Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}
5A_72/2012

Urteil vom 12. April 2012
II. zivilrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichterin Hohl, Präsidentin,
Bundesrichterin Escher,
Bundesrichter L. Meyer, Marazzi, von Werdt,
Gerichtsschreiber Möckli.

Verfahrensbeteiligte
X.________,
Beschwerdeführer,

gegen

Y.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Werner Wunderlin,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Eheschutz,

Beschwerde gegen den Entscheid des Obergerichts des Kantons Aargau, Zivilgericht, 5. Kammer, vom 12. Dezember 2011.

Sachverhalt:

A.
X.________ und Y.________ haben die gemeinsame Tochter Z.________, geb. 27. September 2007. Nach rund 15-jährigem Zusammenleben heirateten sie am 15. August 2008. Seit dem 1. Juli 2010 leben sie getrennt.

B.
Mit Eheschutzgesuch vom 24. August 2010 verlangte die Ehefrau die Regelung des Getrenntlebens und dabei Unterhaltsbeiträge für die Tochter von Fr. 1'650.-- und für sich selbst von Fr. 3'000.-- ab der Trennung bzw. von Fr. 2'770.-- ab Oktober 2010 bzw. von Fr. 4'600.-- ab Januar 2011. Der Ehemann war gemäss seiner Antwort vom 17. September 2010 einzig zu Kinderunterhaltsbeiträgen von Fr. 1'000.-- bereit.
Mit Urteil vom 12. Mai 2011 regelte der Gerichtspräsident A.________ das Getrenntleben, wobei er u.a. Unterhaltsbeiträge für die Tochter von Fr. 1'125.-- und für die Ehefrau von Fr. 1'495.-- ab der Trennung, von Fr. 1'420.-- ab Oktober 2010, von Fr. 1'410.-- ab Januar 2011, von Fr. 1'400.-- ab April 2011 und von Fr. 1'665.-- ab November 2011 zusprach.
Auf beidseitige Berufung hin setzte das Obergericht des Kantons Aargau den Unterhalt für die Tochter auf Fr. 1'500.-- bis Juli 2012 und auf Fr. 1'300.-- ab August 2012 sowie denjenigen für die Ehefrau auf Fr. 1'483.-- ab der Trennung, auf Fr. 1'408.-- ab Oktober 2010, auf Fr. 2'256.-- ab Januar 2011, auf Fr. 2'242.-- ab April 2011, auf Fr. 2'547.-- ab November 2011, auf Fr. 3'147.-- ab Januar 2012 und auf Fr. 3'195.-- ab August 2012 fest.

C.
Gegen dieses Urteil hat der Ehemann eine Beschwerde in Zivilsachen erhoben mit dem Begehren um dessen Aufhebung und Festsetzung eines Kinderunterhaltes von Fr. 1'000.--, eventualiter um Rückweisung der Sache an die Vorinstanz. Mit Präsidialverfügung vom 10. Februar 2012 wurde das Gesuch um aufschiebende Wirkung abgewiesen. In der Sache selbst wurden keine Vernehmlassungen eingeholt.

Erwägungen:

