Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
7B 933/2023
Arrêt du 14 décembre 2023
IIe Cour de droit pénal
Composition
MM. les Juges fédéraux Abrecht, Président,
Hurni et Hofmann.
Greffière : Mme Kropf.
Participants à la procédure
A.________,
représenté par Me Christian Delaloye, avocat,
recourant,
contre
Ministère public de l'arrondissement du Nord vaudois,
p.a. Ministère public central du canton de Vaud, avenue de Longemalle 1, 1020 Renens VD.
Objet
Détention pour des motifs de sûreté,
recours contre la décision du Président de la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud du 23 octobre 2023 (470 - PE20.015389-MPL/LAE).
Faits :
A.
A.a. Par jugement du 20 mai 2021, le Tribunal criminel de l'arrondissement de la Broye et du Nord vaudois (ci-après : le Tribunal criminel) a libéré A.________, ressortissant étranger né en 1990 (cf. art. 105 al. 2

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.96 |
due à la partie plaignante - allouant à celle-ci une indemnité de 4'000 fr. -, ainsi que sur les frais et indemnités relatifs à la procédure.
Le tribunal de première instance a ordonné le maintien en détention pour des motifs de sûreté du prévenu afin de garantir l'exécution de la peine et de l'expulsion.
A.b. Par arrêt du 10 novembre 2021, la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal vaudois (ci-après : la Cour d'appel pénale) a admis l'appel formé par la partie plaignante, a partiellement admis celui déposé par le Ministère public et a rejeté celui interjeté par le prévenu.
La Cour d'appel pénale a réformé le jugement de première instance en ce sens qu'elle a reconnu A.________ coupable - en sus de ce qui avait déjà été retenu - de tentative de contrainte, de violation de domicile et de viol. Elle l'a condamné à une peine privative de liberté de cinq ans, ainsi qu'au paiement d'une amende de 100 fr., la peine privative de liberté de substitution en cas de non-paiement fautif étant fixée à deux jours. Elle a prononcé l'expulsion de A.________ du territoire suisse pour une durée de cinq ans. Elle a augmenté à 8'000 fr. le montant de l'indemnité pour tort moral allouée à la partie plaignante et a confirmé pour le surplus le jugement de première instance.
A.c. Par arrêt du 4 mai 2023 (cause 6B 490/2022), le Tribunal fédéral a admis le recours en matière pénale formé contre cet arrêt par A.________ et a renvoyé la cause à l'autorité précédente pour qu'elle mette en oeuvre une expertise de crédibilité de la partie plaignante.
Selon le Tribunal fédéral, cette mesure apparaissait justifiée par les circonstances particulières de l'espèce où la crédibilité de la partie plaignante ne reposait que sur des indices; la Cour d'appel pénale n'avait en particulier pas tenu compte de l'éventuelle influence sur sa crédibilité de la dépendance de la victime, respectivement de sa consommation, de puissants médicaments (cf. les rapports du Centre hospitalier universitaire vaudois [ci-après : le CHUV] des 7 janvier et 18 février 2019); l'expertise préconisée permettrait d'apporter un éclairage sur la crédibilité de la partie plaignante de manière générale, mais aussi au regard de chaque infraction reprochée au prévenu (cf. en particulier consid. 1.4 de l'arrêt).
A.d. Le 26 mai 2023, le Président de la Cour d'appel pénale a informé les parties qu'une expertise de crédibilité de la partie plaignante allait être ordonnée et que le mandat serait confié au Centre d'expertises - unité adultes - du CHUV (ci-après : le Centre d'expertises), à charge pour celui-ci de désigner un expert qui devrait se prononcer compte tenu notamment de la médication répertoriée dans les rapports du CHUV des 7 janvier et 18 février 2019, ainsi que des pathologies qui y étaient mentionnées.
Le prévenu s'est déterminé sur le mandat d'expertise le 19 juin 2023 et, le 30 juin 2023, le Président de la Cour d'appel pénale a accordé un délai de trois mois au Centre d'expertises pour déposer son rapport. Par courrier du 18 juillet 2023, le Professeur B.________ a notamment indiqué que le rapport d'expertise serait déposé le 15 novembre 2023. Le 20 octobre 2023, l'Institut de psychiatrie légale du département de psychiatrie du CHUV a convoqué la partie plaignante les 26 octobre, 2 et 10 novembre 2023.
A.e. Le casier judiciaire suisse de A.________ ne comporte aucune inscription.
Selon les informations transmises par le Ministère de la justice du pays d'origine du prévenu de la justice, son casier judiciaire fait état d'une condamnation du 13 novembre 2013 dans ce pays pour trafic de stupéfiants à une peine d'emprisonnement de cinq ans, deux mois et quinze jours. Selon A.________, il aurait été détenu durant neuf mois dans ce pays, dans le cadre de cette affaire et devrait encore effectuer un solde de peine d'environ trois ans et demi.
