Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

1B 88/2018

Arrêt du 1er mars 2018

Ire Cour de droit public

Composition
MM. les Juges fédéraux Merkli, Président,
Karlen et Chaix.
Greffier : M. Parmelin.

Participants à la procédure
A.________, représenté par
Me Robert Ayrton, avocat,
recourant,

contre

Ministère public central du canton de Vaud, Division criminalité économique, avenue de Longemalle 1, 1020 Renens,
B.________, représenté par Me C.________, avocat,

Objet
procédure pénale; révocation du mandat de défense d'office,

recours contre l'arrêt de la Chambre des recours
pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud du 21 décembre 2017 (855 - PE16.009100-BEB).

Considérant en fait et en droit :

1.
Le Ministère public central du canton de Vaud, Division criminalité économique, instruit une enquête pénale dirigée notamment contre B.________ pour escroquerie, tentative d'escroquerie, fabrication de fausse monnaie et faux dans les titres.
B.________ a été appréhendé le 6 mai 2017 et entendu le même jour par la Police cantonale vaudoise en présence de Me A.________ formellement désigné en tant que défenseur d'office le 9 mai 2017.
Le 23 mai 2017, le prévenu a requis le remplacement de son avocat d'office par Me C.________ en invoquant une rupture de la relation de confiance avec Me A.________ en rapport avec un incident survenu lors de sa première audition.
Le 31 mai 2017, le Procureur en charge du dossier a informé Me A.________ que son client avait demandé un changement d'avocat en raison d'une rupture du lien de confiance et l'a invité à lui remettre sa liste de frais.
Le 1 er juin 2017, Me A.________ a produit une nouvelle procuration signée par son client rencontré le même jour en prison et a précisé que la relation de confiance n'était pas rompue.
Appelé à se déterminer, B.________ a confirmé le 8 juin 2017 que le lien de confiance avec Me A.________ était irrémédiablement rompu, que la procuration établie le 1 er juin 2017 en faveur de celui-ci avait uniquement trait à une demande de mise en liberté et qu'il désirait la nomination de Me C.________ en tant qu'avocat d'office.
Le 14 juin 2017, le Ministère public central a relevé Me A.________ de sa mission de défenseur d'office de B.________ et a désigné Me C.________ en cette qualité.
Par arrêt du 3 juillet 2017, la Chambre des recours pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud a déclaré irrecevable le recours intenté par Me A.________ contre cette décision. Le Tribunal fédéral a annulé cet arrêt et a renvoyé la cause à l'autorité précédente pour nouvelle décision au sens des considérants au terme d'un arrêt rendu le 1 er novembre 2017 sur recours (cause 1B 350/2017).
Statuant à nouveau sur le fond le 21 décembre 2017, la Chambre des recours pénale a rejeté le recours, considérant en substance que le lien de confiance entre le prévenu et Me A.________ était rompu de manière immédiate et irrémédiable à la suite de l'endormissement de ce dernier durant l'audition de police du 6 mai 2017.
Agissant par la voie du recours en matière pénale, A.________ demande au Tribunal fédéral de réformer l'arrêt de la Chambre des recours pénale en ce sens que la décision du Ministère public central du 14 juin 2017 est annulée. Il conclut à titre subsidiaire à l'annulation de l'arrêt attaqué et au renvoi de la cause à l'instance précédente pour nouvelle décision dans le sens des considérants à intervenir.
Il n'a pas été ordonné d'échange d'écritures.

2.
L'arrêt de la Chambre des recours pénale qui confirme en dernière instance cantonale la révocation du mandat de défenseur d'office en matière pénale peut faire l'objet d'un recours en matière pénale au sens des art. 78 ss
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 78 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia penale.
1    Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia penale.
2    Al ricorso in materia penale soggiacciono anche le decisioni concernenti:
a  le pretese civili trattate unitamente alla causa penale;
b  l'esecuzione di pene e misure.
LTF. Cet arrêt revêt un caractère final au sens de l'art. 90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
LTF pour l'avocat qui se voit relever contre son gré de la mission de défense d'office qui lui a été confiée et qui est de ce fait définitivement écarté de la procédure pénale. Me A.________ peut se prévaloir d'un intérêt juridique à l'annulation de la révocation de son mandat d'office au sens de l'art. 81 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 81 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi:
1    Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e
b  ha un interesse giuridicamente protetto all'annullamento o alla modifica della decisione impugnata, segnatamente:
b1  l'imputato,
b2  il rappresentante legale dell'accusato,
b3  il pubblico ministero, salvo se si tratta di decisioni che ordinano, prorogano o mettono fine alla carcerazione preventiva o di sicurezza,
b4  ...
b5  l'accusatore privato, se la decisione impugnata può influire sul giudizio delle sue pretese civili,
b6  il querelante, per quanto trattasi del diritto di querela come tale,
b7  nelle cause penali amministrative secondo la legge federale del 22 marzo 197455 sul diritto penale amministrativo, il pubblico ministero della Confederazione e l'amministrazione interessata.
2    Un'autorità federale è legittimata a ricorrere se il diritto federale prevede che la decisione deve esserle comunicata.56
3    Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 78 capoverso 2 lettera b spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti.
LTF (ATF 133 IV 335 consid. 5 p. 340; arrêt 1B 187/2013 du 4 juillet 2013 consid. 1.2 in SJ 2014 I p. 205). Les autres conditions de recevabilité sont réunies de sorte qu'il convient d'entrer en matière.

3.
Selon l'art. 134 al. 2
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale
CPP Art. 134 Revoca e sostituzione del difensore d'ufficio - 1 Se il motivo della difesa d'ufficio viene meno, chi dirige il procedimento revoca il mandato.
1    Se il motivo della difesa d'ufficio viene meno, chi dirige il procedimento revoca il mandato.
2    Se il rapporto di fiducia tra l'imputato e il difensore d'ufficio si deteriora notevolmente oppure se per altri motivi non è più garantita una difesa efficace, chi dirige il procedimento designa un altro difensore d'ufficio.
CPP, la direction de la procédure confie la défense d'office à une autre personne si la relation entre le prévenu et son défenseur est gravement perturbée ou si une défense efficace n'est plus assurée pour d'autres raisons. Cette disposition permet de tenir compte d'une détérioration objective du rapport de confiance entre le prévenu et son défenseur sans lien avec une violation des règles professionnelles. Il faut cependant que l'atteinte au lien de confiance soit corroborée par des éléments tangibles et objectifs qui laissent apparaître que la poursuite du mandat d'office n'est clairement plus justifiée ou ne peut raisonnablement être imposée (ATF 138 IV 161 consid. 2.4 p. 165).

4.
En l'occurrence, la Chambre des recours pénale a vu un tel élément dans le fait que Me A.________ s'était endormi durant l'audition de police de B.________ du 6 mai 2017.
Cet incident est intervenu lors de la première audition du prévenu, soit à un stade de la procédure où ce dernier n'a pas encore eu l'occasion de tisser une relation suivie avec son avocat. D'un point de vue objectif, il pouvait être jugé suffisamment grave pour retenir que le lien de confiance entre le prévenu et le recourant était irrémédiablement rompu. Pour le prévenu, sa première audition revêt une importance cruciale dès lors que l'attitude adoptée et les déclarations faites à cette occasion sont souvent déterminantes pour la suite de la procédure (cf. JO PITTELOUD, Code de procédure pénale suisse, 2012, n. 324, p. 209); aussi, doit-il pouvoir compter sur la présence effective et efficace de l'avocat désigné pour assurer la défense de ses intérêts. Le point de savoir si le recourant, comme il l'affirme, ne s'est assoupi que durant quelques secondes ou s'il s'est endormi, comme le retient la décision attaquée sans en préciser la durée, importe peu. Le prévenu pouvait en effet légitimement voir une circonstance objective propre à entamer définitivement la confiance en l'avocat qui lui a été désigné pour l'assister lors de la première audience devant la police dans le fait que celui-ci n'a pas été constamment présent au cours
de son audition. Il importe peu que cet incident soit dû à la longueur de l'audience et à la surcharge de travail au cours de la semaine qui a précédé l'audience, qu'il n'ait duré que quelques secondes comme le prétend le recourant et qu'il n'ait pas concrètement porté préjudice aux intérêts du prévenu. Est seul décisif que durant ce laps de temps, le recourant n'a pas été en mesure de suivre ce qu'il se passait et d'intervenir, le cas échéant, pour sauvegarder les intérêts de son mandant. Au demeurant, le changement d'avocat prononcé ne vise pas à sanctionner le recourant pour un comportement contraire aux devoirs de sa charge mais pour la perte de confiance que le prévenu pouvait légitimement placer en son défenseur d'office lors de sa première audition par la police. La question de savoir si pareil incident aurait également conduit à la révocation du mandat d'office confié au recourant s'il était intervenu à un stade ultérieur de la procédure n'a pas à être tranchée.
La révocation du mandat d'office du recourant pour cette raison n'a pas, comme ce dernier le prétend, pour conséquence qu'il serait désormais inapte à assurer à l'avenir une défense d'office, voire même à poursuivre son activité d'avocat, s'agissant d'un incident unique survenu dans des circonstances particulières à un stade précoce de la procédure pénale où le prévenu est particulièrement vulnérable. Il ne signifie pas davantage qu'une partie à la procédure au bénéfice de l'assistance judiciaire pourrait en toute circonstance et sans autre examen du cas concret demander et obtenir un changement de défenseur d'office en raison d'un problème de santé, tels qu'une crise d'épilepsie ou des nausées, d'une absence de quelques secondes ou encore d'une étourderie de son avocat.
En définitive, la Chambre des recours pénale n'a pas violé le droit fédéral en considérant, à la suite du Ministère public central, que l'endormissement du recourant survenu lors de la première audition de son client par la police était une circonstance objective suffisamment grave pour admettre une rupture irrémédiable du lien de confiance et justifier une révocation du mandat d'office qui lui avait été confié. On observera au demeurant que B.________ est assisté de Me C.________ en qualité d'avocat d'office depuis le 14 juin 2017 de sorte que le rétablissement de Me A.________ dans sa mission de défenseur d'office impliquerait que celui-ci se replonge dans un dossier qui s'est entretemps étoffé et complexifié. La poursuite du mandat de défense d'office par Me C.________ répond ainsi aux intérêts du prévenu et de la collectivité étant donné qu'il a pris connaissance du dossier de la cause, assisté aux auditions intervenues depuis sa nomination, s'est entretenu à de nombreuses reprises avec son client et a déposé au nom de celui-ci diverses écritures dont un recours contre l'ordonnance de prolongation de la détention du Tribunal des mesures de contrainte du 6 août 2017.
Le recourant soutient enfin que l'incident survenu à l'audition de police du 6 mai 2017 serait un prétexte pour solliciter son remplacement étant donné que B.________ ne s'en est prévalu que le 23 mai 2017 et qu'il a signé une première procuration en sa faveur le 1 er juin 2017 pour déposer une demande de mise en liberté provisoire puis une seconde le 13 juin 2017 pour lui permettre d'agir dans le cadre des procédures de poursuites et faillites dirigées contre ses sociétés. Le fait que le prévenu n'a pas demandé la révocation immédiate de son avocat, mais une quinzaine de jours plus tard, n'est pas décisif et peut s'expliquer par le temps pris pour procéder à la recherche d'un autre avocat susceptible de le remplacer. Quant aux procurations, elles ont été signées alors que Me C.________ n'avait pas encore été confirmé formellement dans sa mission de défenseur d'office du prévenu. Le prévenu a affirmé avoir signé la première procuration non pas parce qu'il entendait réaffirmer sa confiance en Me A.________, mais parce que celui-ci lui aurait dit que cette pièce était nécessaire pour déposer une demande de libération en son nom. Interpelé à ce propos, le prévenu a confirmé que le lien de confiance était rompu et qu'il désirait
dorénavant être assisté par Me C.________. Cette explication est convaincante et vaut également pour la procuration du 13 juin 2017. Quant à la procuration générale faite le 19 juin 2017 en faveur du recourant, elle est postérieure à la décision de changement de défenseur d'office du Ministère public central et ne saurait avoir une influence sur cette décision.

5.
Le recours doit ainsi être rejeté selon la procédure simplifiée prévue par l'art. 109 al. 2 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 109 Corti trimembri - 1 Le corti giudicano nella composizione di tre giudici circa la non entrata nel merito su ricorsi che non sollevano una questione di diritto di importanza fondamentale o non riguardano un caso particolarmente importante, se il ricorso è ammissibile soltanto a una condizione siffatta (art. 74 e 83-85). L'articolo 58 capoverso 1 lettera b non è applicabile.
1    Le corti giudicano nella composizione di tre giudici circa la non entrata nel merito su ricorsi che non sollevano una questione di diritto di importanza fondamentale o non riguardano un caso particolarmente importante, se il ricorso è ammissibile soltanto a una condizione siffatta (art. 74 e 83-85). L'articolo 58 capoverso 1 lettera b non è applicabile.
2    Le corti decidono nella stessa composizione, con voto unanime, su:
a  la reiezione di ricorsi manifestamente infondati;
b  l'accoglimento di ricorsi manifestamente fondati, segnatamente se l'atto impugnato diverge dalla giurisprudenza del Tribunale federale e non vi è motivo di riesaminare tale giurisprudenza.
3    La decisione è motivata sommariamente. Può rimandare in tutto od in parte alla decisione impugnata.
LTF, ce qui rend sans objet la requête d'effet suspensif présentée par le recourant. Ce dernier prendra en charge les frais du présent arrêt (art. 65
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 65 Spese giudiziarie - 1 Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni.
1    Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni.
2    La tassa di giustizia è stabilita in funzione del valore litigioso, dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti.
3    Di regola, il suo importo è di:
a  200 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  200 a 100 000 franchi nelle altre controversie.
4    È di 200 a 1000 franchi, a prescindere dal valore litigioso, nelle controversie:
a  concernenti prestazioni di assicurazioni sociali;
b  concernenti discriminazioni fondate sul sesso;
c  risultanti da un rapporto di lavoro, sempreché il valore litigioso non superi 30 000 franchi;
d  secondo gli articoli 7 e 8 della legge del 13 dicembre 200223 sui disabili.
5    Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale federale può aumentare tali importi, ma al massimo fino al doppio nei casi di cui al capoverso 3 e fino a 10 000 franchi nei casi di cui al capoverso 4.
et 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
1    Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
2    In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie.
3    Le spese inutili sono pagate da chi le causa.
4    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso.
5    Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale.
LTF). Il n'y a pas lieu d'allouer des dépens.

Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté.

2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 1'000 fr., sont mis à la charge du recourant.

3.
Il n'est pas alloué de dépens.

4.
Le présent arrêt est communiqué aux mandataires du recourant et de B.________, ainsi qu'au Ministère public central, Division criminalité économique, et à la Chambre des recours pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud.

Lausanne, le 1 er mars 2018
Au nom de la Ire Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse

Le Président : Merkli

Le Greffier : Parmelin
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : 1B_88/2018
Data : 01. marzo 2018
Pubblicato : 19. marzo 2018
Sorgente : Tribunale federale
Stato : Inedito
Ramo giuridico : Procedura penale
Oggetto : procédure pénale; révocation de la nomination d'avocat d'office


Registro di legislazione
CPP: 134
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale
CPP Art. 134 Revoca e sostituzione del difensore d'ufficio - 1 Se il motivo della difesa d'ufficio viene meno, chi dirige il procedimento revoca il mandato.
1    Se il motivo della difesa d'ufficio viene meno, chi dirige il procedimento revoca il mandato.
2    Se il rapporto di fiducia tra l'imputato e il difensore d'ufficio si deteriora notevolmente oppure se per altri motivi non è più garantita una difesa efficace, chi dirige il procedimento designa un altro difensore d'ufficio.
LTF: 65 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 65 Spese giudiziarie - 1 Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni.
1    Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni.
2    La tassa di giustizia è stabilita in funzione del valore litigioso, dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti.
3    Di regola, il suo importo è di:
a  200 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  200 a 100 000 franchi nelle altre controversie.
4    È di 200 a 1000 franchi, a prescindere dal valore litigioso, nelle controversie:
a  concernenti prestazioni di assicurazioni sociali;
b  concernenti discriminazioni fondate sul sesso;
c  risultanti da un rapporto di lavoro, sempreché il valore litigioso non superi 30 000 franchi;
d  secondo gli articoli 7 e 8 della legge del 13 dicembre 200223 sui disabili.
5    Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale federale può aumentare tali importi, ma al massimo fino al doppio nei casi di cui al capoverso 3 e fino a 10 000 franchi nei casi di cui al capoverso 4.
66 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
1    Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
2    In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie.
3    Le spese inutili sono pagate da chi le causa.
4    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso.
5    Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale.
78 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 78 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia penale.
1    Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia penale.
2    Al ricorso in materia penale soggiacciono anche le decisioni concernenti:
a  le pretese civili trattate unitamente alla causa penale;
b  l'esecuzione di pene e misure.
81 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 81 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi:
1    Ha diritto di interporre ricorso in materia penale chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e
b  ha un interesse giuridicamente protetto all'annullamento o alla modifica della decisione impugnata, segnatamente:
b1  l'imputato,
b2  il rappresentante legale dell'accusato,
b3  il pubblico ministero, salvo se si tratta di decisioni che ordinano, prorogano o mettono fine alla carcerazione preventiva o di sicurezza,
b4  ...
b5  l'accusatore privato, se la decisione impugnata può influire sul giudizio delle sue pretese civili,
b6  il querelante, per quanto trattasi del diritto di querela come tale,
b7  nelle cause penali amministrative secondo la legge federale del 22 marzo 197455 sul diritto penale amministrativo, il pubblico ministero della Confederazione e l'amministrazione interessata.
2    Un'autorità federale è legittimata a ricorrere se il diritto federale prevede che la decisione deve esserle comunicata.56
3    Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 78 capoverso 2 lettera b spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti.
90 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
109
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 109 Corti trimembri - 1 Le corti giudicano nella composizione di tre giudici circa la non entrata nel merito su ricorsi che non sollevano una questione di diritto di importanza fondamentale o non riguardano un caso particolarmente importante, se il ricorso è ammissibile soltanto a una condizione siffatta (art. 74 e 83-85). L'articolo 58 capoverso 1 lettera b non è applicabile.
1    Le corti giudicano nella composizione di tre giudici circa la non entrata nel merito su ricorsi che non sollevano una questione di diritto di importanza fondamentale o non riguardano un caso particolarmente importante, se il ricorso è ammissibile soltanto a una condizione siffatta (art. 74 e 83-85). L'articolo 58 capoverso 1 lettera b non è applicabile.
2    Le corti decidono nella stessa composizione, con voto unanime, su:
a  la reiezione di ricorsi manifestamente infondati;
b  l'accoglimento di ricorsi manifestamente fondati, segnatamente se l'atto impugnato diverge dalla giurisprudenza del Tribunale federale e non vi è motivo di riesaminare tale giurisprudenza.
3    La decisione è motivata sommariamente. Può rimandare in tutto od in parte alla decisione impugnata.
Registro DTF
133-IV-335 • 138-IV-161
Weitere Urteile ab 2000
1B_187/2013 • 1B_350/2017 • 1B_88/2018
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
assistenza giudiziaria gratuita • autorità inferiore • cancelliere • codice di procedura penale svizzero • comportamento • criminalità economica • d'ufficio • danno • decisione • difesa d'ufficio • diritto federale • diritto pubblico • effetto • effetto sospensivo • esecuzione per debiti • inchiesta penale • interesse giuridico • losanna • mandante • merce • messa in libertà provvisoria • notizie • nozione • oggettivo • parte alla procedura • partecipazione alla procedura • patrocinatore d'ufficio • presupposto processuale • procedura incidentale • procedura penale • rapporto di fiducia • revoca • ricorso in materia penale • sovraccarico di lavoro • spese giudiziarie • tennis • tribunale cantonale • tribunale federale • ultima istanza • utile • vaud • violenza carnale
SJ
2014 I S.205