Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
4A 418/2017
Urteil vom 8. Januar 2018
I. zivilrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichterin Kiss, Präsidentin,
Bundesrichterin Niquille, May Canellas,
Gerichtsschreiber Lüthi.
Verfahrensbeteiligte
1. A.A.________,
2. B.A.________,
3. C.A.________,
2. und 3. handelnd durch D.A.________,
und alle drei vertreten durch Fürsprecher Peter Bezzola,
Beschwerdeführer,
gegen
E.________ AG,
vertreten durch Fürsprecher Franz Müller,
Beschwerdegegnerin.
Gegenstand
Haftpflichtrecht,
Beschwerde gegen den Entscheid des Obergerichts
des Kantons Bern, 2. Zivilkammer, vom 21. Juni 2017
(ZK 16 486).
Sachverhalt:
A.
Am 15. August 2009 trug F.A.________, Ehemann von D.A.________ (Klägerin 1) und Vater von A.A.________, B.A.________ und C.A.________ (Kläger 2-4; Beschwerdeführer), mit einem landwirtschaftlichen Motorkarren Jauche aus. Bei einer Wendung kippte das Fahrzeug und klemmte ihn unter der Kante der türlosen Führerkabine ein. Am Tag darauf verstarb er an den Folgen des Unfalls.
Der Halter des Motorkarrens, der Bruder des Verstorbenen, war bei der E.________ AG (Beklagte, Beschwerdegegnerin) haftpflichtversichert. Die Kläger machten gegen diese diverse Schadenersatz- und Genugtuungsansprüche geltend.
B.
Mit Klage vom 21. März 2013 beim Regionalgericht Oberland verlangten die Kläger, die Beklagte sei zur Zahlung von Fr. 365'742.-- (Klägerin 1), Fr. 60'596.-- (Klägerin 2), Fr. 65'892.-- (Kläger 3) und Fr. 93'718.-- (Klägerin 4) zu verpflichten. Anlässlich der Fortsetzungsverhandlung vom 26. Juni 2014 änderten sie diese Beträge geringfügig.
B.a. Das Regionalgericht beschränkte das Verfahren vorerst auf die Ersatzansprüche für Todesfallkosten, vorprozessuale Anwaltskosten und Genugtuung. Unter diesen Titeln verpflichtete es die Beklagte mit Urteil vom 1. Juli 2014 zur Zahlung von Fr. 132'563.--, Fr. 3'247.25 und Fr. 36'648.60, jeweils nebst Zins, verlegte die Gerichtskosten und vertagte die Verlegung der Parteikosten auf den Endentscheid. Mit Zwischenentscheid vom selben Tag entschied es, dass es bei der Berechnung des Versorgerschadens nicht das Omni- bzw. Polykongruenzprinzip anwenden werde.
Die Beklagte focht sowohl den Teil- als auch den Zwischenentscheid beim Obergericht des Kantons Bern an. In teilweiser Gutheissung der Berufung gegen den Teilentscheid verpflichtete das Obergericht mit Urteil vom 26. März 2015 die Beklagte zur Zahlung von Fr. 18'563.-- (Kläger 1-4), Fr. 30'000.-- (Klägerin 1) und je Fr. 28'000.-- (Kläger 2-4), jeweils nebst Zins. Auf die Berufung gegen den Zwischenentscheid trat es nicht ein.
Die von den Klägern gegen das Teilurteil erhobene Beschwerde wies das Bundesgericht ab, soweit es darauf eintrat (Urteil 4A 264/2015 vom 10. August 2015).
B.b. Anlässlich der Fortsetzungsverhandlung im Januar 2016 vor dem Regionalgericht schlossen die Parteien eine Vereinbarung bezüglich der Berechnungsmodalitäten des Versorgungsschadens. In ihrem schriftlichen zweiten Parteivortrag bezifferten die Kläger die von ihnen noch geltend gemachten Beträge, die sie im Nachgang zur Stellungnahme der Gegenseite noch etwas anpassten, auf letztlich Fr. 260'220.-- (Klägerin 1), Fr. 71'180.-- (Klägerin 2), Fr. 85'237.-- (Kläger 3), Fr. 177'635.-- (Klägerin 4) und Fr. 31'331.-- (Kläger 1-4; Zins).
Das Regionalgericht verurteilte die Beklagte mit Urteil vom 22. August 2016 zur Bezahlung von Fr. 105'966.-- an die Klägerin 1, Fr. 4'957.-- an die Klägerin 2 und Fr. 3'874.-- an den Kläger 3. Soweit weitergehend, wies es die Klage ab. Die noch offenen Gerichtskosten halbierte es, die Parteikosten für das gesamte Verfahren schlug es wett.
Die Kläger 2-4 erhoben beim Obergericht des Kantons Bern Berufung gegen dieses Urteil und verlangten die Bezahlung von Fr. 22'857.-- (Klägerin 2), Fr. 27'477.-- (Kläger 3) und Fr. 51'749.-- (Klägerin 4), je nebst Zins. Die Beklagte erhob Anschlussberufung und verlangte primär, die Klagen der Kläger 2 und 3 seien abzuweisen.
Mit Urteil vom 21. Juni 2017 stellte das Obergericht zunächst fest, dass der Entscheid des Regionalgerichts, soweit die Klägerin 1 betreffend, in Rechtskraft erwachsen ist. Die Berufung wies es ebenso ab wie die Anschlussberufung.
C.
Mit Beschwerde in Zivilsachen vom 25. August 2017 beantragen die Kläger 2-4, das angefochtene Urteil sei kostenfällig aufzuheben und ihnen seien Fr. 22'857.-- (Klägerin 2), Fr. 27'477.-- (Kläger 3) resp. Fr. 51'749.-- (Klägerin 4), jeweils nebst Zins, zuzusprechen, eventualiter sei die Sache zur Neubeurteilung an das Obergericht zurückzuweisen.
Die Beschwerdegegnerin beantragt, die Beschwerde sei kostenfällig abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei. Die Vorinstanz hat auf eine Vernehmlassung verzichtet. Die Beschwerdeführer haben ausdrücklich mitgeteilt, auf (unaufgeforderte) Bemerkungen zur Beschwerdeantwort zu verzichten.
Erwägungen:
1.
1.1. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
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1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
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1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
1.2. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
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1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
Für eine Kritik am festgestellten Sachverhalt gilt das strenge Rügeprinzip von Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
Die Beschwerdeführer stellen in ihrer Beschwerde zunächst den Sachverhalt und die Prozessgeschichte aus ihrer Sicht dar, ohne dabei die zuvor genannten Voraussetzungen zu beachten. Ihre Ausführungen unter dem entsprechenden Titel sind nicht zu berücksichtigen. Ebenso unbeachtlich sind die von ihnen in diesem Zusammenhang eingereichten Beilagen.
1.3. Macht eine Partei geltend, das Willkürverbot sei verletzt, genügt es nicht, wenn sie bloss ihre eigene Darstellung derjenigen der Vorinstanz gegenüberstellt und behauptet, der angefochtene Entscheid sei willkürlich (BGE 134 II 349 E. 3 S. 352 mit Hinweisen). Sie hat vielmehr im Einzelnen anhand der Erwägungen des angefochtenen Entscheids darzulegen, inwiefern dieser an einem qualifizierten und offensichtlichen Mangel leidet (BGE 137 V 57 E. 1.3 S. 60; 135 III 232 E. 1.2 S. 234; je mit Hinweisen). Es gilt auch diesbezüglich das strenge Rügeprinzip nach Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
Die Beweiswürdigung erweist sich als willkürlich, wenn das Gericht Sinn und Tragweite eines Beweismittels offensichtlich verkannt hat, wenn es ohne sachlichen Grund ein wichtiges und entscheidwesentliches Beweismittel unberücksichtigt gelassen hat oder wenn es auf der Grundlage der festgestellten Tatsachen unhaltbare Schlussfolgerungen gezogen hat (BGE 137 III 226 E. 4.2 S. 234 mit Hinweisen). Allein dass die vom Gericht gezogenen Schlüsse nicht mit der Darstellung der beschwerdeführenden Partei übereinstimmen, belegt noch keine Willkür (BGE 140 III 264 E. 2.3 S. 266 mit Hinweisen). Entsprechend genügt es nicht, lediglich einzelne Beweise anzuführen, die anders als im angefochtenen Entscheid gewichtet werden sollen, und dem Bundesgericht in appellatorischer Kritik die eigene Auffassung zu unterbreiten, als ob diesem eine freie Sachverhaltsprüfung zukäme (vgl. nur etwa Urteil 4A 606/2015 vom 19. April 2016 E. 2.1).
2.
Die Beschwerdeführer beanstanden zunächst die Ermittlung der Versorgung im Haushaltsbereich, wie sie im kantonalen Verfahren erfolgt ist.
2.1. Die Vorinstanz hielt dazu einleitend fest, die Erstinstanz habe die von ihr vorgenommene Berechnung detailliert erläutert und begründet; anschliessend gab sie diese zusammengefasst wieder. Die Kritik der Beschwerdeführer, die sie daran anbrächten, sei nur schwer nachvollziehbar. Diese setze nicht beim Vorgehen und der Begründung der Erstinstanz an, sondern bei deren Ergebnissen. Insbesondere werde nicht dargelegt, weshalb nicht auf die verwendeten Versorgungsquoten hätte abgestellt werden dürfen, weshalb die Rechnungsformel zur Ermittlung des Versorgungsausfalls unrichtig sein soll und weshalb die Verteilung des Versorgungsaufwands auf Mutter und Kinder nicht angemessen sein soll. Die Beschwerdeführer würden stattdessen pauschal auf das Berechnungsprogramm "Leonardo" verweisen, dessen angeblich anderslautenden Ergebnisse sie in der Rechtsschrift abdruckten, und würden sich ansonsten auf pauschale Vorwürfe beschränken. Den Anforderungen an eine ausreichende Begründung einer Berufung genüge dies nicht. In der Berufungsschrift werde unterlassen, die Fehlerhaftigkeit des angefochtenen Entscheids aufzuzeigen; sie beschränke sich auf eine pauschale Kritik und die Behauptung eigener Zahlen. Es bestehe daher kein Anlass, auf die
nachvollziehbare Begründung der Erstinstanz zurückzukommen. Damit sei auch der Beweisantrag abzuweisen, wonach "eventuell" ein Gutachten bei der für das Berechnungsprogramm "Leonardo" verantwortlichen Gesellschaft einzuholen sei.
2.2. In ihrer Beschwerde an das Bundesgericht tragen die Beschwerdeführer zunächst ihre bereits vorinstanzlich vorgebrachte Kritik an der erstinstanzlichen Berechnung erneut vor. Zum Vorwurf der ungenügenden Begründung ihrer Berufungsschrift halten sie fest, ihre Kritik sei keineswegs pauschal gewesen, sondern sie hätten für jede Berechnungsperiode und für jedes Kind die Abweichungen von SAKE 2013 detailliert aufgezeigt. Wenn in "einer rechnerischen Operation innerhalb einer Wertestruktur, wie es SAKE darstellt, aufgezeigt wird, dass das Ergebnis falsch ist, dann ist durchaus auch schlüssig dargelegt, dass die Berechnung falsch ist". Die Vorinstanz habe sich aber auf die Begründungshinweise der Erstinstanz verlassen, ohne ihre Berechnung überhaupt in Betracht zu ziehen. Wäre dem Beweisantrag, ein Gutachten zu den Berechnungsmethoden einzuholen, stattgegeben worden, wäre der Fehler der gerichtlichen Berechnung bestätigt worden. Wenn die Vorinstanz ihre Kritik als schwer nachvollziehbar einstufe, liege dieser Eindruck nicht an der Kritik, sondern an der Komplexität der Berechnung und an der fehlenden Bereitschaft, die Berechnung im Detail nachzuvollziehen. Umso mehr hätte dem Beweisantrag stattgegeben werden müssen. In der
Nichtabnahme dieses Beweisantrags liege eine Verletzung des rechtlichen Gehörs.
2.3. Um der in Art. 311 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 311 - 1 L'appel, écrit et motivé, est introduit auprès de l'instance d'appel dans les 30 jours à compter de la notification de la décision motivée ou de la notification postérieure de la motivation (art. 239). |
|
1 | L'appel, écrit et motivé, est introduit auprès de l'instance d'appel dans les 30 jours à compter de la notification de la décision motivée ou de la notification postérieure de la motivation (art. 239). |
2 | La décision qui fait l'objet de l'appel est jointe au dossier. |
(Art. 311 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 311 - 1 L'appel, écrit et motivé, est introduit auprès de l'instance d'appel dans les 30 jours à compter de la notification de la décision motivée ou de la notification postérieure de la motivation (art. 239). |
|
1 | L'appel, écrit et motivé, est introduit auprès de l'instance d'appel dans les 30 jours à compter de la notification de la décision motivée ou de la notification postérieure de la motivation (art. 239). |
2 | La décision qui fait l'objet de l'appel est jointe au dossier. |
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 312 Réponse - 1 L'instance d'appel notifie l'appel à la partie adverse pour qu'elle se détermine par écrit, sauf si l'appel est manifestement irrecevable ou infondé. |
|
1 | L'instance d'appel notifie l'appel à la partie adverse pour qu'elle se détermine par écrit, sauf si l'appel est manifestement irrecevable ou infondé. |
2 | La réponse doit être déposée dans un délai de 30 jours. |
2.4. Die Beschwerdeführer machen geltend, ihre in der Berufung vorgebrachte Kritik sei keineswegs pauschal gewesen. Auf die von der Vorinstanz hervorgehobenen Punkte, welche diese in der Berufungsschrift insbesondere vermisst hat, gehen die Beschwerdeführer jedoch nicht ein. Sie beharren vielmehr darauf, wenn aufgezeigt werde, dass das Ergebnis einer Berechnung falsch sei, damit auch schlüssig dargelegt sei, dass die Berechnung falsch sei. Dass sich aus einem unzutreffenden Ergebnis Rückschlüsse hinsichtlich der Fehlerhaftigkeit der diesem zu Grunde liegenden Berechnung ziehen lassen, mag zwar grundsätzlich zutreffen. Doch übersehen die Beschwerdeführer dabei, dass eben gerade noch nicht feststeht, dass das erstinstanzliche Ergebnis falsch und das ihrige richtig ist, sondern sie dies bloss behaupten. Allein indem sie ihrer Behauptung eine eigene Berechnung beilegen, in der sie zu einem anderen Ergebnis gelangen als die Erstinstanz, zeigen sie noch nicht auf, dass jenes falsch ist. Vielmehr wäre in der Begründung der Berufung darzulegen gewesen, weshalb und inwiefern das erstinstanzliche Ergebnis resp. die diesem zu Grunde liegende Berechnung unzutreffend - und nicht nur von der eigenen Berechnungsweise abweichend - ist.
3.
Die Beschwerdeführer rügen weiter, dass die kantonalen Instanzen die Leistungen der AHV zur Hälfte an den Haushaltsversorgungsschaden angerechnet haben anstatt vollumfänglich an den Versorgungsschaden aus Erwerbsausfall.
3.1. Bezüglich des Versorgungsschadens hielt die Vorinstanz fest, es sei zu unterscheiden zwischen demjenigen aus weggefallenem Erwerb und demjenigen aus weggefallener Haushaltsführung. Personen, die ihren Versorger verloren hätten, stünden zusätzlich zum Anspruch gegen den Schädiger bzw. dessen Versicherung oftmals auch Ansprüche aus Sozialversicherungen zu (Hinterlassenenrenten). Soweit solche Versicherungen Leistungen erbrächten, träten sie von Gesetzes wegen gegenüber dem Haftpflichtigen in die entsprechenden Ansprüche der versicherten Person resp. ihrer Hinterlassenen ein. Eine solche Subrogation erfolge aber nur für "Leistungen gleicher Art". Es stelle sich daher die Frage, ob und in welchem Umfang die Schadenersatzansprüche mit den Leistungen der involvierten Sozialversicherungen (AHV, Unfallversicherung, Pensionskasse) sachlich kongruent und infolgedessen auf diese Versicherungen übergegangen seien. Nach eingehender Prüfung gelangte die Vorinstanz zum Schluss, die Leistungen der Unfallversicherung und der Pensionskasse seien nur zum Erwerbsversorgungsschaden sachlich kongruent, nicht auch zum Haushaltsversorgungsschaden. Bei Leistungen der AHV komme es auf den Erwerbsstatus der verstorbenen Person an. Da der Verstorbene zu
100 % erwerbstätig gewesen sei, dränge es sich hier auf, die AHV ausschliesslich auf den Erwerbsversorgungsschaden anzurechnen. Eine Poly- oder Omnikongruenz, wie von der Beschwerdegegnerin in ihrer Anschlussberufung verlangt, lehnte die Vorinstanz ab.
Gleichwohl beanstandete die Vorinstanz nicht, dass die Erstinstanz die Leistungen der AHV hälftig an den Haushaltsversorgungsschaden angerechnet hatte. Denn die Beschwerdeführer hätten selber zunächst eine solch hälftige Anrechnung vertreten, insbesondere in der Klage, im zweiten Parteivortrag im beschränkten Verfahren und in ihrer Berufungsantwort betreffend den Zwischenentscheid. Erst im zweiten Parteivortrag vom März 2016 hätten sie diese Ansicht aufgegeben und neu vertreten, die Leistungen der AHV seien ausschliesslich auf den Erwerbsversorgungsschaden anzurechnen. Ob und gegebenenfalls in welchem Umfang die Sozialversicherungen in die Ansprüche der Beschwerdeführer eingetreten seien, sei zwar eine Rechtsfrage, und eine Partei sei nicht an ihre rechtliche Begründung gebunden, sondern könne diese im Rahmen des Streitgegenstands ändern, auswechseln oder auch ergänzen. Jedoch hätten die Beschwerdeführer betreffend Umfang der Subrogation nicht bloss einen Rechtsstandpunkt eingenommen. Vielmehr habe der Rechtsvertreter der Beschwerdeführer im erstinstanzlichen Verfahren ausgeführt, die Rechtslage bezüglich Anrechnung der AHV-Rente sei unklar. Er befürworte eine je hälftige Anrechnung dieser Rente auf den Versorgungsschaden aus
Erwerb und denjenigen aus Haushaltsführung. Mit einer solchen Berechnung komme man der Beschwerdegegnerin entgegen, da man die AHV-Rente nicht gesamthaft an den Erwerbsversorgungsschaden anrechne. Diese Aussage stelle eine Disposition über den eingeklagten Anspruch dar - die unter dem Titel Versorgungsschaden aus Haushaltsführung eingeklagten Beträge seien um die Hälfte der AHV-Renten reduziert worden. Dieses Zugeständnis sei betragsmässig klar, unmissverständlich und in voller Kenntnis der Rechtslage erfolgt, entsprechend seien die Beschwerdeführer darauf zu behaften.
3.2. Die Beschwerdeführer führen in ihrer Beschwerde dazu aus, es handle sich bei der "Frage nach dem massgebenden Berechnungsmodell [...] nicht um eine Parteidisposition gemäss Art. 55 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 55 Maxime des débats et maxime inquisitoire - 1 Les parties allèguent les faits sur lesquels elles fondent leurs prétentions et produisent les preuves qui s'y rapportent. |
|
1 | Les parties allèguent les faits sur lesquels elles fondent leurs prétentions et produisent les preuves qui s'y rapportent. |
2 | Les dispositions prévoyant l'établissement des faits et l'administration des preuves d'office sont réservées. |
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 57 Application du droit d'office - Le tribunal applique le droit d'office. |
3.3. Die Vorinstanz stellte fest, dass die Beschwerdeführer im Rahmen des Prozesses eine Disposition über den eingeklagten Anspruch getroffen haben, indem sie die unter dem Titel Versorgungsschaden aus Haushaltsführung eingeklagten Beträge um die Hälfte der AHV-Renten reduzierten. Dabei handelt es sich um eine Feststellung des relevanten (Prozess) Sachverhalts, woran das Bundesgericht grundsätzlich gebunden ist (vgl. E. 1.2). Die Kritik der Beschwerdeführer, die sie dagegen vorbringen, genügt den Anforderungen an Willkürrügen nicht (vgl. E. 1.3), zumal sie nicht einmal die "massgebende[n] Rechtslage und einschlägige[n] Lehre und Rechtsprechung" näher bezeichnen, zu der die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung angeblich im Widerspruch stehen soll. Abgesehen davon vermögen sie mit ihren Vorbringen ohnehin keine Willkür darzutun. Die Vorinstanz hat nicht verkannt, dass es sich dabei grundsätzlich um eine Rechtsfrage handelt und eine Partei nicht an ihre ursprüngliche rechtliche Begründung gebunden ist, sondern diese im Laufe des Verfahrens ändern kann. Sie kam aber zum Schluss, die Beschwerdeführer hätten nicht bloss ihre Rechtsauffassung geäussert, sondern in Kenntnis der (unsicheren) Rechtslage unmissverständlich und
betragsmässig klar über den eingeklagten Anspruch disponiert. Die Beschwerdeführer mögen dies - zumindest im jetzigen Zeitpunkt - anders sehen, Willkür liegt deshalb aber noch nicht vor.
4.
Die Beschwerdeführer rügen schliesslich, die Vorinstanz habe die erstinstanzliche Verteilung der Prozesskosten (Halbierung der Gerichtskosten, Wettschlagung der Parteikosten) zu Unrecht bestätigt.
4.1.
4.1.1. Betreffend Gerichtskosten führte die Vorinstanz in ihrer Hauptbegründung aus, die Beschwerdeführer hätten beantragt, die Gerichtskosten seien "zum überwiegenden Teil", wenigstens aber zu 2/3, der Gegenseite aufzuerlegen, ihnen höchstens zu 1/3. Damit sei das Rechtsbegehren nicht genügend beziffert.
Als Eventualbegründung hielt sie fest, es gehe bezüglich der Kostenverteilung nur noch um die nach dem Teilurteil verbleibenden Kosten (vgl. Sachverhalt B), was die Erstinstanz grundsätzlich richtig erkannt, bei der Gegenüberstellung der Beträge aber gleichwohl übergangen habe. Bezüglich der bislang noch nicht beurteilten Ansprüche lägen die Erfolgsquoten der Beschwerdeführer gestützt auf ihre eigenen Angaben zwischen 0 % und 5.8 %. Soweit in Anbetracht dessen überhaupt noch von einem "grundsätzlichen Obsiegen" gesprochen werden könne, sei die Halbierung der Gerichtskosten, welche mangels Anschlussberufung der Beschwerdegegnerin in diesem Punkt nicht zu Lasten der Beschwerdeführer geändert werden könne, mit Blick auf die relevanten Kriterien mehr als grosszügig.
4.1.2. Betreffend Parteientschädigung kam die Vorinstanz zum Schluss, soweit die Beschwerdeführer bemängeln würden, es sei ihnen "für den ersten Verfahrensabschnitt vor Regionalgericht" keine Parteientschädigung zugesprochen worden, unterliessen sie auch hier eine Bezifferung ihres Begehrens.
Als Eventualbegründung schloss sie sich den Erwägungen der Erstinstanz an. Diese habe zulässigerweise eine Gesamtbetrachtung vorgenommen. Aufgrund der von den Beschwerdeführern selbst ermittelten Erfolgsquoten von 13 %, 25 % resp. 28 % sei mit Blick auf die für die Verteilung wesentlichen Kriterien das Wettschlagen der Parteikosten angemessen.
4.2. Die Beschwerdeführer machen in ihrer Beschwerde geltend, es sei nicht einzusehen, weshalb die "gewählte Bezifferung" unbestimmt sein soll. Diese erlaube sehr wohl, das Ausmass eines Obsiegens festzustellen, und entspreche dem Prinzip, dass die Kosten von Amtes wegen zuzuweisen seien. Hinsichtlich der Eventualbegründungen scheinen sie einfach ihre Vorbringen aus der Berufung vor Bundesgericht zu wiederholen; mit den vorinstanzlichen Erwägungen setzen sie sich jedenfalls nicht hinreichend auseinander. Solch appellatorische Kritik genügt den Rügeanforderungen nicht (E. 1.1). Abgesehen davon ist offenkundig, dass die Vorinstanz ihr weites, vom Bundesgericht nur mit Zurückhaltung zu überprüfendes Ermessen bei der Verlegung der Prozesskosten (vgl. etwa Urteil 4A 113/2017 vom 6. September 2017 E. 7.3 mit Hinweis) nicht zum Nachteil der Beschwerdeführer ausgeübt hat.
5.
Die Beschwerde ist nach dem Gesagten abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist. Bei diesem Verfahrensausgang werden die Beschwerdeführer kosten- und entschädigungspflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
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1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
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1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 5'000.-- werden den Beschwerdeführern unter solidarischer Haftbarkeit auferlegt.
3.
Die Beschwerdeführer haben die Beschwerdegegnerin für das bundesgerichtliche Verfahren unter solidarischer Haftbarkeit mit insgesamt Fr. 6'000.-- zu entschädigen.
4.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Bern, 2. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 8. Januar 2018
Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: Kiss
Der Gerichtsschreiber: Lüthi