Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
2C 924/2014
2C 925/2014
{T 0/2}
Arrêt du 12 mai 2015
IIe Cour de droit public
Composition
MM. les Juges fédéraux Zünd, Président,
Donzallaz et Haag.
Greffier : M. Dubey.
Participants à la procédure
X.________,
représenté par Me Xavier Oberson et Me Dominique Gay, avocats,
recourant,
contre
Administration fiscale cantonale du canton de Genève.
Objet
Impôts fédéral direct, cantonal et communal 2000 à 2008,
recours contre l'arrêt de la Cour de justice du canton de Genève, Chambre administrative, 1ère section, du 2 septembre 2014.
Faits :
A.
X.________, né en 1967, est ressortissant suisse. Selon le fichier de l'Office cantonal de la population et des migrations, il a quitté Genève pour Mombassa au Kenya, le 1er avril 1989.
X.________ a créé en 1989 la société A.________ Ltd au Kenya avec un associé. Il travaillait à ce projet depuis la Suisse. Dès 1990, il a travaillé comme adjoint de direction, puis directeur administratif pour B.________ SA, entreprise sise à Genève. Dès 1991, il a été responsable administratif, à temps partiel, de C.________ SA, également à Genève. Il avait alors la volonté de s'établir au Kenya.
Le 8 décembre 1991, X.________ a été victime d'un grave accident de la circulation. Depuis lors, il souffre de troubles de la concentration. Il touche une rente mensuelle d'invalidité et une rente mensuelle de la SUVA.
En juillet 1995, X.________ a créé D.________ Sàrl, société alors sise en ville de Genève, ayant pour but des «prestations de services, vente de concepts, d'idées et de projets, principalement dans les domaines de la gestion informatique et de marketing». Il en est l'associé gérant avec signature individuelle et un domicile à Nairobi au Kenya. Il a pu travailler pour l'entreprise à raison de trois heures par jour au vu de ses difficultés de concentration. Les attestations quittance remplies par D.________ Sàrl font apparaître que X.________ a touché, en tant qu'employé de la société, 9'600 fr. de 1998 à 2000 et 10'400 fr. de 2001 à 2009. Pendant cette période, X.________ a déclaré être domicilié à Nairobi.
Le 16 novembre 1996, X.________ a acquis une maison à E.________ en France. En 1997, il a eu une fille avec F.________, domiciliée à G.________ en France ; il a l'autorité parentale conjointe sur sa fille, un droit de visite un week-end sur deux ainsi que la moitié des vacances.
En l'an 2000, X.________ a acheté l'entier du capital-actions d'une société devenue H.________ SA. Cette dernière a repris les activités informatiques de D.________ Sàrl. X.________ a agi en tant que consultant externe pour H.________ SA, la prestation étant facturée par D.________ Sàrl.
Le 21 août 2001, dans un échange de courriers avec l'office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger (ci-après: OAIE), X.________ a demandé à recevoir son courrier à une case postale, rue de **** 25, Genève plutôt qu'au Kenya.
B.
Le 15 décembre 2005, l'Administration fiscale cantonale du canton de Genève a informé X.________ de l'ouverture de procédures de rappel et de soustraction de l'impôt fédéral direct 1995 à 2004 et de l'impôt cantonal et communal 2000 à 2004 et joint un bordereau de rappel d'impôts pour la période fiscale 2000 arrêtant un supplément d'impôt de 57'741.90 fr. et des intérêts de retard de 9'310.90 fr. et réservant le droit d'infliger une amende pour l'impôt cantonal et communal 2000. Le rappel d'impôts se basait sur un revenu imposable de 182'165 fr. et une fortune de 1'370'570 fr.
Le 7 février 2008, lors d'une audience devant le juge d'instruction dans le cadre d'une procédure l'opposant à différentes assurances, X.________ s'est expliqué sur son activité professionnelle. Il y a alors déclaré qu'il «habit[ait] à côté des locaux de D.________ Sàrl». Il expliquait plus largement que s'il passait la journée au bureau, cela ne voulait pas dire qu'il y travaillait à plein temps. Son bureau était «un peu son lieu de vie», un lieu de «créativité». Il y bricolait, cela donnait un sens à sa vie. Le 15 février 2008, dans un recours contre une décision de l'OAIE, X.________ a remis en cause la compétence de l'OAIE, car il résidait à Genève depuis l'accident de 1991, même si son domicile légal se trouvait au Kenya. Il mentionnait également le fait qu'il avait engagé des employés, dès le début des années 2000, pour assurer le fonctionnement de D.________ Sàrl. Le 25 septembre 2008, X.________ a fait parvenir une attestation de domicile à E.________ établie par la mairie de cette commune. Il a également fourni des avis de taxe foncière et de taxe d'habitation pour les années 2000 à 2007. Ces avis étaient adressés à une case postale rue de **** 25, Genève.
C.
Le 29 septembre 2008, l'Administration fiscale cantonale a décidé de l'assujettissement de manière illimitée à Genève de X.________. Le 17 octobre 2008, par l'intermédiaire de son conseil, X.________ a déposé une réclamation contre cette décision. Il n'habitait pas à Genève, mais en France. L'adresse de la rue de **** 25 était celle de D.________ Sàrl et non la sienne. Le 14 novembre 2008, X.________ a demandé à sa régie de pouvoir résilier, au 30 novembre 2008, le contrat de bail pour un appartement de quatre pièces situé à la rue de **** 25 à Genève. Le 30 janvier 2009, X.________ a communiqué un tableau comparatif de la consommation d'électricité de la maison sise à E.________ et des différents appartements occupés à Genève, du 6 novembre 2000 au 31 janvier 2009. Il a également produit quatre attestations : une de sa femme de ménage, une de son voisin et une de son ex-compagne. Les deux premières faisaient état de sa présence «beaucoup plus importante» à E.________ qu'à Genève. La troisième indiquait que son centre de vie était bien dans sa ferme, en France, où il exerçait son droit de visite auprès de sa fille. Des consultants de H.________ SA confirmaient avoir dormi dans les appartements loués successivement par X.________ à
la rue de **** 25 et à la rue de **** sans que ce dernier y demeurât pendant ces séjours.
Par décision sur réclamation du 20 avril 2009, l'Administration fiscale cantonale a maintenu l'assujettissement de manière illimitée de X.________. Il avait son centre d'intérêts principal à Genève où il travaillait. Sa maison à E.________ était une résidence secondaire. Un rapport du Ministère français de l'économie, des finances et de l'industrie du 16 mars 2007 indiquait que X.________ n'était assujetti en France que sur son bien immobilier. Il n'avait jamais établi de domicile ou de résidence officielle en France. Les locaux de la rue de **** n'étaient pas comptabilisés en charge de D.________ Sàrl, mais de X.________ lui-même. Il s'agissait d'une location à usage privé. Dans son recours au Tribunal cantonal des assurances sociales du 15 février 2008, il mentionnait qu'il résidait à la rue de **** 25.
D.
Le 22 mai 2009, X.________ a recouru auprès de la Commission cantonale de recours en matière administrative, devenue depuis lors le Tribunal administratif de première instance. Le litige concernait les années fiscales «2000 ss». Même s'il avait l'intention de retourner au Kenya une fois les procédures terminées, il n'y avait «probablement» pas son domicile fiscal. Son véritable lieu de vie depuis 1996 était E.________ où il retournait pratiquement tous les soirs. Il y recevait sa fille et y avait le centre de ses intérêts personnels. Il n'avait jamais donné son adresse en France lors des procédures contre les assurances car, poursuivi pendant des mois par des détectives privés, il désirait préserver sa fille et sa vie privée. La contestation de compétence de l'OAIE par son conseil d'alors n'avait pour but que d'écarter une autorité qui remettait sans cesse en cause ses droits.
La mention de son lieu d'habitation, lors de l'audience du 7 février 2008, devait être remise dans son contexte. Il avait voulu dire, dans une procédure où il était accusé de tromper les assurances, qu'il avait besoin d'un lieu pour se reposer proche de son bureau. Les appartements loués à Genève lui permettaient donc de se reposer, mais il n'y vivait pas. Il y avait logé des consultants croates qui avaient confirmé que X.________ n'y demeurait pas. Il les louait à son nom car il ne voulait pas faire subir à son employeur et à son entreprise les conséquences de son état de santé. Les calculs de l'Administration fiscale cantonale étaient incorrects quant aux jours passés en France lors de l'exercice de son droit de garde. Au minimum trois soirs par semaine plus les vacances scolaires françaises donnaient un total de 120,5 jours. Le nombre de jours n'était en outre pas déterminant pour définir le domicile.
Le 30 juillet 2010, l'Administration fiscale cantonale a conclu au rejet du recours. Hormis les circonstances déjà relevées, X.________ avait reçu ses relevés bancaires rue de **** 25, Genève ; une détermination de 2007 était dirigée contre X.________ «résidant route (sic) de ****, à Genève» ; dans une demande de casier judiciaire du 7 février 2008, X.________ était domicilié chez D.________ Sàrl, rue de ****, Genève; dans une déclaration du 7 février 2008, X.________ avait indiqué habiter à côté de D.________ à Genève ; un expert avait indiqué en mars 2009 que X.________ habitait rue de **** 25, Genève; le contribuable était propriétaire des immeubles sis rue de **** 23 et 24, via une SI; D.________ Sàrl s'occupait de la gérance des immeubles de ces immeubles; la maison sise en France ne possédait pas tout le confort, du moment qu'elle ne possédait que le chauffage au bois et des chauffages d'appoint ; il s'agissait d'une résidence secondaire ; le contribuable n'avait pas démontré qu'il payait des impôts sur le revenu en France ; il n'avait la garde de sa fille, domiciliée chez sa mère, qu'un week-end sur deux.
Par courriers du 4 avril 2011, le Tribunal administratif de première instance a convoqué I.________, femme de ménage de X.________, et J.________, voisin de X.________, afin de les entendre lors d'une audience fixée au 18 avril 2011.
Le 11 avril 2011, J.________, voisin de X.________, a informé le Tribunal administratif de première instance qu'il ne pourrait pas se rendre à l'audience du 18 avril 2011. Il confirmait le contenu de son attestation. Il ne pouvait être précis sur le nombre exact de nuitées que X.________ passait dans sa maison.
