Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

5A 756/2023

Arrêt du 10 novembre 2023

IIe Cour de droit civil

Composition
MM. les Juges fédéraux Herrmann, Président,
von Werdt et Bovey.
Greffière : Mme de Poret Bortolaso.

Participants à la procédure
A.________,
représentée par Me Daniel Trajilovic, avocat,
recourante,

contre

B.________,
représenté par Me Denise Wettstein, avocate,
intimé,

1. C.________,
représenté par Me Philippe Leuba, avocat,
2. D.________,
représentée par Me Philippe Leuba, avocat,

Objet
demande de retour d'enfants,

recours contre l'arrêt du Tribunal cantonal de l'État de Fribourg, IIe Cour d'appel civil, du 22 septembre 2023 (102 2023 78).

Faits :

A.

A.a. B.________ et A.________ sont les parents de C.________ (né en novembre 2019) et D.________ (née en avril 2022).
Les époux A.________ et B.________ ont leur résidence habituelle en Israël.

A.b. En juillet 2022, la famille A.________ et B.________ s'est rendue en Suisse pour rendre visite aux parents de A.________, domiciliés à U.________ (FR).
Il était prévu que le père rentrerait en Israël avant la mère et les enfants, dont le retour était prévu en août 2022.
La veille du départ de son mari, A.________ l'a informé qu'elle n'avait pas l'intention de retourner en Israël avec les enfants.

B.
Le 18 janvier 2023, B.________ a déposé une demande en vue du retour des mineurs en Israël, avec requête de mesures superprovisionnelles devant la II e Cour d'appel civil du Tribunal cantonal de l'État de Fribourg (ci-après: cour cantonale).
Le 19 janvier 2023, la Présidente de la cour cantonale a partiellement admis la requête de mesures superprovisionnelles (ainsi: curateur en faveur des enfants; interdiction de quitter le territoire/modifier le lieu de résidence des enfants; dépôt des papiers d'identité des enfants; signalement dans le RIPOL du risque d'enlèvement international des enfants).
Statuant le 9 mars 2023, la cour cantonale a rejeté la demande formée par B.________ tendant au retour des enfants en Israël (ch. I); elle a en outre révoqué le signalement du risque d'enlèvement des enfants dans le RIPOL ou tout autre système d'information à disposition de la police cantonale dès l'entrée en force de son arrêt (II); ordonné la remise des passeports israéliens des enfants à leur mère A.________ (III) et levé les mesures provisionnelles imposant des restrictions quant au lieu de résidence des enfants et à leur interdiction de déplacement (IV).

C.
Le 26 avril 2023, après avoir accordé l'effet suspensif au recours formé par B.________, le Tribunal fédéral l'a admis dans la mesure de sa recevabilité. L'arrêt cantonal a été annulé et la cause renvoyée à la cour cantonale pour qu'elle détermine, en collaboration avec les autorités locales et centrales suisse et israélienne si un retour de A.________ et des enfants était envisageable sur le territoire israélien, dans un endroit neutre.

C.a. La cour cantonale a entendu les parties et poursuivi l'instruction par l'intermédiaire de l'autorité centrale suisse en matière d'enlèvement international d'enfants et son homologue israélienne.
Le curateur des enfants a indiqué qu'à première vue, les informations et assurances fournies par les autorités centrales lui paraissaient suffisantes pour assurer à la mère et aux enfants un lieu d'accueil sûr et financièrement supportable.
B.________ a conclu principalement à ce que le lieu de résidence des enfants soit fixé dans la commune de Gedera - où il avait entrepris des démarches afin de trouver un appartement meublé pour son épouse -; subsidiairement, il a laissé le choix de ce lieu à l'appréciation de l'autorité cantonale. B.________ a par ailleurs demandé que son épouse soit astreinte à lui rembourser la totalité des coûts générés par le déplacement illicite.
A.________ a estimé insatisfaisantes les réponses données par les autorités centrales. Son retour en Israël ne pouvait en conséquence être ordonné en tant qu'aucun lieu d'accueil sûr et financièrement supportable ne lui était garanti. Elle a requis une nouvelle interpellation de l'autorité centrale israélienne au sujet de son logement, du montant exact des aides financières qui pourraient lui être allouées, des possibilités de son époux de déposer une plainte pénale à son encontre et des conséquences juridiques civiles et pénales auxquelles elle s'exposait en Israël en raison de l'enlèvement.
Les parties ont renoncé à la tenue d'une audience.

C.b. Par arrêt du 22 septembre 2023, la cour cantonale a admis la demande formée par B.________ (ch. I) et ordonné le retour en Israël des enfants, accompagnés de leur mère (II). L'autorité cantonale a précisé que ce retour devait s'effectuer au lieu de résidence en Israël laissé à la discrétion de la mère (II.a), celle-ci devant faire ouvrir par ses avocats en Israël un compte fiduciaire en sa faveur auprès d'un établissement bancaire israélien, ce dans un délai de dix jours dès l'entrée en force de l'arrêt (II.b), compte sur lequel B.________ était astreint à verser la somme de ILS 55'000 fr. (II.c); un délai de dix jours dès la confirmation de ce versement était alors imparti à A.________ pour retourner en Israël avec les enfants, dans le lieu de résidence choisi (II.d), les injonctions précitées étant assorties de la menace des sanctions de l'art. 292
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 292 - Chiunque non ottempera ad una decisione a lui intimata da una autorità competente o da un funzionario competente sotto comminatoria della pena prevista nel presente articolo, è punito con la multa.
CP en cas d'inexécution (II.e). La cour cantonale a par ailleurs indiqué les modalités concrètes du retour, le Service de l'enfance et de la jeunesse (SEJ) recevant un mandat d'accompagnement (III), levé dès l'entrée en force de l'arrêt le signalement du risque d'enlèvement international des enfants dans le RIPOL et tout autre système d'information, de même que les mesures
provisionnelles imposant des restrictions quant au lieu de résidence de ceux-ci et leur interdiction de déplacement (IV et V) et réglé le sort des frais et dépens (VI à VIII).

D.

D.a. Le 5 octobre 2023, A.________ (ci-après: la recourante) exerce contre cette décision un recours en matière civile au Tribunal fédéral. Elle conclut à l'annulation de l'arrêt cantonal et, principalement, au rejet de la demande formée par B.________ (ci-après: l'intimé), à la révocation du signalement du risque d'enlèvement international des enfants dans le RIPOL ou tout autre système d'information à disposition de la police cantonale fribourgeoise, à la restitution à elle-même des passeports israéliens de ses enfants et à la mise à la charge de l'intimé de l'intégralité des frais et dépens des instances cantonale et fédérale. Subsidiairement, elle demande le renvoi de la cause à l'autorité cantonale pour nouvelle décision.
La recourante sollicite le bénéfice de l'assistance judiciaire.

D.b. L'effet suspensif a été accordé au recours à titre superprovisoire.

D.c. Le 7 octobre 2023, soit deux jours après le dépôt de l'acte de recours, des tirs massifs de roquettes ont été effectués sur Israël depuis la bande de Gaza. Israël a mis ses forces armées en état de guerre.

D.d. Dans ses déterminations à la Cour de céans, l'intimé conclut au rejet du recours dans la mesure de sa recevabilité; vu l'évènement susmentionné, il indique néanmoins s'en remettre au bon jugement de la Cour s'agissant de l'exécution immédiate de ce retour.
Indiquant devant tendre à assurer la réalisation de l'intérêt objectif des enfants qu'il représente et finalement à les protéger, le curateur des enfants estime que la situation actuelle en Israël ne permet pas d'exécuter l'arrêt entrepris.
La cour cantonale n'a pas formulé d'observations.
La recourante a répliqué. L'intimé a dupliqué sans y être invité; la recourante et le curateur des enfants n'ont pas réagi à cette écriture complémentaire dans le délai imparti.

Considérant en droit :

1.
Le recours est dirigé contre une décision finale (art. 90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
LTF), prise en application de normes de droit public dans une matière connexe au droit civil, singulièrement en matière d'entraide administrative entre les États contractants pour la mise en oeuvre du droit civil étranger (art. 72 al. 2 let. b ch. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 72 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile.
1    Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile.
2    Al ricorso in materia civile soggiacciono anche:
a  le decisioni in materia di esecuzione e fallimento;
b  le decisioni in rapporto diretto con il diritto civile pronunciate in applicazione di norme di diritto pubblico, segnatamente le decisioni:
b1  sul riconoscimento e l'esecuzione di decisioni e sull'assistenza giudiziaria in materia civile,
b2  sulla tenuta del registro fondiario, dei registri dello stato civile, del registro di commercio e dei registri in materia di marchi, disegni e modelli, brevetti d'invenzione, varietà vegetali e topografie,
b3  sull'autorizzazione al cambiamento del nome,
b4  in materia di vigilanza sulle fondazioni, eccettuati gli istituti di previdenza e di libero passaggio,
b5  in materia di vigilanza sugli esecutori testamentari e altri rappresentanti previsti dal diritto successorio,
b6  in materia di protezione dei minori e degli adulti,
b7  ...
LTF; ATF 133 III 584 consid. 1.2; 120 II 222 consid. 2b) par la II e Cour d'appel civil du Tribunal cantonal de l'État de Fribourg, statuant en instance cantonale unique (art. 7 al. 1 de la Loi fédérale sur l'enlèvement international d'enfants et les Conventions de La Haye sur la protection des enfants et des adultes [LF-EEA; RS 211.222.32]), après arrêt de renvoi du Tribunal fédéral (arrêt 5A 228/2023 du 26 avril 2023). La recourante, qui a qualité pour recourir (art. 76 al. 1 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 76 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi:
1    Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata e ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modifica della stessa.
2    Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 72 capoverso 2 spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti.40
et b LTF), a agi à temps (art. 100 al. 2 let. c
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
1    Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
2    Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
b  nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
c  in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori;
d  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti.
3    Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria;
b  dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali.
4    Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale.
5    Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale.
6    ...94
7    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
LTF).

2.

2.1. Dans les limites tracées par l'arrêt de renvoi (cf. infra consid. 3.1), le recours en matière civile peut être interjeté pour violation du droit, tel qu'il est délimité par les art. 95
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione:
a  del diritto federale;
b  del diritto internazionale;
c  dei diritti costituzionali cantonali;
d  delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari;
e  del diritto intercantonale.
et 96
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 96 Diritto estero - Il ricorrente può far valere che:
a  non è stato applicato il diritto estero richiamato dal diritto internazionale privato svizzero;
b  il diritto estero richiamato dal diritto internazionale privato svizzero non è stato applicato correttamente, sempreché la decisione non concerna una causa di natura pecuniaria.
LTF. Le Tribunal fédéral applique le droit d'office (art. 106 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
1    Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
2    Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura.
LTF). Il n'est donc limité ni par les arguments soulevés dans le recours ni par la motivation retenue par l'autorité précédente; il peut admettre un recours pour un autre motif que ceux qui ont été invoqués et il peut rejeter un recours en adoptant une argumentation différente de celle de l'autorité précédente (ATF 145 IV 228 consid. 2.1; 144 III 462 consid. 3.2.3). Cela étant, eu égard à l'exigence de motivation contenue à l'art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF, il n'examine en principe que les griefs soulevés (ATF 142 III 364 consid. 2.4). Le recourant doit par conséquent discuter les motifs de la décision entreprise et indiquer précisément en quoi l'autorité précédente a méconnu le droit (ATF 142 I 99 consid. 1.7.1; 142 III 364 consid. 2.4). Le Tribunal fédéral ne connaît par ailleurs de la violation de droits fondamentaux que si un tel grief a été expressément invoqué et motivé de façon claire et détaillée ("principe d'allégation", art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
1    Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
2    Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura.
LTF; ATF 147 I 73 consid. 2.1; 146 III
303
consid. 2; 142 III 364 consid. 2.4).

2.2. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
1    Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
2    Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95.
3    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96
LTF). Il ne peut s'en écarter que si ceux-ci ont été constatés de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione:
a  del diritto federale;
b  del diritto internazionale;
c  dei diritti costituzionali cantonali;
d  delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari;
e  del diritto intercantonale.
LTF (art. 105 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
1    Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
2    Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95.
3    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96
LTF), et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause (art. 97 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
1    Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
2    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87
LTF). Le recourant qui soutient que les faits ont été établis d'une manière manifestement inexacte, c'est-à-dire arbitraire au sens de l'art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato.
Cst. (ATF 147 I 73 consid. 2.2; 144 II 246 consid. 6.7; 143 I 310 consid. 2.2 et la référence), doit satisfaire au principe d'allégation susmentionné (art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
1    Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
2    Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura.
LTF; cf. supra consid. 2.2). Une critique des faits qui ne satisfait pas à cette exigence est irrecevable (ATF 147 IV 73 consid. 4.1.2; 145 IV 154 consid. 1.1). En matière d'appréciation des preuves et d'établissement des faits, il n'y a arbitraire que si l'autorité cantonale n'a manifestement pas compris le sens et la portée d'un moyen de preuve, a omis sans raisons objectives de tenir compte de preuves pertinentes ou a opéré, sur la base des éléments recueillis, des déductions insoutenables (ATF 147 V 35 consid. 4.2; 143 IV 500 consid. 1.1 et la référence).

3.
Conformément au principe de l'autorité de l'arrêt de renvoi, l'autorité cantonale à laquelle une affaire est renvoyée est tenue de fonder sa nouvelle décision sur les considérants de droit de l'arrêt du Tribunal fédéral; sa cognition est limitée par les motifs de l'arrêt de renvoi, en ce sens qu'elle est liée par ce qui a déjà été tranché définitivement par le Tribunal fédéral, ainsi que par les constatations de fait qui n'ont pas été critiquées devant lui. Saisi d'un recours contre la nouvelle décision, le Tribunal fédéral est aussi lié par son arrêt de renvoi (ATF 143 IV 214 consid. 5.2.1; 135 III 334 consid. 2; arrêt 5A 225/2022 du 21 juin 2023 consid. 2.1).

3.1. Dans un premier temps, l'autorité cantonale fribourgeoise a rejeté la demande de retour formée par l'intimé en se fondant sur le caractère intolérable de celui-là (art. 13 al. 1 let. b de la Convention de La Haye sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants [CLaH80; RS 0.211.230.02]). Appelée à statuer sur le recours de l'intimé contre cette première décision, la Cour de céans a rappelé que l'ordre de retour de l'enfant et du parent qui l'accompagne ne s'entendait pas à un endroit précis de l'État de la résidence habituelle. A supposer ainsi qu'un lieu d'accueil sûr et financièrement supportable, en dehors du logement de l'intimé, pût être assuré à la recourante, les éléments sur lesquels la cour cantonale s'était fondée pour considérer que raccompagner sa fille - respectivement son fils (arrêt 5A 228/2023 du 26 avril 2023 consid. 5.2) - en Israël ne pouvait être exigé d'elle n'apparaissaient plus déterminants, en tant que ceux-ci étaient exclusivement liés au contexte religieux et familial dans lequel l'intéressée avait vécu jusqu'alors, soit à la personne, voire à l'entourage du recourant. La possibilité pour la recourante de retourner avec ses enfants en Israël dans un endroit neutre nécessitait un
éclaircissement de la part des autorités cantonales, en collaboration avec les autorités locales et les autorités centrales, en sorte que la cause a été retournée au tribunal cantonal (arrêt 5A 228/2023 précité consid. 5.1.3.2).

3.2. Examinant dans quelle mesure et à quelles conditions les informations obtenues et les assurances données permettaient d'exiger de la recourante qu'elle retourne en Israël avec ses enfants, la cour cantonale a d'abord souligné que la recourante n'était pas dénuée de ressources en tant qu'elle avait été en mesure de mandater des avocats en Israël afin d'assurer sa défense dans le cadre de la procédure de divorce en cours. Ceux-ci pourraient la soutenir à différents égards (ainsi: obtention d'un logement ainsi que des allocations familiales et autres aides gouvernementales auxquelles l'intéressée pourrait prétendre, requêtes liées à d'éventuelles mesures de protection auprès des autorités compétentes). La cour cantonale a ensuite relevé que la recourante n'encourait pas de risque concret de nature pénale en cas de retour en Israël: l'autorité centrale israélienne avait confirmé, le 19 juin 2023 et le 3 septembre 2023, que l'intimé n'avait déposé contre elle aucune plainte pénale pour enlèvement d'enfants; cette autorité avait par ailleurs indiqué que, dans l'hypothèse d'un retour volontaire ou en exécution d'un arrêt rendu en application de la CLaH80, les autorités pénales israéliennes renonceraient sans doute à toute poursuite.
Enfin, au sujet des moyens financiers nécessaires à la recourante pour subvenir à ses besoins, les juges cantonaux ont considéré que l'offre de l'intimé, consistant à financer le séjour de son épouse sur une durée de trois à quatre mois et de lui louer un appartement ne constituait pas une situation sûre pour celle-ci, qui dépendrait du versement des montants nécessaires par son mari. Tenant compte du fait que le versement des différentes aides gouvernementales auxquelles l'intéressée pourrait prétendre sur place n'interviendrait pas avec effet immédiat, l'autorité cantonale a estimé ses besoins financiers à 12'000 nouveaux shékel (ILS) par mois en référence au site internet numbeo.com (entretien courant et loyer mensuel); compte tenu de la situation précaire de la recourante, le prix du transport aérien (6'500 ILS) a été ajouté à ce montant. La cour cantonale a ainsi astreint l'intimé à verser d'avance un montant de 55'000 ILS sur un compte fiduciaire que la recourante devait faire ouvrir par l'intermédiaire de ses avocats auprès d'un établissement bancaire israélien. Ce montant devait permettre de couvrir les frais susmentionnés sur quatre mois, intervalle devant suffire aux autorités israéliennes saisies pour statuer sur la
garde et l'entretien des enfants des parties, à tout le moins à titre de mesures provisionnelles.
Sous respect des conditions précitées, la cour cantonale en a conclu que la recourante était assurée de pouvoir trouver en Israël un lieu d'accueil sûr et financièrement supportable pour elle, en dehors du logement de l'intimé, afin d'y vivre avec ses enfants dans l'attente d'une décision de justice relative à la garde et à l'entretien de ceux-ci. Elle a en conséquence ordonné le retour accompagné des enfants en Israël.

4.
La recourante estime que la cour cantonale aurait violé le principe de l'autorité de l'arrêt de renvoi. Elle se prévaut également dans cette perspective de l'établissement arbitraire des faits et de la violation de son droit d'être entendue.

4.1. La recourante reproche d'abord à l'autorité cantonale d'avoir arbitrairement évalué sa situation financière en affirmant d'une part qu'elle disposait de ressources suffisantes en Israël, tout en relevant qu'elle percevait l'aide sociale en Suisse, puis en prétendant d'autre part qu'elle pourrait percevoir des aides financières à son retour en Israël.

4.1.1. La décision cantonale indique que l'intéressée ne serait pas dénuée de "ressources" dès lors qu'elle aurait été en mesure de mandater des avocats en Israël afin d'assurer sa défense dans le cadre de la procédure de divorce en cours; elle relève ultérieurement la situation précaire de la recourante, au bénéfice de l'aide sociale en Suisse. Il faut en déduire que le terme "ressources" s'entend à l'évidence non pas dans son sens financier - qualificatif dont la cour cantonale n'a d'ailleurs pas fait usage -, mais dans celui des "facultés d'action" dont dispose manifestement encore la recourante, malgré l'hostilité du contexte israélien dont elle se prévaut.

4.1.2. S'agissant des aides sociales, l'autorité cantonale a expressément indiqué que celles-ci ne seraient pas versées immédiatement, circonstance l'amenant à fixer les besoins de la recourante en cas de retour et à les mettre initialement à la charge de l'intimé. Que le bénéfice de ces aides soit avéré ou non n'est donc pas décisif en tant que leur versement n'a pour l'instant clairement pas été pris en considération par les juges cantonaux.

4.2. La recourante se plaint ensuite de la manière dont la cour cantonale a évalué le coût de la vie en Israël. Elle soutient que l'autorité cantonale ne pouvait déterminer le coût de la vie et le montant de son loyer sur la seule base de renseignements obtenus sur internet, sans même indiquer la source des informations ni interpeller les autorités locales et l'autorité centrale, alors même qu'elle avait pourtant expressément requis cette mesure d'instruction. Les renseignements sur lesquels s'appuyait la cour cantonale ne bénéficiaient de surcroît d'aucune emprunte officielle, ne constituaient pas des faits notoires et la recourante n'avait par ailleurs pas été entendue sur ce point.

4.2.1. Il ressort de l'arrêt entrepris que la cour cantonale a déterminé le coût de la vie en Israël - y compris le montant du loyer de la recourante - en se fondant sur un comparateur en ligne (à savoir: numbeo.com), en sorte que la source de ces informations a clairement été indiquée. Certes, les indications figurant sur le site internet susmentionné ne satisfont pas à la définition de faits notoires (sur cette notion: ATF 143 IV 380 consid. 1.1.1). La recourante se limite néanmoins à se prévaloir du fait de ne pas avoir pu s'exprimer sur ce point précis, sans exposer concrètement l'influence de la violation éventuelle de la garantie de son droit d'être entendue sur la procédure: elle ne prétend ainsi nullement que les coûts arrêtés par les juges cantonaux seraient erronés ou ne correspondraient pas à la réalité, circonstance nécessitant une instruction supplémentaire et un renvoi de la cause à l'autorité cantonale. Sa critique se révèle ainsi vaine (arrêts 5A 70/2021 du 18 octobre 2021 consid. 3.1 et les références; 4A 593/2020 du 23 juin 2021 consid. 7.2).

4.2.2. Il est vrai qu'il ressort des différents courriers adressés à l'autorité cantonale par la recourante qu'elle souhaitait des renseignements de la part de l'autorité centrale au sujet du coût moyen de la vie (y compris loyer et crèche) en Israël. Le tribunal cantonal a certes effectué cette estimation lui-même ( supra consid. 4.2.1), sans donner suite à l'instruction requise à cet égard par la recourante. Comme il l'a été souligné dans le contexte du grief relatif à la violation du droit d'être entendue de la recourante, celle-ci ne démontre toutefois pas que le mode de procéder de la cour cantonale conduirait à un résultat arbitraire, en sorte que sa critique apparaît ici également dépourvue de toute portée.

4.3. Au sujet de la violation même du principe de l'autorité de l'arrêt de renvoi, la recourante reproche à la cour cantonale de lui faire supporter la charge de trouver un lieu d'accueil sûr et financièrement supportable alors que l'arrêt de renvoi de la Cour de céans spécifiait pourtant qu'une solution sur ce point devait lui être assurée, signifiant un comportement actif des autorités locales et centrales, qui n'avaient pourtant fourni aucune réponse satisfaisante. La recourante souligne dans ce contexte qu'Israël n'est pas partie à la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique du 7 avril 2011 (convention d'Istanbul, RS 0.311.35), convention qui oblige les États parties à octroyer aux femmes victimes de violence une aide au logement ainsi des hébergements. Ces circonstances impliquaient qu'il ne pouvait être exigé d'elle qu'elle raccompagne ses enfants en Israël aux fins d'y attendre une décision définitive sur les droits parentaux. L'art. 5 let. b
SR 211.222.32 Legge federale del 21 dicembre 2007 sul rapimento internazionale dei minori e sulle Convenzioni dell'Aia sulla protezione dei minori e degli adulti (LF-RMA)
LF-RMA Art. 5 Ritorno e interesse del minore - Il ritorno mette il minore in una situazione intollerabile ai sensi dell'articolo 13 paragrafo 1 lettera b della Convenzione dell'Aia sul rapimento dei minori, in particolare se:
a  il collocamento presso il genitore richiedente non corrisponde manifestamente all'interesse del minore;
b  il genitore rapitore, tenuto conto di tutte le circostanze, non è in grado di prendersi cura del minore nello Stato in cui il minore aveva la dimora abituale immediatamente prima del rapimento, o ciò non può essere ragionevolmente preteso da lui; e
c  il collocamento presso terzi non corrisponde manifestamente all'interesse del minore.
LF-EEA était violé.

4.3.1. Selon l'art. 7 al. 1 CLaH80, les autorités centrales doivent coopérer entre elles et promouvoir une collaboration entre les autorités compétentes dans leurs États respectifs afin d'assurer le retour immédiat des enfants. L'art. 7 al. 2 CLaH80 donne, sans exhaustivité, les grandes lignes de leurs possibilités d'intervention. Une fonction importante de l'autorité centrale consiste à prendre toutes les mesures appropriées pour faciliter l'introduction de procédures judiciaires ou administratives en vue d'obtenir le retour sans danger de l'enfant (art. 7 al. 2 let. f et h CLaH80), que ce soit directement ou avec le concours d'intermédiaire (art. 7 al. 2 CLaH80, phrase introductive), les États contractants disposant ainsi d'une certaine marge de manoeuvre en fonction de leur droit interne (PEREZ-VERA, Rapport explicatif, in Conférence de La Haye de droit international privé, Actes et documents de la Quatorzième session, tome III, § 88 ss). En revanche, le rôle de l'autorité centrale ne consiste pas à examiner les allégations présentées au titre de l'art. 13 al. 1 let. b CLaH80, ni à agir en fonction de ces allégations (Conférence de La Haye de droit international privé, Convention Enlèvement d'enfants de 1980, Guide de bonnes
pratiques, Partie VI Article 13 [1] [b], § 96).

4.3.2. La recourante requiert ici des autorités centrales une action qui, à certains égards, dépasse leur rôle. Ainsi que l'a à juste titre relevé l'autorité centrale suisse dans son courrier du 19 juin 2023, il n'appartient pas aux compétences des autorités centrales de lui rechercher activement un logement. L'autorité centrale suisse a en revanche indiqué que son homologue israélienne l'avait assurée qu'elle prendrait contact avec les autorités locales compétentes dès que la recourante aurait indiqué dans quelle région elle s'établirait avec les enfants; si la mère le souhaitait, l'autorité israélienne la contacterait elle ou l'aiderait à contacter les autorités susceptibles de lui octroyer les aides gouvernementales auxquelles elle pouvait prétendre. Les mesures protectrices devaient en revanche être sollicitées par le biais de la représentation légale de la recourante en Israël. L'on ignore ici si la recourante a pris l'initiative d'indiquer l'endroit où elle souhaitait se rendre; l'arrêt querellé laisse celui-ci à sa discrétion, relevant d'ailleurs expressément que le logement que l'intimé offrait de louer et les moyens que celui-ci proposait de lui mettre à disposition ne lui garantissait pas une situation sûre. Selon les
déclarations de l'autorité centrale suisse, la recourante bénéficie ainsi de la garantie d'une aide administrative des autorités locales, une fois indiqué son lieu de résidence. Il est de surcroît établi que la recourante est représentée par des avocats en Israël; elle ne conteste nullement que ceux-ci pourront l'assister juridiquement et solliciter les mesures de protection qui pourraient s'avérer nécessaires une fois connu son lieu de destination.
L'arrêt attaqué conditionne le retour de la recourante et des enfants au versement, par l'intimé, d'un montant de 55'000 ILS, somme permettant d'assurer la couverture de leurs besoins financiers sur quatre mois. Or la recourante ne prétend pas que le montant des besoins mensuels tel que fixé par la cour cantonale serait insuffisant ( supra consid. 4.2.1 et 4.2.2), ni ne conteste efficacement qu'un délai de quatre mois ne suffirait pas à obtenir une décision statuant à tout le moins à titre provisionnelles sur sa situation. Elle se limite à ce dernier égard à affirmer ne pas être assurée d'obtenir des aides gouvernementales à l'épuisement du montant versé par son époux.
Vu les considérations qui précèdent, il faut admettre qu'un lieu d'accueil neutre, sécurisé et financièrement supportable, est assuré à la recourante et ses enfants en Israël.

5.
La recourante invoque ensuite la violation de l'art. 13 al. 1 let. b CLaH80 et de l'art. 5 let. b
SR 211.222.32 Legge federale del 21 dicembre 2007 sul rapimento internazionale dei minori e sulle Convenzioni dell'Aia sulla protezione dei minori e degli adulti (LF-RMA)
LF-RMA Art. 5 Ritorno e interesse del minore - Il ritorno mette il minore in una situazione intollerabile ai sensi dell'articolo 13 paragrafo 1 lettera b della Convenzione dell'Aia sul rapimento dei minori, in particolare se:
a  il collocamento presso il genitore richiedente non corrisponde manifestamente all'interesse del minore;
b  il genitore rapitore, tenuto conto di tutte le circostanze, non è in grado di prendersi cura del minore nello Stato in cui il minore aveva la dimora abituale immediatamente prima del rapimento, o ciò non può essere ragionevolmente preteso da lui; e
c  il collocamento presso terzi non corrisponde manifestamente all'interesse del minore.
LF-EEA fondant le caractère intolérable du retour sur un risque concret de poursuites pénales à son encontre et d'emprisonnement à son retour en Israël.

5.1. Lorsque, comme en l'occurrence, le retour des enfants s'envisage exclusivement avec le parent ravisseur (arrêt 5A 228/2023 du 26 avril 2023 consid. 5.1.1 et 5.2), il est admis que, lorsque celui-ci s'expose à une mise en détention dans le pays d'origine, le retour ne peut y être exigé au sens de l'art. 5 let. b
SR 211.222.32 Legge federale del 21 dicembre 2007 sul rapimento internazionale dei minori e sulle Convenzioni dell'Aia sulla protezione dei minori e degli adulti (LF-RMA)
LF-RMA Art. 5 Ritorno e interesse del minore - Il ritorno mette il minore in una situazione intollerabile ai sensi dell'articolo 13 paragrafo 1 lettera b della Convenzione dell'Aia sul rapimento dei minori, in particolare se:
a  il collocamento presso il genitore richiedente non corrisponde manifestamente all'interesse del minore;
b  il genitore rapitore, tenuto conto di tutte le circostanze, non è in grado di prendersi cura del minore nello Stato in cui il minore aveva la dimora abituale immediatamente prima del rapimento, o ciò non può essere ragionevolmente preteso da lui; e
c  il collocamento presso terzi non corrisponde manifestamente all'interesse del minore.
LF-EEA (arrêt 5A 228/2023 précité consid. 4.2.3 et les références citées).

5.2. La cour cantonale a relevé sur ce point que l'autorité centrale israélienne avait confirmé à deux reprises le fait que l'intimé n'avait déposé aucune plainte pénale contre son épouse suite à l'enlèvement des enfants. L'autorité centrale israélienne avait par ailleurs indiqué que, dans l'hypothèse d'un retour volontaire ou en exécution d'un arrêt rendu en application de la CLaH80, les autorité pénales israélienne renonceraient sans doute à toute poursuite. La recourante n'encourait ainsi pas de risque concret de nature pénale en cas de retour en Israël.

5.3. La recourante soutient pour sa part qu'en droit israélien, l'infraction qu'elle avait commise se poursuivait d'office. Bien qu'en ayant évoqué la possibilité, l'intimé n'avait pas produit une déclaration s'engageant à ne pas demander l'arrestation de son épouse, son interdiction d'entrée ou d'autres sanctions liées à l'enlèvement. Il pourrait ainsi à tout moment déposer une plainte pénale. Se référant à l'affaire Neulinger et Shuruk c. Suisse (CourEDH no 41615/07 du 6 juillet 2010), la recourante affirme que le risque d'emprisonnement n'était par ailleurs pas totalement exclu dès lors que le classement de la procédure répondait à des conditions liées à son comportement ainsi qu'à l'absence d'un intérêt public à la poursuivre.

5.4.

5.4.1. L'on relèvera avant tout que cette question ne faisait pas l'objet du renvoi de la cause à l'autorité cantonale, la recourante n'ayant pas rendu vraisemblable le risque concret d'un emprisonnement au stade de la procédure conduisant à l'arrêt de renvoi (arrêt 5A 228/2023 précité consid. 5.1.3.2). Il est ainsi douteux que cette question puisse être réévaluée à ce stade de la procédure (consid. 3 supra).

5.4.2. Le caractère concret de ce risque n'est de toute manière pas plus établi actuellement en tant qu'il est même désormais officiellement attesté que l'intimé n'a pas déposé plainte pénale à l'encontre de la recourante et expressément mis en doute qu'une poursuite soit initiée d'office en cas de retour lié à l'exécution d'un arrêt rendu en application de la CLaH80. Le risque invoqué par la recourante se fonde ainsi sur des conjectures.

6.
Dans un dernier grief, la recourante invoque la violation de l'art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH.
Son argumentation doit cependant d'emblée être écartée en tant qu'elle se fonde sur des éléments qui ne sont pas décisifs (à savoir: sa nationalité suisse, son logement en Suisse, son engagement dans une nouvelle relation sentimentale et l'isolement dans lequel elle se trouverait si elle devait retourner en Israël) ou sur le risque d'une éventuelle incarcération en Israël, dont le caractère concret vient d'être écarté (consid. 5.4.2 supra).

7.
En définitive, le recours est rejeté dans la mesure de sa recevabilité. Le retour en Israël des enfants, accompagnés de leur mère est ainsi ordonné selon les modalités arrêtées par la décision entreprise.

7.1. Il est néanmoins évident que, vu la situation de conflit existant actuellement en Israël (let. D.c supra), ce retour ne peut être immédiatement exécuté. Il appartiendra à l'autorité d'exécution, à savoir ici le Service de l'enfance et de la jeunesse du canton de Fribourg, d'organiser ce retour en collaboration avec les autorités centrale suisse et israélienne, respectivement avec les autorités locales israéliennes, dès que la situation sur place permettra un renvoi sécurisé des intéressés.
Il est entendu que les mesures de protection urgentes, levées par les chiffres IV et V du dispositif de l'arrêt entrepris (à savoir: signalement du risque d'enlèvement international des enfants; restrictions quant à leur lieu de résidence et interdiction de déplacement), sont dans l'intervalle maintenues.
La requête d'effet suspensif est sans objet.

7.2. Les art. 26 CLaH80 et 14 LF-EEA prévoient la gratuité de la procédure; toutefois, conformément aux dispositions de l'art. 42 CLaH80 et par application de l'art. 26 al. 3 CLaH80, Israël a déclaré qu'elle ne prendra en charge les frais visés à l'art. 26 al. 2 CLaH80 que dans la mesure où ces frais sont couverts par son système d'aide judiciaire. La Suisse applique dans ce cas le principe de la réciprocité (art. 21 al. 1 let. b de la Convention de Vienne du 23 mai 1969 sur le droit des traités [RS 0.111]), si bien que la procédure devant le Tribunal fédéral n'est pas gratuite (arrêts 5A 990/2019 du 21 janvier 2020 consid. 8; 5A 701/2019 du 23 octobre 2019 consid. 8). La requête d'assistance judiciaire de la recourante, qui succombe, peut ici être admise (art. 64 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
1    Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
2    Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili.
3    La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute.
4    Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale.
LTF), en sorte que les frais judiciaires, dont font partie les frais de représentation des enfants (arrêts 5A 346/2012 du 12 juin 2012 consid. 6; 5A 840/2011 du 13 janvier 2012 consid. 6), seront provisoirement supportés par la Caisse du Tribunal fédéral (art. 64 al. 4
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
1    Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
2    Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili.
3    La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute.
4    Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale.
LTF). L'octroi de l'assistance judiciaire ne la dispense cependant pas du paiement de dépens (ATF 122 I 322 consid. 2c; arrêt 5C.5/2005 du 23 juin 2005 consid. 4, non publié aux ATF 131 III 542); en
l'espèce, il y a lieu de considérer que l'intimé ne sera pas en mesure de recouvrer ceux-ci, compte tenu de la situation financière de la recourante. L'avocate de l'intimé sera dès lors également directement indemnisée par la Caisse du Tribunal fédéral. La recourante est rendue attentive au fait qu'elle est tenue de rembourser ultérieurement la Caisse du Tribunal fédéral si elle est en mesure de le faire (art. 64 al. 4
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
1    Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
2    Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili.
3    La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute.
4    Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale.
LTF).

Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté dans la mesure de sa recevabilité.
Il appartiendra à l'autorité d'exécution, à savoir ici le Service de l'enfance et de la jeunesse du canton de Fribourg, d'organiser le retour en Israël des enfants, accompagnés de leur mère, en collaboration avec les autorités centrale suisse et israélienne, respectivement avec les autorités locales israéliennes, dès que la situation sur place permettra un renvoi sécurisé des intéressés.

2.
La requête d'effet suspensif est sans objet.

3.
La requête d'assistance judiciaire de la recourante est admise et Me Daniel Trajilovic lui est désigné comme avocat d'office.

4.
Les frais judiciaires, arrêtés à 3'000 fr., sont mis à la charge de la recourante. Ils sont provisoirement supportés par la Caisse du Tribunal fédéral.

5.
Une indemnité de 2'000 fr., supportée par la Caisse du Tribunal fédéral, est allouée à Me Daniel Trajilovic à titre d'honoraires d'avocat d'office.

6.
Une indemnité de 2'000 fr., à verser à l'intimé à titre de dépens, est mise à la charge de la recourante et est provisoirement supportée par la Caisse du Tribunal fédéral.

7.
Une indemnité de 1'500 fr. est allouée à titre d'honoraires à Me Philippe Leuba, curateur des enfants, qui lui sera versée par la Caisse du Tribunal fédéral.

8.
Le présent arrêt est communiqué aux parties, à C.________, à D.________, au Tribunal cantonal de l'État de Fribourg, II e Cour d'appel civil, et à l'Office fédéral de la justice, autorité centrale en matière d'enlèvement international d'enfants.

Lausanne, le 10 novembre 2023

Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse

Le Président : Herrmann

La Greffière : de Poret Bortolaso
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : 5A_756/2023
Data : 10. novembre 2023
Pubblicato : 21. novembre 2023
Sorgente : Tribunale federale
Stato : Inedito
Ramo giuridico : Diritto di famiglia
Oggetto : demande de retour d'enfants


Registro di legislazione
CEDU: 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CP: 292
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 292 - Chiunque non ottempera ad una decisione a lui intimata da una autorità competente o da un funzionario competente sotto comminatoria della pena prevista nel presente articolo, è punito con la multa.
Cost: 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato.
LF-RMA: 5
SR 211.222.32 Legge federale del 21 dicembre 2007 sul rapimento internazionale dei minori e sulle Convenzioni dell'Aia sulla protezione dei minori e degli adulti (LF-RMA)
LF-RMA Art. 5 Ritorno e interesse del minore - Il ritorno mette il minore in una situazione intollerabile ai sensi dell'articolo 13 paragrafo 1 lettera b della Convenzione dell'Aia sul rapimento dei minori, in particolare se:
a  il collocamento presso il genitore richiedente non corrisponde manifestamente all'interesse del minore;
b  il genitore rapitore, tenuto conto di tutte le circostanze, non è in grado di prendersi cura del minore nello Stato in cui il minore aveva la dimora abituale immediatamente prima del rapimento, o ciò non può essere ragionevolmente preteso da lui; e
c  il collocamento presso terzi non corrisponde manifestamente all'interesse del minore.
LTF: 42 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
64 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
1    Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
2    Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili.
3    La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute.
4    Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale.
72 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 72 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile.
1    Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile.
2    Al ricorso in materia civile soggiacciono anche:
a  le decisioni in materia di esecuzione e fallimento;
b  le decisioni in rapporto diretto con il diritto civile pronunciate in applicazione di norme di diritto pubblico, segnatamente le decisioni:
b1  sul riconoscimento e l'esecuzione di decisioni e sull'assistenza giudiziaria in materia civile,
b2  sulla tenuta del registro fondiario, dei registri dello stato civile, del registro di commercio e dei registri in materia di marchi, disegni e modelli, brevetti d'invenzione, varietà vegetali e topografie,
b3  sull'autorizzazione al cambiamento del nome,
b4  in materia di vigilanza sulle fondazioni, eccettuati gli istituti di previdenza e di libero passaggio,
b5  in materia di vigilanza sugli esecutori testamentari e altri rappresentanti previsti dal diritto successorio,
b6  in materia di protezione dei minori e degli adulti,
b7  ...
76 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 76 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi:
1    Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata e ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modifica della stessa.
2    Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 72 capoverso 2 spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti.40
90 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
95 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione:
a  del diritto federale;
b  del diritto internazionale;
c  dei diritti costituzionali cantonali;
d  delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari;
e  del diritto intercantonale.
96 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 96 Diritto estero - Il ricorrente può far valere che:
a  non è stato applicato il diritto estero richiamato dal diritto internazionale privato svizzero;
b  il diritto estero richiamato dal diritto internazionale privato svizzero non è stato applicato correttamente, sempreché la decisione non concerna una causa di natura pecuniaria.
97 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
1    Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
2    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87
100 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
1    Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
2    Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
b  nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
c  in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori;
d  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti.
3    Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria;
b  dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali.
4    Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale.
5    Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale.
6    ...94
7    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
105 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
1    Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
2    Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95.
3    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96
106
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
1    Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
2    Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura.
Registro DTF
120-II-222 • 122-I-322 • 131-III-542 • 133-III-584 • 135-III-334 • 142-I-99 • 142-III-364 • 143-I-310 • 143-IV-214 • 143-IV-380 • 143-IV-500 • 144-II-246 • 144-III-462 • 145-IV-154 • 145-IV-228 • 146-III-303 • 147-I-73 • 147-IV-73 • 147-V-35
Weitere Urteile ab 2000
4A_593/2020 • 5A_225/2022 • 5A_228/2023 • 5A_346/2012 • 5A_70/2021 • 5A_701/2019 • 5A_756/2023 • 5A_840/2011 • 5A_990/2019 • 5C.5/2005
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
tribunale federale • autorità cantonale • tribunale cantonale • querela • curatore • mese • assistenza giudiziaria gratuita • misura di protezione • diritto civile • effetto sospensivo • violazione del diritto • costo della vita • esaminatore • pena detentiva • dubbio • d'ufficio • ammenda • misura cautelare • provvisorio • diritto di essere sentito
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