Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour II
B-6608/2009
{T 0/2}

Arrêt du 12 avril 2010

Composition
Claude Morvant (président du collège),
Bernard Maitre, Marc Steiner, juges,
Nadia Mangiullo, greffière.

Parties
X._______,
représentée par A._______,
recourante,

contre

Y._______,
intimée,

Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle IPI,
Stauffacherstrasse 65, 3003 Berne,
autorité inférieure.

Objet
Procédure d'opposition n° (...)
Marque internationale n° (...) / Marque suisse n° (...) ;
décision de non-entrée en matière du 17 septembre 2009.

Faits :

A.
A.a La marque suisse n° (...) a été publiée sur Swissreg le 9 avril 2009 et revendique la protection pour des produits des classes (...).
A.b Le 9 juillet 2009, soit le dernier jour du délai d'opposition, X._______ a formé opposition partielle à l'encontre de cet enregistrement devant l'Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle (IPI) en se fondant sur la marque internationale n° (...) enregistrée notamment pour des produits des classes (...).
A.c Par décision incidente du 10 juillet 2009, l'IPI a constaté que la titulaire de la marque opposante indiquée dans l'acte d'opposition ne correspondait pas à la titulaire inscrite au registre international et a imparti à l'opposante un délai jusqu'au 10 septembre 2009 afin de prouver sa légitimation active et produire en outre une procuration en faveur de son mandataire, en l'avertissant qu'en cas de non-respect de ce délai, il n'entrerait pas en matière sur l'opposition.
A.d L'opposante s'est exécutée le 9 septembre 2009 en produisant une procuration en faveur de son mandataire. S'agissant de la légitimation active, elle a produit une attestation datée du 2 septembre 2009 émanant de la titulaire de la marque opposante, Z._______, dans laquelle cette dernière certifiait en substance que X._______ était autorisée à utiliser n'importe quelle marque enregistrée au nom de Z._______. Elle devait immédiatement informer Z._______ de toute utilisation non autorisée, imitation, atteinte ou atteinte suspectée concernant une marque de cette dernière et entreprendre toute action nécessaire en lien avec les situations susmentionnées ou assister Z._______ si cela lui était demandé ou s'avérait approprié. L'opposante a fait valoir que les marques étaient initialement enregistrées au nom de X._______, filiale de Z._______, et qu'il avait été décidé suite à une réorganisation interne qu'elles seraient dorénavant déposées au nom de Z._______, tout en concédant par licence un droit d'usage à X._______. Relevant que, conformément à la pratique de l'IPI, le titulaire d'une marque pouvait autoriser le licencié à le représenter dans une procédure d'opposition, l'opposante a argué du fait qu'elle était en l'espèce légitimée à agir au nom de la titulaire effective de la marque opposante.

B.
Par décision du 17 septembre 2009, l'IPI n'est pas entré en matière sur l'opposition en considérant que le document fourni par l'opposante, daté d'après la fin du délai d'opposition, ne suffisait pas pour considérer que la condition selon laquelle seul le titulaire d'une marque antérieure pouvait former opposition contre un nouvel enregistrement était remplie.

C.
Par mémoire du 21 octobre 2009, X._______ a recouru contre cette décision auprès du Tribunal administratif fédéral en concluant à ce que l'opposition soit déclarée recevable et l'affaire renvoyée à l'IPI pour son examen quant au fond. Elle relève en premier lieu que, lors du dépôt de l'opposition, la mandataire de la recourante a commis une erreur de transcription de la raison sociale de l'opposante en indiquant X._______ au lieu de Z._______. Elle indique que la titulaire effective a concédé des licences d'exploitation de ses marques aux sociétés affiliées, y compris à la recourante, et que ces sociétés ont leur siège à la même adresse et des raisons sociales très proches. La recourante allègue que, contactée par un téléphone du 27 juillet 2009, l'examinatrice de l'IPI en charge du dossier lui aurait suggéré, «afin de sortir de l'impasse», de démontrer que l'opposante était le preneur de licence de la marque opposante et qu'elle était autorisée par le titulaire à agir pour son compte afin de défendre les droits conférés par ses marques. Confiante dans la suggestion orale proposée par l'IPI, elle a alors produit une attestation de la titulaire confirmant l'autorisation d'exploiter ses marques et l'autorisation, à titre de licenciée, d'agir contre toute violation des droits de ces marques. La recourante considère que le refus par l'IPI d'entrer en matière sur l'opposition en raison d'une erreur de transcription du nom du titulaire constitue un cas de formalisme excessif. Elle fait valoir que l'on est en présence d'une erreur remédiable, portant sur la confusion entre deux sociétés, et qu'une application stricte de l'art. 31 de la loi sur la protection des marques complique l'application du droit matériel en tant que la titulaire se verrait contrainte de s'adresser aux tribunaux civils pour faire constater un risque de confusion entre les marques.

D.
L'IPI a proposé le rejet du recours dans sa réponse du 8 février 2010. Il conteste de prime abord avoir donné quelconque indication à la recourante quant à la manière dont pouvait être corrigé le défaut notifié. Il fait ensuite valoir que le fait d'être titulaire de la marque opposante est une condition essentielle pour former opposition qui, si elle fait défaut, entraîne l'absence de la légitimation active qui ne peut être sanctionnée que par une décision de non-entrée en matière. Il ajoute que le fait de former opposition au nom d'une personne qui n'est pas titulaire de la marque opposante constitue un défaut irrémédiable qui ne peut être corrigé que dans le délai d'opposition. L'IPI soutient que l'application stricte de cette condition se justifie vu que seul le titulaire a le droit d'user et de disposer de sa marque et qu'une décision de non-entrée en matière ne conduit pas à la perte absolue des droits, l'action en nullité restant possible. Il considère que le document fourni par la recourante ne prouve pas qu'elle était titulaire de la marque au moment de former opposition, ni à un autre moment après durant le délai d'opposition.

Relevant ensuite que, dans son recours, la recourante ne prétend plus que la condition liée à la légitimation active serait remplie mais qu'elle admet désormais avoir commis une erreur, l'IPI allègue que cet aveu et le grief de formalisme excessif sont de nouveaux arguments sur lesquels il n'a pas pu se prononcer. Il ajoute que la décision attaquée n'a ainsi pas eu pour objet de rejeter une demande de rectification, tout en précisant que c'est ce qu'il aurait de toute manière fait vu le caractère irrémédiable du défaut qui ne pouvait être corrigé qu'avant l'expiration du délai d'opposition. Ainsi, le seul formalisme excessif qui pourrait lui être reproché est d'exiger que la condition liée à la légitimation active soit remplie. L'IPI relève enfin que la recourante n'a pas commis une simple erreur de frappe ou orthographique mais qu'elle a indiqué, le dernier jour du délai d'opposition, un tiers comme titulaire de la marque opposante. Il fait valoir que cette erreur n'était pas aisément reconnaissable et qu'elle n'aurait pas pu être redressée à temps dans le délai dès lors que l'IPI n'était pas en mesure de s'en rendre compte avant son échéance, ni après, vu que la recourante n'a jamais allégué avoir commis une faute mais prétendait être légitimée à agir.

Les arguments avancés de part et d'autre au cours de la présente procédure seront repris plus loin dans la mesure nécessaire.

