Bundesstrafgericht Tribunal pénal fédéral Tribunale penale federale Tribunal penal federal

Numéro de dossier: BK.2011.15

Décision du 10 janvier 2013

Cour des plaintes

Composition

Les juges pénaux fédéraux Stephan Blättler, président, Tito Ponti et Patrick Robert-Nicoud,

la greffière Clara Poglia

Parties

A., représenté par Mes András Gurovits et Thomas Sprecher, avocats, recourant

contre

Ministère public de la Confédération, intimé

Objet

Indemnisation du prévenu en cas de classement de la procédure (art. 429 ss
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 429 Ansprüche - 1 Wird die beschuldigte Person ganz oder teilweise freigesprochen oder wird das Verfahren gegen sie eingestellt, so hat sie Anspruch auf:
1    Wird die beschuldigte Person ganz oder teilweise freigesprochen oder wird das Verfahren gegen sie eingestellt, so hat sie Anspruch auf:
a  eine nach dem Anwaltstarif festgelegte Entschädigung ihrer Aufwendungen für die angemessene Ausübung ihrer Verfahrensrechte, wobei beim Anwaltstarif nicht unterschieden wird zwischen der zugesprochenen Entschädigung und den Honoraren für die private Verteidigung;
b  Entschädigung der wirtschaftlichen Einbussen, die ihr aus ihrer notwendigen Beteiligung am Strafverfahren entstanden sind;
c  Genugtuung für besonders schwere Verletzungen ihrer persönlichen Verhältnisse, insbesondere bei Freiheitsentzug.
2    Die Strafbehörde prüft den Anspruch von Amtes wegen. Sie kann die beschuldigte Person auffordern, ihre Ansprüche zu beziffern und zu belegen.
3    Hat die beschuldigte Person eine Wahlverteidigung mit ihrer Verteidigung betraut, so steht der Anspruch auf Entschädigung nach Absatz 1 Buchstabe a ausschliesslich der Verteidigung zu unter Vorbehalt der Abrechnung mit ihrer Klientschaft. Gegen den Entschädigungsentscheid kann die Verteidigung das Rechtsmittel ergreifen, das gegen den Endentscheid zulässig ist.275
CPP)

Faits:

A. Suite à des annonces au Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent (MROS) provenant de plusieurs établissements bancaires, le Ministère public de la Confédération (ci-après: MPC) a ouvert, le 17 juin 2004, une enquête de police judiciaire pour blanchiment d'argent (art. 305bis
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937
StGB Art. 305bis - 1. Wer eine Handlung vornimmt, die geeignet ist, die Ermittlung der Herkunft, die Auffindung oder die Einziehung von Vermögenswerten zu vereiteln, die, wie er weiss oder annehmen muss, aus einem Verbrechen oder aus einem qualifizierten Steuervergehen herrühren, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft.404
1    Wer eine Handlung vornimmt, die geeignet ist, die Ermittlung der Herkunft, die Auffindung oder die Einziehung von Vermögenswerten zu vereiteln, die, wie er weiss oder annehmen muss, aus einem Verbrechen oder aus einem qualifizierten Steuervergehen herrühren, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft.404
2    In schweren Fällen ist die Strafe Freiheitsstrafe bis zu fünf Jahren oder Geldstrafe.408
a  als Mitglied einer kriminellen oder terroristischen Organisation (Art. 260ter) handelt;
b  als Mitglied einer Bande handelt, die sich zur fortgesetzten Ausübung der Geldwäscherei zusammengefunden hat;
c  durch gewerbsmässige Geldwäscherei einen grossen Umsatz oder einen erheblichen Gewinn erzielt.
CP). Celle-ci a été étendue à A. le 6 janvier 2005 (act. 1.1).

L'enquête susmentionnée s'inscrivait dans le cadre de versements d'argent opérées par des laboratoires et entreprises pharmaceutiques et ayant pour but de fausser des ventes aux enchères publiques organisées par l'Etat brésilien afin d'acquérir des produits dérivés de sang humain. Afin d'obtenir l'adjudication, ces entreprises auraient ainsi versé des commissions en faveur de leurs intermédiaires au Brésil sur des comptes à l'étranger dont diverses sociétés offshore étaient titulaires. Ces montants auraient par la suite été transférés dans différents pays sur des comptes bancaires ouverts au nom d'autres sociétés, des intermédiaires brésiliens ou de leurs proches. Finalement, les fonds auraient été acheminés au Brésil.