1.
Angefochten sind die Fr. 30'000.-- übersteigenden vermögensrechtlichen Belange in einer kantonal letztinstanzlich entschiedenen Zivilsache; auf die Beschwerde ist somit im Grundsatz einzutreten (Art. 51 Abs. 4
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 51 Calcul - 1 La valeur litigieuse est déterminée:
1    La valeur litigieuse est déterminée:
a  en cas de recours contre une décision finale, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité précédente;
b  en cas de recours contre une décision partielle, par l'ensemble des conclusions qui étaient litigieuses devant l'autorité qui a rendu cette décision;
c  en cas de recours contre une décision préjudicielle ou incidente, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité compétente sur le fond;
d  en cas d'action, par les conclusions de la demande.
2    Si les conclusions ne tendent pas au paiement d'une somme d'argent déterminée, le Tribunal fédéral fixe la valeur litigieuse selon son appréciation.
3    Les intérêts, les fruits, les frais judiciaires et les dépens qui sont réclamés comme droits accessoires, les droits réservés et les frais de publication du jugement n'entrent pas en ligne de compte dans la détermination de la valeur litigieuse.
4    Les revenus et les prestations périodiques ont la valeur du capital qu'ils représentent. Si leur durée est indéterminée ou illimitée, le capital est formé par le montant annuel du revenu ou de la prestation, multiplié par vingt, ou, s'il s'agit de rentes viagères, par la valeur actuelle du capital correspondant à la rente.
, Art. 72 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
, Art. 74 Abs. 1 lit. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
, Art. 75 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
und Art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
BGG).
Weil Eheschutzentscheide vorsorgliche Massnahmen im Sinn von Art. 98
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
BGG darstellen (BGE 133 III 393 E. 5.1 S. 397), kann einzig die Verletzung verfassungsmässiger Rechte gerügt werden. Hierfür gilt das strenge Rügeprinzip (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). Das bedeutet, dass das Bundesgericht nur klar und detailliert erhobene und soweit möglich belegte Rügen prüft, während es auf ungenügend begründete Rügen und rein appellatorische Kritik am angefochtenen Entscheid nicht eintritt. Wird die Verletzung des Willkürverbots gerügt, reicht es sodann nicht aus, die Lage aus Sicht des Beschwerdeführers darzulegen und den davon abweichenden angefochtenen Entscheid als willkürlich zu bezeichnen; vielmehr ist im Einzelnen darzulegen, inwiefern das kantonale Gericht willkürlich entschieden haben soll und der angefochtene Entscheid deshalb an einem qualifizierten und offensichtlichen Mangel leidet (BGE 134 II 244 E. 2.2 S. 246).
Vorliegend wird eine Verletzung des Willkürverbotes und des rechtlichen Gehörs gerügt, wobei die Ausführungen in der Beschwerde die an Verfassungsrügen zu stellenden Begründungsanforderungen über weite Strecken nicht erfüllen; darauf wird im Sachzusammenhang zurückzukommen sein.

