalides s'ils présentent une atteinte à leur santé physique, mentale ou psychique qui provoquera probablement une incapacité de gain totale ou partielle.13 |
3 | Les assurés majeurs qui n'exerçaient pas d'activité lucrative avant d'être atteints dans leur santé physique, mentale ou psychique et dont il ne peut être exigé qu'ils en exercent une sont réputés invalides si l'atteinte les empêche d'accomplir leurs travaux habituels. L'art. 7, al. 2, est applicable par analogie.14 15 |
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 4 Invalidité - 1 L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
|
1 | L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
2 | L'invalidité est réputée survenue dès qu'elle est, par sa nature et sa gravité, propre à ouvrir droit aux prestations entrant en considération.46 |
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes: |
|
1 | L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes: |
a | sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles; |
b | il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA204) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable; |
c | au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins. |
1bis | Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.205 |
2 | ...206 |
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes: |
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1 | L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes: |
a | sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles; |
b | il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA204) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable; |
c | au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins. |
1bis | Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.205 |
2 | ...206 |
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 16 Taux d'invalidité - Pour évaluer le taux d'invalidité, le revenu que l'assuré aurait pu obtenir s'il n'était pas invalide est comparé avec celui qu'il pourrait obtenir en exerçant l'activité qui peut raisonnablement être exigée de lui après les traitements et les mesures de réadaptation, sur un marché du travail équilibré. |
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré: |
|
1 | La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré: |
a | subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou |
b | atteint 100 %.19 |
2 | De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement. |
3.
Die Vorinstanz ist zum Ergebnis gelangt, die Verwaltung habe die ab Januar 2006 zugesprochene Invalidenrente zu Recht per Ende November 2006 befristet. Aus somato-medizinischer Sicht habe wieder eine 90%ige Arbeitsfähigkeit in angepassten Tätigkeiten bestanden. Erwerblich habe sich dies nicht mehr in rentenbegründender Weise ausgewirkt. Eine psychisch bedingte Einschränkung der Arbeitsfähigkeit habe nicht vorgelegen.
Die Erwägungen zum körperlichen Gesundheitszustand und dessen Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit sind nicht umstritten und geben keinen Anlass zu Weiterungen. Streitig und zu prüfen ist, ob von einem psychischen Gesundheitsschaden auszugehen ist, welcher einen Rentenanspruch über den 30. November 2006 hinaus zu begründen vermag.
4.
4.1 Das kantonale Gericht hat erwogen, es habe jedenfalls bis zum Beginn der psychiatrischen Behandlung bei Dr. med. P.________ im Juli 2009 kein invaliditätsrelevantes psychisches Leiden bestanden.
Die Beschwerdeführerin wendet ein, sie leide seit mehreren Jahren an einer schweren psychischen Beeinträchtigung, welche zu einer Arbeitsunfähigkeit von mindestens 50 % führe. Das ergebe sich namentlich aus den Ausführungen des Dr. med. P.________ und rechtfertige zusammen mit den somatischen Befunden die Zusprechung einer Invalidenrente über den 1. Dezember 2006 hinaus.
4.2 Ob und in welchem Zeitpunkt ein die Arbeitsfähigkeit beeinträchtigendes psychisches Leiden vorgelegen hat, ist als Tatfrage vom Bundesgericht nur eingeschränkt überprüfbar (E. 1 hievor). Im Einzelnen ergibt sich Folgendes:
4.2.1 Die Vorinstanz stützt ihre Beurteilung auf das Untergutachten der Frau med. pract. H.________ vom 14. Juni 2008. Darin werden aus psychiatrischer Sicht folgende Diagnosen gestellt: Störung durch Cannabinoide, seit 4 Jahren abstinent (ICD-10: F12.20); Störung durch Konsum von Schmerzmitteln (ICD-10: F19.1); Nikotinmissbrauch (ICD-10: F17.1); Probleme in Verbindung mit Berufstätigkeit und Arbeitslosigkeit (ICD-10: Z56). Die Expertin führt sodann aus, die Arbeitsfähigkeit werde durch diese Befunde nicht eingeschränkt.
Dr. med. P.________, auf den sich die Versicherte namentlich beruft, geht im Bericht vom 17. September 2009 von einer andauernden Persönlichkeitsveränderung nach Extrembelastung (ICD-10: F62.0) durch Probleme durch negative Kindheitserlebnisse (ICD-10: Z61.2) und Probleme bei sexuellem Missbrauch in der Kindheit (ICD-10: Z61.5) aus. Der seelische Schmerz und die zeitlebens mangelnde emotionale Nähe führten zu einer geschwächten Persönlichkeit, welche von Ängsten und starken Stimmungsschwankungen geplagt sei. Dabei handle es sich um eine rezidivierende depressive Störung, gegenwärtig mittelgradige Episode mit somatischen Symptomen (ICD-10: F32.11). Der seelische Schmerz des Unverstanden- und Ungeliebtseins zeige sich auch in den multiplen Schmerzsyndromen im ganzen Körper. Dies beeinträchtige das seelische Gleichgewicht sehr. Die Arbeitsfähigkeit sei stark herabgemindert. Im Ergänzungsbericht vom 19. November 2009 hielt der Psychiater fest, die Versicherte befinde sich seit 24. Juli 2009 bei ihm in Behandlung. Mit dem Beginn der somatischen Beschwerden vor zwei Jahren hätten auch die damit eng korrelierten psychiatrischen Beschwerden ihren Anfang genommen. Leider sei die Beschwerdeführerin zu lange auf rein somatischer Ebene
behandelt worden. Aus rein psychiatrischer Sicht sei die Versicherte im Pflegebereich etwa 50 % arbeitsfähig. Gleiches gelte für alternative, angepasste Tätigkeiten.
4.2.2 Das kantonale Gericht hat die Aussagen des Dr. med. P.________ und der Frau med. pract. H.________ gegeneinander abgewogen. Es führt dazu namentlich aus, das Untergutachten der Frau med. pract. H.________ basiere auf den vorhandenen medizinischen Unterlagen und auch anderen Akten, soweit sich daraus Aussagen über den psychischen Gesundheitszustand herleiten liessen. Die Expertin habe die Versicherte persönlich untersucht und berücksichtige die geklagten Beschwerden. Die Folgerung der Gutachterin, es liege keine Arbeitsunfähigkeit vor, sei aufgrund des Ausgeführten nachvollziehbar. Aus der von Lieblosigkeit, Gewalt und sexuellem Missbrauch geprägten Kindheit und Jugend ergebe sich nicht zwingend eine Arbeitsunfähigkeit. Denn die Beschwerdeführerin sei im Zeitpunkt der Begutachtung sozial integriert gewesen und habe Kontakte zu verschiedenen Personen gepflegt. Sie habe sich selber auch nicht als psychisch krank betrachtet. Konsequenterweise habe sie im August 2007 gegenüber der Pensionskasse nur ihre Schulterbeschwerden erwähnt und sie habe - abgesehen von zwei Abklärungsterminen - in keiner psychiatrischen Behandlung gestanden. Eine solche habe sie erst im Juli 2009 bei Dr. med. P.________ aufgenommen. Die Vorinstanz führt
weiter aus, indem Dr. med. P.________ festhalte, die psychisch bedingte Arbeitsunfähigkeit habe zwei Jahre vor seinem Behandlungsbeginn, d.h. im Juli 2007, ihren Anfang genommen, widerspreche er der psychiatrischen Expertin, ohne sich mit deren Feststellungen auseinanderzusetzen. Soweit ersichtlich, habe er auch keine anderen medizinischen Akten beigezogen. Zudem sei rechtsprechungsgemäss zu berücksichtigen, dass Dr. med. P.________ der behandelnde Arzt der Versicherten sei. Zusammenfassend bestünden keine Anhaltspunkte, welche gegen die Zuverlässigkeit der Feststellungen der Frau med. pract. H.________ sprächen, und es sei auf deren Gutachten, zumindest bis zum Beginn der psychiatrischen Behandlung bei Dr. med. P.________, abzustellen.
4.2.3 Die Versicherte wendet im Wesentlichen ein, eine Persönlichkeitsveränderung, wie sie von Dr. med. P.________ diagnostiziert werde, müsse definitionsgemäss schon seit längerer Zeit bestehen. Dies spreche gegen die Verlässlichkeit des Untergutachtens der Frau med. pract. H.________, welche keine solche Diagnose gestellt habe. Sodann stützt die Beschwerdeführerin ihre Auffassung auf verschiedene Aussagen im RAD-Bericht vom 27. November 2009 und auf den Umstand, dass die IV-Stelle gemäss Vorbescheid vom 7. März 2011 davon ausgehe, ab 1. Juli 2010 bestehe Anspruch auf eine halbe Invalidenrente.
4.2.4 Auch Frau med. pract. H.________ hat die Belastungsfaktoren, welche Dr. med. P.________ der Diagnose einer Persönlichkeitsveränderung zugrunde legt, erwähnt. Dass sie sich dadurch, unter Berücksichtigung der von ihr vorgenommenen Untersuchung, nicht zur gleichen Diagnosestellung wie Dr. med. P.________ veranlasst sah, lässt ihre Ausführungen nicht als unrichtig erscheinen. Zudem dürfte sich die Bescheinigung einer Arbeitsunfähigkeit durch Dr. med. P.________ eher auf die von ihm zusätzlich diagnostizierte depressive Episode beziehen. Diese wiederum bezeichnet der Psychiater als rezidivierend. Sie muss daher nicht bereits im Jahr 2006 oder bei der Begutachtung durch Frau med. pract. H.________ bestanden haben. Die weiteren medizinischen Akten enthalten denn auch keine Hinweise auf eine frühere Manifestation eines solchen Leidens im damaligen Zeitpunkt. Es ergibt sich aus den Akten ebenfalls nicht, dass sich eine Persönlichkeitsveränderung vor dem Behandlungsbeginn bei Dr. med. P.________ auf die Arbeitsfähigkeit ausgewirkt hätte. Zu beachten ist zudem, dass es generell und namentlich bei psychischen Störungen schwierig ist, rückwirkend und überdies für einen weit zurückliegenden Zeitraum die Arbeitsfähigkeit zuverlässig zu
beurteilen (Urteile 8C 418/2010 vom 27. August 2010 E. 5.3.2 und 8C 808/2007 vom 16. Mai 2008 E. 5.4.1 mit Hinweisen). Dies spricht ebenfalls eher für die näher beim massgeblichen Zeitpunkt der Renteneinstellung liegende Beurteilung der psychiatrischen Expertin als für die retrospektive des Dr. med. P.________. Hinzu kommt, dass dieser, wie die Vorinstanz richtig erwähnt, als behandelnder Arzt Bericht erstattet hat. Rechtsprechungsgemäss sind nun aber Berichte der behandelnden Ärztinnen und Ärzte aufgrund deren auftragsrechtlichen Vertrauensstellung zur Patientin oder zum Patienten mit Vorbehalt zu würdigen, was für den allgemein praktizierenden Hausarzt wie für den behandelnden Spezialarzt und erst recht für den schmerztherapeutisch tätigen Arzt mit seinem besonderen Vertrauensverhältnis und dem Erfordernis, den geklagten Schmerz zunächst bedingungslos zu akzeptieren, gilt (SVR 2008 IV Nr. 2 S. 3, I 697/05 E. 4.2 mit Hinweis; vgl. auch BGE 135 V 465 E. 4.5 S. 470 und 125 V 351 E. 3b/cc S. 353).
Die vorinstanzliche Beurteilung, wonach die Aussagen des Dr. med. P.________ das Gutachten der Frau med. pract. H.________ nicht zu entkräften vermögen, erweist sich aus den dargelegten Gründen jedenfalls nicht als offensichtlich unrichtig oder sonstwie rechtsverletzend.
4.2.5 Nichts anderes ergibt sich aus dem Bericht der RAD-Ärztin Frau Dr. med. S.________ vom 27. November 2009 und dem Vorbescheid vom 7. März 2011.
Die RAD-Ärztin hat gestützt auf die Akten Stellung genommen, ohne die Versicherte selber untersucht zu haben. Zudem wird im RAD-Bericht nicht angegeben, ob Frau Dr. med. S.________ eine psychiatrische Spezialausbildung ausweist. Gemäss dem Medizinalberuferegister (www.medregom.admin.ch; abgefragt am 7. September 2011) trifft dies nicht zu. Danach sind keine Angaben zu Weiterbildungen der Ärztin vorhanden. Abgesehen davon vermag der RAD-Bericht aber auch inhaltlich nicht, das Untergutachten der Frau med. pract. H.________ zu entkräften. Das gilt namentlich für die Aussage der RAD-Ärztin, aufgrund der Ausführungen des Dr. med. P.________ sei eine wesentliche Verschlechterung des psychischen Gesundheitszustandes mindestens seit dem Behandlungsbeginn im Juli 2009 glaubhaft. Damit wird entgegen der in der Beschwerde vertretenen Auffassung nicht gesagt, es habe bereits vor Juli 2009 eine psychisch bedingte Beeinträchtigung der Arbeitsfähigkeit bestanden. Den weiteren Aussagen der RAD-Ärztin lässt sich ebenfalls nichts entnehmen, was das Untergutachten der Frau med. pract. H.________ in Frage stellen könnte.
Weshalb der Vorbescheid der IV-Stelle vom 7. März 2011 zu einem anderen Ergebnis führen soll, ist nicht nachvollziehbar, wird doch darin von einem Rentenanspruch erst ab Juli 2010 ausgegangen. Damit erübrigen sich auch Weiterungen zu den vorinstanzlichen Erwägungen, wonach eine solche Rentenzusprechung grundsätzlich weiterer medizinischer Abklärungen bedürfte. Überdies kann offenbleiben, ob die Berufung auf den Vorbescheid im vorliegenden Verfahren überhaupt novenrechtlich (Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
|
1 | Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
2 | Toute conclusion nouvelle est irrecevable. |
4.2.6 Wenn die Vorinstanz gestützt auf das Untergutachten der Frau med. pract. H.________ ein invaliditätsrelevantes psychisches Leiden vor Juli 2009 verneint hat, ist dies somit im Rahmen der bundesgerichtlichen Überprüfungsbefugnis nicht zu beanstanden.
5.
5.1 Das kantonale Gericht hat nach Massgabe des physisch-medizinisch definierten Zumutbarkeitsprofils (E. 3 hievor) einen Einkommensvergleich vorgenommen. Es setzte das ohne Gesundheitsschädigung mutmasslich erzielte Einkommen (Valideneinkommen) gestützt auf die Angaben der Arbeitgeberin auf Fr. 53'560.- und das trotz Gesundheitsschädigung zumutbarerweise noch erzielbare Einkommen (Invalideneinkommen) unter Verwendung von Tabellenlöhnen sowie unter Berücksichtigung eines leidensbedingten Abzugs von 5 % auf Fr. 45'249.92 fest. Dies führt zu einem Invaliditätsgrad von gerundet 20 %. Der für eine Invalidenrente mindestens erforderliche Invaliditätsgrad von 40 % (Art. 28 Abs. 1
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes: |
|
1 | L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes: |
a | sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles; |
b | il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA204) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable; |
c | au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins. |
1bis | Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.205 |
2 | ...206 |
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes: |
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1 | L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes: |
a | sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles; |
b | il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA204) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable; |
c | au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins. |
1bis | Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.205 |
2 | ...206 |
5.2 Die Beschwerdeführerin beanstandet nur den leidensbedingten Abzug. Dieser sei auf 20 % anzusetzen. Zur Begründung wird ausgeführt, der Abzug sei aufgrund der zusätzlich zur physischen Beeinträchtigung bestehenden psychischen Beschwerden massiv zu erhöhen. Zudem sei die fehlende berufliche Ausbildung zu berücksichtigen.
Psychische Beschwerden, welche die Arbeitsfähigkeit beeinträchtigen, lagen nach dem zuvor Gesagten im massgeblichen Zeitraum nicht vor und vermöchten schon deshalb nicht einen höheren Abzug zu begründen. Sodann ist eine mangelnde berufliche Ausbildung nicht beim leidensbedingten Abzug, sondern bei der Bestimmung des Anforderungsniveaus des herangezogenen Tabellenlohnes zu berücksichtigen. Dem wurde hier Rechnung getragen, indem die Tabellenlöhne auf dem niedrigsten Anforderungsniveau 4 (einfache und repetitive Tätigkeiten), welches keine Berufsausbildung erfordert, verwendet wurden. Abgesehen davon ergäbe sich mit dem postulierten Abzug von 20 % ohnehin nur dann ein rentenbegründender Invaliditätsgrad, wenn von einer - erheblichen - psychisch bedingten Einschränkung des Leistungsvermögens ausgegangen würde. Das ist wie erwähnt nicht gerechtfertigt. Die Beschwerde ist somit auch diesbezüglich unbegründet, was zu ihrer Abweisung führt.
6.
Die Gerichtskosten werden der unterliegenden Beschwerdeführerin auferlegt (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
|
1 | Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
2 | Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires. |
3 | La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies. |
4 | Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
|
1 | Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
2 | Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires. |
3 | La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies. |
4 | Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
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1 | Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
2 | Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires. |
3 | La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies. |
4 | Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.
2.
Der Beschwerdeführerin wird die unentgeltliche Rechtspflege gewährt.
3.
Die Gerichtskosten von Fr. 500.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt, indes vorläufig auf die Gerichtskasse genommen.
4.
Rechtsanwalt Dr. Volker Pribnow wird als unentgeltlicher Anwalt der Beschwerdeführerin bestellt, und es wird ihm für das bundesgerichtliche Verfahren aus der Gerichtskasse eine Entschädigung von Fr. 2'800.- ausgerichtet.
5.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Versicherungsgericht des Kantons Aargau, der Ausgleichskasse des Kantons Aargau und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 15. September 2011
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Ursprung
Der Gerichtsschreiber: Lanz