Dans ce contexte, A. était soupçonné d'être responsable de la corruption de hauts fonctionnaires du Ministère de la santé brésilien responsables des adjudications. De même, il aurait participé aux concertations entre les différents concurrents visant à fausser les enchères publiques. Finalement, il se serait servi de plusieurs sociétés titulaires de comptes bancaires en Suisse, mais dont lui ou ses proches étaient les ayants droit économiques, à des fins de blanchiment ou d'infractions fiscales. Une procédure pénale pour corruption et blanchiment d'argent a été ouverte contre A. au Brésil et une demande d'entraide judiciaire le concernant a été adressée à la Suisse le 17 février 2005 (act. 7.1, p. 2).

B. Par ordonnance du 14 juillet 2011, le MPC a classé la procédure menée contre A. et a mis les frais engendrés à la charge de la Confédération (act. 1.1). Il a estimé que l'enquête n'avait pas permis d'établir à un niveau suffisant la responsabilité pénale individuelle de A. Le stade d'avancement et la durée de la procédure pénale ouverte au Brésil imposaient, toujours selon le MPC, d'ordonner le classement de la procédure.

C. Le 25 juillet 2011, A. a déposé une demande d'indemnité pour les dépenses occasionnées par l'exercice de ses droits de procédure auprès du MPC, en complément de l'ordonnance de classement susmentionnée (act. 1.1). Le même jour, il a interjeté un recours auprès de la Ire Cour des plaintes du Tribunal pénal fédéral (devenue Cour des plaintes unique dès le 1er janvier 2012; RO 2011 4495) contre ladite ordonnance en tant qu’elle omettait de le mettre au bénéfice d’une indemnité au sens des art. 429 ss
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 429 Ansprüche - 1 Wird die beschuldigte Person ganz oder teilweise freigesprochen oder wird das Verfahren gegen sie eingestellt, so hat sie Anspruch auf:
1    Wird die beschuldigte Person ganz oder teilweise freigesprochen oder wird das Verfahren gegen sie eingestellt, so hat sie Anspruch auf:
a  eine nach dem Anwaltstarif festgelegte Entschädigung ihrer Aufwendungen für die angemessene Ausübung ihrer Verfahrensrechte, wobei beim Anwaltstarif nicht unterschieden wird zwischen der zugesprochenen Entschädigung und den Honoraren für die private Verteidigung;
b  Entschädigung der wirtschaftlichen Einbussen, die ihr aus ihrer notwendigen Beteiligung am Strafverfahren entstanden sind;
c  Genugtuung für besonders schwere Verletzungen ihrer persönlichen Verhältnisse, insbesondere bei Freiheitsentzug.
2    Die Strafbehörde prüft den Anspruch von Amtes wegen. Sie kann die beschuldigte Person auffordern, ihre Ansprüche zu beziffern und zu belegen.
3    Hat die beschuldigte Person eine Wahlverteidigung mit ihrer Verteidigung betraut, so steht der Anspruch auf Entschädigung nach Absatz 1 Buchstabe a ausschliesslich der Verteidigung zu unter Vorbehalt der Abrechnung mit ihrer Klientschaft. Gegen den Entschädigungsentscheid kann die Verteidigung das Rechtsmittel ergreifen, das gegen den Endentscheid zulässig ist.275
CPP (act. 1). Formellement, il a requis la suspension de la procédure de recours jusqu'à ce que le MPC ait décidé de la suite qu'il allait donner à sa demande d'indemnité.

Par ordonnance du 28 juillet 2011, le Président de la Ire Cour des plaintes a suspendu la procédure de recours jusqu’à la décision du MPC quant à la demande d’indemnité formée par A. (act. 2).

D. Le 20 avril 2012, le MPC a informé la Cour de céans qu'il avait, par décision datée du même jour, rejeté la demande d'indemnité présentée par A., en application de l'art. 430 al. 1 let. a
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 430 - 1 Die Strafbehörde kann die Entschädigung oder Genugtuung herabsetzen oder verweigern, wenn:
1    Die Strafbehörde kann die Entschädigung oder Genugtuung herabsetzen oder verweigern, wenn:
a  die beschuldigte Person rechtswidrig und schuldhaft die Einleitung des Verfahrens bewirkt oder dessen Durchführung erschwert hat;
b  die Privatklägerschaft die beschuldigte Person zu entschädigen hat; oder
c  die Aufwendungen der beschuldigten Person geringfügig sind.
2    Im Rechtsmittelverfahren können Entschädigung und Genugtuung zudem herabgesetzt werden, wenn die Voraussetzungen von Artikel 428 Absatz 2 erfüllt sind.
CPP (act. 7 et 7.1). Le 24 avril 2012, la Cour des plaintes a invité A. à se déterminer quant à la suite qu'il souhaitait donner à son recours du 25 juillet 2011 (act. 8).

Par courrier du 3 mai 2012, A. a sollicité la reprise de la procédure suspendue et requis que le dossier du MPC soit intégralement versé à celle-ci (act. 9). De même, il a conclu à ce que cette écriture soit considérée comme complément de son recours du 25 juillet 2011, comme prise de position par rapport à la décision de refus d'indemnité du MPC ou comme recours contre ladite décision. Matériellement, A. a conclu en substance à ce qu'une indemnité de CHF 244'740.01.-- lui soit octroyée et à ce que l'ordonnance de classement du 14 juillet 2011 soit complétée en conséquence, sous suite de frais à charge du MPC.

E. En date du 21 mai 2012, le MPC, invité à répondre, a intégralement renvoyé à sa décision du 20 avril 2012. A titre principal, il a conclu au rejet du recours et, subsidiairement, à ce que le montant réclamé à titre d'indemnité soit réduit de manière substantielle (act. 11). Dans sa réplique du 4 juin 2012, A. a intégralement persisté dans ses conclusions (act. 13).

Les arguments et moyens de preuve invoqués par les parties seront repris, si nécessaire, dans les considérants en droit.

La Cour considère en droit:

1.

1.1 La procédure de recours suspendue était principalement dirigée contre l'ordonnance de classement du 14 juillet 2011, dans la mesure où la question de l'indemnité n'y était pas traitée. Ainsi, elle est devenue sans objet du fait que la décision de refus d'indemnité, rendue le 20 avril 2012, se substitue sur ce point à l'ordonnance de classement. Il convient dès lors de traiter le courrier du recourant du 3 mai 2012 comme recours contre ladite décision.

1.2 En tant qu’autorité de recours, la Cour des plaintes examine avec plein pouvoir de cognition les recours qui lui sont soumis (Message relatif à l’unification du droit de la procédure pénale du 21 décembre 2005, FF 2006 1057, 1296 i.f.; Stephenson/Thiriet, Commentaire bâlois, Schweizerische Strafprozessordnung, ci-après: Commentaire bâlois, n° 15 ad art. 393; Keller, Kommentar zur Schweizerischen Strafprozessordnung [StPO], [Donatsch/Hansjakob/Lieber, éd.], ci-après: Kommentar StPO, n° 39 ad art. 393; Schmid, Handbuch des schweizerischen Strafprozessrechts, Zurich, Saint-Gall 2009, n° 1512).

1.3 Les décisions du MPC peuvent faire l’objet d’un recours devant la Cour de céans (art. 393 al. 1 let. a
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 393 Zulässigkeit und Beschwerdegründe - 1 Die Beschwerde ist zulässig gegen:
1    Die Beschwerde ist zulässig gegen:
a  die Verfügungen und die Verfahrenshandlungen von Polizei, Staatsanwaltschaft und Übertretungsstrafbehörden;
b  die Verfügungen und Beschlüsse sowie die Verfahrenshandlungen der erstinstanzlichen Gerichte; ausgenommen sind verfahrensleitende Entscheide;
c  die Entscheide des Zwangsmassnahmengerichts in den in diesem Gesetz vorgesehenen Fällen.
2    Mit der Beschwerde können gerügt werden:
a  Rechtsverletzungen, einschliesslich Überschreitung und Missbrauch des Ermessens, Rechtsverweigerung und Rechtsverzögerung;
b  die unvollständige oder unrichtige Feststellung des Sachverhalts;
c  Unangemessenheit.
CPP et art. 37 al. 1
SR 173.71 Bundesgesetz vom 19. März 2010 über die Organisation der Strafbehörden des Bundes (Strafbehördenorganisationsgesetz, StBOG) - Strafbehördenorganisationsgesetz
StBOG Art. 37 Zuständigkeiten - 1 Die Beschwerdekammern des Bundesstrafgerichts treffen die Entscheide, für welche die StPO13 die Beschwerdeinstanz oder das Bundesstrafgericht als zuständig bezeichnet.
1    Die Beschwerdekammern des Bundesstrafgerichts treffen die Entscheide, für welche die StPO13 die Beschwerdeinstanz oder das Bundesstrafgericht als zuständig bezeichnet.
2    Sie entscheiden zudem über:
a  Beschwerden in internationalen Rechtshilfeangelegenheiten gemäss:
a1  dem Rechtshilfegesetz vom 20. März 198114,
a2  dem Bundesgesetz vom 21. Dezember 199515 über die Zusammenarbeit mit den internationalen Gerichten zur Verfolgung schwerwiegender Verletzungen des humanitären Völkerrechts,
a3  dem Bundesgesetz vom 22. Juni 200116 über die Zusammenarbeit mit dem Internationalen Strafgerichtshof,
a4  dem Bundesgesetz vom 3. Oktober 197517 zum Staatsvertrag mit den Vereinigten Staaten von Amerika über gegenseitige Rechtshilfe in Strafsachen;
b  Beschwerden, die ihnen das Bundesgesetz vom 22. März 197418 über das Verwaltungsstrafrecht zuweist;
c  Beschwerden gegen Verfügungen des Bundesverwaltungsgerichts über das Arbeitsverhältnis seiner Richter und Richterinnen und seines Personals sowie des Personals der ständigen Sekretariate der eidgenössischen Schätzungskommissionen;
d  Konflikte über die Zuständigkeit der militärischen und der zivilen Gerichtsbarkeit;
e  Anstände, die ihnen das Bundesgesetz vom 21. März 199720 über Massnahmen zur Wahrung der inneren Sicherheit zum Entscheid zuweist;
f  Anstände, die ihnen das Bundesgesetz vom 7. Oktober 199421 über kriminalpolizeiliche Zentralstellen des Bundes zum Entscheid zuweist;
g  Konflikte über die Zuständigkeit nach dem Geldspielgesetz vom 29. September 201723.
LOAP en lien avec l’art. 19 al. 1
SR 173.713.161 Organisationsreglement vom 31. August 2010 für das Bundesstrafgericht (Organisationsreglement BStGer, BStGerOR) - Organisationsreglement BStGer
BStGerOR Art. 19
1    Der Beschwerdekammer obliegen die Aufgaben, die ihr nach den Artikeln 37 und 65 Absatz 3 StBOG sowie weiteren Bundesgesetzen zugewiesen sind.27
2    ...28
3    Die Beschwerdekammer entscheidet in der Besetzung mit drei Richtern oder Richterinnen, soweit nicht die Verfahrensleitung zuständig ist (Art. 395 StPO29 bzw. Art. 38 StBOG). Sie kann auf dem Zirkulationsweg entscheiden, wenn sich Einstimmigkeit ergibt und weder ein Mitglied noch der Gerichtsschreiber oder die Gerichtsschreiberin des Spruchkörpers die Beratung verlangt.
du règlement sur l’organisation du Tribunal pénal fédéral [ROTPF; RS 173.713.161]).

1.4 Le recours est recevable à la condition que le recourant dispose d’un intérêt juridiquement protégé à l’annulation ou à la modification de la décision entreprise (art. 382 al. 1
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 382 Legitimation der übrigen Parteien - 1 Jede Partei, die ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung eines Entscheides hat, kann ein Rechtsmittel ergreifen.
1    Jede Partei, die ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung eines Entscheides hat, kann ein Rechtsmittel ergreifen.
2    Die Privatklägerschaft kann einen Entscheid hinsichtlich der ausgesprochenen Sanktion nicht anfechten.
3    Nach dem Tode der beschuldigten oder verurteilten Person oder der Privatklägerschaft können die Angehörigen im Sinne von Artikel 110 Absatz 1 StGB264 in der Reihenfolge der Erbberechtigung ein Rechtsmittel ergreifen oder das Rechtsmittelverfahren weiterführen, soweit sie in ihren rechtlich geschützten Interessen betroffen sind.
CPP).

1.5 En tant que prévenu dans la procédure classée, le recourant est lésé par la décision qui lui accorde une indemnité moindre que celle demandée ou la lui refuse (décisions du Tribunal pénal fédéral BB.2012.47 du 18 octobre 2012, consid. 1.4; BB.2011.19 du 19 juin 2012, consid. 1.2; BB.2011.8 du 2 septembre 2011, consid. 1.2).

1.6 Le recours contre les décisions doit par ailleurs être motivé et adressé par écrit, dans le délai de dix jours à l’autorité de céans (art. 396 al. 1
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 396 Form und Frist - 1 Die Beschwerde gegen schriftlich oder mündlich eröffnete Entscheide ist innert 10 Tagen schriftlich und begründet bei der Beschwerdeinstanz einzureichen.
1    Die Beschwerde gegen schriftlich oder mündlich eröffnete Entscheide ist innert 10 Tagen schriftlich und begründet bei der Beschwerdeinstanz einzureichen.
2    Beschwerden wegen Rechtsverweigerung oder Rechtsverzögerung sind an keine Frist gebunden.
CPP). Ces conditions étant respectées, le recours est recevable.

2. L'art. 430
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 430 - 1 Die Strafbehörde kann die Entschädigung oder Genugtuung herabsetzen oder verweigern, wenn:
1    Die Strafbehörde kann die Entschädigung oder Genugtuung herabsetzen oder verweigern, wenn:
a  die beschuldigte Person rechtswidrig und schuldhaft die Einleitung des Verfahrens bewirkt oder dessen Durchführung erschwert hat;
b  die Privatklägerschaft die beschuldigte Person zu entschädigen hat; oder
c  die Aufwendungen der beschuldigten Person geringfügig sind.
2    Im Rechtsmittelverfahren können Entschädigung und Genugtuung zudem herabgesetzt werden, wenn die Voraussetzungen von Artikel 428 Absatz 2 erfüllt sind.
CPP prévoit:

1 L’autorité pénale peut réduire ou refuser l’indemnité ou la réparation du tort moral dans les cas suivants:

a. le prévenu a provoqué illicitement et fautivement l’ouverture de la procédure ou a rendu plus difficile la conduite de celle-ci;

[…]

2 Dans la procédure de recours, l’indemnité et la réparation du tort moral peuvent également être réduites si les conditions fixées à l’art. 428. al. 2, sont remplies.

2.1 Le MPC se fonde sur cet article pour refuser l'indemnité demandée par A. Celui-ci, qui faisait l'objet d'une enquête pénale en Suisse et au Brésil (act. 7.1, p. 2), a fourni au MPC, dans le cadre de la commission rogatoire que ce dernier diligentait pour les autorités brésiliennes ainsi que dans l'enquête suisse, des déclarations fiscales brésiliennes. Or celles-ci ne mentionnaient pas des relations bancaires et des avoirs en Suisse dont A. était ayant-droit économique (act. 7.1, p. 3). Le MPC a estimé que ces informations lacuneuses enfreignaient les règles en vigueur obligeant les contribuables à ne rien soustraire à la connaissance des autorités fiscales compétentes et que la découverte par les autorités d'enquête desdites relations bancaires non déclarées avait créé une situation peu transparente et fondé les soupçons de l'autorité de poursuite pénale. L'enquête a également révélé que A. a été brièvement, par deux modifications successives d'un formulaire A/CDB ressortissant à une relation bancaire dissimulée par lui, ayant-droit économique de ladite relation pour une période de trois mois en lieu et place de son père, précisément au moment où l'enquête brésilienne débutait (act. 7.1, p. 4); le MPC a considéré que ce fait relevait d'une stratégie afin d'opacifier la situation juridique. Pour tous ces motifs, le MPC a conclu que le comportement de A. était contraire à l'ordre juridique suisse pris dans son ensemble et lui a refusé toute indemnité (act. 7.1, p. 5).

2.2 En principe, le sort de l'indemnité accordée au prévenu dans la décision de classement suit le sort des frais (ATF 137 IV 352 consid. 2.4.2 et doctrine citée). Par ordonnance de classement du 14 juillet 2011 (act. 1.1), ceux-ci ont été mis à la charge de l'Etat. Le MPC a motivé cette partie de sa décision par économie de procédure, pour ne pas avoir à effectuer un décompte séparé en fonction des quatre prévenus (act. 1.1, par. 11). La procédure comptait également un certain nombre d'autres intervenants (act. 11, p. 2). Dans sa décision querellée ainsi que dans sa prise de position (act. 11), le MPC n'a pas indiqué explicitement en quoi la situation considérée justifiait de déroger au principe susmentionné. En revanche, il a établi précisément en quoi le comportement de A. lui paraissait justifier le refus de toute indemnité.

Dans l'arrêt susmentionné (ATF 137 IV 352 consid. 2.4.2), le Tribunal fédéral indique que la règle souffre des exceptions (voir aussi arrêt du Tribunal fédéral 1P.484/2002 du 24 janvier 2003, consid. 2.3.5. cité in Praxis 8/2003 n° 135); tant selon Reusser (Schweizerische Strafprozessordnung [Goldschmid/Maurer/Sollberger, éd.], Stämpfli, Berne, 2008, n° 430) que Wehrenberg/Bernhard (Commentaire bâlois, n° 10 ad art. 430
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 430 - 1 Die Strafbehörde kann die Entschädigung oder Genugtuung herabsetzen oder verweigern, wenn:
1    Die Strafbehörde kann die Entschädigung oder Genugtuung herabsetzen oder verweigern, wenn:
a  die beschuldigte Person rechtswidrig und schuldhaft die Einleitung des Verfahrens bewirkt oder dessen Durchführung erschwert hat;
b  die Privatklägerschaft die beschuldigte Person zu entschädigen hat; oder
c  die Aufwendungen der beschuldigten Person geringfügig sind.
2    Im Rechtsmittelverfahren können Entschädigung und Genugtuung zudem herabgesetzt werden, wenn die Voraussetzungen von Artikel 428 Absatz 2 erfüllt sind.
) et Schmid (Schweizerische Strafprozessordnung, Praxiskommentar, Zurich/Saint-Gall 2009, n° 15 ad art. 430
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 430 - 1 Die Strafbehörde kann die Entschädigung oder Genugtuung herabsetzen oder verweigern, wenn:
1    Die Strafbehörde kann die Entschädigung oder Genugtuung herabsetzen oder verweigern, wenn:
a  die beschuldigte Person rechtswidrig und schuldhaft die Einleitung des Verfahrens bewirkt oder dessen Durchführung erschwert hat;
b  die Privatklägerschaft die beschuldigte Person zu entschädigen hat; oder
c  die Aufwendungen der beschuldigten Person geringfügig sind.
2    Im Rechtsmittelverfahren können Entschädigung und Genugtuung zudem herabgesetzt werden, wenn die Voraussetzungen von Artikel 428 Absatz 2 erfüllt sind.
), l'art. 430
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 430 - 1 Die Strafbehörde kann die Entschädigung oder Genugtuung herabsetzen oder verweigern, wenn:
1    Die Strafbehörde kann die Entschädigung oder Genugtuung herabsetzen oder verweigern, wenn:
a  die beschuldigte Person rechtswidrig und schuldhaft die Einleitung des Verfahrens bewirkt oder dessen Durchführung erschwert hat;
b  die Privatklägerschaft die beschuldigte Person zu entschädigen hat; oder
c  die Aufwendungen der beschuldigten Person geringfügig sind.
2    Im Rechtsmittelverfahren können Entschädigung und Genugtuung zudem herabgesetzt werden, wenn die Voraussetzungen von Artikel 428 Absatz 2 erfüllt sind.
CPP donne à l'autorité qui statue sur la réduction ou le refus de l'indemnité un certain pouvoir d'appréciation et lui laisse la latitude de refuser une indemnité quand bien même les frais sont mis à la charge de l'Etat. Griesser (Kommentar StPO, n° 7 ad art. 430) indique que la jurisprudence aura à clarifier cette question. En l'occurrence, le MPC fonde sa décision de mettre les frais de l'ensemble de la procédure à la charge de l'Etat par la maxime d'économie de procédure; on en déduit, considérant sa décision de refus d'indemnité, qu'il eût été envisageable voire nécessaire de mettre une partie des frais à la charge de A. mais que le nombre de prévenus et d'intervenants ainsi que la coexistence de la procédure nationale et de la procédure d'entraide rendaient cette décision difficilement individualisable. Le MPC a donc choisi de rendre une décision globale quant aux frais. Pareil motif, qui respecte non seulement la maxime appliquée mais évite de rendre une décision difficilement motivable à titre individuel, est susceptible de permettre une exception au sens de la jurisprudence et de la doctrine précitée car si dans un tel cas les frais ne peuvent être individualisés et doivent être mis dans le doute à la charge de l'Etat, l'indemnité, par essence, peut et doit faire l'objet d'une décision fondée.

2.3 De jurisprudence et doctrines constantes, le refus total ou partiel de l'indemnité au prévenu au bénéfice d'une ordonnance de classement suit les mêmes principes que la mise des frais à la charge de celui-ci (voir supra, consid. 2.2). Il y a donc lieu de considérer que le refus de l'indemnité ne sanctionne pas une faute pénale et ne doit donc pas être assimilable à une sanction déguisée ou à une déclaration de culpabilité (décision du Tribunal pénal fédéral BB.2011.84 du 23 novembre 2011, consid. 5) mais découle d'une responsabilité analogue à celle prévue à l'art. 41
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag
OR Art. 41 - 1 Wer einem andern widerrechtlich Schaden zufügt, sei es mit Absicht, sei es aus Fahrlässigkeit, wird ihm zum Ersatze verpflichtet.
1    Wer einem andern widerrechtlich Schaden zufügt, sei es mit Absicht, sei es aus Fahrlässigkeit, wird ihm zum Ersatze verpflichtet.
2    Ebenso ist zum Ersatze verpflichtet, wer einem andern in einer gegen die guten Sitten verstossenden Weise absichtlich Schaden zufügt.
CO qui naît de la violation d'une norme de comportement, écrite ou non écrite, résultant de l'ordre juridique suisse dans son ensemble, amenant l'ouverture de l'enquête pénale ou rendant plus difficile la conduite de celle-ci (décision du Tribunal pénal fédéral BB.2011.19 du 19 juin 2012, consid. 5.2.2 et jurisprudence citée; Chapuis, Commentaire romand, Code de procédure pénale suisse, n° 2 ad art. 426; Griesser, Kommentar StPO, n° 9 ss ad art. 426).

2.4 Vu le dossier et ce qui précède (consid. 2.1), il ressort que dans le contexte de l'enquête pénale suisse et de la procédure d'entraide menées en parallèle, A. a donné, en remettant des pièces destinées à un usage officiel (déclarations fiscales lacuneuses; act. 7.1, p. 3), un état inexact de ses avoirs alors qu'il savait que la procédure était menée contre lui en Suisse pour blanchiment d'argent (art. 305bis
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937
StGB Art. 305bis - 1. Wer eine Handlung vornimmt, die geeignet ist, die Ermittlung der Herkunft, die Auffindung oder die Einziehung von Vermögenswerten zu vereiteln, die, wie er weiss oder annehmen muss, aus einem Verbrechen oder aus einem qualifizierten Steuervergehen herrühren, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft.404
1    Wer eine Handlung vornimmt, die geeignet ist, die Ermittlung der Herkunft, die Auffindung oder die Einziehung von Vermögenswerten zu vereiteln, die, wie er weiss oder annehmen muss, aus einem Verbrechen oder aus einem qualifizierten Steuervergehen herrühren, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft.404
2    In schweren Fällen ist die Strafe Freiheitsstrafe bis zu fünf Jahren oder Geldstrafe.408
a  als Mitglied einer kriminellen oder terroristischen Organisation (Art. 260ter) handelt;
b  als Mitglied einer Bande handelt, die sich zur fortgesetzten Ausübung der Geldwäscherei zusammengefunden hat;
c  durch gewerbsmässige Geldwäscherei einen grossen Umsatz oder einen erheblichen Gewinn erzielt.
CP) et portait au Brésil sur des faits de corruption dans le cadre d'une organisation criminelle (act. 1.1, consid. 5). Ce faisant, il a contrevenu à l'obligation générale de déclaration conforme (cf. notamment art. 124 al. 2 de la Loi sur l'impôt fédéral direct; LIFD; RS.642.11), respectivement fait usage de cette déclaration dans la procédure pénale. L'enquête du MPC a également permis de révéler qu'une société dont A. était représentant a versé, peu après avoir remporté un appel d'offre du Ministère de la santé brésilien, un montant important sur un compte en Suisse au nom de B. SA et que ce compte a ensuite alimenté ceux de sociétés de co-prévenus et de A. lui-même (act. 1.1, consid. 9) et que pour une période de 3 mois en 2004, A. a été brièvement l'ayant-droit dudit compte B. SA (act. 7.1, p. 4). Dans ces conditions, remettre des pièces inexactes aux autorités suisses afin de justifier l'origine des fonds sous séquestre était objectivement à même de renforcer les soupçons pesant sur A. et de nécessiter de plus amples vérifications nécessaires, avec pour résultat de rendre l'enquête plus difficile. Certes, a posteriori, est-il difficile de distinguer quel effet exact les documents remis par A. aux autorités suisses ainsi que les changements d'ayants-droit opérés sur le compte précité ont eu sur le cours de l'enquête; il convient néanmoins de considérer que précisément en matière de blanchiment d'argent, les investigations portent sur la trace de l'argent du crime préalable. Une seule information fausse engendre nécessairement des vérifications, d'autant plus complexes que, dans le cas présent, elles devaient être opérées par la voie de l'entraide judiciaire internationale en matière pénale.

2.5 Par conséquent, c'est à juste titre que le MPC a refusé une indemnité à A. Le recours est donc rejeté.

3. Selon l'art. 428 al. 1
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 428 Kostentragung im Rechtsmittelverfahren - 1 Die Kosten des Rechtsmittelverfahrens tragen die Parteien nach Massgabe ihres Obsiegens oder Unterliegens. Als unterliegend gilt auch die Partei, auf deren Rechtsmittel nicht eingetreten wird oder die das Rechtsmittel zurückzieht.
1    Die Kosten des Rechtsmittelverfahrens tragen die Parteien nach Massgabe ihres Obsiegens oder Unterliegens. Als unterliegend gilt auch die Partei, auf deren Rechtsmittel nicht eingetreten wird oder die das Rechtsmittel zurückzieht.
2    Erwirkt eine Partei, die ein Rechtsmittel ergriffen hat, einen für sie günstigeren Entscheid, so können ihr die Verfahrenskosten auferlegt werden, wenn:
a  die Voraussetzungen für das Obsiegen erst im Rechtsmittelverfahren geschaffen worden sind; oder
b  der angefochtene Entscheid nur unwesentlich abgeändert wird.
3    Fällt die Rechtsmittelinstanz selber einen neuen Entscheid, so befindet sie darin auch über die von der Vorinstanz getroffene Kostenregelung.
4    Hebt sie einen Entscheid auf und weist sie die Sache zur neuen Entscheidung an die Vorinstanz zurück, so trägt der Bund oder der Kanton die Kosten des Rechtsmittelverfahrens und, nach Ermessen der Rechtsmittelinstanz, jene der Vorinstanz.
5    Wird ein Revisionsgesuch gutgeheissen, so entscheidet die Strafbehörde, die anschliessend über die Erledigung der Strafsache zu befinden hat, nach ihrem Ermessen über die Kosten des ersten Verfahrens.
CPP, les frais de la procédure de recours sont mis à la charge des parties dans la mesure où elles ont obtenu gain de cause ou succombé. Le recourant supportera les frais du présent arrêt, lesquels se limiteront en l'espèce à un émolument qui, en application de l'art. 8
SR 173.713.162 Reglement des Bundesstrafgerichts vom 31. August 2010 über die Kosten, Gebühren und Entschädigungen in Bundesstrafverfahren (BStKR)
BStKR Art. 8 Gebühren in Beschwerdeverfahren - (Art. 73 Abs. 3 Bst. c StBOG, Art. 63 Abs. 4bis und 5 VwVG, Art. 25 Abs. 4 VStrR)
1    Für das Beschwerdeverfahren gemäss den Artikeln 393 ff. StPO12 sowie gemäss VStrR können Gebühren von 200 bis 50 000 Franken erhoben werden.
2    Die Gebühren für die anderen Verfahren gemäss StPO betragen zwischen 200 und 20 000 Franken.
3    Die Gebühren für Verfahren gemäss dem VwVG betragen:
a  in Fällen, in denen keine Vermögensinteressen auf dem Spiel stehen: 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Fällen: 100-50 000 Franken.
du règlement du Tribunal pénal fédéral du 31 août 2010 sur les frais, émoluments, dépens et indemnités de la procédure pénale fédérale (RFPPF; 173.713.162), sera fixé à CHF 1'500.--.

4. Vu l'issue de la procédure, il n'est pas alloué d'indemnité (art. 436 e
SR 173.713.162 Reglement des Bundesstrafgerichts vom 31. August 2010 über die Kosten, Gebühren und Entschädigungen in Bundesstrafverfahren (BStKR)
BStKR Art. 8 Gebühren in Beschwerdeverfahren - (Art. 73 Abs. 3 Bst. c StBOG, Art. 63 Abs. 4bis und 5 VwVG, Art. 25 Abs. 4 VStrR)
1    Für das Beschwerdeverfahren gemäss den Artikeln 393 ff. StPO12 sowie gemäss VStrR können Gebühren von 200 bis 50 000 Franken erhoben werden.
2    Die Gebühren für die anderen Verfahren gemäss StPO betragen zwischen 200 und 20 000 Franken.
3    Die Gebühren für Verfahren gemäss dem VwVG betragen:
a  in Fällen, in denen keine Vermögensinteressen auf dem Spiel stehen: 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Fällen: 100-50 000 Franken.
. r. avec art. 429 a
SR 173.713.162 Reglement des Bundesstrafgerichts vom 31. August 2010 über die Kosten, Gebühren und Entschädigungen in Bundesstrafverfahren (BStKR)
BStKR Art. 8 Gebühren in Beschwerdeverfahren - (Art. 73 Abs. 3 Bst. c StBOG, Art. 63 Abs. 4bis und 5 VwVG, Art. 25 Abs. 4 VStrR)
1    Für das Beschwerdeverfahren gemäss den Artikeln 393 ff. StPO12 sowie gemäss VStrR können Gebühren von 200 bis 50 000 Franken erhoben werden.
2    Die Gebühren für die anderen Verfahren gemäss StPO betragen zwischen 200 und 20 000 Franken.
3    Die Gebühren für Verfahren gemäss dem VwVG betragen:
a  in Fällen, in denen keine Vermögensinteressen auf dem Spiel stehen: 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Fällen: 100-50 000 Franken.
contrario CPP).

Par ces motifs, la Cour des plaintes prononce:

1. Le recours est rejeté.

2. Les frais sont mis par CHF 1'500.-- à la charge du recourant.

3. Il n'est pas accordé d'indemnité.

Bellinzone, le 11 janvier 2013

Au nom de la Cour des plaintes

du Tribunal pénal fédéral

Le président: La greffière:

Distribution

- Mes András Gurovits et Thomas Sprecher, avocats

- Ministère public de la Confédération

Indication des voies de recours

Il n’existe pas de voie de recours ordinaire contre cette décision.

Decision information   •   DEFRITEN
Document : BK.2011.15
Date : 10. Januar 2013
Published : 04. Februar 2013
Source : Bundesstrafgericht
Status : Unpubliziert
Subject area : Beschwerdekammer: Strafverfahren
Subject : Indemnisation du prévenu en cas de classement de la procédure (art. 429 ss CPP).


Legislation register
BStGerOR: 19
BStKR: 8
OR: 41
StBOG: 37
StGB: 305bis
StPO: 382  393  396  428  429  429a  430  436e
BGE-register
137-IV-352
Weitere Urteile ab 2000
1P.484/2002
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