Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour II
B-7438/2006
{T 0/2}
Arrêt du 10 mai 2007
Composition:
Claude Morvant (président du collège), David Aschmann, Hans Urech, juges; Nadia Mangiullo, greffière
E._______,
représentée par Micheli & Cie SA, rue de Genève 122, 1226 Thônex,
recourante
contre
R._______,
représentée par Gros & Waltenspuhl, rue de Beauregard 9, 1204 Genève,
intimée
Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle (IPI), Einsteinstrasse 2, 3003 Berne,
autorité inférieure
concernant
la procédure d'opposition n° 7428 CH 364'145 Cellini (fig.) / IR 833'013 Elini (fig.)
Faits:
A. L'enregistrement de la marque internationale n° 833'013 "Elini" (fig.), fondé sur un enregistrement de base bénélux du 20 mars 2001, a été publié le 4 novembre 2004 dans la Gazette OMPI des marques internationales n° 32/2004. Il revendique la protection en Suisse des produits de la classe 14 suivants: articles de bijouterie; montres; bracelets; verres, boîtiers et chaînes de montres; pierres précieuses.
B. Le 25 février 2005, R._______ a formé opposition à l'encontre de l'enregistrement précité devant l'Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle (ci-après: l'Institut fédéral) en se fondant sur sa marque suisse n° 364'145 "Cellini" (fig.), enregistrée notamment pour les produits de la classe 14 suivants: joaillerie, bijouterie, pierres précieuses; horlogerie et autres instruments chronométriques, parties de montres, bracelets de montres.
C. Le 2 mars 2005, l'Institut fédéral a émis un avis de refus provisoire total de protection en Suisse de la marque attaquée pour tous les produits revendiqués.
D. Invitée à se prononcer sur l'opposition, E._______, titulaire de la marque internationale "Elini" (fig.), a conclu à son rejet au terme de sa réponse du 30 août 2005.
E. Par décision du 24 novembre 2005, l'Institut fédéral a admis l'opposition formée par R._______, sous suite de frais et dépens, en considérant qu'il existait un risque de confusion pour le consommateur compte tenu de la forte similarité des signes en cause et de l'identité des produits. Il a indiqué que l'effet phonétique des marques en présence était très proche, voire quasi identique, que visuellement, ces signes se ressemblaient également fortement, et que, le sens des marques étant indéterminé, il ne pouvait corriger la forte similarité visuelle et auditive. Dit institut a ensuite considéré que la marque opposante disposait d'un champ de protection accru du fait de sa notoriété et qu'il ressortait des pièces produites par l'opposante que ce signe désignait un modèle connu de l'entreprise R._______, ajoutant qu'il existait également des noms de domaine "Cellini.ch" et "Cellini.com" en relation avec le site "R._______.com".
F. Par mémoire du 23 décembre 2005, complété le 3 janvier 2006, E._______ (ci-après: la recourante) a recouru contre cette décision auprès de la Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle en concluant à ce qui suit:
a) que ladite décision du 24 novembre 2005 de l'Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle soit annulée;
b) que l'opposition No. 7428 soit rejetée;
c) que la marque internationale No. 833013 "Elini" figurative soit acceptée dans son intégralité en Suisse;
d) le remboursement complet des dépens de la recourante et défenderesse engagés dans la procédure d'opposition No. 7428 et dans la présente procédure de recours.
A l'appui de ses conclusions, la recourante soutient qu'il n'existe aucun risque de confusion entre les signes en question et que leur impression générale est dissemblable tant au niveau visuel que phonétique. Elle s'attache ensuite à démontrer que le sens des signes n'est pas indéterminé, arguant du fait que la majeure partie des consommateurs concernés reconnaît dans la marque opposante une allusion au célèbre orfèvre de la Renaissance Cellini, tandis que la marque contestée est de pure fantaisie. Admettant que R._______ jouit d'une grande réputation, la recourante conteste toutefois que la marque "Cellini" bénéficierait d'une telle réputation pour lui accorder une sphère de protection supérieure, ajoutant que la société E._______coexiste depuis quinze ans avec R._______, ce qui exclut tout risque de confusion entre les deux marques. Elle affirme au surplus qu'il est en l'espèce question de produits d'horlogerie et de bijouterie de grande valeur et que le consommateur moyen fait preuve d'une attention particulière lors de l'examen et de l'achat de tels produits. La recourante se réfère également à une recherche sur GOOGLE qui démontrerait une différence conceptuelle entre le nom "Cellini" et la dénomination "Elini" et relève enfin que R._______ s'est opposée à sa demande de marque communautaire "Elini", que la division d'opposition de l'Office de l'harmonisation dans le marché intérieur, Marques, Dessins et Modèles (ci-après: OHMI) a rejeté cette opposition en considérant qu'il n'y avait pas de risque de confusion entre les marques "Cellini" et "Elini" et qu'un recours de R._______ contre cette décision était actuellement pendant.
