Bundesstrafgericht
Tribunal pénal fédéral Tribunale penale federale Tribunal penal federal
Geschäftsnummern: BB.2013.25 / BB.2013.26 Nebenverfahren: BP.2013.11 / BP.2013.12
Beschluss vom 13. September 2013 Beschwerdekammer
Besetzung
Bundesstrafrichter Stephan Blättler, Vorsitz, Emanuel Hochstrasser und Tito Ponti, Gerichtsschreiber Stefan Graf
Parteien
1. A.,
2. B.,
beide vertreten durch Rechtsanwalt Werner Rechsteiner,
Beschwerdeführer
gegen
Bundesanwaltschaft,
Beschwerdegegnerin
Gegenstand
Akteneinsicht (Art. 101 f

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 101 Consultation des dossiers dans le cadre d'une procédure pendante - 1 Les parties peuvent consulter le dossier d'une procédure pénale pendante, au plus tard après la première audition du prévenu et l'administration des preuves principales par le ministère public; l'art. 108 est réservé. |
|
1 | Les parties peuvent consulter le dossier d'une procédure pénale pendante, au plus tard après la première audition du prévenu et l'administration des preuves principales par le ministère public; l'art. 108 est réservé. |
2 | D'autres autorités peuvent consulter le dossier lorsqu'elles en ont besoin pour traiter une procédure civile, pénale ou administrative pendante et si aucun intérêt public ou privé prépondérant ne s'y oppose. |
3 | Des tiers peuvent consulter le dossier s'ils font valoir à cet effet un intérêt scientifique ou un autre intérêt digne de protection et qu'aucun intérêt public ou privé prépondérant ne s'y oppose. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 107 Droit d'être entendu - 1 Une partie a le droit d'être entendue; à ce titre, elle peut notamment: |
|
1 | Une partie a le droit d'être entendue; à ce titre, elle peut notamment: |
a | consulter le dossier; |
b | participer à des actes de procédure; |
c | se faire assister par un conseil juridique; |
d | se prononcer au sujet de la cause et de la procédure; |
e | déposer des propositions relatives aux moyens de preuves. |
2 | Les autorités pénales attirent l'attention des parties sur leurs droits lorsqu'elles ne sont pas versées dans la matière juridique. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 393 Recevabilité et motifs de recours - 1 Le recours est recevable: |
|
1 | Le recours est recevable: |
a | contre les décisions et les actes de procédure de la police, du ministère public et des autorités pénales compétentes en matière de contraventions; |
b | contre les ordonnances, les décisions et les actes de procédure des tribunaux de première instance, sauf contre ceux de la direction de la procédure; |
c | contre les décisions du tribunal des mesures de contrainte, pour autant que le présent code ne les qualifie pas de définitives. |
2 | Le recours peut être formé pour les motifs suivants: |
a | violation du droit, y compris l'excès et l'abus du pouvoir d'appréciation, le déni de justice et le retard injustifié; |
b | constatation incomplète ou erronée des faits; |
c | inopportunité. |

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
Sachverhalt:
A. Die Bundesanwaltschaft eröffnete gegen C. und weitere Beteiligte eine Strafuntersuchung wegen des Verdachts des qualifizierten wirtschaftlichen Nachrichtendienstes (Art. 273

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 273 - Quiconque cherche à découvrir un secret de fabrication ou d'affaires pour le rendre accessible à un organisme officiel ou privé étranger, ou à une entreprise privée étrangère, ou à leurs agents, |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 305bis - 1. Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.457 |
|
1 | Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.457 |
2 | Dans les cas graves, l'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.461 |
a | agit comme membre d'une organisation criminelle ou terroriste (art. 260ter); |
b | agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au blanchiment d'argent463; |
c | réalise un chiffre d'affaires ou un gain importants en faisant métier de blanchir de l'argent. |
3 | Le délinquant est aussi punissable lorsque l'infraction principale a été commise à l'étranger et lorsqu'elle est aussi punissable dans l'État où elle a été commise.464 |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 162 - Quiconque révèle un secret de fabrication ou un secret commercial qu'il est tenu de garder en vertu d'une obligation légale ou contractuelle, quiconque utilise cette révélation à son profit ou à celui d'un tiers, |

SR 952.0 Loi fédérale du 8 novembre 1934 sur les banques et les caisses d'épargne (Loi sur les banques, LB) - Loi sur les banques LB Art. 47 - 1 Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire celui qui, intentionnellement: |
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a | révèle un secret à lui confié ou dont il a eu connaissance en sa qualité d'organe, d'employé, de mandataire ou de liquidateur d'une banque ou d'une personne au sens de l'art. 1b, ou encore d'organe ou d'employé d'une société d'audit; |
b | tente d'inciter autrui à commettre une telle violation du secret professionnel; |
c | révèle un secret qui lui a été confié au sens de la let. a ou exploite ce secret à son profit ou au profit d'un tiers. |
Mit Verfügung vom 7. März 2013 lehnte die Bundesanwaltschaft dieses Ersuchen insoweit ab, als sie den Eltern von C. und deren Rechtsvertreter insbesondere die Einsicht in die bei C. sichergestellten Excel-Dateien verweigerte. Dies u. a. mit der Begründung, es handle sich bei der auf einem USB-Stick bei C. sichergestellten Excel-Datei mit der Bezeichnung "Mappe1-test1.xls" (recte: wohl "Mappe1-test.xls", siehe Dateienliste pag. BA-10-02-0092) um eine Datei, welche durch das Bank- bzw. Geschäftsgeheimnis geschützt sei. Der Inhalt des USB-Sticks sei im Bericht der Auswertung der Bundeskriminalpolizei (nachfolgend "BKP") vom 11. Juli 2011 wiedergegeben (act. 1.4). Der Auswertungsbericht der BKP bildet Teil der Akten (pag. BA-10-02-0086 ff.). Diesem kann entnommen werden, dass die auf dem Stick enthaltenen Daten gelöscht worden waren und nur durch entsprechende Expertenarbeit rekonstruiert werden konnten (pag. BA-10-02-0088). Im Bericht enthalten ist auch eine Liste der rekonstruierten Dateien: deren Inhalt selbst, so ist dem Bericht zu entnehmen, wurde auf einem Datenträger abgespeichert, und als Anhang zum Bericht findet sich eine Papierkopie dieses Datenträgers (pag. BA-10-02-0116). Er selbst ist in den dem Gericht zur Verfügung gestellten Akten nicht enthalten.
B. Hiergegen erhoben A. und B. am 14. März 2013 bei der Beschwerdekammer des Bundesstrafgerichts Beschwerde und beantragen Folgendes (act. 1):
"1. Den Beschwerdeführern sei in der Strafuntersuchung SV.10.0018 gegen den am 29. September 2010 verstorbenen C. sel. und weitere Beteiligte, das rechtliche Gehör mit Bezug auf sämtliche Verfahrensakten und sämtliche erhobenen Sachbeweise zu gewähren. Insbesondere sei den Beschwerdeführern Einsicht in die folgenden Unterlagen zu gewähren:
- USB-Stick HDP Pos. 2.014 (insbesondere "Mappe1-test1.xls")
- "Kopie von kundenliste (…).xls" (vgl. act. BA-07-01-0346)
- Powerpoint-Präsentation "Veränderungen im Markt Deutschland: Einstieg in das CAS Segment" (vgl. act. BA-07-01-0346)
2. Die Bundesanwaltschaft sei anzuweisen, nach vollständiger Gewährung des rechtlichen Gehörs, das Verfahren gegen C. sel. umgehend einzustellen und über das Schicksal der beschlagnahmten Vermögenswerte der Beschwerdeführer aus dem Nachlass C. sel. zu entscheiden.
3. Die Beschwerdeführer seien für ihre ausseramtlichen Aufwendungen angemessen zu entschädigen.
4. Die amtlichen Kosten seien dem Staat aufzuerlegen.
Verfahrensantrag:
Den Beschwerdeführern sei die unentgeltliche Rechtspflege in Form der unentgeltlichen Prozessführung sowie der Bestellung des Unterzeichneten als unentgeltlichen Rechtsbeistand zu gewähren."
Bei den beiden letzten in Rechtsbegehren Ziff. 1 erwähnten Dokumenten handelt es sich um zwei Beilagen zu einem Schreiben vom 23. März 2011 der Privatklägerin Bank D. AG an die Bundesanwaltschaft, wobei nur das Schreiben Teil der Akten bildet, nicht aber die Beilagen. Dem Schreiben ist zu entnehmen, dass die Beilagen nur unter der Bedingung herausgegeben würden, als diese einer eingeschränkten Akteneinsicht unterliegen würden (pag. BA-07-01-0346).
In ihrer Beschwerdeantwort vom 28. März 2013 schliesst die Bundesanwaltschaft auf kostenfällige Abweisung der Beschwerde, soweit auf diese einzutreten sei (act. 4). Beigefügt war dieser Eingabe ein Aktenverzeichnis in Papierform (act. 4.1) und eine verschlüsselte Festplatte mit den Verfahrensakten.
Mit Eingabe vom 15. April 2013 verzichten A. und B. auf eine detaillierte Replik und bitten um antragsgemässen Schutz der Beschwerde unter Berücksichtigung der beigefügten Kostennote (act. 7 und 7.1).
C. Nachdem gewisse Dokumente auf der Festplatte nicht lesbar waren, wurde die Bundesanwaltschaft seitens der Beschwerdekammer aufgefordert, diese Dokumente in Papierform einzureichen, was mit Schreiben vom 16. Juli 2013 erfolgte (act. 10). Die Bundesanwaltschaft wies in diesem Schreiben darauf hin, dass die Einstellung des Verfahrens gegen C. und die Einziehung von dessen Vermögenswerten in naher Zukunft erfolgen werde. Das Schreiben wurde A. und B. am 17. Juli 2013 zur Kenntnis gebracht (act. 11).
Mit Verfügung vom 5. September 2013 stellte die Bundesanwaltschaft die gegen C. geführte Strafuntersuchung ein und entschied hierbei über das Schicksal der verschiedenen beschlagnahmten Gegenstände und Vermögenswerte (act. 12).
Auf die Ausführungen der Parteien und die eingereichten Akten wird, soweit erforderlich, in den nachfolgenden rechtlichen Erwägungen Bezug genommen.
Die Beschwerdekammer zieht in Erwägung:
1.
1.1 Gegen Verfügungen und Verfahrenshandlungen der Bundesanwaltschaft kann bei der Beschwerdekammer des Bundesstrafgerichts Beschwerde nach den Vorschriften der Art. 393 ff

