Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 1158/2021
Arrêt du 14 juillet 2022
Cour de droit pénal
Composition
Mmes les Juges fédérales Jacquemoud-Rossari, Présidente, van de Graaf et Koch.
Greffière : Mme Klinke.
Participants à la procédure
Ministère public du canton de Vaud, Le Procureur général adjoint,
avenue de Longemalle 1, 1020 Renens VD,
recourant,
contre
A.________,
représenté par Me Benjamin Schwab, avocat,
intimé.
Objet
Fixation de la peine (viol),
recours contre le jugement de la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud du 2 juillet 2021
(n° 243 PE20.004825-VWT/SOS).
Faits :
A.
Par jugement du 2 mars 2021, le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de l'Est vaudois a reconnu A.________ coupable de viol et l'a condamné à une peine privative de liberté de cinq ans, sous déduction de la détention subie avant jugement (ch. I). Son expulsion du territoire suisse à vie a été ordonnée (ch. IV). A.________ a été condamné au paiement immédiat à B.________ d'une indemnité pour tort moral de 10'000 fr., les conclusions civiles de cette dernière étant rejetées pour le surplus (ch. VI).
B.
Statuant sur appel de A.________ par jugement du 2 juillet 2021, la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal vaudois l'a partiellement admis en ce sens que la peine privative de liberté a été ramenée à quatre ans (sous déduction de la détention subie ainsi que d'un jour en raison des deux jours de détention subis dans des conditions illicites). Pour le surplus, le jugement de première instance a été confirmé.
En substance, les faits retenus par la cour cantonale sont les suivants.
B.a. B.________ a fait la connaissance de A.________ en 2018, dans un hôtel où ils avaient tous les deux été placés par les services sociaux. La première avait alors des problèmes orthopédiques et nécessitait de l'aide.
Le 13 mars 2020, vers 17h00, A.________ a accueilli B.________ à son domicile à U.________. Il s'était engagé à l'héberger temporairement. Une fois arrivée dans l'appartement avec ses valises, B.________ a demandé à pouvoir se coucher sur le lit pour se reposer, ce que le premier a accepté. Par la suite, sans dire mot, il s'est dirigé vers elle, alors qu'elle était allongée sur son côté gauche et faisait face à la pièce. Il a alors tenté de l'embrasser. B.________ a esquivé en tournant la tête. Il l'a ensuite poussée de sa main sur son épaule droite de telle sorte qu'elle s'est retrouvée couchée sur le dos. Il s'est étendu à côté d'elle et a ôté son pantalon et son sous-vêtement d'une main, tout en exerçant une pression sur le thorax de sa victime pour la maintenir sur le dos avec son autre avant-bras. B.________ lui a demandé répétitivement d'arrêter, en le suppliant par les termes suivants: "s'il te plaît, s'il te plaît, ne me fais pas ça, je suis déjà passée par là". Toujours sans dire mot et faisant fi des supplications, A.________ s'est alors placé à califourchon sur elle. Il a déboutonné et descendu la fermeture éclair de son pantalon tandis que la victime se débattait. Après avoir baissé son pantalon, il a tenté de faire de
même avec la culotte de la victime, qu'elle a essayé de retenir. La culotte s'est déchirée. A.________ a alors tenté d'écarter les jambes de B.________, qui s'est débattue en le repoussant de ses mains et en hurlant. Il a alors pris ses bras pour les mettre au-dessus de sa tête et lui a écarté les cuisses par la force des genoux. Il s'est ensuite décalé vers le bas pour lui lécher le vagin dans l'intention de le lubrifier. A ce moment-là, B.________ a tenté de le repousser avec ses mains qu'il venait de lâcher et il lui a à nouveau saisi les bras. Elle a crié encore plus fort dans l'espoir que le voisinage l'entende. A.________ a alors lâché une des mains de la victime au moment de la pénétrer et a placé son autre main sur sa bouche pour étouffer les cris. Voyant qu'elle ne pouvait plus rien faire, puisqu'il l'avait pénétrée, B.________ a cessé de crier et A.________ a retiré la main de sa bouche. Elle est restée immobile tandis qu'il faisait quelques allers-retours dans son vagin puis s'est retiré sans éjaculer. Alors que la victime voulait se rhabiller, A.________ l'a tirée en arrière sur le lit pour qu'elle reste allongée à côté de lui. A sa demande, elle lui a encore montré les cicatrices sur son sein et elle a ensuite pu se
rhabiller.
Il ressort de plusieurs certificats médicaux que, depuis les faits, B.________ souffre de crises d'agoraphobie et d'un syndrome de stress post-traumatique. Elle a déposé plainte et s'est constituée partie civile le 14 mars 2020.
B.b. Né en Syrie en 1971, pays dont il est ressortissant, A.________ y a effectué sa scolarité et a suivi une formation en électricité et en agriculture. Il a quitté son pays en raison du conflit qui a causé la mort d'une partie de sa famille. Il est arrivé en Suisse en décembre 2014 comme réfugié. Affecté au canton de Vaud, il y a vécu depuis lors et a travaillé dans diverses activités non qualifiées. Au moment des faits, il était sans emploi et inscrit à l'ORP. Il percevait 1'000 fr. des services sociaux. Il n'a pas de famille en Suisse. Célibataire, il n'a pas d'enfant. Son permis de séjour en Suisse n'a pas été révoqué.
B.c. Selon l'extrait de son casier judiciaire, A.________ a été condamné le 1er septembre 2016 à une peine pécuniaire de 30 jours-amende, avec sursis durant deux ans (révoqué en 2017) et une amende de 300 fr. pour voies de fait, dommages à la propriété et menaces. Le 16 décembre 2016, il a été condamné à une peine pécuniaire de 15 jours-amende à 30 fr. l'unité, pour conduite d'un véhicule automobile sans le permis de conduire requis. Le 19 décembre 2017, une peine privative de liberté de 18 mois a été prononcée pour lésions corporelles simples, violation de domicile et dénonciation calomnieuse. L'expulsion de A.________ a été ordonnée pour une durée de trois ans.
C.
Le Ministère public du canton de Vaud forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre le jugement cantonal s'agissant de la peine. Il conclut à la réforme du jugement en ce sens que l'appel de A.________ est rejeté et le jugement de première instance confirmé, les frais d'appel étant mis à la charge du prénommé. Subsidiairement, il conclut au renvoi de la cause à la cour cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
Considérant en droit :
1.
En application de l'art. 81 al. 1 let. b ch. 3
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 81 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
|
1 | Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e |
b | ha un interesse giuridicamente protetto all'annullamento o alla modifica della decisione impugnata, segnatamente: |
b1 | l'imputato, |
b2 | il rappresentante legale dell'accusato, |
b3 | il pubblico ministero, salvo se si tratta di decisioni che ordinano, prorogano o mettono fine alla carcerazione preventiva o di sicurezza, |
b4 | ... |
b5 | l'accusatore privato, se la decisione impugnata può influire sul giudizio delle sue pretese civili, |
b6 | il querelante, per quanto trattasi del diritto di querela come tale, |
b7 | nelle cause penali amministrative secondo la legge federale del 22 marzo 197455 sul diritto penale amministrativo, il pubblico ministero della Confederazione e l'amministrazione interessata. |
2 | Un'autorità federale è legittimata a ricorrere se il diritto federale prevede che la decisione deve esserle comunicata.56 |
3 | Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 78 capoverso 2 lettera b spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti. |
Savoir quelle autorité au sein d'un canton constitue l'accusateur public est une question qui doit se résoudre à l'aune de la LTF. Lorsqu'il existe un ministère public compétent pour la poursuite de toutes les infractions sur l'ensemble du territoire, seule cette autorité aura la qualité pour recourir au Tribunal fédéral. En revanche, savoir qui, au sein de ce ministère public, a la compétence de le représenter est une question d'organisation judiciaire, soit une question qui relève du droit cantonal (ATF 142 IV 196 consid. 1.5.2; arrêt 6B 1308/2020 du 5 mai 2021 consid. 1 non publié in ATF 147 IV 241).
Dans le canton de Vaud, l'art. 27 al. 2 de la loi du 19 mai 2009 sur le Ministère public (LMPu/VD; RS/VD 173.21) dispose que le procureur général ou ses adjoints sont seuls compétents pour saisir le Tribunal fédéral.
En l'espèce, le mémoire de recours est signé par le Procureur général adjoint du canton du Vaud. Le recours est donc recevable.
2.
Le recourant conteste la quotité de la peine infligée, qu'il juge exagérément clémente et insuffisamment motivée. Il conclut au prononcé d'une peine privative de liberté de cinq ans, comme celle fixée en première instance.
2.1.
2.1.1. Selon l'art. 190 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 190 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva da uno a dieci anni. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a tre anni. |
2.1.2. Selon l'art. 47
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
|
1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
La culpabilité doit être évaluée en fonction de tous les éléments objectifs pertinents, qui ont trait à l'acte lui-même, à savoir notamment la gravité de la lésion, le caractère répréhensible de l'acte et son mode d'exécution. Du point de vue subjectif, sont pris en compte l'intensité de la volonté délictuelle ainsi que les motivations et les buts de l'auteur. A ces composantes de la culpabilité, il faut ajouter les facteurs liés à l'auteur lui-même, à savoir les antécédents, la réputation, la situation personnelle (état de santé, âge, obligations familiales, situation professionnelle, risque de récidive, etc.), la vulnérabilité face à la peine, de même que le comportement après l'acte et au cours de la procédure pénale (ATF 141 IV 61 consid. 6 p. 66 s. et les références citées). Le juge dispose d'un large pouvoir d'appréciation dans la fixation de la peine. Le Tribunal fédéral n'intervient que lorsque l'autorité cantonale a fixé une peine en dehors du cadre légal, si elle s'est fondée sur des critères étrangers à l'art. 47
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
IV 313 consid. 1.2 p. 319). L'exercice de ce contrôle suppose que le juge exprime, dans sa décision, les éléments essentiels relatifs à l'acte ou à l'auteur dont il tient compte, de manière à ce que l'on puisse constater que tous les aspects pertinents ont été pris en considération et comment ils ont été appréciés, que ce soit dans un sens aggravant ou atténuant (art. 50
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 50 - Se la sentenza dev'essere motivata, il giudice vi espone anche le circostanze rilevanti per la commisurazione della pena e la loro ponderazione. |
2.2. La cour cantonale a considéré que les éléments retenus par les premiers juges étaient adéquats. Elle a ainsi relevé l'appréciation selon laquelle l'intimé avait profité de la situation de détresse et de la confiance de sa victime pour arriver à ses fins, précisant qu'il savait que la victime avait des problèmes psychologiques et physiques, ainsi que des soucis de logement. Le tribunal de première instance avait en outre retenu à charge que l'intimé n'avait eu de cesse de nier les faits incriminés et de changer de version, qu'il avait dénigré la victime, qu'il n'avait fait preuve d'aucun remords ni d'aucune prise de conscience et qu'il n'avait eu aucun mot en faveur de sa victime, qu'il avait accablée jusqu'à la fin des débats en bafouant sa dignité tout au long de l'instruction. Les antécédents de l'intimé ont également été pris en compte. A décharge, sa situation personnelle difficile a été évoquée.
La cour cantonale a néanmoins considéré que la peine privative de liberté de cinq ans paraissait un peu trop lourde car, dans sa quotité, elle correspondait plutôt à la sanction d'un viol aggravé au sens de l'art. 190 al. 3
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 190 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva da uno a dieci anni. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a tre anni. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 200 - Se un reato previsto nel presente titolo è stato commesso insieme da più persone, il giudice aumenta la pena. Non può tuttavia aumentare di oltre la metà il massimo della pena comminata. È in ogni modo vincolato al massimo legale della specie di pena. |
2.3. La cour cantonale a exposé les éléments essentiels relatifs à l'acte et à l'auteur dont elle a tenu compte afin de fixer la peine. Cette motivation est suffisante dès lors que l'on peut constater les aspects qui ont été jugés pertinents et pris en considération dans un sens aggravant ou atténuant. Le simple fait que la motivation concernant la peine tienne en une vingtaine de lignes ne saurait emporter une violation de l'art. 50
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 50 - Se la sentenza dev'essere motivata, il giudice vi espone anche le circostanze rilevanti per la commisurazione della pena e la loro ponderazione. |
En tant que le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir établi un parallèle avec des sanctions concernant d'autres infractions pour qualifier la culpabilité, d'avoir omis certains éléments pertinents pour la fixation de la peine et de s'être écartée de celle fixée en première instance, ses griefs relèvent de la critique relative à la fixation de la peine examinée infra.
2.4. Le recourant se plaint du fait que la cour cantonale aurait qualifié la culpabilité de l'intimé de "lourde" plutôt que de "très lourde", contrairement aux juges de première instance, et aurait, à tort, tenu compte de l'absence de cruauté particulière ou d'action en commun, alors que ces éléments relèvent de l'infraction de viol aggravé, dont la fourchette est par nature différente.
L'autorité d'appel dispose d'un plein pouvoir d'examen en fait et en droit (cf. art. 398 al. 2
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 398 Ammissibilità e motivi - 1 L'appello può essere proposto contro le sentenze dei tribunali di primo grado che pongono fine, in tutto o in parte, al procedimento nonché contro le decisioni giudiziarie indipendenti successive e le decisioni di confisca indipendenti.268 |
|
1 | L'appello può essere proposto contro le sentenze dei tribunali di primo grado che pongono fine, in tutto o in parte, al procedimento nonché contro le decisioni giudiziarie indipendenti successive e le decisioni di confisca indipendenti.268 |
2 | Il tribunale d'appello può esaminare per estenso la sentenza in tutti i punti impugnati. |
3 | Mediante l'appello si possono censurare: |
a | le violazioni del diritto, compreso l'eccesso e l'abuso del potere di apprezzamento e la denegata o ritardata giustizia; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto dei fatti; |
c | l'inadeguatezza. |
4 | Se la procedura dibattimentale di primo grado concerneva esclusivamente contravvenzioni, mediante l'appello si può far valere unicamente che la sentenza è giuridicamente viziata o che l'accertamento dei fatti è manifestamente inesatto o si fonda su una violazione del diritto. Non possono essere addotte nuove allegazioni o nuove prove. |
5 | Se l'appello concerne unicamente i punti relativi agli aspetti civili, la sentenza di primo grado è esaminata soltanto nella misura prevista dal diritto processuale civile del foro. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 404 Estensione dell'esame - 1 Il tribunale d'appello esamina la sentenza di primo grado soltanto riguardo ai punti impugnati. |
|
1 | Il tribunale d'appello esamina la sentenza di primo grado soltanto riguardo ai punti impugnati. |
2 | Può esaminare a favore dell'imputato anche i punti non impugnati, per impedire decisioni contrarie alla legge o inique. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 190 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni. |
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1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva da uno a dieci anni. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a tre anni. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 200 - Se un reato previsto nel presente titolo è stato commesso insieme da più persone, il giudice aumenta la pena. Non può tuttavia aumentare di oltre la metà il massimo della pena comminata. È in ogni modo vincolato al massimo legale della specie di pena. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
Le recourant reproche également à la cour cantonale de ne pas avoir tenu compte du comportement de l'intimé lors des débats d'appel, au cours desquels il avait notamment prétendu que la plaignante l'avait violé, et non l'inverse, ses déclarations ayant engendré une crise de décompensation de la victime qui a dû quitter la salle d'audience. Or ces propos et réaction figurent expressément dans le jugement entrepris (cf. pp. 3 et 4) et la cour cantonale a tenu compte, en se référant au raisonnement des premiers juges, du fait que l'intimé n'avait eu de cesse de nier les faits incriminés, de dénigrer la plaignante, l'ayant accablée jusqu'à la fin des débats en bafouant sa dignité tout au long de l'instruction. Ces éléments pertinents pour fixer la quotité de la peine n'ont dès lors pas été omis, étant rappelé que le comportement spécifique de l'intimé lors des débats ne devait pas nécessairement apparaître dans le considérant relatif à la fixation de la peine, dès lors que le jugement forme un tout et qu'on admet que le juge garde à l'esprit l'ensemble des éléments qui y figurent (cf. notamment arrêts 6B 38/2021 du 14 février 2022 consid. 5.3.1; 6B 906/2019 du 7 mai 2020 consid. 2.3; 6B 111/2015 du 3 mars 2016 consid. 2.7, non publié
in ATF 142 IV 196). La cour cantonale n'a pas ignoré un élément pertinent pour fixer la quotité de la peine mais l'a apprécié librement, ainsi qu'elle est autorisée à le faire.
Au vu des éléments retenus à charge et à décharge dans les circonstances d'espèce, la fixation d'une peine privative de liberté de quatre ans, au dessous de la moitié de la fourchette légale, peut certes apparaître clémente, elle ne l'est toutefois pas exagérément au point de constituer un abus du large pouvoir d'appréciation accordé à la cour cantonale. Le grief de violation de l'art. 47
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
3.
Le recours doit être rejeté. Conformément à l'art. 66 al. 4
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
|
1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
|
1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Il n'est pas perçu de frais judiciaires.
3.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 14 juillet 2022
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente : Jacquemoud-Rossari
La Greffière : Klinke