Lors de l'audience du 18 avril 2011, le Tribunal administratif de première instance a entendu X.________ et I.________. Il en ressortait que son adresse genevoise permettait à X.________, notamment dans le cadre des procédures relatives aux assurances sociales, de gérer le volume de correspondance en évitant qu'elle parte au Kenya. Son avocat dans la procédure contre l'OAIE lui avait conseillé d'indiquer une adresse en Suisse pour une question de compétence des autorités. À partir de 1998, X.________ avait occupé des logements à Genève dans les immeubles dont D.________ Sàrl était propriétaire. Il y dormait de une fois par semaine à une fois tous les dix jours. Il louait ces appartements à son nom pour éviter que l'Administration fiscale cantonale reprenne des frais privés. Il s'agissait en outre de moyens mis en oeuvre à titre personnel que X.________ ne voulait pas imputer à D.________ Sàrl. Les trajets entre Genève et E.________ prenaient entre 35 et 40 minutes. Depuis 2001, il avait utilisé un véhicule appartenant à D.________ Sàrl. Le confort de sa maison à E.________ suffisait pour y vivre normalement. Il avait été possible d'y vivre avec sa fille. Il avait eu de nombreux frais d'avocats dans les procédures dans lesquelles
il s'était défendu ; il ne comprenait donc pas qu'on lui reproche de vivre modestement. Sa femme de ménage venait une fois par semaine, puis une fois par mois pendant la suspension de sa rente. Sa maison en France facilitait les contacts avec sa fille domiciliée à G.________, en France. Il avait été propriétaire des actions de la société immobilière qui était, elle, propriétaire des trois immeubles de la rue de **** 25 et rue de ****. Ses actions n'avaient pas été déclarées en Suisse, ni en France, ni au Kenya.
I.________ a déclaré qu'elle travaillait depuis onze ans au domicile de X.________ à E.________ le jeudi matin, d'abord une fois par semaine et désormais une fois par mois. Elle rencontrait régulièrement X.________ avant qu'il parte au travail. Elle trouvait de la vaisselle à faire et les draps de bain mouillés. Elle devait changer les draps à chacune de ses visites. La maison était chaude à son arrivée. Il existait un petit chauffage d'appoint au pétrole. Elle était payée par chèque-emploi.
Le 13 mai 2011, X.________ a fourni les documents requis. D.________ Sàrl avait successivement possédé une automobile 1, achetée neuve, de juin 1999 à janvier 2002, puis une automobile 2, achetée d'occasion, de juillet 2002 à avril 2010. Selon les contrats de vente et les fiches de service technique, l'automobile 1 affichait 50'929 km au compteur au moment de la vente, soit une moyenne de 1'697 km par mois. L'automobile 2 avait roulé 138'444 km entre juillet 2002 et avril 2010, soit une moyenne de 1'488 km par mois. E.________ se trouvait à 25 km du centre-ville de Genève. Un aller-retour hebdomadaire engendrait un kilométrage d'environ 250 km, soit 1'000 km par mois. Les documents fournis attestaient donc d'une utilisation régulière du véhicule pour se rendre de E.________ à son lieu de travail. Une liste de studios et appartements situés à proximité de son lieu de travail, que X.________ gardaient à sa disposition pour se reposer, était également jointe.
Le 3 mars 2014, le Tribunal administratif de première instance a rejeté le recours du 22 mai 2009. Le 16 avril 2014, X.________ a recouru auprès de la chambre administrative de la Cour de justice.
E.
Par arrêt du 2 septembre 2014, la Cour de justice du canton de Genève a rejeté le recours. L'Administration fiscale cantonale avait apporté un ensemble d'éléments montrant que, de 2000 à 2008, l'intéressé était domicilié à Genève. Il avait travaillé, et continuait de le faire, dans le canton. De 2000 au 31 janvier 2009 (résiliation au 30 novembre 2008), il avait loué, à son nom, différents appartements à la rue de **** 25 et à la rue de ****. De son propre chef, il avait d'ailleurs désigné Genève comme son lieu d'habitation dans une procédure de 2005 et, à deux reprises, devant deux autorités différentes, en 2008. Il avait demandé à l'OAIE, dès 2001, que son adresse postale soit Genève. Par la suite, de façon continue, il s'y était fait envoyer le courrier de différentes administrations. Puisque l'intéressé avait lui-même désigné Genève comme son domicile, ces éléments dépassaient par conséquent de simples indications formelles. Certes, il avait invoqué des raisons particulières pour communiquer une adresse en Suisse, il n'était toutefois pas possible d'ignorer ses déclarations répétées. Dans ces conditions, il lui appartenait de démontrer qu'il avait un centre de vie à l'extérieur du canton, ce qu'il n'était parvenu à faire. Ni
le témoignage du voisin ni celui de la femme de ménage ne permettaient d'attester de l'intensité de la présence en France, d'autant moins pour cette dernière en y venant une fois par mois. L'exercice du droit de visite vis-à-vis de sa fille s'exerçait en grande partie en France, mais au maximum 121 jours, en y incluant toutes les vacances, ce qui ne suffisait pas à créer un domicile au sens de la loi. Les factures d'électricité montraient une consommation d'électricité plus importante dans la maison située en France que dans les appartements genevois. Si elles constituaient un indice de séjour régulier à E.________, elles n'étaient pas une preuve irréfutable. L'antigel électrique consommait une quantité importante d'électricité dans une maison rénovée, notamment au mois de février, selon les relevés 2000 à 2008 d'Électricité de France, ce qui soutenait cette hypothèse. Les extraits de compte de chèque dans une banque française pour les années 2000 à 2007 indiquaient une cinquantaine d'achats ou retraits effectués dans l'année dont plus de 80 % avaient lieu entre le vendredi et le dimanche. Cela tendait à montrer une présence régulière dans sa maison en France le week-end, pas pour la semaine. Même en supposant que, de 2000 à 2008,
l'intéressé séjournait de façon habituelle à la fois en France et en Suisse ou que la désignation d'un centre de vie unique n'aurait pas été rendue possible, la solution était la même, puisqu'en pareille hypothèse, la nationalité du contribuable était déterminante (art. 4 al. 2 let. b et c de la Convention du 9 septembre 1966 entre la Suisse et la France en vue d'éliminer les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune et de prévenir la fraude et l'évasion fiscale [CDI-F; RS 0.672.934.91]).
F.
Agissant par la voie du recours en matière de droit public, X.________ demande au Tribunal fédéral, sous suite de frais et dépens, d'annuler l'arrêt de la Cour de justice du 2 septembre 2014 en tant qu'il statue sur les périodes fiscales 2000 à 2008 en matière d'impôt fédéral direct, cantonal et communal. Il se plaint de l'appréciation arbitraire des preuves ainsi que de la violation du droit fédéral.
L'Administration fiscale cantonale et l'Administration fédérale des contributions concluent au rejet du recours.
Considérant en droit :
1.
L'arrêt attaqué constitue une décision finale (art. 90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi: |
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a | contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico; |
b | contro gli atti normativi cantonali; |
c | concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 86 Autorità inferiori in generale - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
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1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
a | del Tribunale amministrativo federale; |
b | del Tribunale penale federale; |
c | dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
d | delle autorità cantonali di ultima istanza, sempreché non sia ammissibile il ricorso al Tribunale amministrativo federale. |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori che giudicano quali autorità di grado immediatamente inferiore al Tribunale federale, in quanto un'altra legge federale non preveda che le decisioni di altre autorità giudiziarie sono impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
3 | Per le decisioni di carattere prevalentemente politico i Cantoni possono istituire quale autorità di grado immediatamente inferiore al Tribunale federale un'autorità diversa da un tribunale. |
SR 642.14 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'armonizzazione delle imposte dirette dei Cantoni e dei Comuni (LAID) LAID Art. 3 Assoggettamento in virtù dell'appartenenza personale - 1 Le persone fisiche sono assoggettate all'imposta in virtù della loro appartenenza personale quando hanno domicilio fiscale nel Cantone oppure quando, senza interruzioni apprezzabili, soggiornano nel Cantone almeno 30 giorni esercitandovi un'attività lucrativa o almeno 90 giorni senza esercitare un'attività lucrativa. |
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1 | Le persone fisiche sono assoggettate all'imposta in virtù della loro appartenenza personale quando hanno domicilio fiscale nel Cantone oppure quando, senza interruzioni apprezzabili, soggiornano nel Cantone almeno 30 giorni esercitandovi un'attività lucrativa o almeno 90 giorni senza esercitare un'attività lucrativa. |
2 | Una persona ha domicilio fiscale nel Cantone quando vi risiede con l'intenzione di stabilirsi durevolmente o quando il diritto federale ivi le conferisce uno speciale domicilio legale. |
3 | Il reddito e la sostanza dei coniugi non separati legalmente o di fatto si cumulano, senza riguardo al regime dei beni. Il reddito e la sostanza dei figli sotto autorità parentale sono cumulati a quelli del detentore di tale autorità. Il reddito dell'attività lucrativa dei figli nonché gli utili immobiliari sono imposti separatamente. |
4 | Il capoverso 3 si applica per analogia ai partner registrati. I partner registrati hanno il medesimo statuto dei coniugi. Questo vale anche per i contributi di mantenimento durante l'unione domestica registrata e per i contributi di mantenimento e la liquidazione dei rapporti patrimoniali in caso di sospensione della vita comune o di scioglimento dell'unione domestica registrata.4 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 46 Sospensione - 1 I termini stabiliti in giorni dalla legge o dal giudice sono sospesi: |
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1 | I termini stabiliti in giorni dalla legge o dal giudice sono sospesi: |
a | dal settimo giorno precedente la Pasqua al settimo giorno successivo alla Pasqua incluso; |
b | dal 15 luglio al 15 agosto incluso; |
c | dal 18 dicembre al 2 gennaio incluso. |
2 | Il capoverso 1 non si applica nei procedimenti concernenti: |
a | l'effetto sospensivo e altre misure provvisionali; |
b | l'esecuzione cambiaria; |
c | i diritti politici (art. 82 lett. c); |
d | l'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e l'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
e | gli appalti pubblici.18 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
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1 | Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
2 | Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
b | nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
c | in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori; |
d | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti. |
3 | Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria; |
b | dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali. |
4 | Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale. |
5 | Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
6 | ...94 |
7 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi: |
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a | contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico; |
b | contro gli atti normativi cantonali; |
c | concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari. |
des impôts cantonaux et communaux (LHID; loi sur l'harmonisation fiscale; RS 642.14). Ils sont aussi conformes à la jurisprudence qui autorise le dépôt d'un seul acte de recours, lorsqu'il ressort clairement des mémoires que les parties recourantes s'en prennent aux deux catégories d'impôts (cf. ATF 135 II 260 ss), ce qui est le cas en l'espèce.