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 393 Recevabilité et motifs de recours - 1 Le recours est recevable: |
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1 | Le recours est recevable: |
a | contre les décisions et les actes de procédure de la police, du ministère public et des autorités pénales compétentes en matière de contraventions; |
b | contre les ordonnances, les décisions et les actes de procédure des tribunaux de première instance, sauf contre ceux de la direction de la procédure; |
c | contre les décisions du tribunal des mesures de contrainte, pour autant que le présent code ne les qualifie pas de définitives. |
2 | Le recours peut être formé pour les motifs suivants: |
a | violation du droit, y compris l'excès et l'abus du pouvoir d'appréciation, le déni de justice et le retard injustifié; |
b | constatation incomplète ou erronée des faits; |
c | inopportunité. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 393 Recevabilité et motifs de recours - 1 Le recours est recevable: |
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1 | Le recours est recevable: |
a | contre les décisions et les actes de procédure de la police, du ministère public et des autorités pénales compétentes en matière de contraventions; |
b | contre les ordonnances, les décisions et les actes de procédure des tribunaux de première instance, sauf contre ceux de la direction de la procédure; |
c | contre les décisions du tribunal des mesures de contrainte, pour autant que le présent code ne les qualifie pas de définitives. |
2 | Le recours peut être formé pour les motifs suivants: |
a | violation du droit, y compris l'excès et l'abus du pouvoir d'appréciation, le déni de justice et le retard injustifié; |
b | constatation incomplète ou erronée des faits; |
c | inopportunité. |

SR 173.71 Loi fédérale du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales de la Confédération (Loi sur l'organisation des autorités pénales, LOAP) - Loi sur l'organisation des autorités pénales LOAP Art. 37 Compétences - 1 Les cours des plaintes statuent sur les affaires dont le CPP14 attribue la compétence à l'autorité de recours ou au Tribunal pénal fédéral. |
|
1 | Les cours des plaintes statuent sur les affaires dont le CPP14 attribue la compétence à l'autorité de recours ou au Tribunal pénal fédéral. |
2 | Elles statuent en outre: |
a | sur les recours en matière d'entraide pénale internationale, conformément aux actes législatifs suivants: |
a1 | loi du 20 mars 1981 sur l'entraide pénale internationale15, |
a2 | loi fédérale du 21 décembre 1995 relative à la coopération avec les tribunaux internationaux chargés de poursuivre les violations graves du droit international humanitaire16, |
a3 | loi fédérale du 22 juin 2001 sur la coopération avec la Cour pénale internationale17, |
a4 | loi fédérale du 3 octobre 1975 relative au traité conclu avec les États-Unis d'Amérique sur l'entraide judiciaire en matière pénale18; |
b | sur les plaintes qui lui sont soumises en vertu de la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif19; |
c | sur les recours contre les décisions du Tribunal administratif fédéral qui portent sur les rapports de travail de ses juges et de son personnel et sur ceux des collaborateurs des secrétariats permanents des commissions fédérales d'estimation; |
d | sur les conflits de compétence entre les juridictions militaire et civile; |
e | sur les différends qui lui sont soumis en vertu de la loi fédérale du 21 mars 1997 instituant des mesures visant au maintien de la sûreté intérieure21; |
f | sur les différends qui lui sont soumis en vertu de la loi fédérale du 7 octobre 1994 sur les Offices centraux de police criminelle de la Confédération22; |
g | sur les conflits de compétence qui lui sont soumis en vertu de la loi fédérale du 29 septembre 2017 sur les jeux d'argent24. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 382 Qualité pour recourir des autres parties - 1 Toute partie qui a un intérêt juridiquement protégé à l'annulation ou à la modification d'une décision a qualité pour recourir contre celle-ci. |
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1 | Toute partie qui a un intérêt juridiquement protégé à l'annulation ou à la modification d'une décision a qualité pour recourir contre celle-ci. |
2 | La partie plaignante ne peut pas interjeter recours sur la question de la peine ou de la mesure prononcée. |
3 | Si le prévenu, le condamné ou la partie plaignante décèdent, leurs proches au sens de l'art. 110, al. 1, CP269 peuvent, dans l'ordre de succession, interjeter recours ou poursuivre la procédure à condition que leurs intérêts juridiquement protégés aient été lésés. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 396 Forme et délai - 1 Le recours contre les décisions notifiées par écrit ou oralement est motivé et adressé par écrit, dans le délai de dix jours, à l'autorité de recours. |
|
1 | Le recours contre les décisions notifiées par écrit ou oralement est motivé et adressé par écrit, dans le délai de dix jours, à l'autorité de recours. |
2 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié n'est soumis à aucun délai. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 393 Recevabilité et motifs de recours - 1 Le recours est recevable: |
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1 | Le recours est recevable: |
a | contre les décisions et les actes de procédure de la police, du ministère public et des autorités pénales compétentes en matière de contraventions; |
b | contre les ordonnances, les décisions et les actes de procédure des tribunaux de première instance, sauf contre ceux de la direction de la procédure; |
c | contre les décisions du tribunal des mesures de contrainte, pour autant que le présent code ne les qualifie pas de définitives. |
2 | Le recours peut être formé pour les motifs suivants: |
a | violation du droit, y compris l'excès et l'abus du pouvoir d'appréciation, le déni de justice et le retard injustifié; |
b | constatation incomplète ou erronée des faits; |
c | inopportunité. |
1.2 Als gesetzliche Erben des vormals beschuldigten C. und als Inhaber von dessen beschlagnahmten Vermögenswerten sind die Beschwerdeführer durch Verfahrenshandlungen beschwerte Dritte und somit – wenn auch nicht als Partei – am Strafverfahren Beteiligte (vgl. Art. 105 Abs. 1 lit. f

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 105 Autres participants à la procédure - 1 Participent également à la procédure: |
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1 | Participent également à la procédure: |
a | les lésés; |
b | les personnes qui dénoncent les infractions; |
c | les témoins; |
d | les personnes appelées à donner des renseignements; |
e | les experts; |
f | les tiers touchés par des actes de procédure. |
2 | Lorsque des participants à la procédure visés à l'al. 1 sont directement touchés dans leurs droits, la qualité de partie leur est reconnue dans la mesure nécessaire à la sauvegarde de leurs intérêts. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 105 Autres participants à la procédure - 1 Participent également à la procédure: |
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1 | Participent également à la procédure: |
a | les lésés; |
b | les personnes qui dénoncent les infractions; |
c | les témoins; |
d | les personnes appelées à donner des renseignements; |
e | les experts; |
f | les tiers touchés par des actes de procédure. |
2 | Lorsque des participants à la procédure visés à l'al. 1 sont directement touchés dans leurs droits, la qualité de partie leur est reconnue dans la mesure nécessaire à la sauvegarde de leurs intérêts. |
2.
2.1 Die Beschwerdegegnerin teilte den Beschwerdeführern in Ihrem Schreiben vom 7. März 2013 mit, die Einsicht in die sichergestellten Excel-Dateien, welche die Namen und Adressen von deutschen Kunden der Bank D. inklusive deren Vermögensbestände enthalten, werde nicht gewährt. Der Inhalt des USB-Sticks mit den entsprechenden Excel-Dateien werde im Bericht der Auswertung der Bundeskriminalpolizei vom 11. Juli 2011 wiedergegeben (act. 1.4).
2.2 Die Beschwerdeführer halten in ihrer Beschwerde dafür, bei der Verweigerung der Einsicht in die genannten Dateien handle es sich um eine Einschränkung des rechtlichen Gehörs im Sinne von Art. 108

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 108 Restriction du droit d'être entendu - 1 Les autorités pénales peuvent restreindre le droit d'une partie à être entendue: |
|
1 | Les autorités pénales peuvent restreindre le droit d'une partie à être entendue: |
a | lorsqu'il y a de bonnes raisons de soupçonner que cette partie abuse de ses droits; |
b | lorsque cela est nécessaire pour assurer la sécurité de personnes ou pour protéger des intérêts publics ou privés au maintien du secret. |
2 | Le conseil juridique d'une partie ne peut faire l'objet de restrictions que du fait de son comportement. |
3 | Les restrictions sont limitées temporairement ou à des actes de procédure déterminés. |
4 | Tant que le motif qui a justifié la restriction subsiste, les autorités pénales ne peuvent fonder leurs décisions sur des pièces auxquelles une partie n'a pas eu accès que si celle-ci a été informée de leur contenu essentiel. |
5 | Lorsque le motif qui a justifié la restriction disparaît, le droit d'être entendu doit être accordé sous une forme adéquate. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 108 Restriction du droit d'être entendu - 1 Les autorités pénales peuvent restreindre le droit d'une partie à être entendue: |
|
1 | Les autorités pénales peuvent restreindre le droit d'une partie à être entendue: |
a | lorsqu'il y a de bonnes raisons de soupçonner que cette partie abuse de ses droits; |
b | lorsque cela est nécessaire pour assurer la sécurité de personnes ou pour protéger des intérêts publics ou privés au maintien du secret. |
2 | Le conseil juridique d'une partie ne peut faire l'objet de restrictions que du fait de son comportement. |
3 | Les restrictions sont limitées temporairement ou à des actes de procédure déterminés. |
4 | Tant que le motif qui a justifié la restriction subsiste, les autorités pénales ne peuvent fonder leurs décisions sur des pièces auxquelles une partie n'a pas eu accès que si celle-ci a été informée de leur contenu essentiel. |
5 | Lorsque le motif qui a justifié la restriction disparaît, le droit d'être entendu doit être accordé sous une forme adéquate. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 108 Restriction du droit d'être entendu - 1 Les autorités pénales peuvent restreindre le droit d'une partie à être entendue: |
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1 | Les autorités pénales peuvent restreindre le droit d'une partie à être entendue: |
a | lorsqu'il y a de bonnes raisons de soupçonner que cette partie abuse de ses droits; |
b | lorsque cela est nécessaire pour assurer la sécurité de personnes ou pour protéger des intérêts publics ou privés au maintien du secret. |
2 | Le conseil juridique d'une partie ne peut faire l'objet de restrictions que du fait de son comportement. |
3 | Les restrictions sont limitées temporairement ou à des actes de procédure déterminés. |
4 | Tant que le motif qui a justifié la restriction subsiste, les autorités pénales ne peuvent fonder leurs décisions sur des pièces auxquelles une partie n'a pas eu accès que si celle-ci a été informée de leur contenu essentiel. |
5 | Lorsque le motif qui a justifié la restriction disparaît, le droit d'être entendu doit être accordé sous une forme adéquate. |
3.
3.1 Der Anspruch auf rechtliches Gehör ist ein zentrales Recht der Beteiligten bei der gerichtlichen Verfahrensführung und direkt in der Bundesverfassung verankert (Art. 29 Abs. 2

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 107 Droit d'être entendu - 1 Une partie a le droit d'être entendue; à ce titre, elle peut notamment: |
|
1 | Une partie a le droit d'être entendue; à ce titre, elle peut notamment: |
a | consulter le dossier; |
b | participer à des actes de procédure; |
c | se faire assister par un conseil juridique; |
d | se prononcer au sujet de la cause et de la procédure; |
e | déposer des propositions relatives aux moyens de preuves. |
2 | Les autorités pénales attirent l'attention des parties sur leurs droits lorsqu'elles ne sont pas versées dans la matière juridique. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 102 Modalités applicables en cas de demande de consultation des dossiers - 1 La direction de la procédure statue sur la consultation des dossiers. Elle prend les mesures nécessaires pour prévenir les abus et les retards et pour protéger les intérêts légitimes au maintien du secret. |
|
1 | La direction de la procédure statue sur la consultation des dossiers. Elle prend les mesures nécessaires pour prévenir les abus et les retards et pour protéger les intérêts légitimes au maintien du secret. |
2 | Les dossiers sont consultés au siège de l'autorité pénale concernée ou, par voie d'entraide judiciaire, au siège d'une autre autorité pénale. En règle générale, ils sont remis à d'autres autorités ainsi qu'aux conseils juridiques des parties. |
3 | Toute personne autorisée à consulter le dossier peut en demander une copie contre versement d'un émolument. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 149 En général - 1 S'il y a lieu de craindre qu'un témoin, une personne appelée à donner des renseignements, un prévenu, un expert, un traducteur ou un interprète, ou encore une personne ayant avec lui une relation au sens de l'art. 168, al. 1 à 3 puissent, en raison de leur participation à la procédure, être exposés à un danger sérieux menaçant leur vie ou leur intégrité corporelle ou à un autre inconvénient grave, la direction de la procédure prend, sur demande ou d'office, les mesures de protection appropriées. |
|
1 | S'il y a lieu de craindre qu'un témoin, une personne appelée à donner des renseignements, un prévenu, un expert, un traducteur ou un interprète, ou encore une personne ayant avec lui une relation au sens de l'art. 168, al. 1 à 3 puissent, en raison de leur participation à la procédure, être exposés à un danger sérieux menaçant leur vie ou leur intégrité corporelle ou à un autre inconvénient grave, la direction de la procédure prend, sur demande ou d'office, les mesures de protection appropriées. |
2 | À cette fin, la direction de la procédure peut limiter de façon appropriée les droits de procédure des parties et notamment: |
a | assurer l'anonymat de la personne à protéger; |
b | procéder à des auditions en l'absence des parties ou à huis clos; |
c | vérifier l'identité de la personne à protéger en l'absence des parties ou à huis clos; |
d | modifier l'apparence et la voix de la personne à protéger ou la masquer à la vue des autres personnes; |
e | limiter le droit de consulter le dossier. |
3 | La direction de la procédure peut autoriser les personnes à protéger à se faire accompagner d'un conseil juridique ou d'une personne de confiance. |
4 | Elle peut également ordonner des mesures de protection au sens de l'art. 154, al. 2 et 4, lorsque des personnes âgées de moins de 18 ans sont entendues à titre de témoins ou de personnes appelées à donner des renseignements. |
5 | Elle s'assure pour chaque mesure de protection que le droit d'être entendu des parties, en particulier les droits de la défense du prévenu, soit garanti. |
6 | Si l'anonymat a été garanti à la personne à protéger, la direction de la procédure prend les mesures appropriées pour empêcher les confusions et les interversions de personnes. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 102 Modalités applicables en cas de demande de consultation des dossiers - 1 La direction de la procédure statue sur la consultation des dossiers. Elle prend les mesures nécessaires pour prévenir les abus et les retards et pour protéger les intérêts légitimes au maintien du secret. |
|
1 | La direction de la procédure statue sur la consultation des dossiers. Elle prend les mesures nécessaires pour prévenir les abus et les retards et pour protéger les intérêts légitimes au maintien du secret. |
2 | Les dossiers sont consultés au siège de l'autorité pénale concernée ou, par voie d'entraide judiciaire, au siège d'une autre autorité pénale. En règle générale, ils sont remis à d'autres autorités ainsi qu'aux conseils juridiques des parties. |
3 | Toute personne autorisée à consulter le dossier peut en demander une copie contre versement d'un émolument. |
3.2 Im vorliegenden Fall hat die Untersuchungsbehörde dem im Parallelverfahren Beschuldigten Mittäter die zur Frage stehenden Dokumente bzw. Namenslisten vorgehalten, indem sie diese teilweise anonymisierte, und so den hier betroffenen öffentlichen und privaten Geheimhaltungsinteressen Rechnung trug. In dieser anonymisierten Form bilden die Unterlagen Teil der Akten, können durch die Beschwerdeführer und deren Vertreter eingesehen werden (pag. BA-13-02-00188, BA-13-02-00194, BA-13-02-00197, BA-13-02-00204) und sind in dieser Form auch beweisverwertbar. Der USB-Stick, der von den Beschwerdeführern zur Akteneinsicht moniert wird, bildet nicht Teil der Akten und wurde im Archiv der BKP archiviert. Aufgrund technischer Gegebenheiten wäre er für den Rechtsbeistand der Beschwerdeführer ohne Dritthilfe gar nicht lesbar, denn die Daten sind gelöscht, teilweise sogar mehrfach. Er ist deshalb als solcher nicht beweisverwertbar, zumindest nicht direkt. Die zwei anderen zur Akteneinsicht beantragten Dokumente (Kundenliste, Powerpoint-Präsentation) wurden von der Beschwerdegegnerin offenbar nicht zu den Akten genommen (vgl. act. 4.1, S. 8) und sind deshalb von Beginn weg nicht beweisverwertbar. Die auf dem USB-Stick enthaltene Information wurde auf einer DVD-ROM gespeichert, welche einen Anhang zum Auswertungsbericht der BKP vom 11. Juli 2011 bildet. Dem Gericht wurde mit den Akten nicht die DVD-ROM als solche eingereicht, sondern lediglich eine Fotokopie von deren Äusserem (grauer Ordner, Abgriff 10.2, pag. BA-10-02-011). Es ist davon auszugehen, dass diese DVD-ROM verschlüsselt und damit nur den Untersuchungsbehörden zugänglich ist. Deren Inhalt ist deshalb nicht direkt beweisverwertbar.
3.3 Die Beschwerdegegnerin begründet die Anonymisierung der zur Verfügung gestellten Information bzw. die entsprechende Modifikation der Akteneinsicht mit den schützenswerten Interessen der Privatklägerschaft und von Bankkunden, und sie macht geltend, mit der Herausgabe des USB-Sticks HDP Pos. 2.014 an die Beschwerdeführer wäre gegebenenfalls eine selbstständige Verletzung des Art. 273

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 273 - Quiconque cherche à découvrir un secret de fabrication ou d'affaires pour le rendre accessible à un organisme officiel ou privé étranger, ou à une entreprise privée étrangère, ou à leurs agents, |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 273 - Quiconque cherche à découvrir un secret de fabrication ou d'affaires pour le rendre accessible à un organisme officiel ou privé étranger, ou à une entreprise privée étrangère, ou à leurs agents, |
3.4 Demgegenüber steht das Recht der Beschwerdeführer auf Akteneinsicht. Hier ist zu beachten, dass diese als Rechtsnachfolger des Beschuldigten lediglich vom Verfahren Drittbetroffene sind (Art. 105 Abs. 1 lit. f

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 105 Autres participants à la procédure - 1 Participent également à la procédure: |
|
1 | Participent également à la procédure: |
a | les lésés; |
b | les personnes qui dénoncent les infractions; |
c | les témoins; |
d | les personnes appelées à donner des renseignements; |
e | les experts; |
f | les tiers touchés par des actes de procédure. |
2 | Lorsque des participants à la procédure visés à l'al. 1 sont directement touchés dans leurs droits, la qualité de partie leur est reconnue dans la mesure nécessaire à la sauvegarde de leurs intérêts. |
3.5 Die obige Gegenüberstellung der betroffenen Interessen lässt den Schluss zu, dass die Beschwerdegegnerin mit ihrem Vorgehen diesen Interessen angemessen Rechnung getragen und den Anspruch der Beschwerdeführer auf rechtliches Gehör bzw. das Recht auf Akteneinsicht nicht verletzt hat. Die Beschwerde ist daher in diesem Punkt abzuweisen.
3.6 Nachdem die Beschwerdegegnerin das Verfahren inzwischen abgeschlossen hat (vgl. act. 12), erweist sich das Rechtsbegehren Ziffer 2 nunmehr als gegenstandslos.
4.
4.1 Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint (Art. 29 Abs. 3

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 132 Défense d'office - 1 La direction de la procédure ordonne une défense d'office: |
|
1 | La direction de la procédure ordonne une défense d'office: |
a | en cas de défense obligatoire: |
a1 | si le prévenu, malgré l'invitation de la direction de la procédure, ne désigne pas de défenseur privé, |
a2 | si le mandat est retiré au défenseur privé ou que celui-ci a décliné le mandat et que le prévenu n'a pas désigné un nouveau défenseur dans le délai imparti; |
b | si le prévenu ne dispose pas des moyens nécessaires et que l'assistance d'un défenseur est justifiée pour sauvegarder ses intérêts. |
2 | La défense d'office aux fins de protéger les intérêts du prévenu se justifie notamment lorsque l'affaire n'est pas de peu de gravité et qu'elle présente, sur le plan des faits ou du droit, des difficultés que le prévenu seul ne pourrait pas surmonter. |
3 | En tout état de cause, une affaire n'est pas de peu de gravité lorsque le prévenu est passible d'une peine privative de liberté de plus de quatre mois ou d'une peine pécuniaire de plus de 120 jours-amende.66 |

