Tribunal federal
{T 0/2}
2A.600/2003 /kil
Urteil vom 11. August 2004
II. Öffentlichrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Wurzburger, Präsident,
Bundesrichter Hungerbühler, Ersatzrichter Rohner,
Gerichtsschreiber Klopfenstein.
Parteien
X.________,
Beschwerdeführer, vertreten durch Rechtsanwältin Barbara Siegenthaler,
gegen
Obergericht des Kantons Aargau, Anwaltskommission, Obere Vorstadt 38, 5000 Aarau,
Verwaltungsgericht des Kantons Aargau, 2. Kammer, Obere Vorstadt 40, 5000 Aarau.
Gegenstand
Disziplinarstrafe,
Verwaltungsgerichtsbeschwerde gegen das Urteil
des Verwaltungsgerichts des Kantons Aargau vom
28. Oktober 2003.
Sachverhalt:
A.
In der Aargauer Zeitung vom 10. Mai 2002 erschien ein Artikel (im Folgenden: Zeitungsartikel) mit dem Titel: "Starkes Stück ,Hauruck-Justiz' - Justizfarce, Wie Aargauer Gerichte die Scheidungsgeschichte eines Syrers erledigten". Darin wurden das Scheidungs- und Eheschutzverfahren des Ehepaares A. und B.________ sowie weitere damit zusammenhängende Verfahren dargestellt und auf angebliche Ungereimtheiten in der Behandlung des von Rechtsanwalt X.________ vertretenen Ehemannes A.________ bzw. des Rechtsanwalts selber durch die Aargauer Justiz hingewiesen.
B.
Mit Eingabe vom 15. Mai 2002 erstatteten zwei Rechtsanwälte aus Baden bei der Anwaltskommission des Kantons Aargau (im Folgenden: Anwaltskommission) Anzeige gegen Rechtsanwalt X.________. Sie warfen ihm im Zusammenhang mit dem Zeitungsartikel verschiedene Verstösse gegen das Anwaltsgesetz des Kantons Aargau vom 18. Dezember 1984 vor.
Die Anwaltskommission eröffnete daraufhin gegen Rechtsanwalt X.________ ein Disziplinarverfahren. Mit Entscheid vom 22. April 2003 auferlegte sie ihm eine Busse von Fr. 2'500.-- wegen Verletzung der anwaltlichen Berufspflichten.
C.
Eine gegen diesen Entscheid gerichtete Beschwerde hiess das Verwaltungsgericht des Kantons Aargau am 28. Oktober 2003 teilweise gut und reduzierte die Busse auf Fr. 2'000.--. Im Übrigen wies es die Beschwerde ab.
D.
Mit Eingabe vom 15. Dezember 2003 führt Rechtsanwalt X.________ Verwaltungsgerichtsbeschwerde beim Bundesgericht mit den Anträgen, das Urteil des Verwaltungsgerichts vom 28. Oktober 2003 und den Entscheid der Anwaltskommission vom 22. April 2003 aufzuheben. Für den Fall, dass auf die Verwaltungsgerichtsbeschwerde nicht eingetreten werden könne, sei sie als staatsrechtliche Beschwerde zu behandeln.
Die Anwaltskommission schliesst auf Abweisung der Beschwerde. Das Verwaltungsgericht hat auf Vernehmlassung verzichtet. Das Bundesamt für Justiz hat sich zu Fragen im Zusammenhang mit der Anwendung des Bundesgesetzes vom 23. Juni 2000 über die Freizügigkeit der Anwältinnen und Anwälte (Anwaltsgesetz, BGFA; SR 935.61) geäussert, ohne im Beschwerdeverfahren einen konkreten Antrag zu stellen.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1.
1.1 Bis anhin waren die Verhaltenspflichten der Rechtsanwälte und die Disziplinarsanktionen, welche für Verstösse gegen diese Pflichten verhängt werden können, ausschliesslich kantonalrechtlich geregelt. Als Rechtsmittel auf Bundesebene war in diesem Bereich deshalb einzig die staatsrechtliche Beschwerde gegeben. Inzwischen ist am 1. Juni 2002 das eidgenössische Anwaltsgesetz in Kraft getreten, welches neben den Berufsregeln (Art. 12
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 12 Règles professionnelles - L'avocat est soumis aux règles professionnelles suivantes: |
|
a | il exerce sa profession avec soin et diligence; |
b | il exerce son activité professionnelle en toute indépendance, en son nom personnel et sous sa propre responsabilité; |
c | il évite tout conflit entre les intérêts de son client et ceux des personnes avec lesquelles il est en relation sur le plan professionnel ou privé; |
d | il peut faire de la publicité, pour autant que celle-ci se limite à des faits objectifs et qu'elle satisfasse à l'intérêt général; |
e | il ne peut pas, avant la conclusion d'une affaire, passer une convention avec son client par laquelle ce dernier accepterait de faire dépendre les honoraires du résultat de l'affaire; il ne peut pas non plus s'engager à renoncer à ses honoraires en cas d'issue défavorable du procès; |
f | il doit être au bénéfice d'une assurance responsabilité civile professionnelle offrant une couverture adaptée à la nature et à l'étendue des risques liés à son activité; la somme couvrant les événements dommageables pour une année doit s'élever au minimum à un million de francs; des sûretés équivalentes peuvent remplacer l'assurance responsabilité civile; |
g | il est tenu d'accepter les défenses d'office et les mandats d'assistance judiciaire dans le canton au registre duquel il est inscrit; |
h | il conserve séparément les avoirs qui lui sont confiés et son patrimoine; |
i | lorsqu'il accepte un mandat, il informe son client des modalités de facturation et le renseigne périodiquement ou à sa demande sur le montant des honoraires dus; |
j | il communique à l'autorité de surveillance toute modification relative aux indications du registre le concernant. |
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 17 Mesures disciplinaires |
|
1 | En cas de violation de la présente loi, l'autorité de surveillance peut prononcer les mesures disciplinaires suivantes: |
a | l'avertissement; |
b | le blâme; |
c | une amende de 20 000 francs au plus; |
d | l'interdiction temporaire de pratiquer pour une durée maximale de deux ans; |
e | l'interdiction définitive de pratiquer. |
2 | L'amende peut être cumulée avec une interdiction de pratiquer. |
3 | Si nécessaire, l'autorité de surveillance peut retirer provisoirement l'autorisation de pratiquer. |
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 17 Mesures disciplinaires |
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1 | En cas de violation de la présente loi, l'autorité de surveillance peut prononcer les mesures disciplinaires suivantes: |
a | l'avertissement; |
b | le blâme; |
c | une amende de 20 000 francs au plus; |
d | l'interdiction temporaire de pratiquer pour une durée maximale de deux ans; |
e | l'interdiction définitive de pratiquer. |
2 | L'amende peut être cumulée avec une interdiction de pratiquer. |
3 | Si nécessaire, l'autorité de surveillance peut retirer provisoirement l'autorisation de pratiquer. |
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SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 5 - 1 Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet: |
|
1 | Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet: |
a | de créer, de modifier ou d'annuler des droits ou des obligations; |
b | de constater l'existence, l'inexistence ou l'étendue de droits ou d'obligations; |
c | de rejeter ou de déclarer irrecevables des demandes tendant à créer, modifier, annuler ou constater des droits ou obligations. |
2 | Sont aussi considérées comme des décisions les mesures en matière d'exécution (art. 41, al. 1, let. a et b), les décisions incidentes (art. 45 et 46), les décisions sur opposition (art. 30, al. 2, let. b, et 74), les décisions sur recours (art. 61), les décisions prises en matière de révision (art. 68) et d'interprétation (art. 69).25 |
3 | Lorsqu'une autorité rejette ou invoque des prétentions à faire valoir par voie d'action, sa déclaration n'est pas considérée comme décision. |
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 34 |
|
1 | Les cantons règlent la procédure. |
2 | Ils prévoient une procédure simple et rapide pour l'examen des conditions d'inscription dans le registre cantonal. |
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 34 |
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1 | Les cantons règlent la procédure. |
2 | Ils prévoient une procédure simple et rapide pour l'examen des conditions d'inscription dans le registre cantonal. |
1.2 Der vorliegende disziplinarrechtlich beurteilte Sachverhalt ereignete sich vor Inkrafttreten des eidgenössischen Anwaltsgesetzes. Der Entscheid der Anwaltskammer sowie der Entscheid des Verwaltungsgerichts wurden indes unter der Herrschaft des neuen Bundesgesetzes gefällt. Bei einer derartigen intertemporalrechtlichen Situation, wo nach dem (bundesrechtlichen) Grundsatz der lex mitior sowohl das bisherige kantonale Recht als auch das neue Bundesrecht in die Beurteilung einbezogen werden muss, ist die Verwaltungsgerichtsbeschwerde zulässig (vgl. dazu das zur Publikation bestimmte Urteil 2A.459/2003 vom 18. Juni 2004, E. 1.2.2), und der Beschwerdeführer ist hierzu legitimiert (Art. 103 lit. a
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 34 |
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1 | Les cantons règlent la procédure. |
2 | Ils prévoient une procédure simple et rapide pour l'examen des conditions d'inscription dans le registre cantonal. |
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 34 |
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1 | Les cantons règlent la procédure. |
2 | Ils prévoient une procédure simple et rapide pour l'examen des conditions d'inscription dans le registre cantonal. |
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 34 |
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1 | Les cantons règlent la procédure. |
2 | Ils prévoient une procédure simple et rapide pour l'examen des conditions d'inscription dans le registre cantonal. |
1.3 Mit der Verwaltungsgerichtsbeschwerde kann die Verletzung von Bundesrecht, einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens, sowie die unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts (Art. 104 lit. a
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 34 |
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1 | Les cantons règlent la procédure. |
2 | Ils prévoient une procédure simple et rapide pour l'examen des conditions d'inscription dans le registre cantonal. |
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 34 |
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1 | Les cantons règlent la procédure. |
2 | Ils prévoient une procédure simple et rapide pour l'examen des conditions d'inscription dans le registre cantonal. |
Der Beschwerdegrund der Verletzung von Bundesrecht erlaubt auch die Geltendmachung der Verletzung von Bundesverfassungsrecht (BGE 128 II 292, nicht publ. E. 2). Ergibt die rechtliche Prüfung (lex mitior) - wie hier, vgl. E. 2.6 - , dass für den Disziplinarentscheid das (mildere) kantonale Recht anzuwenden ist, so richtet sich die Kognition des Bundesgerichts alsdann nach den für das Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde geltenden Grundsätzen, und es ist nur auf Rügen einzutreten, die in einer Art. 90
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 34 |
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1 | Les cantons règlent la procédure. |
2 | Ils prévoient une procédure simple et rapide pour l'examen des conditions d'inscription dans le registre cantonal. |
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 34 |
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1 | Les cantons règlent la procédure. |
2 | Ils prévoient une procédure simple et rapide pour l'examen des conditions d'inscription dans le registre cantonal. |
2.
2.1 Nach dem Gesagten (E. 1.2) ist zuerst zu prüfen, ob unter dem Aspekt der lex mitior das eidgenössische Anwaltsgesetz eine für den Beschwerdeführer mildere Regel enthält als das kantonale Recht. Dabei sind das Recht im Zeitpunkt des fraglichen Verhaltens und das Recht bei dessen Beurteilung konkret zu vergleichen, d.h. der Sachverhalt ist unter je die Gesamtheit der in den beiden Zeitpunkten geltenden Rechte zu stellen. Die Bewertung hat zuerst bei der Sanktionierbarkeit eines Verhaltens an sich anzusetzen. Falls diese unter dem alten und dem neuen Recht gegeben ist, sind die Sanktionen zu vergleichen (vgl. Peter Popp in: Basler Kommentar, StGB I, Basel 2003, N. 10 f. zu Art. 2
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SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 2 - 1 Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code. |
|
1 | Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code. |
2 | Le présent code est aussi applicable aux crimes et aux délits commis avant la date de son entrée en vigueur si l'auteur n'est mis en jugement qu'après cette date et si le présent code lui est plus favorable que la loi en vigueur au moment de l'infraction. |
2.2 Das aargauische Anwaltsgesetz vom 18. Dezember 1984 regelt in den §§ 14 bis 22 die Pflichten des Anwalts. Als Leitsatz bestimmt § 14 Abs. 1, der Anwalt habe sich durch sein Verhalten in der Ausübung des Berufes und durch sein sonstiges Geschäftsgebaren der Achtung würdig zu zeigen, die sein Beruf erfordere. Im Zusammenhang mit Erklärungen zuhanden der Medien interessiert besonders § 16 des Gesetzes, der dem Anwalt den Versuch untersagt, durch andere als prozessuale Rechtsvorkehren (insbesondere durch öffentliche Veranstaltungen) auf das Verfahren einzuwirken. Verfassungskonform nach Art. 36
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 36 Restriction des droits fondamentaux - 1 Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés. |
|
1 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés. |
2 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être justifiée par un intérêt public ou par la protection d'un droit fondamental d'autrui. |
3 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être proportionnée au but visé. |
4 | L'essence des droits fondamentaux est inviolable. |
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 16 Libertés d'opinion et d'information - 1 La liberté d'opinion et la liberté d'information sont garanties. |
|
1 | La liberté d'opinion et la liberté d'information sont garanties. |
2 | Toute personne a le droit de former, d'exprimer et de répandre librement son opinion. |
3 | Toute personne a le droit de recevoir librement des informations, de se les procurer aux sources généralement accessibles et de les diffuser. |
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 17 Liberté des médias - 1 La liberté de la presse, de la radio et de la télévision, ainsi que des autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques est garantie. |
|
1 | La liberté de la presse, de la radio et de la télévision, ainsi que des autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques est garantie. |
2 | La censure est interdite. |
3 | Le secret de rédaction est garanti. |
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IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) CEDH Art. 10 Liberté d'expression - 1. Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n'empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d'autorisations. |
|
1 | Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n'empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d'autorisations. |
2 | L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l'intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l'ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d'autrui, pour empêcher la divulgation d'informations confidentielles ou pour garantir l'autorité et l'impartialité du pouvoir judiciaire. |
2.3 Das eidgenössische Anwaltsgesetz zählt die Berufspflichten des Anwalts in den Art. 12 und 13 auf. Es enthält weder eine explizite Regelung über das Verhalten des Anwalts bei Erklärungen gegenüber den Medien bzw. der Öffentlichkeit noch ausdrückliche Anweisungen für den Umgang des Anwalts mit den Behörden. Art. 12 lit. a
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 12 Règles professionnelles - L'avocat est soumis aux règles professionnelles suivantes: |
|
a | il exerce sa profession avec soin et diligence; |
b | il exerce son activité professionnelle en toute indépendance, en son nom personnel et sous sa propre responsabilité; |
c | il évite tout conflit entre les intérêts de son client et ceux des personnes avec lesquelles il est en relation sur le plan professionnel ou privé; |
d | il peut faire de la publicité, pour autant que celle-ci se limite à des faits objectifs et qu'elle satisfasse à l'intérêt général; |
e | il ne peut pas, avant la conclusion d'une affaire, passer une convention avec son client par laquelle ce dernier accepterait de faire dépendre les honoraires du résultat de l'affaire; il ne peut pas non plus s'engager à renoncer à ses honoraires en cas d'issue défavorable du procès; |
f | il doit être au bénéfice d'une assurance responsabilité civile professionnelle offrant une couverture adaptée à la nature et à l'étendue des risques liés à son activité; la somme couvrant les événements dommageables pour une année doit s'élever au minimum à un million de francs; des sûretés équivalentes peuvent remplacer l'assurance responsabilité civile; |
g | il est tenu d'accepter les défenses d'office et les mandats d'assistance judiciaire dans le canton au registre duquel il est inscrit; |
h | il conserve séparément les avoirs qui lui sont confiés et son patrimoine; |
i | lorsqu'il accepte un mandat, il informe son client des modalités de facturation et le renseigne périodiquement ou à sa demande sur le montant des honoraires dus; |
j | il communique à l'autorité de surveillance toute modification relative aux indications du registre le concernant. |
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 12 Règles professionnelles - L'avocat est soumis aux règles professionnelles suivantes: |
|
a | il exerce sa profession avec soin et diligence; |
b | il exerce son activité professionnelle en toute indépendance, en son nom personnel et sous sa propre responsabilité; |
c | il évite tout conflit entre les intérêts de son client et ceux des personnes avec lesquelles il est en relation sur le plan professionnel ou privé; |
d | il peut faire de la publicité, pour autant que celle-ci se limite à des faits objectifs et qu'elle satisfasse à l'intérêt général; |
e | il ne peut pas, avant la conclusion d'une affaire, passer une convention avec son client par laquelle ce dernier accepterait de faire dépendre les honoraires du résultat de l'affaire; il ne peut pas non plus s'engager à renoncer à ses honoraires en cas d'issue défavorable du procès; |
f | il doit être au bénéfice d'une assurance responsabilité civile professionnelle offrant une couverture adaptée à la nature et à l'étendue des risques liés à son activité; la somme couvrant les événements dommageables pour une année doit s'élever au minimum à un million de francs; des sûretés équivalentes peuvent remplacer l'assurance responsabilité civile; |
g | il est tenu d'accepter les défenses d'office et les mandats d'assistance judiciaire dans le canton au registre duquel il est inscrit; |
h | il conserve séparément les avoirs qui lui sont confiés et son patrimoine; |
i | lorsqu'il accepte un mandat, il informe son client des modalités de facturation et le renseigne périodiquement ou à sa demande sur le montant des honoraires dus; |
j | il communique à l'autorité de surveillance toute modification relative aux indications du registre le concernant. |
umfassend regelten (BBl 1999 S. 6054; genanntes Urteil 2A.191/2003, E. 5.3; Beat Hess, a.a.O., S. 102; vgl. auch zum Beispiel Art. 8 des alten bernischen Anwaltsgesetzes vom 6. Februar 1984 sowie Martin Sterchi, Kommentar zum bernischen Fürsprechergesetz, Bern 1992, S. 25 ff.). Da keine Anhaltspunkte dafür bestehen, dass der Bundesgesetzgeber den Anwendungsbereich der Klausel im eidgenössischen Anwaltsgesetz einschränken wollte, ist davon auszugehen, dass sie in der Tragweite mit den entsprechenden Klauseln der alten kantonalen Gesetze übereinstimmt (genanntes Urteil 2A.191/2003, E. 5.3). Auch der neue Art. 12 lit. a
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 12 Règles professionnelles - L'avocat est soumis aux règles professionnelles suivantes: |
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a | il exerce sa profession avec soin et diligence; |
b | il exerce son activité professionnelle en toute indépendance, en son nom personnel et sous sa propre responsabilité; |
c | il évite tout conflit entre les intérêts de son client et ceux des personnes avec lesquelles il est en relation sur le plan professionnel ou privé; |
d | il peut faire de la publicité, pour autant que celle-ci se limite à des faits objectifs et qu'elle satisfasse à l'intérêt général; |
e | il ne peut pas, avant la conclusion d'une affaire, passer une convention avec son client par laquelle ce dernier accepterait de faire dépendre les honoraires du résultat de l'affaire; il ne peut pas non plus s'engager à renoncer à ses honoraires en cas d'issue défavorable du procès; |
f | il doit être au bénéfice d'une assurance responsabilité civile professionnelle offrant une couverture adaptée à la nature et à l'étendue des risques liés à son activité; la somme couvrant les événements dommageables pour une année doit s'élever au minimum à un million de francs; des sûretés équivalentes peuvent remplacer l'assurance responsabilité civile; |
g | il est tenu d'accepter les défenses d'office et les mandats d'assistance judiciaire dans le canton au registre duquel il est inscrit; |
h | il conserve séparément les avoirs qui lui sont confiés et son patrimoine; |
i | lorsqu'il accepte un mandat, il informe son client des modalités de facturation et le renseigne périodiquement ou à sa demande sur le montant des honoraires dus; |
j | il communique à l'autorité de surveillance toute modification relative aux indications du registre le concernant. |
2.4 Mit Blick auf die Verfassungsmässigkeit wurde in Rechtsprechung und Lehre sodann ein differenzierteres System zur Beurteilung der Zulässigkeit von Beschränkungen der Meinungsfreiheit eines Anwalts entwickelt, bei dem die Gefahr der Beeinflussung der Gerichtsbehörde sowie der Herabsetzung des Vertrauens in Anwaltschaft und Rechtspflege durch die fragliche Äusserung des Anwalts (Haupt-)Kriterium darstellt (vgl. BGE 106 Ia 100 E. 8 S. 107 f., Urteil 2P.291/2001 vom 23. Januar 2003, E. 3b, Felix Wolffers, Der Rechtsanwalt in der Schweiz, Zürich 1986, S. 95 ff.). Diese unter der Herrschaft der kantonalen Anwaltsgesetze und mit Blick auf das Standesrecht aufgestellten Leitlinien sind auch unter dem eidgenössischen Anwaltsgesetz anzuwenden, sind doch diese Grundlagen weiterhin zur Auslegung der eidgenössischen Berufsregeln heranzuziehen (vgl. BBl 1999 S. 6054; Beat Hess, a.a.O., S. 102; Hans Nater, Neue Richtlinien des Schweizerischen Anwaltsverbandes für die Berufs- und Standesregeln, in: Anwaltsrevue 4 (2003), S. 143). Damit besteht nicht nur unter beiden Rechten eine ausreichende gesetzliche Grundlage für die Sanktionierung des beschwerdeführerischen Verhaltens, sondern es gilt auch der gleiche Massstab für dessen Bewertung.
2.5 Die Disziplinarsanktionen des aargauischen Anwaltsgesetzes umfassen (§ 28 Abs. 2):
"a) Verweis
b) Busse bis 5'000 Franken
c) Einstellung im Recht zur Berufsausübung auf eine Dauer bis zu drei Jahren
d) Entzug des Rechtes zur Berufsausübung"
Demgegenüber sieht Art. 17 Abs. 1 des eidgenössischen Anwaltsgesetzes als Disziplinarmassnahmen vor:
"a. eine Verwarnung;
b. einen Verweis;
c. eine Busse bis zu 20'000 Franken;
d. ein befristetes Berufsausübungsverbot für längstens zwei Jahre;
e. ein dauerndes Berufsausübungsverbot."
Damit wurde der Rahmen der Sanktionen mit dem eidgenössischen Anwaltsgesetz im Vergleich zum aargauischen Anwaltsgesetz einerseits nach unten (Verwarnung als mildeste Sanktion, befristetes Berufsausübungsverbot für zwei statt drei Jahre), andererseits aber auch nach oben erweitert (Busse bis Fr. 20'000.-- statt bis Fr. 5'000.--).
2.6 Zu vergleichen ist jedoch auch hier nicht das abstrakte Verhältnis der angedrohten Sanktionen, sondern es ist allein ausschlaggebend, nach welchem der beiden Rechte der Beschwerdeführer für das vorliegend zu beurteilende Verhalten "besser wegkommt" (BGE 119 IV 145 E. 2c S. 151 f.; Stratenwerth, Schweizerisches Strafrecht, AT I, 2. Auflage., Bern 1996, S. 81). In diesem Fall kommt es darauf an, ob die Sanktion der konkreten Tat eher beim Minimum oder beim Maximum zu bemessen ist (Popp, a.a.O., N. 10 zu Art. 2
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SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 2 - 1 Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code. |
|
1 | Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code. |
2 | Le présent code est aussi applicable aux crimes et aux délits commis avant la date de son entrée en vigueur si l'auteur n'est mis en jugement qu'après cette date et si le présent code lui est plus favorable que la loi en vigueur au moment de l'infraction. |
Sowohl die Anwaltskommission als auch das Verwaltungsgericht beurteilten das Verhalten des Beschwerdeführers als schwere Pflichtwidrigkeit, der eine Verwarnung oder ein Verweis nicht gerecht würde. Das Verwaltungsgericht präzisierte, hinsichtlich der Frage der Anwendung milderen Rechts spiele es in diesem Fall folglich keine Rolle, ob sich diese Sanktion auf das eidgenössische oder auf das kantonale Anwaltsgesetz stütze. Die im aargauischen Anwaltsgesetz nicht vorgesehene Verwarnung als mildeste Sanktion ist für leichteste Verstösse vorgesehen, und auch die nächsthöhere Sanktionsstufe - der in beiden Gesetzen genannte Verweis - kommt in der Regel nur für leichte Fälle und überdies nur bei erstmaliger Disziplinierung in Frage (vgl. Sterchi, a.a.O., S. 117/119; Wolffers, a.a.O., S. 185 f.). Angesichts der erst- und zweitinstanzlichen Einschätzung sowie der Tatsache, dass der Beschwerdeführer nicht das erste Mal disziplinarisch sanktioniert wird (vgl. S. 14 des angefochtenen Entscheides), kann damit ohne Vorwegnahme einer Beurteilung in der Sache angenommen werden, dass auch bei Anwendung des eidgenössischen Anwaltsgesetzes nicht die mildeste Sanktion des neuen Rechts - die Verwarnung - im Vordergrund stünde. Folglich stellt das
Bundesgesetz für den Beschwerdeführer nicht milderes Recht dar. Wegen der tieferen maximalen Bussenhöhe des kantonalen Anwaltsgesetzes erscheint vielmehr dieses als lex mitior, womit die für das Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde geltenden Kognitionsregeln zum Zuge kommen und nur auf Rügen eingetreten werden kann, die den Begründungsanforderungen von Art. 90 Abs. 1 lit. b
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SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 2 - 1 Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code. |
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1 | Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code. |
2 | Le présent code est aussi applicable aux crimes et aux délits commis avant la date de son entrée en vigueur si l'auteur n'est mis en jugement qu'après cette date et si le présent code lui est plus favorable que la loi en vigueur au moment de l'infraction. |
3.
