U 120/00 Vr
IV. Kammer
Bundesrichter Borella, Rüedi und nebenamtlicher Richter Bühler; Gerichtsschreiberin Helfenstein
Urteil vom 9. Januar 2001
in Sachen
S.________, 1962, Beschwerdeführerin, vertreten durch Rechtsanwalt Martin Hablützel, Lutherstrasse 4, Zürich,
gegen
"Winterthur" Schweizerische Versicherungs-Gesellschaft, General Guisan-Strasse 40, Winterthur, Beschwerdegegnerin, vertreten durch Rechtsanwalt Reto Zanotelli, Weinbergstrasse 43, Zürich,
und
Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz, Schwyz
A.- Die 1962 geborene, verheiratete S.________ ist gelernte Floristin und seit Juli 1990 als Filialleiterin bei der Firma W.________ AG tätig. Gestützt auf dieses Arbeitsverhältnis ist sie bei der "Winterthur" Schweizerische Versicherungs-Gesellschaft (im Folgenden Winterthur) gegen die Folgen von Unfällen obligatorisch versichert. Ab 1. Oktober 1992 arbeitete sie wegen der Krankheit ihrer Mutter nur noch an drei en im angestammten Betrieb und war zusätzlich im Engroshandelsbetrieb sowie im Haushalt ihres Vaters tätig, welcher ihr hiefür eine monatliche Entschädigung von Fr. 1130.- ausrichtete.
Am 2. März 1994 kollidierte S.________ beim Skifahren mit einem Snowboardfahrer und erlitt eine Fraktur des 8. Brustwirbels mit Keilwirbelbildung ventral sowie ein Schleudertrauma der Halswirbelsäule (HWS). Vom 3. bis 10. März 1994 war sie im Regionalspital X.________ und vom 11. bis 19. März 1994 im Spital Y.________ hospitalisiert. Bis 30. Mai 1994 blieb sie vollständig arbeitsunfähig und erhöhte ihr Arbeitspensum in der Folge sukzessive. Seit 1. September 1994 ist sie im angestammten Betrieb wieder mit einem Teilzeitpensum von 80 % als Filialleiterin tätig. Die Winterthur richtete bis 31. Januar 1998 die entsprechenden Taggeldleistungen nach Massgabe eines versicherten Verdienstes von Fr. 37'120.- entsprechend den in der Unfallmeldung der Arbeitgeberfirma vom 9. März 1994 enthaltenen Lohnangaben aus. Sie liess die Versicherte zweimal durch den Neuropsychologen Dr. G.________ begutachten (Gutachten vom 26. März 1996 und 19. September 1997) und holte beim orthopädischen Spezialarzt Dr. T.________ zwei Gutachten vom 19. Dezember 1995 und vom 9. Dezember 1997 ein. Im zweiten Gutachten kam Dr. T.________ unter anderem zum Schluss, die Arbeitsunfähigkeit der Versicherten betrage in ihrem angestammten Beruf dauernd 20 %. An ihrer
bisherigen Arbeitsstelle, wo die Möglichkeit einer gewissen körperlichen Schonung bestehe, sei sie unter medizinischen Gesichtspunkten "optimal" eingegliedert. Gestützt darauf und ergänzende erwerbliche Abklärungen bei der Arbeitgeberfirma vom 22. April 1998 sprach die Winterthur S.________ mit Verfügung vom 11. Juni 1998 ab 1. Februar 1998 eine Invalidenrente von 36 % sowie eine Integritätsentschädigung von 25 % (Fr. 24'300.-) zu und stellte die Heilbehandlung vorbehältlich der weiteren Atlaslogiebehandlung per 31. Januar 1998 ein. Den für die Bemessung des Rentenanspruchs massgebenden versicherten Verdienst setzte die "Winterthur" entsprechend dem von der Firma W.________ AG am 19. Januar 1998 für das Jahr vor dem Unfall deklarierten Bruttolohn auf Fr. 34'172.- fest. Die gegen die Verfügung vom 11. Juni 1998 erhobene Einsprache wies die Winterthur mit Einspracheentscheid vom 27. April 1999 ab.
B.- Beschwerdeweise liess S.________ beantragen, die Winterthur sei zu verpflichten, die Heilungskosten weiterhin zu übernehmen, die Taggeldleistungen rückwirkend anzupassen und eine Invalidenrente von 63 % nach Massgabe eines versicherten Verdienstes von Fr. 66'397.- sowie eine Integritätsentschädigung von 50 % auszurichten. Sie legte ein Privatgutachten von Dr. C.________, Oberarzt der Neurologischen Poliklinik des Spitals Z.________, vom 10. Mai 1999 ins Recht. Mit Entscheid vom 16. Februar 2000 hiess das Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz die Beschwerde teilweise gut, wies die Sache zu neuer Beurteilung des Invalidenrentenanspruches an die Winterthur zurück und sprach der Beschwerdeführerin eine reduzierte Parteientschädigung von Fr. 800.- zu.
C.- Mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde lässt S.________ ihre vorinstanzlichen Rechtsbegehren erneuern und beantragen, es seien ihr die Kosten des eingeholten Privatgutachtens zu ersetzen sowie für das vorinstanzliche Verfahren eine angemessene Parteientschädigung zuzusprechen.
Die Winterthur und die Vorinstanz schliessen auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde, während sich das Bundesamt für Sozialversicherung nicht vernehmen lässt.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
1.- a) Die Vorinstanz hat die für das Dahinfallen des Anspruchs auf Heilbehandlung und Taggeldleistungen sowie für den Anspruch von Rentenbezügern auf Heilbehandlung massgebenden gesetzlichen Bestimmungen (Art. 19 Abs. 1
SR 832.20 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents (LAA) LAA Art. 19 Naissance et extinction du droit - 1 Le droit à la rente prend naissance dès qu'il n'y a plus lieu d'attendre de la continuation du traitement médical une sensible amélioration de l'état de l'assuré et que les éventuelles mesures de réadaptation de l'assurance-invalidité ont été menées à terme. Le droit au traitement médical et aux indemnités journalières cesse dès la naissance du droit à la rente. ...53. |
|
1 | Le droit à la rente prend naissance dès qu'il n'y a plus lieu d'attendre de la continuation du traitement médical une sensible amélioration de l'état de l'assuré et que les éventuelles mesures de réadaptation de l'assurance-invalidité ont été menées à terme. Le droit au traitement médical et aux indemnités journalières cesse dès la naissance du droit à la rente. ...53. |
2 | Le droit à la rente s'éteint lorsque celle-ci est remplacée en totalité par une indemnité en capital, lorsqu'elle est rachetée ou lorsque l'assuré décède. ...54. |
3 | Le Conseil fédéral édicte des prescriptions détaillées sur la naissance du droit aux rentes lorsque l'on ne peut plus attendre de la continuation du traitement médical une sensible amélioration de l'état de l'assuré, mais que la décision de l'assurance-invalidité quant à la réadaptation professionnelle intervient plus tard. |
SR 832.20 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents (LAA) LAA Art. 21 Traitement médical après la fixation de la rente - 1 Lorsque la rente a été fixée, les prestations pour soins et remboursement de frais (art. 10 à 13) sont accordées à son bénéficiaire dans les cas suivants: |
|
1 | Lorsque la rente a été fixée, les prestations pour soins et remboursement de frais (art. 10 à 13) sont accordées à son bénéficiaire dans les cas suivants: |
a | lorsqu'il souffre d'une maladie professionnelle; |
b | lorsqu'il souffre d'une rechute ou de séquelles tardives et que des mesures médicales amélioreraient notablement sa capacité de gain ou empêcheraient une notable diminution de celle-ci; |
c | lorsqu'il a besoin de manière durable d'un traitement et de soins pour conserver sa capacité résiduelle de gain; |
d | lorsqu'il présente une incapacité de gain et que des mesures médicales amélioreraient notablement son état de santé ou empêcheraient que celui-ci ne subisse une notable détérioration. |
2 | L'assureur peut ordonner la reprise du traitement médical. ...61. |
3 | En cas de rechute et de séquelles tardives et, de même, si l'assureur ordonne la reprise du traitement médical, le bénéficiaire de la rente peut prétendre non seulement à la rente, mais aussi aux prestations pour soins et au remboursement de frais (art. 10 à 13).62 Si le gain de l'intéressé diminue pendant cette période, celui-ci a droit à une indemnité journalière dont le montant est calculé sur la base du dernier gain réalisé avant le nouveau traitement médical. |
b) Die Beschwerdeführerin ist der Auffassung mit Bezug auf die vom Privatgutachter Dr. C.________ empfohlene Kraniosakraltherapie seien die Anspruchsvoraussetzungen für den Anspruch auf Heilbehandlungen nach Zusprechung einer Invalidenrente gemäss Art. 21 Abs. 1 lit. d
SR 832.20 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents (LAA) LAA Art. 21 Traitement médical après la fixation de la rente - 1 Lorsque la rente a été fixée, les prestations pour soins et remboursement de frais (art. 10 à 13) sont accordées à son bénéficiaire dans les cas suivants: |
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1 | Lorsque la rente a été fixée, les prestations pour soins et remboursement de frais (art. 10 à 13) sont accordées à son bénéficiaire dans les cas suivants: |
a | lorsqu'il souffre d'une maladie professionnelle; |
b | lorsqu'il souffre d'une rechute ou de séquelles tardives et que des mesures médicales amélioreraient notablement sa capacité de gain ou empêcheraient une notable diminution de celle-ci; |
c | lorsqu'il a besoin de manière durable d'un traitement et de soins pour conserver sa capacité résiduelle de gain; |
d | lorsqu'il présente une incapacité de gain et que des mesures médicales amélioreraient notablement son état de santé ou empêcheraient que celui-ci ne subisse une notable détérioration. |
2 | L'assureur peut ordonner la reprise du traitement médical. ...61. |
3 | En cas de rechute et de séquelles tardives et, de même, si l'assureur ordonne la reprise du traitement médical, le bénéficiaire de la rente peut prétendre non seulement à la rente, mais aussi aux prestations pour soins et au remboursement de frais (art. 10 à 13).62 Si le gain de l'intéressé diminue pendant cette période, celui-ci a droit à une indemnité journalière dont le montant est calculé sur la base du dernier gain réalisé avant le nouveau traitement médical. |
Nach dem Wortlaut von Art. 21 Abs. 1 lit. d
SR 832.20 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents (LAA) LAA Art. 21 Traitement médical après la fixation de la rente - 1 Lorsque la rente a été fixée, les prestations pour soins et remboursement de frais (art. 10 à 13) sont accordées à son bénéficiaire dans les cas suivants: |
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1 | Lorsque la rente a été fixée, les prestations pour soins et remboursement de frais (art. 10 à 13) sont accordées à son bénéficiaire dans les cas suivants: |
a | lorsqu'il souffre d'une maladie professionnelle; |
b | lorsqu'il souffre d'une rechute ou de séquelles tardives et que des mesures médicales amélioreraient notablement sa capacité de gain ou empêcheraient une notable diminution de celle-ci; |
c | lorsqu'il a besoin de manière durable d'un traitement et de soins pour conserver sa capacité résiduelle de gain; |
d | lorsqu'il présente une incapacité de gain et que des mesures médicales amélioreraient notablement son état de santé ou empêcheraient que celui-ci ne subisse une notable détérioration. |
2 | L'assureur peut ordonner la reprise du traitement médical. ...61. |
3 | En cas de rechute et de séquelles tardives et, de même, si l'assureur ordonne la reprise du traitement médical, le bénéficiaire de la rente peut prétendre non seulement à la rente, mais aussi aux prestations pour soins et au remboursement de frais (art. 10 à 13).62 Si le gain de l'intéressé diminue pendant cette période, celui-ci a droit à une indemnité journalière dont le montant est calculé sur la base du dernier gain réalisé avant le nouveau traitement médical. |
2.- a) Die Vorinstanz hat zutreffend dargelegt, dass die von der Winterthur in Form von de-facto-Verfügungen erlassenen Taggeldabrechnungen nach Ablauf einer (nach den Umständen) angemessenen Überlegungsfrist in Rechtskraft erwachsen sind (BGE 122 V 369 Erw. 3 mit Hinweisen). Nach Eintritt der Rechtskraft sind sie nur noch unter den Voraussetzungen der Wiedererwägung und der prozessualen Revision abänderbar.
Gemäss einem allgemeinen Grundsatz des Sozialversicherungsrechts kann die Verwaltung eine formell rechtskräftige Verfügung, welche nicht Gegenstand materieller richterlicher Beurteilung gebildet hat, in Wiedererwägung ziehen, wenn sie zweifellos unrichtig und ihre Berichtigung von erheblicher Bedeutung ist (BGE 122 V 21 Erw. 3a, 173 Erw. 4a, 271 Erw. 2, 368 Erw. 3, 121 V 4 Erw. 6, je mit Hinweisen).
Von der Wiedererwägung ist die so genannte prozessuale Revision von Verwaltungsverfügungen zu unterscheiden. Danach ist die Verwaltung verpflichtet, auf eine formell rechtskräftige Verfügung zurückzukommen, wenn neue Tatsachen oder neue Beweismittel entdeckt werden, die geeignet sind, zu einer andern rechtlichen Beurteilung zu führen (BGE 122 V 21 Erw. 3a, 138 Erw. 2c, 173 Erw. 4a, 272 Erw. 2, 121 V 4 Erw. 6, je mit Hinweisen).
b) aa) Die Winterthur hat in ihren Taggeldabrechnungen von Anfang an den versicherten Verdienst mit "Jahreslohn Fr. 37'120.-" festgehalten. Für die Beschwerdeführerin war ohne weiteres erkennbar, dass es sich dabei nur um den von ihrer Arbeitgeberfirma im Jahr vor dem Unfall ausgerichteten Bruttolohn handeln konnte und das von ihr im elterlichen Betrieb/Haushalt erzielte, zusätzliche Einkommen darin nicht enthalten war. Die Nichtberücksichtigung dieses Einkommens hat sie nie beanstandet, sondern erstmals mit Eingabe ihres Rechtsvertreters vom 6. April 1998 dessen Aufrechnung sowie die rückwirkende Abänderung der Taggeldabrechnungen verlangt. Die Vorinstanz hat zu Recht erkannt, dass nach rund vierjähriger, unwidersprochener Entgegennahme von Taggeldabrechnungen und Taggeldzahlungen, die hinsichtlich des für die Taggeldbemessung massgebenden versicherten Verdienstes immer gleich lauteten, deren Rechtsbeständigkeit eingetreten ist.
bb) Ein Anspruch, dass die Winterthur mittels Wiedererwägung ihrer Taggeldabrechnungen darauf zurückkommt, steht der Beschwerdeführerin nicht zu. Denn nach der Rechtsprechung des Eidgenössischen Versicherungsgerichts kann die Verwaltung weder vom Betroffenen noch vom Gericht zur Wiedererwägung einer Verfügung, welche nicht Gegenstand materieller, richterlicher Beurteilung gebildet hat, verpflichtet werden. Es besteht daher kein gerichtlich durchsetzbarer Anspruch auf Wiedererwägung (BGE 117 V 12 Erw. 2a; vgl. auch BGE 119 V 479 Erw. 1b/cc).
cc) Im Rahmen einer prozessualen Revision ist die Verwaltung nur verpflichtet, auf eine formell rechtskräftige Verfügung zurückzukommen, wenn neue Tatsachen oder Beweismittel entdeckt werden, welche zur Zeit der rechtskräftigen Entscheidung schon bestanden haben und welche der Betroffene aus nicht von ihm zu vertretenden Gründen nicht in das Verfahren einbringen konnte (BGE 112 V 371 Erw. 2a, 110 V 393 ff. Erw. 2a; Gygi, Bundesverwaltungsrechtspflege, 2. Aufl., Bern 1983, S. 262).
Der von der Beschwerdeführerin ab September 1994 bis zum Unfall vom 2. März 1994 im elterlichen Betrieb/Haushalt erzielte Zusatzverdienst von Fr. 1130.- monatlich hätte von ihr bereits im Anschluss an die erste Taggeldabrechnung vom 30. März 1994 geltend gemacht werden können. Dass sie damit bis im April 1998 zugewartet und das entsprechende Beweismittel erst mit Eingabe ihres Rechtsvertreters vom 30. September 1998 vorgelegt hat, hat sie selbst zu vertreten. Zufolge selbstverschuldeter Verspätung der diesbezüglichen Sachvorbringen und Beweismittel steht ihr daher auch kein Anspruch darauf zu, dass die Winterthur auf dem Wege der prozessualen Revision auf ihre Taggeldabrechnungen zurückkommt.
3.- a) Das kantonale Gericht hat zutreffend festgehalten, dass als versicherter Verdienst für die Bemessung der Renten der innerhalb eines Jahres vor dem Unfall bezogene Lohn (Art. 15 Abs. 2
SR 832.20 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents (LAA) LAA Art. 15 - 1 Les indemnités journalières et les rentes sont calculées d'après le gain assuré. |
|
1 | Les indemnités journalières et les rentes sont calculées d'après le gain assuré. |
2 | Est réputé gain assuré pour le calcul des indemnités journalières le dernier salaire que l'assuré a reçu avant l'accident; est déterminant pour le calcul des rentes le salaire que l'assuré a gagné durant l'année qui a précédé l'accident. |
3 | Lorsque le Conseil fédéral fixe le montant maximal du gain assuré au sens de l'art. 18 LPGA33, il désigne les gains accessoires et les prestations de remplacement qui en font partie.34 Ce faisant, il veille à ce que, en règle générale, au moins 92 %, mais pas plus de 96 % des travailleurs assurés soient couverts pour le gain intégral. Il édicte des prescriptions sur le gain assuré pris en considération dans des cas spéciaux, notamment: |
a | lorsque l'assuré a droit pendant une longue période aux indemnités journalières; |
b | en cas de maladie professionnelle; |
c | lorsque l'assuré ne gagne pas, ou pas encore, le salaire usuel dans sa profession; |
d | lorsque l'assuré est occupé de manière irrégulière. |
SR 832.202 Ordonnance du 20 décembre 1982 sur l'assurance-accidents (OLAA) OLAA Art. 22 En général - 1 Le montant maximum du gain assuré s'élève à 148 200 francs par an et à 406 francs par jour.42 |
|
1 | Le montant maximum du gain assuré s'élève à 148 200 francs par an et à 406 francs par jour.42 |
2 | Est réputé gain assuré le salaire déterminant au sens de la législation sur l'AVS, compte tenu des dérogations suivantes: |
a | sont également assurés les salaires non soumis aux cotisations de l'AVS en raison de l'âge de l'assuré; |
b | font également partie du gain assuré les allocations familiales qui, au titre d'allocation pour enfants, d'allocation de formation ou d'allocation de ménage, sont versées conformément aux usages locaux ou professionnels; |
c | pour les membres de la famille de l'employeur travaillant dans l'entreprise, les associés, les actionnaires ou les membres de sociétés coopératives, il est au moins tenu compte du salaire correspondant aux usages professionnels et locaux; |
d | les indemnités versées en cas de résiliation des rapports de travail, lors de la fermeture ou de la fusion d'entreprises ou en des circonstances analogues, ne sont pas prises en compte; |
e | ... |
3 | L'indemnité journalière est calculée sur la base du salaire que l'assuré a reçu en dernier lieu avant l'accident, y compris les éléments de salaire non encore perçus et auxquels il a droit.45 |
3bis | Si un assuré avait droit avant l'accident à une indemnité journalière conformément à la loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité46, l'indemnité journalière correspond au moins au montant total de celle allouée par l'AI, mais au plus à 80 % du montant maximum du gain assuré selon l'al. 1. Le montant de l'indemnité journalière allouée aux personnes visées à l'art. 1a, al. 1, let. c, de la loi est fixé conformément à l'art. 132a, al. 1.47 |
4 | Les rentes sont calculées sur la base du salaire que l'assuré a reçu d'un ou de plusieurs employeurs durant l'année qui a précédé l'accident, y compris les éléments de salaire non encore perçus et auxquels il a droit. Si les rapports de travail ont duré moins d'une année, le salaire reçu au cours de cette période est converti en gain annuel. En cas d'activité prévue initialement pour une durée déterminée, la conversion se limite à la durée prévue, pour autant que le plan de carrière actuel ou prévu de l'assuré n'envisage pas pour la suite une autre durée normale de l'activité. La conversion est limitée à la durée autorisée selon le droit applicable aux étrangers.48 |
SR 832.202 Ordonnance du 20 décembre 1982 sur l'assurance-accidents (OLAA) OLAA Art. 22 En général - 1 Le montant maximum du gain assuré s'élève à 148 200 francs par an et à 406 francs par jour.42 |
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1 | Le montant maximum du gain assuré s'élève à 148 200 francs par an et à 406 francs par jour.42 |
2 | Est réputé gain assuré le salaire déterminant au sens de la législation sur l'AVS, compte tenu des dérogations suivantes: |
a | sont également assurés les salaires non soumis aux cotisations de l'AVS en raison de l'âge de l'assuré; |
b | font également partie du gain assuré les allocations familiales qui, au titre d'allocation pour enfants, d'allocation de formation ou d'allocation de ménage, sont versées conformément aux usages locaux ou professionnels; |
c | pour les membres de la famille de l'employeur travaillant dans l'entreprise, les associés, les actionnaires ou les membres de sociétés coopératives, il est au moins tenu compte du salaire correspondant aux usages professionnels et locaux; |
d | les indemnités versées en cas de résiliation des rapports de travail, lors de la fermeture ou de la fusion d'entreprises ou en des circonstances analogues, ne sont pas prises en compte; |
e | ... |
3 | L'indemnité journalière est calculée sur la base du salaire que l'assuré a reçu en dernier lieu avant l'accident, y compris les éléments de salaire non encore perçus et auxquels il a droit.45 |
3bis | Si un assuré avait droit avant l'accident à une indemnité journalière conformément à la loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité46, l'indemnité journalière correspond au moins au montant total de celle allouée par l'AI, mais au plus à 80 % du montant maximum du gain assuré selon l'al. 1. Le montant de l'indemnité journalière allouée aux personnes visées à l'art. 1a, al. 1, let. c, de la loi est fixé conformément à l'art. 132a, al. 1.47 |
4 | Les rentes sont calculées sur la base du salaire que l'assuré a reçu d'un ou de plusieurs employeurs durant l'année qui a précédé l'accident, y compris les éléments de salaire non encore perçus et auxquels il a droit. Si les rapports de travail ont duré moins d'une année, le salaire reçu au cours de cette période est converti en gain annuel. En cas d'activité prévue initialement pour une durée déterminée, la conversion se limite à la durée prévue, pour autant que le plan de carrière actuel ou prévu de l'assuré n'envisage pas pour la suite une autre durée normale de l'activité. La conversion est limitée à la durée autorisée selon le droit applicable aux étrangers.48 |
Die Beschwerdeführerin war und ist zweifellos Mitglied der Familie (vgl. dazu BGE 121 V 125 ff.) ihres Vaters und zeitweiligen Arbeitgebers, weshalb für die Bemessung der Rente der von ihr im Jahr vor dem Unfall im elterlichen Betrieb/Haushalt effektiv erzielte Lohn in der Höhe von Fr. 1130.- monatlich nur zu berücksichtigen ist, falls er über dem berufs- und ortsüblichen Verdienst lag. Falls dies nicht zutrifft, ist mindestens der berufs- und ortsübliche Verdienst für die von der Beschwerdeführerin geleistete Mitarbeit zu berücksichtigen.
Es ist nicht aktenkundig, in welchem zeitlichen Umfang und in welcher Funktion die Beschwerdeführerin im Jahr vor dem Unfall vom 2. März 1994 im elterlichen Betrieb und Haushalt tätig gewesen ist. Die Streitsache ist daher zur Abklärung des diesbezüglichen Sachverhaltes sowie allenfalls zur Bestimmung des entsprechenden berufs- und ortsüblichen Lohnes an die Winterthur zurückzuweisen.
b) aa) Die Vorinstanz ist der Auffassung, das von der Beschwerdeführerin im elterlichen Betrieb/Haushalt erzielte Erwerbseinkommen sei für die Ermittlung des versicherten Verdienstes unbeachtlich, weil der Vater der Beschwerdeführerin mit der ausgerichteten Entschädigung von Fr. 1130.- monatlich ihre "Mietkosten" übernommen und ihr damit "gewissermassen freies Logis" gewährt habe. Es habe sich dabei nicht um Barlohn im Sinne von Art. 2 lit. a
SR 832.202 Ordonnance du 20 décembre 1982 sur l'assurance-accidents (OLAA) OLAA Art. 2 Exceptions à l'obligation d'être assuré - 1 Ne sont pas assurés à titre obligatoire: |
|
1 | Ne sont pas assurés à titre obligatoire: |
a | les membres de la famille de l'employeur travaillant dans l'entreprise qui ne touchent pas de salaire en espèces et ne payent pas de cotisations à l'AVS ou qui sont réputés de condition indépendante au sens de l'art. 1a, al. 2, let. a et b, de la loi fédérale du 20 juin 1952 sur les allocations familiales dans l'agriculture8; |
bàd | ... |
e | les agents de la Confédération soumis à l'assurance militaire conformément à l'art. 1a, al. 1, let. b, de la loi fédérale du 19 juin 1992 sur l'assurance militaire (LAM)11; |
f | les membres de conseils d'administration qui ne sont pas occupés dans l'entreprise, pour cette activité; |
g | ... |
h | les personnes, telles que les membres de parlements, d'autorités ou de commissions, qui exercent sans contrat de service une activité dans l'intérêt public, pour cette activité; |
i | les sapeurs-pompiers de milice; |
j | les personnes qui exercent une activité de sportif ou d'entraîneur dans une association sportive ou une organisation similaire active dans le domaine du sport, pour autant que l'association ou l'organisation leur verse à toutes exclusivement un revenu annuel correspondant au plus aux deux tiers du montant minimal de la rente de vieillesse annuelle complète de l'AVS visée à l'art. 34, al. 5, de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants17. |
2 | ...18 |
SR 832.202 Ordonnance du 20 décembre 1982 sur l'assurance-accidents (OLAA) OLAA Art. 2 Exceptions à l'obligation d'être assuré - 1 Ne sont pas assurés à titre obligatoire: |
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1 | Ne sont pas assurés à titre obligatoire: |
a | les membres de la famille de l'employeur travaillant dans l'entreprise qui ne touchent pas de salaire en espèces et ne payent pas de cotisations à l'AVS ou qui sont réputés de condition indépendante au sens de l'art. 1a, al. 2, let. a et b, de la loi fédérale du 20 juin 1952 sur les allocations familiales dans l'agriculture8; |
bàd | ... |
e | les agents de la Confédération soumis à l'assurance militaire conformément à l'art. 1a, al. 1, let. b, de la loi fédérale du 19 juin 1992 sur l'assurance militaire (LAM)11; |
f | les membres de conseils d'administration qui ne sont pas occupés dans l'entreprise, pour cette activité; |
g | ... |
h | les personnes, telles que les membres de parlements, d'autorités ou de commissions, qui exercent sans contrat de service une activité dans l'intérêt public, pour cette activité; |
i | les sapeurs-pompiers de milice; |
j | les personnes qui exercent une activité de sportif ou d'entraîneur dans une association sportive ou une organisation similaire active dans le domaine du sport, pour autant que l'association ou l'organisation leur verse à toutes exclusivement un revenu annuel correspondant au plus aux deux tiers du montant minimal de la rente de vieillesse annuelle complète de l'AVS visée à l'art. 34, al. 5, de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants17. |
2 | ...18 |
bb) Die Vorinstanz übersieht, dass die in Art. 22 Abs. 2 geregelten Abweichungen von der Grundregel über den für den versicherten Verdienst massgebenden Lohn ganz allgemein nicht mit der Bestimmung von Art. 2 Abs. 1
SR 832.202 Ordonnance du 20 décembre 1982 sur l'assurance-accidents (OLAA) OLAA Art. 2 Exceptions à l'obligation d'être assuré - 1 Ne sont pas assurés à titre obligatoire: |
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1 | Ne sont pas assurés à titre obligatoire: |
a | les membres de la famille de l'employeur travaillant dans l'entreprise qui ne touchent pas de salaire en espèces et ne payent pas de cotisations à l'AVS ou qui sont réputés de condition indépendante au sens de l'art. 1a, al. 2, let. a et b, de la loi fédérale du 20 juin 1952 sur les allocations familiales dans l'agriculture8; |
bàd | ... |
e | les agents de la Confédération soumis à l'assurance militaire conformément à l'art. 1a, al. 1, let. b, de la loi fédérale du 19 juin 1992 sur l'assurance militaire (LAM)11; |
f | les membres de conseils d'administration qui ne sont pas occupés dans l'entreprise, pour cette activité; |
g | ... |
h | les personnes, telles que les membres de parlements, d'autorités ou de commissions, qui exercent sans contrat de service une activité dans l'intérêt public, pour cette activité; |
i | les sapeurs-pompiers de milice; |
j | les personnes qui exercent une activité de sportif ou d'entraîneur dans une association sportive ou une organisation similaire active dans le domaine du sport, pour autant que l'association ou l'organisation leur verse à toutes exclusivement un revenu annuel correspondant au plus aux deux tiers du montant minimal de la rente de vieillesse annuelle complète de l'AVS visée à l'art. 34, al. 5, de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants17. |
2 | ...18 |
SR 832.202 Ordonnance du 20 décembre 1982 sur l'assurance-accidents (OLAA) OLAA Art. 2 Exceptions à l'obligation d'être assuré - 1 Ne sont pas assurés à titre obligatoire: |
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1 | Ne sont pas assurés à titre obligatoire: |
a | les membres de la famille de l'employeur travaillant dans l'entreprise qui ne touchent pas de salaire en espèces et ne payent pas de cotisations à l'AVS ou qui sont réputés de condition indépendante au sens de l'art. 1a, al. 2, let. a et b, de la loi fédérale du 20 juin 1952 sur les allocations familiales dans l'agriculture8; |
bàd | ... |
e | les agents de la Confédération soumis à l'assurance militaire conformément à l'art. 1a, al. 1, let. b, de la loi fédérale du 19 juin 1992 sur l'assurance militaire (LAM)11; |
f | les membres de conseils d'administration qui ne sont pas occupés dans l'entreprise, pour cette activité; |
g | ... |
h | les personnes, telles que les membres de parlements, d'autorités ou de commissions, qui exercent sans contrat de service une activité dans l'intérêt public, pour cette activité; |
i | les sapeurs-pompiers de milice; |
j | les personnes qui exercent une activité de sportif ou d'entraîneur dans une association sportive ou une organisation similaire active dans le domaine du sport, pour autant que l'association ou l'organisation leur verse à toutes exclusivement un revenu annuel correspondant au plus aux deux tiers du montant minimal de la rente de vieillesse annuelle complète de l'AVS visée à l'art. 34, al. 5, de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants17. |
2 | ...18 |
SR 832.202 Ordonnance du 20 décembre 1982 sur l'assurance-accidents (OLAA) OLAA Art. 22 En général - 1 Le montant maximum du gain assuré s'élève à 148 200 francs par an et à 406 francs par jour.42 |
|
1 | Le montant maximum du gain assuré s'élève à 148 200 francs par an et à 406 francs par jour.42 |
2 | Est réputé gain assuré le salaire déterminant au sens de la législation sur l'AVS, compte tenu des dérogations suivantes: |
a | sont également assurés les salaires non soumis aux cotisations de l'AVS en raison de l'âge de l'assuré; |
b | font également partie du gain assuré les allocations familiales qui, au titre d'allocation pour enfants, d'allocation de formation ou d'allocation de ménage, sont versées conformément aux usages locaux ou professionnels; |
c | pour les membres de la famille de l'employeur travaillant dans l'entreprise, les associés, les actionnaires ou les membres de sociétés coopératives, il est au moins tenu compte du salaire correspondant aux usages professionnels et locaux; |
d | les indemnités versées en cas de résiliation des rapports de travail, lors de la fermeture ou de la fusion d'entreprises ou en des circonstances analogues, ne sont pas prises en compte; |
e | ... |
3 | L'indemnité journalière est calculée sur la base du salaire que l'assuré a reçu en dernier lieu avant l'accident, y compris les éléments de salaire non encore perçus et auxquels il a droit.45 |
3bis | Si un assuré avait droit avant l'accident à une indemnité journalière conformément à la loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité46, l'indemnité journalière correspond au moins au montant total de celle allouée par l'AI, mais au plus à 80 % du montant maximum du gain assuré selon l'al. 1. Le montant de l'indemnité journalière allouée aux personnes visées à l'art. 1a, al. 1, let. c, de la loi est fixé conformément à l'art. 132a, al. 1.47 |
4 | Les rentes sont calculées sur la base du salaire que l'assuré a reçu d'un ou de plusieurs employeurs durant l'année qui a précédé l'accident, y compris les éléments de salaire non encore perçus et auxquels il a droit. Si les rapports de travail ont duré moins d'une année, le salaire reçu au cours de cette période est converti en gain annuel. En cas d'activité prévue initialement pour une durée déterminée, la conversion se limite à la durée prévue, pour autant que le plan de carrière actuel ou prévu de l'assuré n'envisage pas pour la suite une autre durée normale de l'activité. La conversion est limitée à la durée autorisée selon le droit applicable aux étrangers.48 |
SR 832.20 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents (LAA) LAA Art. 1 - 1 Les dispositions de la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)5 s'appliquent à l'assurance-accidents, à moins que la présente loi ne déroge expressément à la LPGA. |
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1 | Les dispositions de la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)5 s'appliquent à l'assurance-accidents, à moins que la présente loi ne déroge expressément à la LPGA. |
2 | Elles ne s'appliquent pas aux domaines suivants: |
a | le droit régissant les activités dans le domaine médical et les tarifs (art. 53 à 57); |
abis | les activités accessoires (art. 67a) de la Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (CNA); |
b | l'enregistrement des assureurs-accidents (art. 68); |
c | la procédure régissant les contestations pécuniaires entre assureurs (art. 78a); |
d | les procédures de reconnaissance des cours de formation et d'octroi des attestations de formation (art. 82a). |
SR 832.202 Ordonnance du 20 décembre 1982 sur l'assurance-accidents (OLAA) OLAA Art. 1 Notion de travailleur - Est réputé travailleur selon l'art. 1a, al. 1, de la loi quiconque exerce une activité lucrative dépendante au sens de la législation fédérale sur l'assurance-vieillesse et survivants (AVS). |
SR 831.10 Loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants (LAVS) LAVS Art. 5 - 1 Une cotisation de 4.35 % est perçue sur le revenu provenant d'une activité dépendante, appelé ci-après salaire déterminant.37 |
|
1 | Une cotisation de 4.35 % est perçue sur le revenu provenant d'une activité dépendante, appelé ci-après salaire déterminant.37 |
2 | Le salaire déterminant comprend toute rémunération pour un travail dépendant, fourni pour un temps déterminé ou indéterminé. Il englobe les allocations de renchérissement et autres suppléments de salaire, les commissions, les gratifications, les prestations en nature, les indemnités de vacances ou pour jours fériés et autres prestations analogues, ainsi que les pourboires, s'ils représentent un élément important de la rémunération du travail. |
3 | Pour les membres de la famille travaillant dans l'entreprise familiale, seul le salaire en espèces est considéré comme salaire déterminant: |
a | jusqu'au 31 décembre de l'année où ils ont 20 ans révolus; |
b | après le dernier jour du mois au cours duquel ils atteignent l'âge de référence fixé à l'art. 21, al. 1.39 |
4 | Le Conseil fédéral peut excepter du salaire déterminant les prestations sociales, ainsi que les prestations d'un employeur à ses employés ou ouvriers lors d'événements particuliers. |
5 | ...40 |
SR 832.202 Ordonnance du 20 décembre 1982 sur l'assurance-accidents (OLAA) OLAA Art. 22 En général - 1 Le montant maximum du gain assuré s'élève à 148 200 francs par an et à 406 francs par jour.42 |
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1 | Le montant maximum du gain assuré s'élève à 148 200 francs par an et à 406 francs par jour.42 |
2 | Est réputé gain assuré le salaire déterminant au sens de la législation sur l'AVS, compte tenu des dérogations suivantes: |
a | sont également assurés les salaires non soumis aux cotisations de l'AVS en raison de l'âge de l'assuré; |
b | font également partie du gain assuré les allocations familiales qui, au titre d'allocation pour enfants, d'allocation de formation ou d'allocation de ménage, sont versées conformément aux usages locaux ou professionnels; |
c | pour les membres de la famille de l'employeur travaillant dans l'entreprise, les associés, les actionnaires ou les membres de sociétés coopératives, il est au moins tenu compte du salaire correspondant aux usages professionnels et locaux; |
d | les indemnités versées en cas de résiliation des rapports de travail, lors de la fermeture ou de la fusion d'entreprises ou en des circonstances analogues, ne sont pas prises en compte; |
e | ... |
3 | L'indemnité journalière est calculée sur la base du salaire que l'assuré a reçu en dernier lieu avant l'accident, y compris les éléments de salaire non encore perçus et auxquels il a droit.45 |
3bis | Si un assuré avait droit avant l'accident à une indemnité journalière conformément à la loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité46, l'indemnité journalière correspond au moins au montant total de celle allouée par l'AI, mais au plus à 80 % du montant maximum du gain assuré selon l'al. 1. Le montant de l'indemnité journalière allouée aux personnes visées à l'art. 1a, al. 1, let. c, de la loi est fixé conformément à l'art. 132a, al. 1.47 |
4 | Les rentes sont calculées sur la base du salaire que l'assuré a reçu d'un ou de plusieurs employeurs durant l'année qui a précédé l'accident, y compris les éléments de salaire non encore perçus et auxquels il a droit. Si les rapports de travail ont duré moins d'une année, le salaire reçu au cours de cette période est converti en gain annuel. En cas d'activité prévue initialement pour une durée déterminée, la conversion se limite à la durée prévue, pour autant que le plan de carrière actuel ou prévu de l'assuré n'envisage pas pour la suite une autre durée normale de l'activité. La conversion est limitée à la durée autorisée selon le droit applicable aux étrangers.48 |
dem ungenauen Wortlaut von Art. 2 Abs. 1 lit. a
SR 832.202 Ordonnance du 20 décembre 1982 sur l'assurance-accidents (OLAA) OLAA Art. 2 Exceptions à l'obligation d'être assuré - 1 Ne sont pas assurés à titre obligatoire: |
|
1 | Ne sont pas assurés à titre obligatoire: |
a | les membres de la famille de l'employeur travaillant dans l'entreprise qui ne touchent pas de salaire en espèces et ne payent pas de cotisations à l'AVS ou qui sont réputés de condition indépendante au sens de l'art. 1a, al. 2, let. a et b, de la loi fédérale du 20 juin 1952 sur les allocations familiales dans l'agriculture8; |
bàd | ... |
e | les agents de la Confédération soumis à l'assurance militaire conformément à l'art. 1a, al. 1, let. b, de la loi fédérale du 19 juin 1992 sur l'assurance militaire (LAM)11; |
f | les membres de conseils d'administration qui ne sont pas occupés dans l'entreprise, pour cette activité; |
g | ... |
h | les personnes, telles que les membres de parlements, d'autorités ou de commissions, qui exercent sans contrat de service une activité dans l'intérêt public, pour cette activité; |
i | les sapeurs-pompiers de milice; |
j | les personnes qui exercent une activité de sportif ou d'entraîneur dans une association sportive ou une organisation similaire active dans le domaine du sport, pour autant que l'association ou l'organisation leur verse à toutes exclusivement un revenu annuel correspondant au plus aux deux tiers du montant minimal de la rente de vieillesse annuelle complète de l'AVS visée à l'art. 34, al. 5, de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants17. |
2 | ...18 |
SR 831.10 Loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants (LAVS) LAVS Art. 5 - 1 Une cotisation de 4.35 % est perçue sur le revenu provenant d'une activité dépendante, appelé ci-après salaire déterminant.37 |
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1 | Une cotisation de 4.35 % est perçue sur le revenu provenant d'une activité dépendante, appelé ci-après salaire déterminant.37 |
2 | Le salaire déterminant comprend toute rémunération pour un travail dépendant, fourni pour un temps déterminé ou indéterminé. Il englobe les allocations de renchérissement et autres suppléments de salaire, les commissions, les gratifications, les prestations en nature, les indemnités de vacances ou pour jours fériés et autres prestations analogues, ainsi que les pourboires, s'ils représentent un élément important de la rémunération du travail. |
3 | Pour les membres de la famille travaillant dans l'entreprise familiale, seul le salaire en espèces est considéré comme salaire déterminant: |
a | jusqu'au 31 décembre de l'année où ils ont 20 ans révolus; |
b | après le dernier jour du mois au cours duquel ils atteignent l'âge de référence fixé à l'art. 21, al. 1.39 |
4 | Le Conseil fédéral peut excepter du salaire déterminant les prestations sociales, ainsi que les prestations d'un employeur à ses employés ou ouvriers lors d'événements particuliers. |
5 | ...40 |
SR 831.101 Règlement du 31 octobre 1947 sur l'assurance-vieillesse et survivants (RAVS) RAVS Art. 14 Membres de la famille travaillant dans l'exploitation - 1 Les cotisations des membres de la famille travaillant avec l'exploitant sont calculées en principe sur le revenu en espèces et en nature. L'art. 5, al. 3, LAVS est réservé. |
|
1 | Les cotisations des membres de la famille travaillant avec l'exploitant sont calculées en principe sur le revenu en espèces et en nature. L'art. 5, al. 3, LAVS est réservé. |
2 | Le revenu des membres de la famille travaillant avec l'exploitant est estimé selon les art. 11 et 13. |
3 | Les cotisations des membres de la famille qui travaillent avec l'exploitant agricole et dont les revenus en espèces et en nature n'atteignent pas les montants ci-après sont calculées sur la base du salaire global mensuel suivant:83 |
a | 2070 francs pour les membres de la famille qui ne sont pas mariés; |
b | 3060 francs pour les membres de la famille qui sont mariés. Si les deux conjoints travaillent à plein temps dans l'entreprise, le montant fixé à la let. a vaut pour chacun d'entre eux. |
c) Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde ist demgemäss mit Bezug auf die streitige Bemessung des für die Rentenberechnung massgebenden versicherten Verdienstes in dem Sinne gutzuheissen, dass die Streitsache zur Abklärung des der Mitarbeit der Beschwerdeführerin im elterlichen Betrieb/ Haushalt entsprechenden orts- und berufsüblichen Lohnes sowie zur Neufestsetzung des versicherten Verdienstes an die Winterthur zurückgewiesen wird.
4.- a) Bei dem gemäss Art. 18 Abs. 2
SR 832.20 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents (LAA) LAA Art. 18 Invalidité - 1 Si l'assuré est invalide (art. 8 LPGA50) à 10 % au moins par suite d'un accident, il a droit à une rente d'invalidité, pour autant que l'accident soit survenu avant l'âge de référence51.52 |
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1 | Si l'assuré est invalide (art. 8 LPGA50) à 10 % au moins par suite d'un accident, il a droit à une rente d'invalidité, pour autant que l'accident soit survenu avant l'âge de référence51.52 |
2 | Le Conseil fédéral règle l'évaluation du degré de l'invalidité dans des cas spéciaux. Il peut à cette occasion déroger à l'art. 16 LPGA. |
Die Winterthur hat dementsprechend für die Invaliditätsschätzung auf die von ihrem Aussendienst am 22. April 1998 beim Geschäftsführer der Arbeitgeberfirma der Versicherten, Herr W.________, erhobenen erwerblichen Angaben abgestellt. Gestützt darauf hat sie das jährliche Valideneinkommen einer voll leistungsfähigen, als Filialleiterin tätigen Floristin auf Fr. 57'600.- (12 x Fr. 4800.-) und das jährliche Invalideneinkommen nach Massgabe des von der Versicherten im Jahre 1998 in dieser Funktion und im angestammten Betrieb tatsächlich erzielten Lohnes von Fr. 3560.- monatlich sowie unter Abzug einer Soziallohnkomponente von Fr. 460.- monatlich auf Fr. 37'200.- (12 x Fr. 3100.-) festgesetzt.
b) Nicht streitig und auch von Amtes wegen nicht zu beanstanden ist, dass Vorinstanz und Verwaltung das Vorliegen eines stabilen Arbeitsverhältnisses bejaht haben.
5.- a) Mit Bezug auf das Valideneinkommen vertritt das kantonale Gericht die Auffassung, die von der Winterthur bei der Arbeitgeberfirma bloss mündlich eingeholten Angaben genügten den formellrechtlichen Anforderungen an die Beweiserhebung mittels Auskünften von Drittpersonen (Art. 12 lit. c
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 12 - L'autorité constate les faits d'office et procède s'il y a lieu à l'administration de preuves par les moyens ci-après: |
|
a | documents; |
b | renseignements des parties; |
c | renseignements ou témoignages de tiers; |
d | visite des lieux; |
e | expertises. |
Indessen hat der Aussendienstmitarbeiter der Winterthur über die am 22. April 1998 von Herrn W.________ erteilten Auskünfte ein ausführliches und präzises Protokoll erstellt, das sowohl von ihm selbst als auch von der befragten Auskunftsperson unterzeichnet worden ist. Werden mündliche Auskünfte von Drittpersonen zu wesentlichen Punkten des rechtserheblichen Sachverhaltes in dieser Form schriftlich festgehalten, stellen sie ein zulässiges und taugliches Beweismittel dar (BGE 117 V 285 Erw. 4c). Es besteht daher kein Anlass, die Streitsache zwecks formell rechtskonformer Beweisabnahme über das massgebende Valideneinkommen an die Winterthur zurückzuweisen.
b) Hingegen rügt die Beschwerdeführerin zu Recht, bei der Ermittlung des Valideneinkommens sei die Frage ausser Acht geblieben, ob und wenn ja, in welcher Höhe und Form der Versicherten eine Jahresendzulage (Gratifikation oder 13. Monatslohn) ausgerichtet wurde und im Gesundheitsfall wahrscheinlich weiterhin ausgerichtet worden wäre. In der Unfallmeldung vom 9. März 1994 hat die Arbeitgeberfirma in der Rubrik "Gratifikation/13. Monatslohn" einen Betrag von Fr. 2800.- aufgeführt, welcher von der Winterthur für die Taggeldberechnung als versicherter Verdienst mit berücksichtigt worden ist. Dagegen geht aus den Akten nicht hervor, in welcher Höhe und Form der Beschwerdeführerin nach dem Unfall weiterhin Jahresendzulagen ausgerichtet wurden, ob darauf ein Rechtsanspruch bestand (im Falle von Gratifikationen nach Massgabe von Art. 322d Abs. 1
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 322d - 1 Si l'employeur accorde en sus du salaire une rétribution spéciale à certaines occasions, telles que Noël ou la fin de l'exercice annuel, le travailleur y a droit lorsqu'il en a été convenu ainsi. |
|
1 | Si l'employeur accorde en sus du salaire une rétribution spéciale à certaines occasions, telles que Noël ou la fin de l'exercice annuel, le travailleur y a droit lorsqu'il en a été convenu ainsi. |
2 | En cas d'extinction des rapports de travail avant l'occasion qui donne lieu à la rétribution spéciale, le travailleur n'a droit à une part proportionnelle de cette rétribution que s'il en a été convenu ainsi. |
an die Verwaltung zurückzuweisen.
6.- a) Hinsichtlich des Invalideneinkommens ist zunächst streitig, ob die Versicherte am angestammten Arbeitsplatz die ihr noch zumutbare Arbeitsfähigkeit mit einem Teilarbeitspensum von 80 % voll ausschöpft oder ob sie damit überfordert ist.
Die Winterthur hat diesbezüglich auf das zweite Gutachten von Dr. T.________ vom 9. Dezember 1997 abgestellt. Danach beträgt die Arbeitsunfähigkeit der Beschwerdeführerin als Floristin/Filialleiterin im angestammten Betrieb, wo die Möglichkeit einer gewissen körperlichen Schonung besteht (kein Heben von schweren Lasten), 20 %.
Demgegenüber macht die Beschwerdeführerin gestützt auf das Privatgutachten Dr. C.________ eine Arbeitsunfähigkeit von 40 % geltend. Dieser Arzt führt in seinem Gutachten vom 10. Mai 1999 aus, die Beschwerdeführerin sei mit dem von ihr eingehaltenen Arbeitspensum von 80 % "grenzwertig" überfordert. Für die Tätigkeit im angestammten Beruf sei "zum jetzigen Zeitpunkt" eine Arbeitsunfähigkeit von mindestens 30 %, wahrscheinlich "eher sogar" 40 % anzunehmen.
Die Vorinstanz ist zum Schluss gelangt, es sei auf Grund dieser divergierenden Angaben der beiden Gutachter nicht möglich, die der Versicherten noch zumutbare Arbeitsfähigkeit schlüssig zu beurteilen und hat die Sache zur Einholung eines neuen, interdisziplinären Gutachtens an die Winterthur zurückgewiesen.
b) Nach dem für das gesamte Verwaltungs- und Verwaltungsgerichtsbeschwerdeverfahren gültigen Grundsatz der freien Beweiswürdigung (Art. 40
SR 273 Loi fédérale du 4 décembre 1947 de procédure civile fédérale PCF Art. 40 - Le juge apprécie les preuves selon sa libre conviction. Il prend en considération l'attitude des parties au cours du procès, par exemple le défaut d'obtempérer à une convocation personnelle, le refus de répondre à une question du juge ou de produire des moyens de preuve requis. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 19 - Sont en outre applicables par analogie à la procédure probatoire les art. 37, 39 à 41 et 43 à 61 de la procédure civile fédérale49; les sanctions pénales prévues par ladite loi envers les parties ou les tierces personnes défaillantes sont remplacées par celles qui sont mentionnées à l'art. 60 de la présente loi. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 19 - Sont en outre applicables par analogie à la procédure probatoire les art. 37, 39 à 41 et 43 à 61 de la procédure civile fédérale49; les sanctions pénales prévues par ladite loi envers les parties ou les tierces personnes défaillantes sont remplacées par celles qui sont mentionnées à l'art. 60 de la présente loi. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 19 - Sont en outre applicables par analogie à la procédure probatoire les art. 37, 39 à 41 et 43 à 61 de la procédure civile fédérale49; les sanctions pénales prévues par ladite loi envers les parties ou les tierces personnes défaillantes sont remplacées par celles qui sont mentionnées à l'art. 60 de la présente loi. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 19 - Sont en outre applicables par analogie à la procédure probatoire les art. 37, 39 à 41 et 43 à 61 de la procédure civile fédérale49; les sanctions pénales prévues par ladite loi envers les parties ou les tierces personnes défaillantes sont remplacées par celles qui sont mentionnées à l'art. 60 de la présente loi. |
Zusammenhänge und in der Beurteilung der medizinischen Situation einleuchtet und ob die Schlussfolgerungen des Experten begründet sind. Ausschlaggebend für den Beweiswert ist grundsätzlich somit weder die Herkunft eines Beweismittels noch die Bezeichnung der eingereichten oder in Auftrag gegebenen Stellungnahme als Bericht oder Gutachten (BGE 125 V 352 Erw. 3a, 122 V 160 Erw. 1c).
Was Partei- oder Privatgutachten anbelangt, rechtfertigt der Umstand allein, dass eine ärztliche Stellungnahme von einer Partei eingeholt und in das Verfahren eingebracht wird, nicht Zweifel an ihrem Beweiswert (BGE 125 V 353 Erw. 3a/dd).
c) Im vorliegenden Fall ist für die Würdigung der beiden einander widersprechenden medizinischen Gutachten von Belang, dass dem Privatgutachter Dr. C.________ nur einige wenige, im Gutachten einzeln erwähnte, medizinische Vorakten zur Verfügung standen. Dr. C.________ hat daher namentlich die Ergebnisse der zweiten neuropsychologischen Untersuchung durch Dr. G.________ vom 19. September 1997, welche erheblich geringere neuropsychologische Defizite als die erste Begutachtung vom 15. März 1996 ergab, nicht berücksichtigt. Ebenso wenig hat er den Umstand beachtet, dass der Hausarzt Dr. F.________, ab 1. September 1994, also während rund 4 3/4 Jahren, stets eine Arbeitsfähigkeit von 80 % attestierte und in seinem Bericht an den Rechtsvertreter der Beschwerdeführerin vom 18. August 1998 eine "Überlastung bei entsprechend reduziertem Arbeitspensum" ausdrücklich verneinte. Mit den abweichenden, ärztlichen Arbeitsfähigkeitsbeurteilungen hat sich der Privatgutachter überhaupt nicht auseinandergesetzt und nicht näher begründet, weshalb er zum Schluss kam, die Beschwerdeführerin sei mit dem über Jahre eingehaltenen Arbeitspensum von 80 % überfordert. Dieser Schlussfolgerung fehlt daher jede Beweiskraft. Es ist vielmehr auf die
Arbeitsfähigkeitsbeurteilung durch den Administrativgutachter Dr. T.________, welche mit dem vom Hausarzt über mehrere Jahre bestätigten Leistungsvermögen übereinstimmt, abzustellen. Auf die Einholung eines neuen interdisziplinären Gutachtens ist entgegen der Auffassung der Vorinstanz zu verzichten.
d) Somit ist davon auszugehen, dass der Beschwerdeführerin die Beibehaltung ihres bisherigen Arbeitspensums von 80 % zumutbar ist, und dass sie damit die ihr verbliebene Restarbeitsfähigkeit voll ausschöpft. Das Invalideneinkommen entspricht folglich dem im angestammten Betrieb effektiv erzielten Verdienst.
Der Geschäftsführer der Arbeitgeberfirma der Beschwerdeführerin hat diesen im Rahmen der am 22. April 1998 durchgeführten erwerblichen Abklärungen auf monatlich Fr. 3560.- beziffert. Wie beim Valideneinkommen blieb aber auch hier offen, ob die Versicherte nach dem Unfall vom 2. März 1994 weiterhin eine Jahresendzulage erhalten hat und mutmasslich auch in Zukunft erhalten wird und wenn ja, in welcher Form und Höhe. Diese Frage bedarf auch hinsichtlich des Invalideneinkommens ergänzender Abklärung. Hingegen sind die von der Beschwerdeführerin angeführten statistischen Löhne (Tabellenlöhne) irrelevant, wenn die Invalidität - wie im vorliegenden Fall - nach Massgabe der von einem Versicherten in einem stabilen Arbeitsverhältnis effektiv hinzunehmenden Verdiensteinbusse bemessen wird.
e) Die Winterthur hat den von der Beschwerdeführerin im Jahre 1998 effektiv erzielten Verdienst von Fr. 3560.- monatlich um einen Soziallohnanteil von Fr. 460.- reduziert, weil Herr W.________ am 22. April 1998 zu Protokoll erklärte, "unter Berücksichtigung der Einschränkungen" der Versicherten sei "ein Monatssalär von ca. Fr. 3000.- oder Fr. 3100.- monatlich eher angemessen" als der effektiv bezahlte Monatslohn von Fr. 3560.-.
Praxisgemäss sind an den Nachweis von Soziallohn strenge Anforderungen zu stellen, da vom Grundsatz ausgegangen werden muss, dass ausbezahlte Löhne normalerweise das Äquivalent einer entsprechenden Arbeitsleistung sind (BGE 117 V 18 Erw. 2c/aa mit Hinweisen). Bei der richterlichen Würdigung von Arbeitgeberlohnangaben ist auch zu bedenken, dass ein Arbeitgeber ein eigenes Interesse daran haben kann, die Bezahlung von Soziallohn zu behaupten (BGE 110 V 277 Erw. 4c, 104 V 93 Erw. 2; RKUV 1996 U 240 S. 95 Erw. 3c; ZAK 1980 S. 345 Erw. 2b). Als Indiz für eine freiwillige Sozialleistung fallen insbesondere verwandtschaftliche Beziehungen zwischen dem Arbeitgeber und dem Versicherten oder eine lange Dauer des Arbeitsverhältnisses in Betracht.
Im vorliegenden Fall fehlen jegliche Anhaltspunkte dafür, dass der Beschwerdeführerin seit Wiedererlangung einer 80 %igen Arbeitsfähigkeit im September 1994 ein Soziallohnanteil von rund 15 % ausgerichtet worden wäre und mutmasslich in Zukunft weiterhin ausbezahlt werden wird. In kleineren Unternehmungen wie der Arbeitgeberfirma der Beschwerdeführerin wird selbst langjährigen und geschätzten Mitarbeitern Soziallohn erfahrungsgemäss (wenn überhaupt) nur relativ kurzfristig ausbezahlt, weil sich dadurch die Ertragslage unmittelbar und spürbar verschlechtert.
f) Die Winterthur hat daher beim Invalideneinkommen zu Unrecht einen Soziallohnanteil von Fr. 460.- berücksichtigt. Nach Abklärung der für beide Vergleichseinkommen relevanten, aber noch offenen Frage der zur berücksichtigenden Jahresendzulage, ist deshalb im Rahmen der neu vorzunehmenden Invaliditätsbemessung beim Invalideneinkommen auf das von der Beschwerdeführerin trotz ihrer Behinderung tatsächlich erzielte Erwerbseinkommen abzustellen.
7.- a) Die Beschwerdeführerin beantragt erneut die Zusprechung einer Integritätsentschädigung von 50 %. Nicht streitig ist der für die Wirbelsäulenaffektion zugesprochene Prozentsatz von 15 %. Hingegen beziffert die Beschwerdeführerin denjenigen für die neuropsychologische Funktionsstörung weiterhin auf 20 % statt der zugesprochenen 10 %. Zusätzlich beansprucht sie für die von Dr. C.________ festgestellte Beeinträchtigung des "psychischen Wohlbefindens" eine Integritätsentschädigung von 15 %.
b) Die Vorinstanz hat eingehend dargelegt, dass Dr. G.________ eine "minimale bis leichte" neuropsychologische Funktionsstörung diagnostiziert und den diesbezüglichen Integritätsschaden in Übereinstimmung mit den Richtwerten der Tabelle 8 der SUVA zu den Integritätsschäden bei psychischen Folgen von Hirnverletzungen auf 10 % beziffert hat. Die Beschwerdeführerin behauptet ohne jede Auseinandersetzung mit den entsprechenden vorinstanzlichen Erwägungen und aktenwidrig, es liege eine leichte Hirnfunktionsstörung vor. Dieser Standpunkt ist haltlos.
c) Unter dem Titel Beeinträchtigung des "psychischen Wohlbefindens" macht die Beschwerdeführerin im Wesentlichen geltend, aus gesundheitlichen Gründen könne sie ihren "Kinderwunsch" nicht mehr verwirklichen und an der "Freizeitkultur" sowie am "Gesellschaftsleben" nur noch beschränkt teilnehmen.
Die Integritätsentschädigung wird abstrakt und egalitär nach der dem medizinischen Befund entsprechenden Beeinträchtigung der körperlichen oder geistigen Integrität bemessen. Subjektive Faktoren und spezielle Behinderungen des Betroffenen, namentlich mittelbare, individuelle Auswirkungen eines Gesundheitsschadens, bleiben dabei ausser Betracht (BGE 115 V 147 Erw. 1, 113 V 221 Erw. 4b mit Hinweisen). Die geltend gemachte Beeinträchtigung in den gesellschaftlichen und Freizeit-Aktivitäten ist daher unerheblich. Dasselbe gilt für den gesundheitlich bedingten Verzicht auf Kinder, der mit dem in Anhang 3 zur UVV als Integritätsschaden aufgeführten Verlust der Fortpflanzungsfähigkeit nichts zu tun hat.
d) Ein Integritätsentschädigungsanspruch für einen psychogenen Gesundheitsschaden steht der Beschwerdeführerin nicht zu. Der Unfall vom 2. März 1994 war nicht ein so schweres Unfallereignis, dass es geeignet gewesen wäre, eine besonders schwerwiegende Beeinträchtigung der psychischen Integrität, die einer Besserung nicht mehr zugänglich ist und daher das Anspruchserfordernis einer dauernden Schädigung (Art. 24 Abs. 1
SR 832.20 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents (LAA) LAA Art. 24 Droit - 1 Si, par suite de l'accident, l'assuré souffre d'une atteinte importante et durable à son intégrité physique, mentale ou psychique, il a droit à une indemnité équitable pour atteinte à l'intégrité.66 |
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1 | Si, par suite de l'accident, l'assuré souffre d'une atteinte importante et durable à son intégrité physique, mentale ou psychique, il a droit à une indemnité équitable pour atteinte à l'intégrité.66 |
2 | L'indemnité est fixée en même temps que la rente d'invalidité ou, si l'assuré ne peut prétendre une rente, lorsque le traitement médical est terminé. Le Conseil fédéral peut fixer la naissance du droit à un autre moment dans les cas spéciaux, notamment en cas d'atteinte à la santé liée à l'inhalation de fibres d'amiante.67 |
8.- Mit der Verwaltungsgerichtsbeschwerde verlangt die Beschwerdeführerin erstmals die Zusprechung von Verzugszinsen sowohl für die ihr zustehende Invalidenrente als auch für die Integritätsentschädigung. Ein entsprechendes Rechtsbegehren hat sie weder im vorinstanzlichen Beschwerdeverfahren noch im Verwaltungsverfahren gestellt. Es fehlt somit diesbezüglich an der Sachurteilsvoraussetzung des Anfechtungsgegenstandes. Zwar kann das verwaltungsgerichtliche Verfahren aus prozessökonomischen Gründen auf eine ausserhalb des Anfechtungsgegenstandes, d.h. im letztinstanzlichen Verwaltungsgerichtsbeschwerdeverfahren auf eine ausserhalb der durch den vorinstanzlichen Entscheid bestimmten Rechtsverhältnisse liegende spruchreife Frage ausgedehnt werden, wenn diese mit dem Streitgegenstand derart eng zusammenhängt, dass von einer Tatbestandsgesamtheit gesprochen werden kann, und wenn sich die Verwaltung zu dieser Streitfrage mindestens in Form einer Prozesserklärung geäussert hat (BGE 122 V 36 Erw. 2a mit Hinweisen). Da indessen im Sozialversicherungsrecht - mit Ausnahme des Berufsvorsorgerechts (BGE 119 V 82 Erw. 3b mit Hinweisen) - grundsätzlich keine Verzugszinsen geschuldet sind und nur unter besonderen Voraussetzungen, namentlich bei
widerrechtlichem und schuldhaftem Verhalten der Verwaltungsorgane, zugesprochen werden können (BGE 119 V 81 Erw. 3a, 117 V 352 f. Erw. 3 mit Hinweisen; RKUV 2000 U 360 S. 32 ff.), fehlt es an einem engen Sachzusammenhang zwischen dem Verzugszinsanspruch und den von der Vorinstanz beurteilten, im Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht streitigen Rechtsansprüchen. Auf das Verzugszinsbegehren ist daher nicht einzutreten.
9.- a) Die Beschwerdeführerin beantragt schliesslich, es seien ihr die Kosten des eingeholten Privatgutachtens sowie eine "angemessene" Parteientschädigung für das vorinstanzliche Beschwerdeverfahren zuzusprechen. Sie hat die entsprechende Rechnung für das Gutachten von Dr. C.________ über Fr. 1540.- und die Kostennote ihres Rechtsvertreters für das vorinstanzliche Verfahren über Fr. 3388.50 aufgelegt.
b) Gutachterkosten sind zu entschädigen, soweit diese als notwendig zu gelten haben (Art. 159 Abs. 2
SR 832.20 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents (LAA) LAA Art. 24 Droit - 1 Si, par suite de l'accident, l'assuré souffre d'une atteinte importante et durable à son intégrité physique, mentale ou psychique, il a droit à une indemnité équitable pour atteinte à l'intégrité.66 |
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1 | Si, par suite de l'accident, l'assuré souffre d'une atteinte importante et durable à son intégrité physique, mentale ou psychique, il a droit à une indemnité équitable pour atteinte à l'intégrité.66 |
2 | L'indemnité est fixée en même temps que la rente d'invalidité ou, si l'assuré ne peut prétendre une rente, lorsque le traitement médical est terminé. Le Conseil fédéral peut fixer la naissance du droit à un autre moment dans les cas spéciaux, notamment en cas d'atteinte à la santé liée à l'inhalation de fibres d'amiante.67 |
c) Die kantonalen Rekursinstanzen sind gemäss Art. 35 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 35 - 1 Même si l'autorité les notifie sous forme de lettre, les décisions écrites sont désignées comme telles, motivées, et indiquent les voies de droit. |
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1 | Même si l'autorité les notifie sous forme de lettre, les décisions écrites sont désignées comme telles, motivées, et indiquent les voies de droit. |
2 | L'indication des voies de droit mentionne le moyen de droit ordinaire qui est ouvert, l'autorité à laquelle il doit être adressé et le délai pour l'utiliser. |
3 | L'autorité peut renoncer à motiver la décision et à indiquer les moyens de droit, si elle fait entièrement droit aux conclusions des parties et si aucune partie ne réclame une motivation. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 61 - 1 L'autorité de recours statue elle-même sur l'affaire ou exceptionnellement la renvoie avec des instructions impératives à l'autorité inférieure. |
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1 | L'autorité de recours statue elle-même sur l'affaire ou exceptionnellement la renvoie avec des instructions impératives à l'autorité inférieure. |
2 | La décision sur recours contient un résumé des faits essentiels, des considérants et le dispositif. |
3 | Elle est communiquée aux parties et à l'autorité inférieure. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 1 - 1 La présente loi s'applique à la procédure dans les affaires administratives qui doivent être réglées par les décisions d'autorités administratives fédérales statuant en première instance ou sur recours. |
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1 | La présente loi s'applique à la procédure dans les affaires administratives qui doivent être réglées par les décisions d'autorités administratives fédérales statuant en première instance ou sur recours. |
2 | Sont réputées autorités au sens de l'al. 1: |
a | le Conseil fédéral, ses départements, la Chancellerie fédérale et les divisions, entreprises, établissements et autres services de l'administration fédérale qui leur sont subordonnés; |
b | les organes de l'Assemblée fédérale et des tribunaux fédéraux pour les décisions de première instance et les décisions prises sur recours, conformément au Statut des fonctionnaires du 30 juin 19277; |
c | les établissements ou entreprises fédéraux autonomes; |
cbis | le Tribunal administratif fédéral; |
d | les commissions fédérales; |
e | d'autres autorités ou organisations indépendantes de l'administration fédérale, en tant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public à elles confiées par la Confédération. |
3 | Seuls les art. 34 à 38 et 61, al. 2 et 3, concernant la notification des décisions, et l'art. 55, al. 2 et 4, concernant le retrait de l'effet suspensif, s'appliquent à la procédure devant les autorités cantonales de dernière instance qui ne statuent pas définitivement en vertu du droit public fédéral. Est réservé l'art. 97 de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants9 relatif au retrait de l'effet suspensif pour les recours formés contre les décisions des caisses de compensation.10 11 |
Im vorliegenden Fall ist weder das eine noch das andere geschehen. Der angefochtene Entscheid leidet daher mit Bezug auf die der Beschwerdeführerin zugesprochene Parteientschädigung von Fr. 800.- an einem Begründungsmangel, was entsprechend der formellen Rechtsnatur des Gehörsanspruches (BGE 125 I 118 Erw. 3) zu seiner Aufhebung und Rückweisung der Sache zur Neubeurteilung des Parteientschädigungsanspruches führt. Dabei wird das kantonale Gericht für das Obsiegen/Unterliegen der Beschwerdeführerin auf den Ausgang des letztinstanzlichen Verfahren abzustellen haben.
10.- Zusammenfassend ist die Streitsache zur Neubeurteilung des Invalidenrentenanspruches der Beschwerdeführerin nach ergänzender Sachverhaltsabklärung im Sinne der vorstehenden Erwägungen 3, 5 und 6 an die Winterthur sowie zur Neubeurteilung ihres Parteientschädigungsanspruches an die Vorinstanz zurückzuweisen. Im Übrigen ist die Verwaltungsgerichtsbschwerde abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist.
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
I. In teilweiser Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde,
soweit darauf einzutreten ist, werden Dispositiv-Ziff.
1 und 3 des Entscheides des Verwaltungsgerichts
des Kantons Schwyz vom 16. Februar 2000 und der
Einspracheentscheid der "Winterthur" Schweizerische
Versicherungs-Gesellschaft vom 27. April 1999 hinsichtlich
des Anspruches der Beschwerdeführerin auf
eine Invalidenrente aufgehoben und es wird die Sache
an die "Winterthur" Schweizerische VersicherungsGesellschaft
zurückgewiesen, damit diese nach ergänzender
Sachverhaltsabklärung im Sinne der Erwägungen
3, 5 und 6 über den Rentenanspruch neu verfüge.
Hinsichtlich des Anspruches der Beschwerdeführerin auf
eine Parteientschädigung für das vorinstanzliche Verfahren
wird die Sache an das Verwaltungsgericht des
Kantons Schwyz zurückgewiesen, damit dieses im Sinne
der Erwägung 9 darüber neu entscheide. Im Übrigen wird
die Verwaltungsgerichtsbeschwerde abgewiesen.
II. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
III. Die "Winterthur" Schweizerische Versicherungs-Gesellschaft
hat der Beschwerdeführerin für das Verfahren
vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung
von Fr. 500.- (einschliesslich Mehrwertsteuer)
zu bezahlen.
IV. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht
des Kantons Schwyz und dem Bundesamt für Sozialversicherung
zugestellt.
Luzern, 9. Januar 2001
Im Namen des
Eidgenössischen Versicherungsgerichts
Der Präsident Die Gerichts der IV. Kammer: schreiberin: