Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
5A 706/2017
Arrêt du 12 février 2018
IIe Cour de droit civil
Composition
MM. les Juges fédéraux von Werdt, Président,
Herrmann et Bovey.
Greffière : Mme Feinberg.
Participants à la procédure
A.________,
représentée par Me Elie Elkaim, avocat,
recourante,
contre
Justice de paix du district de Lausanne
Côtes-de-Montbenon 8,
1014 Lausanne Adm cant VD,
Office des curatelles et tutelles professionnelles du canton de Vaud,
B.________, curatrice,
Objet
changement de curateur (curatelle de portée générale),
recours contre l'arrêt de la Chambre des curatelles du Tribunal cantonal du canton de Vaud du 15 juin 2017 (QE.10.038912-170444 114).
Faits :
A.
A.a. Par décision du 20 février 1992, la Justice de paix du district de Lavaux-Oron a retiré la garde de A.________, née en 1991, à ses père et mère, C.________ et D.________, le Service de protection de la jeunesse (ci-après: le SPJ) étant désigné en qualité de gardien.
Depuis lors, A.________ a connu divers placements; elle a été suivie depuis l'âge de deux ans pour un problème rénal et a bénéficié d'une prise en charge dans divers services en raison d'un retard global touchant son développement physique, psychique, psychomoteur et cognitif. Elle est au bénéfice d'une rente AI.
A.b. Par courrier du 9 avril 2009, l'assistante sociale du SPJ a requis d'être relevée de son mandat de gardien dès la majorité de A.________ et a sollicité l'institution d'une mesure de tutelle professionnelle en faveur de la jeune femme.
Par décision du 14 mai 2009, la Justice de paix du district de Lavaux- Oron, considérant qu'au regard de la complexité du cas et du souhait clairement exprimé par la jeune femme, la désignation d'un tuteur neutre et professionnel, qui disposerait d'une bonne connaissance des institutions et des relations nécessaires à un travail en réseau, s'avérait indispensable, a constaté la caducité de la mesure de retrait du droit de garde, a relevé le SPJ de son mandat de gardien, a institué une mesure de tutelle provisoire conformément à l'art. 386 aCC, a nommé la Tutrice générale en qualité de tutrice provisoire et a chargé le Juge de paix du district de Lavaux-Oron d'ouvrir une enquête en interdiction civile au sens de l'art. 369a CC.
Par décision du 28 octobre 2010, la Justice de paix du district de Lavaux-Oron a prononcé la mainlevée de l'interdiction civile provisoire selon l'art. 386 al. 2 aCC, a ordonné une tutelle de l'art. 372 aCC et a nommé la Tutrice générale en qualité de tutrice de la personne concernée.
A.c. Par décision du 19 janvier 2011, la Justice de paix du district de Lausanne (ci-après: la Justice de paix) a accepté en son for la mesure de tutelle. Compte tenu de l'entrée en vigueur du nouveau droit de la protection de l'adulte et de l'enfant au 1 er janvier 2013, elle a dit que la mesure était remplacée de plein droit, dès cette date, par une curatelle de portée générale au sens de l'art. 398
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 398 - 1 Eine umfassende Beistandschaft wird errichtet, wenn eine Person, namentlich wegen dauernder Urteilsunfähigkeit, besonders hilfsbedürftig ist. |
|
1 | Eine umfassende Beistandschaft wird errichtet, wenn eine Person, namentlich wegen dauernder Urteilsunfähigkeit, besonders hilfsbedürftig ist. |
2 | Sie bezieht sich auf alle Angelegenheiten der Personensorge, der Vermögenssorge und des Rechtsverkehrs. |
3 | Die Handlungsfähigkeit der betroffenen Person entfällt von Gesetzes wegen. |
Selon avis de nomination du 6 mars 2015, le mandat de curatelle de portée générale a été transféré à B.________, assistante sociale à l'OCTP.
A.d. A.________ a été admise dès le 1 er février 2016 à la fondation F.________ à U.________.
Lors du réseau du 17 mars 2016, sa tante G.________ a remis en cause le séjour de sa nièce dans ce foyer, qui ne lui permettait pas de passer les fins de semaine dans sa famille d'accueil et dont les exigences étaient trop élevées. Par e-mail du 21 mars 2016, A.________ a écrit en ces termes à H.________, cheffe de secteur auprès de la fondation: " [...] J'ai réfléchi par rapport à ce bilan et je pense que mon entourage m'influence et j'ai place ici même si cela signifie me battre contre eux [...] ".
A la demande de sa tante, A.________ a été transférée au foyer I.________ en août 2016.
A.e. Par courrier reçu le 5 septembre 2016 par la Justice de paix, A.________ a sollicité de pouvoir être entendue, faisant état d'un absentéisme intolérable de sa curatrice.