G. Invité à se prononcer sur le recours, l'Institut fédéral en a proposé le rejet au terme de sa réponse du 20 février 2006 en renonçant à présenter des remarques et observations et en renvoyant à la motivation de sa décision.
H. Egalement invitée à se prononcer sur le recours, R._______ (ci-après: l'intimée) a conclu au rejet du recours sous suite de frais et dépens dans sa réponse du 24 février 2006. Elle relève pour l'essentiel que les signes en présence sont enregistrés pour des produits identiques et qu'il n'est nullement question de produits d'horlogerie et de bijouterie de grande valeur. Elle relève ensuite que les marques sont très similaires tant visuellement qu'auditivement et que leur sens doit être considéré comme indéterminé. L'intimée relève s'être opposée immédiatement et systématiquement à tous les dépôts de marque "Elini" et n'avoir jamais toléré une quelconque coexistence. Elle allègue ensuite que les conséquences juridiques que la recourante tire de ses recherches sur GOOGLE se révèlent aléatoires et contestables et que, s'agissant de la procédure en cours auprès de l'OHMI, la chambre de recours a admis le recours de R._______ par décision du 12 décembre 2005 en admettant un risque de confusion. Enfin, elle relève que la marque "Cellini" a acquis au fil des ans un grand pouvoir distinctif et qu'elle doit par conséquent être considérée comme une marque forte.
I. Par réplique du 22 juin 2006, la recourante a fait valoir qu'elle disposait d'un réseau de distribution mondial et que l'ampleur de la distribution des produits de la marque "Elini" démontrait qu'il existait une coexistence pacifique entre les deux marques depuis de nombreuses années.
J. Dans sa duplique du 31 juillet 2006, l'intimée a pour l'essentiel contesté l'existence d'un réseau de distribution mondial qui démontrerait une coexistence pacifique entre les produits des marques "Elini" et "Cellini".
K. Le 15 novembre 2006, la Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle a transmis l'affaire au Tribunal administratif fédéral comme objet de sa compétence depuis le 1er janvier 2007. Par ordonnance du 19 janvier 2007, le Tribunal administratif fédéral a informé les parties qu'il reprenait le traitement du recours et désigné le collège des juges appelé à statuer. Il a par ailleurs invité la recourante et l'intimée à dire si elles entendaient faire valoir leur droit à des débats publics, les avertissant qu'un silence de leur part vaudrait renoncement à de tels débats.
L. Par courrier du 26 janvier 2007, l'intimée a formellement renoncé à la tenue de débats publics. La recourante n'ayant pour sa part pas répondu, il n'a en conséquence pas été organisé de débats publics.
Les arguments avancés de part et d'autre au cours de la présente procédure seront repris plus loin dans la mesure où cela se révèle nécessaire.
Le Tribunal administratif fédéral considère en droit:
1. A teneur de l'art. 53 al. 2
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 53 Disposizioni transitorie - 1 La procedura di ricorso contro le decisioni pronunciate prima dell'entrata in vigore della presente legge e contro le quali era ammissibile, secondo il diritto previgente, il ricorso al Tribunale federale o al Consiglio federale, è retta dal diritto previgente. |
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1 | La procedura di ricorso contro le decisioni pronunciate prima dell'entrata in vigore della presente legge e contro le quali era ammissibile, secondo il diritto previgente, il ricorso al Tribunale federale o al Consiglio federale, è retta dal diritto previgente. |
2 | Il Tribunale amministrativo federale giudica, in quanto sia competente, i ricorsi pendenti presso le commissioni federali di ricorso o d'arbitrato o presso i servizi dei ricorsi dei dipartimenti al momento dell'entrata in vigore della presente legge. Il giudizio si svolge secondo il nuovo diritto processuale. |
Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
|
a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |
SR 172.213.1 Ordinanza del 17 novembre 1999 sull'organizzazione del Dipartimento federale di giustizia e polizia (Org-DFGP) Org-DFGP Art. 29 - 1 Conformemente alla legge federale del 24 marzo 199590 sullo statuto e sui compiti dell'Istituto federale della proprietà intellettuale (LIPI), l'IPI è l'autorità competente della Confederazione in materia di diritto dei beni immateriali. Esso assolve i suoi compiti conformemente alle leggi e agli accordi internazionali vigenti91. |
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1 | Conformemente alla legge federale del 24 marzo 199590 sullo statuto e sui compiti dell'Istituto federale della proprietà intellettuale (LIPI), l'IPI è l'autorità competente della Confederazione in materia di diritto dei beni immateriali. Esso assolve i suoi compiti conformemente alle leggi e agli accordi internazionali vigenti91. |
2 | L'IPI assolve i compiti relativi a questioni economiche generali e gli altri compiti affidatigli dal Consiglio federale sotto la vigilanza del Dipartimento. |
3 | L'IPI è autorizzato, nella sua sfera di competenze, a presentare ricorso davanti al Tribunale federale.92 |
