Bundesstrafgericht Tribunal pénal fédéral Tribunale penale federale Tribunal penal federal
Numéro de dossier: BG.2008.7
Arrêt du 7 mai 2008 Ire Cour des plaintes
Composition
Les juges pénaux fédéraux Emanuel Hochstrasser, président, Barbara Ott et Tito Ponti , La greffière Claude-Fabienne Husson Albertoni
Parties
A., représenté par Me David Bitton, avocat, recourant
contre
1. Canton de Genève, Procureur général,
2. Canton du Valais, Office du juge d'instruction du Canton du Valais, parties adverses
Objet
Compétence ratione loci (art. 279 al. 2 PPF)
Faits:
A. A. fait l’objet d’une poursuite pénale pour avoir frappé le jeune B., né le 7 février 1991, à Zermatt le 28 décembre 2004. Une plainte pénale a été déposée le 22 mars 2005 à Genève par la mère de la victime.
B. A l’issue d’une enquête effectuée par la police genevoise, le Procureur général du canton de Genève a, le 29 mai 2006, notifié à A. une ordonnance de condamnation qui le déclarait coupable de lésions corporelles de peu de gravité au sens de l’art. 123 ch. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 123 - 1. Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Il colpevole è perseguito d'ufficio,177 |
C. A. a été cité à comparaître le 5 octobre 2007 par le Tribunal de police de Genève aux fins d’y être jugé pour les faits décrits supra. L’audience a par la suite été annulée en raison de l’indisponibilité du défenseur et reportée au 9 novembre 2007. Ce dernier ayant, avant l’audience, fait part au tribunal de son intention de soulever une exception d’incompétence ratione loci dans la mesure où les faits, objets de la plainte, s’étaient déroulés dans le canton du Valais, l’audience a été annulée et le dossier transmis au Ministère public genevois.
D. Après avoir procédé à un échange de vues avec les autorités valaisannes, le Procureur général du canton de Genève a reconnu la compétence genevoise: il a notifié sa décision à A. le 5 février 2008.
E. Par acte du 11 février 2008, A. recourt contre cette décision. Il conclut à son annulation et à ce que la compétence des autorités valaisannes soit reconnue pour connaître des faits ayant donné lieu à la poursuite pénale.
Invitées à se prononcer, les autorités genevoise et valaisanne concluent au rejet du recours. Dans sa réplique, A. persiste dans ses conclusions.
Les arguments et moyens de preuve invoqués par les parties seront repris si nécessaire dans les considérants en droit.
La Cour considère en droit:
1. Depuis l’entrée en fonction du Tribunal pénal fédéral, le 1er avril 2004, la Ire Cour des plaintes est seule compétente pour connaître des conflits portant sur le for de la poursuite pénale en Suisse (art. 345
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 123 - 1. Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Il colpevole è perseguito d'ufficio,177 |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 123 - 1. Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Il colpevole è perseguito d'ufficio,177 |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 123 - 1. Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Il colpevole è perseguito d'ufficio,177 |
2. En l’espèce, le recourant s’oppose à la décision par laquelle le Procureur général du canton de Genève se déclare compétent dans la présente affaire. La question se pose néanmoins de savoir si la démarche par laquelle il a provoqué ladite décision a été faite dans un délai raisonnable.
On peut effectivement légitimement se demander si cette autorité devait donner suite à la contestation de for du recourant et interpeller son homologue valaisan. En effet, si la loi ne fixe aucun délai pour provoquer une décision statuant sur le for, la jurisprudence constante du Tribunal fédéral (ATF 128 IV 225 consid. 2.3 in fine p. 229; 120 IV 146 consid. 1 p. 150; arrêt du Tribunal fédéral 8G.15/2003 du 9 mai 2003 consid. 1.1), reprise par la Cour des plaintes (TPF BK_G 180/04 du 25 novembre 2004 consid. 2.4; BK_G 018/04 du 26 avril 2004 consid. 2) impose à l'intéressé d'agir dans un laps de temps raisonnable à partir du moment où il a connaissance de tous les éléments nécessaires à l’appréciation du cas. En l'espèce, le recourant sait depuis le 19 juillet 2005, date de son interrogatoire par la police judiciaire genevoise, qu'il fait l'objet d’une poursuite pénale dans le canton de Genève. De plus, le 29 mai 2006, il s’est vu notifier une ordonnance de condamnation par le Procureur général du canton de Genève et il est depuis lors assisté par un avocat. A supposer qu’il n’ait pas tout de suite compris que la procédure se déroulait à Genève et non pas dans le canton du Valais, il ne pouvait à tout le moins plus l’ignorer à compter de la notification de l’ordonnance précitée. Ce n’est pourtant que près de dix-huit mois plus tard, soit le 29 octobre 2007, qu’il a manifesté son intention de contester le for genevois. En agissant aussi tardivement, le recourant a très largement dépassé le délai raisonnable dans lequel il était recevable à formuler une telle contestation. Que, ainsi qu’il l’affirme, la procédure pénale genevoise est ainsi faite qu’elle n’offre pas la possibilité « d’élever de contestation de nature procédurale avant l’ouverture des débats devant le juge du fond » ne change rien à ce constat. En s’adressant au juge du fond avant l’ouverture des débats pour lui faire part de ses intentions, le défenseur a, en parfaite contradiction avec l’argument procédural précité, au contraire démontré qu’une telle démarche était possible en tout temps et qu’il aurait donc tout aussi bien pu s’adresser au Ministère public, directement et sans attendre. En l’occurrence, c'est dès le printemps 2006, lorsqu'il a pu constater que le Ministère public genevois s’estimait compétent pour le poursuivre
et qu’il s’est pourvu d’un défenseur, qu'il aurait dû agir. En laissant procéder jusqu'à la citation à comparaître devant l'autorité de jugement, et même au-delà puisqu’il a tout d’abord demandé un report de l’audience en raison de l’indisponibilité de son défenseur, le recourant a très largement dépassé le délai dans lequel il lui aurait été raisonnable de contester la compétence genevoise. Sa démarche aurait dès lors dû être d’emblée considérée comme tardive, pour ne pas dire abusive, voire dilatoire.
Il reste que le canton de Genève a rendu à ce sujet une décision sujette à recours. Le recourant était dès lors légitimement fondé à se croire habilité à s’adresser à l’autorité de céans pour en contester le bien-fondé. Dans les cas où, comme ici, l’autorité cantonale statue sur la compétence du canton pour poursuivre une cause relevant du droit fédéral, sa décision est sujette à recours auprès de la Ire Cour des plaintes, les art. 214
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 123 - 1. Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Il colpevole è perseguito d'ufficio,177 |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 123 - 1. Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Il colpevole è perseguito d'ufficio,177 |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 123 - 1. Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Il colpevole è perseguito d'ufficio,177 |
3. Aux termes de l’art. 340 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 123 - 1. Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Il colpevole è perseguito d'ufficio,177 |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 123 - 1. Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Il colpevole è perseguito d'ufficio,177 |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 123 - 1. Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque intenzionalmente cagiona un danno in altro modo al corpo od alla salute di una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Il colpevole è perseguito d'ufficio,177 |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 349 |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 350 - 1 L'Ufficio federale di polizia assume i compiti di ufficio centrale nazionale ai sensi degli statuti dell'Organizzazione internazionale di polizia criminale (INTERPOL). |
|
1 | L'Ufficio federale di polizia assume i compiti di ufficio centrale nazionale ai sensi degli statuti dell'Organizzazione internazionale di polizia criminale (INTERPOL). |
2 | Esso è competente a mediare scambi d'informazioni tra le autorità federali e cantonali preposte al perseguimento penale, da un canto, e gli uffici centrali nazionali di altri Stati e il Segretariato generale di INTERPOL, dall'altro. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 349 |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 350 - 1 L'Ufficio federale di polizia assume i compiti di ufficio centrale nazionale ai sensi degli statuti dell'Organizzazione internazionale di polizia criminale (INTERPOL). |
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1 | L'Ufficio federale di polizia assume i compiti di ufficio centrale nazionale ai sensi degli statuti dell'Organizzazione internazionale di polizia criminale (INTERPOL). |
2 | Esso è competente a mediare scambi d'informazioni tra le autorità federali e cantonali preposte al perseguimento penale, da un canto, e gli uffici centrali nazionali di altri Stati e il Segretariato generale di INTERPOL, dall'altro. |
(ATF 129 IV 202 consid. 2 p. 203; TPF BG.2006.13 du 21 août 2006 consid. 4.1). En l’absence de motifs majeurs autres que l’invocation du for naturel, la compétence genevoise est dès lors acquise.
4. Pour l'ensemble de ces motifs, le recours doit donc être rejeté. Le recourant qui succombe, supportera les frais de la cause (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
|
1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
Par ces motifs, la Ire Cour des plaintes prononce:
1. Le recours est rejeté.
2. Un émolument de Fr. 1'500.-- est mis à la charge du recourant, dont à déduire l’avance de frais acquittée, le solde de Fr. 1'000.-- lui étant restitué.
Bellinzone, le 7 mai 2008
Au nom de la Ire Cour des plaintes
du Tribunal pénal fédéral
Le président: la greffière:
Distribution
- Me David Bitton, avocat
- Canton de Genève, Procureur général
- Canton du Valais, Office du juge d'instruction du canton du Valais
Indication des voies de recours
Il n’existe pas de voie de recours ordinaire contre cet arrêt.