Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
4A 113/2018
Urteil vom 12. Juni 2018
I. zivilrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichterin Kiss, Präsidentin,
Bundesrichterinnen Hohl, Niquille,
Gerichtsschreiber Brugger.
Verfahrensbeteiligte
1. A.A.________,
2. B.A.________,
beide vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Manfred Küng,
Beschwerdeführer,
gegen
C.________ AG,
vertreten durch Fürsprecher Peter Forster,
Beschwerdegegnerin.
Gegenstand
Werkvertrag,
Beschwerde gegen den Entscheid des Obergerichts
des Kantons Aargau, Zivilgericht, 1. Kammer,
vom 12. Dezember 2017 (ZOR.2017.36).
Sachverhalt:
A.
A.A.________ und B.A.________ (Beklagte; Beschwerdeführer) und die C.________ AG (Klägerin; Beschwerdegegnerin) schlossen am 20. Dezember 2013 einen Werkvertrag über Baumeisterarbeiten ab. Darin wurde ein "Total brutto" von Fr. 407'613.90 bzw. unter Berücksichtigung eines Rabatts, eines Skontos sowie der Mehrwertsteuer ein "Total netto inkl. Mehrwertsteuer" von Fr. 418'476.-- vereinbart. Nach Vertragsschluss verlangten die Beklagten Projektänderungen.
Die Klägerin hat den Werkvertrag bis auf geringfügige Restarbeiten, welche die Beklagten absprachegemäss selber erledigten, erfüllt, ohne dass von den Beklagten Werkmängel geltend gemacht wurden. Am 16. Dezember 2014 unterbreitete die Klägerin den Beklagten eine Schlussrechnung über den Betrag von "Total brutto" Fr. 456'470.75 und verlangte unter Berücksichtigung von Rabatt, Skonto, Mehrwertsteuer und den von den Beklagten erbrachten Teilzahlungen eine Restzahlung von Fr. 74'098.80.
B.
Nachdem die Beklagten diese verweigerten, begehrte die Klägerin mit Klage vom 12. November 2015 beim Bezirksgericht Kulm, die Beklagten seien unter solidarischer Haftbarkeit zu verurteilen, ihr einen Betrag von Fr. 83'662.75 zuzüglich Zins sowie die Kosten der Zahlungsbefehle und des Friedensrichterverfahrens zu bezahlen.
Nachdem die Beklagten in der Klageantwort Mehrkosten im Umfang von insgesamt Fr. 25'759.15 anerkannt hatten und die Klägerin hinsichtlich der eingeklagten Zahlungsbefehlskosten über Fr. 206.60 den Klagerückzug erklärt hatte, schrieb das Bezirksgericht mit Entscheid vom 24. Januar 2017 das Verfahren insoweit als erledigt ab (Dispositivziffer 1 und 2). Im Mehrbetrag verurteilte es die Beklagten in solidarischer Haftbarkeit, der Klägerin Fr. 57'903.60 nebst Zins zu bezahlen (Dispositivziffer 3) und auferlegte den Beklagten die Kosten- und Entschädigungsfolgen (Dispositivziffer 4 und 5).
Dagegen erhoben die Beklagten Berufung an das Obergericht des Kantons Aargau und begehrten, der vorinstanzliche Entscheid sei bezüglich der Dispositivziffern 3, 4 und 5 aufzuheben und die Klage sei im nicht anerkannten Umfang (Fr. 57'903.60 nebst Zins) abzuweisen. Mit Entscheid vom 12. Dezember 2017 wies das Obergericht die Berufung ab.
C.
Mit Beschwerde in Zivilsachen begehren die Beschwerdeführer, der Entscheid des Obergerichts sei aufzuheben und die Klage im nicht anerkannten Umfang nebst Zins abzuweisen beziehungsweise zur Neubeurteilung an das Obergericht zurückzuweisen.
Es wurden keine Vernehmlassungen eingeholt.
Das Gesuch um Erteilung der aufschiebenden Wirkung wurde mit Verfügung vom 23. Februar 2018 abgewiesen.
Erwägungen:
1.
Die Sachurteilsvoraussetzungen sind erfüllt, insbesondere auch das Streitwerterfordernis von Art. 74 Abs. 1 lit. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à: |
|
1 | Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à: |
a | 15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer; |
b | 30 000 francs dans les autres cas. |
2 | Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable: |
a | si la contestation soulève une question juridique de principe; |
b | si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique; |
c | s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
d | s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat; |
e | s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
2.
