Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 915/2019
Urteil vom 10. Januar 2020
Strafrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Denys, Präsident,
Bundesrichterin Jacquemoud-Rossari,
Bundesrichter Muschietti,
Gerichtsschreiber Matt.
Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Bruno Kaufmann,
Beschwerdeführer,
gegen
Staatsanwaltschaft des Kantons Freiburg,
Beschwerdegegnerin.
Gegenstand
Stationäre therapeutische Massnahme; rechtliches Gehör; Anspruch auf ein faires Verfahren,
Beschwerde gegen das Urteil des Kantonsgerichts Freiburg, Strafappellationshof, vom 7. Juni 2019
(501 2019 17).
Sachverhalt:
A.
A.________ leidet an hebephrener Schizophrenie mit paranoiden Wahngedanken. Am 20. Dezember 2018 ordnete das Strafgericht der Saane wegen qualifizierter einfacher Körperverletzung mit einem gefährlichen Gegenstand, Gewalt und Drohung gegen Behörden und Beamte sowie Übertretung des kantonalen Einführungsgesetzes zum StGB eine stationäre therapeutische Massnahme nach Art. 59 Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 59 - 1 Lorsque l'auteur souffre d'un grave trouble mental, le juge peut ordonner un traitement institutionnel aux conditions suivantes: |
|
1 | Lorsque l'auteur souffre d'un grave trouble mental, le juge peut ordonner un traitement institutionnel aux conditions suivantes: |
a | l'auteur a commis un crime ou un délit en relation avec ce trouble; |
b | il est à prévoir que cette mesure le détournera de nouvelles infractions en relation avec ce trouble. |
2 | Le traitement institutionnel s'effectue dans un établissement psychiatrique approprié ou dans un établissement d'exécution des mesures. |
3 | Le traitement s'effectue dans un établissement fermé tant qu'il y a lieu de craindre que l'auteur ne s'enfuie ou ne commette de nouvelles infractions. Il peut aussi être effectué dans un établissement pénitentiaire au sens de l'art. 76, al. 2, dans la mesure où le traitement thérapeutique nécessaire est assuré par du personnel qualifié.56 |
4 | La privation de liberté entraînée par le traitement institutionnel ne peut en règle générale excéder cinq ans. Si les conditions d'une libération conditionnelle ne sont pas réunies après cinq ans et qu'il est à prévoir que le maintien de la mesure détournera l'auteur de nouveaux crimes ou de nouveaux délits en relation avec son trouble mental, le juge peut, à la requête de l'autorité d'exécution, ordonner la prolongation de la mesure de cinq ans au plus à chaque fois. |
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 59 - 1 Lorsque l'auteur souffre d'un grave trouble mental, le juge peut ordonner un traitement institutionnel aux conditions suivantes: |
|
1 | Lorsque l'auteur souffre d'un grave trouble mental, le juge peut ordonner un traitement institutionnel aux conditions suivantes: |
a | l'auteur a commis un crime ou un délit en relation avec ce trouble; |
b | il est à prévoir que cette mesure le détournera de nouvelles infractions en relation avec ce trouble. |
2 | Le traitement institutionnel s'effectue dans un établissement psychiatrique approprié ou dans un établissement d'exécution des mesures. |
3 | Le traitement s'effectue dans un établissement fermé tant qu'il y a lieu de craindre que l'auteur ne s'enfuie ou ne commette de nouvelles infractions. Il peut aussi être effectué dans un établissement pénitentiaire au sens de l'art. 76, al. 2, dans la mesure où le traitement thérapeutique nécessaire est assuré par du personnel qualifié.56 |
4 | La privation de liberté entraînée par le traitement institutionnel ne peut en règle générale excéder cinq ans. Si les conditions d'une libération conditionnelle ne sont pas réunies après cinq ans et qu'il est à prévoir que le maintien de la mesure détournera l'auteur de nouveaux crimes ou de nouveaux délits en relation avec son trouble mental, le juge peut, à la requête de l'autorité d'exécution, ordonner la prolongation de la mesure de cinq ans au plus à chaque fois. |
B.
Mit Beschwerde in Strafsachen beim Bundesgericht beantragt A.________, die Sache sei an das Kantonsgericht zurückzuweisen. Dieses habe ein neues psychiatrisches Gutachten zur Rückfallgefahr einzuholen und die Angelegenheit erneut zu prüfen. Er sei sofort aus der stationären Massnahme zu entlassen, und es sei eine geeignete ambulante Massnahme anzuordnen. Subsidiär sei er vorläufig im Strafvollzug psychotherapeutisch zu betreuen.
Erwägungen:
1.
Der Beschwerdeführer rügt mehrfach die Verletzung seines rechtlichen Gehörs. Er macht unter anderem geltend, die Vorinstanz habe ohne sein Wissen und seine Zustimmung einen JVA-Führungsbericht und einen Bericht der Klinik B.________ eingeholt. Diese hätten den Bericht zudem mit ihm besprechen müssen und überhaupt keinen solchen erstatten dürfen, weil sich der Beschwerdeführer damals erst seit fünf Wochen in der Klinik aufgehalten habe. Da die Vorinstanz vom psychiatrischen Bericht erst an der Hauptverhandlung Kenntnis genommen habe, hätte sie diese abbrechen und den Parteien Gelegenheit für weitere Beweisanträge geben müssen. Stattdessen sei lediglich ein kurzer Verhandlungsunterbruch erfolgt. Schliesslich sei bezüglich beider Berichte die Fragestellung unbekannt und in den Akten nicht vermerkt.
1.1.
1.1.1. Der Anspruch auf rechtliches Gehör gemäss Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
Die effektive Wahrnehmung des Akteneinsichtsrechts setzt voraus, dass die Akten vollständig sind. Dem Recht auf Akteneinsicht steht im Strafverfahren daher alselementarer Grundsatz die Aktenführungs- und Dokumentationspflicht der Behörden gegenüber. Diese sind verpflichtet, alle verfahrensrelevanten Vorgänge schriftlich festzuhalten und die Akten vollständig und korrekt anzulegen und zu führen. Dies bedeutet im Strafverfahren, dass die Beweismittel, soweit sie nicht unmittelbar an der gerichtlichen Hauptverhandlung erhoben werden, in den Untersuchungsakten vorhanden sein müssen und dass aktenmässig belegt sein muss, wie sie produziert worden sind, damit die beschuldigte Person allfällige inhaltliche oder formelle Mängel rügen und gegebenenfalls Einwände gegen deren Verwertbarkeit erheben kann. Dies ist Voraussetzung dafür, dass der Angeklagte seine Verteidigungsrechte überhaupt wahrnehmen kann. Der Dokumentationspflicht kommt insofern Garantiefunktion zu. In der Strafprozessordnung werden die Grundsätze zur Aktenführungs- und Dokumentationspflicht nunmehr in Art. 100
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 100 Tenue des dossiers - 1 Un dossier est constitué pour chaque affaire pénale. Il contient: |
|
1 | Un dossier est constitué pour chaque affaire pénale. Il contient: |
a | les procès-verbaux de procédure et les procès-verbaux des auditions; |
b | les pièces réunies par l'autorité pénale; |
c | les pièces versées par les parties. |
2 | La direction de la procédure tient à jour un index des pièces; dans des cas simples, elle peut y renoncer. |
Hinweisen).
1.1.2. Aus dem Anspruch auf rechtliches Gehör folgt ferner die Pflicht des Sachgerichts, seinen Entscheid zu begründen. Es muss wenigstens kurz die wesentlichen Überlegungen nennen, von denen es sich hat leiten lassen und auf die es seinen Entscheid stützt. Das Gericht darf sich aber auf die wesentlichen Gesichtspunkte beschränken und muss sich nicht ausdrücklich mit jeder tatsächlichen Behauptung und jedem rechtlichen Einwand auseinandersetzen und diese widerlegen. Es genügt, wenn sich der Betroffene über die Tragweite des Entscheids Rechenschaft geben und ihn in voller Kenntnis der Sache an die höhere Instanz weiterziehen kann (BGE 143 III 65 E. 5.2; 141 III 28 E. 3.2.4; 139 IV 179 E. 2.2; Urteil 6B 113/2018 vom 7. November 2018 E. 3.1 je mit Hinweisen).
1.2.
1.2.1. Von vornherein nicht zu hören sind die Einwände des Beschwerdeführers, soweit sie sich gegen den vorzeitigen Vollzug der Massnahme im Sinne der Einweisung in die Klinik B.________ sowie gegen deren Vorgehen richten. Erstere Einwände hätte der Beschwerdeführer im diesbezüglichen Beschwerdeverfahren vorbringen müssen, was er, soweit ersichtlich, nicht getan hat. Sein Rechtsvertreter räumt ein, dass der Entscheid betreffend den vorzeitigen Vollzug der Massnahme nicht angefochten wurde. Die Klinik B.________ ist zudem keine Behörde, sodass ihren Verantwortlichen gegenüber kein Anspruch auf rechtliches Gehör nach Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
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1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 158 Informations à donner lors de la première audition - 1 Au début de la première audition, la police ou le ministère public informent le prévenu dans une langue qu'il comprend: |
|
1 | Au début de la première audition, la police ou le ministère public informent le prévenu dans une langue qu'il comprend: |
a | qu'une procédure préliminaire est ouverte contre lui et pour quelles infractions; |
b | qu'il peut refuser de déposer et de collaborer; |
c | qu'il a le droit de faire appel à un défenseur ou de demander un défenseur d'office; |
d | qu'il peut demander l'assistance d'un traducteur ou d'un interprète. |
2 | Les auditions effectuées sans que ces informations aient été données ne sont pas exploitables. |
Beschwerdeführer von den Ärzten verraten fühlt. Eine andere Frage ist allenfalls, ob die Nichtkonsultation des Beschwerdeführers Einfluss auf die Schlüssigkeit des Arztberichts hat, worauf im Rahmen der materiellen Beurteilung einzugehen ist (unten E. 2). Nicht einzusehen ist schliesslich, weshalb die Klinik B.________ nicht berechtigt oder in der Lage gewesen sein soll, einen Zwischenbericht über den Beschwerdeführer zu erstatten. Die von ihm erwähnte Dauer seines Aufenthalts von fünf Wochen ist hierfür ohne Weiteres ausreichend. Jedenfalls begründet der Beschwerdeführer Gegenteiliges nicht.
1.2.2. Mit Blick auf die Rüge der Gehörsverletzung durch die Vorinstanz ist sodann nicht ersichtlich, was der Beschwerdeführer aus dem Umstand für sich ableiten will, dass er "erst" am 23. April 2019 persönlich zur Hauptverhandlung vorgeladen wurde. Er bestreitet nicht, dass die Vorladung vom 2. April 2019 seinem damaligen Rechtsvertreter bereits am Folgetag zugestellt worden war. Nachdem die Verhandlung zudem auf den 7. Juni 2019 angesetzt wurde, erfolgte auch die persönliche Vorladung an den Beschwerdeführer ohne Weiteres rechtzeitig. Eine Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör ist ferner nicht darin zu erblicken, dass der Beschwerdeführer über das Einholen von Zwischen- resp. Führungsberichten bei den involvierten Institutionen nicht vorgängig informiert wurde. Dabei handelt es sich um das zur Vorbereitung der Verhandlung übliche Vorgehen, zumal sich die Vorinstanz andernfalls kein vollständiges Bild des zu beurteilenden Sachverhalts hätte machen können. Hierzu bedarf es der Zustimmung des Beschwerdeführers nicht. Im Übrigen wurden ihm die eingeholten Berichte unbestrittenermassen zur Kenntnis gebracht, und konnten sich der Beschwerdeführer sowie sein damaliger Rechtsvertreter an der Hauptverhandlung dazu äussern. Der
von der Vorinstanz hierfür gewährte Verhandlungsunterbruch war zudem zur Wahrung des rechtlichen Gehörs genügend. Der Bericht der Klinik B.________ umfasst lediglich drei Seiten, und die Ärzte schliessen sich, wie der Beschwerdeführer selbst ausführt, der Beurteilung des Gutachters Dr. C.________ vom 21. August 2018 an. Der Beschwerdeführer behauptet nicht und es ist nicht ersichtlich, dass er das erwähnte Gutachten nicht gekannt hätte. Vor diesem Hintergrund war ein Abbruch der Verhandlung, etwa zwecks Einholen eines weiteren Gutachtens, nicht notwendig, zumal auch der ebenfalls nur zwei Seiten lange Führungsbericht der JVA Bellechasse keine medizinischen oder anderweitig komplexen Angaben enthält. Es ist nicht zu beanstanden, dass die Vorinstanz von einem Abbruch der Verhandlung absah. Auch schadet es nicht, wenn der Spruchkörper erst an der Hauptverhandlung über den Klinikaufenthalt des Beschwerdeführers informiert worden sein sollte. Massgebend ist vielmehr, ob der angefochtene Entscheid auf einer vollständigen Aktenlage beruht und schlüssig ist, was nachfolgend zu prüfen ist. Dies gilt ebenso für die Rüge, wonach die Fragestellung in den Berichten der JVA Bellechasse bzw. der Klinik B.________ unklar und in den Akten nicht
vermerkt sei. Der Beschwerdeführer bestreitet jedenfalls nicht, dass die Berichte Eingang in die Akten fanden. Er konnte sich gegen die darin geäusserte Beurteilung auch ohne Weiteres zur Wehr setzen, sodass sein rechtliches Gehör nicht verletzt ist.
2.
Der Beschwerdeführer macht eine Verletzung seines Anspruchs auf ein faires Verfahren geltend, wobei er Einwände gegen die Person und Eignung des Gutachters Dr. C.________, die Schlüssigkeit von dessen Expertise sowie die Anordnung einer stationären Massnahme erhebt.
2.1.
2.1.1. Eine Massnahme ist anzuordnen, wenn eine Strafe allein nicht geeignet ist, der Gefahr weiterer Straftaten des Täters zu begegnen, ein Behandlungsbedürfnis des Täters besteht oder die öffentliche Sicherheit dies erfordert und die Voraussetzungen der Art. 56
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 56 - 1 Une mesure doit être ordonnée: |
|
1 | Une mesure doit être ordonnée: |
a | si une peine seule ne peut écarter le danger que l'auteur commette d'autres infractions; |
b | si l'auteur a besoin d'un traitement ou que la sécurité publique l'exige, et |
c | si les conditions prévues aux art. 59 à 61, 63 ou 64 sont remplies. |
2 | Le prononcé d'une mesure suppose que l'atteinte aux droits de la personnalité qui en résulte pour l'auteur ne soit pas disproportionnée au regard de la vraisemblance qu'il commette de nouvelles infractions et de leur gravité. |
3 | Pour ordonner une des mesures prévues aux art. 59 à 61, 63 et 64 ou en cas de changement de sanction au sens de l'art. 65, le juge se fonde sur une expertise. Celle-ci se détermine: |
a | sur la nécessité et les chances de succès d'un traitement; |
b | sur la vraisemblance que l'auteur commette d'autres infractions et sur la nature de celles-ci; |
c | sur les possibilités de faire exécuter la mesure. |
4 | Si l'auteur a commis une infraction au sens de l'art. 64, al. 1, l'expertise doit être réalisée par un expert qui n'a pas traité l'auteur ni ne s'en est occupé d'une quelconque manière. |
4bis | Si l'internement à vie au sens de l'art. 64, al. 1bis, est envisagé, le juge prend sa décision en se fondant sur les expertises réalisées par au moins deux experts indépendants l'un de l'autre et expérimentés qui n'ont pas traité l'auteur ni ne s'en sont occupés d'une quelconque manière.54 |
5 | En règle générale, le juge n'ordonne une mesure que si un établissement approprié est à disposition. |
6 | Une mesure dont les conditions ne sont plus remplies doit être levée. |
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 61 - 1 Si l'auteur avait moins de 25 ans au moment de l'infraction et qu'il souffre de graves troubles du développement de la personnalité, le juge peut ordonner son placement dans un établissement pour jeunes adultes aux conditions suivantes: |
|
1 | Si l'auteur avait moins de 25 ans au moment de l'infraction et qu'il souffre de graves troubles du développement de la personnalité, le juge peut ordonner son placement dans un établissement pour jeunes adultes aux conditions suivantes: |
a | l'auteur a commis un crime ou un délit en relation avec ces troubles; |
b | il est à prévoir que cette mesure le détournera de nouvelles infractions en relation avec ces troubles. |
2 | Les établissements pour jeunes adultes doivent être séparés des autres établissements prévus par le présent code. |
3 | Le placement doit favoriser l'aptitude de l'auteur à vivre de façon responsable et sans commettre d'infractions. Il doit notamment lui permettre d'acquérir une formation ou une formation continue57. |
4 | La privation de liberté entraînée par l'exécution de la mesure ne peut excéder quatre ans. En cas de réintégration à la suite de la libération conditionnelle, elle ne peut excéder six ans au total. La mesure doit être levée au plus tard lorsque l'auteur atteint l'âge de 30 ans. |
5 | Si l'auteur est également condamné pour un acte qu'il a accompli avant l'âge de 18 ans, il peut exécuter la mesure dans un établissement pour mineurs. |
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 63 - 1 Lorsque l'auteur souffre d'un grave trouble mental, est toxico-dépendant ou qu'il souffre d'une autre addiction, le juge peut ordonner un traitement ambulatoire au lieu d'un traitement institutionnel, aux conditions suivantes: |
|
1 | Lorsque l'auteur souffre d'un grave trouble mental, est toxico-dépendant ou qu'il souffre d'une autre addiction, le juge peut ordonner un traitement ambulatoire au lieu d'un traitement institutionnel, aux conditions suivantes: |
a | l'auteur a commis un acte punissable en relation avec son état; |
b | il est à prévoir que ce traitement le détournera de nouvelles infractions en relation avec son état. |
2 | Si la peine n'est pas compatible avec le traitement, le juge peut suspendre, au profit d'un traitement ambulatoire, l'exécution d'une peine privative de liberté ferme prononcée en même temps que le traitement, l'exécution d'une peine privative de liberté devenue exécutoire à la suite de la révocation du sursis et l'exécution du solde de la peine devenu exécutoire en raison d'une décision de réintégration. Il peut ordonner une assistance de probation et imposer des règles de conduite pendant la durée du traitement. |
3 | L'autorité compétente peut ordonner que l'auteur soit momentanément soumis à un traitement institutionnel initial temporaire si cette mesure permet de passer ensuite à un traitement ambulatoire. Le traitement institutionnel ne peut excéder deux mois au total. |
4 | Le traitement ambulatoire ne peut en règle générale excéder cinq ans. Si, à l'expiration de la durée maximale, il paraît nécessaire de le poursuivre pour détourner l'auteur d'autres crimes ou délits en relation avec son trouble mental, le juge peut, à la requête de l'autorité d'exécution, le prolonger de un à cinq ans à chaque fois. |
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 56 - 1 Une mesure doit être ordonnée: |
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1 | Une mesure doit être ordonnée: |
a | si une peine seule ne peut écarter le danger que l'auteur commette d'autres infractions; |
b | si l'auteur a besoin d'un traitement ou que la sécurité publique l'exige, et |
c | si les conditions prévues aux art. 59 à 61, 63 ou 64 sont remplies. |
2 | Le prononcé d'une mesure suppose que l'atteinte aux droits de la personnalité qui en résulte pour l'auteur ne soit pas disproportionnée au regard de la vraisemblance qu'il commette de nouvelles infractions et de leur gravité. |
3 | Pour ordonner une des mesures prévues aux art. 59 à 61, 63 et 64 ou en cas de changement de sanction au sens de l'art. 65, le juge se fonde sur une expertise. Celle-ci se détermine: |
a | sur la nécessité et les chances de succès d'un traitement; |
b | sur la vraisemblance que l'auteur commette d'autres infractions et sur la nature de celles-ci; |
c | sur les possibilités de faire exécuter la mesure. |
4 | Si l'auteur a commis une infraction au sens de l'art. 64, al. 1, l'expertise doit être réalisée par un expert qui n'a pas traité l'auteur ni ne s'en est occupé d'une quelconque manière. |
4bis | Si l'internement à vie au sens de l'art. 64, al. 1bis, est envisagé, le juge prend sa décision en se fondant sur les expertises réalisées par au moins deux experts indépendants l'un de l'autre et expérimentés qui n'ont pas traité l'auteur ni ne s'en sont occupés d'une quelconque manière.54 |
5 | En règle générale, le juge n'ordonne une mesure que si un établissement approprié est à disposition. |
6 | Une mesure dont les conditions ne sont plus remplies doit être levée. |
Ist der Täter psychisch schwer gestört, so kann das Gericht gemäss Art. 59 Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 59 - 1 Lorsque l'auteur souffre d'un grave trouble mental, le juge peut ordonner un traitement institutionnel aux conditions suivantes: |
|
1 | Lorsque l'auteur souffre d'un grave trouble mental, le juge peut ordonner un traitement institutionnel aux conditions suivantes: |
a | l'auteur a commis un crime ou un délit en relation avec ce trouble; |
b | il est à prévoir que cette mesure le détournera de nouvelles infractions en relation avec ce trouble. |
2 | Le traitement institutionnel s'effectue dans un établissement psychiatrique approprié ou dans un établissement d'exécution des mesures. |
3 | Le traitement s'effectue dans un établissement fermé tant qu'il y a lieu de craindre que l'auteur ne s'enfuie ou ne commette de nouvelles infractions. Il peut aussi être effectué dans un établissement pénitentiaire au sens de l'art. 76, al. 2, dans la mesure où le traitement thérapeutique nécessaire est assuré par du personnel qualifié.56 |
4 | La privation de liberté entraînée par le traitement institutionnel ne peut en règle générale excéder cinq ans. Si les conditions d'une libération conditionnelle ne sont pas réunies après cinq ans et qu'il est à prévoir que le maintien de la mesure détournera l'auteur de nouveaux crimes ou de nouveaux délits en relation avec son trouble mental, le juge peut, à la requête de l'autorité d'exécution, ordonner la prolongation de la mesure de cinq ans au plus à chaque fois. |
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 63 - 1 Lorsque l'auteur souffre d'un grave trouble mental, est toxico-dépendant ou qu'il souffre d'une autre addiction, le juge peut ordonner un traitement ambulatoire au lieu d'un traitement institutionnel, aux conditions suivantes: |
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1 | Lorsque l'auteur souffre d'un grave trouble mental, est toxico-dépendant ou qu'il souffre d'une autre addiction, le juge peut ordonner un traitement ambulatoire au lieu d'un traitement institutionnel, aux conditions suivantes: |
a | l'auteur a commis un acte punissable en relation avec son état; |
b | il est à prévoir que ce traitement le détournera de nouvelles infractions en relation avec son état. |
2 | Si la peine n'est pas compatible avec le traitement, le juge peut suspendre, au profit d'un traitement ambulatoire, l'exécution d'une peine privative de liberté ferme prononcée en même temps que le traitement, l'exécution d'une peine privative de liberté devenue exécutoire à la suite de la révocation du sursis et l'exécution du solde de la peine devenu exécutoire en raison d'une décision de réintégration. Il peut ordonner une assistance de probation et imposer des règles de conduite pendant la durée du traitement. |
3 | L'autorité compétente peut ordonner que l'auteur soit momentanément soumis à un traitement institutionnel initial temporaire si cette mesure permet de passer ensuite à un traitement ambulatoire. Le traitement institutionnel ne peut excéder deux mois au total. |
4 | Le traitement ambulatoire ne peut en règle générale excéder cinq ans. Si, à l'expiration de la durée maximale, il paraît nécessaire de le poursuivre pour détourner l'auteur d'autres crimes ou délits en relation avec son trouble mental, le juge peut, à la requête de l'autorité d'exécution, le prolonger de un à cinq ans à chaque fois. |
Sind mehrere Massnahmen in gleicher Weise geeignet, ist aber nur eine notwendig, so ordnet das Gericht diejenige an, die den Täter am wenigsten beschwert (Art. 56a Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 56a - 1 Si plusieurs mesures s'avèrent appropriées, mais qu'une seule est nécessaire, le juge ordonne celle qui porte à l'auteur les atteintes les moins graves. |
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1 | Si plusieurs mesures s'avèrent appropriées, mais qu'une seule est nécessaire, le juge ordonne celle qui porte à l'auteur les atteintes les moins graves. |
2 | Si plusieurs mesures s'avèrent nécessaires, le juge peut les ordonner conjointement. |
2.1.2. Das Gericht stützt sich bei seinem Entscheid über die Anordnung einer Massnahme auf eine sachverständige Begutachtung. Diese äussert sich über die Notwendigkeit und die Erfolgsaussichten einer Behandlung des Täters, die Art und die Wahrscheinlichkeit weiterer möglicher Straftaten und die Möglichkeiten des Vollzugs der Massnahme (Art. 56 Abs. 3
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 56 - 1 Une mesure doit être ordonnée: |
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1 | Une mesure doit être ordonnée: |
a | si une peine seule ne peut écarter le danger que l'auteur commette d'autres infractions; |
b | si l'auteur a besoin d'un traitement ou que la sécurité publique l'exige, et |
c | si les conditions prévues aux art. 59 à 61, 63 ou 64 sont remplies. |
2 | Le prononcé d'une mesure suppose que l'atteinte aux droits de la personnalité qui en résulte pour l'auteur ne soit pas disproportionnée au regard de la vraisemblance qu'il commette de nouvelles infractions et de leur gravité. |
3 | Pour ordonner une des mesures prévues aux art. 59 à 61, 63 et 64 ou en cas de changement de sanction au sens de l'art. 65, le juge se fonde sur une expertise. Celle-ci se détermine: |
a | sur la nécessité et les chances de succès d'un traitement; |
b | sur la vraisemblance que l'auteur commette d'autres infractions et sur la nature de celles-ci; |
c | sur les possibilités de faire exécuter la mesure. |
4 | Si l'auteur a commis une infraction au sens de l'art. 64, al. 1, l'expertise doit être réalisée par un expert qui n'a pas traité l'auteur ni ne s'en est occupé d'une quelconque manière. |
4bis | Si l'internement à vie au sens de l'art. 64, al. 1bis, est envisagé, le juge prend sa décision en se fondant sur les expertises réalisées par au moins deux experts indépendants l'un de l'autre et expérimentés qui n'ont pas traité l'auteur ni ne s'en sont occupés d'une quelconque manière.54 |
5 | En règle générale, le juge n'ordonne une mesure que si un établissement approprié est à disposition. |
6 | Une mesure dont les conditions ne sont plus remplies doit être levée. |
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 182 Recours à un expert - Le ministère public et les tribunaux ont recours à un ou plusieurs experts lorsqu'ils ne disposent pas des connaissances et des capacités nécessaires pour constater ou juger un état de fait. |
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 10 Présomption d'innocence et appréciation des preuves - 1 Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force. |
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1 | Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force. |
2 | Le tribunal apprécie librement les preuves recueillies selon l'intime conviction qu'il retire de l'ensemble de la procédure. |
3 | Lorsque subsistent des doutes insurmontables quant aux éléments factuels justifiant une condamnation, le tribunal se fonde sur l'état de fait le plus favorable au prévenu. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
Für Sachverständige gelten die Ausstandsgründe nach Art. 56
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 56 Motifs de récusation - Toute personne exerçant une fonction au sein d'une autorité pénale est tenue de se récuser: |
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a | lorsqu'elle a un intérêt personnel dans l'affaire; |
b | lorsqu'elle a agi à un autre titre dans la même cause, en particulier comme membre d'une autorité, conseil juridique d'une partie, expert ou témoin; |
c | lorsqu'elle est mariée, vit sous le régime du partenariat enregistré ou mène de fait une vie de couple avec une partie, avec son conseil juridique ou avec une personne qui a agi dans la même cause en tant que membre de l'autorité inférieure; |
d | lorsqu'elle est parente ou alliée avec une partie, en ligne directe ou jusqu'au troisième degré en ligne collatérale; |
e | lorsqu'elle est parente ou alliée en ligne directe ou jusqu'au deuxième degré en ligne collatérale avec le conseil juridique d'une partie ou d'une personne qui a agi dans la même cause en tant que membre de l'autorité inférieure; |
f | lorsque d'autres motifs, notamment un rapport d'amitié étroit ou d'inimitié avec une partie ou son conseil juridique, sont de nature à la rendre suspecte de prévention. |
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 183 Qualités requises de l'expert - 1 Seule peut être désignée comme expert une personne physique qui, dans le domaine concerné, possède les connaissances et les compétences nécessaires. |
|
1 | Seule peut être désignée comme expert une personne physique qui, dans le domaine concerné, possède les connaissances et les compétences nécessaires. |
2 | La Confédération et les cantons peuvent avoir recours à des experts permanents ou à des experts officiels dans certains domaines. |
3 | Les motifs de récusation énoncés à l'art. 56 sont applicables aux experts. |
2.1.3. Das Bundesgericht prüft die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung und Beweiswürdigung nur unter dem Gesichtspunkt der Willkür nach Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
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1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
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1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
2.2. Was der Beschwerdeführer vorbringt belegt weder Willkür in der vorinstanzlichen Sachverhaltsfeststellung und Beweiswürdigung, noch eine Verletzung von Bundesrecht aufgrund der Anordnung einer stationären Massnahme.
2.2.1. Der Beschwerdeführer vermag nicht hinreichend darzutun, dass der begutachtende Experte Dr. C.________ befangen gewesen sein könnte. Solches ist namentlich nicht darin zu erblicken, dass dieser der beauftragenden Staatsanwältin "herzliche Grüsse" ausrichtet, bzw. seinen Bericht damit schliesst. Dies begründet keine besondere, persönliche Nähe der Beteiligten oder Abhängigkeit des Experten, sodass seine Einschätzung nicht mehr als objektiv oder als nicht lege artis erfolgt bezeichnet werden müsste. Andere Ausstands- oder Befangenheitsgründe, insbesondere Feindschaft oder eigene Interessen des Experten, behauptet der Beschwerdeführer nicht. Hingegen begründen inhaltliche Fehler, wie er sie mehrfach geltend macht - analog zur Rechtslage bei Behördenmitgliedern (dazu Urteil 6B 770/2019 vom 7. November 2019 E. 2.1 mit Hinweisen), - grundsätzlich keine Befangenheit. Sie sind vielmehr im Rahmen der Schlüssigkeitsbeurteilung des Gutachtens zu prüfen (vgl. sogleich).
2.2.2. Die Einwände des Beschwerdeführers vermögen die Schlüssigkeit des Gutachtens unter Willkürgesichtspunkten ebenfalls nicht in Frage zu stellen. Es kann grundsätzlich auf die überzeugenden Ausführungen der Vorinstanz verwiesen werden. Zunächst ist erstellt, dass der begutachtende Experte über einen Facharzttitel in Psychiatrie und Psychotherapie verfügt. Dessen Eignung als Gutachter wäre selbst dann nicht geschmälert, wenn er über keine Zusatzausbildung als forensischer Psychiater verfügen sollte. Soweit der Verteidiger mutmasst, es habe keine persönliche Begutachtung stattgefunden, ist ihm zudem zu widersprechen. Aus der Expertise erhellt zweifelsfrei, dass am 15. Juni, 11. Juli und 24. Juli 2018 persönliche Konsultationen mit dem Experten stattfanden, als sich der Beschwerdeführer in einer psychiatrischen Einrichtung des Kantons Freiburg (Einrichtung D.________) befand, nachdem er von der Polizei aufgegriffen worden war. Abgesehen davon ist eine persönliche Begutachtung nicht Voraussetzung für ein schlüssiges Gutachten. Nach der Rechtsprechung hat grundsätzlich der Sachverständige zu beurteilen, ob ein Aktengutachten angemessen ist, wenngleich dies die Ausnahme bleiben soll (BGE 127 I 54 E. 2e f.; Urteil 6B 933/2018 vom 3.
Oktober 2019 E. 7.6.2; zur Publ. vorgesehen). Angesichts der Tatsache, dass das Gutachten in deutscher Sprache abgefasst wurde und der Beschwerdeführer Deutschschweizer ist, besteht ferner kein Anlass zur Annahme von Verständigungsschwierigkeiten. Schliesslich liegt zuhanden des Experten eine Entbindung der vormaligen Ärzte vom Berufsgeheimnis vor.
Auch inhaltlich sind keine wesentlichen Mängel erkennbar oder dargetan. Zunächst kann keine Rede davon sein, dass der Gutachter zu Unrecht von mehrmaligen Angriffen auf Drittpersonen ausgegangen wäre. Es ist vielmehr erstellt, dass der Beschwerdeführer nicht nur am 9. Juni 2018 eine Frau mit einem Stein angriff, sondern bereits am 19. Mai 2018 wegen Gewalt und Drohung gegen Behörden und Beamte angezeigt sowie am 17. März 2018 laut schreiend und Selbstgespräche führend von der Polizei aufgegriffen worden war. Er wurde deshalb innert kürzester Zeit dreimal im Kanton Freiburg fürsorgerisch untergebracht. Der Beschwerdeführer begründet nicht, und es leuchtet nicht ein, weshalb es sich bei den Polizeibeamten oder den betreuenden Personen in den psychiatrischen Einrichtungen nicht um "echte" Drittpersonen handeln soll. Im Übrigen erhellt aus seinen eigenen Ausführungen sowie aus dem Gutachten, dass der Beschwerdeführer bereits früher mehrfach im Rahmen psychotischer Dekompensationen gegen Dritte aggressiv geworden war, etwa 2013 im Kanton Solothurn, 2014 in Biel/Bienne sowie in Deutschland. Einmal hatte er offenbar einen Mitbewohner mit einem Messer bedroht und töten wollen, weil er glaubte, dieser beabsichtige, ihn aus kanibalistischen
Gründen zu verzehren. Im selben Jahr hatte der Beschwerdeführer einen Passanten mit einem Kugelschreiber in den Rücken gestochen. Er war deshalb schon 2014, 2015, 2016 und 2017 mehrmals fürsorgerisch untergebracht worden, davon viermal in der Klinik E.________, wobei er 2016 und 2017 vor den Einweisungen jeweils eigenmächtig die medikamentöse Behandlung abgesetzt hatte. Vor diesem Hintergrund ist ferner nachvollziehbar, dass die verantwortlichen Ärzte der Klinik E.________ von wiederholter Hospitalisation und fehlender Medikamentencompliance des Beschwerdeführers sprechen. Eine einseitige oder ungerechtfertigte Berichterstattung zu dessen Nachteil liegt nicht vor. Auch ist es nicht zu beanstanden, dass der Experte den entsprechenden Bericht berücksichtigt. In Anbetracht der Tatsache, dass der Beschwerdeführer zwischen März und Juni 2018 weitere dreimal fürsorgerisch untergebracht werden musste und er, nach zunächst einigermassen harmlosen Gegebenheiten schliesslich eine Frau mit einem Stein angriff, wobei diese offenbar schwer verletzt wurde, ist es gleichfalls überzeugend, wenn der Gutachter ausführt, bei der letzten Dekompensation sei eine weitere Stufe in Richtung Fremdgefährdung gemacht worden, was nachdenklich stimme und
prognostisch schlecht sei. Inwiefern dies unhaltbar sein und für eine Befangenheit des Experten sprechen soll, wie der Beschwerdeführer meint, ist unerfindlich.
Es trifft auch nicht zu, dass der Experte ohne objektive Grundlage einen potenziell multiplen Substanzenmissbrauch postuliert hätte, was für seine Befangenheit sprechen soll. Der Konsum von Alkohol-, Cannabis und Benzodiazepinen ist vielmehr anhand einer Urinprobe sowie der Angaben des Beschwerdeführers selbst belegt. Entgegen dessen Darstellung äussert sich der Experte zudem sehr wohl zur Rückfallgefahr. Er bejaht diese und führt nachvollziehbar aus, dass der Beschwerdeführer fast bei jeder Dekompensation bedrohlich und fremdaggressiv geworden sei, mit massiver Gefährdung der Betreuer, der Polizei und dem psychiatrischen Personal. Auch wenn die letzte akute psychotische Dekompensation abgeklungen sei, bleibe eine hohe Rückfallgefahr mit paranoiden Wahngedanken. Eine erneute Dekompensation sei selbst bei gutem Ansprechen auf die medikamentöse Behandlung sehr wahrscheinlich. Diese werde zudem durch die konsumierten psychoaktiven Substanzen erschwert. Ferner sei bedenklich, dass der Beschwerdeführer auch im Nachhinein, wenn er nicht mehr unter Einfluss schädlicher Substanzen stehe, diese verharmlose und nicht einsehe, dass er die verschriebene Medikation brauche und die anderen Substanzen unbedingt meiden müsse.
Nicht zu beanstanden ist nach dem Gesagten schliesslich, dass der Experte zum Schluss gelangt, einzig eine stationäre Massnahme vermöge einen geeigneten Behandlungsrahmen zu bieten. Er begründet auch dies, unter Einbezug der Vorgeschichte, überzeugend, wobei die exakte Wortwahl, wonach ein ambulantes Setting zur Erreichung der hoch gesteckten Ziele wenig realistisch "scheine", unerheblich ist. Es ist unbestritten und erstellt, dass mehrere Versuche, den Beschwerdeführer ambulant zu behandeln oder in teilweise engmaschig betreuten Wohngemeinschaften unterzubringen, gescheitert sind. Dies nicht zuletzt deshalb, weil in einer solchen Konstellation keine Kontrolle der Medikamenteneinnahme möglich war bzw. ist, und der Beschwerdeführer zum Nachteil seiner Gesundheit vermehrt Cannabis konsumierte. Ebenso hat sich die von den Dres. F.________ und G.________ bereits am 2. November 2017 gegenüber der Freiburgischen Erwachsenenschutzbehörde geäusserte Einschätzung, wonach der Beschwerdeführer angesichts seiner Erkrankung unfähig sei, alleine zu wohnen, als richtig erwiesen, kam es doch 2018 im entsprechenden Setting erneut zu Dekompensationen und Fremdgefährdungen (vgl. oben). Auch darauf weist der Gutachter zu Recht hin. Wenn der
Beschwerdeführer in diesem Zusammenhang wiederum dessen mangelnde Objektivität rügt und dies damit begründet, dass der Experte eine - offenbar ambulante - Unterbringung in der Stiftung H.________ in V.________ ablehnt, überzeugt dies ebenfalls nicht. Die gutachterliche Einschätzung, wonach der Beschwerdeführer dafür eine klare, positive Einstellung zeigen und auch auf längere Zeit durchhalten müsste, was sehr zweifelhaft sei, ist im Gegenteil nachvollziehbar und aktenmässig belegt. Mit seiner weiteren Kritik am Gutachten scheint der Beschwerdeführer zu verkennen, dass die Frage nach der Verhältnismässigkeit einer Massnahme zwar vom Gericht zu beantworten ist, sich dieses aber hinsichtlich der Notwendigkeit, der Erfolgsaussichten sowie der Modalitäten des Vollzugs auf einen medizinischen Experten zu stützen hat (oben E. 2.1.2). Aufgrund der - unbestrittenen - Aktenlage ist offenkundig, dass in einem ambulanten Setting eine erhebliche Rückfallgefahr für fremdgefährdendes Verhalten des Beschwerdeführers besteht. Dass Gutachter und Vorinstanz dies bejahen und eine stationäre Massnahme befürworten, ist plausibel und verletzt kein Bundesrecht.
3.
Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist. Ausgangsgemäss hat der Beschwerdeführer die Gerichtskosten zu tragen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
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1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf eingetreten wird.
2.
Der Beschwerdeführer trägt die Gerichtskosten von Fr. 3'000.--.
3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Freiburg, Strafappellationshof, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 10. Januar 2020
Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Denys
Der Gerichtsschreiber: Matt