B.
B.a. Dans le cadre de l'instruction, A.________ a été placé en détention provisoire le 24 juin 2018. Au 20 mai 2021 - jour du jugement de première instance -, il avait été détenu 484 jours (1 an, 3 mois et 28 jours).
B.b. Le 18 juin 2021, le Ministère public a relevé que le prévenu devrait être libéré avant l'audience d'appel - fixée au 10 novembre 2021 - compte tenu de la peine prononcée en première instance. Il a dès lors requis le maintien en détention pour des motifs de sûreté jusqu'à droit connu sur l'appel déposé, invoquant les risques de fuite et de réitération.
Le 4 juin 2021, le Président de la Cour d'appel pénale a admis cette requête et a ordonné le maintien en détention pour des motifs de sûreté jusqu'au jugement à intervenir. Il a retenu l'existence de soupçons suffisants, ainsi que celle d'un risque de fuite.
B.c. Par requête du 17 juillet 2023, A.________ a sollicité sa libération immédiate. Il a en particulier invoqué qu'après plus de 42 mois de détention avant jugement, il s'approchait de la durée de la peine privative de liberté à laquelle il était exposé vu les faits qui lui étaient reprochés.
Le 18 juillet 2023, le Président de la Cour d'appel pénale a rejeté cette demande.
B.d. Par courrier du 23 octobre 2023, le prévenu a requis une nouvelle fois sa libération, affirmant avoir atteint le seuil des trois quarts de la peine prévisible de cinq ans.
Par décision du même jour, soit le 23 octobre 2023, le Président de la Cour d'appel pénale a rejeté cette demande de libération.
C.
Par acte du 27 novembre 2023, A.________ forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre cette décision, en concluant à sa réforme en ce sens que sa libération soit immédiatement ordonnée. A titre subsidiaire, il demande l'annulation de la décision entreprise et le renvoi de la cause à l'autorité précédente dans le sens des considérants, afin qu'elle examine le risque de fuite et les mesures de substitution. Il sollicite également l'octroi de l'assistance judiciaire.
Invitée à se déterminer, l'autorité précédente s'est référée aux considérants de sa décision; elle a également transmis le dossier de la cause, précisant qu'elle en aurait besoin à brève échéance pour fixer la date de l'audience dès lors que le rapport d'expertise avait été déposé le 4 décembre 2023. Quant au Ministère public, il a conclu au rejet du recours, sans formuler d'observations. Dans le délai imparti au 11 décembre 2023, le recourant n'a pas déposé d'autres observations.
Considérant en droit :
1.
Le recours en matière pénale (art. 78 ss

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 78 Grundsatz - 1 Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Strafsachen. |
|
1 | Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Strafsachen. |
2 | Der Beschwerde in Strafsachen unterliegen auch Entscheide über: |
a | Zivilansprüche, wenn diese zusammen mit der Strafsache zu behandeln sind; |
b | den Vollzug von Strafen und Massnahmen. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 233 - Die Verfahrensleitung des Berufungsgerichts entscheidet über Haftentlassungsgesuche innert 5 Tagen; dieser Entscheid ist nicht anfechtbar. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 81 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und |
b | ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung des angefochtenen Entscheids hat, insbesondere: |
b1 | die beschuldigte Person, |
b2 | ihr gesetzlicher Vertreter oder ihre gesetzliche Vertreterin, |
b3 | die Staatsanwaltschaft, ausser bei Entscheiden über die Anordnung, die Verlängerung und die Aufhebung der Untersuchungs- und Sicherheitshaft, |
b4 | ... |
b5 | die Privatklägerschaft, wenn der angefochtene Entscheid sich auf die Beurteilung ihrer Zivilansprüche auswirken kann, |
b6 | die Person, die den Strafantrag stellt, soweit es um das Strafantragsrecht als solches geht, |
b7 | die Staatsanwaltschaft des Bundes und die beteiligte Verwaltung in Verwaltungsstrafsachen nach dem Bundesgesetz vom 22. März 197456 über das Verwaltungsstrafrecht. |
2 | Eine Bundesbehörde ist zur Beschwerde berechtigt, wenn das Bundesrecht vorsieht, dass ihr der Entscheid mitzuteilen ist.57 |
3 | Gegen Entscheide nach Artikel 78 Absatz 2 Buchstabe b steht das Beschwerderecht auch der Bundeskanzlei, den Departementen des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, den ihnen unterstellten Dienststellen zu, wenn der angefochtene Entscheid die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann. |
2.