2.1. Mit Beschwerde in Zivilsachen können Rechtsverletzungen nach Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 96 Droit étranger - Le recours peut être formé pour: |
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a | inapplication du droit étranger désigné par le droit international privé suisse; |
b | application erronée du droit étranger désigné par le droit international privé suisse, pour autant qu'il s'agisse d'une affaire non pécuniaire. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
2.2. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
Für eine Kritik am festgestellten Sachverhalt gilt das strenge Rügeprinzip von Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
2.3. Diesen Anforderungen, die an Sachverhaltsrügen gestellt werden, genügen die Beschwerdeführer nicht, soweit sie entgegen der Feststellung der Vorinstanz, wonach die Beschwerdeführer seit 2008 in der Baubranche tätig seien, behaupteten, dass sie "lediglich kleinere Umbauten vorgenommen" hätten, ohne hinreichend konkret aufzuzeigen, inwiefern jene Feststellung offensichtlich unrichtig wäre. Gleiches gilt, wenn sie die Beweiswürdigung der Vorinstanz im Zusammenhang mit der "Zusicherung" eines Kostendachs pauschal als willkürlich bezeichnen, ohne hinreichend darzulegen inwiefern die vorinstanzliche Beweiswürdigung offensichtlich unrichtig wäre (vgl. BGE 140 III 264 E. 2.3 S. 266).
3.
3.1. Die Beschwerdeführer beanstanden, die Vorinstanz qualifiziere den Werkvertrag zu Unrecht als "Einheitsvertrag" ohne Kostendach. Zwar habe die Vorinstanz anerkannt, dass ein Vertrag nach dem wirklichen Willen auszulegen sei. Sie weigere sich aber, den wirklichen Willen der Vertragsparteien zu ergründen. In der Klageantwort sei rechtsgenüglich behauptet worden, der im Werkvertrag vereinbarte Werkpreis von Fr. 418'476.-- stelle eine absolute Kostenlimite dar. In der Berufung sei dies als unrichtige Feststellung des Sachverhalts gerügt worden, weil der wirkliche Wille der Parteien nicht abgeklärt worden sei. Indem die Vorinstanz den tatsächlichen Willen der Parteien nicht im Beweisverfahren prüfe, verletze sie den Vorrang der subjektiven vor der objektivierten Auslegung (Art. 18
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 18 - 1 Pour apprécier la forme et les clauses d'un contrat, il y a lieu de rechercher la réelle et commune intention des parties, sans s'arrêter aux expressions ou dénominations inexactes dont elles ont pu se servir, soit par erreur, soit pour déguiser la nature véritable de la convention. |
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1 | Pour apprécier la forme et les clauses d'un contrat, il y a lieu de rechercher la réelle et commune intention des parties, sans s'arrêter aux expressions ou dénominations inexactes dont elles ont pu se servir, soit par erreur, soit pour déguiser la nature véritable de la convention. |
2 | Le débiteur ne peut opposer l'exception de simulation au tiers qui est devenu créancier sur la foi d'une reconnaissance écrite de la dette. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
3.2. Die Vorinstanz erwog dazu, im vorliegenden Fall spreche das normative Auslegungsergebnis für die Verabredung nach Einheitspreisen. Für den Beweis einer Einigung der Parteien dahingehend, dass es sich beim im Werkvertrag genannten Totalbetrag um einen Höchstpreis (im Sinne einer absoluten Kostenlimite bzw. eines Kostendachs) - selbst für den Fall einer künftigen Bestellungsänderung - handeln sollte, genüge es nicht, dass die Beschwerdeführer behaupten würden, sie hätten stets ein solches Vertragsverständnis gehabt und die Beschwerdegegnerin habe ihrerseits nie behauptet, sie habe keinen Werkvertrag mit Kostendach abschliessen wollen bzw. sei "indifferent" gewesen. Vielmehr hätten die Beschwerdeführer zuerst behaupten müssen, dass beide Parteien beim Vertragsschluss hinsichtlich des Vertragsinhalts positiv den gleichen übereinstimmenden, vom objektiven Erklärten abweichenden Willen aufgewiesen hätten. Nur wenn diese (tatsächliche) Behauptung von der Beschwerdegegnerin nicht bestritten worden wäre, wären die Beschwerdeführer von der (subjektiven) Beweislast für ihre Behauptung eines vom objektiv Erklärten abweichenden, tatsächlichen übereinstimmenden Willens befreit gewesen.
Die von den Beschwerdeführern vor der Erstinstanz gegebene Sachdarstellung spreche im Übrigen klar dagegen, dass sie selbst das im Werkvertrag vom 20. Dezember 2013 ausgesetzte Total als reinen Höchstpreis verstanden hätten. Sie sei nämlich dahin gegangen, dass die Beschwerdeführer der Beschwerdegegnerin "im Verlauf der Bauarbeiten immer wieder klar und deutlich [gesagt hätten], dass das Werk nicht mehr kosten [dürfe] als im Werkvertrag vorgesehen" sei. Selbst wenn die Beschwerdeführer - was nicht bewiesen sei - während der Vertragserfüllung gegenüber der Beschwerdegegnerin solche Vorstellungen geäussert haben sollten, erscheine es ausgeschlossen, dass die fachkundig durch einen Architekten vertretenen und auch selber fachkundigen Beschwerdeführer bei Unterzeichnung des Werkvertrages davon ausgingen, dass das darin ausgesetzte Total auch für den Fall von Bestellungsänderungen mit Mehraufwand das Kostendach bilde. Der Umstand, dass die Beschwerdeführer - nach der Bestellungsänderung - jeden Handwerker "immer wieder" nach dem Stand der Kosten gefragt haben wollen, ist im Gegenteil ein Indiz dafür, dass sie sich bewusst gewesen waren, dass die Vergütungshöhe im Werkvertrag nicht nach oben limitiert gewesen sei.
Schon gar nichts liege dafür vor, dass die Beschwerdegegnerin beim Vertragsschluss eine solche Vorstellung der Beschwerdeführer hinsichtlich des Vorliegens einer umfassenden Höchstpreisabrede selbst für den Fall einer Bestellungsänderung erkannt hätte oder hätte erkennen müssen, sodass nach dem Vertrauensprinzip eine entsprechende Einigung zustande gekommen wäre. Eine solche umfassende Höchstpreisabrede müsse aber zweifelfrei vereinbart sein.
3.3. Nach dem Ausgeführten ist zwar zutreffend, dass die Vorinstanz zunächst erwog, dass die Beschwerdeführer einen übereinstimmenden wirklichen Willen der beiden Vertragsparteien nicht hinreichend behauptet haben. Sie erwog aber in der Folge, dass die von den Beschwerdeführern erstinstanzlich gegebene Sachdarstellung "im Übrigen" klar dagegen spreche, dass diese das im Werkvertrag ausgesetzte Total als reinen Höchstpreis verstanden hatten. Die Vorinstanz stellte damit in einer Beweiswürdigung fest, dass es nicht dem tatsächlichen Willen der Beschwerdeführer entsprochen habe, einen Werkvertrag mit "absoluter Kostenlimite" zu vereinbaren. Da es bereits an einem solchen tatsächlichen Willen der Beschwerdeführer als der einen Vertragspartei fehlte, konnte diesbezüglich kein übereinstimmender wirklicher Wille der Vertragsparteien festgestellt werden. Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführer "weigerte" sich die Vorinstanz damit nicht, den wirklichen Willen der Vertragsparteien zu ergründen, sondern sie kam im Gegenteil in einer selbstständig tragenden Eventualerwägung zum Schluss, dass ein solcher Wille nicht feststehe.
3.4. Beruht der angefochtene Entscheid auf mehreren selbständigen Begründungen, die je für sich den Ausgang des Rechtsstreits besiegeln, so hat die beschwerdeführende Partei darzulegen, dass jede von ihnen Recht verletzt; denn soweit nicht beanstandete Begründungen das angefochtene Urteil selbstständig stützen, fehlt das Rechtsschutzinteresse an der Beurteilung der gehörig begründeten Rügen (BGE 138 III 728 E. 3.4 S. 735; Urteil 4A 271/2016 vom 16. Januar 2017, E. 4.3 nicht publ. in BGE 143 III 106).
Diesen Anforderungen kommen die Beschwerdeführer nicht nach, denn sie wenden sich einzig gegen die Haupterwägung der Vorinstanz, wonach die Beschwerdeführer den übereinstimmenden wirklichen Willen beider Parteien nicht hinreichend behauptet hätten. Die selbstständig tragende Eventualerwägung der Vorinstanz, wonach kein übereinstimmender wirklicher Wille feststehe, beanstanden sie vor Bundesgericht nicht. Auf die Beschwerde ist daher mangels Rechtsschutzinteresse nicht einzutreten.
4.
Dem Ausgang des Verfahrens entsprechend werden die Beschwerdeführer in solidarischer Haftbarkeit kostenpflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
|
1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden den Beschwerdeführern in solidarischer Haftbarkeit auferlegt.
3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Aargau, Zivilgericht, 1. Kammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 12. Juni 2018
Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: Kiss
Der Gerichtsschreiber: Brugger