Le 13 septembre 2016, E.________ a répondu qu'elle ne pouvait rejoindre ces propos, indiquant que B.________, dont les modalités et jours de travail avaient été notifiés à A.________ tant au moment de sa nomination qu'en cours de l'exécution du mandat, travaillait à 60%, répondait rapidement aux sollicitations et collaborait régulièrement avec l'entourage et l'institution où résidait l'intéressée, l'OCTP répondant en tout temps aux questions et pouvant agir en l'absence de la curatrice désignée.
A.f. Par courrier du 29 octobre 2016, adressé à qui de droit, J.________ a écrit que A.________ et sa famille l'avaient approchée et lui avaient fait la demande - qu'elle avait acceptée compte tenu de son parcours familial et professionnel l'ayant amenée à côtoyer des structures spécialisées et des personnes ayant des besoins particuliers - de reprendre la curatelle. Elle ajoutait que, très au fait du travail en réseau avec divers intervenants, elle pensait pouvoir apporter à l'intéressée un soutien et une aide dans sa vie de tous les jours, en collaboration avec l'équipe éducative et la famille d'accueil.
A.g. Par e-mail du 14 décembre 2016, B.________ a écrit à G.________ qu'elle avait rencontré le jour même sa nièce, qui se sentait embarrassée par la situation actuelle en lien avec la demande de changement de curatrice, lui avait fait part de certains éléments importants, souhaitait reporter la séance prévue le lendemain avec J.________ et sa tante et voulait sa présence pour " représenter la neutralité (hors famille, hors foyer) ". La curatrice ayant suggéré à A.________ qu'une autre personne soit présente, il avait été décidé que la cheffe de groupe E.________ se joindrait à elles pour la réunion. G.________ n'a pas donné suite à cet e-mail.
A.h. Par courrier du 15 décembre 2016, A.________ a écrit à la Justice de paix qu'elle souhaitait bénéficier d'une curatelle de portée générale privée et voulait voir nommer comme nouvelle curatrice J.________, qui habitait à proximité de sa famille d'accueil. Elle ajoutait qu'elle souhaitait bénéficier de la curatelle d'une personne qui lui soit plus proche et lui apporte un soutien, une aide et des conseils réguliers. Elle estimait que J.________ avait les aptitudes et qualités personnelles nécessaires pour remplir cette tâche et que ses récentes rencontres avec elle l'avaient décidée à faire ce choix. Elle précisait encore que sa famille était d'accord et que J.________ n'entendait pas être rémunérée, sous réserve du remboursement de ses frais effectifs qui seraient pris en charge par sa famille.
A.i. Le 19 janvier 2017, la Dresse K.________ a attesté que A.________ bénéficiait d'un suivi depuis le 15 février 2016 dans le cadre d'un encadrement psychosocial. Elle poursuivait en ces termes: " [...] Mme A.________ est suivie pour un retard de développement sur le plan psychique. Parmi les problèmes résultant de son déficit neuropsychique, nous notons des difficultés attentionnelles et d'apprentissage. Les compétences psychologiques de la patiente sont perturbées en raison de sa symptomatologie anxieuse et dépressive, se manifestant de manière récurrente.
Elle présente également des difficultés lorsqu'il s'agit de se confronter au milieu environnemental et familial, ayant de la peine à gérer ses émotions. Nous estimons que Mme A.________ présente une grande fragilité lorsqu'il s'agit de faire face aux situations de stress ainsi qu'aux stimuli lors des contacts interpersonnels, même concernant l'entourage familial.
En outre, elle présente une grande difficulté à gérer ses émotions dans le cadre de la sphère relationnelle et ses décisions sont souvent prises de manière peu réfléchie (changement de curateur, lieu de vie et réseau médical).
Au vu des éléments mentionnés ci-dessus, il nous semble qu'un encadrement psychosocial adapté aux problèmes de la patiente serait favorable afin de diminuer les risques d'une péjoration de son état de santé psychique [...]. "
A.j. Par lettre confidentielle du 26 janvier 2017, cosignée par E.________ et adressée à l'autorité de protection en vue de l'audience prévue le 31 janvier 2017, B.________ a fait part de ses préoccupations quant à la demande de A.________. En substance, elle expliquait que celle-ci lui avait fait part, à plusieurs reprises, de ses hésitations quant au changement de curateur, de sa crainte que la situation avec sa tante ne s'envenime et que celle-ci ne cesse de l'aider financièrement via le fonds familial, raison pour laquelle elle " acceptait beaucoup de choses ". L'intéressée lui avait indiqué qu'elle avait besoin d'aller " à son rythme ", ce que sa tante ne comprenait pas toujours. Elle avait précisé que ce n'était pas elle qui avait rédigé la lettre demandant un changement de curateur, qu'elle ne savait pas si elle aurait écrit ce courrier si son entourage ne le lui avait pas proposé et qu'elle " [ se] demandai[t] s'il n'existerait pas un moyen de se protéger de [sa] tante ". Questionnée sur les motifs qui la poussaient à demander ce changement, A.________ avait répondu que J.________ serait un peu comme sa sauveuse et qu'elle pourrait lui donner un appartement ainsi qu'un travail. La curatrice observait que le fait de confier
un mandat à un curateur privé, lié à une partie de la sphère familiale de A.________, représentait peut-être un danger pour les intérêts de celle-ci. Elle s'opposait au changement requis, d'autant que sa relation avec l'intéressée était bonne, la jeune femme se confiant facilement et entretenant avec elle des rapports cordiaux et agréables.
A.k. Dans un rapport de janvier 2017, H.________ a noté que, selon l'équipe éducative du foyer où résidait A.________, celle-ci avait souvent une attitude de déni vis-à-vis de ses difficultés et qu'elle avait besoin d'un accompagnement, de consignes et d'un cadre très clair; un an après son admission, la jeune femme possédait un réseau médical, professionnel et relationnel qu'il était important de conserver.
A.l. Lors de l'audience du 31 janvier 2017, A.________, qui revenait d'un week-end dans sa famille d'accueil, a confirmé sa demande de changement de curateur, expliquant qu'elle se sentirait plus à l'aise avec une curatrice privée qui serait davantage disponible pour elle. J.________ était à son avis quelqu'un de neutre, ce qui permettait d'éviter les influences et les conflits d'intérêts, et ne connaissait pas directement sa famille, mais faisait partie de la même communauté religieuse; sa curatrice avait interprété à tort que sa demande de changement de curateur ne venait pas d'elle-même mais provenait d'une influence familiale. Elle a également indiqué qu'elle ne souhaitait plus vivre en foyer. J.________ a quant à elle confirmé qu'elle acceptait d'être la nouvelle curatrice de la personne concernée et a émis l'avis qu'une institution n'était peut-être pas le lieu le plus adéquat pour A.________, un environnement plus familial semblant préférable. B.________ s'est étonnée des propos tenus en audience par A.________, lesquels différaient du discours qu'elle avait avec elle, en particulier quant au fait qu'elle ne se sentirait pas bien au sein de son institution. Elle s'interrogeait quant à une possible autonomie de la personne
concernée, qui ne serait selon elle pas adéquate, et relevait l'existence d'un conflit de loyauté avec la famille et des discours ambivalents, voire contradictoires, de l'intéressée lorsqu'elle revenait de son week-end.
B.
Par décision du 31 janvier 2017, la Justice de paix a relevé B.________ de son mandat de curatrice, sous réserve de la production d'un compte final et d'une déclaration de remise de biens à la nouvelle curatrice dans un délai de 30 jours dès réception de la décision, et a nommé J.________ en qualité de curatrice.
Statuant sur recours de B.________, la Chambre des curatelles du Tribunal cantonal du canton de Vaud (ci-après: la Chambre des curatelles) a, par arrêt du 15 juin 2017, réformé la décision du premier juge en ce sens que B.________ était confirmée dans son mandat de curatrice.
C.
Par acte du 14 septembre 2017, A.________ exerce un recours en matière civile au Tribunal fédéral. Elle conclut principalement à la confirmation du jugement de première instance, subsidiairement au renvoi de la cause à l'autorité précédente pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
Des observations n'ont pas été requises.
Considérant en droit :
1.
Déposé dans le délai légal (art. 46 al. 1 let. b
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 46 Stillstand - 1 Gesetzlich oder richterlich nach Tagen bestimmte Fristen stehen still: |
|
1 | Gesetzlich oder richterlich nach Tagen bestimmte Fristen stehen still: |
a | vom siebenten Tag vor Ostern bis und mit dem siebenten Tag nach Ostern; |
b | vom 15. Juli bis und mit dem 15. August; |
c | vom 18. Dezember bis und mit dem 2. Januar. |
2 | Absatz 1 gilt nicht in Verfahren betreffend: |
a | die aufschiebende Wirkung und andere vorsorgliche Massnahmen; |
b | die Wechselbetreibung; |
c | Stimmrechtssachen (Art. 82 Bst. c); |
d | die internationale Rechtshilfe in Strafsachen und die internationale Amtshilfe in Steuersachen; |
e | die öffentlichen Beschaffungen.18 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
2 | Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen; |
c | bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198089 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198090 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung; |
d | bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195492. |
3 | Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung; |
b | bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen. |
4 | Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage. |
5 | Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann. |
6 | ...93 |
7 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 76 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in Zivilsachen ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde in Zivilsachen ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und |
b | durch den angefochtenen Entscheid besonders berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Gegen Entscheide nach Artikel 72 Absatz 2 steht das Beschwerderecht auch der Bundeskanzlei, den Departementen des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, den ihnen unterstellten Dienststellen zu, wenn der angefochtene Entscheid die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann.40 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 75 Vorinstanzen - 1 Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.36 |
|
1 | Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.36 |
2 | Die Kantone setzen als letzte kantonale Instanzen obere Gerichte ein. Diese entscheiden als Rechtsmittelinstanzen; ausgenommen sind die Fälle, in denen: |
a | ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht; |
b | ein Fachgericht für handelsrechtliche Streitigkeiten als einzige kantonale Instanz entscheidet; |
c | eine Klage mit einem Streitwert von mindestens 100 000 Franken mit Zustimmung aller Parteien direkt beim oberen Gericht eingereicht wurde. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 75 Vorinstanzen - 1 Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.36 |
|
1 | Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.36 |
2 | Die Kantone setzen als letzte kantonale Instanzen obere Gerichte ein. Diese entscheiden als Rechtsmittelinstanzen; ausgenommen sind die Fälle, in denen: |
a | ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht; |
b | ein Fachgericht für handelsrechtliche Streitigkeiten als einzige kantonale Instanz entscheidet; |
c | eine Klage mit einem Streitwert von mindestens 100 000 Franken mit Zustimmung aller Parteien direkt beim oberen Gericht eingereicht wurde. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 72 Grundsatz - 1 Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Zivilsachen. |
|
1 | Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Zivilsachen. |
2 | Der Beschwerde in Zivilsachen unterliegen auch: |
a | Entscheide in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | öffentlich-rechtliche Entscheide, die in unmittelbarem Zusammenhang mit Zivilrecht stehen, insbesondere Entscheide: |
b1 | über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheiden und über die Rechtshilfe in Zivilsachen, |
b2 | über die Führung des Grundbuchs, des Zivilstands- und des Handelsregisters sowie der Register für Marken, Muster und Modelle, Erfindungspatente, Pflanzensorten und Topografien, |
b3 | über die Bewilligung zur Namensänderung, |
b4 | auf dem Gebiet der Aufsicht über die Stiftungen mit Ausnahme der Vorsorge- und Freizügigkeitseinrichtungen, |
b5 | auf dem Gebiet der Aufsicht über die Willensvollstrecker und -vollstreckerinnen und andere erbrechtliche Vertreter und Vertreterinnen, |
b6 | auf dem Gebiet des Kindes- und Erwachsenenschutzes, |
b7 | ... |
2.
2.1. Le recours en matière civile peut être formé pour violation du droit tel qu'il est délimité par les art. 95 s
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
|
a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
2.2. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par la juridiction précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
|
a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
|
1 | Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
2 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.86 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
|
1 | Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
2 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.86 |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
2.3. Le Tribunal fédéral ne revoit qu'avec retenue l'exercice du pouvoir d'appréciation (art. 4
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 4 - Wo das Gesetz das Gericht auf sein Ermessen oder auf die Würdigung der Umstände oder auf wichtige Gründe verweist, hat es seine Entscheidung nach Recht und Billigkeit zu treffen. |
3.
Soulignant que la mesure dont bénéficiait la recourante visait à lui permettre de vivre dans le meilleur cadre possible au vu de sa problématique, à la rassurer et à l'apaiser, notamment afin d'éviter qu'elle ne vive de nouvelles périodes d'angoisse conduisant à des actes auto-agressifs, la cour cantonale a estimé que le souhait de la personne concernée de vivre dans sa famille d'accueil en espérant progresser ainsi dans la stabilisation de son existence, plutôt que de rester en institution, paraissait légitime. Cette expérience, qui avait lieu pendant les week-ends, devrait être envisagée plus largement par la curatrice si les résultats étaient probants. Il n'en restait pas moins qu'au vu de la multitude de suivis successifs qui avaient été nécessaires, il était compréhensible également qu'un tel changement ne se fasse qu'après la mise sur pied réussie des premières expériences. Si la personne concernée, par son conseil, requerrait un passage immédiat au sein de sa famille d'accueil, la curatrice actuelle n'avait pas fermé cette possibilité, mais cherchait à maintenir la recourante en institution au vu de son parcours. Peut-être cette position était-elle trop rigide, mais il y aurait lieu d'en examiner les résultats sur une
période suffisante.
S'agissant du risque de conflit d'intérêts entre la nouvelle curatrice et la personne concernée, la cour cantonale a estimé que la situation n'était pas adéquate. Selon le dossier, la pression de la tante de la recourante suscitait des craintes quant à l'orientation qui pourrait être imposée dans la vie de la personne concernée, non pas par rapport à tel ou tel aspect religieux, mais bien plutôt dans le contrôle de sa personnalité et de son intimité notamment. Nommer curatrice une personne, certes dotée des capacités nécessaires, mais étroitement liée à la tante de la recourante, faisait craindre un risque de conflit d'intérêts. Le meilleur exemple était que la curatrice actuelle ignorait en quoi précisément la personne concernée pourrait être au bénéfice de certaines dispositions de la fondation L.________ et, à cet égard, son courrier du 2 mai 2017 visant à éclaircir la situation financière de la personne concernée devait être salué. Tant que les relations financières entre celle-ci et le reste de la famille n'étaient pas éclaircies, il était évident qu'un risque de conflit d'intérêts potentiel existait avec tout curateur privé proposé par dite famille. En revanche, il n'était pas exclu, une fois, d'une part, la volonté de la
recourante clairement cernée et cela de manière indépendante, et, d'autre part, les liens financiers établis, qu'un curateur privé, doté de plus de temps pour un suivi sur mesure et prêt à s'investir dans un contact nécessaire à rassurer l'intéressée, puisse être adéquat. La cour cantonale a dès lors retenu que si la position de la curatrice quant au lieu de vie de la personne concernée pourrait être assouplie dans le futur, il était évident que la situation familiale et les éventuels avoirs ou prétentions financières de la recourante dans des entités de sa famille suffisaient à constater qu'il existait un conflit d'intérêts potentiel et que le maintien, en l'état, de la curatrice, neutre, de l'OCTP se justifiait pleinement.
4.
4.1. La recourante soutient tout d'abord que la juridiction précédente aurait violé son droit d'être entendue (art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 446 - 1 Die Erwachsenenschutzbehörde erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
|
1 | Die Erwachsenenschutzbehörde erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
2 | Sie zieht die erforderlichen Erkundigungen ein und erhebt die notwendigen Beweise. Sie kann eine geeignete Person oder Stelle mit Abklärungen beauftragen. Nötigenfalls ordnet sie das Gutachten einer sachverständigen Person an. |
3 | Sie ist nicht an die Anträge der am Verfahren beteiligten Personen gebunden. |
4 | Sie wendet das Recht von Amtes wegen an. |
4.2. La juridiction précédente a retenu que la recourante avait été entendue lors de l'audience du 31 janvier 2017 devant la Justice de paix de sorte que son droit d'être entendue avait été respecté. S'étant largement exprimée dans sa réponse et ses écritures subséquentes lors de la procédure de recours, ni son audition ni celle des personnes faisant l'objet de sa requête du 8 mai 2017 n'étaient nécessaires à la résolution du litige.
4.3.
4.3.1. Tel qu'il est garanti par l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 447 - 1 Die betroffene Person wird persönlich angehört, soweit dies nicht als unverhältnismässig erscheint. |
|
1 | Die betroffene Person wird persönlich angehört, soweit dies nicht als unverhältnismässig erscheint. |
2 | Im Fall einer fürsorgerischen Unterbringung hört die Erwachsenenschutzbehörde die betroffene Person in der Regel als Kollegium an. |
al. 4
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 450e - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid auf dem Gebiet der fürsorgerischen Unterbringung muss nicht begründet werden. |
|
1 | Die Beschwerde gegen einen Entscheid auf dem Gebiet der fürsorgerischen Unterbringung muss nicht begründet werden. |
2 | Die Beschwerde hat keine aufschiebende Wirkung, sofern die Erwachsenenschutzbehörde oder die gerichtliche Beschwerdeinstanz nichts anderes verfügt. |
3 | Bei psychischen Störungen muss gestützt auf das Gutachten einer sachverständigen Person entschieden werden. |
4 | Die gerichtliche Beschwerdeinstanz hört die betroffene Person in der Regel als Kollegium an. Sie ordnet wenn nötig deren Vertretung an und bezeichnet als Beistand oder Beiständin eine in fürsorgerischen und rechtlichen Fragen erfahrene Person. |
5 | Sie entscheidet in der Regel innert fünf Arbeitstagen seit Eingang der Beschwerde. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 450 - 1 Gegen Entscheide der Erwachsenenschutzbehörde kann Beschwerde beim zuständigen Gericht erhoben werden. |
|
1 | Gegen Entscheide der Erwachsenenschutzbehörde kann Beschwerde beim zuständigen Gericht erhoben werden. |
2 | Zur Beschwerde befugt sind: |
1 | die am Verfahren beteiligten Personen; |
2 | die der betroffenen Person nahestehenden Personen; |
3 | Personen, die ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung des angefochtenen Entscheids haben. |
3 | Die Beschwerde ist beim Gericht schriftlich und begründet einzureichen. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 450f - Im Übrigen sind die Bestimmungen der Zivilprozessordnung sinngemäss anwendbar, soweit die Kantone nichts anderes bestimmen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
4.3.2. Le droit d'être entendu garanti par l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
4.4.
4.4.1. En l'espèce, il ressort de l'arrêt querellé (art. 105 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
Le grief relatif au refus de la juridiction précédente d'auditionner la recourante est dès lors infondé.
4.4.2. S'agissant de la réquisition de la recourante du 8 mai 2017 tendant à l'audition de J.________, G.________, M.________ et N.________, la cour cantonale a refusé d'y donner suite au motif que cela n'apparaissait pas déterminant pour l'issue du litige. La juridiction précédente a ainsi procédé à une appréciation anticipée des preuves, de sorte que le grief de violation du droit d'être entendu n'est pas pertinent en l'espèce, partant, doit être rejeté (cf. supra consid. 4.3.2). Pour le surplus, la recourante ne démontre pas de manière conforme aux exigences de motivation de l'art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
4.4.3. Le grief de violation de la maxime inquisitoire (art. 446 al. 1
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 446 - 1 Die Erwachsenenschutzbehörde erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
|
1 | Die Erwachsenenschutzbehörde erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
2 | Sie zieht die erforderlichen Erkundigungen ein und erhebt die notwendigen Beweise. Sie kann eine geeignete Person oder Stelle mit Abklärungen beauftragen. Nötigenfalls ordnet sie das Gutachten einer sachverständigen Person an. |
3 | Sie ist nicht an die Anträge der am Verfahren beteiligten Personen gebunden. |
4 | Sie wendet das Recht von Amtes wegen an. |
5.
5.1. La recourante reproche ensuite à la cour cantonale d'avoir arbitrairement établi les faits (art. 9
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
En substance, les craintes de la curatrice quant à la gestion du patrimoine de la personne concernée par un curateur privé seraient " sans pertinence ", dès lors que la recourante ne dispose d'aucun patrimoine ou " droit économique à faire valoir ". En effet, celle-ci n'a jamais gagné sa vie; son entretien est assuré par la fondation L.________ gérée par des tiers, le montant nécessaire à la couverture de ses besoins courants étant prélevé, à bien plaire et sur facture, sur la rente allouée à sa mère par ladite fondation.
La juridiction précédente aurait par ailleurs arbitrairement retenu que le transfert de la recourante au foyer I.________ avait eu lieu à la demande de sa tante, alors qu'aucune pièce ne le démontrerait et que cet élément ne reposerait que sur " d'hypothétiques souvenirs " de B.________, fondés sur des évènements datant d'il y a plus de 10 ans, lorsque la recourante était - comme tous les adolescents - en désaccord avec sa famille à intervalles réguliers. Ces conflits - temporaires et de peu d'importance - résultaient en fait de malentendus et, si la possibilité lui en avait été donnée, la recourante aurait pu décrire la relation proche qu'elle entretient avec sa tante.
Par ailleurs, on " comprend[rait] entre les lignes " de l'arrêt querellé que la proximité entre J.________ et G.________ accroîtrait l'influence de celle-ci sur les intérêts patrimoniaux de sa nièce, ce d'autant que, selon l'arrêt entrepris, la recourante n'aurait jamais rencontré J.________ avant l'audience du 31 janvier 2017. Or, ces éléments seraient " faux ", dès lors que J.________ et G.________ ne se sont rencontrées qu'à la fin du printemps 2016 et que la recourante a fait la connaissance de J.________ au début de l'été 2016 déjà. Du fait de leur entente et de cette relation nouvelle, la recourante a considéré que celle-ci serait mieux à même de remplir le rôle de curatrice que la curatrice actuelle, jugée peu présente et peu à l'écoute. L'existence d'un conflit d'intérêts ne serait donc pas avérée.
5.2. En l'espèce, l'argumentation de la recourante relative à sa situation financière ne remplit manifestement pas les exigences de motivation de l'art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
Concernant le grief relatif aux circonstances du changement de foyer, il n'apparaît pas que la juridiction précédente se serait fondée à cet égard sur des évènements anciens provenant des seuls souvenirs de la curatrice. La recourante ne s'en prend dès lors pas valablement à l'arrêt attaqué lorsqu'elle décrit les relations qu'elle avait avec sa famille en 2009, de sorte que son grief est irrecevable (cf. supra consid. 2.2). Il en va de même de sa critique concernant l'entente qu'elle a désormais avec sa tante, son grief se fondant sur des éléments qui ne ressortent nullement de la décision querellée (cf. supra consid. 2.2). En tant que la recourante reproche à la juridiction précédente de s'être fondée sur son e-mail du 21 mars 2016 alors que celui-ci ne figurerait ni au dossier ni dans les documents produits par la curatrice, sa critique est infondée, ladite pièce se trouvant dans le dossier cantonal. Pour le surplus, la recourante ne démontre pas en quoi la Chambre des curatelles aurait versé dans l'arbitraire en insérant un extrait de ce document dans l'état de fait de l'arrêt querellé.
S'agissant des relations entre G.________ et J._______, il ressort de l'arrêt attaqué (art. 105 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
6.
6.1. La recourante soutient par ailleurs que la cour cantonale aurait violé les art. 400
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 400 - 1 Die Erwachsenenschutzbehörde ernennt als Beistand oder Beiständin eine natürliche Person, die für die vorgesehenen Aufgaben persönlich und fachlich geeignet ist, die dafür erforderliche Zeit einsetzen kann und die Aufgaben selber wahrnimmt. Bei besonderen Umständen können mehrere Personen ernannt werden. |
|
1 | Die Erwachsenenschutzbehörde ernennt als Beistand oder Beiständin eine natürliche Person, die für die vorgesehenen Aufgaben persönlich und fachlich geeignet ist, die dafür erforderliche Zeit einsetzen kann und die Aufgaben selber wahrnimmt. Bei besonderen Umständen können mehrere Personen ernannt werden. |
2 | Die Person darf nur mit ihrem Einverständnis ernannt werden.481 |
3 | Die Erwachsenenschutzbehörde sorgt dafür, dass der Beistand oder die Beiständin die erforderliche Instruktion, Beratung und Unterstützung erhält. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 401 - 1 Schlägt die betroffene Person eine Vertrauensperson als Beistand oder Beiständin vor, so entspricht die Erwachsenenschutzbehörde ihrem Wunsch, wenn die vorgeschlagene Person für die Beistandschaft geeignet und zu deren Übernahme bereit ist. |
|
1 | Schlägt die betroffene Person eine Vertrauensperson als Beistand oder Beiständin vor, so entspricht die Erwachsenenschutzbehörde ihrem Wunsch, wenn die vorgeschlagene Person für die Beistandschaft geeignet und zu deren Übernahme bereit ist. |
2 | Sie berücksichtigt, soweit tunlich, Wünsche der Angehörigen oder anderer nahestehender Personen. |
3 | Lehnt die betroffene Person eine bestimmte Person als Beistand oder Beiständin ab, so entspricht die Erwachsenenschutzbehörde, soweit tunlich, diesem Wunsch. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 403 - 1 Ist der Beistand oder die Beiständin am Handeln verhindert oder widersprechen die Interessen des Beistands oder der Beiständin in einer Angelegenheit denjenigen der betroffenen Person, so ernennt die Erwachsenenschutzbehörde einen Ersatzbeistand oder eine Ersatzbeiständin oder regelt diese Angelegenheit selber. |
|
1 | Ist der Beistand oder die Beiständin am Handeln verhindert oder widersprechen die Interessen des Beistands oder der Beiständin in einer Angelegenheit denjenigen der betroffenen Person, so ernennt die Erwachsenenschutzbehörde einen Ersatzbeistand oder eine Ersatzbeiständin oder regelt diese Angelegenheit selber. |
2 | Bei Interessenkollision entfallen von Gesetzes wegen die Befugnisse des Beistands oder der Beiständin in der entsprechenden Angelegenheit. |
la nomination de la personne proposée par la recourante. Celle-ci relève enfin qu'elle ne se serait jusqu'à présent jamais opposée à la nomination de ses divers curateurs, ce qui, conformément à la jurisprudence, aurait dû conduire les juges précédents à être moins stricts dans l'appréciation de son objection.
6.2. L'autorité de protection de l'adulte nomme curateur une personne physique qui possède les aptitudes et les connaissances nécessaires à l'accomplissement des tâches qui lui seront confiées, qui dispose du temps nécessaire et qui les exécute en personne (art. 400 al. 1
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 400 - 1 Die Erwachsenenschutzbehörde ernennt als Beistand oder Beiständin eine natürliche Person, die für die vorgesehenen Aufgaben persönlich und fachlich geeignet ist, die dafür erforderliche Zeit einsetzen kann und die Aufgaben selber wahrnimmt. Bei besonderen Umständen können mehrere Personen ernannt werden. |
|
1 | Die Erwachsenenschutzbehörde ernennt als Beistand oder Beiständin eine natürliche Person, die für die vorgesehenen Aufgaben persönlich und fachlich geeignet ist, die dafür erforderliche Zeit einsetzen kann und die Aufgaben selber wahrnimmt. Bei besonderen Umständen können mehrere Personen ernannt werden. |
2 | Die Person darf nur mit ihrem Einverständnis ernannt werden.481 |
3 | Die Erwachsenenschutzbehörde sorgt dafür, dass der Beistand oder die Beiständin die erforderliche Instruktion, Beratung und Unterstützung erhält. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 400 - 1 Die Erwachsenenschutzbehörde ernennt als Beistand oder Beiständin eine natürliche Person, die für die vorgesehenen Aufgaben persönlich und fachlich geeignet ist, die dafür erforderliche Zeit einsetzen kann und die Aufgaben selber wahrnimmt. Bei besonderen Umständen können mehrere Personen ernannt werden. |
|
1 | Die Erwachsenenschutzbehörde ernennt als Beistand oder Beiständin eine natürliche Person, die für die vorgesehenen Aufgaben persönlich und fachlich geeignet ist, die dafür erforderliche Zeit einsetzen kann und die Aufgaben selber wahrnimmt. Bei besonderen Umständen können mehrere Personen ernannt werden. |
2 | Die Person darf nur mit ihrem Einverständnis ernannt werden.481 |
3 | Die Erwachsenenschutzbehörde sorgt dafür, dass der Beistand oder die Beiständin die erforderliche Instruktion, Beratung und Unterstützung erhält. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 401 - 1 Schlägt die betroffene Person eine Vertrauensperson als Beistand oder Beiständin vor, so entspricht die Erwachsenenschutzbehörde ihrem Wunsch, wenn die vorgeschlagene Person für die Beistandschaft geeignet und zu deren Übernahme bereit ist. |
|
1 | Schlägt die betroffene Person eine Vertrauensperson als Beistand oder Beiständin vor, so entspricht die Erwachsenenschutzbehörde ihrem Wunsch, wenn die vorgeschlagene Person für die Beistandschaft geeignet und zu deren Übernahme bereit ist. |
2 | Sie berücksichtigt, soweit tunlich, Wünsche der Angehörigen oder anderer nahestehender Personen. |
3 | Lehnt die betroffene Person eine bestimmte Person als Beistand oder Beiständin ab, so entspricht die Erwachsenenschutzbehörde, soweit tunlich, diesem Wunsch. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 403 - 1 Ist der Beistand oder die Beiständin am Handeln verhindert oder widersprechen die Interessen des Beistands oder der Beiständin in einer Angelegenheit denjenigen der betroffenen Person, so ernennt die Erwachsenenschutzbehörde einen Ersatzbeistand oder eine Ersatzbeiständin oder regelt diese Angelegenheit selber. |
|
1 | Ist der Beistand oder die Beiständin am Handeln verhindert oder widersprechen die Interessen des Beistands oder der Beiständin in einer Angelegenheit denjenigen der betroffenen Person, so ernennt die Erwachsenenschutzbehörde einen Ersatzbeistand oder eine Ersatzbeiständin oder regelt diese Angelegenheit selber. |
2 | Bei Interessenkollision entfallen von Gesetzes wegen die Befugnisse des Beistands oder der Beiständin in der entsprechenden Angelegenheit. |
6.3. En tant qu'elle se fonde sur des éléments qui ne ressortent pas de la décision attaquée (cf. supra consid. 5.2), la critique de la recourante apparaît d'emblée dénuée de tout fondement.
Par ailleurs, si la recourante a exprimé sa volonté de changer de curatrice en première et deuxième instances, elle a également à plusieurs reprises fait part, à B.________ comme à H.________, de son souhait d'être soustraite à l'influence de sa tante et a exprimé des hésitations quant à la procédure de changement de curatrice. La Dresse K.________ a également relevé que la recourante avait des difficultés lorsqu'il s'agissait de se confronter au milieu familial. Or, selon les constatations de l'arrêt querellé - qui n'ont pas été remises en cause valablement par la recourante (cf. supra consid. 5.2) -, il existe des liens d'amitié entre la personne proposée comme curatrice et la tante de la recourante, de sorte qu'une mise en danger des intérêts de celle-ci n'apparaît, en l'état, pas exclue compte tenu des circonstances de l'espèce (arrêt 5C.84/2004 du 2 septembre 2004 consid. 2.1 [concernant l'art. 392 ch. 2 aCC] et les références). Dans ce contexte, au vu de la retenue exercée par la Cour de céans (cf. supra consid. 2.3), on ne saurait reprocher à la juridiction précédente d'avoir commis un excès ou un abus de son pouvoir d'appréciation en maintenant la curatrice - neutre - de l'OCTP dans ses fonctions, tout en soulignant
qu'un nouvel examen de la situation pourrait, le cas échéant, intervenir ultérieurement.
7.
Au vu de ce qui précède, le recours doit être rejeté dans la mesure de sa recevabilité. La recourante, qui succombe, supportera les frais judiciaires (art. 66 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
|
1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
|
1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
|
1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 1'000 fr., sont mis à la charge de la recourante.
3.
Le présent arrêt est communiqué à la recourante, à la Justice de paix du district de Lausanne, à la Chambre des curatelles du Tribunal cantonal du canton de Vaud et à B.________.
Lausanne, le 12 février 2018
Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : von Werdt
La Greffière : Feinberg