2.
Die aargauischen Instanzen sind von der Methode der beidseitigen Existenzminimumsberechnung und Überschussverteilung (60 % an Mutter mit Kind, 40 % an Vater) ausgegangen. Das Obergericht hat ein Existenzminimum der Ehefrau von Fr. 5'070.-- ab der Trennung, von Fr. 4'884.-- ab Oktober 2010, von Fr. 4'906.-- ab Januar 2011, von Fr. 4'872.-- ab April 2011 und von Fr. 4'494.-- ab August 2012 sowie ein Existenzminimum des Ehemannes von Fr. 4'095.-- ab Trennung, von Fr. 4'120.-- ab Januar 2011 und von Fr. 3'613.-- ab November 2011 festgestellt.
Heftig umstritten war das Einkommen der Ehegatten, namentlich dasjenige des Ehemannes, der bis kurz vor der Trennung bei der B.________ ein Nettoeinkommen von Fr. 13'000.-- erzielt hatte und sich im Anschluss an seine Entlassung ein eigenes Anwaltsbüro im Zentrum von Zürich aufbaute. Dabei machte er geltend, nur wenige und kleine Mandate zu haben; im Jahresabschluss 2010 sind Erträge von Fr. 99'529.-- und ein Aufwand von Fr. 82'105.-- verzeichnet, was rechnerisch einem Gewinn von Fr. 17'424.-- entspricht. Das Obergericht hat anerkannt, dass sich das Anwaltsbüro im Aufbau befindet, aber aufgrund zahlreicher Indizien befunden, dass das wahre Einkommen viel höher sein muss: Bei Einnahmen von rund Fr. 100'000.-- im Jahr 2010 wären nur gerade rund 400 Stunden verrechnet worden, was selbst für den Anfang weit unterdurchschnittlich wäre und in nicht geklärtem Gegensatz zu seinen Äusserungen stehe, dass er bereits sehr gut ausgelastet sei, dass er vor lauter Terminen und Tagesgeschäften gar nicht zur Aufarbeitung der Pendenzen komme und dass der Gang in die Selbständigkeit das Beste gewesen sei, was er je habe tun können. Diese nicht bestrittenen Äusserungen stünden in Einklang mit den Ausführungen in seiner E-Mail vom 27. Juni 2010 an
eine Drittperson. Die Behauptung der Ehefrau, er habe rund 80 Mandate von der früheren Arbeitgeberin mitnehmen können, habe er nur unsubstanziiert bestritten (es sei "keine solch hohe Anzahl von Fällen" gewesen; bei "zahlreichen Fällen" sei es nur um den Abschluss gegangen; nur "ein blosser Bruchteil" seien "substanzielle Fälle" gewesen; man habe davon "nicht auch annähernd ein volles Pensum" bestreiten können). Vor diesem Hintergrund sei der von der Ehefrau geäusserte Verdacht, der Ehemann verfüge über weitere Geschäftskonti oder erstelle bewusst keine Honorarrechnungen und verlange kaum Kostenvorschüsse, nachvollziehbar. Im Übrigen habe der Ehemann für die berufliche Vorsorge einen Verdienst von Fr. 150'000.-- versichert, was darauf schliessen lasse, dass jedenfalls in absehbarer Zeit ein solches Einkommen erwartet werde. Unter diesen Umständen könne nicht auf die - im Übrigen nicht unterzeichnete - Bilanz und Erfolgsrechnung für das Jahr 2010 bzw. die darin wiedergegebenen unglaubwürdigen Zahlen abgestellt werden. Es sei der Ehefrau zu folgen, welche für das Jahr 2010 ein vermutliches Einkommen von Fr. 7'500.-- akzeptiere und für die Jahre 2011 und 2012 ein solches von mindestens Fr. 9'000.-- bzw. Fr. 10'000.-- verlange,
betrage doch der jährliche Gewinn eines selbständigen Anwaltes im Durchschnitt Fr. 150'000.-- und bei einer Unkostengemeinschaft Fr. 180'000.--, wobei die Werte für den Kanton Zürich sogar noch höher lägen. Die von der Ehefrau angegebenen Werte erschienen deshalb unter Berücksichtigung der Startphase einerseits und des Startvorteils der Mandatsmitnahme andererseits als realistisch. Schliesslich hat das Obergericht mit Bezug auf das Vorbringen des Ehemannes, vom Wertschriftenkonto (Vermögen) seien erheblich Transaktionen auf sein persönliches Postkonto gemacht worden (der Gesamtbetrag der Gutschriften zwischen 15. Juni 2010 bis 3. März 2011 betrage Fr. 179'900.--), befunden, die Behauptung der Frau, er habe sich damit den früheren Lebensstandard (Gesamteinkommen von Fr. 16'800.--) weiterfinanziert, sei nicht von der Hand zu weisen; im Übrigen könne dies bei Unterstellung einer vernünftigen Lebensweise nur dahin gedeutet werden, dass der Ehemann in Kürze wiederum ein solches Einkommen erwarte. Zu den vorgenannten Annahmen aus Erwerbseinkommen (Fr. 7'500.-- für 2010; Fr. 9'000.-- für 2011; Fr. 10'000.-- ab 2012) rechnete das Obergericht einen Betrag von Fr. 990.-- aus Mietzinseinnahmen hinzu: Zum einen mache die Ehefrau geltend, aus
der Vermietung der ehelichen Liegenschaft, deren gleichberechtigte Eigentümer sie seien, entstehe den Parteien ein Einkommen von je Fr. 490.--, was der Ehemann nicht substanziiert bestreite; zum anderen sei der von der Ehefrau auf Fr. 500.-- bezifferte Anteil am Mietertrag einer zusammen mit seinem Bruder geerbten Liegenschaft nicht bestritten, weshalb dieser ebenfalls anzurechnen sei.
Mit Bezug auf die Ehefrau erwog das Obergericht, sie habe ihre Erwerbstätigkeit nach der Geburt der Tochter aufgegeben, aber seit Februar 2009 wieder zu arbeiten begonnen. Momentan betreue sie die noch nicht schulpflichtige gemeinsame Tochter und arbeite zu 40 % als Erwachsenenpsychiaterin am Kantonsspital C.________, wo sie im Jahr 2010 einen monatlichen Nettolohn von Fr. 3'671.-- erzielt habe und danach einen solchen von Fr. 3'831.--. Bei erfolgreich abgeschlossener Facharztausbildung wolle sie eine eigene Praxis eröffnen und weiterhin teilzeitlich arbeiten. Der Ehemann habe ausgeführt, es sei das Ziel bzw. zwischen den Parteien abgesprochen gewesen, dass sie ihr Einkommen ab 2011 mit selbständiger Erwerbstätigkeit erheblich steigere; nach Erlangung des FMH-Ausweises und Wegfall der Ausbildungszeit könne sie dies nunmehr auch tun (vor Bezirksgericht habe er bei 50 % und Honorar von Fr. 150.--/Std. ein Bruttoeinkommen von Fr. 8'400.-- geltend gemacht, vor Obergericht bei 40 % und Honorar von Fr. 120/Std. ein solches von Fr. 5'760.--). Indes sei zu berücksichtigen, dass sich die Situation nach der Trennung insofern anders präsentiere, als die Ehefrau nunmehr alleine für die Kinderbetreuung verantwortlich sei. Angesichts des Alters
des Kindes von vier Jahren könne ihr deshalb kein höheres Pensum zugemutet werden. Ausgehend von den von der Ehefrau eingereichten Unterlagen (Schweizerische Ärztezeitung 2010, S. 484), wonach Psychiater mit freier Praxis ein durchschnittliches Einkommen von Fr. 118'150.-- erzielen würden, werde die Ehefrau auch bei selbständiger Erwerbstätigkeit kein höheres als das bisherige Einkommen generieren. Das Obergericht rechnete ihr in der Folge den beim Kantonsspital erzielten Verdienst sowie den Mietertrag von Fr. 490.-- als Einkommen an.

3.
In der Beschwerde rügt der Ehemann mehrfach eine Verletzung des rechtlichen Gehörs.

3.1 Soweit geltend gemacht wird, das Obergericht habe aktenwidrig festgestellt, dass er die Behauptung der Ehefrau, er sei bereits gut ausgelastet, nicht substanziiert bestritten habe, so betrifft dies nicht das rechtliche Gehör, sondern die Beweiswürdigung; im Übrigen wird aber auch nicht dargetan, inwiefern dies auf das Entscheidergebnis einen konkreten Einfluss gehabt haben soll.
Soweit kritisiert wird, dass das Obergericht auf die Erhebung in der Schweizerischen Ärztezeitung 2010, S. 484, statt auf diejenige in der Schweizerischen Ärztezeitung 2011, S. 1364, abgestellt habe, zeigt der Ehemann nicht auf, dass und an welcher Stelle er die betreffenden Unterlagen bereits im kantonalen Verfahren eingereicht hätte, weshalb seine diesbezügliche Gehörsrüge ins Leere stösst; im Übrigen betrifft ohnehin auch dieses Vorbringen primär die Beweiswürdigung.

3.2 Soweit im Zusammenhang mit der behaupteten Gehörsverletzung die Begründungspflicht als Teilgehalt des rechtlichen Gehörs angesprochen wird, ist die Rüge unbegründet:
Die Begründung eines Entscheides muss so abgefasst sein, dass der Betroffene ihn gegebenenfalls sachgerecht anfechten kann. Dies ist nur möglich, wenn sowohl er wie auch die Rechtsmittelinstanz sich über die Tragweite des Entscheides ein Bild machen können. In diesem Sinn müssen wenigstens kurz die Überlegungen genannt werden, von denen sich die Behörde hat leiten lassen und auf welche sich ihr Entscheid stützt. Es ist jedoch nicht nötig, dass sich die Behörde mit jeder tatsächlichen Behauptung und mit jedem rechtlichen Einwand auseinandersetzt. Vielmehr kann sie sich auf die für den Entscheid wesentlichen Gesichtspunkte beschränken (BGE 134 I 83 E. 4.1 S. 88; 136 I 229 E. 5.2 S. 236).
Diesen Begründungsanforderungen hat das Obergericht in seinem 25-seitigen Urteil nachgelebt. Es hat nicht nur kurz die zentralen Punkte seiner Überlegungen genannt, sondern sich mit allen wesentlichen und prozesskonform eingebrachten Ausführungen des Ehemannes auseinandergesetzt. Dessen 40-seitige Beschwerde dokumentiert im Übrigen, dass er in jeder Hinsicht in der Lage war, den Entscheid sachgerecht anzufechten.

4.
Mit Bezug auf die Festsetzung seines Einkommens erhebt der Ehemann in verschiedener Hinsicht Kritik.

4.1 Soweit er geltend macht, das Obergericht habe Art. 317
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 317 Faits et moyens de preuve nouveaux; modification de la demande - 1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
1    Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
a  ils sont invoqués ou produits sans retard;
b  ils ne pouvaient être invoqués ou produits devant la première instance bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise.
2    La demande ne peut être modifiée que si:
a  les conditions fixées à l'art. 227, al. 1, sont remplies;
b  la modification repose sur des faits ou des moyens de preuve nouveaux.
ZPO verletzt, indem es die seitens der Ehefrau vorgebrachten Noven berücksichtigt habe, scheitert die Rüge bereits daran, dass nicht aufgezeigt wird, um welche Vorbringen es sich handelt und inwiefern sie für den Ausgang des Verfahrens von Bedeutung waren.

4.2 Soweit der Beschwerdeführer sodann geltend macht, es dürfe ihm kein hypothetisches Einkommen angerechnet werden, ist festzuhalten, dass das Obergericht nicht ein hypothetisches Einkommen - d.h. ein Einkommen, wie es bei zumutbarer Anstrengung erzielbar wäre - angerechnet, sondern befunden hat, das tatsächliche Einkommen könne aufgrund zahlreicher Indizien unmöglich mit dem deklarierten übereinstimmen; das Obergericht hat folglich nicht ein hypothetisches, sondern ein tatsächliches Einkommen festgestellt bzw. geschätzt.
Immerhin aber hätte das Obergericht angesichts des früheren Einkommens des Ehemannes aus unselbständiger Erwerbsarbeit von Fr. 13'000.-- willkürfrei auch befinden dürfen, es sei ihm als langjährig tätigem Rechtsanwalt mit einschlägiger Erfahrung zuzumuten, sich in seinem angestammten Betätigungsfeld wiederum um eine unselbständige Erwerbsarbeit zu bemühen. Vor diesem Hintergrund erweisen sich die dem Ehemann angerechneten Einkommen von Fr. 7'500.-- bzw. Fr. 9'000.-- bzw. Fr. 10'000.-- jedenfalls im Ergebnis nicht als willkürlich, womit den weiteren Rügen der Boden entzogen ist, weil ein Entscheid erst dann aufzuheben ist, wenn er sich nicht nur in der Begründung, sondern auch im Ergebnis als willkürlich erweist (BGE 132 III 209 E. 2.1 S. 211; 133 I 149 E. 3.1 S. 153; 134 I 140 E. 5.4 S. 148). Dennoch sei in E. 4.3 auf die weiteren Willkürrügen in der gebotenen Kürze eingegangen.

4.3 Mit Bezug auf das Vorbringen, es dürfe nicht ohne Begründung von den vorgelegten Jahresabschlüssen abgewichen werden, ist zu bemerken, dass das Obergericht sehr wohl und umfassend begründet hat, weshalb diese offensichtlich falsch seien. Willkür ist mithin nicht ersichtlich.
Ebenso wenig hat das Obergericht ausser Acht gelassen, dass sich das Advokaturbüro des Ehemannes im Aufbau befindet; es ist deshalb weit unter die durchschnittlichen Einkommenszahlen bei selbständig erwerbenden Rechtsanwälten gegangen, hat aber den "Startvorteil" der mitgenommenen Mandate berücksichtigt. Dies ist nicht willkürlich.
Keine Willkür ist sodann ersichtlich im Zusammenhang mit der Berücksichtigung der E-Mail vom 27. Juni 2010, in welcher der Ehemann gegenüber einem Dritten erklärt hatte, bereits gut ausgelastet zu sein. Das Obergericht hat befunden, die Mail sei vor der Trennung geschrieben worden und könne deshalb von der Ehefrau sehr wohl auf legalem Weg erlangt worden sein. Mit dem Verweis auf die Privatsphäre und der blossen Behauptung, man habe getrennte Computer gehabt, ist keine Willkür darzutun, zumal nicht die Geheimsphäre betroffen und auch nicht dargetan ist, dass die Ausblendung dieser Mail zu einem anderen Entscheidergebnis führen müsste.
Das Obergericht hat ausführlich begründet, weshalb die Anwaltskanzlei offensichtlich bereits im Frühling 2009 gegründet wurde. Damit setzt sich der Ehemann entgegen seinen Rügepflichten nicht auseinander. Allein mit der Behauptung, er versteuere erst ab Beginn des Jahres 2010 ein Einkommen aus selbständiger Erwerbstätigkeit und führe erst ab diesem Zeitpunkt kaufmännisch Buch darüber, ist keine Willkür darzutun, zumal er selbst festhält, dass der genaue Zeitpunkt nichts daran ändert, dass sich die Kanzlei noch in Aufbau befinde; genau dies hat das Obergericht aber durch Anrechnung eines moderaten Einkommens berücksichtigt.
Ebenso wenig vermag der Ehemann mit Bezug auf die mitgenommenen Mandate Willkür oder eine Gehörsverletzung aufzuzeigen. Dem Obergericht ist nicht entgangen, dass er diese Mandate in Zahl und Gewicht zu verkleinern versuchte. Es hat dies ausdrücklich festgehalten, aber für unglaubwürdig befunden, dies angesichts der verschiedenen Indizien und Hinweise, welche das Gegenteil nahelegten. Die weiteren Vorbringen hierzu (z.B.: anhand von Rückfragen hätte man aus den erstinstanzlich eingereichten Unterlagen letztlich herauslesen können, dass es sich um 33 Fälle mit einem durchschnittlichen Honorar von gerundet Fr. 2'080.-- gehandelt habe) erschöpfen sich in einer eigenen Sachverhaltsdarstellung, welche appellatorischer Natur und somit zur Begründung von Willkürrügen untauglich ist (vgl. E. 1).
Appellatorisch ist sodann das Vorbringen, die noch nicht in Rechnung gestellten Arbeitsleistungen müssten unter "Debitoren" verbucht werden. Im Übrigen ist das Obergericht ohnehin davon ausgegangen, dass ein grosser Teil der Arbeit gar nicht erst verbucht wurde; Hinweise auf die Buchhaltung bzw. die dort ausgewiesenen Zahlen gehen mithin an der Sache vorbei.
Wenn der Ehemann geltend macht, den versicherten Jahreslohn inzwischen von Fr. 150'000.-- auf Fr. 75'000.-- herabgesetzt zu haben, so handelt es sich dabei - abgesehen davon, dass dies ausschliesslich prozesstaktisch motiviert sein dürfte - um ein unbeachtliches Novum (Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
BGG). Die Erklärungen, weshalb er ursprünglich einen Lohn von Fr. 150'000.-- versichert habe (Absicherung der Familie, u.ä.), sind appellatorischer Natur; darauf ist im Zusammenhang mit Willkürrügen nicht weiter einzugehen.
Keine Willkür ist schliesslich ersichtlich im Zusammenhang mit den Erwägungen betreffend die Verschiebung von Fr. 180'000.-- auf das Privatkonto, wird doch nicht ausgeführt, inwiefern diese eher peripheren Ausführungen vor dem Hintergrund der vorstehenden, ein klares Bild ergebenden Umstände einen konkreten Einfluss auf das Entscheidergebnis gehabt haben sollen.

4.4 Wie die vorstehenden Ausführungen zeigen, ist im Zusammenhang mit den Annahmen zum tatsächlichen Erwerbseinkommen des Ehemannes keine Willkür gegeben. Es bleiben die Rügen zum Einkommen der Ehefrau zu prüfen.

5.
Der Vorwurf des Ehemannes, gemäss dem gemeinsam entworfenen Lebensplan hätte die Ehefrau längst eine selbständige Erwerbsarbeit aufnehmen müssen, zumal der Praxis-Stopp per Januar 2012 aufgehoben worden sei, steht in keinem Zusammenhang mit einer Willkürrüge.
Sodann ist mit der Vorlage anderer Unterlagen zu den durchschnittlichen Ärzteeinkommen (Schweizerische Ärztezeitung 2011, S. 1364) keine Willkür darzutun, denn der Ehemann zeigt nicht auf, dass und an welcher Stelle er diese bereits im kantonalen Verfahren prozesskonform eingeführt hätte, weshalb sie unbeachtliche Noven darstellen (Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
BGG). Ohnehin geben die betreffenden Einkommenserhebungen lediglich Durchschnittswerte wieder und wurde beim Ehemann mit Blick auf die Aufbauphase ein deutlich unter dem Durchschnitt liegendes Einkommen angenommen, weshalb ein entsprechendes Vorgehen auch bei der Ehefrau sachgerecht wäre, wenn auf die vom Ehemann nunmehr vorgebrachte (etwas höhere Werte aufführende) statt auf die vom Obergericht verwendete Erhebung (siehe E. 2) abgestellt würde; von Willkür kann jedenfalls keine Rede sein. Im Übrigen zeigt sich darin, dass die über die ganze Beschwerde wiederholte Behauptung, alle Elemente seien einseitig zu seinen Lasten und zu Gunsten der Ehefrau berücksichtigt worden, unzutreffend ist, weshalb auch im Ergebnis nicht von einem willkürlichen Entscheid gesprochen werden kann.
Aus dem Gesagten ergibt sich, dass mit Bezug auf die Feststellungen und Erwägungen zum relevanten Erwerbseinkommen der Ehefrau ebenfalls keine Willkür auszumachen ist.

6.
Nach Auffassung des Ehemannes dürfte der Kinderunterhalt den im Kreisschreiben des Obergerichts für ein Kind im Alter von 1 bis 6 Jahren vorgesehenen Betrag von Fr. 1'306.-- keinesfalls übersteigen.
Angesichts des Richtliniencharakters des Kreisschreibens, des weiten Ermessens des Sachgerichtes bei der Unterhaltsfestsetzung, der gehobenen Einkommenssituation und unter Berücksichtigung der Krippenkosten lässt sich beim Kinderunterhaltsbeitrag von Fr. 1'500.-- für die Zeit bis Juli 2012 nicht im Ansatz von Willkür sprechen, soll doch das Kind an der Lebenshaltung der Eltern partizipieren dürfen und wäre der Betrag für ein Einzelkind im Alter von 1 bis 6 Jahren beispielsweise nach den Zürcher Tabellen sogar deutlich höher.

7.
Zusammenfassend ergibt sich, dass die Beschwerde in Zivilsachen abzuweisen ist, soweit darauf eingetreten werden kann. Die Gerichtskosten sind mithin dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG) und er hat die Gegenseite für die Stellungnahme zum abgewiesenen Gesuch um aufschiebende Wirkung zu entschädigen (Art. 68 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG). In der Sache selbst ist der Gegenseite kein entschädigungspflichtiger Aufwand entstanden.

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde in Zivilsachen wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'500.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.

3.
Der Beschwerdeführer hat die Beschwerdegegnerin mit Fr. 750.-- zu entschädigen.

4.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Aargau, Zivilgericht, 5. Kammer, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 12. April 2012
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Die Präsidentin: Hohl

Der Gerichtsschreiber: Möckli
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 5A_72/2012
Date : 12 avril 2012
Publié : 08 mai 2012
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Droit de la famille
Objet : Eheschutz


Répertoire des lois
CPC: 317
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 317 Faits et moyens de preuve nouveaux; modification de la demande - 1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
1    Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
a  ils sont invoqués ou produits sans retard;
b  ils ne pouvaient être invoqués ou produits devant la première instance bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise.
2    La demande ne peut être modifiée que si:
a  les conditions fixées à l'art. 227, al. 1, sont remplies;
b  la modification repose sur des faits ou des moyens de preuve nouveaux.
LTF: 51 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 51 Calcul - 1 La valeur litigieuse est déterminée:
1    La valeur litigieuse est déterminée:
a  en cas de recours contre une décision finale, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité précédente;
b  en cas de recours contre une décision partielle, par l'ensemble des conclusions qui étaient litigieuses devant l'autorité qui a rendu cette décision;
c  en cas de recours contre une décision préjudicielle ou incidente, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité compétente sur le fond;
d  en cas d'action, par les conclusions de la demande.
2    Si les conclusions ne tendent pas au paiement d'une somme d'argent déterminée, le Tribunal fédéral fixe la valeur litigieuse selon son appréciation.
3    Les intérêts, les fruits, les frais judiciaires et les dépens qui sont réclamés comme droits accessoires, les droits réservés et les frais de publication du jugement n'entrent pas en ligne de compte dans la détermination de la valeur litigieuse.
4    Les revenus et les prestations périodiques ont la valeur du capital qu'ils représentent. Si leur durée est indéterminée ou illimitée, le capital est formé par le montant annuel du revenu ou de la prestation, multiplié par vingt, ou, s'il s'agit de rentes viagères, par la valeur actuelle du capital correspondant à la rente.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
72 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
74 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
75 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
90 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
98 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
99 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
106
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
Répertoire ATF
132-III-209 • 133-I-149 • 133-III-393 • 134-I-140 • 134-I-83 • 134-II-244 • 136-I-229
Weitere Urteile ab 2000
5A_72/2012
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
argovie • tribunal fédéral • nombre • recours en matière civile • valeur • honoraires • revenu d'une activité lucrative • avocat • activité lucrative indépendante • conjoint • quote-part • début • greffier • emploi • revenu hypothétique • e-mail • vie séparée • minimum vital • frais judiciaires • tribunal civil
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