Droit :

1.
Le Tribunal administratif fédéral est compétent pour statuer sur le présent recours (art. 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
, 32
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
et 33
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
dquinquies  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
let. e de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral [LTAF, RS 173.32] et art. 5 al. 2
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative [PA, RS 172.021]). La qualité pour recourir doit être reconnue à la recourante (art. 48 al. 1 let. a
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 48
1    Ha diritto di ricorrere chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo;
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e
c  ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa.
2    Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto.
à c PA). Les autres conditions de recevabilité sont respectées (art. 11
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 11
1    In ogni stadio del procedimento, la parte può farsi rappresentare, sempreché non sia tenuta ad agire personalmente, o farsi patrocinare, in quanto non sia escluso dall'urgenza di un'inchiesta ufficiale.29
2    L'autorità può esigere che il rappresentante giustifichi i suoi poteri con una procura scritta.
3    Fintanto che la parte non revochi la procura l'autorità comunica con il rappresentante.
, 50
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 50
1    Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
2    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
, 52 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
et 63 al. 4
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
PA). Le recours est ainsi recevable.

2.
Sont exclus de la protection comme marque les signes similaires à une marque antérieure et destinés à des produits identiques ou similaires lorsqu'il en résulte un risque de confusion (art. 3 al. 1 let. c
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 3 Motivi relativi d'esclusione
1    Sono inoltre esclusi dalla protezione come marchio:
a  i segni identici a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi identici;
b  i segni identici a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi simili, se ne risulta un rischio di confusione;
c  i segni simili a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi identici o simili, se ne risulta un rischio di confusione.
2    Sono considerati marchi anteriori:
a  i marchi depositati o registrati che godono di una priorità secondo la presente legge (art. 6 a 8);
b  i marchi che, al momento del deposito del segno considerato dal capoverso 1, sono notoriamente conosciuti in Svizzera ai sensi dell'articolo 6bis della Convenzione di Parigi del 20 marzo 18834 per la protezione della proprietà industriale (Convenzione di Parigi).
3    Soltanto il titolare del marchio anteriore può invocare i motivi di esclusione giusta il presente articolo.
de la loi fédérale du 28 août 1992 sur la protection des marques (LPM, RS 232.11). Le titulaire d'une marque antérieure peut former opposition contre un nouvel enregistrement en se fondant sur l'art. 3 al. 1
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 3 Motivi relativi d'esclusione
1    Sono inoltre esclusi dalla protezione come marchio:
a  i segni identici a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi identici;
b  i segni identici a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi simili, se ne risulta un rischio di confusione;
c  i segni simili a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi identici o simili, se ne risulta un rischio di confusione.
2    Sono considerati marchi anteriori:
a  i marchi depositati o registrati che godono di una priorità secondo la presente legge (art. 6 a 8);
b  i marchi che, al momento del deposito del segno considerato dal capoverso 1, sono notoriamente conosciuti in Svizzera ai sensi dell'articolo 6bis della Convenzione di Parigi del 20 marzo 18834 per la protezione della proprietà industriale (Convenzione di Parigi).
3    Soltanto il titolare del marchio anteriore può invocare i motivi di esclusione giusta il presente articolo.
LPM (art. 31 al. 1
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 31 Opposizione
1    Il titolare di un marchio anteriore può opporsi ad una nuova registrazione in virtù dell'articolo 3 capoverso 1.
1bis    Non può opporsi alla registrazione di un marchio geografico.26
2    L'opposizione deve essere motivata e inviata per scritto all'IPI entro tre mesi dalla pubblicazione della registrazione. La tassa di opposizione deve essere pagata durante questo medesimo termine.
LPM). L'opposition doit être motivée par écrit auprès de l'institut dans les trois mois qui suivent la publication de l'enregistrement ; la taxe d'opposition doit également être payée dans ce délai (art. 31 al. 2
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 31 Opposizione
1    Il titolare di un marchio anteriore può opporsi ad una nuova registrazione in virtù dell'articolo 3 capoverso 1.
1bis    Non può opporsi alla registrazione di un marchio geografico.26
2    L'opposizione deve essere motivata e inviata per scritto all'IPI entro tre mesi dalla pubblicazione della registrazione. La tassa di opposizione deve essere pagata durante questo medesimo termine.
LPM). L'art. 20
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM)
OPM Art. 20 Forma e contenuto dell'opposizione - L'opposizione deve essere presentata in due esemplari e contenere:
a  il cognome e il nome o la ragione commerciale, l'indirizzo dell'opponente ed eventualmente il suo recapito in Svizzera;
b  il numero della registrazione o il numero del deposito sul quale si basa l'opposizione;
c  il numero della registrazione impugnata nonché il nome o la ragione commerciale del titolare del marchio;
d  una dichiarazione che precisi in che misura è fatta opposizione alla registrazione;
e  una breve motivazione dell'opposizione.
de l'ordonnance du 23 décembre 1992 sur la protection des marques (OPM, RS 232.111) prévoit que l'opposition doit être présentée en deux exemplaires et contenir : le nom et le prénom ou la raison de commerce ainsi que l'adresse de l'opposant (let. a) ; le numéro de l'enregistrement ou le numéro du dépôt sur lequel se fonde l'opposition (let. b) ; le numéro de l'enregistrement attaqué ainsi que le nom ou la raison de commerce du titulaire de cet enregistrement (let. c) ; une déclaration précisant dans quelle mesure il est fait opposition à l'enregistrement (let. d) ; une courte motivation de l'opposition (let. e). Quiconque est partie à une procédure administrative ou judiciaire prévue dans la LPM et qui n'a en Suisse ni domicile ni siège doit désigner un mandataire établi en Suisse (art. 42 al. 1
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 42
1    Chi è parte in una procedura amministrativa secondo la presente legge e non ha né domicilio né sede in Svizzera deve designare un recapito in Svizzera, tranne nel caso in cui il diritto internazionale o le autorità estere competenti autorizzino l'autorità a notificare documenti direttamente nello Stato in questione.
2    L'IPI è autorizzato a dichiarare alle autorità estere competenti che, in materia di proprietà intellettuale, in Svizzera è ammessa la notificazione diretta, sempre che alla Svizzera sia concessa la reciprocità.
LPM). Lorsque l'opposant doit instituer un mandataire en vertu de l'art. 42 al. 1
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 42
1    Chi è parte in una procedura amministrativa secondo la presente legge e non ha né domicilio né sede in Svizzera deve designare un recapito in Svizzera, tranne nel caso in cui il diritto internazionale o le autorità estere competenti autorizzino l'autorità a notificare documenti direttamente nello Stato in questione.
2    L'IPI è autorizzato a dichiarare alle autorità estere competenti che, in materia di proprietà intellettuale, in Svizzera è ammessa la notificazione diretta, sempre che alla Svizzera sia concessa la reciprocità.
LPM, il indiquera le nom et l'adresse de celui-ci et produira une procuration dans le délai d'opposition ou dans un délai fixé par l'Institut ; si l'opposant ne satisfait pas à ces obligations, il ne sera pas entré en matière sur l'opposition (art. 21 al. 1
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM)
OPM Art. 21 Recapito in Svizzera - 1 Se l'opponente deve designare un recapito in Svizzera giusta l'articolo 42 LPM e non l'ha indicato al momento dell'inoltro dell'opposizione, l'IPI gli fissa un termine supplementare. Gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, l'IPI non entrerà nel merito del ricorso.
1    Se l'opponente deve designare un recapito in Svizzera giusta l'articolo 42 LPM e non l'ha indicato al momento dell'inoltro dell'opposizione, l'IPI gli fissa un termine supplementare. Gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, l'IPI non entrerà nel merito del ricorso.
2    Se il resistente deve designare un recapito in Svizzera è tenuto a indicarlo entro il termine fissato dall'IPI. L'IPI gli assegna questo termine con la comminatoria che sarà escluso dalla procedura se non soddisfa tale obbligo.
OPM).

3.
Pour les enregistrements suisses, le délai d'opposition est déclenché par la publication sur Swissreg et commence à courir le jour de la publication à minuit (depuis le 1er juillet 2008, Swissreg est l'organe de publication officiel de l'IPI qui a remplacé la publication dans la Feuille officielle suisse du commerce) (directives de l'IPI en matière de marques du 1er janvier 2010 [ci-après : directives IPI], ch. 2.5 p. 143). Le délai prévu à l'art. 31 al. 2
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 31 Opposizione
1    Il titolare di un marchio anteriore può opporsi ad una nuova registrazione in virtù dell'articolo 3 capoverso 1.
1bis    Non può opporsi alla registrazione di un marchio geografico.26
2    L'opposizione deve essere motivata e inviata per scritto all'IPI entro tre mesi dalla pubblicazione della registrazione. La tassa di opposizione deve essere pagata durante questo medesimo termine.
LPM est un délai légal qui ne peut être prolongé (art. 22 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 22
1    Il termine stabilito dalla legge non può essere prorogato.
2    Il termine stabilito dall'autorità può essere prorogato per motivi sufficienti, se la parte ne fa domanda prima della scadenza.
PA ; décision de l'ancienne commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle [ci-après : CREPI] du 26 juin 1998 in sic! 1998 473 consid. 1 Taxe d'opposition IV ; Christoph Willi, Kommentar zum schweizerischen Markenrecht unter Berücksichtigung des europäischen und internationalen Markenrechts, Zurich 2002, MSchG, n° 26 ad art. 31
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 31 Opposizione
1    Il titolare di un marchio anteriore può opporsi ad una nuova registrazione in virtù dell'articolo 3 capoverso 1.
1bis    Non può opporsi alla registrazione di un marchio geografico.26
2    L'opposizione deve essere motivata e inviata per scritto all'IPI entro tre mesi dalla pubblicazione della registrazione. La tassa di opposizione deve essere pagata durante questo medesimo termine.
). Du reste, l'art. 41 al. 4 let. c
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 41
1    Se non osserva un termine che va rispettato nei confronti dell'IPI, il depositante o il titolare del diritto può chiedere all'IPI il proseguimento della procedura. È fatto salvo l'articolo 24 capoverso 1 della legge federale del 20 dicembre 196837 sulla procedura amministrativa.38
2    La domanda dev'essere presentata entro due mesi a contare dal momento in cui il richiedente ha avuto conoscenza dell'inosservanza del termine, ma al più tardi sei mesi dopo lo scadere del termine inosservato; entro lo stesso termine dev'essere compiuto integralmente l'atto omesso e devono essere versate le tasse previste nell'ordinanza.39
3    L'accettazione della richiesta reintegra la situazione che sarebbe risultata dal compimento tempestivo dell'atto.
4    Il proseguimento della procedura è escluso in caso d'inosservanza:
a  dei termini per inoltrare richiesta di proseguimento della procedura (cpv. 2);
b  dei termini per rivendicare una priorità ai sensi degli articoli 7 e 8;
c  del termine per presentare l'opposizione giusta l'articolo 31 capoverso 2;
d  del termine per presentare la richiesta di proroga ai sensi dell'articolo 10 capoverso 3;
e  dei termini della procedura di cancellazione di cui agli articoli 35a-35c.
LPM prévoit que la poursuite de la procédure est exclue en cas d'inobservation du délai pour former opposition au sens de l'art. 31 al. 2
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 31 Opposizione
1    Il titolare di un marchio anteriore può opporsi ad una nuova registrazione in virtù dell'articolo 3 capoverso 1.
1bis    Non può opporsi alla registrazione di un marchio geografico.26
2    L'opposizione deve essere motivata e inviata per scritto all'IPI entro tre mesi dalla pubblicazione della registrazione. La tassa di opposizione deve essere pagata durante questo medesimo termine.
LPM (voir à ce propos l'article de Lucas David, Gibt es Rechtsmittel bei versäumter Widerspruchsfrist ? in sic! 2001 565). En l'espèce, la marque suisse n° (...) ayant été publiée le 9 avril 2009, le délai pour former opposition a donc commencé à courir le 9 avril 2009 à minuit et est arrivé à échéance le 9 juillet 2009 à minuit. La recourante a formé opposition le 9 juillet 2009, dernier jour du délai.

4.
Aux termes de l'art. 31 al. 1
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 31 Opposizione
1    Il titolare di un marchio anteriore può opporsi ad una nuova registrazione in virtù dell'articolo 3 capoverso 1.
1bis    Non può opporsi alla registrazione di un marchio geografico.26
2    L'opposizione deve essere motivata e inviata per scritto all'IPI entro tre mesi dalla pubblicazione della registrazione. La tassa di opposizione deve essere pagata durante questo medesimo termine.
LPM, le titulaire d'une marque antérieure peut former opposition contre un nouvel enregistrement.

La compétence par rapport à une marque, et partant la légitimation à former opposition, résulte, en principe, de l'inscription au registre (Eugen Marbach in : Roland von Büren/Lucas David [Hrsg.], Schweizerisches Immaterialgüter- und Wettbewerbsrecht, Bd III/1, Markenrecht, 2e éd., Bâle 2009, n° 1130 à 1133 p. 341 ; Gregor Wild in : Gregor Wild/Michael Noth/Gregor Bühler/Florent Thouvenin [Hrsg.], Markenschutzgesetz [MSchG], Berne 2009, n° 15 ad art. 31). Dans le formulaire de l'IPI prévu pour former opposition, sous rubrique consacrée à l'opposant, la recourante a indiqué ses coordonnées (X._______), la désignation de la marque opposante, son numéro au registre international, ainsi que le nom de son mandataire. Elle a ensuite repris ces données en première page de son mémoire d'opposition. Or, comme en atteste le registre des marques en ligne de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), le «Madrid Express», le titulaire de la marque internationale n° (...) est Z._______. Constatant cette incohérence, l'IPI lui a, en conformité avec ses directives (ch. 2.4.5 p. 142, ch. 3.2 p. 147 et ch. 5.7.2 p. 150), imparti un délai afin de démontrer sa légitimation active.

5.
Les conditions formelles de la procédure d'opposition énumérées aux art. 31 al. 2
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 31 Opposizione
1    Il titolare di un marchio anteriore può opporsi ad una nuova registrazione in virtù dell'articolo 3 capoverso 1.
1bis    Non può opporsi alla registrazione di un marchio geografico.26
2    L'opposizione deve essere motivata e inviata per scritto all'IPI entro tre mesi dalla pubblicazione della registrazione. La tassa di opposizione deve essere pagata durante questo medesimo termine.
LPM et 20 OPM sont des conditions de recevabilité. Lorsqu'elles ne sont pas remplies jusqu'à l'échéance du délai d'opposition, il n'est pas entré en matière sur l'opposition (décisions de la CREPI du 20 mars 2003 in sic! 2003 502 consid. 5 Widerspruchgebühr III et du 19 mars 1999 in sic! 1999 283 consid. 1 et 4 Chalet ; Wild, op. cit., n° 46 ad art. 31 ; Claude Schluep, Das Widerspruchsverfahren im neuen schweizerischen Markenschutz-gesetz, Pratique juridique actuelle [PJA] 1993 p. 542, 544). Le respect de certaines formes est en effet indispensable à un déroulement réglé d'une procédure et sert à la réalisation du droit matériel ainsi qu'à la protection des parties. En procédure d'opposition, le défendeur a un intérêt digne de protection à ce que la situation juridique soit clarifiée dans les meilleurs délais après la publication de sa marque, raison pour laquelle le législateur a conçu une procédure rapide ; le délai d'opposition est ainsi limité à 3 mois et les conditions de recevabilité sont décrites de manière détaillée aux art. 31
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LPM Art. 31 Opposizione
1    Il titolare di un marchio anteriore può opporsi ad una nuova registrazione in virtù dell'articolo 3 capoverso 1.
1bis    Non può opporsi alla registrazione di un marchio geografico.26
2    L'opposizione deve essere motivata e inviata per scritto all'IPI entro tre mesi dalla pubblicazione della registrazione. La tassa di opposizione deve essere pagata durante questo medesimo termine.
LPM et 20 OPM de manière à éviter de longues procédures sur des questions de procédure (décision de la CREPI du 30 avril 2001 in sic! 2001 526 consid. 2 et 3 Tigermarket).
L'IPI fait la distinction entre défauts irrémédiables et remédiables (décision de la CREPI du 2 octobre 2006 in sic! 2007 368 consid. 9 Pretuval/Petuva ; directives IPI, ch. 3.1 et 3.2 p. 146). Outre le fait de ne pas avoir formé opposition ou de ne pas avoir payé la taxe d'opposition dans le délai prévu à l'art. 31 al. 2
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 31 Opposizione
1    Il titolare di un marchio anteriore può opporsi ad una nuova registrazione in virtù dell'articolo 3 capoverso 1.
1bis    Non può opporsi alla registrazione di un marchio geografico.26
2    L'opposizione deve essere motivata e inviata per scritto all'IPI entro tre mesi dalla pubblicazione della registrazione. La tassa di opposizione deve essere pagata durante questo medesimo termine.
LPM, doit en particulier être considéré comme un défaut irrémédiable le fait que l'opposition ne repose pas sur une marque antérieure ou qu'elle se dirige contre une marque antérieure, une marque radiée, une marque non-enregistrée ou une demande d'enregistrement de marque (directives IPI, ch. 3.1 p. 146). Il en va de même pour la légitimation active laquelle est une condition de recevabilité qui, si elle fait défaut, conduit à l'irrecevabilité de l'opposition (directives IPI, ch. 3.1 p. 146 s. ; sic! 2007 368 consid. 9 Pretuval/Petuva ; Wild, n° 15 ad art. 31).

Ne conduisent en revanche pas à cette issue les défauts secondaires (untergeordnete Mängel) auxquels il peut être remédié après l'échéance du délai d'opposition (Christoph Gasser in : Gregor Wild/Michael Noth/Gregor Bühler/Florent Thouvenin [Hrsg.], Markenschutzgesetz [MSchG], Berne 2009, n° 2 ad art. 33 ; sic! 1999 283 consid. 2 Chalet). L'OPM prévoit ainsi expressément l'octroi d'un délai supplémentaire d'un mois si le document n'est pas valablement signé (art. 6 al. 2 OPM). De même, l'art. 21 al. 1
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM)
OPM Art. 21 Recapito in Svizzera - 1 Se l'opponente deve designare un recapito in Svizzera giusta l'articolo 42 LPM e non l'ha indicato al momento dell'inoltro dell'opposizione, l'IPI gli fissa un termine supplementare. Gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, l'IPI non entrerà nel merito del ricorso.
1    Se l'opponente deve designare un recapito in Svizzera giusta l'articolo 42 LPM e non l'ha indicato al momento dell'inoltro dell'opposizione, l'IPI gli fissa un termine supplementare. Gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, l'IPI non entrerà nel merito del ricorso.
2    Se il resistente deve designare un recapito in Svizzera è tenuto a indicarlo entro il termine fissato dall'IPI. L'IPI gli assegna questo termine con la comminatoria che sarà escluso dalla procedura se non soddisfa tale obbligo.
OPM prescrit que lorsque l'opposant doit instituer un mandataire en vertu de l'art. 42 al. 1
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LPM Art. 42
1    Chi è parte in una procedura amministrativa secondo la presente legge e non ha né domicilio né sede in Svizzera deve designare un recapito in Svizzera, tranne nel caso in cui il diritto internazionale o le autorità estere competenti autorizzino l'autorità a notificare documenti direttamente nello Stato in questione.
2    L'IPI è autorizzato a dichiarare alle autorità estere competenti che, in materia di proprietà intellettuale, in Svizzera è ammessa la notificazione diretta, sempre che alla Svizzera sia concessa la reciprocità.
LPM, il indiquera son nom et adresse et produira une procuration dans le délai d'opposition ou dans un délai fixé par l'IPI. Du reste, si les conclusions ne sont pas claires, un court délai est imparti à l'opposant pour les préciser (directives IPI, ch. 2.2 p. 137 et ch. 3.2 p. 146 ; Willi, op. cit., n° 19 ad art. 31). L'IPI relève également que si l'opposant n'est pas (ou pas encore) inscrit au registre comme titulaire de la marque opposante, un délai supplémentaire lui est fixé pour prouver sa légitimation active lors du dépôt de l'opposition ; si la légitimation ne peut être prouvée, il ne sera pas entré en matière sur l'opposition (directives IPI, ch. 3.2 p. 147).
Si le défaut ne peut être qualifié de secondaire et qu'il n'y est pas remédié dans le délai d'opposition, l'IPI n'entrera alors pas en matière sur l'opposition (sic! 2001 526 consid. 6 Tigermarket ; Marbach, op. cit., n° 1156 p. 345) et sa décision ne pourra être qualifiée de formalisme excessif (sic! 2001 526 consid. 6 Tigermarket et sic! 1999 283 consid. 2 Chalet). Le formalisme excessif, que la jurisprudence assimile à un déni de justice contraire à l'art. 29 al. 1 de la Constitution fédérale (RS 101), est réalisé lorsque des règles de procédure sont appliquées avec une rigueur que ne justifie aucun intérêt digne de protection, au point que la procédure devient une fin en soi et empêche ou complique de manière insoutenable l'application du droit. L'excès de formalisme peut résider dans la règle de comportement qui est imposée au plaideur ou dans la sanction qui est attachée à cette règle (ATF 132 I 249 consid. 5). En tant qu'il sanctionne un comportement répréhensible de l'autorité dans ses relations avec le justiciable, l'interdiction du formalisme excessif poursuit le même but que le principe de la bonne foi. Il commande à l'autorité d'éviter de sanctionner par l'irrecevabilité les vices de procédure aisément reconnaissables qui auraient pu être redressés à temps, lorsqu'elle pouvait s'en rendre compte assez tôt et les signaler utilement au plaideur (ATF 125 I 166 consid. 3a).

6.
Devant le Tribunal de céans, la recourante invoque d'une part un élément nouveau qui n'avait pas encore été invoqué devant l'IPI, à savoir qu'elle a commis une erreur dans la retranscription du nom de la titulaire de la marque opposante. Elle considère que le refus par l'IPI d'entrer en matière sur l'opposition en raison de cette erreur constitue un cas de formalisme excessif. D'autre part, elle reprend en substance l'argumentation déjà développée devant l'IPI tendant à dire qu'elle est licenciée de la marque opposante et légitimée à agir au nom de la titulaire effective.

6.1 Il sied en premier lieu de relever que le fait de savoir si un licencié d'une marque peut, en son propre nom, former opposition sur la base de cette marque est contesté. Ainsi, dans ses directives, l'IPI indique que la question de la qualité pour agir du preneur de licence nécessite un examen des clauses contractuelles qui est impossible dans le cadre (restreint) de la procédure d'opposition et qu'ainsi seul le titulaire est reconnu comme partie (ch. 2.4.4 p. 142). Marbach exprime également l'avis qu'aucune légitimation ne résulte d'une simple licence de marque et que la qualité pour agir du preneur de licence se limite bien plus, selon le texte clair de la loi, à une procédure en contrefaçon au sens de l'art. 55 al. 4
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 55 Azione d'esecuzione di una prestazione
1    La persona che subisce o rischia di subire una violazione del diritto al marchio o a un'indicazione di provenienza può chiedere al giudice:
a  di proibire una violazione imminente;
b  di fare cessare una violazione attuale;
c  di ingiungere al convenuto d'indicare la provenienza e la quantità degli oggetti in suo possesso muniti illecitamente di un marchio o di un'indicazione di provenienza, nonché i destinatari e l'entità delle loro ulteriori forniture ad acquirenti commerciali.
2    Sono fatte salve le azioni secondo il Codice delle obbligazioni80 volte a ottenere il risarcimento, la riparazione del torto morale o la restituzione di un utile, giusta le disposizioni sulla gestione d'affari senza mandato.
2bis    L'azione d'esecuzione di una prestazione può essere promossa soltanto dopo che il marchio è stato registrato. Un danno può essere fatto valere con effetto retroattivo al momento in cui il convenuto è venuto a conoscenza del contenuto della domanda di registrazione.81
3    L'uso, contrario al regolamento, di un marchio di garanzia o di un marchio collettivo costituisce pure una violazione del diritto al marchio.
4    Chi dispone di una licenza esclusiva è legittimato in proprio all'azione indipendentemente dal fatto che la licenza sia iscritta nel registro, sempre che il contratto di licenza non lo escluda espressamente. Tutti i titolari di una licenza possono intervenire nell'azione per far valere il proprio danno.82
LPM (Marbach, op. cit., n° 1134 p. 341). Wild relève pour sa part que la jurisprudence paraît depuis peu admettre une légitimation du preneur de licence à former opposition, ce qui n'est selon lui pas soutenable au regard du texte de l'art. 31 al. 1
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 31 Opposizione
1    Il titolare di un marchio anteriore può opporsi ad una nuova registrazione in virtù dell'articolo 3 capoverso 1.
1bis    Non può opporsi alla registrazione di un marchio geografico.26
2    L'opposizione deve essere motivata e inviata per scritto all'IPI entro tre mesi dalla pubblicazione della registrazione. La tassa di opposizione deve essere pagata durante questo medesimo termine.
LPM (titulaire) et de l'art. 55 al. 4
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 55 Azione d'esecuzione di una prestazione
1    La persona che subisce o rischia di subire una violazione del diritto al marchio o a un'indicazione di provenienza può chiedere al giudice:
a  di proibire una violazione imminente;
b  di fare cessare una violazione attuale;
c  di ingiungere al convenuto d'indicare la provenienza e la quantità degli oggetti in suo possesso muniti illecitamente di un marchio o di un'indicazione di provenienza, nonché i destinatari e l'entità delle loro ulteriori forniture ad acquirenti commerciali.
2    Sono fatte salve le azioni secondo il Codice delle obbligazioni80 volte a ottenere il risarcimento, la riparazione del torto morale o la restituzione di un utile, giusta le disposizioni sulla gestione d'affari senza mandato.
2bis    L'azione d'esecuzione di una prestazione può essere promossa soltanto dopo che il marchio è stato registrato. Un danno può essere fatto valere con effetto retroattivo al momento in cui il convenuto è venuto a conoscenza del contenuto della domanda di registrazione.81
3    L'uso, contrario al regolamento, di un marchio di garanzia o di un marchio collettivo costituisce pure una violazione del diritto al marchio.
4    Chi dispone di una licenza esclusiva è legittimato in proprio all'azione indipendentemente dal fatto che la licenza sia iscritta nel registro, sempre che il contratto di licenza non lo escluda espressamente. Tutti i titolari di una licenza possono intervenire nell'azione per far valere il proprio danno.82
LPM (Wild, op. cit, n° 15 ad art. 31). L'auteur se réfère à cet égard à l'arrêt du Tribunal administratif fédéral du 10 décembre 2008 (B-7489/2006 Le Gruyère Switzerland/Gruyère cuisine), et plus précisément à la partie consacrée aux faits (let. Ab), où le Tribunal relatait que la CREPI avait précédemment admis le recours formé devant elle par l'opposante et renvoyé la cause à l'IPI pour nouvelle décision et qu'elle avait admis la qualité pour agir de l'opposante en tant que preneur de licence.

6.2 En l'espèce, en tout état de cause, même si la recourante se prétend licenciée de la marque opposante, elle n'a toutefois pas allégué devant l'IPI qu'elle serait ainsi directement légitimée à faire opposition en son propre nom. Elle fonde en revanche son argumentation sur le fait qu'elle était autorisée par la titulaire effective à entreprendre toute action pour défendre ses marques et par conséquent, à former opposition. Elle se réfère à cet égard aux directives de l'IPI qui, sous rubrique consacrée à la légitimation active du preneur de licence, prévoient que le titulaire peut autoriser le preneur de licence, ou toute autre personne, à le représenter dans la procédure d'opposition (directives, ch. 2.4.4 p. 142).

Il ressort effectivement de la procuration produite par la recourante devant l'IPI que la titulaire effective l'autorise à utiliser ses marques et à entreprendre toute action nécessaire à leur défense. Toutefois, ce document ne saurait occulter le fait qu'en l'espèce, sur le formulaire prévu pour faire opposition et dans son mémoire d'opposition, la recourante a indiqué sa propre raison sociale, X._______, en tant que titulaire de la marque opposante, sans jamais préciser à quelque endroit qu'elle agissait au nom de la véritable titulaire. En d'autres termes, la recourante a introduit opposition au nom d'une personne qui n'était alors pas titulaire de la marque opposante, et qui ne l'est du reste devenue à aucun moment ultérieurement. Par ailleurs, la procuration est datée du 2 septembre 2009, soit près de deux mois après l'échéance du délai d'opposition le 9 juillet 2009. Partant, au moment de former opposition, la recourante ne disposait pas de l'accord formel de Z._______ à la représenter dans cette procédure, seule entité alors admise à former opposition en tant que titulaire. Comme relevé précédemment (supra consid. 5), la légitimation active est une condition de recevabilité qui, si elle fait défaut à l'échéance du délai d'opposition, conduit à l'irrecevabilité de l'opposition. Contrairement à l'opinion de la recourante, il s'agit ici d'un défaut irrémédiable auquel il ne peut être remédié que jusqu'à l'expiration dudit délai.

La recourante, représentée dès le début devant l'IPI par A._______, soutient avoir contacté téléphoniquement l'examinatrice de l'IPI en charge de l'affaire et prétend que cette dernière lui aurait suggéré, «afin de sortir de l'impasse», de démontrer que la recourante était licenciée de la marque opposante et autorisée par la titulaire à agir pour son compte. Pour sa part, l'IPI conteste fermement avoir donné de telles indications, qui seraient du reste contraires à ses directives, en particulier s'agissant de la partie consacrée à la légitimation active du preneur de licence. En l'espèce, il se révèle impossible pour le Tribunal de vérifier l'existence d'un tel entretien téléphonique et la teneur des propos qui auraient pu être échangés à cette occasion. Rien ne peut dès lors être déduit de ces allégations, notamment sous l'angle de la bonne foi à l'encontre d'indications données par l'administration.

6.3 Dans ses directives, l'IPI relève que, si avant l'échéance du délai d'opposition, il constate des défauts pour lesquels il ne peut accorder un délai supplémentaire afin que l'opposant les corrige, il en informe ce dernier de suite, dans la mesure du possible. Toutefois, si l'opposition est introduite peu de temps avant l'échéance du délai, l'opposant ne peut prétendre être informé du défaut dans ce délai. Dès lors, plus l'opposition est introduite tôt, plus vite il sera possible de constater d'éventuels défauts (ch. 3.3 p. 147).

Saisie d'un recours contre une décision de l'IPI qui n'était pas entré en matière sur l'opposition du fait que la taxe d'opposition, faute d'une couverture suffisante, n'avait pu être prélevée sur le compte courant du mandataire de l'opposante auprès de l'IPI, la CREPI a relevé que l'opposition, déposée auprès de l'IPI un jour avant l'expiration du délai, ne permettait pas de constater d'emblée, comme l'exigeait la jurisprudence relative au formalisme excessif, si le solde du compte était suffisant ou non mais que cela nécessitait une démarche supplémentaire, soit un contrôle interne du compte. Elle a ajouté que le fait de décider autrement forcerait l'IPI à vérifier, après chaque dépôt d'une opposition, si la taxe avait été versée à temps ou si cette opposition contenait d'autres vices formels qui ne seraient pas décelables immédiatement, comme une désignation incorrecte du titulaire d'une marque. Relevant ainsi que de telles vérifications ne pouvaient être exigées de l'IPI, la CREPI a indiqué qu'il n'en irait autrement que si l'opposition avait été déposée bien avant l'expiration du délai, que l'IPI avait constaté le vice formel lors de la procédure d'enregistrement de l'opposition et que le délai encore disponible aurait permis de mettre la partie en mesure de le corriger à temps (sic! 1998 473 consid. 4 Taxe d'opposition IV).

Ces considérations trouvent un écho favorable dans la doctrine. Ainsi, Cherpillod et Killias se rallient aux considérations de la CREPI dans la décision précitée (Ivan Cherpillod, Le droit suisse des marques, Lausanne 2007, p. 150, note de bas de page 501 ; Pierre-Alain Killias, La mise en oeuvre de la protection des signes distinctifs, publication Cedidac n° 50, Lausanne 2002, n° 886 p. 236). Wild indique qu'il est tenu compte du principe de l'interdiction du formalisme excessif lorsque l'IPI, pour autant que cela soit encore possible dans le délai d'opposition, rend la partie attentive à une erreur formelle évidente et l'invite à y remédier (Wild, op. cit., n° 39 ad art. 31). Enfin, David relève que l'on ne peut exiger de l'IPI qu'il examine chaque opposition dans les 24 heures pour voir si l'ensemble des conditions formelles sont remplies (Lucas David, Gibt es Rechtsmittel bei versäumter Widerspruchsfrist ? in sic! 2001 565).

Il est clair qu'une partie qui souhaite former opposition contre l'enregistrement d'une nouvelle marque dispose légalement de trois mois pour ce faire et rien ne l'oblige à agir avant la fin de ce délai. Toutefois, en formant opposition les derniers jours du délai, l'opposant prend éventuellement le risque de ne pas pouvoir être informé à temps par l'IPI des défauts dont serait entachée l'opposition et auxquels il pourrait encore être remédié en temps utile. En l'espèce, l'opposition est datée du 9 juillet 2009, dernier jour du délai d'opposition. Si l'on se réfère à la rubrique «Date de réception» du formulaire d'opposition, à compléter par l'IPI, ce dernier l'a vraisemblablement encore reçue le 9 juillet 2009. L'on ne pouvait toutefois raisonnablement exiger de lui qu'il examine le jour même l'opposition et qu'il alerte immédiatement la recourante sur le vice touchant à la désignation du titulaire de la marque opposante.

6.4 Il appert de ce qui précède que la légitimation active, qui constitue l'une des conditions essentielles de recevabilité de l'opposition, n'était clairement pas remplie à l'expiration du délai d'opposition. C'est ainsi à juste titre que l'IPI a sanctionné ce vice d'une décision de non-entrée en matière, sans qu'il puisse lui être reproché un quelconque formalisme excessif. Il sied par ailleurs de relever qu'une application stricte des règles de procédure en matière d'opposition n'entrave pas de manière inadmissible l'exercice du droit matériel, puisque la voie de l'action civile reste ouverte (sic! 2001 526 consid. 8 Tigermarket et sic! 1999 283 consid. 2 Chalet ; Wild, op. cit., n° 46 ad 31).

6.5 L'erreur invoquée par la recourante, à savoir l'erreur dans la retranscription du nom de la titulaire de la marque opposante portant sur la confusion entre deux sociétés, ne permet pas d'arriver à une conclusion différente. L'IPI relève à cet égard dans sa réponse que si la décision attaquée avait eu pour objet de rejeter une demande de rectification, ce qui n'était clairement pas le cas en l'espèce dès lors que la recourante prétendait clairement devant lui être légitimée à agir, il ne serait de toute manière pas non plus entré en matière vu le caractère irrémédiable du défaut qui ne pouvait être corrigé que jusqu'à l'échéance du délai d'opposition.

La désignation formelle des parties s'avère nécessaire dès lors qu'une opposition fait naître une procédure entre deux parties, laquelle est à l'origine de droits et d'obligations pour ces parties et se soldera par une décision qui les liera ; cette désignation se révèle ainsi indispensable pour l'examen de la légitimation active et passive (sic! 1999 283 consid. 1 Chalet). En l'espèce, l'on peut à tout le moins attendre d'une partie qui souhaite former opposition à l'encontre d'une nouvelle marque une attention particulière quant aux données qu'elle indiquera, et en particulier le nom du titulaire de la marque sur laquelle se fonde l'opposition. Ceci se justifie en l'occurrence d'autant plus que le mandataire de la recourante, actif dans le domaine de la propriété intellectuelle, est ainsi familiarisé avec la procédure d'opposition. C'est le lieu de rappeler que la faute du mandataire ou de ses auxiliaires est imputée au mandant (arrêt du TF 5P.317/2006 du 6 février 2007 consid. 4.2 et les réf. cit.). Il ne revient pas à l'autorité, et d'autant moins à la partie défenderesse, de pallier au manque de diligence de la recourante lors de l'établissement de l'acte d'opposition. En conséquence, le fait pour la recourante d'avoir commis une erreur sur un point aussi essentiel que la désignation de la titulaire de la marque opposante ne saurait être pris en compte rétroactivement pour remédier à un défaut qui aurait encore dû être corrigé jusqu'à l'échéance du délai d'opposition.

L'on peut ici citer une décision de la CREPI du 2 octobre 2006 (sic! 2007 368 Pretuval/Petuva). Dans cette affaire, le recourant n'était resté titulaire de la marque opposante que jusqu'à fin octobre 2005, mais il était cependant demeuré inscrit au registre jusqu'au 9 novembre 2005. Le 1er novembre 2005, dernier jour du délai, le recourant avait formé opposition auprès de l'IPI. Par courrier du 24 novembre 2005, l'IPI avait indiqué à la recourante qu'un contrat de transfert de la marque opposante lui avait entre-temps été envoyé et que le transfert avait déjà eu lieu le 31 octobre 2005. Par décision du 15 décembre 2005, l'IPI n'était pas entré en matière sur l'opposition en raison du défaut de légitimation active de l'opposante. La CREPI a en substance fait valoir que le mandataire de la recourante, qui savait lors du dépôt de l'opposition qu'un transfert de la marque opposante était pendant, ne pouvait se prévaloir de l'inscription sur Swissreg ni d'une erreur non fautive. Elle a toutefois considéré que si l'IPI avait immédiatement examiné les conditions formelles de l'opposition, soit avant le 9 novembre 2005, il n'aurait pas vu de divergence entre le contenu du registre et la désignation de l'opposante et serait entré en matière. Elle a ajouté que les intérêts de la défenderesse n'étaient pas touchés par l'indication, dans le formulaire d'opposition, du précédent titulaire de la marque opposante et que le jugement matériel n'en était pas influencé. Relevant que la mention du précédent titulaire comme opposant était excusable et ce défaut aurait dû être considéré comme remédiable, la CREPI a conclu que la décision de l'IPI équivalait à du formalisme et a admis le recours.

Outre le fait que cette décision a fait l'objet de critiques (Conrad Weinmann in sic! 2007 368, 371 ss), il y a lieu de relever qu'il n'est en l'espèce pas question d'un transfert de marque qui aurait pu rendre plus difficile l'identification de l'opposant, mais bien d'une partie, la recourante, qui a formé opposition alors qu'elle n'était pas titulaire de la marque opposante.

7.
Il ressort ainsi de ce qui précède que c'est à juste titre que l'IPI n'est pas entré en matière sur l'opposition formée par la recourante en tant que la condition liée à la légitimation active n'était pas remplie à l'expiration du délai d'opposition, sans qu'il soit question de formalisme excessif de sa part. Il en résulte que la décision attaquée ne viole pas le droit fédéral, qu'elle ne repose pas sur une constatation inexacte ou incomplète des faits et qu'elle n'est pas inopportune (art. 49
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA). Partant, le recours doit être rejeté.

8.
Vu l'issue de la procédure, les frais de procédure comprenant l'émolument judiciaire et les débours doivent être mis à la charge de la recourante qui succombe (art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
PA et art. 1 al. 1
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 1 Spese processuali
1    Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi.
2    La tassa di giustizia copre le spese per la fotocopiatura delle memorie delle parti e gli oneri amministrativi normalmente dovuti per i servizi corrispondenti, quali le spese di personale, di locazione e di materiale, le spese postali, telefoniche e di telefax.
3    Sono disborsi, in particolare, le spese di traduzione e di assunzione delle prove. Le spese di traduzione non vengono conteggiate se si tratta di traduzioni tra lingue ufficiali.
du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral [FITAF, RS 173.320.2]). L'émolument judiciaire est calculé en fonction de la valeur litigieuse, de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la façon de procéder des parties et de leur situation financière (art. 2 al. 1
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia
1    La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali.
2    Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2
3    In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato.
et 4
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia
1    La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali.
2    Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2
3    In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato.
FITAF). Dans une procédure de recours devant le Tribunal administratif fédéral en matière d'opposition, la valeur litigieuse doit être estimée entre Fr. 50'000.- et Fr. 100'000.- (ATF 133 III 490 consid. 3.3). En l'espèce, les frais de procédure doivent être fixés à Fr. 1'200.- et sont intégralement compensés par l'avance de frais du même montant versée par la recourante le 10 novembre 2009. L'intimée n'étant pas représentée par un mandataire et ne pouvant faire valoir de frais nécessaires au sens de l'art. 8
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 8 Spese ripetibili
1    Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte.
2    Per spese non necessarie non vengono corrisposte indennità.
FITAF, il n'y a en conséquence pas lieu de lui allouer des dépens (art. 64 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 64
1    L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
2    Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente.
3    Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza.
4    L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109
PA en rel. avec l'art. 7 al. 1
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 7 Principio
1    La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
2    Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione.
3    Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili.
4    Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili.
5    L'articolo 6a è applicabile per analogia.7
FITAF).

9.
Le présent arrêt est définitif (art. 73
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 73 Eccezione - Il ricorso è inammissibile contro le decisioni pronunciate nell'ambito della procedura di opposizione alla registrazione di un marchio.
de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral [LTF, RS 173.110]).

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté.

2.
Les frais de procédure, d'un montant de Fr. 1'200.-, sont mis à la charge de la recourante et entièrement compensés par l'avance de frais déjà versée de Fr. 1'200.-.

3.
Il n'est pas alloué de dépens.

4.
Le présent arrêt est adressé :
à la recourante (Recommandé ; annexes : actes en retour)
à l'intimée (Recommandé)
à l'autorité inférieure (n° de réf. procédure d'opposition n° (...) ; Recommandé ; annexe : dossier en retour)

Le Président du collège : La Greffière :

Claude Morvant Nadia Mangiullo

Expédition : 15 avril 2010
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : B-6608/2009
Data : 12. aprile 2010
Pubblicato : 22. aprile 2010
Sorgente : Tribunale amministrativo federale
Stato : Inedito
Ramo giuridico : Protezione dei marchi, del design e delle varietà
Oggetto : procédure d'opposition n° 10572 IR 982'529 REPSOL (fig.) / CH 585'296 REXOL Décision de non-entrée en matière du 17 septembre 2009


Registro di legislazione
LPM: 3 
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 3 Motivi relativi d'esclusione
1    Sono inoltre esclusi dalla protezione come marchio:
a  i segni identici a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi identici;
b  i segni identici a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi simili, se ne risulta un rischio di confusione;
c  i segni simili a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi identici o simili, se ne risulta un rischio di confusione.
2    Sono considerati marchi anteriori:
a  i marchi depositati o registrati che godono di una priorità secondo la presente legge (art. 6 a 8);
b  i marchi che, al momento del deposito del segno considerato dal capoverso 1, sono notoriamente conosciuti in Svizzera ai sensi dell'articolo 6bis della Convenzione di Parigi del 20 marzo 18834 per la protezione della proprietà industriale (Convenzione di Parigi).
3    Soltanto il titolare del marchio anteriore può invocare i motivi di esclusione giusta il presente articolo.
31 
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 31 Opposizione
1    Il titolare di un marchio anteriore può opporsi ad una nuova registrazione in virtù dell'articolo 3 capoverso 1.
1bis    Non può opporsi alla registrazione di un marchio geografico.26
2    L'opposizione deve essere motivata e inviata per scritto all'IPI entro tre mesi dalla pubblicazione della registrazione. La tassa di opposizione deve essere pagata durante questo medesimo termine.
41 
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 41
1    Se non osserva un termine che va rispettato nei confronti dell'IPI, il depositante o il titolare del diritto può chiedere all'IPI il proseguimento della procedura. È fatto salvo l'articolo 24 capoverso 1 della legge federale del 20 dicembre 196837 sulla procedura amministrativa.38
2    La domanda dev'essere presentata entro due mesi a contare dal momento in cui il richiedente ha avuto conoscenza dell'inosservanza del termine, ma al più tardi sei mesi dopo lo scadere del termine inosservato; entro lo stesso termine dev'essere compiuto integralmente l'atto omesso e devono essere versate le tasse previste nell'ordinanza.39
3    L'accettazione della richiesta reintegra la situazione che sarebbe risultata dal compimento tempestivo dell'atto.
4    Il proseguimento della procedura è escluso in caso d'inosservanza:
a  dei termini per inoltrare richiesta di proseguimento della procedura (cpv. 2);
b  dei termini per rivendicare una priorità ai sensi degli articoli 7 e 8;
c  del termine per presentare l'opposizione giusta l'articolo 31 capoverso 2;
d  del termine per presentare la richiesta di proroga ai sensi dell'articolo 10 capoverso 3;
e  dei termini della procedura di cancellazione di cui agli articoli 35a-35c.
42 
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 42
1    Chi è parte in una procedura amministrativa secondo la presente legge e non ha né domicilio né sede in Svizzera deve designare un recapito in Svizzera, tranne nel caso in cui il diritto internazionale o le autorità estere competenti autorizzino l'autorità a notificare documenti direttamente nello Stato in questione.
2    L'IPI è autorizzato a dichiarare alle autorità estere competenti che, in materia di proprietà intellettuale, in Svizzera è ammessa la notificazione diretta, sempre che alla Svizzera sia concessa la reciprocità.
55
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi
LPM Art. 55 Azione d'esecuzione di una prestazione
1    La persona che subisce o rischia di subire una violazione del diritto al marchio o a un'indicazione di provenienza può chiedere al giudice:
a  di proibire una violazione imminente;
b  di fare cessare una violazione attuale;
c  di ingiungere al convenuto d'indicare la provenienza e la quantità degli oggetti in suo possesso muniti illecitamente di un marchio o di un'indicazione di provenienza, nonché i destinatari e l'entità delle loro ulteriori forniture ad acquirenti commerciali.
2    Sono fatte salve le azioni secondo il Codice delle obbligazioni80 volte a ottenere il risarcimento, la riparazione del torto morale o la restituzione di un utile, giusta le disposizioni sulla gestione d'affari senza mandato.
2bis    L'azione d'esecuzione di una prestazione può essere promossa soltanto dopo che il marchio è stato registrato. Un danno può essere fatto valere con effetto retroattivo al momento in cui il convenuto è venuto a conoscenza del contenuto della domanda di registrazione.81
3    L'uso, contrario al regolamento, di un marchio di garanzia o di un marchio collettivo costituisce pure una violazione del diritto al marchio.
4    Chi dispone di una licenza esclusiva è legittimato in proprio all'azione indipendentemente dal fatto che la licenza sia iscritta nel registro, sempre che il contratto di licenza non lo escluda espressamente. Tutti i titolari di una licenza possono intervenire nell'azione per far valere il proprio danno.82
LTAF: 31 
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
32 
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
33
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
dquinquies  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
LTF: 73
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 73 Eccezione - Il ricorso è inammissibile contro le decisioni pronunciate nell'ambito della procedura di opposizione alla registrazione di un marchio.
OPM: 20 
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM)
OPM Art. 20 Forma e contenuto dell'opposizione - L'opposizione deve essere presentata in due esemplari e contenere:
a  il cognome e il nome o la ragione commerciale, l'indirizzo dell'opponente ed eventualmente il suo recapito in Svizzera;
b  il numero della registrazione o il numero del deposito sul quale si basa l'opposizione;
c  il numero della registrazione impugnata nonché il nome o la ragione commerciale del titolare del marchio;
d  una dichiarazione che precisi in che misura è fatta opposizione alla registrazione;
e  una breve motivazione dell'opposizione.
21
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM)
OPM Art. 21 Recapito in Svizzera - 1 Se l'opponente deve designare un recapito in Svizzera giusta l'articolo 42 LPM e non l'ha indicato al momento dell'inoltro dell'opposizione, l'IPI gli fissa un termine supplementare. Gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, l'IPI non entrerà nel merito del ricorso.
1    Se l'opponente deve designare un recapito in Svizzera giusta l'articolo 42 LPM e non l'ha indicato al momento dell'inoltro dell'opposizione, l'IPI gli fissa un termine supplementare. Gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, l'IPI non entrerà nel merito del ricorso.
2    Se il resistente deve designare un recapito in Svizzera è tenuto a indicarlo entro il termine fissato dall'IPI. L'IPI gli assegna questo termine con la comminatoria che sarà escluso dalla procedura se non soddisfa tale obbligo.
PA: 5 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
11 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 11
1    In ogni stadio del procedimento, la parte può farsi rappresentare, sempreché non sia tenuta ad agire personalmente, o farsi patrocinare, in quanto non sia escluso dall'urgenza di un'inchiesta ufficiale.29
2    L'autorità può esigere che il rappresentante giustifichi i suoi poteri con una procura scritta.
3    Fintanto che la parte non revochi la procura l'autorità comunica con il rappresentante.
22 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 22
1    Il termine stabilito dalla legge non può essere prorogato.
2    Il termine stabilito dall'autorità può essere prorogato per motivi sufficienti, se la parte ne fa domanda prima della scadenza.
48 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 48
1    Ha diritto di ricorrere chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo;
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e
c  ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa.
2    Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto.
49 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
50 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 50
1    Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
2    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
52 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
63 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
64
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 64
1    L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
2    Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente.
3    Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza.
4    L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109
TS-TAF: 1 
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 1 Spese processuali
1    Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi.
2    La tassa di giustizia copre le spese per la fotocopiatura delle memorie delle parti e gli oneri amministrativi normalmente dovuti per i servizi corrispondenti, quali le spese di personale, di locazione e di materiale, le spese postali, telefoniche e di telefax.
3    Sono disborsi, in particolare, le spese di traduzione e di assunzione delle prove. Le spese di traduzione non vengono conteggiate se si tratta di traduzioni tra lingue ufficiali.
2 
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia
1    La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali.
2    Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2
3    In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato.
7 
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 7 Principio
1    La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
2    Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione.
3    Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili.
4    Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili.
5    L'articolo 6a è applicabile per analogia.7
8
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 8 Spese ripetibili
1    Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte.
2    Per spese non necessarie non vengono corrisposte indennità.
Registro DTF
125-I-166 • 132-I-249 • 133-III-490
Weitere Urteile ab 2000
5P.317/2006
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
formalismo eccessivo • licenziatario • tribunale amministrativo federale • marchio anteriore • presupposto processuale • mese • esaminatore • protezione dei marchi • marchio internazionale • legittimazione ad agire • rischio di confusione • istituto federale della proprietà intellettuale • ditta commerciale • comunicazione • anticipo delle spese • interesse degno di protezione • lf sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza • diritto materiale • procedura amministrativa • valore litigioso
... Tutti
BVGer
B-6608/2009 • B-7489/2006
sic!
1998 S.473 • 1999 S.283 • 2001 S.526 • 2001 S.565 • 2003 S.502 • 2007 S.368