Tribunale federale
Tribunal federal

{T 7}
U 316/06

Arrêt du 6 juillet 2007
Ire Cour de droit social

Composition
MM. et Mme les Juges Ursprung, Président,
Leuzinger et Frésard.
Greffier: M. Beauverd.

Parties
P.________,
recourant, représenté par Me Christophe Wagner, avocat, place des Halles, rue du Trésor 9, 2001 Neuchâtel 1,

contre

Vaudoise Générale, Compagnie d'Assurances, avenue de Cour 45, 1007 Lausanne,
intimée.

Objet
Assurance-accidents,

recours de droit administratif contre le jugement du Tribunal des assurances du canton de Vaud du 16 janvier 2006.

Faits:
A.
P.________, né en 1955, a travaillé en qualité d'agent de police au service de la commune de N.________. A ce titre, il était assuré obligatoirement contre le risque d'accident auprès de la Vaudoise Assurances (ci-après: la Vaudoise).

Il a été victime à diverses reprises de blessures aux deux mains: le 4 décembre 1997, il s'est blessé aux pouces lors d'un entraînement de karaté; le 4 avril 2000, il a subi une entorse du pouce droit et, le 3 juillet 2000, du pouce gauche. Dans un rapport du 8 décembre 2000, le docteur H.________, spécialiste en chirurgie de la main, a attesté une incapacité de travail entière dès le 30 novembre 2000 et préconisé une arthrodèse de l'articulation métacarpo-phalangienne du pouce gauche. Cette intervention a été effectuée le 30 novembre 2000 à la Clinique X.________.

L'assuré a repris le travail le 6 février 2001. Il a été à nouveau totalement incapable de travailler dès le 9 novembre 2001. Le 27 novembre suivant, il a subi une arthrodèse de l'articulation métacarpo-phalangienne du pouce droit.

Le 14 décembre 2001, P.________ a été mordu à la main gauche par un cheval. Le 17 décembre suivant, il a été opéré à l'Hôpital Y.________ d'un phlegmon du dos de la main gauche. Le 22 mars 2002, une nouvelle intervention chirurgicale a eu lieu à la Clinique X.________, où le docteur H.________ a procédé à une ténolyse des extenseurs au dos du poignet gauche. Le 4 juillet 2002, ce médecin a pratiqué une neurolyse et une transposition de névrome au niveau de la branche sensitive dorsale du nerf cubital au poignet gauche.

Dans un rapport du 22 juillet 2002, le docteur H.________ a fait état d'une arthrose post-traumatique MP des pouces droit et gauche, ainsi que d'un status après morsure de cheval à la main et au poignet gauches, suivie d'une infection. Il indiquait un pronostic réservé en ce qui concerne l'aptitude de l'intéressé à reprendre son activité professionnelle.

Celui-ci a présenté, le 28 janvier 2003, une demande de prestations de l'assurance-invalidité tendant au reclassement dans une nouvelle profession ou à une rééducation dans la même profession. Par ailleurs, il a requis une indemnité de chômage à partir du 1er juillet 2003. Par décision du 12 septembre suivant, l'Office régional de placement l'a déclaré toutefois inapte au placement en raison de son état de santé.

La Vaudoise a alors confié une expertise au docteur K.________, spécialiste en chirurgie orthopédique (rapport du 15 septembre 2003). En ce qui concerne les lésions d'origine traumatique, ce médecin a posé le diagnostic de status après de multiples traumatismes mineurs, de status après arthrodèse consolidée MP pouce gauche, de status après arthrodèse consolidée MP pouce droit, matériel en place et douloureux, ainsi que de status après phlegmon du dos de la main gauche après morsure de cheval, avec douleurs résiduelles de la cicatrice et limitation de la flexion du poignet. Selon l'expert, les séquelles affectant le poignet gauche n'empêchaient pas l'exercice d'une activité adaptée et il en irait probablement de même en ce qui concerne la main droite après ablation du matériel d'ostéosynthèse.

Après qu'une ténolyse de l'appareil extenseur eut été effectuée et le matériel d'ostéosynthèse enlevé, le docteur K.________ a encore précisé qu'étant donné les suites de la morsure de la main gauche et l'atteinte au pouce droit, il existait une capacité de travail de 50 % environ dans une activité adaptée dès le 1er juillet 2003 (lettre du 3 octobre 2003).

Se fondant sur les conclusions de l'expert, la Vaudoise a rendu une décision, le 9 octobre 2003, par laquelle elle a alloué à l'assuré une indemnité journalière fondée sur une incapacité de travail de 50 % dès le 1er juillet 2003. Le 15 octobre suivant, elle a accepté toutefois d'allouer une indemnité journalière fondée sur une incapacité de travail de 100 % durant la période du 23 septembre au 12 octobre 2003 en raison de l'opération d'ablation du matériel d'ostéosynthèse, tout en indiquant que l'assuré ne subissait plus d'incapacité de travail de nature à ouvrir droit à une indemnité journalière dès le 13 octobre 2003.

Saisie d'une opposition de l'intéressé qui demandait notamment qu'une nouvelle expertise fût confiée au professeur D.________, médecin responsable de l'Unité de chirurgie de la main du Département de chirurgie de l'Hôpital W.________, la Vaudoise a donné suite à cette requête.
Le professeur D.________ et le docteur F.________, chef de clinique, ont déposé leur rapport le 17 mai 2004. Celui-ci était fondé notamment sur des bilans d'ergothérapie (du 9 février 2004) et de réadaptation pré-professionnelle (des 9 et 25 février 2004), ainsi que sur une consultation d'antalgie interventionnelle (du 12 mars 2004). Les experts ont conclu à une incapacité de travail de 100 % dans la profession de policier depuis le 14 décembre 2001 et ont indiqué qu'aucune activité n'était raisonnablement exigible.

Le médecin-conseil de la Vaudoise étant d'avis que les experts prénommés n'avaient pas tenu compte d'une activité raisonnablement exigible, l'assureur-accidents a souhaité confier une autre expertise aux médecins du Centre multidisciplinaire de la douleur. L'assuré a refusé de se soumettre à cette nouvelle expertise. Aussi, la Vaudoise l'a-t-elle sommé de collaborer et lui a imparti à cet effet un délai au 14 septembre 2004, en l'avertissant qu'à défaut, elle statuerait en l'état du dossier. L'assuré n'a pas donné suite à cette invitation.

Au mois de juin 2004, l'assureur a confié à une agence de détectives privés la tâche d'effectuer une enquête au sujet de l'assuré. Le détective R.________ a déposé son rapport le 18 octobre 2004.

Par décision du 11 novembre 2004, la Vaudoise a rejeté l'opposition formée contre sa décision du 9 octobre 2003.

Par une autre décision, du 17 décembre 2004, elle a supprimé tout droit à une indemnité journalière dès le 13 octobre 2003. Elle est toutefois revenue sur cette dernière décision et a accepté d'allouer une telle prestation, fondée sur une incapacité de travail de 50 %, jusqu'au 31 décembre 2004 (décision du 3 janvier 2005).
B.
P.________ a recouru contre la décision sur opposition du 11 novembre 2004 devant le Tribunal des assurances du canton de Vaud, en concluant à l'octroi, depuis le 1er juillet 2003, d'une indemnité journalière fondée sur une incapacité de travail de 100 %.

La juridiction cantonale a rejeté ce recours par jugement du 16 janvier 2006.
C.
L'assuré interjette recours de droit administratif contre ce jugement, dont il requiert l'annulation, en reprenant ses conclusions formées en première instance; subsidiairement, il conclut au renvoi de la cause à la juridiction cantonale pour nouveau jugement, le tout sous suite de dépens.

La Vaudoise conclut au rejet du recours, sans frais ni dépens. De son côté, l'Office fédéral de la santé publique a renoncé à présenter des déterminations.

Considérant en droit:
1.
La loi fédérale sur le Tribunal fédéral du 17 juin 2005 (LTF; RS 173.110) est entrée en vigueur le 1er janvier 2007 (RO 2006 1205, 1242). L'acte attaqué ayant été rendu avant cette date, la procédure reste régie par l'OJ (art. 132 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 132 Disposizioni transitorie - 1 La presente legge si applica ai procedimenti promossi dinanzi al Tribunale federale dopo la sua entrata in vigore; ai procedimenti su ricorso si applica soltanto se la decisione impugnata è stata pronunciata dopo la sua entrata in vigore.
1    La presente legge si applica ai procedimenti promossi dinanzi al Tribunale federale dopo la sua entrata in vigore; ai procedimenti su ricorso si applica soltanto se la decisione impugnata è stata pronunciata dopo la sua entrata in vigore.
2    ...118
3    I giudici ordinari e i giudici supplenti eletti in base alla legge del 16 dicembre 1943119 sull'organizzazione giudiziaria o al decreto federale del 23 marzo 1984120 concernente l'aumento del numero dei giudici supplenti del Tribunale federale e quelli eletti nel 2007 e nel 2008 restano in carica fino al 31 dicembre 2008.121
4    La limitazione del numero dei giudici supplenti secondo l'articolo 1 capoverso 4 si applica dal 2009.122
LTF; ATF 132 V 393 consid. 1.2 p. 395).
2.
Le litige porte sur le taux de l'incapacité de travail ouvrant droit à l'indemnité journalière à partir du 1er juillet 2003.
2.1 Aux termes de l'art. 17 al. 1
SR 832.20 Legge federale del 20 marzo 1981 sull'assicurazione contro gli infortuni (LAINF)
LAINF Art. 17 Ammontare - 1 In caso d'incapacità lavorativa totale (art. 6 LPGA42), l'indennità giornaliera è pari all'80 per cento del guadagno assicurato.43 Essa è ridotta in proporzione in caso di incapacità lavorativa parziale.
1    In caso d'incapacità lavorativa totale (art. 6 LPGA42), l'indennità giornaliera è pari all'80 per cento del guadagno assicurato.43 Essa è ridotta in proporzione in caso di incapacità lavorativa parziale.
2    L'indennità giornaliera per i disoccupati corrisponde all'indennità netta dell'assicurazione contro la disoccupazione secondo gli articoli 22 e 22a LADI44, calcolata per giorno civile.45
3    ...46
4    L'indennità giornaliera per gli assicurati di cui all'articolo 1a capoverso 1 lettera c corrisponde all'indennità giornaliera netta dell'assicurazione per l'invalidità.47
LAA, dans sa teneur - applicable en l'occurrence (cf. ATF 130 V 329, 445) - en vigueur depuis le 1er janvier 2003, l'indemnité journalière correspond, en cas d'incapacité totale de travail (art. 6
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA)
LPGA Art. 6 Incapacità al lavoro - È considerata incapacità al lavoro qualsiasi incapacità, totale o parziale, derivante da un danno alla salute fisica, mentale o psichica, di compiere un lavoro ragionevolmente esigibile nella professione o nel campo d'attività abituale.9 In caso d'incapacità al lavoro di lunga durata possono essere prese in considerazione anche le mansioni esigibili in un'altra professione o campo d'attività.
LPGA), à 80 % du gain assuré. Si l'incapacité de travail n'est que partielle, l'indemnité journalière est réduite en conséquence. L'art. 6
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA)
LPGA Art. 6 Incapacità al lavoro - È considerata incapacità al lavoro qualsiasi incapacità, totale o parziale, derivante da un danno alla salute fisica, mentale o psichica, di compiere un lavoro ragionevolmente esigibile nella professione o nel campo d'attività abituale.9 In caso d'incapacità al lavoro di lunga durata possono essere prese in considerazione anche le mansioni esigibili in un'altra professione o campo d'attività.
LPGA dispose qu'est réputée incapacité de travail toute perte, totale ou partielle, de l'aptitude de l'assuré à accomplir dans sa profession ou son domaine d'activité le travail qui peut raisonnablement être exigé de lui, si cette perte résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique. En cas d'incapacité de travail de longue durée, l'activité qui peut être exigée de lui peut aussi relever d'une autre profession ou d'un autre domaine d'activité.

2.2 Par sa décision sur opposition du 11 novembre 2004, la Vaudoise a fixé à 50 % le taux de l'incapacité de travail ouvrant droit à l'indemnité journalière depuis le 1er juillet 2003 en se fondant implicitement sur les conclusions du docteur K.________ (lettre du 3 octobre 2003). Bien qu'elle ait jugé que l'expertise des médecins de l'Hôpital W.________ - qui avaient conclu à une incapacité de travail de 100 % - présentât toutes les qualités requises par la jurisprudence en matière d'appréciation des preuves, l'intimée a considéré que les conclusions de ces experts ne reflétaient pas les possibilités réelles de l'assuré. Aussi, dans la mesure où celui-ci avait refusé de se soumettre à une nouvelle expertise, la Vaudoise était-elle d'avis qu'elle devait se prononcer en l'état du dossier et, partant, confirmer sa décision du 9 octobre 2003.

De leur côté, les juges cantonaux ont considéré qu'étant donné la divergence existant entre les conclusions du docteur K.________ et celles des médecins de l'Hôpital W.________, ainsi que le refus de l'assuré de se soumettre à une nouvelle expertise, la Vaudoise était fondée à statuer en l'état du dossier. Par ailleurs, compte tenu de l'appréciation du docteur K.________ et des faits décrits dans le rapport du détective privé - qu'aucun motif ne justifiait d'écarter du dossier -, il n'y avait pas lieu de suivre les conclusions des médecins de l'Hôpital W.________, lesquelles ne tenaient pas compte suffisamment des possibilités effectives de travail de l'assuré dans un emploi adapté.
3.
3.1
3.1.1 Aux termes de l'art. 43
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA)
LPGA Art. 43 Accertamento - 1 L'assicuratore esamina le domande, intraprende d'ufficio i necessari accertamenti e raccoglie le informazioni di cui ha bisogno. Le informazioni date oralmente devono essere messe per scritto.
1    L'assicuratore esamina le domande, intraprende d'ufficio i necessari accertamenti e raccoglie le informazioni di cui ha bisogno. Le informazioni date oralmente devono essere messe per scritto.
1bis    L'assicuratore determina la natura e l'entità dei necessari accertamenti.35
2    Se sono necessari e ragionevolmente esigibili esami medici o specialistici per la valutazione del caso, l'assicurato deve sottoporvisi.
3    Se l'assicurato o altre persone che pretendono prestazioni, nonostante un'ingiunzione, rifiutano in modo ingiustificato di compiere il loro dovere d'informare o di collaborare, l'assicuratore può, dopo diffida scritta e avvertimento delle conseguenze giuridiche e dopo aver impartito un adeguato termine di riflessione, decidere in base agli atti o chiudere l'inchiesta e decidere di non entrare in materia36.
LPGA, l'assuré doit se soumettre à des examens médicaux ou techniques si ceux-ci sont nécessaires à l'appréciation du cas et qu'ils peuvent être raisonnablement exigés (al. 2). Si l'assuré ou d'autres requérants refusent de manière inexcusable de se conformer à leur obligation de renseigner ou de collaborer à l'instruction, l'assureur peut se prononcer en l'état du dossier ou clore l'instruction et décider de ne pas entrer en matière; il doit leur avoir adressé une mise en demeure écrite les avertissant des conséquences juridiques et leur impartissant un délai de réflexion convenable (al. 3).

Selon les circonstances, l'assureur social qui se heurte à un refus de collaborer d'une partie peut, après lui avoir imparti un délai pour respecter ses obligations et l'avoir avertie des conséquences de son attitude, se prononcer en l'état du dossier. Le cas échéant, il peut rejeter la demande présentée par cette partie en considérant que les faits dont elle entendait tirer un droit ne sont pas démontrés. Au lieu de se prononcer sur le fond, en l'état du dossier, l'assureur peut également, selon les circonstances, rendre une décision d'irrecevabilité de la demande dont il est saisi. Il ne doit cependant faire usage de cette possibilité qu'avec la plus grande retenue, autrement dit lorsque un examen sur le fond n'est pas possible sur la base du dossier (art 43 al. 3
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA)
LPGA Art. 43 Accertamento - 1 L'assicuratore esamina le domande, intraprende d'ufficio i necessari accertamenti e raccoglie le informazioni di cui ha bisogno. Le informazioni date oralmente devono essere messe per scritto.
1    L'assicuratore esamina le domande, intraprende d'ufficio i necessari accertamenti e raccoglie le informazioni di cui ha bisogno. Le informazioni date oralmente devono essere messe per scritto.
1bis    L'assicuratore determina la natura e l'entità dei necessari accertamenti.35
2    Se sono necessari e ragionevolmente esigibili esami medici o specialistici per la valutazione del caso, l'assicurato deve sottoporvisi.
3    Se l'assicurato o altre persone che pretendono prestazioni, nonostante un'ingiunzione, rifiutano in modo ingiustificato di compiere il loro dovere d'informare o di collaborare, l'assicuratore può, dopo diffida scritta e avvertimento delle conseguenze giuridiche e dopo aver impartito un adeguato termine di riflessione, decidere in base agli atti o chiudere l'inchiesta e decidere di non entrare in materia36.
LPGA; cf. ATF 108 V 229 consid. 2 p. 230; voir également, Ueli Kieser, ATSG-Kommentar : Kommentar zum Bundesgesetz über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts vom 6. Oktober 2000, Zurich 2003, n. 41 ad art. 43; Kölz/Häner, Verwaltungsverfahren und Verwaltungsrechtspflege des Bundes, 2ème édition 1998, ch. 275; Ueli Kieser, Das Verwaltungsverfahren in der Sozialversicherung, Zurich 1999, no 229, p. 108 s.; Alfred Maurer, Schweizerisches
Unfallversicherungsrecht, p. 256; Gabriela Riemer-Kafka, Die Pflicht zur Selbstverantwortung, Fribourg 1999, p. 210). Mais l'assureur ne peut se prononcer en l'état du dossier ou refuser d'entrer en matière que s'il ne lui est pas possible d'élucider les faits sans difficultés ni complications spéciales, malgré l'absence de collaboration de l'assuré (ATF 108 V 229 consid. 2 p. 230; 97 V 173 consid. 3 p. 176).

Conformément au principe inquisitoire, il appartient en premier chef à l'administration de déterminer, en fonction de l'état de fait à élucider, quelles sont les mesures d'instruction qu'il convient de mettre en oeuvre dans un cas d'espèce. Elle dispose à cet égard d'une grande liberté d'appréciation. Si elle estime que l'état de fait déterminant n'est pas suffisamment établi, ou qu'il existe des doutes sérieux quant à la valeur probante des éléments recueillis, l'administration doit mettre en oeuvre les mesures nécessaires au complément de l'instruction. En tout état de cause, l'assuré n'est pas habilité à requérir une décision formelle afin de faire examiner l'opportunité d'une mesure d'instruction (ATF 132 V 93 consid. 6.5 p. 108). S'il se soustrait à une telle mesure alors que celle-ci est objectivement et subjectivement exigible (arrêt du Tribunal fédéral des assurances I 214/01 du 25 octobre 2001, consid. 2b), il prend - délibérément - le risque que sa demande soit rejetée par l'administration, motif pris que les conditions du droit à la prestation ne sont pas, en l'état du dossier, établies au degré de la vraisemblance prépondérante.

En procédure de recours, le juge ne doit alors examiner que si la décision, rendue conformément à l'art. 43 al. 3
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA)
LPGA Art. 43 Accertamento - 1 L'assicuratore esamina le domande, intraprende d'ufficio i necessari accertamenti e raccoglie le informazioni di cui ha bisogno. Le informazioni date oralmente devono essere messe per scritto.
1    L'assicuratore esamina le domande, intraprende d'ufficio i necessari accertamenti e raccoglie le informazioni di cui ha bisogno. Le informazioni date oralmente devono essere messe per scritto.
1bis    L'assicuratore determina la natura e l'entità dei necessari accertamenti.35
2    Se sono necessari e ragionevolmente esigibili esami medici o specialistici per la valutazione del caso, l'assicurato deve sottoporvisi.
3    Se l'assicurato o altre persone che pretendono prestazioni, nonostante un'ingiunzione, rifiutano in modo ingiustificato di compiere il loro dovere d'informare o di collaborare, l'assicuratore può, dopo diffida scritta e avvertimento delle conseguenze giuridiche e dopo aver impartito un adeguato termine di riflessione, decidere in base agli atti o chiudere l'inchiesta e decidere di non entrare in materia36.
LPGA sur la base de l'état de fait existant (incomplet), est correcte (arrêts du Tribunal fédéral des assurances I 906/05 du 23 janvier 2007, consid. 6, U 489/00 du 31 août 2001, consid. 2b et I 214/01 du 25 octobre 2001, consid. 3 et les références). Il ne se justifie pas - et cela n'a d'ailleurs aucun sens sous l'angle de l'économie de la procédure - d'examiner uniquement le caractère nécessaire ou non de la mesure requise. Soit les preuves recueillies jusqu'alors sont suffisantes pour trancher directement le litige, faisant apparaître comme inutile toute mesure complémentaire d'instruction. Soit le dossier n'est pas suffisamment instruit pour pouvoir statuer en connaissance de cause, justifiant par voie de conséquence le complément d'instruction requis par l'administration. Dans cette hypothèse, le juge ne peut que confirmer le rejet de la demande de prestations prononcé par l'administration, puisque le dossier ne permet pas d'établir, au degré de la vraisemblance prépondérante, l'existence des conditions du droit à la prestation. Cela étant, si l'assuré se montre par la suite disposé à collaborer à l'instruction et
à se soumettre aux mesures nécessaires à celle-ci, il lui est loisible de saisir à nouveau l'administration d'une demande de prestations. Celle-ci devra rendre une nouvelle décision, si les nouveaux éléments recueillis sont de nature à justifier une appréciation différente de la situation.
3.1.2 Lorsqu'une assurance privée en responsabilité civile a fait surveiller une personne par un détective privé de manière licite (art. 28 al. 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 28 - 1 Chi è illecitamente leso nella sua personalità può, a sua tutela, chiedere l'intervento del giudice contro chiunque partecipi all'offesa.
1    Chi è illecitamente leso nella sua personalità può, a sua tutela, chiedere l'intervento del giudice contro chiunque partecipi all'offesa.
2    La lesione è illecita quando non è giustificata dal consenso della persona lesa, da un interesse preponderante pubblico o privato, oppure dalla legge.
CC), la Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (CNA) - ou un autre assureur pratiquant l'assurance-accidents obligatoire - est en droit d'utiliser les moyens de preuve (rapports de surveillance et vidéocassettes) en résultant, pour autant que les conditions de l'art. 36
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 36 Limiti dei diritti fondamentali - 1 Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
1    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
2    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono essere giustificate da un interesse pubblico o dalla protezione di diritti fondamentali altrui.
3    Esse devono essere proporzionate allo scopo.
4    I diritti fondamentali sono intangibili nella loro essenza.
Cst. soient réalisées. A cet égard, l'art. 43 al. 1
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA)
LPGA Art. 43 Accertamento - 1 L'assicuratore esamina le domande, intraprende d'ufficio i necessari accertamenti e raccoglie le informazioni di cui ha bisogno. Le informazioni date oralmente devono essere messe per scritto.
1    L'assicuratore esamina le domande, intraprende d'ufficio i necessari accertamenti e raccoglie le informazioni di cui ha bisogno. Le informazioni date oralmente devono essere messe per scritto.
1bis    L'assicuratore determina la natura e l'entità dei necessari accertamenti.35
2    Se sono necessari e ragionevolmente esigibili esami medici o specialistici per la valutazione del caso, l'assicurato deve sottoporvisi.
3    Se l'assicurato o altre persone che pretendono prestazioni, nonostante un'ingiunzione, rifiutano in modo ingiustificato di compiere il loro dovere d'informare o di collaborare, l'assicuratore può, dopo diffida scritta e avvertimento delle conseguenze giuridiche e dopo aver impartito un adeguato termine di riflessione, decidere in base agli atti o chiudere l'inchiesta e decidere di non entrare in materia36.
en liaison avec l'art. 61 let. c
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA)
LPGA Art. 61 Regole di procedura - Fatto salvo l'articolo 1 capoverso 3 della legge federale del 20 dicembre 196852 sulla procedura amministrativa, la procedura dinanzi al tribunale cantonale delle assicurazioni è retta dal diritto cantonale. Essa deve soddisfare le seguenti esigenze:
a  deve essere semplice, rapida e, di regola, pubblica;
b  il ricorso deve contenere, oltre alle conclusioni, una succinta relazione dei fatti e dei motivi invocati. Se l'atto non è conforme a queste regole, il tribunale delle assicurazioni accorda un termine adeguato all'autore per colmare le lacune, avvertendolo che in caso di inosservanza non si entrerà nel merito del ricorso;
c  il tribunale delle assicurazioni, con la collaborazione delle parti, stabilisce i fatti determinanti per la soluzione della controversia; raccoglie le necessarie prove e le valuta liberamente;
d  il tribunale delle assicurazioni non è legato alle conclusioni delle parti. Può cambiare una decisione o una decisione su opposizione a sfavore54 del ricorrente o accordargli più di quanto abbia chiesto; deve comunque dare alle parti la possibilità di esprimersi e di ritirare il ricorso;
e  se le circostanze lo giustificano le parti possono essere convocate all'udienza;
f  deve essere garantito il diritto di farsi patrocinare. Se le circostanze lo giustificano, il ricorrente può avere diritto al gratuito patrocinio;
fbis  in caso di controversie relative a prestazioni, la procedura è soggetta a spese se la singola legge interessata lo prevede; se la singola legge non lo prevede, il tribunale può imporre spese processuali alla parte che ha un comportamento temerario o sconsiderato;
g  il ricorrente che vince la causa ha diritto al rimborso delle ripetibili secondo quanto stabilito dal tribunale delle assicurazioni. L'importo è determinato senza tener conto del valore litigioso, ma secondo l'importanza della lite e la complessità del procedimento;
h  le decisioni, accompagnate da una motivazione, dall'indicazione dei rimedi giuridici e dai nomi dei membri del tribunale delle assicurazioni, sono comunicate per scritto;
i  le decisioni devono essere sottoposte a revisione se sono stati scoperti nuovi fatti o mezzi di prova oppure se il giudizio è stato influenzato da un crimine o da un delitto.
LPGA constitue une base légale suffisante (ATF 132 V 241, 129 V 323). La jurisprudence a laissé néanmoins indécis le point de savoir si la CNA - en sa qualité d'établissement de droit public (art. 61 al. 1
SR 832.20 Legge federale del 20 marzo 1981 sull'assicurazione contro gli infortuni (LAINF)
LAINF Art. 61 Statuto giuridico - 1 L'INSAI è un istituto autonomo di diritto pubblico dotato di personalità giuridica con sede a Lucerna. L'INSAI è iscritto nel registro di commercio.127
1    L'INSAI è un istituto autonomo di diritto pubblico dotato di personalità giuridica con sede a Lucerna. L'INSAI è iscritto nel registro di commercio.127
2    Esso pratica l'assicurazione secondo il principio della mutualità.
3    L'INSAI soggiace all'alta vigilanza della Confederazione, esercitata dal Consiglio federale. Il regolamento sull'organizzazione dell'INSAI nonché il rapporto annuale e il conto annuale necessitano dell'approvazione del Consiglio federale.128
LAA) - peut également faire elle-même appel à ce type de surveillance (ATF 129 V 323 consid. 3.3.3 p. 326).
3.2 Selon les juges cantonaux, les faits décrits dans le rapport du détective privé (du 18 octobre 2004) justifiaient que l'on s'écarte des conclusions des experts des HUG, selon lesquelles l'incapacité de travail était entière dans toute activité.

Ce détective a procédé à des surveillances durant la période du 25 juin au 24 octobre 2004. Les faits qui ont incité les premiers juges à s'écarter de l'appréciation des experts de l'Hôpital W.________ se sont déroulés les 5 et 6 octobre 2004. Le premier jour, l'intéressé s'est rendu dans une grande surface, à V.________, où il a acheté des pièces de bois qu'il a transportées à l'aide de son véhicule utilitaire jusqu'à un camping situé dans la région de M.________. Après avoir déchargé ces pièces de bois, il s'est dirigé vers une caravane équipée d'un auvent en bois de construction récente et s'est consacré au colmatage à la jonction de la caravane et de l'auvent. Cette activité a consisté à couper, ajuster et clouer des baguettes en se servant d'une petite échelle. Puis, l'intéressé a peint l'auvent de la caravane. Il s'est consacré à ces activités durant toute la journée du 5 octobre 2004 et l'après-midi du jour suivant. Le détective a observé que l'intéressé travaillait des deux mains et escaladait l'échelle en s'aidant indifféremment de l'une ou l'autre main, tout en portant une attelle en cuir naturel destinée à soutenir sa main et son poignet gauches.

Le recourant, qui ne conteste pas les faits rapportés par le détective privé, fait valoir que les activités effectuées les 5 et 6 octobre 2004 sont comparables à celles qu'il a accomplies dans l'atelier de réadaptation pré-professionnelle les 9 et 25 février 2004, dans le cadre de l'expertise des médecins de l'Hôpital W.________.

Selon le rapport de réadaptation pré-professionnelle du 23 août 2004, l'assuré a effectué des activités de montage de dossiers cartonnés, de manutention de cartons, de palettes et de divers autres objets, ainsi que des travaux de menuiserie à la machine (toupies et perceuse à colonne). Le technicien responsable a observé que l'intéressé évitait de se servir de son pouce droit au cours des travaux de montage des dossiers et qu'il portait les charges sans l'aide de la main gauche, mais en les supportant à l'aide de l'avant-bras protégé par l'attelle. Il a conclu qu'il existait des risques importants de lâchage lors de la manutention d'objets et que dans les travaux de menuiserie, le rendement n'atteignait pas 30 % sur une journée.

En l'occurrence, les observations du détective privé des 5 et 6 octobre 2004 ne permettent pas de considérer que la capacité de travail du recourant excède le rendement constaté par le technicien responsable en matière de réadaptation pré-professionnelle, dont les conclusions ont été reprises par les experts de l'Hôpital W.________. En effet, si l'intéressé s'aide indifféremment de l'une ou de l'autre main pour gravir une échelle, on constate qu'il porte une attelle destinée à soutenir sa main et son poignet gauches. Par ailleurs, les observations du détective privé ne permettent de tirer aucune conclusion définitive quant au rendement de l'intéressé, en particulier quant au point de savoir si l'activité accomplie est susceptible d'être prise en compte sur le marché du travail. Au demeurant, le détective n'a relevé que deux jours d'activité pendant la période de quatre mois durant laquelle il a surveillé le comportement de l'intéressé.

Vu ce qui précède, les faits décrits dans le rapport du détective privé du 18 octobre 2004 ne permettaient pas à la juridiction cantonale de s'écarter des conclusions des experts de l'Hôpital W.________.
3.3 Cela étant, il n'en demeure pas moins que les juges cantonaux ont réfuté les conclusions des experts de l'Hôpital W.________ également au motif qu'elles étaient mises sérieusement en doute par celles du docteur K.________.
3.3.1 Le jugement entrepris expose de manière exacte et complète la jurisprudence concernant la valeur probante de rapports médicaux et d'expertises mises en oeuvre par l'assureur. Il suffit dès lors d'y renvoyer.

Dans son rapport d'expertise du 15 septembre 2003, le docteur K.________ a attesté que malgré les séquelles affectant le poignet gauche sous la forme de douleurs et d'une importante limitation, l'assuré était capable d'exercer une activité adaptée, bien qu'il soit difficile d'en trouver une en raison du port d'attelles et de douleurs aux deux mains. Toutefois, l'ablation du matériel d'ostéosynthèse à la main droite était propre à faire disparaître les douleurs résiduelles. Dans une lettre rédigée le 3 octobre 2003, soit postérieurement à la réalisation d'une ténolyse de l'appareil extenseur et à l'ablation de la plaque d'ostéosynthèse, le docteur K.________ a indiqué qu'étant donné les suites de la morsure de la main gauche et l'atteinte au pouce droit, il existait une capacité de travail de 50 % environ dans une activité adaptée dès le 1er juillet 2003.

De leur côté, les experts de l'Hôpital W.________ ont conclu à une incapacité de travail de 100 % dans la profession de policier depuis le 14 décembre 2001 et ont indiqué qu'aucune activité n'était raisonnablement exigible. Pour nier l'exigibilité de toute activité, ils se sont fondés sur les bilans d'ergothérapie et de réadaptation pré-professionnelle. Dans son rapport du 3 mars 2004, l'ergothérapeute a mis en évidence un déficit fonctionnel important, majoré par des douleurs, une baisse de force et une fatigabilité accrue, tant à gauche qu'à droite; toutes les activités de la vie quotidienne étaient limitées, en temps ou en intensité, par la douleur ou la crainte de la douleur. De son côté, le technicien responsable de la réadaptation a indiqué que le rendement de l'assuré dans des travaux manuels n'atteignait pas 30 % sur une journée.
3.3.2 Les conclusions des bilans d'ergothérapie et de réadaptation pré-professionnelle reposent sur l'idée que l'empêchement subi par l'intéressé provient autant de la main droite que de la main gauche. Ce point de vue n'est toutefois pas compatible avec les constatations des experts de l'Hôpital W.________, selon lesquelles, malgré les entorses des articulations métacarpo-phalangiennes des deux pouces qui n'ont pas laissé de séquelles douloureuses, le handicap réside essentiellement dans la main gauche. Sur ce point, les constatations des experts de l'Hôpital W.________ sont d'ailleurs comparables à celles du docteur K.________. Dans ces conditions, le dossier n'apparaît pas suffisamment instruit pour permettre de statuer en connaissance de cause en l'absence du complément d'instruction prévu par l'assureur-accidents et auquel l'intéressé a refusé de se soumettre. Aussi ne permet-il pas d'établir, au degré de la vraisemblance prépondérante, l'existence du droit à une indemnité journalière fondée sur une incapacité de travail de 100 %. Conformément à la jurisprudence exposée au consid. 3.1.1, on ne peut dès lors que confirmer l'octroi, à partir du 1er juillet 2003, d'une indemnité journalière fondée sur une incapacité de travail
de 50 %.

Le jugement attaqué n'apparaît pas critiquable et le recours se révèle ainsi mal fondé.

Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1.
Le recours est rejeté.
2.
Il n'est pas perçu de frais de justice.
3.
Le présent arrêt sera communiqué aux parties, au Tribunal des assurances du canton de Vaud et à l'Office fédéral de la santé publique.
Lucerne, le 6 juillet 2007
Au nom de la Ire Cour de droit social
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: p. le Greffier:
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : U_316/06
Data : 06. luglio 2007
Pubblicato : 24. luglio 2007
Sorgente : Tribunale federale
Stato : Inedito
Ramo giuridico : Assicurazione contro gli infortuni
Oggetto : Assurance-accidents (AA)


Registro di legislazione
CC: 28
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 28 - 1 Chi è illecitamente leso nella sua personalità può, a sua tutela, chiedere l'intervento del giudice contro chiunque partecipi all'offesa.
1    Chi è illecitamente leso nella sua personalità può, a sua tutela, chiedere l'intervento del giudice contro chiunque partecipi all'offesa.
2    La lesione è illecita quando non è giustificata dal consenso della persona lesa, da un interesse preponderante pubblico o privato, oppure dalla legge.
Cost: 36
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 36 Limiti dei diritti fondamentali - 1 Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
1    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
2    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono essere giustificate da un interesse pubblico o dalla protezione di diritti fondamentali altrui.
3    Esse devono essere proporzionate allo scopo.
4    I diritti fondamentali sono intangibili nella loro essenza.
LAINF: 17 
SR 832.20 Legge federale del 20 marzo 1981 sull'assicurazione contro gli infortuni (LAINF)
LAINF Art. 17 Ammontare - 1 In caso d'incapacità lavorativa totale (art. 6 LPGA42), l'indennità giornaliera è pari all'80 per cento del guadagno assicurato.43 Essa è ridotta in proporzione in caso di incapacità lavorativa parziale.
1    In caso d'incapacità lavorativa totale (art. 6 LPGA42), l'indennità giornaliera è pari all'80 per cento del guadagno assicurato.43 Essa è ridotta in proporzione in caso di incapacità lavorativa parziale.
2    L'indennità giornaliera per i disoccupati corrisponde all'indennità netta dell'assicurazione contro la disoccupazione secondo gli articoli 22 e 22a LADI44, calcolata per giorno civile.45
3    ...46
4    L'indennità giornaliera per gli assicurati di cui all'articolo 1a capoverso 1 lettera c corrisponde all'indennità giornaliera netta dell'assicurazione per l'invalidità.47
61
SR 832.20 Legge federale del 20 marzo 1981 sull'assicurazione contro gli infortuni (LAINF)
LAINF Art. 61 Statuto giuridico - 1 L'INSAI è un istituto autonomo di diritto pubblico dotato di personalità giuridica con sede a Lucerna. L'INSAI è iscritto nel registro di commercio.127
1    L'INSAI è un istituto autonomo di diritto pubblico dotato di personalità giuridica con sede a Lucerna. L'INSAI è iscritto nel registro di commercio.127
2    Esso pratica l'assicurazione secondo il principio della mutualità.
3    L'INSAI soggiace all'alta vigilanza della Confederazione, esercitata dal Consiglio federale. Il regolamento sull'organizzazione dell'INSAI nonché il rapporto annuale e il conto annuale necessitano dell'approvazione del Consiglio federale.128
LPGA: 6 
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA)
LPGA Art. 6 Incapacità al lavoro - È considerata incapacità al lavoro qualsiasi incapacità, totale o parziale, derivante da un danno alla salute fisica, mentale o psichica, di compiere un lavoro ragionevolmente esigibile nella professione o nel campo d'attività abituale.9 In caso d'incapacità al lavoro di lunga durata possono essere prese in considerazione anche le mansioni esigibili in un'altra professione o campo d'attività.
43 
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA)
LPGA Art. 43 Accertamento - 1 L'assicuratore esamina le domande, intraprende d'ufficio i necessari accertamenti e raccoglie le informazioni di cui ha bisogno. Le informazioni date oralmente devono essere messe per scritto.
1    L'assicuratore esamina le domande, intraprende d'ufficio i necessari accertamenti e raccoglie le informazioni di cui ha bisogno. Le informazioni date oralmente devono essere messe per scritto.
1bis    L'assicuratore determina la natura e l'entità dei necessari accertamenti.35
2    Se sono necessari e ragionevolmente esigibili esami medici o specialistici per la valutazione del caso, l'assicurato deve sottoporvisi.
3    Se l'assicurato o altre persone che pretendono prestazioni, nonostante un'ingiunzione, rifiutano in modo ingiustificato di compiere il loro dovere d'informare o di collaborare, l'assicuratore può, dopo diffida scritta e avvertimento delle conseguenze giuridiche e dopo aver impartito un adeguato termine di riflessione, decidere in base agli atti o chiudere l'inchiesta e decidere di non entrare in materia36.
61
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA)
LPGA Art. 61 Regole di procedura - Fatto salvo l'articolo 1 capoverso 3 della legge federale del 20 dicembre 196852 sulla procedura amministrativa, la procedura dinanzi al tribunale cantonale delle assicurazioni è retta dal diritto cantonale. Essa deve soddisfare le seguenti esigenze:
a  deve essere semplice, rapida e, di regola, pubblica;
b  il ricorso deve contenere, oltre alle conclusioni, una succinta relazione dei fatti e dei motivi invocati. Se l'atto non è conforme a queste regole, il tribunale delle assicurazioni accorda un termine adeguato all'autore per colmare le lacune, avvertendolo che in caso di inosservanza non si entrerà nel merito del ricorso;
c  il tribunale delle assicurazioni, con la collaborazione delle parti, stabilisce i fatti determinanti per la soluzione della controversia; raccoglie le necessarie prove e le valuta liberamente;
d  il tribunale delle assicurazioni non è legato alle conclusioni delle parti. Può cambiare una decisione o una decisione su opposizione a sfavore54 del ricorrente o accordargli più di quanto abbia chiesto; deve comunque dare alle parti la possibilità di esprimersi e di ritirare il ricorso;
e  se le circostanze lo giustificano le parti possono essere convocate all'udienza;
f  deve essere garantito il diritto di farsi patrocinare. Se le circostanze lo giustificano, il ricorrente può avere diritto al gratuito patrocinio;
fbis  in caso di controversie relative a prestazioni, la procedura è soggetta a spese se la singola legge interessata lo prevede; se la singola legge non lo prevede, il tribunale può imporre spese processuali alla parte che ha un comportamento temerario o sconsiderato;
g  il ricorrente che vince la causa ha diritto al rimborso delle ripetibili secondo quanto stabilito dal tribunale delle assicurazioni. L'importo è determinato senza tener conto del valore litigioso, ma secondo l'importanza della lite e la complessità del procedimento;
h  le decisioni, accompagnate da una motivazione, dall'indicazione dei rimedi giuridici e dai nomi dei membri del tribunale delle assicurazioni, sono comunicate per scritto;
i  le decisioni devono essere sottoposte a revisione se sono stati scoperti nuovi fatti o mezzi di prova oppure se il giudizio è stato influenzato da un crimine o da un delitto.
LTF: 132
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 132 Disposizioni transitorie - 1 La presente legge si applica ai procedimenti promossi dinanzi al Tribunale federale dopo la sua entrata in vigore; ai procedimenti su ricorso si applica soltanto se la decisione impugnata è stata pronunciata dopo la sua entrata in vigore.
1    La presente legge si applica ai procedimenti promossi dinanzi al Tribunale federale dopo la sua entrata in vigore; ai procedimenti su ricorso si applica soltanto se la decisione impugnata è stata pronunciata dopo la sua entrata in vigore.
2    ...118
3    I giudici ordinari e i giudici supplenti eletti in base alla legge del 16 dicembre 1943119 sull'organizzazione giudiziaria o al decreto federale del 23 marzo 1984120 concernente l'aumento del numero dei giudici supplenti del Tribunale federale e quelli eletti nel 2007 e nel 2008 restano in carica fino al 31 dicembre 2008.121
4    La limitazione del numero dei giudici supplenti secondo l'articolo 1 capoverso 4 si applica dal 2009.122
Registro DTF
108-V-229 • 129-V-323 • 130-V-329 • 132-V-241 • 132-V-393 • 132-V-93 • 97-V-173
Weitere Urteile ab 2000
I_214/01 • I_906/05 • U_316/06 • U_489/00
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
adeguatezza • ainf • assicuratore infortuni • assicurazione obbligatoria • assicurazione privata • assuntore del debito • attuazione del diritto comunitario • aumento • avvertimento • avviso • calcolo • campeggio • cancelliere • condizione del diritto alla prestazione assicurativa • cuoio • decisione d'irricevibilità • decisione di rinvio • decisione su opposizione • decisione • direttore • diritto di utilizzazione • diritto materiale • diritto pubblico • diritto sociale • domanda di prestazioni d'assicurazione • dubbio • entrata in vigore • esaminatore • esigibilità • falegnameria • fisica • guadagno assicurato • incapacità di lavoro • indennità di disoccupazione • indennità giornaliera • informazione • insai • istituto ospedaliero • lavoro manuale • losanna • materiale • medico di fiducia • membro di una comunità religiosa • mercato del lavoro • mese • mezzo di prova • neuchâtel • obbligo di collaborare • obbligo di informazione • orologio • perdita • polizia • polizia giudiziaria • potere d'apprezzamento • prima istanza • provvedimento d'istruzione • rapporto medico • reiezione della domanda • responsabilità fondata sul diritto privato • ricorso di diritto amministrativo • tennis • titolo universitario • titolo • tribunale delle assicurazioni • tribunale federale • tribunale federale delle assicurazioni • ufficio federale della sanità pubblica • ufficio regionale di collocamento • valutazione della prova • vaud
AS
AS 2006/1205 • AS 2006/1242