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 132 Défense d'office - 1 La direction de la procédure ordonne une défense d'office: |
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1 | La direction de la procédure ordonne une défense d'office: |
a | en cas de défense obligatoire: |
a1 | si le prévenu, malgré l'invitation de la direction de la procédure, ne désigne pas de défenseur privé, |
a2 | si le mandat est retiré au défenseur privé ou que celui-ci a décliné le mandat et que le prévenu n'a pas désigné un nouveau défenseur dans le délai imparti; |
b | si le prévenu ne dispose pas des moyens nécessaires et que l'assistance d'un défenseur est justifiée pour sauvegarder ses intérêts. |
2 | La défense d'office aux fins de protéger les intérêts du prévenu se justifie notamment lorsque l'affaire n'est pas de peu de gravité et qu'elle présente, sur le plan des faits ou du droit, des difficultés que le prévenu seul ne pourrait pas surmonter. |
3 | En tout état de cause, une affaire n'est pas de peu de gravité lorsque le prévenu est passible d'une peine privative de liberté de plus de quatre mois ou d'une peine pécuniaire de plus de 120 jours-amende.66 |
4.2 Die Beschwerdeführer stellen das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege mit der Begründung, das Vermögen des verstorbenen Sohnes könne nicht zur Deckung bzw. Sicherstellung der Verfahrenskosten genutzt werden, weil dieses gesperrt bzw. beschlagnahmt sei. Zudem hätten sie die verfügbaren Mittel bereits für andere Gerichtsverfahren verwenden müssen. Das Bundesgericht habe den Anspruch der Beschwerdeführer auf unentgeltliche Rechtspflege bereits im Grundsatz bejaht (act. 1, S. 5). Mit Schreiben des Gerichts vom 21. März 2013 wurden die Beschwerdeführer aufgefordert, das für Gesuche um unentgeltliche Rechtspflege vorgesehene Formular vollständig und wahrheitsgetreu auszufüllen und die dazugehörigen Unterlagen (in Ergänzung der bereits eingereichten Dokumente) einzureichen (BP.2013.11-12, act. 2). Mit Eingabe vom 15. April 2013 ergänzten die Beschwerdeführer das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und reichten das Formular und weitere Beilagen ein (BP.2013.11-12, act. 4, 4.1-4.6). In der Eingabe wird geltend gemacht, es bestehe ein Bankkonto bei der Bank G., und der dazugehörige Kontoauszug sei bereits eingereicht worden (act. 4, S. 1; act. 1.9). Dem ist zu entnehmen, der Saldo auf einem Girokonto per 31. Dezember 2012 habe EUR 891.74 betragen (act. 4.1, S. 3; act. 1.9). Als weiterer Vermögenswert wird ein Bausparvertrag behauptet, ohne dessen Vermögenswert zu bezeichnen oder zu belegen, sondern mit der Bemerkung, dieser Vertrag werde mit EUR 70 pro Monat gespeist (act. 4, S. 1). Das Einfamilienhaus der Beschwerdeführer weise einen Wert von Fr. 150'000.-- auf, sei 1976 erbaut worden, und seither seien nur die nötigsten Sanierungen und Renovationen vorgenommen worden. Eine weitere hypothekarische Belastung der Liegenschaft sei nicht möglich, wozu bereits zwei Bankbestätigungen eingereicht worden seien (act. 4, S. 2).
4.3 Unzutreffend ist die Behauptung, das Bundesgericht habe die unentgeltliche Rechtspflege im Grundsatz bejaht. Vielmehr wurde im Urteil des Bundesgerichts 2C_793/2012 vom 20. November 2012 festgestellt, die Vorinstanz habe die Mittellosigkeit der Beschwerdeführer ungenügend abgeklärt, hob deren Entscheid auf und wies diesen zu neuer Entscheidung an die Vorinstanz zurück (act. 1.6). Über den weiteren Ausgang dieses Verfahrens gibt das hiesige Gesuch der Beschwerdeführer keine Auskunft.
Bezüglich der Bankkonten wird zugunsten der Beschwerdeführer davon ausgegangen, dass keine wesentlichen Kontoguthaben bestehen, obwohl diesbezüglich die Mitwirkungspflichten verletzt und Vermögensangaben unterdrückt bzw. verschleiert wurden (betreffend Bausparvertrag).
Für das selbstbewohnte Haus behaupten die Beschwerdeführer einen Verkehrswert von EUR 150'000.-- und sie behaupten im Formular, es bestünden keine Schulden (was in einem seltsamen Widerspruch steht zur Behauptung, die "weitere" hypothekarische Belastung der Liegenschaft sei nicht möglich, siehe oben), bzw. werden dazu keine Angaben gemacht (act. 4.1, S. 3). Der Wert von EUR 150'000.-- wird im Übrigen nicht substanziiert, wenn man davon absieht, dass mitgeteilt wird, das Haus sei 1976 erbaut und seither seien nur die nötigsten Renovationen und Reparaturen vorgenommen worden. In den Akten finden sich demgegenüber zwei unterschiedliche Polizzennachträge der H. AG, gültig ab 01.06.2012 bzw. 01.06.2011 (6. Beilage zu act. 1.7; BP.2013.11-12, act. act. 4.6), welche klare Hinweise darauf enthalten, dass der Hauswert zu tief angegeben wird. So lässt der Nachtrag per 2011 auf einen Hauswert (ohne Land) von EUR 332'569.-- (Feuerversicherung), derjenige per 2012 auf einen solchen von EUR 367'356.-- schliessen und damit darauf, dass dieser Wert heute noch höher anzusetzen ist. Auch hier haben die Beschwerdeführer dem Gericht damit unzutreffende Angaben gemacht.
Die Beschwerdeführer verfügen über ein Motorfahrzeug (BP.2013.11-12, act. 4.1, S. 3), welches angesichts deren Pensionierung keinen Notbedarfscharakter hat. Auch dies spricht gegen die Mittellosigkeit der Beschwerdeführer im Sinne der unentgeltlichen Rechtspflege.
Die Beschwerdeführer haben einen erwachsenen berufstätigen Sohn (act. 4.1, S. 1), der die Beschwerdeführer gemäss Art. 328 f

SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 328 - 1 Chacun, pour autant qu'il vive dans l'aisance, est tenu de fournir des aliments à ses parents en ligne directe ascendante et descendante, lorsque, à défaut de cette assistance, ils tomberaient dans le besoin. |
|
1 | Chacun, pour autant qu'il vive dans l'aisance, est tenu de fournir des aliments à ses parents en ligne directe ascendante et descendante, lorsque, à défaut de cette assistance, ils tomberaient dans le besoin. |
2 | L'obligation d'entretien des père et mère et du conjoint ou du partenaire enregistré est réservée.451 |
Die Beschwerdeführer legen zwei Bestätigungen von Banken ein (act. 1.7, 11. und 12. Beilage), mit denen aufgezeigt werden soll, dass eine hypothekarische Belastung der Liegenschaft der Beschwerdeführer nicht möglich sei. Bei der ersten Bestätigung, derjenigen der Bank E. vom 19. Dezember 2012, erfolgt keinerlei Bezugnahme zur Liegenschaft, weshalb diese zur Beurteilung von deren Belehnbarkeit nicht taugt. Die zweite Bestätigung (der Bank F. AG vom 17. Dezember 2012) bezieht sich auf einen Betrag von EUR 15'000.-- und spricht von "mangels ausreichender hypothekarischer Sicherstellungsmöglichkeit". Diese Formulierung erlaubt den Schluss, dass eine hypothekarische Sicherstellungsmöglichkeit zwar besteht, jedoch nicht im Ausmass von EUR 15'000.--. Da die Kosten des vorliegenden Verfahrens wesentlich tiefer zu veranschlagen sind, ergibt sich deshalb auch die Möglichkeit der Sicherstellung dieser Kosten über eine Hypothek, ganz abgesehen davon, dass es sich bei den Bestätigungen offensichtlich um solche handelt, die gefälligkeitshalber und im Hinblick auf die Unterstützung des Gesuchs zur unentgeltlichen Rechtspflege ausgestellt wurden. Auch diese Umstände sprechen gegen die Mittellosigkeit der Beschwerdeführer im Sinne der unentgeltlichen Rechtspflege.
4.4 Gesamthaft ist das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege abzuweisen. Nicht nur haben die Beschwerdeführer ihre Mitwirkungspflichten verletzt, sondern es ergibt sich aufgrund der vorhandenen Angaben und Unterlagen zweifelsfrei, dass den Beschwerdeführern die Mittel für das vorliegende Verfahren zur Verfügung stehen.
5. Bei diesem Ausgang des Verfahrens haben die Beschwerdeführer – unter solidarischer Haftbarkeit gestützt auf Art. 418 Abs. 2

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 418 Participation de plusieurs personnes et responsabilité de tiers - 1 Lorsque plusieurs personnes sont astreintes au paiement des frais, ceux-ci sont répartis proportionnellement entre elles. |
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1 | Lorsque plusieurs personnes sont astreintes au paiement des frais, ceux-ci sont répartis proportionnellement entre elles. |
2 | L'autorité pénale peut ordonner que les personnes astreintes au paiement des frais répondent solidairement de ceux qu'elles ont occasionnés ensemble. |
3 | Elle peut ordonner que des tiers et le prévenu répondent solidairement des frais, conformément aux principes de la responsabilité en droit civil. |

SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 428 Frais dans la procédure de recours - 1 Les frais de la procédure de recours sont mis à la charge des parties dans la mesure où elles ont obtenu gain de cause ou succombé. La partie dont le recours est irrecevable ou qui retire le recours est également considérée avoir succombé. |
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1 | Les frais de la procédure de recours sont mis à la charge des parties dans la mesure où elles ont obtenu gain de cause ou succombé. La partie dont le recours est irrecevable ou qui retire le recours est également considérée avoir succombé. |
2 | Lorsqu'une partie qui interjette un recours obtient une décision qui lui est plus favorable, les frais de la procédure peuvent être mis à sa charge dans les cas suivants: |
a | les conditions qui lui ont permis d'obtenir gain de cause n'ont été réalisées que dans la procédure de recours; |
b | la modification de la décision est de peu d'importance. |
3 | Si l'autorité de recours rend elle-même une nouvelle décision, elle se prononce également sur les frais fixés par l'autorité inférieure. |
4 | S'ils annulent une décision et renvoient la cause pour une nouvelle décision à l'autorité inférieure, la Confédération ou le canton supportent les frais de la procédure de recours et, selon l'appréciation de l'autorité de recours, les frais de la procédure devant l'autorité inférieure. |
5 | Lorsqu'une demande de révision est admise, l'autorité pénale appelée à connaître ensuite de l'affaire fixe les frais de la première procédure selon son pouvoir d'appréciation. |

SR 173.71 Loi fédérale du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales de la Confédération (Loi sur l'organisation des autorités pénales, LOAP) - Loi sur l'organisation des autorités pénales LOAP Art. 73 Frais et indemnités - 1 Le Tribunal pénal fédéral fixe dans un règlement: |
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1 | Le Tribunal pénal fédéral fixe dans un règlement: |
a | le mode de calcul des frais de procédure; |
b | le tarif des émoluments; |
c | les dépens alloués aux parties et les indemnités allouées aux défenseurs d'office, aux conseils juridiques gratuits, aux experts et aux témoins. |
2 | Le montant de l'émolument est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la façon de procéder des parties, de leur situation financière et des frais de chancellerie. |
3 | La fourchette des émoluments est de 200 à 100 000 francs pour chacune des procédures suivantes: |
a | la procédure préliminaire; |
b | la procédure de première instance; |
c | la procédure de recours. |
Demnach erkennt die Beschwerdekammer:
1. Die Beschwerde wird abgewiesen.
2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird abgewiesen.
3. Die Gerichtsgebühr von Fr. 1'500.-- wird unter solidarischer Haftbarkeit den Beschwerdeführern auferlegt.
Bellinzona, 16. September 2013
Im Namen der Beschwerdekammer des Bundesstrafgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
Zustellung an
- Rechtsanwalt Werner Rechsteiner
- Bundesanwaltschaft
Rechtsmittelbelehrung
Gegen diesen Entscheid ist kein ordentliches Rechtsmittel gegeben.