3.1 Die Beschwerdebegründung ist weitgehend appellatorisch und trägt im Wesentlichen lediglich die tatsächliche und rechtliche Sichtweise des Beschwerdeführers vor. Eine Auseinandersetzung mit den Erwägungen des angefochtenen Entscheides unter dem Gesichtswinkel verfassungsrechtlicher Beschwerdegründe findet über weite Strecken nicht in einer tauglichen, den Anforderungen von Art. 90 Abs. 1 lit. b
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SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 2 - 1 Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code. |
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1 | Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code. |
2 | Le présent code est aussi applicable aux crimes et aux délits commis avant la date de son entrée en vigueur si l'auteur n'est mis en jugement qu'après cette date et si le présent code lui est plus favorable que la loi en vigueur au moment de l'infraction. |
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SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 2 - 1 Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code. |
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1 | Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code. |
2 | Le présent code est aussi applicable aux crimes et aux délits commis avant la date de son entrée en vigueur si l'auteur n'est mis en jugement qu'après cette date et si le présent code lui est plus favorable que la loi en vigueur au moment de l'infraction. |
3.2
3.2.1 Der Beschwerdeführer macht geltend, er habe nicht aus eigenem Antrieb seine Meinung verbreitet, sondern lediglich Fragen des Journalisten wahrheitsgemäss beantwortet und diesem im Auftrag seines Klienten Akteneinsicht gewährt. Wenn das Verwaltungsgericht den Zeitungsartikel nun ihm - dem Beschwerdeführer selber - zurechne, sei dies verfassungswidrig.
3.2.2 In tatsächlicher Hinsicht unbestritten ist, dass der Beschwerdeführer nicht selber Verfasser des fraglichen Zeitungsartikels ist, dass aber der Autor diesen Artikel nach Rücksprache mit dem Beschwerdeführer verfasst und auf dessen Angaben mehrfach verwiesen hat. Das Verwaltungsgericht nimmt weiter an, dass der Beschwerdeführer das Erscheinen des Artikels "durch das Zurverfügungstellen von Unterlagen und die Beantwortung von Fragen unter Bestätigung der Vorwürfe" gefördert habe (S. 19 des angefochtenen Entscheides). Es nimmt zugunsten des Beschwerdeführers aber auch ausdrücklich an, dass nicht dieser selbst, sondern dessen Mandant den Anstoss für den Artikel gegeben habe (S. 20 f.). Diese Annahmen des Verwaltungsgerichts sind nicht offensichtlich unrichtig und damit für das Bundesgericht gemäss Art. 105 Abs. 2
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SR 935.61 Loi fédérale du 23 juin 2000 sur la libre circulation des avocats (Loi sur les avocats, LLCA) - Loi sur les avocats LLCA Art. 34 |
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1 | Les cantons règlent la procédure. |
2 | Ils prévoient une procédure simple et rapide pour l'examen des conditions d'inscription dans le registre cantonal. |
3.2.3 Mit Bezug auf die rechtliche Frage, inwieweit ein von einem Journalisten in Rücksprache mit einem Anwalt verfasster Artikel letzterem zuzurechnen ist, hat das Bundesgericht in einem Zürcher Fall aus dem Jahr 1985 festgehalten, das Ergebnis sei im Wesentlichen das gleiche, ob nun ein Anwalt direkt an die Öffentlichkeit gelange oder ob er das Erscheinen eines Artikels bloss ermögliche und fördere. Da der Redaktor nur schwer in Richtung einer objektiven und sachlich gebotenen Ausdrucksweise zu beeinflussen sei, rechtfertige es sich, an die Weitergabe von Unterlagen eher strengere Anforderungen zu stellen als an eine Publikation durch den Anwalt selbst; dies jedenfalls dann, wenn die betreffenden Unterlagen für die Ausarbeitung einer Publikation erforderlich und nur beim Anwalt zu erhalten seien, so dass letztlich dieser über die Publikation entscheide. In diesem Fall habe der Anwalt Würdigungen und Kommentare des Journalisten zu vertreten und müsse dafür sorgen, dass der Artikel in der Darstellung objektiv bleibe (Urteil des Bundesgerichts vom 7. November 1985, publ. in ZR 86 [1987] Nr. 11 S. 28 ["Kuppler-Fall"]).
Der Beschwerdeführer hat nach eigenen Angaben dem Journalisten nicht nur Einsicht in die Prozessakten gewährt, sondern auch dessen Fragen beantwortet. Der Zeitungsartikel gibt den Geschehensablauf grösstenteils aus dem Blickwinkel des Beschwerdeführers wieder; er wird im Artikel etliche Male direkt zitiert bzw. es werden seine Einschätzungen wiedergegeben. Dass der Artikel auf den Beschwerdeführer zugeschnitten ist, zeigt sich insbesondere auch darin, dass nicht nur seinen Mandanten, sondern auch ihn selbst betreffende Prozesse behandelt werden. Ob der Anstoss zum Artikel von ihm selbst, von seinem Klienten oder vom Journalisten ausgegangen ist, spielt letztlich keine Rolle: Zum einen ist der Anwalt trotz seiner Funktion als Verfechter von Parteiinteressen nicht das willenlose Werkzeug seines Klienten. Er kann sich den Standespflichten seines Berufes nicht dadurch entziehen, dass er geltend macht, er sei den Instruktionen des Klienten gefolgt bzw. der Journalist und nicht er habe gehandelt (vgl. Urteil 2P.46/2001 vom 20. August 2001, E. 4c/dd; vgl. auch ZR 100 (2001) Nr. 20 E. II. 1c). Zudem erklärte sich der Beschwerdeführer wiederholt mit Inhalt und Tonfall des Artikels einverstanden, indem er in verschiedenen Eingaben betonte,
der "seriös recherchierte Artikel" des Journalisten sei "absolut objektiv abgefasst" und entspreche "voll und ganz der Wahrheit" (Beschwerde an das Verwaltungsgericht vom 22. Mai 2003, S. 3, ebenso Eingaben vom 28. Juni 2002 sowie vom 12. März 2003 an das Obergericht bzw. die Anwaltskommission). Unter diesen Umständen verstösst es weder gegen das Willkürverbot noch gegen die übrigen angerufenen verfassungsmässigen Rechte, den Beschwerdeführer als mittelbaren Urheber des Zeitungsartikels zu betrachten und ihm für dessen Veröffentlichung sowie für Inhalt und Tonfall desselben die Verantwortung zuzurechnen.
4.
Zu prüfen bleibt, ob das Verhalten des Beschwerdeführers unter verfassungsrechtlichen Gesichtspunkten als Disziplinarverstoss gewertet und entsprechend sanktioniert werden durfte.
4.1 Die Grundrechte der Meinungsfreiheit sowie der Wirtschaftsfreiheit gelten nicht unbegrenzt. Einschränkungen sind zulässig, sofern sie auf einer genügenden gesetzlichen Grundlage beruhen, im öffentlichen Interesse liegen und verhältnismässig sind (Art. 36
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 36 Restriction des droits fondamentaux - 1 Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés. |
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1 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés. |
2 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être justifiée par un intérêt public ou par la protection d'un droit fondamental d'autrui. |
3 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être proportionnée au but visé. |
4 | L'essence des droits fondamentaux est inviolable. |
4.2 Nach den Ausführungen des Verwaltungsgerichts, denen der Beschwerdeführer nicht (mehr) widerspricht, waren beim Erscheinen des Zeitungsartikels die Verfahren, an denen der Beschwerdeführer - als Rechtsvertreter oder persönlich - beteiligt war, noch nicht abgeschlossen (mit Ausnahme des Scheidungsverfahrens der Eheleute A. und B.________). Damit handelt es sich vorliegend um eine anwaltliche Meinungsäusserung während hängiger Verfahren, für welche die Rechtsprechung des Bundesgerichts wie folgt unterscheidet: Soweit der Anwalt Kritik an der Rechtspflege in den verfahrensmässigen Formen - sei es in Rechtsschriften, sei es anlässlich mündlicher Verhandlungen - vorbringt, steht ihm weitgehende Freiheit zu. Strengere Anforderungen sind hingegen an Äusserungen des Anwalts zu stellen, die - wie vorliegend - nicht innerhalb des Verfahrens ergehen, sondern an die Öffentlichkeit gerichtet sind. Um einer möglichen Beeinflussung des Gerichts durch öffentlichen Druck vorzubeugen, sind diese nur insoweit zulässig, als besondere Umstände, namentlich die Wahrung der Interessen des Klienten, die Abwehr persönlicher Angriffe gegen den Anwalt oder gesteigerte öffentliche Interessen an einem Verfahren diese rechtfertigen (vgl. BGE 106 Ia 100 E.
8b S. 108, Kley/Tophinke, St. Galler Kommentar zu Art. 16
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 16 Libertés d'opinion et d'information - 1 La liberté d'opinion et la liberté d'information sont garanties. |
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1 | La liberté d'opinion et la liberté d'information sont garanties. |
2 | Toute personne a le droit de former, d'exprimer et de répandre librement son opinion. |
3 | Toute personne a le droit de recevoir librement des informations, de se les procurer aux sources généralement accessibles et de les diffuser. |
4.3 Im Entscheid des Verwaltungsgerichts wird dem Beschwerdeführer zur Last gelegt, es habe für ihn keine Veranlassung bestanden, an die Öffentlichkeit zu gelangen. Eher wäre es seine Sache gewesen, seinem Klienten bzw. dem verantwortlichen Journalisten unter Hinweis auf die Rechtslage von einem entsprechenden Zeitungsartikel abzuraten. Die unberechtigte Verfahrenskritik im Zeitungsartikel sei nicht nur dem Ansehen der ganzen Justiz abträglich, sondern auch geeignet, ihre Unabhängigkeit zu gefährden. Bei seinen Ausführungen geht das Verwaltungsgericht auf die oben dargestellte Rechtsprechung des Bundesgerichts ein und kommt zum Schluss, ein berechtigter Anlass für den Gang an die Öffentlichkeit habe nicht bestanden und sei auch nicht vom Beschwerdeführer dargelegt worden; zudem fehle es dem Zeitungsartikel an der gebotenen Sachlichkeit.
4.4 Der Beschwerdeführer setzt sich mit der bundesgerichtlichen Praxis nicht näher auseinander. Er macht zwar - unter Berufung auf die Wirtschaftsfreiheit - allgemein geltend, wenn ihm die Beantwortung von Fragen bzw. die Einsichtgabe in Akten verwehrt werde, könne er seinem Auftrag als Anwalt nicht mehr nachkommen und die Interessen seines Klienten nicht mehr gebührend vertreten. Auf die konkrete Begründung des Verwaltungsgerichts, das sich auf die Rechtsprechung des Bundesgerichts stützt und den Fall auf das Vorliegen besonderer Umstände, die einen Mediengang rechtfertigen, hin geprüft hat, geht er jedoch nicht ein. Er tut auch nicht dar, inwieweit der Gang an die Öffentlichkeit für eine wirksame Interessenwahrung nötig war. Sodann macht er keine öffentlichen Angriffe gegen ihn oder seinen Klienten geltend und weist auch nicht nach, dass die fraglichen Verfahren in der Öffentlichkeit besonders beachtet worden seien. Es ist daher nicht ersichtlich, dass vorliegend besondere Umstände bzw. Interessen bestanden hätten, die das öffentliche Interesse der unbeeinflussten Urteilsfindung durch das Gericht überwiegen würden. Die Voraussetzungen für einen Gang des Beschwerdeführers an die Öffentlichkeit waren daher nicht gegeben; sein
Verhalten war vielmehr sowohl nach kantonalem wie nach neuem Bundesrecht unzulässig. Die Rüge, die Disziplinierung sei willkürlich und verstosse gegen die Meinungsäusserungs- sowie die Wirtschaftsfreiheit, erscheint unbegründet.
4.5 Der Beschwerdeführer erachtet es als Verletzung der in Art. 32 Abs. 1
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 32 Procédure pénale - 1 Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
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1 | Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
2 | Toute personne accusée a le droit d'être informée, dans les plus brefs délais et de manière détaillée, des accusations portées contre elle. Elle doit être mise en état de faire valoir les droits de la défense. |
3 | Toute personne condamnée a le droit de faire examiner le jugement par une juridiction supérieure. Les cas où le Tribunal fédéral statue en instance unique sont réservés. |
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IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice. |
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1 | Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice. |
2 | Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie. |
3 | Tout accusé a droit notamment à: |
a | être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui; |
b | disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense; |
c | se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent; |
d | interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge; |
e | se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience. |
Die Unschuldsvermutung soll vor Vorverurteilung, Missachtung des Grundsatzes "in dubio pro reo" und vor Ersatzverurteilung durch Kostenauflage schützen (Vest, St. Galler Kommentar zu Art. 32
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 32 Procédure pénale - 1 Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
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1 | Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
2 | Toute personne accusée a le droit d'être informée, dans les plus brefs délais et de manière détaillée, des accusations portées contre elle. Elle doit être mise en état de faire valoir les droits de la défense. |
3 | Toute personne condamnée a le droit de faire examiner le jugement par une juridiction supérieure. Les cas où le Tribunal fédéral statue en instance unique sont réservés. |
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 32 Procédure pénale - 1 Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
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1 | Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
2 | Toute personne accusée a le droit d'être informée, dans les plus brefs délais et de manière détaillée, des accusations portées contre elle. Elle doit être mise en état de faire valoir les droits de la défense. |
3 | Toute personne condamnée a le droit de faire examiner le jugement par une juridiction supérieure. Les cas où le Tribunal fédéral statue en instance unique sont réservés. |
Überprüfung kantonaler Ermessensbetätigung in einem wie hier grundrechtsgeschützten Bereich über eine blosse Willkürprüfung hinausgeht, kann offen bleiben, weil der Beschwerdeführer sich zur Sanktionszumessung im Übrigen nicht in einer Art. 90 Abs. 1 lit. b
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SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 2 - 1 Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code. |
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1 | Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code. |
2 | Le présent code est aussi applicable aux crimes et aux délits commis avant la date de son entrée en vigueur si l'auteur n'est mis en jugement qu'après cette date et si le présent code lui est plus favorable que la loi en vigueur au moment de l'infraction. |
5.
Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde ist als unbegründet abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann.
Bei diesem Verfahrensausgang wird der Beschwerdeführer kostenpflichtig (Art. 156
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 32 Procédure pénale - 1 Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
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1 | Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
2 | Toute personne accusée a le droit d'être informée, dans les plus brefs délais et de manière détaillée, des accusations portées contre elle. Elle doit être mise en état de faire valoir les droits de la défense. |
3 | Toute personne condamnée a le droit de faire examiner le jugement par une juridiction supérieure. Les cas où le Tribunal fédéral statue en instance unique sont réservés. |
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 32 Procédure pénale - 1 Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
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1 | Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
2 | Toute personne accusée a le droit d'être informée, dans les plus brefs délais et de manière détaillée, des accusations portées contre elle. Elle doit être mise en état de faire valoir les droits de la défense. |
3 | Toute personne condamnée a le droit de faire examiner le jugement par une juridiction supérieure. Les cas où le Tribunal fédéral statue en instance unique sont réservés. |
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 32 Procédure pénale - 1 Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
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1 | Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
2 | Toute personne accusée a le droit d'être informée, dans les plus brefs délais et de manière détaillée, des accusations portées contre elle. Elle doit être mise en état de faire valoir les droits de la défense. |
3 | Toute personne condamnée a le droit de faire examiner le jugement par une juridiction supérieure. Les cas où le Tribunal fédéral statue en instance unique sont réservés. |
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 32 Procédure pénale - 1 Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
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1 | Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force. |
2 | Toute personne accusée a le droit d'être informée, dans les plus brefs délais et de manière détaillée, des accusations portées contre elle. Elle doit être mise en état de faire valoir les droits de la défense. |
3 | Toute personne condamnée a le droit de faire examiner le jugement par une juridiction supérieure. Les cas où le Tribunal fédéral statue en instance unique sont réservés. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2.
Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.-- wird dem Beschwerdeführer auferlegt.
3.
Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, dem Obergericht (Anwaltskommission) und dem Verwaltungsgericht (2. Kammer) des Kantons Aargau sowie dem Eidgenössischen Justiz-, Polizei- und Militärdepartement schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 11. August 2004
Im Namen der II. öffentlichrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: