Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
{T 0/2}
6B 704/2012
Arrêt du 3 avril 2013
Cour de droit pénal
Composition
MM. et Mme les Juges fédéraux Mathys, Président,
Jacquemoud-Rossari et Oberholzer.
Greffier: M. Vallat.
Participants à la procédure
X.________, représenté par Me Renaud Gfeller, avocat,
recourant,
contre
Ministère public du canton de Neuchâtel, rue du Pommier 3, 2000 Neuchâtel,
intimé.
Objet
Infractions graves à la LStup; arbitraire, principe in dubio pro reo, procès équitable, principe ne bis in idem,
recours contre le jugement de la Cour pénale du Tribunal cantonal du canton de Neuchâtel du 15 octobre 2012.
Faits:
A.
Par jugement du 21 février 2008, le Tribunal correctionnel du district de Boudry a reconnu X.________, né le 20 novembre 1947, coupable notamment d'infractions graves à la loi fédérale sur les stupéfiants et l'a condamné à 36 mois de privation de liberté, dont 24 mois avec sursis pendant 3 ans, sous déduction de la détention préventive. Ce jugement retient qu'entre l'été 2006 et le 11 avril 2007, date de son arrestation, l'intéressé a acquis 923 grammes de cocaïne, qu'il en a revendu 603 grammes et consommé 140 grammes avec un comparse, le solde ayant été retrouvé à son domicile. Le tribunal n'ayant pas eu connaissance du résultat d'une commission rogatoire visant l'audition de A.________ au Portugal (ordonnée le 2 novembre 2007), seuls les 36 grammes admis par X.________ ont été retenus à sa charge concernant ses ventes à l'intéressé.
Ensuite de la commission rogatoire précitée, et au vu de son contenu, X.________ a été renvoyé devant le Tribunal correctionnel du district de Boudry à côté de A.________. Par jugement du 29 janvier 2009, cette autorité l'a condamné, pour infractions graves à la loi fédérale sur les stupéfiants, à 5 ans de privation de liberté, sous déduction de la détention avant jugement, peine entièrement complémentaire à celle du 21 février 2008. En bref, le tribunal a retenu que A.________, jugé par défaut, avait acquis 2140 grammes de cocaïne entre août 2004 et mai 2007, dont environ 2 kilos de X.________.
Statuant sur recours de ce dernier, par arrêt du 29 octobre 2009, la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal neuchâtelois a cassé ce jugement. Elle a jugé, en bref, que le raisonnement au terme duquel le tribunal correctionnel avait retenu la quantité de 2 kilos ne reposait pas sur une motivation suffisamment explicite pour être contrôlée par l'autorité de recours et que l'on ne savait pas, en particulier, si les contacts entre les deux protagonistes avaient pris fin en novembre ou décembre 2006 ni en quoi les 900 communications téléphoniques recensées entre eux démontraient l'existence d'un trafic de cocaïne.
Par jugement du 15 mars 2010, le tribunal de première instance a reconnu l'accusé coupable d'avoir vendu 14 grammes de cocaïne à A.________ et a renoncé à prononcer une peine complémentaire à celle ordonnée le 21 février 2008.
Statuant sur recours du Ministère public, par arrêt du 19 mai 2011, la Cour de cassation pénale a derechef cassé ce jugement. Elle a renvoyé la cause au Tribunal criminel du Littoral et du Val-de-Travers afin qu'il motive plus précisément la quantité de drogue concernée tout en relevant qu'elle ne pourrait dépasser 2 kilos de cocaïne et qu'il y aurait lieu de tenir compte des quantités ayant déjà fait l'objet d'un jugement. Par jugement du 1er novembre 2011, ce tribunal a condamné X.________ à 18 mois de privation de liberté fermes, peine presque entièrement complémentaire à celle prononcée le 21 février 2008, sous déduction de la détention déjà subie. Il a renoncé à révoquer le sursis précédemment accordé mais en a prolongé la durée d'une année. Le tribunal a également ordonné diverses confiscations et le paiement d'une créance compensatrice (300 fr.). En bref, il a retenu que l'accusé avait vendu ou remis à des tiers une quantité de 1026 grammes de cocaïne (soit 410 grammes de substance pure) dont 1021 grammes à A.________ (408,4 grammes purs).
B.
Saisie d'un appel de X.________, la Cour pénale du Tribunal cantonal neuchâtelois l'a rejeté, par jugement du 15 octobre 2012.
C.
Le condamné recourt contre cette décision, concluant, avec suite de frais et dépens, à son annulation et au renvoi de la cause à la cour cantonale afin qu'elle renonce à prononcer une peine complémentaire. Il requiert, par ailleurs, le bénéfice de l'assistance judiciaire.
Considérant en droit:
1.
Le recourant invoque la violation du principe ne bis in idem. En bref, il soutient que l'infraction de « trafic de stupéfiants » aurait, en quelque sorte, un caractère « fongible », les actes de trafic étant toujours le fruit d'un calcul de moyenne pour un nombre de transactions déterminables sur une période donnée. L'activité délictueuse jugée en l'espèce aurait déjà fait l'objet d'une instruction dans le cadre de l'affaire jugée le 21 février 2008. Subsidiairement, au regard des ordonnances de renvoi pertinentes, les faits reprochés au recourant portaient, dans la première affaire, sur des infractions graves à la LStup commises dans la région de Neuchâtel et des trois lacs entre l'été 2006 et le 11 avril 2007 et, dans la seconde, sur des infractions graves à cette même loi, commises dans la même région entre 2004 et mai 2007. Dès lors que l'activité délictueuse avait été interrompue à fin 2006, seules pourraient être prises en considération les violations de la LStup commises entre 2004 et juin 2006, qui n'avaient pas été jugées le 21 février 2008. Le recourant invoque, dans ce contexte, l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'Homme Zolotoukhine contre Russie du 10 février 2009 (requête n° 14939/03). Il reprend, par
ailleurs, brièvement ce grief sous l'angle de l'arbitraire (mémoire de recours, p. 10).
1.1 Nul ne peut être poursuivi ou puni pénalement par les juridictions du même Etat en raison d'une infraction pour laquelle il a déjà été acquitté ou condamné par un jugement définitif conformément à la loi et à la procédure pénale de cet Etat. Ce droit, exprimé par l'adage ne bis in idem, est garanti par l'art. 4 al. 1 du Protocole n° 7 à la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (RS 0.101.07) ainsi que par l'art. 14 al. 7 du Pacte international du 16 décembre 1966 relatif aux droits civils et politiques (RS 0.103.2). La règle découle en outre implicitement de la Constitution fédérale. Elle figure également, depuis le 1er janvier 2011, à l'art. 11 al. 1
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 11 Divieto di un secondo procedimento - 1 Chi è stato condannato o assolto in Svizzera con decisione passata in giudicato non può essere nuovamente perseguito per lo stesso reato. |
|
1 | Chi è stato condannato o assolto in Svizzera con decisione passata in giudicato non può essere nuovamente perseguito per lo stesso reato. |
2 | Sono fatte salve la riapertura dei procedimenti per cui è stato deciso l'abbandono oppure il non luogo, nonché la revisione. |
1.2 Contrairement à ce que paraît penser le recourant, l'art. 19
SR 812.121 Legge federale del 3 ottobre 1951 sugli stupefacenti e sulle sostanze psicotrope (Legge sugli stupefacenti, LStup) - Legge sugli stupefacenti LStup Art. 19 - 1 È punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria chiunque: |
|
1 | È punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria chiunque: |
a | senza essere autorizzato, coltiva, fabbrica o produce in altro modo stupefacenti; |
b | senza essere autorizzato, deposita, spedisce, trasporta, importa, esporta o fa transitare stupefacenti; |
c | senza essere autorizzato, aliena, prescrive, procura in altro modo ad altri o mette in commercio stupefacenti; |
d | senza essere autorizzato, possiede, detiene, acquista o si procura in altro modo stupefacenti; |
e | finanzia il traffico illecito di stupefacenti o serve da intermediario per il suo finanziamento; |
f | incita pubblicamente al consumo di stupefacenti o rende pubblicamente nota una possibilità di acquistare o consumare stupefacenti; |
g | fa preparativi per commettere una delle infrazioni di cui alle lettere a-f. |
2 | L'autore è punito con una pena detentiva non inferiore a un anno se:91 |
a | sa o deve presumere che l'infrazione può mettere direttamente o indirettamente in pericolo la salute di molte persone; |
b | agisce come membro di una banda costituitasi per esercitare sistematicamente il traffico illecito di stupefacenti; |
c | realizza, trafficando per mestiere, una grossa cifra d'affari o un guadagno considerevole; |
d | per mestiere, offre, fornisce o rende accessibili in altro modo stupefacenti in centri di formazione destinati principalmente ai minori o nelle immediate vicinanze. |
3 | Il giudice può attenuare la pena secondo il suo libero apprezzamento: |
a | in caso di infrazione ai sensi del capoverso 1 lettera g; |
b | in caso di infrazione ai sensi del capoverso 2, se l'autore è tossicomane e l'infrazione era destinata a finanziare il proprio consumo di stupefacenti. |
4 | È altresì punibile in virtù delle disposizioni di cui ai capoversi 1 e 2 chiunque ha commesso l'atto all'estero, si trova in Svizzera e non è estradato, sempreché l'atto sia punibile anche nel luogo in cui è stato commesso. Si applica però la legge di tale luogo se è più favorevole all'autore. L'articolo 6 del Codice penale92 è applicabile. |
SR 812.121 Legge federale del 3 ottobre 1951 sugli stupefacenti e sulle sostanze psicotrope (Legge sugli stupefacenti, LStup) - Legge sugli stupefacenti LStup Art. 19 - 1 È punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria chiunque: |
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1 | È punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria chiunque: |
a | senza essere autorizzato, coltiva, fabbrica o produce in altro modo stupefacenti; |
b | senza essere autorizzato, deposita, spedisce, trasporta, importa, esporta o fa transitare stupefacenti; |
c | senza essere autorizzato, aliena, prescrive, procura in altro modo ad altri o mette in commercio stupefacenti; |
d | senza essere autorizzato, possiede, detiene, acquista o si procura in altro modo stupefacenti; |
e | finanzia il traffico illecito di stupefacenti o serve da intermediario per il suo finanziamento; |
f | incita pubblicamente al consumo di stupefacenti o rende pubblicamente nota una possibilità di acquistare o consumare stupefacenti; |
g | fa preparativi per commettere una delle infrazioni di cui alle lettere a-f. |
2 | L'autore è punito con una pena detentiva non inferiore a un anno se:91 |
a | sa o deve presumere che l'infrazione può mettere direttamente o indirettamente in pericolo la salute di molte persone; |
b | agisce come membro di una banda costituitasi per esercitare sistematicamente il traffico illecito di stupefacenti; |
c | realizza, trafficando per mestiere, una grossa cifra d'affari o un guadagno considerevole; |
d | per mestiere, offre, fornisce o rende accessibili in altro modo stupefacenti in centri di formazione destinati principalmente ai minori o nelle immediate vicinanze. |
3 | Il giudice può attenuare la pena secondo il suo libero apprezzamento: |
a | in caso di infrazione ai sensi del capoverso 1 lettera g; |
b | in caso di infrazione ai sensi del capoverso 2, se l'autore è tossicomane e l'infrazione era destinata a finanziare il proprio consumo di stupefacenti. |
4 | È altresì punibile in virtù delle disposizioni di cui ai capoversi 1 e 2 chiunque ha commesso l'atto all'estero, si trova in Svizzera e non è estradato, sempreché l'atto sia punibile anche nel luogo in cui è stato commesso. Si applica però la legge di tale luogo se è più favorevole all'autore. L'articolo 6 del Codice penale92 è applicabile. |
SR 812.121 Legge federale del 3 ottobre 1951 sugli stupefacenti e sulle sostanze psicotrope (Legge sugli stupefacenti, LStup) - Legge sugli stupefacenti LStup Art. 19 - 1 È punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria chiunque: |
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1 | È punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria chiunque: |
a | senza essere autorizzato, coltiva, fabbrica o produce in altro modo stupefacenti; |
b | senza essere autorizzato, deposita, spedisce, trasporta, importa, esporta o fa transitare stupefacenti; |
c | senza essere autorizzato, aliena, prescrive, procura in altro modo ad altri o mette in commercio stupefacenti; |
d | senza essere autorizzato, possiede, detiene, acquista o si procura in altro modo stupefacenti; |
e | finanzia il traffico illecito di stupefacenti o serve da intermediario per il suo finanziamento; |
f | incita pubblicamente al consumo di stupefacenti o rende pubblicamente nota una possibilità di acquistare o consumare stupefacenti; |
g | fa preparativi per commettere una delle infrazioni di cui alle lettere a-f. |
2 | L'autore è punito con una pena detentiva non inferiore a un anno se:91 |
a | sa o deve presumere che l'infrazione può mettere direttamente o indirettamente in pericolo la salute di molte persone; |
b | agisce come membro di una banda costituitasi per esercitare sistematicamente il traffico illecito di stupefacenti; |
c | realizza, trafficando per mestiere, una grossa cifra d'affari o un guadagno considerevole; |
d | per mestiere, offre, fornisce o rende accessibili in altro modo stupefacenti in centri di formazione destinati principalmente ai minori o nelle immediate vicinanze. |
3 | Il giudice può attenuare la pena secondo il suo libero apprezzamento: |
a | in caso di infrazione ai sensi del capoverso 1 lettera g; |
b | in caso di infrazione ai sensi del capoverso 2, se l'autore è tossicomane e l'infrazione era destinata a finanziare il proprio consumo di stupefacenti. |
4 | È altresì punibile in virtù delle disposizioni di cui ai capoversi 1 e 2 chiunque ha commesso l'atto all'estero, si trova in Svizzera e non è estradato, sempreché l'atto sia punibile anche nel luogo in cui è stato commesso. Si applica però la legge di tale luogo se è più favorevole all'autore. L'articolo 6 del Codice penale92 è applicabile. |
SR 812.121 Legge federale del 3 ottobre 1951 sugli stupefacenti e sulle sostanze psicotrope (Legge sugli stupefacenti, LStup) - Legge sugli stupefacenti LStup Art. 19 - 1 È punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria chiunque: |
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1 | È punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria chiunque: |
a | senza essere autorizzato, coltiva, fabbrica o produce in altro modo stupefacenti; |
b | senza essere autorizzato, deposita, spedisce, trasporta, importa, esporta o fa transitare stupefacenti; |
c | senza essere autorizzato, aliena, prescrive, procura in altro modo ad altri o mette in commercio stupefacenti; |
d | senza essere autorizzato, possiede, detiene, acquista o si procura in altro modo stupefacenti; |
e | finanzia il traffico illecito di stupefacenti o serve da intermediario per il suo finanziamento; |
f | incita pubblicamente al consumo di stupefacenti o rende pubblicamente nota una possibilità di acquistare o consumare stupefacenti; |
g | fa preparativi per commettere una delle infrazioni di cui alle lettere a-f. |
2 | L'autore è punito con una pena detentiva non inferiore a un anno se:91 |
a | sa o deve presumere che l'infrazione può mettere direttamente o indirettamente in pericolo la salute di molte persone; |
b | agisce come membro di una banda costituitasi per esercitare sistematicamente il traffico illecito di stupefacenti; |
c | realizza, trafficando per mestiere, una grossa cifra d'affari o un guadagno considerevole; |
d | per mestiere, offre, fornisce o rende accessibili in altro modo stupefacenti in centri di formazione destinati principalmente ai minori o nelle immediate vicinanze. |
3 | Il giudice può attenuare la pena secondo il suo libero apprezzamento: |
a | in caso di infrazione ai sensi del capoverso 1 lettera g; |
b | in caso di infrazione ai sensi del capoverso 2, se l'autore è tossicomane e l'infrazione era destinata a finanziare il proprio consumo di stupefacenti. |
4 | È altresì punibile in virtù delle disposizioni di cui ai capoversi 1 e 2 chiunque ha commesso l'atto all'estero, si trova in Svizzera e non è estradato, sempreché l'atto sia punibile anche nel luogo in cui è stato commesso. Si applica però la legge di tale luogo se è più favorevole all'autore. L'articolo 6 del Codice penale92 è applicabile. |
infractions elles-mêmes.
1.3 En l'espèce, les autorités cantonales ont considéré que le jugement du 21 février 2008 avait porté sur l'acquisition de 923 grammes de cocaïne et la vente de 603 grammes de ce produit, dont 36 grammes vendus à A.________ à coups de 1, 2 ou 3 grammes. Ces ventes constituaient les faits à l'origine de sa condamnation. Dès lors qu'il s'était révélé par la suite que le recourant s'était livré à d'autres ventes à A.________ portant sur une quantité totale beaucoup plus importante, les effets de la force jugée du premier jugement ne s'étendaient pas aux faits nouvellement découverts (arrêt de la Cour de cassation pénale du 29 octobre 2009, consid. 2 p. 5 s. et le renvoi à ces motifs figurant dans l'arrêt entrepris, consid. 4 p. 8 s.). Ce raisonnement est conforme aux principes rappelés ci-dessus. Il n'est, partant, pas arbitraire non plus. Le grief est infondé.
2.
Le recourant se prévaut de la violation de son droit à un procès équitable en relation avec son droit à interroger les témoins à charge (art. 6
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
|
1 | Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
2 | Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata. |
3 | Ogni accusato ha segnatamente diritto a: |
a | essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico; |
b | disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa; |
c | difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia; |
d | interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico; |
e | farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza. |
magistrat instructeur, par des inspecteurs de police durant la pause de midi, ce qui rendrait également cette preuve inexploitable. Il convient d'examiner préalablement ce dernier moyen.
2.1 Conformément à l'art. 3 al. 1
IR 0.351.1 Convenzione europea di assistenza giudiziaria in materia penale, del 20 aprile 1959 CEAG Art. 3 - 1. La Parte richiesta farà eseguire, nelle forme previste dalla sua legislazione, le commissioni rogatorie relative a un affare penale che le saranno trasmesse dalle autorità giudiziarie della Parte richiedente e che hanno per oggetto di compiere atti istruttori o di comunicare mezzi di prova, inserti o documenti. |
|
1 | La Parte richiesta farà eseguire, nelle forme previste dalla sua legislazione, le commissioni rogatorie relative a un affare penale che le saranno trasmesse dalle autorità giudiziarie della Parte richiedente e che hanno per oggetto di compiere atti istruttori o di comunicare mezzi di prova, inserti o documenti. |
2 | Se la Parte richiedente desidera che i testimoni o i periti depongano sotto giuramento, essa ne farà espressa domanda e la Parte richiesta vi darà seguito se la legge del suo paese non vi si oppone. |
3 | La Parte richiesta potrà trasmettere soltanto copie o fotocopie certificate conformi degli inserti o dei documenti richiesti. Tuttavia, se la Parte richiedente domanda espressamente la trasmissione degli originali, sarà dato seguito alla domanda in tutta la misura del possibile. |
IR 0.351.1 Convenzione europea di assistenza giudiziaria in materia penale, del 20 aprile 1959 CEAG Art. 3 - 1. La Parte richiesta farà eseguire, nelle forme previste dalla sua legislazione, le commissioni rogatorie relative a un affare penale che le saranno trasmesse dalle autorità giudiziarie della Parte richiedente e che hanno per oggetto di compiere atti istruttori o di comunicare mezzi di prova, inserti o documenti. |
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1 | La Parte richiesta farà eseguire, nelle forme previste dalla sua legislazione, le commissioni rogatorie relative a un affare penale che le saranno trasmesse dalle autorità giudiziarie della Parte richiedente e che hanno per oggetto di compiere atti istruttori o di comunicare mezzi di prova, inserti o documenti. |
2 | Se la Parte richiedente desidera che i testimoni o i periti depongano sotto giuramento, essa ne farà espressa domanda e la Parte richiesta vi darà seguito se la legge del suo paese non vi si oppone. |
3 | La Parte richiesta potrà trasmettere soltanto copie o fotocopie certificate conformi degli inserti o dei documenti richiesti. Tuttavia, se la Parte richiedente domanda espressamente la trasmissione degli originali, sarà dato seguito alla domanda in tutta la misura del possibile. |
SR 351.1 Legge federale del 20 marzo 1981 sull'assistenza internazionale in materia penale (Assistenza in materia penale, AIMP) - Assistenza in materia penale AIMP Art. 65 Applicazione del diritto straniero - 1 Su domanda esplicita dello Stato estero: |
|
1 | Su domanda esplicita dello Stato estero: |
a | le deposizioni dei testimoni e dei periti sono asseverate nella forma prescritta dal diritto dello Stato richiedente, anche se il diritto svizzero determinante non prevede l'asseverazione; |
b | può essere tenuto conto delle forme necessarie per l'ammissione giudiziale di altri mezzi di prova. |
2 | Le forme di asseverazione e d'acquisizione di mezzi di prova giusta il capoverso 1 devono essere compatibili con il diritto svizzero e non arrecare pregiudizi essenziali alle persone coinvolte. |
3 | La deposizione può anche essere rifiutata se ciò sia previsto dal diritto dello Stato richiedente o se, giusta il diritto di questo Stato o dello Stato in cui abita il deponente, il fatto di deporre può implicare sanzioni penali o disciplinari. |
EIMP; art. 18 ch. 17
IR 0.351.1 Convenzione europea di assistenza giudiziaria in materia penale, del 20 aprile 1959 CEAG Art. 18 - Se l'autorità cui è diretta una domanda di assistenza è incompetente per darvi seguito, essa trasmetterà, d'ufficio, la domanda all'autorità competente del suo paese e, qualora la domanda sia stata trasmessa per la via diretta, ne informerà per la stessa via la Parte richiedente. |
IR 0.351.1 Convenzione europea di assistenza giudiziaria in materia penale, del 20 aprile 1959 CEAG Art. 5 - 1. Qualsiasi Parte Contraente potrà, al momento della firma della presente convenzione o del deposito del suo strumento di ratificazione o di adesione, riservarsi, mediante dichiarazione trasmessa al Segretario Generale del Consiglio d'Europa, la facoltà di sottoporre l'esecuzione delle commissioni rogatorie per perquisizione o sequestro di oggetti a una o più delle seguenti condizioni: |
|
1 | Qualsiasi Parte Contraente potrà, al momento della firma della presente convenzione o del deposito del suo strumento di ratificazione o di adesione, riservarsi, mediante dichiarazione trasmessa al Segretario Generale del Consiglio d'Europa, la facoltà di sottoporre l'esecuzione delle commissioni rogatorie per perquisizione o sequestro di oggetti a una o più delle seguenti condizioni: |
a | il reato motivante la commissione rogatoria deve essere punibile secondo la legge della Parte richiedente e della Parte richiesta; |
b | il reato motivante la commissione rogatoria deve essere idoneo nel paese richiesto a dar luogo all'estradizione; |
c | l'esecuzione della commissione rogatoria deve essere compatibile con la legge della Parte richiesta. |
2 | Quando una Parte Contraente avrà fatto una dichiarazione conformemente al paragrafo 1 del presente articolo, qualsiasi altra Parte potrà applicare la regola della reciprocità. |
IR 0.351.1 Convenzione europea di assistenza giudiziaria in materia penale, del 20 aprile 1959 CEAG Art. 5 - 1. Qualsiasi Parte Contraente potrà, al momento della firma della presente convenzione o del deposito del suo strumento di ratificazione o di adesione, riservarsi, mediante dichiarazione trasmessa al Segretario Generale del Consiglio d'Europa, la facoltà di sottoporre l'esecuzione delle commissioni rogatorie per perquisizione o sequestro di oggetti a una o più delle seguenti condizioni: |
|
1 | Qualsiasi Parte Contraente potrà, al momento della firma della presente convenzione o del deposito del suo strumento di ratificazione o di adesione, riservarsi, mediante dichiarazione trasmessa al Segretario Generale del Consiglio d'Europa, la facoltà di sottoporre l'esecuzione delle commissioni rogatorie per perquisizione o sequestro di oggetti a una o più delle seguenti condizioni: |
a | il reato motivante la commissione rogatoria deve essere punibile secondo la legge della Parte richiedente e della Parte richiesta; |
b | il reato motivante la commissione rogatoria deve essere idoneo nel paese richiesto a dar luogo all'estradizione; |
c | l'esecuzione della commissione rogatoria deve essere compatibile con la legge della Parte richiesta. |
2 | Quando una Parte Contraente avrà fatto una dichiarazione conformemente al paragrafo 1 del presente articolo, qualsiasi altra Parte potrà applicare la regola della reciprocità. |
2.2 Conformément à l'art. 6
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
|
1 | Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
2 | Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata. |
3 | Ogni accusato ha segnatamente diritto a: |
a | essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico; |
b | disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa; |
c | difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia; |
d | interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico; |
e | farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza. |
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
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1 | Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
2 | Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata. |
3 | Ogni accusato ha segnatamente diritto a: |
a | essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico; |
b | disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa; |
c | difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia; |
d | interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico; |
e | farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza. |
culpabilité ne soit pas fondé sur cette seule preuve (ATF 131 I 476 consid. 2.2 p. 480 ss et les arrêts cités). Récemment, la Cour européenne des droits de l'Homme a rappelé ces principes en soulignant qu'il y avait lieu d'examiner à titre préliminaire la question des motifs justifiant l'absence du témoin, dont le caractère non sérieux pouvait conduire, à lui seul, à une violation de l'art. 6
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
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1 | Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
2 | Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata. |
3 | Ogni accusato ha segnatamente diritto a: |
a | essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico; |
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2.2.1 Il est constant que A.________ a quitté la Suisse et qu'il se trouvait au Portugal au moment de la commission rogatoire. A teneur des faits ressortant du jugement du 29 janvier 2009, il avait été régulièrement cité à comparaître personnellement devant le juge d'instruction le 28 août 2008 par voie édictale (consid. 3 p. 5) et il n'a pas comparu à l'audience des débats devant le tribunal correctionnel du district de Boudry, bien qu'une citation lui ait été notifiée tant par poste avec accusé de réception que par voie édictale (consid. 5 p. 6). Il ressort également du dossier cantonal que cette même audience avait précédemment été fixée au 18 décembre 2008, avant d'être renvoyée, et que A.________ avait déjà fait l'objet d'un premier mandat de comparution à cette date, par acte judiciaire avec accusé de réception. Dans les deux cas, les envois ont été distribués (Dossier cantonal A.________ 2008.10, non paginé). Le recourant ne conteste pas la validité de ces notifications au regard de la CEEJ. Il comparaissait à cette occasion comme coaccusé du défaillant, et savait que les charges dirigées contre lui-même reposaient sur les déclarations de A.________. Il ne tente pas, devant la cour de céans, de démontrer que l'absence de ce
dernier ne serait pas justifiée par un motif sérieux ni qu'il aurait lui-même vainement tenté d'obtenir le report de cette audience et requis des mesures en vue de la comparution effective de son coaccusé absent. Du reste, il ressort de l'arrêt du 29 octobre 2009 que le recourant n'a pas renouvelé, en audience de première instance, la requête, formulée le 1er octobre 2008, soit avant ces débats, tendant à une nouvelle confrontation ou à un nouvel interrogatoire de l'intéressé (arrêt du 29 octobre 2009 consid. 3c p. 9). Dans ces conditions, il y a lieu de partir de la prémisse que l'absence de A.________ n'est pas imputable aux autorités cantonales et que l'éloignement géographique de ce dernier, respectivement son refus de se présenter, constituait un motif sérieux au sens de la jurisprudence précitée.
2.3 Il convient ensuite d'apprécier la mesure dans laquelle les déclarations de A.________ constituaient une preuve déterminante de la culpabilité du recourant.
A cet égard, il convient de distinguer la question de l'activité du recourant comme fournisseur de A.________ et celle de la détermination des quantités admises par ce dernier imputables au recourant.
2.3.1 Le premier point a été examiné par le Tribunal correctionnel du district de Boudry dans son jugement du 29 janvier 2009. Etant préliminairement rappelé, pour la compréhension de ces motifs, que le recourant est né en 1947 et qu'il avait donc près de 60 ans au moment des faits, cette autorité a retenu la version de l'accusation pour les raisons suivantes (consid. 8b p. 10 s.):
« De nombreux indices permettent en effet de constater que l'activité de X.________ et de A.________ ne s'est pas limitée aux 36 g admis par le premier. On a déjà vu ci-dessus que les déclarations de A.________ étaient relativement crédibles. Les contrôles téléphoniques rétroactifs ont en outre permis d'identifier plus de 900 contacts entre les deux hommes, ce qui est considérable. Le fait que A.________ a transmis sa carte SIM à X.________ est également un indice du lien entre les deux hommes. Aussi bien en audience que lors de leurs auditions par la police, les acheteurs de A.________ ont fait des déclarations qui permettent clairement de mettre en cause X.________. Ainsi, B.________, qui relève que des contacts existaient déjà entre les deux hommes en 2004 (d. Page 143). C.________, qui mentionne une période de contacts très intense avec A.________, durant 5 mois environ, à fin 2005, début 2006, moment où A.________ parlait déjà du « Vieux » (d. Page 182). D.________, qui relève que A.________ disait souvent qu'il était allé chez le « Vieux » (d. 174). E.________ (d. 189, 190) qui explique avoir su, après un certain temps, que A.________ se fournissait chez X.________ et obtenu de pouvoir traiter directement avec ce dernier.
E.________ a également relevé s'être fait amener par A.________ à la Neuveville à deux reprises, achetant à chaque fois 10 g pour Fr. 1000.00, près d'un restaurant au pied de l'immeuble où A.________ se rendait, ce restaurant étant clairement la pizzeria exploitée par le femme du prévenu X.________. Doivent également être retenues à charge de ce dernier les déclarations faites par F.________ dans la procédure précédente (CORR.2007.12 II page 306). X.________ n'est pas du tout crédible lorsqu'il prétend qu'il s'agissait uniquement de contacts téléphoniques et non de remise de marchandise. En outre, le trafic déployé par A.________ a pris fin suite à un différend entre les deux hommes, à la fin de l'année 2006 ».
On constate ainsi que, sur ce point, le tribunal ne s'est référé qu'incidemment aux explications de A.________, jugées « relativement crédibles », qui ne peuvent être appréciées comme déterminantes. Dans son arrêt du 29 octobre 2009, la Cour de cassation pénale a aussi souligné, à ce propos, que la condamnation du recourant ne reposait pas de manière déterminante sur les dires de A.________. Si les déclarations de ce dernier étaient à l'origine des soupçons pesant sur le recourant, la police se doutait déjà au moment de l'affaire PERLO 1 (jugée le 21 février 2008; v. arrêt du 29 octobre 2009, consid. A) que les activités des deux hommes portaient sur une quantité supérieure à celle avouée. « Plus important encore, les déclarations faites par les anciens acquéreurs démontrent que X.________ était bien un fournisseur de A.________ [...] On ne peut suivre le recourant lorsqu'il soutient qu'un doute subsiste quant à l'identité du « Vieux ». En effet, à cet échelon de la hiérarchie du trafic de cocaïne, un homme de 60 ans crée un contraste frappant avec les personnes qu'il fournit et qui ont pratiquement la moitié de son âge [...] X.________ représentait un personnage insolite dans le domaine de sorte qu'il n'y a pas de doute quant à
son assimilation au « Vieux » (arrêt du 29 octobre 2009, consid. 3c p. 8 s.).
Les déclarations de A.________ n'apparaissent dès lors pas déterminantes sur ce point.
2.3.2 Quant aux quantités vendues, remises à des tiers ou consommées par A.________ (2,140 kilos) l'appréciation de l'autorité de première instance repose également, en très grande partie, sur les déclarations des acheteurs de ce dernier, en tant qu'elles correspondaient, à 70 grammes près, aux quantités qu'il avait admis avoir vendues, auxquelles s'ajoutaient 600 grammes reçus par son amie B.________ pour sa propre consommation ainsi que 750 grammes qu'il avait avoué avoir consommés (jugement du 29.01.09 consid. 8a p. 10). S'agissant de savoir ce qui, de ces quantités, avait été acquis du recourant, il faut, ensuite du renvoi par la cour de cassation pénale (arrêt du 29 octobre 2009), se référer au jugement du 1er novembre 2011 (consid. 6b/aa p. 8 ss), qui se fonde également sur les déclarations de G.________, D.________, C.________ et B.________ (consid. 6b/bb p. 10), pour aboutir, après diverses déductions tendant à tenir compte des périodes durant lesquelles les deux hommes avaient été en contact et de l'existence d'autres fournisseurs, à 1021 grammes (408,4 grammes purs) de cocaïne acquis du recourant (consid. 7 p. 10 s.). Dans ce contexte également, les explications des clients de A.________ ont ainsi une importance plus
déterminante que celles de ce dernier, qu'elles confirment cependant. Il est vrai qu'en ce qui concerne les 750 grammes que A.________ a avoué avoir consommés, seules ses déclarations ont permis d'établir ce fait. Toutefois, les autorités cantonales pouvaient, compte tenu de ce qui résultait de la comparaison des déclarations des acquéreurs de A.________ et de celles de ce dernier, sans arbitraire, estimer que A.________ était crédible sur ce point également et considérer que, dans l'ensemble, l'activité de fournisseur du recourant et l'ampleur de celle-ci ne résultaient pas de manière déterminante de la seule déposition de A.________ mais, pour une part prépondérante, des dires des autres personnes entendues ainsi que d'éléments techniques tels que les rétroactifs d'appels téléphoniques.
2.3.3 Enfin, dans son arrêt du 29 octobre 2009, la cour cantonale a exposé que, lors de son interrogatoire, A.________ avait parlé de ses anciens clients dont il ne connaissait parfois pas les noms exacts. Tous avaient, pourtant, pu être identifiés. La police avait entendu chaque acheteur afin de comparer ses déclarations à celles de A.________. Ils avaient également été interrogés par le juge d'instruction. Le recourant avait pu se positionner et contester les dires de A.________ devant la police, devant le juge d'instruction et devant le Tribunal de première instance. Avant l'audience de jugement, il avait demandé de pouvoir être confronté aux divers clients de l'intéressé et les a fait citer comme témoins, ce qu'il a obtenu (consid. 3c p. 8 s.).
2.3.4 Il résulte de ce qui précède que l'on ne saurait reprocher aux autorités cantonales de s'être fondées de manière déterminante sur les déclarations d'une personne à laquelle le recourant n'a pas été confronté mais aussi que les déclarations de A.________ ont fait l'objet d'un examen attentif et que le recourant a été mis en mesure de se prononcer sur toutes les autres preuves retenues contre lui. Cela conduit au rejet du grief.
3.
Le recourant invoque enfin le principe in dubio pro reo et l'interdiction de l'arbitraire.
3.1 Dans le recours en matière pénale, les constatations de fait de la décision entreprise lient le Tribunal fédéral (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
|
1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
3.2 Selon le recourant, qui souligne avoir été en conflit avec A.________, il était plus facile pour ce dernier d'aller dans le sens des investigations de la police. Ses accusations seraient invraisemblables quant à la chronologie, au conditionnement de la drogue et à la pluralité des fournisseurs. Le recourant relève aussi les quantités très différentes retenues dans les décisions antérieures au jugement querellé (2 kilos, puis 50 grammes et enfin 1232 grammes). Il objecte également que A.________ aurait prétendu avoir acquis 260 grammes de cocaïne pour la période 2004-2005. Simultanément il aurait admis avoir vendu 520 grammes à des tiers et avoué avoir consommé de cette substance avec son amie. Il aurait ainsi dû acquérir au minimum 1000 grammes durant cette période et le recourant lui aurait donc fourni un quart de ces stupéfiants sur une période représentant la moitié de la durée de son activité délictueuse.
Les déclarations de A.________ ont cependant été recoupées avec celles de ses clients, avec lesquelles elles concordent largement (supra consid. 2.3.2). Le Tribunal criminel du Littoral et du Val-de-Travers a exposé qu'en ce qui concernait C.________, le fait qu'elle avait déclaré avoir reçu de la cocaïne conditionnée sous forme de « fingers » n'excluait pas en principe que ces derniers provinssent du recourant, dès lors qu'il avait admis que la cocaïne était conditionnée sous cette forme dans le cadre de l'affaire Perlo I (jugement du 1er novembre 2011, consid. 6b/aa p. 9). Ce raisonnement, que le recourant ne discute pas, n'est, en tout cas pas insoutenable. Pour le surplus, le recourant n'explique pas précisément à quelles déclarations de A.________ il se réfère pour opérer son calcul et l'on ne voit, au demeurant pas en quoi son raisonnement ferait apparaître l'état de fait établi par les autorités cantonales comme arbitraire. Le recourant ne peut rien déduire non plus des quantités - extrêmement faibles - retenues dans le jugement du 15 mars 2010 (50 grammes) dont la cour cantonale a, de manière soutenable, retenu qu'elles sortaient absolument des hypothèses raisonnables (arrêt du 19 mai 2011, consid. 7 p. 9) et cette
autorité a aussi exposé précisément pour quels motifs, de procédure notamment, elle retenait, en définitive, une quantité de 1232 grammes de cocaïne brute (plus 2,15 grammes de cocaïne pure; arrêt entrepris, consid. 7d p. 11). Faute de discuter précisément cette motivation, ce moyen est irrecevable.
3.3 Le recourant relève aussi que l'amie (B.________) et les différents acquéreurs de A.________ avaient mentionné de nombreux dealers et fournisseurs. Il en conclut qu'il serait impossible, sous peine d'arbitraire, de quantifier la part de la drogue vendue par ces personnes à A.________.
La cour cantonale a relevé que F.________, chez laquelle l'appelant cachait sa drogue, avec laquelle il s'était déplacé à diverses reprises à Bienne pour acheter de la cocaïne et qui connaissait tant le recourant que A.________, avait précisé que le premier fournissait pratiquement chaque jour de la cocaïne au second. Par ailleurs, tous les clients de A.________, à l'exception de H.________, qui contestait les faits, avaient eu connaissance d'un certain « I.________ » ou le « vieux » auprès duquel le premier se rendait avant de pouvoir livrer la marchandise. Les assertions de A.________ concernant les quantités vendues aux personnes précitées aux périodes concernées avaient toutes été confirmées par lesdits toxicomanes [...]. De plus ces différents clients n'avaient à aucun moment fait état de l'existence d'un autre fournisseur que celui qu'ils appellent I.________ ou le « vieux ». Soulignant encore la connivence entre les deux hommes, leurs nombreux contacts téléphoniques ainsi que les témoignages des toxicomanes en question, la cour cantonale en a conclu que le recourant avait fourni une bonne partie des 2140 grammes de cocaïne acquis par A.________ (arrêt entrepris, consid. 7c p. 10 s.). Faute de discuter précisément ce
raisonnement et d'indiquer quelles pièces du dossier et quelles déclarations feraient état d'autres fournisseurs, le moyen ne répond pas aux exigences de l'art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
3.4 Le recourant invoque encore la question du financement du trafic de A.________.
Sur ce point, le jugement du 29 janvier 2009 retient que A.________ a quitté la Suisse en laissant beaucoup de dettes derrière lui. Il était, par ailleurs, arrivé qu'il soit payé avant d'aller chercher la marchandise, selon les explications données par D.________ et E.________ (jugement du 29 janvier 2009, consid. 8b p. 11). Dans son arrêt du 29 octobre 2009, la cour cantonale a rejeté le grief soulevé sur ce point en exposant que, d'une manière ou d'une autre, par exemple en demandant de l'argent à ses clients avant d'aller chercher la marchandise, en faisant des dettes ou encore en volant son ex-amie, force était de constater que le recourant avait bien acquis la quantité retenue en première instance (consid. 5 p. 11 s.).
Faute de discuter précisément ces motifs, et en se bornant à opposer la même argumentation que devant la cour cantonale, l'argumentation du recourant s'épuise dans des développements appellatoires, partant irrecevables (v. supra consid. 3.1).
3.5 Le recourant invoque encore le fait que B.________ aurait expliqué que, lors de son interrogatoire, la police ne lui avait laissé aucun choix dans ses réponses.
Il n'indique pas dans quel contexte ces déclarations auraient été émises. Elles ne ressortent, en tout cas pas, des propos rapportés dans le jugement du 29 janvier 2009, à l'occasion duquel l'intéressée a été entendue et confrontée au recourant (jugement du 29 janvier 2009, consid. 7a p. 7 s.) et il n'incombe pas à la cour de céans de rechercher dans l'ensemble des actes du dossier cantonal des déclarations isolées de l'un ou l'autre témoin. Insuffisamment motivé, le grief est irrecevable (art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
4.
Le recours était dépourvu de chances de succès. L'assistance judiciaire doit être refusée (art. 64 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
|
1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili. |
3 | La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute. |
4 | Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 65 Spese giudiziarie - 1 Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
|
1 | Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
2 | La tassa di giustizia è stabilita in funzione del valore litigioso, dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. |
3 | Di regola, il suo importo è di: |
a | 200 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | 200 a 100 000 franchi nelle altre controversie. |
4 | È di 200 a 1000 franchi, a prescindere dal valore litigioso, nelle controversie: |
a | concernenti prestazioni di assicurazioni sociali; |
b | concernenti discriminazioni fondate sul sesso; |
c | risultanti da un rapporto di lavoro, sempreché il valore litigioso non superi 30 000 franchi; |
d | secondo gli articoli 7 e 8 della legge del 13 dicembre 200223 sui disabili. |
5 | Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale federale può aumentare tali importi, ma al massimo fino al doppio nei casi di cui al capoverso 3 e fino a 10 000 franchi nei casi di cui al capoverso 4. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
|
1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
L'assistance judiciaire est refusée.
3.
Les frais judiciaires, arrêtés à 800 fr., sont mis à la charge du recourant.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour pénale du Tribunal cantonal du canton de Neuchâtel.
Lausanne, le 3 avril 2013
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
Le Président: Mathys
Le Greffier: Vallat