2.
2.1. Saisi d'un recours en matière de droit public, le Tribunal fédéral examine librement la violation du droit fédéral (cf. art. 95 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione: |
|
a | del diritto federale; |
b | del diritto internazionale; |
c | dei diritti costituzionali cantonali; |
d | delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari; |
e | del diritto intercantonale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione: |
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a | del diritto federale; |
b | del diritto internazionale; |
c | dei diritti costituzionali cantonali; |
d | delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari; |
e | del diritto intercantonale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
|
1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 99 - 1 Possono essere addotti nuovi fatti e nuovi mezzi di prova soltanto se ne dà motivo la decisione dell'autorità inferiore. |
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1 | Possono essere addotti nuovi fatti e nuovi mezzi di prova soltanto se ne dà motivo la decisione dell'autorità inferiore. |
2 | Non sono ammissibili nuove conclusioni. |
2.2. Le recourant ne se plaint pas de la constatation des faits par l'instance précédente. Il se plaint en revanche de l'appréciation arbitraire des preuves.
3.
Invoquant l'art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
3.1. Il n'y a arbitraire dans l'appréciation des preuves que si le juge n'a manifestement pas compris le sens et la portée d'un moyen de preuve, s'il a omis, sans raison sérieuse, de tenir compte d'un moyen important propre à modifier la décision attaquée ou encore si, sur la base des éléments recueillis, il a fait des déductions insoutenables (cf. ATF 140 III 264 consid. 2.3 p. 266; 136 III 552 consid. 4.2 p. 560). Il ne suffit pas que la motivation de la décision critiquée soit insoutenable; encore faut-il que celle-ci se révèle arbitraire dans son résultat (ATF 138 I 305 consid. 4.3 p. 319; arrêt 2C 343/2014 du 13 janvier 2015 consid. 2.1).
3.2. Il reproche à l'instance précédente d'avoir considéré que I.________ "ne peut attester de l'intensité de la présence [du recourant], d'autant moins en venant une fois par mois". Selon celui-ci, il résulte des dires de cette dernière qu'elle venait chez lui une fois par semaine, les premières années, le jeudi, puis une fois par mois. Dès lors qu'elle relevait que les linges étaient mouillés, qu'elle devait changer les draps, que la maison était chaude et qu'elle le rencontrait régulièrement, on ne saurait nier que son témoignage atteste d'une certaine présence "la semaine" dans la maison sise en France.
Le grief est rejeté. Du moment que la femme de ménage affirme avoir régulièrement rencontré le recourant le jeudi matin avant son départ pour le travail, on ne saurait affirmer autre chose que le recourant se trouvait régulièrement ces matins-là dans sa maison en France. Ce témoignage est en revanche imprécis s'agissant des autres jours de la semaine, d'autant que l'arrêt attaqué ne précise pas à quelle date la femme de ménage a cessé de venir une fois par semaine pour ne venir qu'une fois par mois, sans que le recourant n'expose que les conditions pour faire application de l'art. 97 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
3.3. Le recourant se plaint de ce que l'instance précédente, constatant que la voiture dont le kilométrage a été relevé pour la période allant de 2002 à 2008 était enregistrée au nom de D.________ Sàrl, mette en doute que l'ensemble des kilomètres effectués l'ont été uniquement par le recourant, du moment que D.________ Sàrl avait des employés dès l'an 2000, ce qui, selon lui, n'aurait jamais été évoqué. Le grief est rejeté. Il n'y a pas d'arbitraire à juxtaposer des faits dont, par ailleurs, le recourant ne démontre pas qu'ils seraient manifestement inexacts. Dans le contexte de cette affaire, il n'est pas non plus insoutenable de mettre en doute l'identité du conducteur et partant le nombre de kilomètres attribués au recourant.
3.4. Enfin, en affirmant que ce qui est insoutenable dans l'argumentation de l'instance précédente, ce n'est pas l'appréciation individuelle de chaque élément de fait, mais son approche globale, qui dénie systématiquement tout caractère probant de chacun d'eux sans que l'ensemble soit examiné alors que ceux qui ont été apportés par l'Administration sont considérés dans leur ensemble d'emblée comme suffisants, le recourant se plaint de l'application du droit fédéral et non pas de l'appréciation des preuves.
I. Impôt fédéral direct
4.
4.1. D'après l'art. 3 al. 1
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 3 - 1 Le persone fisiche sono assoggettate all'imposta in virtù della loro appartenenza personale quando hanno domicilio o dimora fiscale in Svizzera. |
|
1 | Le persone fisiche sono assoggettate all'imposta in virtù della loro appartenenza personale quando hanno domicilio o dimora fiscale in Svizzera. |
2 | Una persona ha il domicilio fiscale in Svizzera quando vi risiede con l'intenzione di stabilirsi durevolmente o quando il diritto federale ivi le conferisce uno speciale domicilio legale. |
3 | La dimora fiscale in Svizzera è data quando una persona vi soggiorna senza interruzioni apprezzabili: |
a | almeno 30 giorni esercitandovi un'attività lucrativa; |
b | almeno 90 giorni senza esercitare un'attività lucrativa. |
4 | Non ha domicilio o dimora fiscale chi, domiciliato all'estero, soggiorna in Svizzera unicamente per frequentare una scuola o per farsi curare in un istituto. |
5 | Le persone fisiche domiciliate all'estero ed ivi esonerate totalmente o parzialmente dalle imposte sul reddito in ragione della loro attività per conto della Confederazione o di altre corporazioni o stabilimenti svizzeri di diritto pubblico sottostanno, in virtù dell'appartenenza personale, all'imposta nel proprio Comune d'origine. Il contribuente attinente di più Comuni è assoggettato all'imposta nel Comune di cui ha acquisito l'ultimo diritto di cittadinanza. Se non ha la cittadinanza svizzera, il contribuente è assoggettato all'imposta presso il domicilio o la sede del datore di lavoro. L'obbligo fiscale si estende anche al coniuge e ai figli ai sensi dell'articolo 9. |
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 3 - 1 Le persone fisiche sono assoggettate all'imposta in virtù della loro appartenenza personale quando hanno domicilio o dimora fiscale in Svizzera. |
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1 | Le persone fisiche sono assoggettate all'imposta in virtù della loro appartenenza personale quando hanno domicilio o dimora fiscale in Svizzera. |
2 | Una persona ha il domicilio fiscale in Svizzera quando vi risiede con l'intenzione di stabilirsi durevolmente o quando il diritto federale ivi le conferisce uno speciale domicilio legale. |
3 | La dimora fiscale in Svizzera è data quando una persona vi soggiorna senza interruzioni apprezzabili: |
a | almeno 30 giorni esercitandovi un'attività lucrativa; |
b | almeno 90 giorni senza esercitare un'attività lucrativa. |
4 | Non ha domicilio o dimora fiscale chi, domiciliato all'estero, soggiorna in Svizzera unicamente per frequentare una scuola o per farsi curare in un istituto. |
5 | Le persone fisiche domiciliate all'estero ed ivi esonerate totalmente o parzialmente dalle imposte sul reddito in ragione della loro attività per conto della Confederazione o di altre corporazioni o stabilimenti svizzeri di diritto pubblico sottostanno, in virtù dell'appartenenza personale, all'imposta nel proprio Comune d'origine. Il contribuente attinente di più Comuni è assoggettato all'imposta nel Comune di cui ha acquisito l'ultimo diritto di cittadinanza. Se non ha la cittadinanza svizzera, il contribuente è assoggettato all'imposta presso il domicilio o la sede del datore di lavoro. L'obbligo fiscale si estende anche al coniuge e ai figli ai sensi dell'articolo 9. |
La résidence est un élément de fait. L'intention de s'établir est l'élément subjectif du domicile. S'il n'est pas indispensable que la personne ait l'intention de s'établir en un endroit définitivement, il faut cependant qu'elle ait la volonté d'y séjourner. Toutefois, ce qui importe n'est pas la volonté intime de la personne, mais les circonstances reconnaissables par des tiers, qui permettent de déduire qu'elle a cette intention. Autrement dit, le lieu où la personne assujettie a le centre de ses intérêts personnels se détermine en fonction de l'ensemble des circonstances objectives, et non en fonction des déclarations de cette personne; dans cette mesure, il n'est pas possible de choisir librement un domicile fiscal (ATF 138 II 300 consid. 3.2 p. 305 s.; 132 I 29 consid. 4 p. 35 ss; 125 I 54 consid. 2a p. 56; 123 I 289 consid. 2b p. 294).
4.2. La jurisprudence en matière d'interdiction de la double imposition intercantonale et notamment les critères formels établis par celle-ci, tels que la notion de "retour régulier" ou de "fonction dirigeante" ne trouvent pas application en matière internationale. Dans ce domaine, les intérêts professionnels du contribuable ne revêtent pas plus d'importance dans l'examen global que ses relations avec les proches et avec la société, ses intérêts politiques, culturels, ou encore ses loisirs ; les intérêts professionnels ne revêtent une importance plus grande à cet égard que lorsqu'ils constituent une part prépondérante de l'ensemble de ses intérêts (arrêts 2C 472/2010 du 18 janvier 2011 consid. 2.3 et 3.4.2 in RF 66 2011 p. 425; 2C 452/2012 du 7 novembre 2012 consid. 4.6 in StE 2013 A 32 19 et les références citées).
4.3. Enfin, le contribuable qui abandonne son domicile suisse pour se rendre à l'étranger conserve son domicile fiscal au lieu de son ancien domicile tant qu'il ne s'en est pas constitué un nouveau au lieu de sa nouvelle installation ("principe de rémanence" du domicile; ATF 138 II 300 consid. 3.3 p. 306 s. et les références citées).
4.4. C'est aux autorités fiscales qu'il appartient d'instruire d'office les éléments de fait constitutifs d'un domicile fiscal (art. 123 al. 1
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 123 - 1 Le autorità di tassazione determinano, con il contribuente, le condizioni di fatto e di diritto per una imposizione completa ed esatta. |
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1 | Le autorità di tassazione determinano, con il contribuente, le condizioni di fatto e di diritto per una imposizione completa ed esatta. |
2 | Possono in particolare far capo a periti, svolgere ispezioni ed esaminare sul posto i libri contabili e i giustificativi. Le spese che ne risultano possono essere addossate in tutto o in parte al contribuente o ad un'altra persona obbligata a fornire informazioni, se essi le hanno rese necessarie violando colpevolmente i loro obblighi procedurali. |
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 124 Dichiarazione d'imposta - 1 L'autorità fiscale competente invita i contribuenti, mediante notificazione pubblica, comunicazione personale o invio del modulo, a presentare la dichiarazione d'imposta. Anche i contribuenti che non hanno ricevuto né una comunicazione personale né un modulo devono presentare la dichiarazione d'imposta.221 |
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1 | L'autorità fiscale competente invita i contribuenti, mediante notificazione pubblica, comunicazione personale o invio del modulo, a presentare la dichiarazione d'imposta. Anche i contribuenti che non hanno ricevuto né una comunicazione personale né un modulo devono presentare la dichiarazione d'imposta.221 |
2 | Il contribuente deve compilare la dichiarazione d'imposta in modo completo e veritiero, firmarla personalmente e inviarla, con gli allegati prescritti, all'autorità competente entro il termine stabilito.222 |
3 | Il contribuente che omette di inviare la dichiarazione d'imposta o che presenta una dichiarazione d'imposta incompleta è diffidato a rimediarvi entro un congruo termine.223 |
4 | Nel caso d'invio tardivo e, se la dichiarazione è stata restituita al contribuente per completamento, di rinvio tardivo, l'inosservanza del termine dev'essere scusata qualora il contribuente provi che, per servizio militare o servizio civile, assenza dal Paese, malattia o altri motivi rilevanti, è stato impedito di presentarla o di rinviarla in tempo e di avervi provvisto entro 30 giorni o al momento in cui gli impedimenti sono cessati.224 |
5.
5.1. En l'espèce, l'instance précédente a retenu que le recourant avait quitté Genève le 1er avril 1989 et pris domicile au Kenya où il avait l'intention de s'établir. Toutefois, l'instance précédente a également retenu que le recourant travaillait au projet de la société kenyane depuis la Suisse et qu'à la veille de son grave accident de la circulation le 8 décembre 1991, il avait en sus simultanément un emploi à mi-temps auprès de la société B.________ SA à titre d'adjoint à la direction et un emploi à mi-temps auprès de C.________ SA, deux sociétés installées à Genève, pour un nombre élevé d'heures de travail par semaine. Comme le recourant ne fait pas état d'un lieu de vie autre que Genève, il faut admettre que dès 1991, il avait le centre de ses intérêts privés et professionnels dans le canton de Genève, semble-t-il à Chênes-Bougerie en 1996, quand bien même il développait à distance une partie de ses activités économiques au Kenya, par le biais d'une participation dans la société A.________ Ltd. Conformément au principe de la rémanence du domicile fiscal en matière international, il appartenait par conséquent au recourant de démontrer qu'il s'était constitué un nouveau domicile au lieu de sa nouvelle installation.
Dans l'arrêt attaqué, l'instance précédente a, pour sa part, établi une liste d'indices de fait qui tendent à démontrer que le centre des intérêts personnels et professionnels du recourant se situe à Genève. Il n'est pas nécessaire d'examiner ces points en détail au vu de la rémanence du domicile fiscal du recourant à Genève dès 1991, ni par conséquent le point de savoir si l'instance précédente a donné plus de poids à ces indices que ceux fournis par le recourant en violation du droit fédéral.
5.2. Ayant lui-même admis qu'il n'avait plus de domicile au Kenya depuis qu'il avait acquis une maison à E.________, le recourant a, à juste titre, que ce soit sous l'angle de la rémanence du domicile fiscal suisse ou sous l'angle du renversement du fardeau de la preuve, exposé les éléments de faits qui plaident en faveur d'un domicile fiscal dans la maison qu'il a acquise en 1996 en France voisine.
5.3. Entre 2000 et 2008, le recourant a disposé d'un logement à la fois en France à E.________, dans une petite maison de campagne, et en Suisse, dans des appartements de diverses tailles, le plus souvent dans un appartement de trois ou quatre pièces; ces derniers ne sauraient être considérés comme de simples logements de fonction, puisqu'ils étaient loués par le recourant et payés par lui, à l'inverse de la voiture qu'il affirme utiliser pour ses déplacements en France et dont les charges sont financées par D.________ Sàrl. Il n'est pas établi que le recourant rentrait chaque soir à E.________ (consid. 3.2 et 3.3 ci-dessus). Il ressort aussi des faits retenus par l'instance précédente que le recourant est le père d'une fille, née en 1997, dont la résidence habituelle est au domicile de la mère, qui n'habite pas E.________, et qu'un droit de visite une semaine sur deux en fin de semaine lui avait été accordé. Mais il apparaît par ailleurs que le recourant est l'âme de la société D.________ Sàrl, que cette société a été créée pour que ce dernier puisse non seulement travailler autant que sa santé le lui permet encore mais aussi s'épanouir socialement.
Dans ces conditions, le seul élément qui plaide en faveur d'un déplacement du centre des intérêts du recourant en France réside dans l'exercice de son droit de garde sur sa fille qu'il recevait dans sa maison de campagne en France. Il s'agit certes d'un lien de famille. Globalement considérées toutefois, les circonstances qui caractérisent la vie sociale et professionnelle du recourant montrent qu'il n'a pas déplacé l'ensemble de ses intérêts sociaux et professionnels en France, de sorte qu'il échoue dans la démonstration qu'il s'est effectivement crée un nouveau domicile en France ; Cette conclusion est corroborée par l'absence d'imposition direct du recourant par les autorités fiscales françaises, par l'absence de description de la part du recourant de liens sociaux ou associatifs en France ainsi que par l'ensemble des indices qui ont été relevés par l'instance précédente pour établir un domicile fiscal en Suisse.
5.4. Le recourant ne se plaint pas de la violation de la convention de double imposition avec la France. Il n'y a par conséquent pas lieu d'en examiner le respect, dès lors qu'une éventuelle violation de celle-ci n'est pas immédiatement apparente.
II. Impôt cantonal et communal
6.
L'art. 3
SR 642.14 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'armonizzazione delle imposte dirette dei Cantoni e dei Comuni (LAID) LAID Art. 3 Assoggettamento in virtù dell'appartenenza personale - 1 Le persone fisiche sono assoggettate all'imposta in virtù della loro appartenenza personale quando hanno domicilio fiscale nel Cantone oppure quando, senza interruzioni apprezzabili, soggiornano nel Cantone almeno 30 giorni esercitandovi un'attività lucrativa o almeno 90 giorni senza esercitare un'attività lucrativa. |
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1 | Le persone fisiche sono assoggettate all'imposta in virtù della loro appartenenza personale quando hanno domicilio fiscale nel Cantone oppure quando, senza interruzioni apprezzabili, soggiornano nel Cantone almeno 30 giorni esercitandovi un'attività lucrativa o almeno 90 giorni senza esercitare un'attività lucrativa. |
2 | Una persona ha domicilio fiscale nel Cantone quando vi risiede con l'intenzione di stabilirsi durevolmente o quando il diritto federale ivi le conferisce uno speciale domicilio legale. |
3 | Il reddito e la sostanza dei coniugi non separati legalmente o di fatto si cumulano, senza riguardo al regime dei beni. Il reddito e la sostanza dei figli sotto autorità parentale sono cumulati a quelli del detentore di tale autorità. Il reddito dell'attività lucrativa dei figli nonché gli utili immobiliari sono imposti separatamente. |
4 | Il capoverso 3 si applica per analogia ai partner registrati. I partner registrati hanno il medesimo statuto dei coniugi. Questo vale anche per i contributi di mantenimento durante l'unione domestica registrata e per i contributi di mantenimento e la liquidazione dei rapporti patrimoniali in caso di sospensione della vita comune o di scioglimento dell'unione domestica registrata.4 |
SR 642.11 Legge federale del 14 dicembre 1990 sull'imposta federale diretta (LIFD) LIFD Art. 3 - 1 Le persone fisiche sono assoggettate all'imposta in virtù della loro appartenenza personale quando hanno domicilio o dimora fiscale in Svizzera. |
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1 | Le persone fisiche sono assoggettate all'imposta in virtù della loro appartenenza personale quando hanno domicilio o dimora fiscale in Svizzera. |
2 | Una persona ha il domicilio fiscale in Svizzera quando vi risiede con l'intenzione di stabilirsi durevolmente o quando il diritto federale ivi le conferisce uno speciale domicilio legale. |
3 | La dimora fiscale in Svizzera è data quando una persona vi soggiorna senza interruzioni apprezzabili: |
a | almeno 30 giorni esercitandovi un'attività lucrativa; |
b | almeno 90 giorni senza esercitare un'attività lucrativa. |
4 | Non ha domicilio o dimora fiscale chi, domiciliato all'estero, soggiorna in Svizzera unicamente per frequentare una scuola o per farsi curare in un istituto. |
5 | Le persone fisiche domiciliate all'estero ed ivi esonerate totalmente o parzialmente dalle imposte sul reddito in ragione della loro attività per conto della Confederazione o di altre corporazioni o stabilimenti svizzeri di diritto pubblico sottostanno, in virtù dell'appartenenza personale, all'imposta nel proprio Comune d'origine. Il contribuente attinente di più Comuni è assoggettato all'imposta nel Comune di cui ha acquisito l'ultimo diritto di cittadinanza. Se non ha la cittadinanza svizzera, il contribuente è assoggettato all'imposta presso il domicilio o la sede del datore di lavoro. L'obbligo fiscale si estende anche al coniuge e ai figli ai sensi dell'articolo 9. |
7.
Les considérants qui précèdent conduisent au rejet du recours en matière de droit public. Succombant, le recourant doit supporter les frais de justice devant le Tribunal fédéral (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
|
1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
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1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
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1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Les causes 2C 924/2014 et 925/2014 sont jointes.
2.
Le recours est rejeté en tant qu'il concerne l'impôt fédéral direct.
3.
Le recours est rejeté en tant qu'il concerne l'impôt cantonal et communal.
4.
Les frais judiciaires, arrêtés à 9'000 fr., sont mis à la charge du recourant.
5.
Le présent arrêt est communiqué au mandataire du recourant, à l'Administration fiscale cantonale et à la Cour de justice du canton de Genève, Chambre administrative, 1ère section, ainsi qu'à l'Administration fédérale des contributions.
Lausanne, le 12 mai 2015
Au nom de la IIe Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Zünd
Le Greffier : Dubey