Tribunal federal
{T 0/2}
6S.128/2005 /bri
6S.136/2005
Urteil vom 11. Juli 2006
Kassationshof
Besetzung
Bundesrichter Schneider, Präsident,
Bundesrichter Wiprächtiger, Zünd,
Gerichtsschreiberin Arquint Hill.
Parteien
6S.136/2005
Oberstaatsanwaltschaft des Kantons Zürich, 8090 Zürich, Beschwerdeführerin,
gegen
X.________,
Beschwerdegegner, vertreten durch Rechtsanwalt Jürgen Imkamp,
und
6S.128/2005
X.________,
Beschwerdeführer, vertreten durch Rechtsanwalt Jürgen Imkamp,
gegen
Oberstaatsanwaltschaft des Kantons Zürich, 8090 Zürich.
Gegenstand
6S.136/2005
Qualifizierte Entführung (Art. 183

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 183 - 1. Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
|
1 | Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
2 | Encourt la même peine quiconque enlève une personne incapable de discernement ou de résistance ou âgée de moins de 16 ans. |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 184 - La séquestration et l'enlèvement sont punis d'une peine privative de liberté d'un an au moins |
6S.128/2005
Verwahrung (Art. 43 Ziff. 1 Abs. 2

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
|
1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |
Nichtigkeitsbeschwerden (6S.136/2005 und 6S.128/2005) gegen das Urteil des Obergerichts des Kantons Zürich, I. Strafkammer, vom 20. Januar 2005.
Sachverhalt:
A.
Am 28. Dezember 2001 um ca. 17.00 Uhr sprach der 1957 geborene X.________ die damals beinahe 7½-jährige A.________ in Zürich unter einem Vorwand an, packte sie an der Hand, führte sie zu seinem Auto und hiess sie einzusteigen. Er verbrachte sie stadtauswärts mutmasslich in seine Wohnung in C.________. Dort verabreichte er ihr unter der Drohung, sie nicht mehr nach Hause zu bringen, eine Tablette mit dem Wirkstoff Fluntitrazepam, fesselte sie mit Kabelbindern an den Handgelenken und nahm anschliessend an sich und und dem schlafenden Kind nicht mehr detailliert bestimmbare, jedoch eindeutig sexualbezogene Handlungen vor. Danach fuhr er das noch immer benommene Mädchen nach Zürich zurück, wo er es gleichentags mit einer Strickpuppe und etwas Hartgeld um ca. 18.45 Uhr freiliess.
Ab Mitte August 2002 bis ca. März 2003 führte er mit und vor seiner am 9. Januar 1995 geborenen Stieftochter B.________ in zahlreichen regelmässigen Malen sexualbezogene Handlungen aus.
B.
Das Obergericht des Kantons Zürich erklärte X.________ am 20. Januar 2005 erstinstanzlich der Entführung im Sinne von Art. 183 Ziff. 2

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 183 - 1. Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
|
1 | Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
2 | Encourt la même peine quiconque enlève une personne incapable de discernement ou de résistance ou âgée de moins de 16 ans. |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 189 - 1 Quiconque, contre la volonté d'une personne, commet sur elle ou lui fait commettre un acte d'ordre sexuel ou profite à cette fin d'un état de sidération d'une personne, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
|
1 | Quiconque, contre la volonté d'une personne, commet sur elle ou lui fait commettre un acte d'ordre sexuel ou profite à cette fin d'un état de sidération d'une personne, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
2 | Quiconque, notamment en usant de menace ou de violence envers une personne, en exerçant sur elle des pressions d'ordre psychique ou en la mettant hors d'état de résister, la contraint à commettre ou à subir un acte d'ordre sexuel, est puni d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
3 | Si l'auteur au sens de l'al. 2 agit avec cruauté, s'il fait usage d'une arme dangereuse ou d'un autre objet dangereux, il est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins. |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 187 - 1. Quiconque commet un acte d'ordre sexuel sur un enfant de moins de 16 ans, |
|
1 | Quiconque commet un acte d'ordre sexuel sur un enfant de moins de 16 ans, |
2 | L'acte n'est pas punissable si la différence d'âge entre les participants ne dépasse pas trois ans. |
3 | Si, au moment de l'acte ou du premier acte commis, l'auteur avait moins de 20 ans et en cas de circonstances particulières, l'autorité compétente peut renoncer à le poursuivre, à le renvoyer devant le tribunal ou à lui infliger une peine.283 |
4 | L'auteur est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire s'il a agi en admettant par erreur que sa victime était âgée de 16 ans au moins alors qu'en usant des précautions voulues il aurait pu éviter l'erreur.284 |
5 | ...285 |
6 | ...286 |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 187 - 1. Quiconque commet un acte d'ordre sexuel sur un enfant de moins de 16 ans, |
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1 | Quiconque commet un acte d'ordre sexuel sur un enfant de moins de 16 ans, |
2 | L'acte n'est pas punissable si la différence d'âge entre les participants ne dépasse pas trois ans. |
3 | Si, au moment de l'acte ou du premier acte commis, l'auteur avait moins de 20 ans et en cas de circonstances particulières, l'autorité compétente peut renoncer à le poursuivre, à le renvoyer devant le tribunal ou à lui infliger une peine.283 |
4 | L'auteur est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire s'il a agi en admettant par erreur que sa victime était âgée de 16 ans au moins alors qu'en usant des précautions voulues il aurait pu éviter l'erreur.284 |
5 | ...285 |
6 | ...286 |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 181 - Quiconque, en usant de violence envers une personne ou en la menaçant d'un dommage sérieux, ou en l'entravant de quelque autre manière dans sa liberté d'action, l'oblige à faire, à ne pas faire ou à laisser faire un acte est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 136 - Quiconque remet à un enfant de moins de 16 ans, ou met à sa disposition des boissons alcooliques ou d'autres substances en une quantité propre à mettre en danger sa santé est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
|
1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |
C.
Dieses Urteil ficht die Oberstaatsanwaltschaft des Kantons Zürich mit eidgenössischer Nichtigkeitsbeschwerde beim Bundesgericht an. Sie beantragt die Aufhebung des angefochtenen Entscheids wegen Verletzung von Art. 184

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 184 - La séquestration et l'enlèvement sont punis d'une peine privative de liberté d'un an au moins |
Gegen das obergerichtliche Urteil hat X.________ sowohl kantonale Nichtigkeitsbeschwerde beim Kassationsgericht des Kantons Zürich als auch eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde beim Bundesgericht erhoben. Die erstere wurde vom Kassationsgericht am 7. Februar 2006 abgewiesen, soweit darauf eingetreten werden konnte. Mit der eidgenössischen Nichtigkeitsbeschwerde beantragt er, das obergerichtliche Urteil aufzuheben und die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen.
D.
Das Obergericht verzichtet am 13. April 2005 auf Gegenbemerkungen zu beiden Beschwerden. Weitere Stellungnahmen wurden nicht eingeholt.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
I. Eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde der Oberstaatsanwaltschaft des Kantons Zürich
1.
Streitgegenstand dieses Beschwerdeverfahrens bildet einzig die Frage, ob die Vorinstanz den Qualifikationsgrund der Grausamkeit im Sinne von Art. 184 Abs. 3

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 184 - La séquestration et l'enlèvement sont punis d'une peine privative de liberté d'un an au moins |
Die Vorinstanz hat den Beschwerdegegner vom Vorwurf der qualifizierten Entführung nach Art. 183 Ziff. 2

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 183 - 1. Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
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1 | Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
2 | Encourt la même peine quiconque enlève une personne incapable de discernement ou de résistance ou âgée de moins de 16 ans. |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 184 - La séquestration et l'enlèvement sont punis d'une peine privative de liberté d'un an au moins |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 189 - 1 Quiconque, contre la volonté d'une personne, commet sur elle ou lui fait commettre un acte d'ordre sexuel ou profite à cette fin d'un état de sidération d'une personne, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
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1 | Quiconque, contre la volonté d'une personne, commet sur elle ou lui fait commettre un acte d'ordre sexuel ou profite à cette fin d'un état de sidération d'une personne, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
2 | Quiconque, notamment en usant de menace ou de violence envers une personne, en exerçant sur elle des pressions d'ordre psychique ou en la mettant hors d'état de résister, la contraint à commettre ou à subir un acte d'ordre sexuel, est puni d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
3 | Si l'auteur au sens de l'al. 2 agit avec cruauté, s'il fait usage d'une arme dangereuse ou d'un autre objet dangereux, il est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins. |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 187 - 1. Quiconque commet un acte d'ordre sexuel sur un enfant de moins de 16 ans, |
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1 | Quiconque commet un acte d'ordre sexuel sur un enfant de moins de 16 ans, |
2 | L'acte n'est pas punissable si la différence d'âge entre les participants ne dépasse pas trois ans. |
3 | Si, au moment de l'acte ou du premier acte commis, l'auteur avait moins de 20 ans et en cas de circonstances particulières, l'autorité compétente peut renoncer à le poursuivre, à le renvoyer devant le tribunal ou à lui infliger une peine.283 |
4 | L'auteur est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire s'il a agi en admettant par erreur que sa victime était âgée de 16 ans au moins alors qu'en usant des précautions voulues il aurait pu éviter l'erreur.284 |
5 | ...285 |
6 | ...286 |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 187 - 1. Quiconque commet un acte d'ordre sexuel sur un enfant de moins de 16 ans, |
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1 | Quiconque commet un acte d'ordre sexuel sur un enfant de moins de 16 ans, |
2 | L'acte n'est pas punissable si la différence d'âge entre les participants ne dépasse pas trois ans. |
3 | Si, au moment de l'acte ou du premier acte commis, l'auteur avait moins de 20 ans et en cas de circonstances particulières, l'autorité compétente peut renoncer à le poursuivre, à le renvoyer devant le tribunal ou à lui infliger une peine.283 |
4 | L'auteur est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire s'il a agi en admettant par erreur que sa victime était âgée de 16 ans au moins alors qu'en usant des précautions voulues il aurait pu éviter l'erreur.284 |
5 | ...285 |
6 | ...286 |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 181 - Quiconque, en usant de violence envers une personne ou en la menaçant d'un dommage sérieux, ou en l'entravant de quelque autre manière dans sa liberté d'action, l'oblige à faire, à ne pas faire ou à laisser faire un acte est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 136 - Quiconque remet à un enfant de moins de 16 ans, ou met à sa disposition des boissons alcooliques ou d'autres substances en une quantité propre à mettre en danger sa santé est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
sich daher lediglich des Grundtatbestands der Entführung gemäss Art. 183 Ziff. 2

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 183 - 1. Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
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1 | Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
2 | Encourt la même peine quiconque enlève une personne incapable de discernement ou de résistance ou âgée de moins de 16 ans. |
Die Beschwerdeführerin hält diese Auffassung für bundesrechtswidrig. Nach ihrer Ansicht führen die Drohung, nicht mehr nach Hause gelassen zu werden, sowie das Fesseln der Hände mittels Kabelbindern gerade im Hinblick auf das kindliche Alter des Opfers zu erheblichen physischen und vor allem psychischen Qualen, welche nicht notwendige Begleiterscheinung der weiteren Straftatbestände bildeten. Die dem Kind zugefügten Leiden erfüllten daher das Qualifikationsmerkmal der Grausamkeit im Sinne von Art. 184 Abs. 3

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 184 - La séquestration et l'enlèvement sont punis d'une peine privative de liberté d'un an au moins |
2.
2.1 Der Entführung gemäss Art. 183 Ziff. 2

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 183 - 1. Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
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1 | Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
2 | Encourt la même peine quiconque enlève une personne incapable de discernement ou de résistance ou âgée de moins de 16 ans. |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 184 - La séquestration et l'enlèvement sont punis d'une peine privative de liberté d'un an au moins |
2.2 Nach der Rechtsprechung ist bei der Auslegung von qualifizierten Tatbeständen der angedrohten Strafe Rechnung zu tragen (BGE 121 IV 178 E. 2b mit Hinweisen). Beim Grundtatbestand der Entführung nach Art. 183 Ziff. 2

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 183 - 1. Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
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1 | Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
2 | Encourt la même peine quiconque enlève une personne incapable de discernement ou de résistance ou âgée de moins de 16 ans. |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 184 - La séquestration et l'enlèvement sont punis d'une peine privative de liberté d'un an au moins |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 184 - La séquestration et l'enlèvement sont punis d'une peine privative de liberté d'un an au moins |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 183 - 1. Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
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1 | Quiconque, sans droit, arrête une personne, la retient prisonnière, ou, de toute autre manière, la prive de sa liberté, |
2 | Encourt la même peine quiconque enlève une personne incapable de discernement ou de résistance ou âgée de moins de 16 ans. |
2.3 Grausamkeit im Sinne von Art. 184 Abs. 3

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 184 - La séquestration et l'enlèvement sont punis d'une peine privative de liberté d'un an au moins |
Jenny, a.a.O., § 5 N. 48). Umgekehrt macht es eine Entführung nicht automatisch zu einer qualifizierten, wenn weitere schwere Gewaltdelikte in deren Verlaufe begangen werden. Entscheidend ist, dass die Entführung als solche für das Opfer besonders qualvoll ist. Die von ihm erlittenen Qualen müssen deshalb engen Bezug zum geschützten Rechtsgut der freien Selbstbestimmung bzw. allenfalls der persönlichen Bewegungsfreiheit aufweisen.
Als grausam ist daher etwa zu bezeichnen, wenn das Opfer in besonders dunklen oder engen Räumen eingesperrt, in unnatürlicher Stellung gefesselt, extremer Hitze oder Kälte ausgesetzt oder zum Scheine hingerichtet wird oder man es Durst oder Hunger leiden lässt (vgl. BGE 106 IV 363 E. 4; Hans Peter Egli, Freiheitsberaubung, Entführung und Geiselnahme, Diss. Zürich 1986, S. 141 f.; Martin Schubarth, Kommentar zum Schweizerischen Stafrecht, Besonderer Teil, 3. Band, Bern 1984, Art. 184 N. 9). Dabei ist auch die Persönlichkeit und Widerstandsfähigkeit des Opfers zu berücksichtigen. So können Äusserungen oder Handlungen, die einen Erwachsenen nicht weiter zu beeindrucken vermögen, ein Kind, das deren Tragweite oder Ernsthaftigkeit nicht zu beurteilen vermag, erschrecken und ihm Schmerzen bereiten. Das Bundesgericht hat denn auch im Falle einer gewaltsamen Entführung eines fünfjährigen Mädchens eine seelische Folterung und damit Grausamkeit bejaht, weil dem Kind während seiner anschliessenden zehntägigen Gefangennahme wiederholt eingeredet wurde, seine Mutter habe es verlassen, sein Vater würde getötet, wenn er Nachforschungen anstellte und sie, die Täter, kämen wieder, falls das Kind nicht schweigen würde (BGE 106 IV 363 E. 4).
2.4 Vorliegend wurden dem entführten Kind im Rahmen seiner ca. ein bis zwei Stunden dauernden Verschleppung wohl Leiden zugefügt. Davon geht richtigerweise auch die Vorinstanz aus. Doch im Unterschied zu BGE 106 IV 363 kann hier nicht gesagt werden, dass die Entführung und die damit einhergehende Freiheitsbeschränkung als solche in besonderem Masse unerträglich oder qualvoll war. Zwar verschleppte der Beschwerdegegner das 7½-jährige Kind in seine Wohnung und hielt es dort für eine gewisse Zeit fest. Im Zentrum des vorliegenden Geschehens stand jedoch nicht die Entführung als solche. Diese erfolgte nach den Feststellungen der Vorinstanz vielmehr zum Zweck der geplanten sexuellen Übergriffe. Sowohl die Drohung, das Kind nicht mehr nach Hause zu bringen, als auch dessen Fesselung und Betäubung waren danach allesamt unmittelbar oder mittelbar darauf ausgerichtet, den vom Beschwerdegegner beabsichtigten sexuellen Missbrauch unter Ausschaltung des Widerstands des Opfers zu erzwingen. Die dem Kind zugefügten physischen und psychischen Qualen standen mithin nicht in unmittelbarem Zusammenhang mit der Entführung, sondern bildeten Bestandteil eines die Verschleppung des Kindes insgesamt überlagernden und von ihr losgelösten Tatgeschehens,
in dessen Rahmen die sexuelle Selbstbestimmung und Freiheit des Opfers im Vordergrund steht. Die Misshandlungen, welche das Kind erdulden musste, weisen somit nicht den erforderlichen engen Bezug zur Entführung als solche auf und machen nicht diese in besonderen Masse quälerisch und belastend. Die Vorinstanz hat daher zu Recht eine grausame Behandlung im Sinne von Art. 184 Abs. 3

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 184 - La séquestration et l'enlèvement sont punis d'une peine privative de liberté d'un an au moins |
II. Eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde von X.________
3.
Im Rahmen der durch die Vorinstanz angeordneten Verwahrung im Sinne von Art. 43 Ziff. 1 Abs. 2

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
|
1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 13 - 1 Quiconque agit sous l'influence d'une appréciation erronée des faits est jugé d'après cette appréciation si elle lui est favorable. |
|
1 | Quiconque agit sous l'influence d'une appréciation erronée des faits est jugé d'après cette appréciation si elle lui est favorable. |
2 | Quiconque pouvait éviter l'erreur en usant des précautions voulues est punissable pour négligence si la loi réprime son acte comme infraction de négligence. |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
|
1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |
3.1 Mit der Nichtigkeitsbeschwerde kann geltend gemacht werden, es hätte ein neues Gutachten eingeholt werden müssen, weil sich Geisteszustand und Persönlichkeitsstruktur des Angeschuldigten in der seit der letzten Begutachtung verstrichenen Zeit verändert hätten, die Expertise somit nicht mehr richtig, sondern überholt und damit nicht mehr aktuell sei. Denn ein Gutachten kann sich grundsätzlich nur über den Geisteszustand bzw. die Persönlichkeitsstruktur des Exploranden aussprechen, wie sie zur Zeit vor der Begutachtung vorgelegen haben. Nur insoweit ist es Beweismittel. Ob eine Expertise aufgrund der seitherigen Entwicklung noch Gültigkeit beanspruchen kann, hängt deshalb davon ab, ob inzwischen veränderte Verhältnisse eingetreten sind, d.h. ob und in welcher Weise sich der Geisteszustand oder die Persönlichkeitsstruktur des Betroffenen seit der letzten Begutachtung prognoserelevant verändert haben. Feststellungen des Sachrichters über die Weiterdauer oder eine allfällige Änderung des früheren Geisteszustands des Täters sind dabei tatsächlicher Natur und daher mit der Nichtigkeitsbeschwerde nicht anfechtbar (Art. 277bis Abs. 1

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |
hätten zwingend eine Neubegutachtung erfordert (vgl. BGE 106 IV 236 E. 2b).
3.2 Die Vorinstanz setzt sich mit der Frage, ob nach Erstellung des Gutachtens vom 20. November 2003 von veränderten persönlichen Verhältnissen auszugehen sei, einlässlich auseinander. Sie berücksichtigt dabei die seit der Begutachtung gemachten Aussagen des Beschwerdeführers, aufgrund welcher dieser eine Veränderung seiner Persönlichkeitsstruktur geltend macht, so namentlich, dass er keine Drogen mehr nehme, ihm die Folgen seines widerrechtlichen Tuns bewusst geworden seien, er eingesehen habe, dass er ein geordnetes Leben brauche und daher bereit sei, sich einer deliktsorientierten Psychotherapie zu unterziehen, um die Basis für eine rechtsgetreue Zukunft zu schaffen (angefochtenes Urteil, S. 77). Aufgrund einer Gesamtwürdigung seines Verhaltens sowohl im bisherigen Verfahren als auch anlässlich der persönlichen Befragung an der Gerichtsverhandlung gelangt sie zum Schluss, dass der Beschwerdeführer nach wie vor weder ein Problembewusstsein noch eine echte Veränderungsmotivation zeige, zumal bei ihm entgegen seiner Lippenbekenntnisse noch immer erhebliche Verdrängungstendenzen bestünden. So schiebe er nach wie vor die Initiative der sexuellen Kontakte teilweise auf eines der Opfer ab und stehe weiterhin nicht vollumfänglich zu
seinen Taten, sondern blende gerade die gravierendsten Übergriffe unter Berufung auf seine - psychiatrisch als nicht haltbar bezeichnete - Erinnerungslosigkeit aus (vgl. Protokoll, S. 14, 21, 23, 27). Damit geht die Vorinstanz in tatsächlicher Hinsicht, ohne sich in unzulässiger Weise die Beantwortung ihr nicht geläufiger Fachfragen anzumassen, von der Fortdauer der im Gutachten beschriebenen Persönlichkeitsstruktur des Beschwerdeführers aus.
3.3 Gegen diese tatsächliche Feststellung wendet sich der Beschwerdeführer, wenn er das Vorliegen veränderter persönlicher Verhältnisse behauptet. Auf die Rüge, die Vorinstanz habe in Verletzung von Art. 13

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 13 - 1 Quiconque agit sous l'influence d'une appréciation erronée des faits est jugé d'après cette appréciation si elle lui est favorable. |
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1 | Quiconque agit sous l'influence d'une appréciation erronée des faits est jugé d'après cette appréciation si elle lui est favorable. |
2 | Quiconque pouvait éviter l'erreur en usant des précautions voulues est punissable pour négligence si la loi réprime son acte comme infraction de négligence. |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |
4.
Der Beschwerdeführer wendet sich sodann gegen die Anordnung der Verwahrung. Er macht geltend, dass bereits eine ambulante Massnahme im Sinne von Art. 43 Ziff. 1 Abs. 1

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |
Die Vorinstanz ordnet eine Verwahrung im Sinne von Art. 43 Ziff. 1 Abs. 2

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |
Möglichkeit zu leisten.
5.
Erfordert der Geisteszustand des Täters, der eine vom Gesetz mit Zuchthaus oder Gefängnis bedrohte Tat begangen hat, die damit im Zusammenhang steht, ärztliche Behandlung oder besondere Pflege und ist anzunehmen, dadurch lasse sich die Gefahr weiterer mit Strafe bedrohter Taten verhindern oder vermindern, so kann der Richter den Täter gemäss Art. 43 Ziff. 1 Abs. 1

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |
Eine Verwahrung kommt nur bei Gefährlichkeit des Täters in Betracht. Die soziale Gefährlichkeit eines Täters lässt sich nicht unmittelbar aus der Anlasstat erschliessen. Unter dem Titel von Art. 43 Ziff. 1 Abs. 2

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 13 - 1 Quiconque agit sous l'influence d'une appréciation erronée des faits est jugé d'après cette appréciation si elle lui est favorable. |
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1 | Quiconque agit sous l'influence d'une appréciation erronée des faits est jugé d'après cette appréciation si elle lui est favorable. |
2 | Quiconque pouvait éviter l'erreur en usant des précautions voulues est punissable pour négligence si la loi réprime son acte comme infraction de négligence. |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |
123 IV 1, 100), d.h. sie darf nicht angeordnet werden, wenn die bestehende Gefährlichkeit auf andere Weise behoben werden kann (BGE 127 IV 1 E. 2a; 118 IV 108 E. 2a, je mit Hinweisen).
Bei der Beurteilung der Frage, ob von einem Täter eine schwerwiegende Gefährdung der öffentlichen Sicherheit ausgeht, steht dem Sachrichter ein erhebliches Ermessen zu. Das Bundesgericht greift in dieses nur ein, wenn der Sachrichter von rechtlich nicht massgeblichen Gesichtspunkten ausgeht oder wenn er wesentliche Gesichtspunkte ausser Acht lässt bzw. in Überschreitung oder Missbrauch seines Ermessens falsch gewichtet (nicht veröffentlichter Entscheid des Bundesgerichts 6S.522/2000 vom 2. November 2000 E. 3b).
6.
6.1
Die Vorinstanz hat in ihrer Urteilserwägung zur Verwahrung die massgeblichen Gesichtspunkte des Sanktionen- und Massnahmerechts be-achtet und die einzelnen Komponenten zutreffend gewürdigt. Dass der Beschwerdeführer an einem für die verübten schweren Anlasstaten kausalen, abnormen Geisteszustand im Sinne von Art. 43

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |
6.2 Auszugehen ist dabei vom Grundgedanken der "ultima ratio", wonach die Verwahrung nur angeordnet werden darf, wenn sie notwendig ist, um den Täter vor weiterer Gefährdung anderer abzuhalten. Darin kommt die Subsidiarität der Verwahrung im Verhältnis zu den kurativen Massnahmen im Sinne von Art. 43 Ziff. 1 Abs. 1

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |
6.3 Gemäss Gutachten des psychiatrisch-psychologischen Diensts, Justizvollzug, des Kantons Zürich vom 20. November 2003 liegt beim Beschwerdeführer eine hohe einschlägige Rückfallgefahr vor. Eine Behandlungsnotwendigkeit zur Verringerung dieser Rückfallgefahr sei festzustellen. Allerdings seien die Erfolgsaussichten einer solchen Behandlung ausgesprochen unsicher. Die hohe Rückfallgefahr, verbunden mit der schlechten therapeutischen Beeinflussbarkeit, erfordere in jedem Fall eine geschlossene Unterbringung. Abzuwägen sei zwischen der Anordnung einer vollzugsbegleitenden ambulanten Massnahme und einer Verwahrung. Für erstere spreche, dass trotz einer langjährigen psychiatrischen Behandlungsvorgeschichte bis anhin kein Be-handlungsversuch einer deliktsorientierten, eher kognitiv-behavorial ausgerichteten Therapie nach modernen Standards stattgefunden habe. Sofern das Gericht diesen Umstand prioritär gewichten wolle, käme trotz des derzeit mangelnden Problembewusstseins und der generell schlechten therapeutischen Beeinflussbarkeit ein solcher Behandlungsversuch in Frage. Die Erfolgsaussichten einer solchen Massnahme seien indes überaus gering. Es sei daher - sollte ein Therapieerfolg ausbleiben - auf die Möglichkeit einer
nachträglichen Umwandlung in eine Verwahrung hinzuweisen. Bei veränderter Akzentsetzung könne aus forensisch-psychiatrischer Sicht ins Feld geführt werden, dass aufgrund der hohen Rückfallgefahr und der gleichzeitig überaus unsicheren Erfolgschancen einer Behandlung derzeit keine ausreichende Grundlage für die Anordnung einer Therapiemassnahme bestehe. Die sehr unsicheren Aussichten auf eine Verminderung des hohen Rückfallrisikos würden in diesem Fall stärker gewichtet. Bei der bestehenden Ausgangslage seien aus forensisch-psychiatrischer Sicht jedenfalls auch die Voraussetzungen für die Verwahrungsmassnahme erfüllt.
6.4 Die Vorinstanz hat zumindest sinngemäss eine vergleichende Wirkungsprognose vorgenommen und gestützt auf das Gutachten nach-vollziehbar dargelegt, weshalb der Vollzug der ausgesprochenen Strafe von acht Jahren Zuchthaus verbunden mit einer ambulanten Behandlung nicht ausreiche, um der Gefährdung der öffentlichen Sicherheit angemessen Rechnung zu tragen (angefochtenes Urteil, S. 77 ff.). So bestehe nach dem Gutachten eine ausgesprochen hohe Rückfallgefahr für erneute sexuelle Übergriffe an Kindern. Die pädosexuelle Neigung des Beschwerdeführers habe sich über viele Jahre verfestigt und sich bereits wiederholt in einschlägigen Delikten gezeigt, wobei eine Risikoprogredienz erkennbar sei. Der Beschwerdeführer zeige kein Problembewusstsein und keine echte Veränderungsmotivation. Seine Beeinflussbarkeit werde generell als schlecht bezeichnet. Der bisherige Verlauf seiner langen Behandlungsgeschichte - er befinde sich immerhin seit 1980 mehr oder weniger regelmässig in psychiatrischer Behandlung - spreche für eher geringe deliktrelevante Therapiemöglichkeiten, wobei die schizophrene Erkrankung des Beschwerdeführers und der polytrope Betäubungsmittelkonsum (sollte er eines Tages wieder anfangen, Drogen zu nehmen) eine zusätzliche
Verschlechterung der Behandlungsaussichten bedingten. Auch wenn der Beschwerdeführer noch nie in den Genuss einer adäquaten Therapie gekommen sei, bleibe doch immerhin festzuhalten, dass er sich während vieler Jahre in einer ambulanten Behandlung befunden habe, bisher also nicht etwa überhaupt nicht psychiatrisch behandelt worden wäre. Da eine Behandelbarkeit des Beschwerdeführers folglich kaum besteht und die Therapieaussichten dementsprechend als sehr unsicher bewertet werden, ist nicht zu beanstanden, wenn die Vorinstanz annimmt, die Freiheitsstrafe - unter Berücksichtigung einer ambulanten Therapie - vermöge den hier im Vordergrund stehenden Sicherungsaspekten nicht gerecht zu werden. Entgegen der Ansicht des Beschwerdeführers besteht im Übrigen kein Anspruch auf ein stufenweises Vorgehen. Der Versuch einer vollzugsbegleitenden ambulanten Massnahme, mit der Option einer späteren Umwandlung dieser Sanktion, ist nur möglich, wenn zum Urteilszeitpunkt effektiv Aussicht auf einen Erfolg der ambulanten Therapie besteht. Es muss also gewährleistet sein, dass sich eine ambulante Massnahme unter allen Aspekten als indiziert und durchführbar erweist (Heer, a.a.O., Art. N. 121, 122, 205). Dies ist hier angesichts der dermassen
fraglichen Erfolgsaussichten einer solchen Therapie aber gerade nicht der Fall.
6.5 Insgesamt durfte die Vorinstanz in Abwägung der auf dem Spiel stehenden Interessen ohne Verletzung von Bundesrecht die Verwahrung des Beschwerdeführers gemäss Art. 43 Ziff.1 Abs. 2

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |
7.
Die Beschwerde ist demnach abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Bei diesem Ausgang des Verfahrens trägt der Beschwerdeführer die Kosten (Art. 278 Abs. 1

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 43 - 1 Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
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1 | Le juge peut suspendre partiellement l'exécution d'une peine privative de liberté d'un an au moins et de trois ans au plus afin de tenir compte de façon appropriée de la faute de l'auteur.36 |
2 | La partie à exécuter ne peut excéder la moitié de la peine. |
3 | Tant la partie suspendue que la partie à exécuter doivent être de six mois au moins. Les règles d'octroi de la libération conditionnelle (art. 86) ne s'appliquent pas à la partie à exécuter.37 |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde der Oberstaatsanwaltschaft des Kantons Zürich wird abgewiesen.
2.
Die eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde von X.________ wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
3.
Das Gesuch um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege wird gutgeheissen.
4.
Es werden keine Kosten erhoben.
5.
Dem Vertreter von X.________, Rechtsanwalt Jürgen Imkamp, wird für das Verfahren vor Bundesgericht eine Entschädigung von Fr. 2'000.-- aus der Bundesgerichtskasse ausgerichtet.
6.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Obergericht des Kantons Zürich, I. Strafkammer, und der Oberstaatsanwaltschaft des Kantons Zürich schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 11. Juli 2006
Im Namen des Kassationshofes
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin: