Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
{T 0/2}
6B 63/2014
Arrêt du 5 février 2015
Cour de droit pénal
Composition
MM. les Juges fédéraux Denys, Président,
Oberholzer et Rüedi.
Greffier : M. Piguet.
Participants à la procédure
X.________,
représenté par Me André Gossin, avocat,
recourant,
contre
1. Parquet général du canton de Berne,
2. A.________,
3. B.________,
4. C.________,
intimés.
Objet
Dommages à la propriété, violence et menace contre
les autorités et les fonctionnaires, fixation de la peine,
recours contre le jugement de la Cour suprême du canton de Berne, Section pénale, 2ème Chambre pénale, du 3 octobre 2013.
Faits :
A.
Par jugement du 22 mars 2012 (rectifié le 24 octobre suivant), le Tribunal régional du Jura bernois-Seeland a reconnu X.________ coupable d'abus de confiance, de lésions corporelles simples, de tentative de contrainte, de vol, de vol d'importance mineure, de contrainte, de violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires, d'injures, de menaces, de dommages à la propriété, de complicité de lésions corporelles simples avec objet dangereux à l'égard d'une personne hors d'état de se défendre, d'émeute, d'agression, de tapage nocturne et conduite inconvenante et de refus d'indiquer son nom. Il a révoqué le sursis accordé à l'exécution d'une peine pécuniaire de 10 jours-amende à 30 fr. (jugement de l'Arrondissement judiciaire II Bienne-Nidau), de travaux d'intérêt général de 180 heures (mandat pénal du 14 janvier 2011 du Ministère public de La Chaux-de-Fonds) et de travaux d'intérêt général de 80 heures (mandat pénal du 16 février 2011 du Ministère public de La Chaux-de-Fonds) et condamné l'intéressé à une peine privative de liberté de 26 mois, peine partiellement complémentaire à celles prononcées les 14 janvier et 16 février 2011 par le Ministère public de La Chaux-de-Fonds, sous déduction de la détention provisoire et
pour des motifs de sûreté subie, ainsi qu'à une amende contraventionnelle de 700 francs. Le Tribunal a également ordonné le placement de X.________ dans un établissement pour jeunes adultes et statué sur les prétentions civiles des parties plaignantes.
B.
Par jugement du 3 octobre 2013, la 2e Chambre pénale de la Cour suprême du canton de Berne a constaté l'entrée en force des parties non contestées du jugement du 22 mars 2012, confirmé la culpabilité de X.________ s'agissant des infractions de dommages à la propriété, d'agression, de violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires, d'injure, de menaces et de complicité de lésions corporelles simples avec un objet dangereux ou à l'égard d'une personne hors d'état de se défendre et condamné le prénommé, d'une part, à une peine privative de liberté de 26 mois, peine assortie d'un sursis partiel sur 13 mois avec délai d'épreuve de deux ans, le tout sous déduction de la détention provisoire et pour des motifs de sûreté subie, et, d'autre part, à une amende contraventionnelle de 700 fr. en tant que peine partiellement complémentaire à l'ordonnance pénale rendue le 16 février 2011 par le Ministère public de La Chaux-de-Fonds, la peine privative de liberté de substitution étant fixée à 7 jours en cas de non-paiement fautif. Le Tribunal a également statué sur les prétentions civiles restées litigieuses.
C.
X.________ interjette un recours en matière pénale contre le jugement cantonal. Il conclut à la réforme de celui-ci, à son acquittement des chefs d'accusation de dommages à la propriété (pour des actes prétendument commis le 25 juin 2010 au préjudice de C.________, B.________ et A.________) et de violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires (pour des actes prétendument commis le 24 mars 2011), à sa condamnation à une peine privative de liberté de 23 mois pour l'ensemble des infractions reprochées, peine assortie d'un sursis partiel sur 13 mois avec délai d'épreuve de deux ans, le tout sous déduction de la détention provisoire et pour des motifs de sûreté subie, à la réduction d'un quart des frais judiciaires de seconde instance et à la réduction d'un dixième des frais judiciaires de première instance. Il sollicite par ailleurs le bénéfice de l'assistance judiciaire.
Les parties plaignantes concernées ainsi que la juridiction d'appel ne se sont pas déterminées. Le Ministère public a quant à lui renoncé à se déterminer.
Considérant en droit :
1.