SR 172.010.31 Legge federale del 24 marzo 1995 sullo statuto e sui compiti dell'Istituto federale della proprietà intellettuale (LIPI) LIPI Art. 1 Organizzazione - 1 L'Istituto federale della proprietà intellettuale (IPI)4 è uno stabilimento di diritto pubblico della Confederazione con personalità giuridica. |
|
1 | L'Istituto federale della proprietà intellettuale (IPI)4 è uno stabilimento di diritto pubblico della Confederazione con personalità giuridica. |
2 | L'IPI è autonomo a livello di organizzazione e gestione; esso tiene una contabilità propria. |
3 | L'IPI è gestito in base a principi economico-aziendali. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |
|
1 | Il ricorso è inammissibile contro: |
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari; |
c | le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi; |
d | ... |
e | le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti: |
e1 | le autorizzazioni di massima per impianti nucleari, |
e2 | l'approvazione del programma di smaltimento, |
e3 | la chiusura di depositi geologici in profondità, |
e4 | la prova dello smaltimento; |
f | le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie; |
g | le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
h | le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco; |
i | le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR); |
j | le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico. |
2 | Il ricorso è inoltre inammissibile contro: |
a | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f; |
b | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale. |
La décision de l'Institut fédéral du 24 novembre 2005 est une décision sur opposition au sens de l'art. 5 al. 2
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
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1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
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1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 11 - 1 In ogni stadio del procedimento, la parte può farsi rappresentare, sempreché non sia tenuta ad agire personalmente, o farsi patrocinare, in quanto non sia escluso dall'urgenza di un'inchiesta ufficiale.29 |
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1 | In ogni stadio del procedimento, la parte può farsi rappresentare, sempreché non sia tenuta ad agire personalmente, o farsi patrocinare, in quanto non sia escluso dall'urgenza di un'inchiesta ufficiale.29 |
2 | L'autorità può esigere che il rappresentante giustifichi i suoi poteri con una procura scritta. |
3 | Fintanto che la parte non revochi la procura l'autorità comunica con il rappresentante. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 22a - 1 I termini stabiliti dalla legge o dall'autorità in giorni non decorrono: |
|
1 | I termini stabiliti dalla legge o dall'autorità in giorni non decorrono: |
a | dal settimo giorno precedente la Pasqua al settimo giorno successivo alla Pasqua incluso; |
b | dal 15 luglio al 15 agosto incluso; |
c | dal 18 dicembre al 2 gennaio incluso. |
2 | Il capoverso 1 non si applica nei procedimenti concernenti: |
a | l'effetto sospensivo e altre misure provvisionali; |
b | gli appalti pubblici.60 |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
|
1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 44 - La decisione soggiace a ricorso. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
2. La marque est un signe propre à distinguer les produits ou les services d'une entreprise de ceux d'autres entreprises. Les mots, les lettres, les chiffres, les représentations graphiques, les formes en trois dimensions, seuls ou combinés entre eux ou avec des couleurs, peuvent en particulier constituer des marques (art. 1 al. 1 et 2 de la loi fédérale du 28 août 1992 sur la protection des marques et des indications de provenance [Loi sur la protection des marques, LPM, RS 232.11]). A teneur de l'art. 3 al. 1 let. c
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 3 Motivi relativi d'esclusione - 1 Sono inoltre esclusi dalla protezione come marchio: |
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1 | Sono inoltre esclusi dalla protezione come marchio: |
a | i segni identici a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi identici; |
b | i segni identici a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi simili, se ne risulta un rischio di confusione; |
c | i segni simili a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi identici o simili, se ne risulta un rischio di confusione. |
2 | Sono considerati marchi anteriori: |
a | i marchi depositati o registrati che godono di una priorità secondo la presente legge (art. 6 a 8); |
b | i marchi che, al momento del deposito del segno considerato dal capoverso 1, sono notoriamente conosciuti in Svizzera ai sensi dell'articolo 6bis della Convenzione di Parigi del 20 marzo 18834 per la protezione della proprietà industriale (Convenzione di Parigi). |
3 | Soltanto il titolare del marchio anteriore può invocare i motivi di esclusione giusta il presente articolo. |
En l'espèce, il n'est pas contesté que la marque "Cellini" (fig.), enregistrée en Suisse le 14 mars 1968 et renouvelée le 11 mars 1988, est antérieure à la marque internationale "Elini" (fig.) enregistrée le 29 juillet 2004.
3. La marque "Elini" (fig.) de la recourante, attaquée en l'espèce, revendique les produits suivants en classe 14: articles de bijouterie; montres; bracelets; verres, boîtiers et chaînes de montres; pierres précieuses. Quant à la marque de l'intimée et opposante "Cellini" (fig.), elle revendique les produits dans la classe 14 suivants: joaillerie, bijouterie, pierres précieuses; horlogerie et autres instruments chronométriques, parties de montres, bracelets de montres. Il y a dès lors identité des produits pour les marques en présence. Dans ces circonstances, la distinction qu'il s'agit d'exiger entre ces signes sera d'autant plus importante afin d'exclure tout risque de confusion.
4. Dans la comparaison des signes, il convient de relever que, pour le risque de confusion, c'est l'impression générale qui prédomine car c'est elle qui reste dans l'esprit des personnes concernées (ATF 128 III 441 consid. 3.1 Appenzeller). Selon la doctrine et la jurisprudence, la différence entre deux signes devra être d'autant plus importante que les produits sont similaires et vice-versa (ATF 122 III 382 consid. 3a Kamillosan; Kamen Troller, Précis du droit suisse des biens immatériels, 2ème éd., Bâle 2006, p. 83; Lucas David, Kommentar zum schweizerischen Privatrecht, Markenschutzgesetz, Muster- und Modellgesetz, 2ème éd., Bâle 1999, MSchG, n° 8 ad art. 3).
Selon le Tribunal fédéral, la fonction principale et le but de la marque sont de distinguer une marchandise particulière de marchandises identiques ou similaires, de manière à ce qu'une individualisation de cette marchandise et même de son fabricant soit rendue possible. Le consommateur doit pouvoir retrouver un produit qu'il a apprécié parmi la multitude des produits offerts (ATF 119 II 473 consid. 2c Radion/Radomat). Il y a risque de confusion lorsqu'un signe plus récent porte atteinte à la fonction distinctive d'une marque antérieure. Telle atteinte existe lorsqu'il faut craindre que les milieux intéressés seront induits en erreur par la ressemblance des signes et que les marchandises portant l'un ou l'autre signe seront associées au faux détenteur de la marque. Une atteinte existe aussi lorsque le public parvient à distinguer les deux signes mais présume, en raison de leur ressemblance, de l'existence de rapports qui n'existent pas, notamment en pensant à des marques de série qui désignent différentes lignes de produits provenant de la même entreprise ou d'entreprises économiquement liées entre elles (ATF 128 III 441 consid. 3.1 Appenzeller, ATF 126 III 315 consid. 6b/aa Rivella/Apiella). Le risque de confusion ne résulte pas d'une vague et lointaine possibilité de confusion mais présuppose que le consommateur moyen soit vraisemblablement exposé à ce risque (ATF 122 III 382 consid. 1 Kamillosan, ATF 119 II 473 consid. 2d Radion/Radomat).
La plupart du temps, le public ne verra ni n'entendra les deux marques simultanément. En réalité, celle des deux que le public voit ou entend s'oppose dans la mémoire à l'image plus ou moins effacée de l'autre, qui avait été vue dans le temps. Lors de la comparaison des marques, il convient donc d'examiner les caractéristiques qui sont susceptibles de subsister dans une mémoire moyennement fidèle ou moyennement défaillante (ATF 121 III 377 consid. 2a Boss/Boks). Pour déterminer si deux marques se ressemblent au sens de l'art. 3 al. 1 let. c
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 3 Motivi relativi d'esclusione - 1 Sono inoltre esclusi dalla protezione come marchio: |
|
1 | Sono inoltre esclusi dalla protezione come marchio: |
a | i segni identici a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi identici; |
b | i segni identici a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi simili, se ne risulta un rischio di confusione; |
c | i segni simili a un marchio anteriore e destinati a prodotti o servizi identici o simili, se ne risulta un rischio di confusione. |
2 | Sono considerati marchi anteriori: |
a | i marchi depositati o registrati che godono di una priorità secondo la presente legge (art. 6 a 8); |
b | i marchi che, al momento del deposito del segno considerato dal capoverso 1, sono notoriamente conosciuti in Svizzera ai sensi dell'articolo 6bis della Convenzione di Parigi del 20 marzo 18834 per la protezione della proprietà industriale (Convenzione di Parigi). |
3 | Soltanto il titolare del marchio anteriore può invocare i motivi di esclusione giusta il presente articolo. |
S'agissant des marques combinées d'éléments verbaux et figuratifs, comme en l'espèce, l'impression d'ensemble est principalement déterminée par l'élément verbal, dans la mesure où le consommateur moyen se souvient avant tout des mots. Néanmoins, l'élément figuratif sera prépondérant s'il a une fonction dominante (Troller, op. cit., p. 93). Les éléments graphiques d'une marque verbale et figurative ne sont pas en mesure d'écarter le risque de confusion résultant des éléments verbaux lorsqu'ils ne constituent qu'une conversion graphique de l'élément verbal caractéristique (décision de la CREPI du 26 juin 2003 in sic! 2003 815 consid. 10 Red Bull/Bluebull). La sonorité découle en particulier du nombre de syllabes et de la cadence et de la succession des voyelles. L'image de la marque dépend quant à elle de la longueur et des particularités des lettres employées. Le début du mot et sa racine, de même que sa terminaison, surtout lorsqu'elle reçoit une accentuation, suscitent plus l'attention que les syllabes intermédiaires non accentuées (ATF 122 III 382 consid. 5a Kamillosan, ATF 119 II 473 consid. 2c Radion/Radomat).
4.1. D'un point de vue visuel, l'Institut fédéral a considéré que l'écriture des deux signes, leur longueur, ainsi que leur terminaison identique conféraient à leur impression d'ensemble une grande proximité.
La recourante soutient que l'impression générale des deux marques est dissemblable s'agissant de leur aspect visuel. Elle allègue que la lettre initiale "C" de la marque opposante est représentée dans un style ornemental classique conférant à l'ensemble du signe une impression de classicisme et de tradition, alors que la lettre initiale "E" du signe "Elini" est écrite dans un style très contemporain et non conventionnel, ceci conférant à l'ensemble de la marque une impression générale moderne. Relevant qu'une importance particulière doit être donnée au début des marques lorsque l'on considère la partie verbale des deux marques, elle observe que les initiales des marques en présence sont très différentes, soit une consonne "C", respectivement une voyelle "E" et que cette différence est accentuée par leur représentation graphique. La recourante considère en outre que la coïncidence des quatre dernières lettres ne suffit pas à rendre les marques similaires.
In casu, la marque attaquée est composée de cinq lettres, alors que la marque opposante comporte sept caractères, dont un "C" et un second "L" ne se retrouvant pas dans le signe "Elini". Les quatre dernières lettres des deux marques coïncident. S'agissant de la calligraphie des signes en question, on retrouve de part et d'autre une écriture manuscrite élégante inclinée sur la droite dont le trait se révèle effectivement plus fin et plus emprunt de classicisme chez la marque opposante. La lettre initiale "C" de la marque opposante est représentée élégamment au moyen d'une calligraphie raffinée et ornementale, alors que la lettre initiale "E" de la marque attaquée, dont l'arrondi peut faire penser à "C", est quant à elle reproduite de manière plus sobre et plus moderne. Les lettres "L", "I" et "N" se retrouvant dans les deux marques sont écrites de la même manière, mise à part l'épaisseur du trait plus fine dans la marque opposante.
Au vu de ce qui précède, il faut certes reconnaître que la longueur des marques diverge légèrement, que les initiales des deux signes sont différentes, que les lettres supplémentaires "C" et "L" figurent dans la marque opposante et que le type d'écriture utilisé par les deux marques diffère légèrement. Toutefois, d'un point de vue général, c'est avant tout l'image d'une écriture stylisée et soignée qui restera dans le souvenir du consommateur, de sorte que, nonobstant les légères différences susmentionnées, il y a lieu d'admettre une certaine similitude visuelle entre les signes "Cellini" et "Elini", dont la coïncidence des quatre dernières lettres ne fait au demeurant que renforcer la proximité.
4.2. Du point de vue de l'effet phonétique, l'Institut fédéral a conclu que l'effet phonétique des marques était très proche, voire quasi identique. Il a indiqué que la suite des voyelles "è-i-i" et la cadence étaient les mêmes et que la suite des syllabes était pratiquement identique, les seules différences consistant dans la présence de la consonne d'attaque "C" et du "L" double de la marque opposante.
La recourante fait valoir que les deux marques se distinguent clairement d'un point de vue phonétique en relevant que la marque contestée sera prononcée de la même manière dans les différentes langues nationales, alors que la première syllabe de la marque opposante sera prononcée différemment suivant la partie linguistique de la Suisse, soit "TSCHE", "SE" ou "TZE". Elle ajoute que, étant donné que la voyelle "E" de la marque opposante est suivie d'un "L" double, sa prononciation différerait de celui de la marque contestée dont le "E" n'est suivi que d'un seul "L".
Les marques en question se subdivisent toutes deux en trois syllabes, soit "CE" - "LLI" - "NI", respectivement "E" - "LI" - "NI", ceci leur conférant une cadence identique. Par ailleurs, les voyelles "È" - "I" - "I" marquent l'intonation des deux signes dans un même rythme. Il est vrai que la syllabe d'attaque de la marque opposante pourra se prononcer différemment suivant les différentes régions linguistiques, en l'occurrence "TCHÈ", "SÈ" ou encore "TZÈ", alors que la première syllabe de la marque attaquée se prononcera en principe de la même manière quelle que soit la région linguistique en question. Toutefois, le début du mot ne détermine pas toujours l'impression générale d'une marque et il convient d'examiner, dans chaque cas particulier, dans quelle mesure les divers éléments du signe ont une influence sur l'impression d'ensemble de ce dernier (décisions de la CREPI du 3 octobre 2006 in sic! 2007 271 consid. 7 Romain Gauthier/Romain Jérôme et du 30 août 2005 in sic! 2006 175 consid. 5 Audatex/Indatex; David, op. cit., n° 11 ad art. 3). En l'espèce, la voyelle "È" comprise dans la première syllabe des deux marques se prononce de la même manière et la sonorité des deuxième et troisième syllabes est commune aux deux marques, ce qui leur confère un aspect auditif quasi identique. Contrairement à ce que fait valoir la recourante, la prononciation du "L" double compris dans la marque opposante n'est en définitive pas très différente de la prononciation du "L" simple de la marque attaquée pour la majorité du public et ce n'est qu'une partie seulement des consommateurs qui pourra mettre une intonation plus marquée et plus longue sur ce son. Il apparaît enfin que la sonorité des deux dernières syllabes, soit "LINI" leur confère une consonance italienne qui reste davantage gravée dans la mémoire du public que le début du mot. Ainsi, malgré une syllabe d'attaque différente et la présence d'un "L" double dans la marque opposante, force est d'admettre in casu que ces différences ne suffisent toutefois pas à supprimer la grande similitude auditive ressortant des deux signes en présence lorsqu'ils sont pris dans leur ensemble.
4.3. Au vu de ce qui précède, il appert que la marque attaquée est similaire à la marque opposante du point de vue auditif, et dans une moindre mesure visuel eu égard aux écritures stylisées relativement proches, et qu'il en résulte ainsi un risque de confusion entre ces deux marques. En effet, le consommateur pourra confondre les deux signes et pourra être induit en erreur sur l'origine des produits désignés sous les deux marques.
4.4. Dès lors que le destinataire moyen d'une marque pense involontairement à ce qu'il entend et à ce qu'il lit, la signification d'une marque empruntée au langage courant peut également être déterminante. Hormis la signification sémantique des mots, les associations d'idées qu'appelle indiscutablement la marque entrent en considération. Le sens marquant imprégnant d'emblée la conscience en lisant la marque ou en l'entendant dominera en règle générale le souvenir que l'on en gardera. Lorsqu'une marque verbale possède une signification de ce genre qui ne se retrouve pas dans l'autre, la probabilité que le public des acheteurs se laisse tromper par un son ou une image graphique analogue s'atténue (ATF 121 III 377 consid. 2b Boss/Boks). La signification d'une marque doit avoir un caractère dominant pour être en mesure d'effacer la similitude dans l'impression sonore et visuelle (décision de la CREPI du 16 janvier 2003 in sic! 2003 345 consid. 7 Mobilat/Mobigel; David op. cit., n° 32 ad art. 3).
4.4.1. L'Institut fédéral a considéré que le sens des signes était indéterminé et qu'il ne pouvait corriger la forte similarité visuelle et auditive. Selon lui, le fait que la marque opposante puisse faire allusion à un sculpteur de la Renaissance ne change rien à cette constatation et il n'est pas certain que le consommateur moyen perçoive cette interprétation de la marque.
La recourante fait valoir que la signification des deux marques est totalement différente. Selon elle, la majeure partie des acheteurs concernée reconnaît dans la marque opposante une allusion directe au célèbre orfèvre de la Renaissance Benvenuto Cellini. Elle signale que ce renvoi est désiré par l'intimée qui indique sur son site Internet avoir créé cette collection de montres à son hommage. Relevant que les produits en question sont des produits d'orfèvrerie, elle considère qu'il y a ainsi une association directe entre l'orfèvre et les produits. La recourante observe ensuite que la marque postérieure est quant à elle de pure fantaisie et étrangère à une telle association d'idées et qu'elle ne présente aucune signification pour le consommateur, une partie de ces derniers pouvant éventuellement penser au prénom "Eline".
En l'espèce, s'il est certes possible que certains consommateurs avertis reconnaissent dans la dénomination "Cellini" le renvoi à l'orfèvre et sculpteur italien Benvenuto Cellini (Le Petit Robert des noms propres, Paris 1997, p. 401), il faut néanmoins admettre qu'ils ne représentent qu'une infime partie des acheteurs et que la majorité des consommateurs va appréhender ce signe comme un nom de fantaisie, de sorte que c'est avant tout l'effet auditif et visuel qui restera gravé dans leur mémoire. Il en est de même du terme "Elini" pour lequel peu de consommateurs verront une référence au prénom "Eline", acheteurs qui seront encore plus rares à y voir le renvoi au nom d'un petit village sarde. Ainsi, il apparaît que tant la marque opposante que la marque attaquée ont un sens indéterminé qui n'est pas en mesure d'occulter leur forte similarité visuelle et auditive.
4.4.2. La recourante indique qu'en entrant le mot-clé "Cellini" sur le moteur de recherche GOOGLE, il apparaîtrait que six des dix premières références renvoient au sculpteur Benvenuto Cellini et qu'aucune ne concernerait la ligne de montres "Cellini". Pour "Elini", une telle recherche ferait apparaître que huit des dix premières références concerneraient directement la société ou les produits de la maison E._______. Elle observe qu'il y a donc une différence conceptuelle frappante entre le nom "Cellini", faisant référence au sculpteur précité, et la dénomination "Elini" caractérisant clairement les produits et l'entreprise E._______.
Dans sa réponse, l'intimée relève que les conséquences juridiques tirés par la recourante de ses recherches sur GOOGLE paraissent aléatoires et contestables, observant qu'une récente recherche ferait apparaître le site "R._______.com" en deuxième position avec le mot-clé "Cellini" et qu'une recherche avec le terme "Elini" démontrerait que seules deux références sur les dix premières concerneraient les produits de la recourante.
En l'espèce, comme établi ci-dessus (supra consid. 4.4.1), même si la plus grande part du public concerné n'appréhende pas le mot "Cellini" comme un renvoi au sculpteur du même nom, il n'en demeure pas moins que ce dernier a existé et qu'il est donc normal que de nombreuses références apparaissent lorsque l'on effectue une telle recherche sur GOOGLE. Par conséquent, la recourante ne saurait rien déduire de tels résultats.
5. La recourante note encore que les produits des deux sociétés en question sont des produits d'horlogerie et de bijouterie de grande valeur et que l'acheteur moyen de ces produits fait preuve d'une attention particulière et accrue lors de l'examen et de l'achat de ces produits. Relevant que ce dernier est, selon elle, généralement très bien informé s'agissant de tels produits et suffisamment prudent et circonspect pour faire la distinction entre les deux marques "Cellini" et "Elini", la recourante fait valoir que ce point n'a pas été traité dans la décision attaquée.
Dans sa réponse, l'intimée note que l'appréciation du risque de confusion se fait sur la base des marques telles qu'enregistrées. Observant qu'il n'est pas question de produits d'horlogerie et de bijouterie de grande valeur dans les listes de produits des deux marques, elle relève que l'argument de la recourante précité n'est pas fondé et ne saurait être retenu.
La capacité de mémoriser et de distinguer les marques sera influencée notamment par les circonstances dans lesquelles se déroule d'ordinaire le commerce des marchandises en cause. Elle dépend en particulier de l'attention habituellement portée à l'achat de marchandises de ce type (ATF 121 III 377 consid. 2a Boss/Boks). L'inscription au registre, et non la manière dont est effectivement utilisée la marque, est déterminante pour l'appréciation de la similitude des marques (décision de la CREPI du 30 août 2005 in sic! 2006 175 consid. 7 Audatex/Indatex). L'ancienne Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle a précisé, dans une décision du 20 août 2002, que les montres peuvent aussi bien être des articles de luxe que des produits grand public et que, dans le cas d'espèce, aucune des deux listes de produits n'excluant l'une ou l'autre catégorie, l'appréciation du risque de confusion devait dès lors se baser sur une attention des acheteurs qui n'était ni supérieure ni inférieure à la moyenne (décision de la CREPI du 20 août 2002 in sic! 2002 756 consid. 3 Bally/Ball).
En l'espèce, l'examen des listes de produits pour lesquels sont revendiqués les produits des deux marques en question fait apparaître qu'il n'y est nullement mentionné qu'il s'agirait de biens de grande valeur. Ainsi, vu ce qui précède et contrairement à ce que prétend la recourante, le public concerné ne saurait devoir faire preuve d'une attention particulière lors de l'achat des marchandises en cause, laquelle pourrait exclure un risque de confusion.
6. La recourante relève encore que l'intimée a déjà formé opposition à l'égard de la demande de marque communautaire correspondante n° 2140465 "Elini" et que cette opposition a été rejetée le 30 juin 2004 par la division d'opposition de l'OHMI qui a considéré qu'il n'existait aucun risque de confusion entre les marques en question. Elle ajoute qu'un recours interjeté par R._______ contre cette décision est encore pendant.
Il ressort en l'espèce de la lecture d'une décision du 12 décembre 2005, que l'intimée a jointe à sa réponse, que la quatrième chambre de recours de l'OHMI a admis le recours formé par R._______ contre la décision du 30 juin 2004. Elle a en substance considéré que les produits revendiqués par les deux marques étaient identiques et que les signes étaient similaires tant du point de vue visuel que phonétique, en relevant que seule une partie insignifiante du public concerné attribuait une signification particulière aux marques comparées. Sur la base de ces éléments, elle a considéré qu'il existait un risque de confusion entre les marques "Cellini" et "Elini" et a en conséquence annulé la décision du 30 juin 2004.
Au vu de ce qui précède, il appert que la décision du 30 juin 2004 sur laquelle se fonde la recourante pour confirmer l'absence d'un risque de confusion n'a en définitive pas été confirmée par l'instance de recours, mais que cette dernière a au contraire conclu à l'existence d'un risque de confusion, ce qui confirme les considérations faites ci-dessus par le Tribunal de céans.
7. La recourante relève enfin que l'entreprise E._______, fondée en septembre 1990, coexiste depuis quinze ans avec R._______ sans qu'il y ait eu des cas de confusion avec les produits et activités de R._______, ce qui prouve l'absence de tout risque de confusion entre ces deux marques. Dans son mémoire complémentaire, elle relève que R._______ connaît la société E._______ depuis de nombreuses années et que les deux sociétés participent depuis des années aux foires internationales de bijouterie sans objection de l'intimée, ce qui démontrerait une longue coexistence des deux sociétés et marques en question.
Dans sa réponse, l'intimée indique s'être immédiatement et systématiquement opposée à tous les dépôts de marques de la recourante et n'avoir jamais toléré une quelconque coexistence. Elle relève que les rares extraits de magazines produits par la recourante ne sauraient attester d'une présence suffisante sur le marché pour justifier et démontrer la coexistence pacifique entre les deux marques depuis quinze ans.
En l'espèce, il ressort effectivement du dossier que l'intimée s'est à réitérées reprises opposée à toute demande d'enregistrement de la marque "Elini". En premier lieu, l'intimée relève dans sa réponse avoir introduit une action en annulation contre le dépôt de la marque bénélux n° 700789 "Elini" (fig.) du 20 mars 2001, ce que la recourante ne conteste au demeurant pas. L'intimée s'est ensuite opposée à la demande de marque communautaire n° 2140465 "Elini" (fig.) comme en atteste la décision de l'OHMI du 12 décembre 2005. Enfin, R._______ s'est opposée le 25 février 2005 à l'enregistrement international n° 833'013 "Elini" (fig.), objet de la présente procédure. Par conséquent, la recourante ne saurait tirer en sa faveur aucun argument d'une quelconque coexistence entre les deux marques en question.
8. Au regard de ce qui a été exposé ci-dessus, compte tenu de l'identité des produits revendiqués par les deux signes en question, de la similarité visuelle et auditive et du fort risque de confusion qui en résulte, et finalement de l'impression générale, la marque attaquée doit être refusée à l'enregistrement. Dans ces conditions, étant établi que le risque de confusion est évident, la question peut rester ouverte de savoir si, comme l'a considéré l'Institut fédéral, la marque opposante bénéficierait d'un champ de protection accru du fait de sa notoriété. De même, l'argument de la recourante, selon lequel le nom commercial et la marque "Elini" jouiraient d'une réputation indéniable ne peut être retenu dès lors qu'il n'est pas décisif dans l'appréciation du risque de confusion.
9. Il résulte de ce qui précède que la décision attaquée ne viole pas le droit fédéral, qu'elle ne repose pas sur une constatation inexacte ou incomplète des faits et qu'elle n'est pas inopportune. Partant, le recours doit être rejeté et la décision de l'Institut fédéral confirmée.
10. Vu l'issue de la procédure, les frais de procédure doivent être mis à la charge de la recourante (art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
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1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
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1 | La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
2 | Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2 |
3 | In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato. |
L'intimée, qui obtient gain de cause et qui est représentée par un avocat, a droit à des dépens (art. 64 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
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1 | L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
2 | Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente. |
3 | Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza. |
4 | L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |
11. Le présent arrêt est définitif (art. 73
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 73 Eccezione - Il ricorso è inammissibile contro le decisioni pronunciate nell'ambito della procedura di opposizione alla registrazione di un marchio. |
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce:
1. Le recours est rejeté et la décision de l'Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle du 24 novembre 2005 est confirmée.
2. Les frais de procédure d'un montant de Fr. 4'000.-- sont mis à la charge de la recourante, sous déduction de l'avance de frais de Fr. 3'500.-- déjà versée. La recourante est invitée à verser le solde de Fr. 500.-- au moyen du bulletin de versement joint en annexe.
3. Des dépens d'un montant de Fr. 3'300.-- (TVA comprise) sont alloués à l'intimée et mis à la charge de la recourante.
4. Le présent arrêt est communiqué:
- à la recourante (sous pli recommandé; annexes: dossier en retour et 1 bulletin de versement)
- à l'intimée (sous pli recommandé; annexe: dossier en retour)
- à l'autorité inférieure (sous pli recommandé; annexe: dossier en retour)
Le juge: La greffière:
Claude Morvant Nadia Mangiullo
Date d'expédition: 22 mai 2007