2.1. Le recourant ne remet pas en cause les charges suffisantes au sens de l'art. 221 al. 1

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 221 Voraussetzungen - 1 Untersuchungs- und Sicherheitshaft sind nur zulässig, wenn die beschuldigte Person eines Verbrechens oder Vergehens dringend verdächtig ist und ernsthaft zu befürchten ist, dass sie: |
|
1 | Untersuchungs- und Sicherheitshaft sind nur zulässig, wenn die beschuldigte Person eines Verbrechens oder Vergehens dringend verdächtig ist und ernsthaft zu befürchten ist, dass sie: |
a | sich durch Flucht dem Strafverfahren oder der zu erwartenden Sanktion entzieht; |
b | Personen beeinflusst oder auf Beweismittel einwirkt, um so die Wahrheitsfindung zu beeinträchtigen; oder |
c | durch Verbrechen oder schwere Vergehen die Sicherheit anderer unmittelbar erheblich gefährdet, nachdem sie bereits früher gleichartige Straftaten verübt hat. |
1bis | Untersuchungs- und Sicherheitshaft sind ausnahmsweise zulässig, wenn: |
a | die beschuldigte Person dringend verdächtig ist, durch ein Verbrechen oder ein schweres Vergehen die physische, psychische oder sexuelle Integrität einer Person schwer beeinträchtigt zu haben; und |
b | die ernsthafte und unmittelbare Gefahr besteht, die beschuldigte Person werde ein gleichartiges, schweres Verbrechen verüben.112 |
2 | Haft ist auch zulässig, wenn die ernsthafte und unmittelbare Gefahr besteht, eine Person werde ihre Drohung, ein schweres Verbrechen auszuführen, wahrmachen.113 |
Se prévalant du principe de la proportionnalité, il se plaint en revanche d'une durée excessive de la détention avant jugement subie; celle-ci aurait dépassé la peine privative de liberté concrètement encourue dans le cas d'espèce. Il soutient ainsi qu'au vu de l'annulation du jugement d'appel du 10 novembre 2021 par le Tribunal fédéral le 4 mai 2023, il serait "probable que la Cour d'appel pénale prononce une peine privative de liberté plus clémente que celle de 5 ans" (cf. p. 9 s. du recours). Il invoque également une violation du principe de la célérité dans la mesure où le rapport d'expertise n'a pas été rendu dans les trois mois qui avaient été impartis au Centre d'expertises pour ce faire.
2.2. Le principe de la proportionnalité postule que toute personne qui est mise en détention avant jugement a le droit d'être jugée dans un délai raisonnable ou d'être libérée pendant la procédure pénale (art. 31 al. 3

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 31 Freiheitsentzug - 1 Die Freiheit darf einer Person nur in den vom Gesetz selbst vorgesehenen Fällen und nur auf die im Gesetz vorgeschriebene Weise entzogen werden. |
|
1 | Die Freiheit darf einer Person nur in den vom Gesetz selbst vorgesehenen Fällen und nur auf die im Gesetz vorgeschriebene Weise entzogen werden. |
2 | Jede Person, der die Freiheit entzogen wird, hat Anspruch darauf, unverzüglich und in einer ihr verständlichen Sprache über die Gründe des Freiheitsentzugs und über ihre Rechte unterrichtet zu werden. Sie muss die Möglichkeit haben, ihre Rechte geltend zu machen. Sie hat insbesondere das Recht, ihre nächsten Angehörigen benachrichtigen zu lassen. |
3 | Jede Person, die in Untersuchungshaft genommen wird, hat Anspruch darauf, unverzüglich einer Richterin oder einem Richter vorgeführt zu werden; die Richterin oder der Richter entscheidet, ob die Person weiterhin in Haft gehalten oder freigelassen wird. Jede Person in Untersuchungshaft hat Anspruch auf ein Urteil innert angemessener Frist. |
4 | Jede Person, der die Freiheit nicht von einem Gericht entzogen wird, hat das Recht, jederzeit ein Gericht anzurufen. Dieses entscheidet so rasch wie möglich über die Rechtmässigkeit des Freiheitsentzugs. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 212 Grundsätze - 1 Die beschuldigte Person bleibt in Freiheit. Sie darf nur im Rahmen der Bestimmungen dieses Gesetzes freiheitsentziehenden Zwangsmassnahmen unterworfen werden. |
|
1 | Die beschuldigte Person bleibt in Freiheit. Sie darf nur im Rahmen der Bestimmungen dieses Gesetzes freiheitsentziehenden Zwangsmassnahmen unterworfen werden. |
2 | Freiheitsentziehende Zwangsmassnahmen sind aufzuheben, sobald: |
a | ihre Voraussetzungen nicht mehr erfüllt sind; |
b | die von diesem Gesetz vorgesehene oder von einem Gericht bewilligte Dauer abgelaufen ist; oder |
c | Ersatzmassnahmen zum gleichen Ziel führen. |
3 | Untersuchungs- und Sicherheitshaft dürfen nicht länger dauern als die zu erwartende Freiheitsstrafe. |
2.2.1. Dans l'examen de la proportionnalité de la durée de la détention, il y a lieu de prendre en compte la gravité des infractions faisant l'objet de l'instruction. Le juge peut maintenir la détention avant jugement aussi longtemps qu'elle n'est pas très proche de la durée de la peine privative de liberté à laquelle il faut s'attendre concrètement en cas de condamnation. Il convient d'accorder une attention particulière à cette limite, car il y a lieu de veiller à ce que les autorités de jugement ne prennent pas en considération dans la fixation de la peine la durée de la détention avant jugement à imputer selon l'art. 51

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 51 - Das Gericht rechnet die Untersuchungshaft, die der Täter während dieses oder eines anderen Verfahrens ausgestanden hat, auf die Strafe an. Ein Tag Haft entspricht einem Tagessatz Geldstrafe.41 |
Afin d'éviter d'empiéter sur les compétences du juge du fond, le juge de la détention ne tient en principe pas compte de la possibilité éventuelle de l'octroi, par l'autorité de jugement, d'un sursis ou d'un sursis partiel, ni de la possibilité d'une libération conditionnelle au sens de l'art. 86 al. 1

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 86 - 1 Hat der Gefangene zwei Drittel seiner Strafe, mindestens aber drei Monate verbüsst, so ist er durch die zuständige Behörde bedingt zu entlassen, wenn es sein Verhalten im Strafvollzug rechtfertigt und nicht anzunehmen ist, er werde weitere Verbrechen oder Vergehen begehen. |
|
1 | Hat der Gefangene zwei Drittel seiner Strafe, mindestens aber drei Monate verbüsst, so ist er durch die zuständige Behörde bedingt zu entlassen, wenn es sein Verhalten im Strafvollzug rechtfertigt und nicht anzunehmen ist, er werde weitere Verbrechen oder Vergehen begehen. |
2 | Die zuständige Behörde prüft von Amtes wegen, ob der Gefangene bedingt entlassen werden kann. Sie holt einen Bericht der Anstaltsleitung ein. Der Gefangene ist anzuhören. |
3 | Wird die bedingte Entlassung verweigert, so hat die zuständige Behörde mindestens einmal jährlich neu zu prüfen, ob sie gewährt werden kann. |
4 | Hat der Gefangene die Hälfte seiner Strafe, mindestens aber drei Monate verbüsst, so kann er ausnahmsweise bedingt entlassen werden, wenn ausserordentliche, in der Person des Gefangenen liegende Umstände dies rechtfertigen. |
5 | Bei einer lebenslangen Freiheitsstrafe ist die bedingte Entlassung nach Absatz 1 frühestens nach 15, nach Absatz 4 frühestens nach zehn Jahren möglich. |
2.2.2. Lorsque le détenu a déjà été jugé en première instance - respectivement en appel -, ce prononcé constitue un indice important quant à la peine susceptible de devoir être finalement exécutée (ATF 143 IV 168 consid. 5.1; arrêt 1B 233/2023 du 5 juin 2023 consid. 4.1). Même s'il n'a en principe pas à examiner en détail le bien-fondé du jugement et de la quotité de la peine prononcée en première instance, le juge de la détention, saisi en application des art. 231 ss

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 231 Sicherheitshaft nach dem erstinstanzlichen Urteil - 1 Das erstinstanzliche Gericht entscheidet mit dem Urteil, ob eine verurteilte Person in Sicherheitshaft zu setzen oder zu behalten ist: |
|
1 | Das erstinstanzliche Gericht entscheidet mit dem Urteil, ob eine verurteilte Person in Sicherheitshaft zu setzen oder zu behalten ist: |
a | zur Sicherung des Straf- oder Massnahmenvollzuges; |
b | im Hinblick auf das Berufungsverfahren. |
2 | Wird die inhaftierte beschuldigte Person freigesprochen und verfügt das erstinstanzliche Gericht deren Freilassung, so kann die Staatsanwaltschaft: |
a | beim erstinstanzlichen Gericht beantragen, die Freilassung mit Massnahmen zu verbinden unter Hinweis auf die Strafdrohung von Artikel 292 StGB116, um die Anwesenheit der freigesprochenen Person im Berufungsverfahren sicherzustellen. Die freigesprochene Person und die Staatsanwaltschaft können Entscheide über die Anordnung von Massnahmen bei der Beschwerdeinstanz anfechten; |
b | beim erstinstanzlichen Gericht zu Handen der Verfahrensleitung des Berufungsgerichts die Fortsetzung der Sicherheitshaft beantragen, wenn die ernsthafte und unmittelbare Gefahr besteht, dass sie durch Verbrechen oder schwere Vergehen die Sicherheit anderer unmittelbar erheblich gefährdet. In diesem Fall bleibt die betreffende Person bis zum Entscheid der Verfahrensleitung des Berufungsgerichts in Haft. Diese entscheidet über den Antrag der Staatsanwaltschaft innert 5 Tagen seit Antragstellung.117 |
3 | Wird eine Berufung zurückgezogen, so entscheidet das erstinstanzliche Gericht über die Anrechnung der Haftdauer nach dem Urteil. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 231 Sicherheitshaft nach dem erstinstanzlichen Urteil - 1 Das erstinstanzliche Gericht entscheidet mit dem Urteil, ob eine verurteilte Person in Sicherheitshaft zu setzen oder zu behalten ist: |
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1 | Das erstinstanzliche Gericht entscheidet mit dem Urteil, ob eine verurteilte Person in Sicherheitshaft zu setzen oder zu behalten ist: |
a | zur Sicherung des Straf- oder Massnahmenvollzuges; |
b | im Hinblick auf das Berufungsverfahren. |
2 | Wird die inhaftierte beschuldigte Person freigesprochen und verfügt das erstinstanzliche Gericht deren Freilassung, so kann die Staatsanwaltschaft: |
a | beim erstinstanzlichen Gericht beantragen, die Freilassung mit Massnahmen zu verbinden unter Hinweis auf die Strafdrohung von Artikel 292 StGB116, um die Anwesenheit der freigesprochenen Person im Berufungsverfahren sicherzustellen. Die freigesprochene Person und die Staatsanwaltschaft können Entscheide über die Anordnung von Massnahmen bei der Beschwerdeinstanz anfechten; |
b | beim erstinstanzlichen Gericht zu Handen der Verfahrensleitung des Berufungsgerichts die Fortsetzung der Sicherheitshaft beantragen, wenn die ernsthafte und unmittelbare Gefahr besteht, dass sie durch Verbrechen oder schwere Vergehen die Sicherheit anderer unmittelbar erheblich gefährdet. In diesem Fall bleibt die betreffende Person bis zum Entscheid der Verfahrensleitung des Berufungsgerichts in Haft. Diese entscheidet über den Antrag der Staatsanwaltschaft innert 5 Tagen seit Antragstellung.117 |
3 | Wird eine Berufung zurückgezogen, so entscheidet das erstinstanzliche Gericht über die Anrechnung der Haftdauer nach dem Urteil. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 221 Voraussetzungen - 1 Untersuchungs- und Sicherheitshaft sind nur zulässig, wenn die beschuldigte Person eines Verbrechens oder Vergehens dringend verdächtig ist und ernsthaft zu befürchten ist, dass sie: |
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1 | Untersuchungs- und Sicherheitshaft sind nur zulässig, wenn die beschuldigte Person eines Verbrechens oder Vergehens dringend verdächtig ist und ernsthaft zu befürchten ist, dass sie: |
a | sich durch Flucht dem Strafverfahren oder der zu erwartenden Sanktion entzieht; |
b | Personen beeinflusst oder auf Beweismittel einwirkt, um so die Wahrheitsfindung zu beeinträchtigen; oder |
c | durch Verbrechen oder schwere Vergehen die Sicherheit anderer unmittelbar erheblich gefährdet, nachdem sie bereits früher gleichartige Straftaten verübt hat. |
1bis | Untersuchungs- und Sicherheitshaft sind ausnahmsweise zulässig, wenn: |
a | die beschuldigte Person dringend verdächtig ist, durch ein Verbrechen oder ein schweres Vergehen die physische, psychische oder sexuelle Integrität einer Person schwer beeinträchtigt zu haben; und |
b | die ernsthafte und unmittelbare Gefahr besteht, die beschuldigte Person werde ein gleichartiges, schweres Verbrechen verüben.112 |
2 | Haft ist auch zulässig, wenn die ernsthafte und unmittelbare Gefahr besteht, eine Person werde ihre Drohung, ein schweres Verbrechen auszuführen, wahrmachen.113 |
d'aboutir, avec une vraisemblance suffisante, à une aggravation de la sanction (ATF 143 IV 160 consid. 4.1; 139 IV 270 consid. 3.1; arrêts 1B 125/2023 du 27 mars 2023 consid. 4.1; 1B 110/2019 du 20 mars 2019 consid. 4.1).
2.3. Concrétisant le principe de la célérité consacré à l'art. 29 al. 1

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 5 Beschleunigungsgebot - 1 Die Strafbehörden nehmen die Strafverfahren unverzüglich an die Hand und bringen sie ohne unbegründete Verzögerung zum Abschluss. |
|
1 | Die Strafbehörden nehmen die Strafverfahren unverzüglich an die Hand und bringen sie ohne unbegründete Verzögerung zum Abschluss. |
2 | Befindet sich eine beschuldigte Person in Haft, so wird ihr Verfahren vordringlich durchgeführt. |
La détention peut ainsi être considérée comme disproportionnée en cas de retard injustifié dans le cours de la procédure pénale. Il doit toutefois s'agir d'un manquement particulièrement grave, faisant au surplus apparaître que l'autorité de poursuite n'est plus en mesure de conduire la procédure à chef dans un délai raisonnable (ATF 140 IV 74 consid. 3.2). Le caractère raisonnable de la durée d'une procédure pénale s'apprécie selon les circonstances particulières de la cause, soit en particulier par rapport à la complexité de l'affaire, au comportement du requérant et à celui des autorités compétentes, ainsi qu'à l'enjeu du litige pour l'intéressé (ATF 133 I 270 consid. 3.4.2; arrêts 7B 392/2023 du 15 septembre 2023 consid. 5.1; 7B 402/2023 du 22 août 2023 consid. 5.2).
2.4. Le Président de la Cour d'appel pénale a relevé qu'en appel, le recourant avait été reconnu coupable de menaces qualifiées, de contrainte, de tentative de contrainte, de séquestration, de viol, d'actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance, de violation de domicile, de délit et de contravention à la loi sur les stupéfiants, ainsi que d'incitation au séjour illégal; il avait été condamné à une peine privative de liberté de cinq ans, soit de 1'826 jours. Même si ce jugement de condamnation avait été annulé par le Tribunal fédéral, il représentait toujours un motif suffisant de détention. Le Président de la Cour d'appel pénale a indiqué qu'au jour de sa requête de mise en liberté, le recourant avait été détenu durant 1'271 jours; il s'était en outre, le 6 juillet 2021, opposé à son expulsion du territoire suisse pour cinq ans et devait également purger un solde de peine dans son pays d'origine. L'autorité précédente a par conséquent estimé que le maintien en détention du recourant s'imposait pour s'assurer de l'exécution de l'expulsion qui pourrait être prononcée à l'issue de l'exécution de la peine. Elle a enfin indiqué que les mesures d'instruction ordonnées allaient être réalisées
prochainement, l'expert ayant annoncé le dépôt de son rapport pour le 15 novembre 2023, de sorte qu'une nouvelle audience pourrait être appointée à brève échéance (cf. consid. 2.4 p. 7 s. de la décision entreprise).
2.5. En l'occurrence, la durée de la détention avant jugement subie dépasse a priori la peine retenue par le tribunal de première instance (36 mois).
2.5.1. Cela étant, le raisonnement du recourant repose sur la prémisse erronée que cette quotité - non définitive - constituerait l'unique élément à prendre en considération pour l'examen du respect du principe de la proportionnalité s'agissant de la durée de la détention avant jugement subie. Il omet ainsi de prendre en compte, en sus de la peine prononcée en première instance, l'appel déposé par le Ministère public tendant à l'aggravation de sa culpabilité, notamment pour viol, ainsi qu'à celle de la peine à ordonner (sept ans selon les conclusions prises dans la déclaration d'appel du 18 juin 2021). Or, au vu du jugement d'appel - certes annulé -, une telle démarche n'apparaît pas d'emblée dénuée de toutes chances de succès et paraît susceptible d'aboutir, avec une vraisemblance suffisante, à une aggravation de la sanction qui pourrait être prononcée contre le recourant. L'arrêt 6B 490/2022 ne permet pas non plus de remettre en cause cette appréciation quant à l'issue de la procédure d'appel. En effet, si le Tribunal fédéral a estimé qu'une expertise de crédibilité de la partie plaignante s'imposait, il a également confirmé certains éléments retenus par la Cour d'appel pénale pour étayer cette question (cf. notamment consid.
1.1.3 à 1.1.7).
Dans ces circonstances très particulières, la peine prononcée par la juridiction d'appel constitue encore, malgré l'annulation de ce prononcé, un indice déterminant permettant d'apprécier la peine concrètement encourue dans le cas d'espèce.
2.5.2. A cela s'ajoute encore que le recourant ne saurait oublier que les deux instances de jugement ont prononcé son expulsion du territoire suisse pour cinq ans, mesure dont l'exécution peut également être garantie par le maintien en détention pour des motifs de sûreté tant que la durée de la détention avant jugement subie ne dépasse pas la peine privative de liberté encourue (ATF 143 IV 168 consid. 5.3).
Cette hypothèse permet également, ainsi que l'a retenu l'autorité précédente, de considérer qu'il est à craindre que le recourant entre dans la clandestinité afin d'éviter son expulsion, respectivement de devoir purger le solde de sa peine dans son pays d'origine (a priori trois ans); les seuls éléments de stabilité invoqués (sa fille de 7 ans et la promesse d'un emploi) n'apparaissent dans ces circonstances pas suffisants pour diminuer ce danger. On ne voit pas non plus quelles pourraient être les mesures de substitution propres à le réduire. Le recourant n'en avait d'ailleurs pas proposé dans sa demande du 23 octobre 2023. En tout état de cause et vu le principe de la célérité, celles proposées devant le Tribunal fédéral ne sont pas suffisantes: ainsi, le défaut de papiers d'identité n'empêche pas un départ de la Suisse, a fortiori le passage dans la clandestinité; il en va de même d'une interdiction de quitter ce pays, laquelle dépend au demeurant uniquement de la volonté du recourant de s'y soumettre; enfin, une surveillance par le Service de probation ou une obligation de se présenter une fois par semaine à un poste de police ne constituent que des contrôles a posteriori.
2.5.3. Au regard des considérations qui précédent, il peut ainsi être constaté que la durée de la détention avant jugement subie au jour de la décision attaquée restait encore inférieure à celle prononcée en appel (5 ans). Cette appréciation s'impose d'ailleurs qu'on se réfère au chiffre avancé par le recourant (1'404 jour) ou à celui retenu par l'autorité précédente (1'271 [recte 1'369] jours depuis la demande du 23 octobre 2023; cf. art. 105 al. 2

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
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1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.96 |
Le Président de la Cour d'appel pénale pouvait donc, sans violer le droit fédéral, considérer qu'au jour où il statuait, la durée de la détention avant jugement était encore conforme au principe de la proportionnalité.
2.6. S'agissant ensuite de la violation du principe de la célérité soulevée pour étayer la demande de libération (cf. en particulier p. 10 du recours), ce grief semble invoqué pour la première fois devant le Tribunal fédéral et n'avoir pas été traité par l'autorité précédente, ce dont ne se plaint pas le recourant. Celui-ci se prévaut en outre d'un courrier du 26 juillet 2023 du Président de la Cour d'appel pénale qui priait exceptionnellement le Professeur B.________ de réaliser l'expertise dans le délai de trois mois, cela malgré le délai au 15 novembre 2023 invoqué dans le courrier du 18 juillet 2023 du précité. Si l'autorité précédente a mentionné cette dernière lettre dans sa décision, le courrier du 26 juillet 2023 ne figure en revanche pas dans les faits retenus. Il appartenait en conséquence au recourant de développer une argumentation conforme à ses obligations en matière de motivation afin d'expliquer en quoi cette omission serait arbitraire (cf. art. 42 al. 2

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
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1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
1bis | Wurde in einer Zivilsache das Verfahren vor der Vorinstanz in englischer Sprache geführt, so können Rechtsschriften in dieser Sprache abgefasst werden.14 |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 15 16 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201617 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.18 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
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1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
En tout état cause, ce grief serait-il recevable qu'il devrait être écarté. En effet, le recourant ne soutient pas qu'au moment où il a demandé sa libération, soit le 23 octobre 2023, il ignorait le délai au 15 novembre 2023 indiqué dès juillet 2023 par le Professeur B.________. On ne saurait donc considérer, au jour où l'autorité précédente a statué dans la présente cause (23 octobre 2023), que le principe de la célérité aurait alors été violé du fait que le rapport d'expertise n'avait pas encore été rendu.
2.7. Il s'ensuit que le Président de la Cour d'appel pénale n'a pas violé le droit fédéral en rejetant, au jour où il a statué, la demande de libération.
Cela étant, les autorités cantonales ne manqueront pas de traiter la procédure d'appel concernant le recourant avec toute la diligence qui peut être attendue, notamment en matière de célérité, lorsque le prévenu se trouve en détention (cf. art. 5 al. 2

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 5 Beschleunigungsgebot - 1 Die Strafbehörden nehmen die Strafverfahren unverzüglich an die Hand und bringen sie ohne unbegründete Verzögerung zum Abschluss. |
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1 | Die Strafbehörden nehmen die Strafverfahren unverzüglich an die Hand und bringen sie ohne unbegründete Verzögerung zum Abschluss. |
2 | Befindet sich eine beschuldigte Person in Haft, so wird ihr Verfahren vordringlich durchgeführt. |
3.
Il s'ensuit que le recours doit être rejeté dans la mesure où il est recevable.
Le recourant a demandé l'assistance judiciaire (cf. art. 64 al. 1

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 64 Unentgeltliche Rechtspflege - 1 Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
|
1 | Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
2 | Wenn es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, bestellt das Bundesgericht der Partei einen Anwalt oder eine Anwältin. Der Anwalt oder die Anwältin hat Anspruch auf eine angemessene Entschädigung aus der Gerichtskasse, soweit der Aufwand für die Vertretung nicht aus einer zugesprochenen Parteientschädigung gedeckt werden kann. |
3 | Über das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege entscheidet die Abteilung in der Besetzung mit drei Richtern oder Richterinnen. Vorbehalten bleiben Fälle, die im vereinfachten Verfahren nach Artikel 108 behandelt werden. Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann die unentgeltliche Rechtspflege selbst gewähren, wenn keine Zweifel bestehen, dass die Voraussetzungen erfüllt sind. |
4 | Die Partei hat der Gerichtskasse Ersatz zu leisten, wenn sie später dazu in der Lage ist. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 64 Unentgeltliche Rechtspflege - 1 Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
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1 | Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
2 | Wenn es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, bestellt das Bundesgericht der Partei einen Anwalt oder eine Anwältin. Der Anwalt oder die Anwältin hat Anspruch auf eine angemessene Entschädigung aus der Gerichtskasse, soweit der Aufwand für die Vertretung nicht aus einer zugesprochenen Parteientschädigung gedeckt werden kann. |
3 | Über das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege entscheidet die Abteilung in der Besetzung mit drei Richtern oder Richterinnen. Vorbehalten bleiben Fälle, die im vereinfachten Verfahren nach Artikel 108 behandelt werden. Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann die unentgeltliche Rechtspflege selbst gewähren, wenn keine Zweifel bestehen, dass die Voraussetzungen erfüllt sind. |
4 | Die Partei hat der Gerichtskasse Ersatz zu leisten, wenn sie später dazu in der Lage ist. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 64 Unentgeltliche Rechtspflege - 1 Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
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1 | Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
2 | Wenn es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, bestellt das Bundesgericht der Partei einen Anwalt oder eine Anwältin. Der Anwalt oder die Anwältin hat Anspruch auf eine angemessene Entschädigung aus der Gerichtskasse, soweit der Aufwand für die Vertretung nicht aus einer zugesprochenen Parteientschädigung gedeckt werden kann. |
3 | Über das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege entscheidet die Abteilung in der Besetzung mit drei Richtern oder Richterinnen. Vorbehalten bleiben Fälle, die im vereinfachten Verfahren nach Artikel 108 behandelt werden. Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann die unentgeltliche Rechtspflege selbst gewähren, wenn keine Zweifel bestehen, dass die Voraussetzungen erfüllt sind. |
4 | Die Partei hat der Gerichtskasse Ersatz zu leisten, wenn sie später dazu in der Lage ist. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 64 Unentgeltliche Rechtspflege - 1 Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
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1 | Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
2 | Wenn es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, bestellt das Bundesgericht der Partei einen Anwalt oder eine Anwältin. Der Anwalt oder die Anwältin hat Anspruch auf eine angemessene Entschädigung aus der Gerichtskasse, soweit der Aufwand für die Vertretung nicht aus einer zugesprochenen Parteientschädigung gedeckt werden kann. |
3 | Über das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege entscheidet die Abteilung in der Besetzung mit drei Richtern oder Richterinnen. Vorbehalten bleiben Fälle, die im vereinfachten Verfahren nach Artikel 108 behandelt werden. Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann die unentgeltliche Rechtspflege selbst gewähren, wenn keine Zweifel bestehen, dass die Voraussetzungen erfüllt sind. |
4 | Die Partei hat der Gerichtskasse Ersatz zu leisten, wenn sie später dazu in der Lage ist. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
La requête d'assistance judiciaire est admise.
2.1. Me Christian Delaloye est désigné comme avocat d'office du recourant et une indemnité de 1'500 fr. lui est allouée à titre d'honoraires, à payer par la caisse du Tribunal fédéral.
2.2. Il n'est pas perçu de frais judiciaires.
3.
Le présent arrêt est communiqué au mandataire du recourant, au Ministère public de l'arrondissement du Nord vaudois, au Président de la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud et, pour information et par le biais de son conseil, à C.________ à D.________.
Lausanne, le 14 décembre 2023
Au nom de la IIe Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Abrecht
La Greffière : Kropf