1.1. Le Tribunal fédéral examine d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (ATF 134 IV 36 consid. 1 p. 37).
1.2. Parmi les griefs invoqués en procédure cantonale, le recourant soutient qu'il aurait dû être libéré du chef d'accusation de dommages à la propriété commis le 25 juin 2010 au préjudice de C.________, B.________ et A.________. Il ressort des motifs du jugement attaqué que la juridiction d'appel a, quand bien même elle a reconnu le recourant coupable de l'infraction précitée, renoncé à prononcer une sanction en vertu du principe de l'interdiction de la reformatio in peius. On peut dès lors se demander si le recourant a, s'agissant de cette infraction, encore un intérêt à recourir au sens de l'art. 81 al. 1 let. b ch. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 81 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
|
1 | Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e |
b | ha un interesse giuridicamente protetto all'annullamento o alla modifica della decisione impugnata, segnatamente: |
b1 | l'imputato, |
b2 | il rappresentante legale dell'accusato, |
b3 | il pubblico ministero, salvo se si tratta di decisioni che ordinano, prorogano o mettono fine alla carcerazione preventiva o di sicurezza, |
b4 | ... |
b5 | l'accusatore privato, se la decisione impugnata può influire sul giudizio delle sue pretese civili, |
b6 | il querelante, per quanto trattasi del diritto di querela come tale, |
b7 | nelle cause penali amministrative secondo la legge federale del 22 marzo 197455 sul diritto penale amministrativo, il pubblico ministero della Confederazione e l'amministrazione interessata. |
2 | Un'autorità federale è legittimata a ricorrere se il diritto federale prevede che la decisione deve esserle comunicata.56 |
3 | Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 78 capoverso 2 lettera b spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti. |
2.
En lien avec les deux infractions encore litigieuses - dommages à la propriété et violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires -, le recourant fait grief à la juridiction d'appel d'avoir procédé à une constatation manifestement inexacte des faits pertinents consécutive à une mauvaise appréciation des preuves et, partant, d'avoir violé le principe de la présomption d'innocence.
2.1. La présomption d'innocence, dont le principe in dubio pro reoest le corollaire, est garantie expressément par les art. 6
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
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1 | Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
2 | Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata. |
3 | Ogni accusato ha segnatamente diritto a: |
a | essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico; |
b | disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa; |
c | difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia; |
d | interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico; |
e | farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza. |
preuve qui lui sont soumis, il aurait au contraire dû, objectivement, éprouver des doutes (ATF 124 IV 86 consid. 2a p. 88). Il importe peu qu'il subsiste des doutes seulement abstraits et théoriques, qui sont toujours possibles, une certitude absolue ne pouvant être exigée. Il doit s'agir de doutes sérieux et irréductibles, c'est-à-dire de doutes qui s'imposent à l'esprit en fonction de la situation objective. Dans cette mesure, la présomption d'innocence se confond avec l'interdiction générale de l'arbitraire, prohibant une appréciation reposant sur des preuves inadéquates ou sans pertinence (ATF 127 I 38 consid. 2a p. 41).
2.2. Pour qu'il y ait arbitraire, il ne suffit pas que la décision attaquée apparaisse discutable ou même critiquable; il faut qu'elle soit manifestement insoutenable et cela non seulement dans sa motivation, mais aussi dans son résultat (ATF 138 V 74 consid. 7 p. 82; 137 I 1 consid. 2.4 p. 5; 136 III 552 consid. 4.2 p. 560). Lorsque l'autorité cantonale a forgé sa conviction sur la base d'un ensemble d'éléments ou d'indices convergents, il ne suffit pas que l'un ou l'autre de ceux-ci ou même chacun d'eux pris isolément soit à lui seul insuffisant. L'appréciation des preuves doit être examinée dans son ensemble. Il n'y a pas d'arbitraire si l'état de fait retenu pouvait être déduit de manière soutenable du rapprochement de divers éléments ou indices. De même, il n'y a pas d'arbitraire du seul fait qu'un ou plusieurs arguments corroboratifs sont fragiles, si la solution retenue peut être justifiée de façon soutenable par un ou plusieurs arguments de nature à emporter la conviction (arrêt 6B 689/2011 du 1er mars 2012 consid. 1.1).
3.
3.1. S'agissant de l'infraction de dommages à la propriété, la juridiction d'appel a retenu que le 25 juin 2010, lors de la fête de l'Imerial à Saint-Imier, le recourant, a, en donnant des coups de pieds dans les rétroviseurs, endommagé les véhicules parqués à la rue Sans-Soucis, à la rue Jacques-David 8 et à la rue du Midi 1, appartenant respectivement à C.________, A.________ et B.________. Le recourant, qui se trouvait dans un état d'alcoolisation avancée, était accompagné de D.________ et de E.________.
3.2. Le recourant fait valoir que neuf véhicules avaient été endommagés le soir en question, que seules cinq personnes avaient déposé plainte, que quatre véhicules avaient ainsi été endommagés sans qu'il n'y ait eu de plainte et que la juridiction d'appel n'avait pu déterminer qui étaient les auteurs des déprédations en question. Aussi, le recourant estime-t-il arbitraire de le considérer comme auteur des déprédations commises sur les trois véhicules concernés par les plaintes litigieuses et de le condamner sans preuve objective, au motif qu'il aurait admis avoir commis des déprédations ce soir-là, qu'il était fortement sous l'influence de l'alcool et qu'il avait adopté ce mode opératoire par le passé. Le recourant est d'avis que la juridiction d'appel a uniquement retenu que sa culpabilité était plus vraisemblable que son innocence, sans autre élément déterminant, ce qui violait le principe de la présomption d'innocence.
3.3. Tout en admettant que rien ne permettait d'affirmer que c'était bien le recourant qui était l'auteur des dégâts commis sur un ou plusieurs des cinq véhicules ayant fait l'objet d'une plainte, la juridiction d'appel a fondé la conviction de la culpabilité du recourant en se fondant sur les trois points suivants: le recourant avait admis au cours de l'instruction avoir été l'auteur ce soir-là de plusieurs déprédations commises sur des voitures; le recourant était passé ce soir-là dans toutes les rues où des dommages avaient été commis; le recourant avait déjà adopté par le passé le mode opératoire appliqué ce soir-là. Force est d'admettre que les éléments sur lesquels s'est fondée la juridiction d'appel ne sont pas suffisants pour retenir un verdict de culpabilité. Comme le met en évidence le recourant dans le cadre de son recours, aucun lien objectif n'a été établi entre son comportement présumé et les dégâts causés sur les trois véhicules concernés par les plaintes. Les témoignages recueillis au cours de la procédure concernent des déprédations commises sur des véhicules situés à la rue des Jonchères (témoignage F.________) et à la rue Baptiste-Savoy (témoignage D.________), soit des véhicules non objets des plaintes. Quant
au témoignage de E.________, selon lequel le recourant aurait cassé un rétroviseur, il ne permet pas d'établir un lien direct avec un des véhicules concernés par les plaintes. Même si le recourant a admis avoir commis des déprédations ce soir-là, aucun élément de preuve ne permet d'établir que dans le cas d'espèce, il est l'auteur de l'une ou l'autre des déprédations reprochées; il n'y a ainsi pas lieu d'accorder une portée extensive aux déprédations admises. Sur le vu de ce qui précède, l'imputation au recourant des dégâts commis procède d'une appréciation arbitraire des preuves. Il doit être libéré de la prévention de dommages à la propriété commis le 25 juin 2010 au préjudice de C.________, B.________ et A.________.
4.
4.1. Concernant l'infraction de violence contre les autorités et les fonctionnaires, la juridiction d'appel a retenu en substance que le recourant avait été interpellé le 24 mars 2011, vers 21h45, dans le secteur de la gare de Porrentruy par les gendarmes G.________ et H.________, ainsi que par le policier municipal I.________. Il se trouvait alors en compagnie de J.________ et K.________, et présentait un taux d'alcoolémie de 2,85 grammes pour mille. Le recourant et J.________ se sont mis à insulter les agents lorsque ceux-ci leur ont expliqué être à la recherche de voleurs correspondant à leur signalement. Le recourant a opposé une forte résistance physique aux agents venus l'interpeller. Lorsque J.________ a sorti un spray au poivre, les agents ont décidé de maîtriser les deux jeunes hommes en les menottant et en les éloignant l'un de l'autre. Une fois menotté, le recourant s'est tout de suite calmé, alors que J.________ s'est encore débattu. Les agents venus en renfort ont emmené le recourant au poste où ils lui ont fait passer un test d'alcoolémie à 22h25; il l'ont maintenu en détention jusqu'au lendemain matin en raison de son état d'ébriété avancé.
4.2. Le recourant estime que les conditions de l'infraction poursuivie à l'art. 285
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 285 - 1. Chiunque con violenza o minaccia impedisce a un'autorità, a un membro di un'autorità o a un funzionario di compiere un atto che entra nelle loro attribuzioni, oppure li costringe a un tale atto o mentre lo adempiono commette contro di loro vie di fatto, è punito con una pena detentiva sino a tre anni. Nei casi poco gravi il giudice può pronunciare una pena pecuniaria.390 |
|
1 | Chiunque con violenza o minaccia impedisce a un'autorità, a un membro di un'autorità o a un funzionario di compiere un atto che entra nelle loro attribuzioni, oppure li costringe a un tale atto o mentre lo adempiono commette contro di loro vie di fatto, è punito con una pena detentiva sino a tre anni. Nei casi poco gravi il giudice può pronunciare una pena pecuniaria.390 |
2 | Se il reato è commesso da un assembramento di persone, chiunque vi partecipa è punito con una pena detentiva sino a tre anni. Nei casi poco gravi il giudice può pronunciare una pena pecuniaria. |
4.3. Dans le cadre de son appréciation des preuves, la juridiction d'appel a retenu que le recourant avait fait preuve de violence en se débattant et en repoussant les policiers. Elle a notamment mis en exergue les déclarations du recourant, lequel aurait indiqué qu'il ne s'était pas laissé faire au moment de son arrestation. Un tel comportement - non contesté par le recourant - implique nécessairement une résistance physique de la part de la personne concernée. Dans la mesure où les agents sur place ont été contraints en définitive de le menotter, il y a lieu d'admettre que la résistance opposée par le recourant revêtait une intensité qui dépassait la simple bousculade. Compte tenu de l'ensemble des faits, la juridiction d'appel n'a pas violé le droit fédéral en considérant que la résistance démontrée par le recourant avait atteint un degré d'intensité permettant de la qualifier de violence au sens de la norme pénale. De même, il n'est guère douteux que cette résistance était portée par la volonté du recourant de s'opposer à son arrestation et, partant, d'empêcher ou, à tout le moins, d'entraver les agents présents de faire un acte entrant dans leurs fonctions (cf. arrêt 6B 708/2009 du 14 décembre 2009 consid. 2.4). La
condamnation du recourant pour violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires au sens de l'art. 285 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 285 - 1. Chiunque con violenza o minaccia impedisce a un'autorità, a un membro di un'autorità o a un funzionario di compiere un atto che entra nelle loro attribuzioni, oppure li costringe a un tale atto o mentre lo adempiono commette contro di loro vie di fatto, è punito con una pena detentiva sino a tre anni. Nei casi poco gravi il giudice può pronunciare una pena pecuniaria.390 |
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1 | Chiunque con violenza o minaccia impedisce a un'autorità, a un membro di un'autorità o a un funzionario di compiere un atto che entra nelle loro attribuzioni, oppure li costringe a un tale atto o mentre lo adempiono commette contro di loro vie di fatto, è punito con una pena detentiva sino a tre anni. Nei casi poco gravi il giudice può pronunciare una pena pecuniaria.390 |
2 | Se il reato è commesso da un assembramento di persone, chiunque vi partecipa è punito con una pena detentiva sino a tre anni. Nei casi poco gravi il giudice può pronunciare una pena pecuniaria. |
5.
Pour finir, le recourant conteste la quotité de la peine qui lui a été infligée.
5.1.
5.1.1. Selon l'art. 47
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
|
1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
5.1.2. Pour fixer la peine, le juge dispose d'un large pouvoir d'appréciation. Le Tribunal fédéral n'intervient que lorsque l'autorité cantonale a fixé une peine en dehors du cadre légal, si elle s'est fondée sur des critères étrangers à l'art. 47
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 50 - Se la sentenza dev'essere motivata, il giudice vi espone anche le circostanze rilevanti per la commisurazione della pena e la loro ponderazione. |
arrêts cités).
5.2. En l'occurrence, le recourant doit être libéré de l'infraction de dommages à la propriété commise le 25 juin 2010 au préjudice de C.________, B.________ et A.________ (cf. supra consid. 3.3). Dans la mesure où, toutefois, cette infraction n'a pas été prise en considération par la juridiction d'appel pour fixer la quotité de la peine, compte tenu de la peine privative de liberté retenue pour sanctionner les autres infractions commises par le recourant et de l'interdiction de la reformatio in pejus, ce motif ne justifie pas de renvoyer la cause à la juridiction d'appel pour qu'elle fixe à nouveau la peine.
5.3. Pour le reste, en tant que le recourant reproche à la juridiction d'appel de n'avoir pas pris en considération dans le cadre de la fixation globale de la peine son très jeune âge au moment des faits ainsi que l'évolution extrêmement positive après sa sortie de prison (début d'un apprentissage d'opérateur sur machine dans une société horlogère et absence de récidive), il ne saurait être suivi. Il ressort clairement des motifs du jugement attaqué que ces éléments ont été expressément discutés et pris en considération, notamment au travers de l'octroi du sursis partiel à l'exécution de la peine privative de liberté. Faute pour le recourant d'expliquer de manière précise et détaillée en quoi, au vu de l'ensemble des circonstances, les magistrats cantonaux auraient, en fixant à vingt-six mois la peine à exécuter pour l'ensemble des infractions commises, abusé de leur pouvoir d'appréciation et, partant, violé le droit fédéral, il n'y a pas lieu de s'écarter de la peine retenue par la juridiction d'appel.
5.4. Dans la mesure où la jurisprudence a fixé à douze mois, soit un seuil très éloigné de la peine prononcée en l'occurrence, la durée de la peine privative de liberté à partir de laquelle la révocation, respectivement le non-renouvellement de l'autorisation de séjour peuvent être prononcés en application de l'art. 62 let. b
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 62 Revoca di permessi e di altre decisioni - 1 L'autorità competente può revocare i permessi, eccetto quelli di domicilio, e le altre decisioni giusta la presente legge se: |
|
1 | L'autorità competente può revocare i permessi, eccetto quelli di domicilio, e le altre decisioni giusta la presente legge se: |
a | lo straniero o il suo rappresentante ha fornito, durante la procedura d'autorizzazione, indicazioni false o taciuto fatti essenziali; |
b | lo straniero è stato condannato a una pena detentiva di lunga durata o a una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP116; |
c | lo straniero ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo l'ordine e la sicurezza pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; |
d | lo straniero disattende una delle condizioni legate alla decisione; |
e | lo straniero o una persona a suo carico dipende dall'aiuto sociale; |
f | lo straniero ha tentato di ottenere abusivamente la cittadinanza svizzera oppure la cittadinanza svizzera gli è stata revocata in virtù di una decisione passata in giudicato nell'ambito di un annullamento secondo l'articolo 36 della legge del 20 giugno 2014118 sulla cittadinanza; |
g | lo straniero non rispetta un accordo d'integrazione senza validi motivi. |
2 | Un permesso o un'altra decisione giusta la presente legge non possono essere revocati per il solo motivo che è stato commesso un reato per il quale il giudice penale ha già pronunciato una pena o una misura ma ha rinunciato all'espulsione. |
6.
Au vu de ce qui précède, le recours doit être partiellement admis. Le jugement attaqué doit être réformé et le recourant libéré de l'infraction de dommages à la propriété. La cause est renvoyée à la cour cantonale pour nouvelle décision sur les frais de la procédure de première et de seconde instance. Le recours doit être rejeté pour le surplus.
7.
Le recourant a requis l'assistance judiciaire. Cette requête est sans objet dans la mesure où il obtient gain de cause et peut, à ce titre, prétendre à des dépens réduits de la part du canton (art. 64 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
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1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili. |
3 | La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute. |
4 | Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
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1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
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1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili. |
3 | La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute. |
4 | Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est partiellement admis. Le jugement attaqué est réformé en ce sens que le recourant est libéré de l'infraction de dommages à la propriété. Pour le surplus, le recours est rejeté.
2.
La cause est renvoyée à l'autorité cantonale pour nouvelle décision sur les frais de procédure cantonale.
3.
La demande d'assistance judiciaire est rejetée dans la mesure où elle n'est pas sans objet.
4.
Les frais judiciaires, arrêtés à 800 fr., sont mis à la charge du recourant.
5.
Une indemnité de 1'500 fr., à verser au conseil du recourant à titre de dépens, est mise à la charge du canton de Berne.
6.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour suprême du canton de Berne, Section pénale, 2ème Chambre pénale.
Lausanne, le 5 février 2015
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Denys
Le Greffier : Piguet