Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour II
B-7485/2006/scl
{T 0/2}
Arrêt du 4 février 2008
Composition
Claude Morvant (président du collège), David Aschmann, Marc Steiner, juges,
Solange Borel, greffière.
Parties
M._______,
représentée par Kirker & Cie SA, Conseils en Marques, rue de Genève 122, 1226 Thônex,
recourante,
contre
S._______,
représenté par Roland Nithardt, y-Parc/Rue Galilée 9, 1400 Yverdon-les-Bains,
intimé,
Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle (IPI), Stauffacherstrasse 65, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet
procédure d'opposition n° 7795 IR 552'255 BOOSTER / CH 534'312 Turbo Booster (fig.).
Faits :
A.
L'enregistrement de la marque suisse N° 534'312 "Turbo Booster" (fig.)
a été publié le 21 juin 2005 dans la Feuille officielle suisse du commerce (FOSC) n° 118. Il revendique la protection pour les produits des classes 7 et 12 selon l'énoncé suivant : Cl. 7 : "moteurs à réaction autre que pour véhicules terrestres ; moteurs autre que pour véhicules terrestres". Cl. 12 : "moteurs pour véhicules terrestres ; moteurs à réaction pour véhicules terrestres".
B.
Le 21 septembre 2005, M._______ (ci-après : l'opposante) a formé opposition à l'encontre de l'enregistrement précité devant l'Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle (ci-après : l'IPI ou l'autorité inférieure), pour tous les produits revendiqués des classes 7 et 12, en se fondant sur sa marque internationale n° 552'255 "BOOSTER", enregistrée pour les produits de la classe 12 suivants : "scooters et leurs pièces détachées".
L'opposante a fait valoir, s'agissant de la similarité des produits, que la marque attaquée demandait son enregistrement en classe 7 et 12 pour des moteurs et qu'elle-même revendiquait en classe 12 des scooters et leurs pièces détachées, ce qui incluait indéniablement les moteurs en tant que pièces détachées. S'agissant de la similarité des signes, elle a soutenu que la marque attaquée reprenait entièrement sa marque et que la seule adjonction du mot "turbo", selon elle totalement et directement descriptif pour des moteurs et appartenant au domaine public, ne pouvait suffire à exclure un risque de confusion. Elle a ajouté que l'élément verbal de la marque attaquée en était l'élément principal et que son élément figuratif ainsi que sa revendication de couleurs n'étaient pas prépondérants et ne suffisaient pas à éviter ledit risque.
C.
Le 23 mars 2006, invité à se prononcer sur l'opposition, S._______ (ci-après : le défendeur), titulaire de la marque attaquée, a conclu principalement au rejet de l'opposition et subsidiairement à son admission en ce qui concerne les produits de la classe 12 de la marque attaquée.
Il a tout d'abord contesté l'usage de la marque opposante en Suisse pour les produits revendiqués. Il a ensuite relevé sa faible force distinctive, le mot "booster", qui signifie selon lui "amplificateur" ou dans le domaine technique couvert par la marque opposante "moteur d'appoint pour augmenter la puissance", étant directement descriptif des pièces détachées de scooters revendiquées par ladite marque. Expliquant que, de ce fait, de très faibles différences suffisaient à éviter un risque de confusion, il a soutenu que l'adjonction du mot "turbo" et le graphisme de la marque attaquée, comprenant notamment les contours d'un nuage et la silhouette d'un avion, étaient des différences déterminantes et lui conféraient sa force distinctive. S'agissant enfin de la similarité des produits, il l'a contestée entièrement pour la classe 7 et partiellement pour la classe 12 en expliquant que si une similarité entre les "pièces détachées" de scooters de la marque opposante et les "moteurs pour véhicules terrestres" de sa marque n'était pas contestée, elle n'existait en revanche que très faiblement entre les "pièces détachées" de scooters et les "moteurs à réaction pour véhicules terrestres" puisqu'on n'attendait a priori pas d'un fabriquant de scooters et de moteurs de scooters qu'il produise ou commercialise des moteurs à réaction.
D.
Par décision du 24 mars 2006, l'IPI a imparti un délai à l'opposante pour rendre vraisemblable l'usage de sa marque.
E.
Par réplique du 11 juillet 2006, l'opposante a produit différents documents d'usage, dont des listes de prix et des catalogues, en soutenant qu'elle démontrait l'usage de sa marque "BOOSTER" en Suisse, en conformité avec les exigences de la doctrine et de la jurisprudence. Elle a maintenu, pour le reste, son argumentation développée dans son opposition du 21 septembre 2005.
F.
Par duplique du 15 août 2006, le défendeur a relevé que, au vu des documents fournis par l'opposante, la marque de cette dernière était utilisée en Suisse uniquement pour des scooters et non pas pour des pièces détachées. Il a soutenu que, dès lors, il ne s'agissait plus que de comparer, pour la classe 12, les "moteurs pour véhicules terrestres et les "moteurs à réaction pour véhicules terrestres" de sa marque avec les "scooters" de la marque opposante et que cet état de fait limitait encore la similarité qu'on pouvait éventuellement reconnaître entre lesdits produits. Il a également contesté toute similarité entre les produits qu'il revendiquait en classe 7 et des scooters. Relevant encore que l'opposante semblait elle-même reconnaître le caractère faiblement distinctif de sa marque "BOOSTER" en lui adjoignant, dans ses documents d'usage, d'autres éléments permettant de mieux la caractériser, il a conclu au rejet total, de l'opposition.
G.
Par décision du 6 octobre 2006, l'IPI a rejeté l'opposition avec suite de frais et dépens. Il a tout d'abord considéré que les documents produits par l'opposante, bien que ne démontrant pas les quantités produites et/ou vendues par celle-ci, rendaient vraisemblable et sérieux l'usage de sa marque pour des scooters, mais pas pour des pièces détachées relatives à des scooters. Il a, en conséquence, nié l'existence d'un droit à la marque valable pour fonder l'opposition touchant les pièces détachées et a limité l'examen de l'opposition aux seuls produits "scooters" de la classe 12. Procédant ensuite à la comparaison des produits, il a considéré qu'il n'existait aucune similarité entre les moteurs et moteurs à réaction autres que pour des véhicules terrestres revendiqués en classe 7 par la marque attaquée et les scooters revendiqués en classe 12 par la marque opposante. Il a en revanche admis la similarité entre les moteurs et moteurs à réaction pour des véhicules terrestres de la classe 12 de la marque attaquée et les scooters de la classe 12 de la marque opposante. Sous l'angle de la comparaison des signes, l'IPI a relevé que la marque attaquée différait, d'un point du vue auditif, de la marque opposante par la seule adjonction du terme "turbo", le terme "booster" étant au surplus entièrement repris de la marque opposante. Il a retenu que, sur le plan visuel, la marque attaquée "Turbo Booster" (fig.) était écrite dans une police de caractère spéciale (lettres entourées d'un genre de nuage), qu'elle revendiquait les couleurs noir, gris, bleu et orange, que les éléments verbaux étaient traversés par un trait ressemblant à une traînée de fumée dans le ciel qui suit habituellement la trajectoire d'un avion de ligne et que le vocable "booster" avait à sa droite un petit avion à réaction de couleur noire. Quant au sens de la marque, l'IPI a considéré que les termes "turbo" et "booster", signifiant respectivement accentuer la poussé d'un engin et augmenter la pression d'un gaz, étaient descriptifs de produits relatifs à des moteurs. Ajoutant, dans le cadre de l'examen du risque de confusion, que ces termes, fréquemment utilisés en relation avec des moteurs, relevaient de surcroît du domaine public, il a relevé que le champ de protection de la marque "BOOSTER" ne pouvait s'étendre aux moteurs, d'autant que la marque "BOOSTER" ne pouvait être tenue pour connue. L'IPI a en revanche considéré que, en relation avec les produits "scooters" de la marque opposante, le terme "booster" était distinctif dès lors qu'un pas de réflexion était nécessaire pour tisser un éventuel lien descriptif de ce terme avec des scooters. Relevant enfin que la marque attaquée n'avait été enregistrée qu'en raison de la présence des
éléments graphiques qui, s'ajoutant aux éléments verbaux descriptifs, la rendaient distinctive, l'IPI a conclu que la reprise du terme "booster" dans la marque attaquée ne créait ainsi aucun risque de confusion, qu'il soit direct ou indirect, le champ de protection de la marque opposante ne s'étendant pas à l'utilisation de ce terme pour les produits revendiqués par le défendeur, soit des moteurs.
H.
Par mémoire du 3 novembre 2006, M._______ (ci-après : la recourante) a recouru contre cette décision auprès de l'ancienne Commission de recours en matière de propriété intellectuelle (ci-après : la CREPI) en concluant à son annulation, avec suite de frais et dépens. Elle précise toutefois que l'absence de similarité entre les produits de la classe 12 de sa marque et ceux de la classe 7 de la marque attaquée n'est pas contestée et que le recours ne porte, en conséquence, pas sur les produits de la classe 7 de la marque attaquée. Alléguant que sa marque "BOOSTER" bénéfice d'un champ de protection normal, elle soutient pour l'essentiel que la simple adjonction, dans la marque attaquée, du terme "turbo", qu'elle considère comme totalement et directement descriptif en relation avec des moteurs et faisant partie du domaine public, ne suffit pas à exclure un risque de confusion. Elle ajoute que les éléments graphiques de la marque attaquée ne sont pas prédominants et ne sauraient ni éviter ni diminuer le risque de confusion.
I.
Le 15 novembre 2006, la CREPI a transmis l'affaire au Tribunal administratif fédéral comme objet de sa compétence dès le 1er janvier 2007.
J.
Par ordonnance du 19 janvier 2007, le Tribunal administratif fédéral a informé les parties qu'il reprenait le traitement du recours et désigné le collège des juges appelé à statuer.
K.
Invité à se prononcer sur le recours, l'IPI en a proposé le rejet au terme de sa réponse du 20 décembre 2006 en renonçant à présenter des observations et en renvoyant à la motivation de sa décision.
Egalement invité à se prononcer sur le recours, S._______ (ci-après : l'intimé) en a proposé le rejet dans sa réponse du 26 janvier 2007. Sans la contester formellement, il nuance tout d'abord l'appréciation faite par l'IPI s'agissant, pour la classe 12, de la similarité des produits. Il explique ensuite que tant le terme "booster" que le terme "turbo" sont descriptifs pour des moteurs et pour des scooters, mais que la combinaison de ces deux termes peut être considérée comme fantaisiste et originale. Il ajoute que le caractère fantaisiste de sa marque est renforcé par l'élément figuratif qui, selon lui, représente le principal élément distinctif susceptible d'être retenu par le consommateur. Il soutient dès lors que, en raison de l'appartenance du terme "booster" au domaine public et de canaux de distribution des produits différents, le risque de confusion est inexistant.
L.
Par ordonnance du 7 février 2007, le Tribunal administratif fédéral a invité la recourante et l'intimé à faire savoir s'ils entendaient faire usage de leur droit à des débats publics en leur impartissant un délai à cet effet et en les avertissant que l'absence de réponse de leur part dans ledit délai vaudrait renonciation à de tels débats. L'un comme l'autre n'ayant pas répondu, il n'a pas été organisé de débats publics.
Les arguments avancés de part et d'autre au cours de la présente procédure seront repris plus loin dans la mesure où cela se révèle nécessaire.
Droit :
1.
Le Tribunal administratif fédéral examine d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (ATAF 2007/6 consid. 1 ; Alfred Kölz/Isabelle Häner, Verwaltungsverfahren und Verwaltungsrechtpflege des Bundes, 2e éd. Zurich 1998, n° 410).
1.1 A teneur de l'art. 53 al. 2
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 53 Übergangsbestimmungen - 1 Das Beschwerdeverfahren gegen Entscheide, die vor dem Inkrafttreten dieses Gesetzes ergangen sind und bisher beim Bundesgericht oder beim Bundesrat anfechtbar waren, richtet sich nach dem bisherigen Recht. |
|
1 | Das Beschwerdeverfahren gegen Entscheide, die vor dem Inkrafttreten dieses Gesetzes ergangen sind und bisher beim Bundesgericht oder beim Bundesrat anfechtbar waren, richtet sich nach dem bisherigen Recht. |
2 | Das Bundesverwaltungsgericht übernimmt, sofern es zuständig ist, die Beurteilung der beim Inkrafttreten dieses Gesetzes bei Eidgenössischen Rekurs- oder Schiedskommissionen oder bei Beschwerdediensten der Departemente hängigen Rechtsmittel. Die Beurteilung erfolgt nach neuem Verfahrensrecht. |
1.2 Sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
1 | Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
a | Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen; |
c | Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
d | ... |
e | Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
e1 | Rahmenbewilligungen von Kernanlagen, |
e2 | die Genehmigung des Entsorgungsprogramms, |
e3 | den Verschluss von geologischen Tiefenlagern, |
e4 | den Entsorgungsnachweis; |
f | Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen; |
g | Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen; |
h | Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken; |
i | Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG); |
j | Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs. |
2 | Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen: |
a | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind; |
b | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG). |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
|
1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
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a | des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung; |
b | des Bundesrates betreffend: |
b1 | die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325, |
b10 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743; |
b2 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726, |
b3 | die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen, |
b4 | das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30, |
b5bis | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie, |
b6 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535, |
b7 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037, |
b8 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739, |
b9 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung, |
c | des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cbis | des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cquater | des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft; |
cquinquies | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats; |
cter | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft; |
d | der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung; |
e | der Anstalten und Betriebe des Bundes; |
f | der eidgenössischen Kommissionen; |
g | der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe; |
h | der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen; |
i | kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht. |
La décision attaquée est une décision sur opposition au sens de l'art. 5 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
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1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |
SR 172.213.1 Organisationsverordnung vom 17. November 1999 für das Eidgenössische Justiz- und Polizeidepartement (OV-EJPD) OV-EJPD Art. 29 - 1 Das Eidgenössische Institut für Geistiges Eigentum (IGE) ist nach dem Bundesgesetz vom 24. März 199588 über Statut und Aufgaben des IGE die Fachbehörde des Bundes für Immaterialgüterrechtsfragen. Es erfüllt seine Aufgaben nach den massgebenden Gesetzen und internationalen Abkommen89. |
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1 | Das Eidgenössische Institut für Geistiges Eigentum (IGE) ist nach dem Bundesgesetz vom 24. März 199588 über Statut und Aufgaben des IGE die Fachbehörde des Bundes für Immaterialgüterrechtsfragen. Es erfüllt seine Aufgaben nach den massgebenden Gesetzen und internationalen Abkommen89. |
2 | Das IGE erfüllt seine gemeinwirtschaftlichen Aufgaben und die weiteren ihm vom Bundesrat zugewiesenen Aufgaben unter der Aufsicht des Departements. |
3 | Das IGE ist in seinem Zuständigkeitsbereich zur Beschwerde an das Bundesgericht berechtigt.90 |
SR 172.010.31 Bundesgesetz vom 24. März 1995 über Statut und Aufgaben des Eidgenössischen Instituts für Geistiges Eigentum (IGEG) IGEG Art. 1 Organisationsform - 1 Das Eidgenössische Institut für Geistiges Eigentum (IGE)4 ist eine öffentlichrechtliche Anstalt des Bundes mit eigener Rechtspersönlichkeit. |
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1 | Das Eidgenössische Institut für Geistiges Eigentum (IGE)4 ist eine öffentlichrechtliche Anstalt des Bundes mit eigener Rechtspersönlichkeit. |
2 | Das IGE ist in seiner Organisation und Betriebsführung selbständig; es führt ein eigenes Rechnungswesen. |
3 | Das IGE wird nach betriebswirtschaftlichen Grundsätzen geführt. |
1.3 La recourante, qui a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure, est spécialement atteinte par cette décision et a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. La qualité pour recourir doit dès lors lui être reconnue (art. 48 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
1.4 Les dispositions relatives à la représentation, au délai de recours, à la forme et au contenu du mémoire de recours (art. 11
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 11 - 1 Auf jeder Stufe des Verfahrens kann die Partei sich, wenn sie nicht persönlich zu handeln hat, vertreten oder, soweit die Dringlichkeit einer amtlichen Untersuchung es nicht ausschliesst, verbeiständen lassen.30 |
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1 | Auf jeder Stufe des Verfahrens kann die Partei sich, wenn sie nicht persönlich zu handeln hat, vertreten oder, soweit die Dringlichkeit einer amtlichen Untersuchung es nicht ausschliesst, verbeiständen lassen.30 |
2 | Die Behörde kann den Vertreter auffordern, sich durch schriftliche Vollmacht auszuweisen. |
3 | Solange die Partei die Vollmacht nicht widerruft, macht die Behörde ihre Mitteilungen an den Vertreter. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 50 - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
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1 | Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
2 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
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1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 44 - Die Verfügung unterliegt der Beschwerde. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
Le recours est ainsi recevable.
2. Le recours n'étant dirigé contre le rejet de l'opposition qu'en ce qui concerne les produits de la classe 12 de la marque attaquée, la décision attaquée est entrée en force de chose décidée en tant qu'elle porte sur les produits de la classe 7 de ladite marque.
3.
A teneur de l'art. 1
SR 232.11 Bundesgesetz vom 28. August 1992 über den Schutz von Marken und Herkunftsangaben (Markenschutzgesetz, MSchG) - Markenschutzgesetz MSchG Art. 1 Begriff - 1 Die Marke ist ein Zeichen, das geeignet ist, Waren oder Dienstleistungen eines Unternehmens von solchen anderer Unternehmen zu unterscheiden. |
|
1 | Die Marke ist ein Zeichen, das geeignet ist, Waren oder Dienstleistungen eines Unternehmens von solchen anderer Unternehmen zu unterscheiden. |
2 | Marken können insbesondere Wörter, Buchstaben, Zahlen, bildliche Darstellungen, dreidimensionale Formen oder Verbindungen solcher Elemente untereinander oder mit Farben sein. |
Le droit à la marque prend naissance par l'enregistrement (art. 5
SR 232.11 Bundesgesetz vom 28. August 1992 über den Schutz von Marken und Herkunftsangaben (Markenschutzgesetz, MSchG) - Markenschutzgesetz MSchG Art. 5 Entstehung des Markenrechts - Das Markenrecht entsteht mit der Eintragung im Register. |
SR 232.11 Bundesgesetz vom 28. August 1992 über den Schutz von Marken und Herkunftsangaben (Markenschutzgesetz, MSchG) - Markenschutzgesetz MSchG Art. 31 Widerspruch - 1 Der Inhaber einer älteren Marke kann gestützt auf Artikel 3 Absatz 1 gegen die Eintragung Widerspruch erheben. |
|
1 | Der Inhaber einer älteren Marke kann gestützt auf Artikel 3 Absatz 1 gegen die Eintragung Widerspruch erheben. |
1bis | Er kann keinen Widerspruch gegen die Eintragung einer geografischen Marke erheben.27 |
2 | Der Widerspruch ist innerhalb von drei Monaten nach der Veröffentlichung der Eintragung beim IGE schriftlich mit Begründung einzureichen. Innerhalb dieser Frist ist auch die Widerspruchsgebühr zu bezahlen. |
SR 232.11 Bundesgesetz vom 28. August 1992 über den Schutz von Marken und Herkunftsangaben (Markenschutzgesetz, MSchG) - Markenschutzgesetz MSchG Art. 3 Relative Ausschlussgründe - 1 Vom Markenschutz ausgeschlossen sind weiter Zeichen, die: |
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1 | Vom Markenschutz ausgeschlossen sind weiter Zeichen, die: |
a | mit einer älteren Marke identisch und für die gleichen Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind wie diese; |
b | mit einer älteren Marke identisch und für gleichartige Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind, so dass sich daraus eine Verwechslungsgefahr ergibt; |
c | einer älteren Marke ähnlich und für gleiche oder gleichartige Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind, so dass sich daraus eine Verwechslungsgefahr ergibt. |
2 | Als ältere Marken gelten: |
a | hinterlegte oder eingetragene Marken, die eine Priorität nach diesem Gesetz (Art. 6-8) geniessen; |
b | Marken, die zum Zeitpunkt der Hinterlegung des unter Absatz 1 fallenden Zeichens im Sinne von Artikel 6bis der Pariser Verbandsübereinkunft vom 20. März 18834 zum Schutz des gewerblichen Eigentums (Pariser Verbandsübereinkunft) in der Schweiz notorisch bekannt sind. |
3 | Auf die Ausschlussgründe nach diesem Artikel kann sich nur der Inhaber der älteren Marke berufen. |
SR 232.11 Bundesgesetz vom 28. August 1992 über den Schutz von Marken und Herkunftsangaben (Markenschutzgesetz, MSchG) - Markenschutzgesetz MSchG Art. 3 Relative Ausschlussgründe - 1 Vom Markenschutz ausgeschlossen sind weiter Zeichen, die: |
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1 | Vom Markenschutz ausgeschlossen sind weiter Zeichen, die: |
a | mit einer älteren Marke identisch und für die gleichen Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind wie diese; |
b | mit einer älteren Marke identisch und für gleichartige Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind, so dass sich daraus eine Verwechslungsgefahr ergibt; |
c | einer älteren Marke ähnlich und für gleiche oder gleichartige Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind, so dass sich daraus eine Verwechslungsgefahr ergibt. |
2 | Als ältere Marken gelten: |
a | hinterlegte oder eingetragene Marken, die eine Priorität nach diesem Gesetz (Art. 6-8) geniessen; |
b | Marken, die zum Zeitpunkt der Hinterlegung des unter Absatz 1 fallenden Zeichens im Sinne von Artikel 6bis der Pariser Verbandsübereinkunft vom 20. März 18834 zum Schutz des gewerblichen Eigentums (Pariser Verbandsübereinkunft) in der Schweiz notorisch bekannt sind. |
3 | Auf die Ausschlussgründe nach diesem Artikel kann sich nur der Inhaber der älteren Marke berufen. |
En l'espèce, il n'est pas contesté que la marque internationale no 552'255 "BOOSTER", enregistrée le 26 mars 1990 et disposant d'une priorité au 31 octobre 1989 selon la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle révisée à Stockholm le 14 juillet 1967 (CUP, RS 0.232.04) (art. 7
SR 232.11 Bundesgesetz vom 28. August 1992 über den Schutz von Marken und Herkunftsangaben (Markenschutzgesetz, MSchG) - Markenschutzgesetz MSchG Art. 7 Priorität nach der Pariser Verbandsübereinkunft - 1 Ist eine Marke erstmals in einem anderen Mitgliedstaat der Pariser Verbandsübereinkunft5 oder mit Wirkung für einen solchen Staat vorschriftsgemäss hinterlegt worden, so kann der Hinterleger oder sein Rechtsnachfolger für die Hinterlegung der gleichen Marke in der Schweiz das Datum der Ersthinterlegung beanspruchen, sofern die Hinterlegung in der Schweiz innerhalb von sechs Monaten nach der Ersthinterlegung erfolgt. |
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1 | Ist eine Marke erstmals in einem anderen Mitgliedstaat der Pariser Verbandsübereinkunft5 oder mit Wirkung für einen solchen Staat vorschriftsgemäss hinterlegt worden, so kann der Hinterleger oder sein Rechtsnachfolger für die Hinterlegung der gleichen Marke in der Schweiz das Datum der Ersthinterlegung beanspruchen, sofern die Hinterlegung in der Schweiz innerhalb von sechs Monaten nach der Ersthinterlegung erfolgt. |
2 | Die Ersthinterlegung in einem Staat, welcher der Schweiz Gegenrecht hält, hat die gleiche Wirkung wie die Ersthinterlegung in einem Mitgliedstaat der Pariser Verbandsübereinkunft. |
4.
Aux termes de l'art. 11 al. 1
SR 232.11 Bundesgesetz vom 28. August 1992 über den Schutz von Marken und Herkunftsangaben (Markenschutzgesetz, MSchG) - Markenschutzgesetz MSchG Art. 11 Gebrauch der Marke - 1 Die Marke ist geschützt, soweit sie im Zusammenhang mit den Waren und Dienstleistungen gebraucht wird, für die sie beansprucht wird. |
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1 | Die Marke ist geschützt, soweit sie im Zusammenhang mit den Waren und Dienstleistungen gebraucht wird, für die sie beansprucht wird. |
2 | Als Gebrauch der Marke gelten auch der Gebrauch in einer von der Eintragung nicht wesentlich abweichenden Form und der Gebrauch für die Ausfuhr. |
3 | Der Gebrauch der Marke mit Zustimmung des Inhabers gilt als Gebrauch durch diesen selbst. |
5.
Les signes similaires à une marque antérieure et destinés à des produits ou services identiques ou similaires sont exclus de la protection des marques lorsqu'il en résulte un risque de confusion (art. 3 al. 1 let. c
SR 232.11 Bundesgesetz vom 28. August 1992 über den Schutz von Marken und Herkunftsangaben (Markenschutzgesetz, MSchG) - Markenschutzgesetz MSchG Art. 3 Relative Ausschlussgründe - 1 Vom Markenschutz ausgeschlossen sind weiter Zeichen, die: |
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1 | Vom Markenschutz ausgeschlossen sind weiter Zeichen, die: |
a | mit einer älteren Marke identisch und für die gleichen Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind wie diese; |
b | mit einer älteren Marke identisch und für gleichartige Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind, so dass sich daraus eine Verwechslungsgefahr ergibt; |
c | einer älteren Marke ähnlich und für gleiche oder gleichartige Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind, so dass sich daraus eine Verwechslungsgefahr ergibt. |
2 | Als ältere Marken gelten: |
a | hinterlegte oder eingetragene Marken, die eine Priorität nach diesem Gesetz (Art. 6-8) geniessen; |
b | Marken, die zum Zeitpunkt der Hinterlegung des unter Absatz 1 fallenden Zeichens im Sinne von Artikel 6bis der Pariser Verbandsübereinkunft vom 20. März 18834 zum Schutz des gewerblichen Eigentums (Pariser Verbandsübereinkunft) in der Schweiz notorisch bekannt sind. |
3 | Auf die Ausschlussgründe nach diesem Artikel kann sich nur der Inhaber der älteren Marke berufen. |
5.1 Le risque de confusion entre deux marques ne peut pas être examiné de manière abstraite, et il s'agit au contraire de toujours prendre en considération les circonstances concrètes du cas d'espèce. Ainsi, si la différence entre les signes doit être d'autant plus grande que les produits pour lesquels ils sont utilisés sont identiques, il convient également de tenir compte de l'attention dont les consommateurs font ordinairement preuve. En effet, le risque de confusion est moins élevé lorsque les marques s'adressent à un public de spécialistes dès lors que ceux-ci devraient en principe être bien en mesure d'opérer les distinctions nécessaires (Lucas David, Kommentar zum schweizerischen Privatrecht, Markenschutzgesetz, Muster-und Modellgesetz, 2e éd., Bâle 1999, MSchG, n° 14 ad art. 3).
5.2 En l'espèce, il semble a priori que les cercles de consommateurs des deux marques en présence soient différents en ce sens que les scooters de la marque opposante sont destinés à des particuliers alors que les moteurs de la marque attaquée sont plutôt destinés à des professionnels, comme les constructeurs automobiles, amenés à commercialiser des véhicules. L'intimé allègue à ce propos que l'acquéreur d'un véhicule d'une marque ne sait en général pas, sauf s'il est lui-même un passionné de l'actualité automobile, que le moteur de son véhicule est le même que celui d'un véhicule d'une autre marque et qu'il n'a pas été fabriqué pour le constructeur. On ne peut toutefois pas exclure qu'un particulier soit susceptible d'acheter un moteur pour remplacer celui de son véhicule défectueux ou que, sans être obligatoirement connaisseur ou passionné, il s'intéresse de près à la marque du moteur du véhicule qu'il achète, voire qu'il souhaite acheter un véhicule d'une marque spécifique notamment parce qu'il est équipé d'un moteur de la même marque. Le cercle des consommateurs peut donc s'avérer être le même. Mais dans un tel cas, aussi longtemps qu'il n'existe pas d'indices que ces consommateurs-là soient particulièrement nombreux et dans la mesure où l'on peut s'attendre à ce que l'attention particulière qu'ils portent au produit soit propre à prévenir un risque de confusion, il convient d'admettre qu'ils n'ont pas absolument besoin d'une protection renforcée.
6.
Il y a similarité des produits ou des services lorsque les cercles des consommateurs concernés peuvent être amenés à penser que les produits vendus sous des marques identiques ou similaires proviennent, au regard de leurs lieux de production ou de distribution usuels, de la même entreprise ou sont, à tout le moins, produits sous le contrôle du titulaire de la marque par des entreprises liées entre elles (David, op. cit., n° 35 ad art. 3). Sont des indices pour des produits similaires les mêmes lieux de production, le même savoir-faire spécifique (know-how), des canaux de distribution semblables, les cercles de consommateurs semblables, un but d'utilisation semblable, la substituabilité desdits produits, un champ d'application technologique semblable ou identique de même que le rapport entre accessoire et produit principal. Constituent, en revanche, des indices contre la similarité des produits des canaux de distribution séparés pour une même catégorie d'acheteurs ainsi que le rapport entre produit auxiliaire et produit principal et entre matière première ou produit semi-fini et produit fini (arrêt du Tribunal administratif fédéral du 2 juillet 2007 B-7505/2006 consid. 7 Maxx/Max maximum + value ; Eugen Marbach, Gleichartigkeit - ein markenrchtlicher Schlüsselbegriff ohne Konturen ? publié in : Revue de droit suisse [RDS] 120 [2001] p. 264 ss [cit. Marbach, Gleichartigkeit] ; Eugen Marbach, Schweizerisches Immaterialgüter-und Wettbewerbsrecht, vol. III, Kennzeichenrecht, Bâle 1996, p. 110 [cit. Marbach, Kennzeichenrecht]). Il n'y a, le plus souvent, pas non plus de similarité entre une composante et le produit principal (Marbach, Gleichartigkeit, p. 268, Marbach, Kennzeichenrecht p. 109). Il convient encore de comparer les produits concernés à la lumière du lien et de la complémentarité qui existent entre eux. Tous ces éléments sont habituellement retenus comme indices par la doctrine et la jurisprudence, mais aucun de ces critères n'est en soi déterminant et suffisant et chaque cas doit être examiné séparément. Enfin, l'appartenance des produits revendiqués à la même classe internationale selon l'accord de Nice ne suffit pas pour les déclarer similaires, mais constitue néanmoins et pour le moins un indice à prendre en compte (décision de la CREPI du 22 juin 2006 publiée in : sic! 2006 756 consid. 3 Aviagen/Aviogen).
6.1 Dans le cadre de la comparaison des produits, l'IPI a fondé sa décision sur quatre indices, à savoir la substituabilité, le know-how, le rapport entre accessoire et produit principal ainsi que les canaux de distribution. Il a considéré que la similarité était établie entre les scooters de la classe 12 de la marque opposante et les moteurs et moteurs à réaction pour véhicules terrestres de la classe 12 de la marque attaquée dans la mesure où les indices en question étaient réunis, à l'exception de celui de la substituabilité. Il a ainsi tout d'abord considéré qu'un moteur, bien qu'étant la pièce maîtresse d'un véhicule, ne pouvait se substituer à un véhicule dans son ensemble. Il a ensuite relevé que la construction du moteur n'était qu'une étape dans celle du véhicule et que le know-how utilisé dans la construction d'un scooter était similaire à celui utilisé dans la construction d'un moteur terrestre. Relevant qu'un moteur n'était pas un accessoire d'un véhicule, mais une de ces composantes, ce qui constituait en principe un indice contre la similarité des produits, il a toutefois considéré que le moteur constituait l'essentiel d'un véhicule et qu'il devait par conséquent être considéré comme étant plus qu'une simple composante dans la mesure où un consommateur qui choisit une marque de véhicule s'attend précisément à trouver un moteur de ladite marque dans son véhicule. Il a dès lors constaté que cet indice était en faveur de la similarité des produits. S'agissant enfin des canaux de distribution, l'IPI a relevé que les garages qui vendaient des véhicules proposeraient également leurs moteurs et/ou leurs pièces détachées et que le consommateur désireux d'acquérir soit un scooter soit un moteur de scooter s'adresserait aux mêmes canaux.
La recourante prétend que c'est à juste titre que l'IPI a admis la similarité entre les scooters de la classe 12 de sa marque et les moteurs et moteurs à réaction pour véhicules terrestres revendiqués en classe 12 par la marque attaquée.
De son côté, l'intimé explique vouloir nuancer fortement les conclusions de l'IPI. A cet effet, il soutient notamment que le moteur n'est pas l'élément essentiel d'un scooter, mais qu'il en est l'un des composants, au même titre que les composants de confort et que ceux de sécurité tels que la structure portante, le système de freinage, et les moyens d'éclairage. Il ajoute qu'un consommateur choisit un véhicule en fonction de ses performances, de son esthétique, de ses autres caractéristiques ainsi que de sa marque et non en fonction de la marque de son moteur qu'il ne serait de toute façon pas en mesure de choisir puisque cela dépend des accords passés entre les constructeurs de véhicules et les fabricants de moteurs.
6.2 En l'espèce, dans la comparaison des produits, l'IPI n'a procédé à aucune distinction entre les moteurs pour véhicules terrestres et les moteurs à réaction pour véhicules terrestres, tous deux revendiqués en classe 12 par la marque attaquée. Une telle distinction apparaît toutefois nécessaire en tant que la technologie et la destination des uns et des autres est indéniablement différente. Un moteur à réaction fonctionne avec un mode de propulsion dans lequel des gaz chassés vers l'arrière de l'engin projettent par réaction l'engin vers l'avant. Ce type de moteur est utilisé principalement sur les avions (avions à réaction par opposition aux avions à moteurs à hélices), qu'ils soient militaires ou destinés au transport de passagers civils (jets), et sur les véhicules spatiaux (moteurs-fusées) (Le nouveau Petit Robert de la langue française 2007, Paris 2007, p. 197, 1116, 1388, 1640 et 2132 [cit. Le nouveau Petit Robert]). Un tel moteur est dès lors très différent d'un moteur ordinaire, à essence ou électrique par exemple. Un scooter, qui est un motocycle léger, fonctionne avec un moteur ordinaire (Le nouveau Petit Robert, p. 2329). Les seuls véhicules terrestres qui ont jusqu'ici été équipés de moteurs à réaction sont des voitures ou des deux-roues (motos) spécialement construits pour battre des records de vitesse, tels que les dragsters (voir à ce sujet, par exemple, les pages Internet http://www.perrotfeeler.com, http://moteurareaction.ifrance.com, ou http://www.francedrag.com, visitées le 17 janvier 2008). On conçoit dès lors mal qu'un scooter destiné à la circulation routière soit équipé d'un moteur à réaction. Les scooters et les moteurs à réaction ne pouvant dès lors être considérés comme similaires, tout risque de confusion doit ainsi être écarté pour ces produits-là.
Il reste ainsi à examiner si les "scooters" de la marque opposante et les "moteurs pour véhicules terrestres" de la marque attaquée peuvent être tenus pour similaires, ce que l'intimé met sérieusement en doute. La comparaison desdits produits à la lumière des éléments habituellement retenus comme indices fait apparaître que ceux-ci ne sont en premier lieu pas interchangeables et qu'ils n'ont pas le même but d'utilisation. Ils ne sont pas non plus des accessoires les uns des autres, un moteur ne pouvant être qualifié de complément judicieux à un scooter ou inversement (Marbach, Kennzeichenrecht, p. 108). Il y a en revanche lieu d'admettre, avec l'autorité inférieure, que les moteurs pour véhicules terrestres sont une composante des scooters. On ne peut néanmoins pas suivre l'autorité inférieure lorsqu'elle relève qu'un moteur constitue l'essentiel d'un scooter et qu'il doit dès lors être considéré comme étant plus qu'une composante, ce qui selon elle parle en faveur de la similarité. S'il est vrai que le moteur est une pièce importante et nécessaire d'un scooter, il l'est toutefois au même titre que le sont par exemple les roues, le système de freinage ou encore le guidon sans lesquels un scooter ne pourrait pas non plus fonctionner. Ces critères parlent ainsi en défaveur de la similarité.
S'agissant des lieux de production, l'intimé fait valoir que le moteur fait partie du véhicule qui est choisi notamment en fonction de ses performances ou de son esthétique et que, pour le consommateur, le choix du véhicule dépend de la marque du véhicule et de ses caractéristiques et non de la marque du moteur qu'il n'est en général pas en mesure de choisir puisqu'il dépend des accords passés entre le constructeur des véhicules et les fabricants de moteurs, lesquels ne sont pas forcément les mêmes. Il convient d'admettre, avec l'intimé, que certains constructeurs équipent leurs véhicules avec des moteurs d'autres fabricants. Il n'en reste cependant pas moins que certains autres constructeurs automobiles fabriquent aussi bien des véhicules que des moteurs, sur un même site de production, notamment dans des usines voisines, les moteurs venant alors alimenter la construction des véhicules. De ce fait, leur fabrication respective nécessite le même savoir-faire spécifique, ou à tout le moins, un savoir-faire proche. Il s'ensuit que les lieux de production et le know-how peuvent être les mêmes, ce qui constitue un indice pour la similarité des produits.
S'agissant du cercle de consommateurs, examiné plus haut (voir supra consid. 5.2), il peut aussi s'avérer être le même, ce qui constitue un autre indice pour la similarité des produits.
Quant aux canaux de distribution, l'intimé allègue que la plus grosse partie des moteurs fabriqués par un constructeur est destinée à la première monte et non au marché des accessoires. En conséquence, les moteurs suivent un circuit commercial de spécialistes et leur circuit de vente ne recoupe pratiquement jamais celui des véhicules finis équipés d'un moteur. Sur ce point également, on peut donc raisonnablement admettre, avec l'intimé, que le circuit commercial des moteurs met d'abord en présence les constructeurs de véhicules et les fabricants de moteurs. Il n'en reste pas moins que, comme le relève l'IPI, les garages qui proposent des véhicules à la vente proposeront également leurs moteurs et/ou leurs pièces détachées et que le consommateur souhaitant les acquérir s'adressera aux mêmes canaux, qu'il s'agisse de l'achat du véhicule ou du moteur de ce véhicule. Force est dès lors de constater que cet indice parle également en faveur de la similarité.
Enfin l'appartenance des produits à la même classe 12 de la classification de Nice constitue, tel que cela a été exposé ci-dessus, un indice à prendre en compte en faveur de la similarité.
Etant donné que les indices examinés ci-dessus s'annulent quasiment réciproquement, il s'avère décisif que les produits en cause soient, dans leur usage, étroitement liés entre eux. Il existe incontestablement une connexion entre un moteur pour véhicule terrestre et un scooter puisqu'un tel moteur est inutile s'il n'est pas intégré dans un véhicule tel qu'un scooter et qu'un scooter ne peut fonctionner sans moteur. Dans un tel cas où il existe un lien étroit entre ces produits dans le sens notamment d'un usage complémentaire, les consommateurs pourront être amenés à croire qu'ils proviennent de la même entreprise si des marques identiques ou similaires sont utilisées (décision de la CREPI du 17 juin 2005 publiée in : sic! 2006 86 consid. 4 Protos/Proteos). Ainsi, une similarité des produits a été admise par la jurisprudence du fait de l'existence d'une complémentarité notamment entre des véhicules à moteur et des pneus pour véhicules à moteur (décision de la CREPI du 19 octobre 2005 publiée in : sic! 2006 p. 88 consid. 4 Corsa/MotoCorsa Moto Parts) ou encore entre des pneumatiques et des appareils électroniques pour le monitorage et la signalisation de la pression et de la température de l'air dans un pneu (décision de la CREPI du 24 avril 2006 publiée in : sic! 2006 p. 475 consid. 8 X/X Pressure).
Force est dès lors de constater que c'est à juste titre que l'IPI a admis une similarité entre scooters et moteurs pour véhicules terrestres, même si la similarité peut en l'occurrence être qualifiée de faible ou éloignée (entfernte Warengleichartigkeit) (arrêt du Tribunal administratif fédéral du 27 novembre 2007 B-4536/2007 consid. 5.3 et 5.4 Salamander/Salamander ; décision de la CREPI du 22 juin 2006 publiée in : sic! 2006 756 consid. 4 Aviagen/Aviogen et l'arrêt cité).
7.
La similarité des produits devant être admise, il convient d'examiner la similarité entre les deux signes en présence et de les comparer, étant établi de jurisprudence constante que c'est l'impression générale qui est déterminante car c'est elle qui reste dans l'esprit des personnes concernées (arrêt du Tribunal administratif fédéral du 10 mai 2007 B-7438/2006 publié in : sic! 2007 749 consid. 4 Cellini/Elini et l'arrêt cité).
7.1 La comparaison des deux signes litigieux suppose en premier lieu de s'interroger sur l'étendue de la protection de la marque opposante, celle-ci étant indispensable pour estimer le risque de confusion. Le périmètre de protection d'une marque dépend de sa force distinctive. Il est plus restreint pour les marques faibles que pour les marques fortes et des différences plus modestes suffiront à créer une distinction suffisante. Sont en particulier faibles les marques dont les éléments essentiels dérivent des notions descriptives utilisées dans le langage courant. Sont au contraire fortes les marques imaginatives ou ayant acquis une notoriété dans le commerce. Les marques fortes résultent d'un acte créatif ou d'un patient travail pour s'imposer sur le marché ; elles méritent donc un périmètre de protection plus étendu contre les signes similaires. De surcroît, elles nécessitent une protection accrue parce qu'elles sont spécialement exposées à des essais de rapprochement (arrêt du Tribunal administratif fédéral du 6 septembre 2007 B-7468/2006 consid. 5 Seven/Seven for all mankind ; ATF 122 III 382/JdT 1997 I 231 consid. 2a Kamillosan).
Un signe appartenant au domaine public, dès lors exclu de la protection légale au sens de l'art. 2 let. a
SR 232.11 Bundesgesetz vom 28. August 1992 über den Schutz von Marken und Herkunftsangaben (Markenschutzgesetz, MSchG) - Markenschutzgesetz MSchG Art. 2 Absolute Ausschlussgründe - Vom Markenschutz ausgeschlossen sind: |
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a | Zeichen, die Gemeingut sind, es sei denn, dass sie sich als Marke für die Waren oder Dienstleistungen durchgesetzt haben, für die sie beansprucht werden; |
b | Formen, die das Wesen der Ware ausmachen, und Formen der Ware oder Verpackung, die technisch notwendig sind; |
c | irreführende Zeichen; |
d | Zeichen, die gegen die öffentliche Ordnung, die guten Sitten oder geltendes Recht verstossen. |
7.1.1 En l'espèce, la marque opposante est une marque verbale composée du seul mot "booster". Il provient de l'anglais et est traduit par "accélérateur". Utilisé en français, ce nom masculin signifie, dans le domaine de l'astronautique, "propulseur externe auxiliaire destiné à accentuer la poussée (d'un engin spatial)", soit "accélérateur, propulseur auxiliaire, pousseur" (Le nouveau Petit Robert, p. 276) ou encore "accélérateur, impulseur, lanceur, pousseur, propulseur auxiliaire" (Dictionnaire de synonymes et contraires, Henri Bertaud du Chazaud, Paris 1994, p. 125 [cit. Dictionnaire des synonymes]). Dans le domaine de la physique, un "booster" est un "synchroton injecteur d'un accélérateur de particules" et, dans celui de l'audiovisuel, un "amplificateur accroissant la puissance d'un autoradio", soit un "suramplificateur" (Le nouveau Petit Robert, p. 276). Enfin, dans le langage familier, le verbe transitif "booster" signifie "stimuler, développer, renforcer", comme par exemple dans l'expression "booster les ventes" (Le Petit Larousse illustré 2000, Paris 1999, p. 145).
7.1.2 Il ressort tout d'abord de ce qui précède que le nom "booster" est utilisé dans des cadres spécifiques et plutôt techniques ou scientifiques. L'aéronautique, la physique ou l'audiovisuel sont des secteurs lointains du secteur de l'automobile qui concerne les marques litigieuses. Il convient toutefois de constater qu'on imagine facilement, à travers le terme "booster", un appareil qui, de manière générale, procure du mouvement, de la puissance ou encore une accélération. Le verbe "booster" du langage courant va d'ailleurs dans un même sens de dynamique, d'énergie et de force. Il est dès lors aisé de voir un lien entre le mot "booster" et un moteur, puisqu'un moteur est précisément l'élément qui donne de la vitesse et de la puissance à un véhicule. Ainsi, même si, en référence à des moteurs, le nom masculin "booster" ne se rapporte qu'à des moteurs d'engins spatiaux, il n'en reste pas moins qu'il sera également compris dans le même sens d'augmentation de la puissance pour des moteurs terrestres et qu'il est également descriptif de ces moteurs-là, contrairement à ce que soutient la recourante. En outre, même si, comme l'a estimé l'autorité inférieure, le terme "booster" n'est pas directement descriptif du produit "scooter" en tant que tel, il n'en reste pas moins que ledit terme est de nature à donner aux consommateurs une indication sur ses éventuelles qualités ou propriétés de vitesse et de puissance, soit un élément important pour eux et, de surcroît, directement compréhensible puisque ce terme est communément utilisé. Force est dès lors de constater que, contrairement à ce que l'autorité inférieure a considéré, la marque opposante a sous cet angle-là une force distinctive faible et bénéficie, de ce fait, d'un champ de protection restreint, d'autant qu'il n'est pas établi que la recourante est parvenue à imposer l'élément "booster" comme marque sur le marché. Par voie de conséquence, tel qu'exposé ci-dessus (voir consid. 7.1), des différences plus modestes suffiront à créer une distinction suffisante entre les marques en présence.
7.2 Selon le Tribunal fédéral, la fonction principale et le but de la marque sont de distinguer une marchandise particulière de marchandises identiques ou similaires, de manière à ce qu'une individualisation de cette marchandise et même de son fabricant soit rendue possible. Le consommateur doit avoir les moyens de retrouver un produit qu'il a apprécié parmi la multitude des produits offerts (ATF 119 II 473/JdT 1994 I 358 consid. 2c Radion/Radiomat). On partira de cette fonction essentielle de la marque pour examiner si deux signes risquent d'être confondus. Il y a donc risque de confusion au sens de l'art. 3 al. 1 let. c
SR 232.11 Bundesgesetz vom 28. August 1992 über den Schutz von Marken und Herkunftsangaben (Markenschutzgesetz, MSchG) - Markenschutzgesetz MSchG Art. 3 Relative Ausschlussgründe - 1 Vom Markenschutz ausgeschlossen sind weiter Zeichen, die: |
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1 | Vom Markenschutz ausgeschlossen sind weiter Zeichen, die: |
a | mit einer älteren Marke identisch und für die gleichen Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind wie diese; |
b | mit einer älteren Marke identisch und für gleichartige Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind, so dass sich daraus eine Verwechslungsgefahr ergibt; |
c | einer älteren Marke ähnlich und für gleiche oder gleichartige Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind, so dass sich daraus eine Verwechslungsgefahr ergibt. |
2 | Als ältere Marken gelten: |
a | hinterlegte oder eingetragene Marken, die eine Priorität nach diesem Gesetz (Art. 6-8) geniessen; |
b | Marken, die zum Zeitpunkt der Hinterlegung des unter Absatz 1 fallenden Zeichens im Sinne von Artikel 6bis der Pariser Verbandsübereinkunft vom 20. März 18834 zum Schutz des gewerblichen Eigentums (Pariser Verbandsübereinkunft) in der Schweiz notorisch bekannt sind. |
3 | Auf die Ausschlussgründe nach diesem Artikel kann sich nur der Inhaber der älteren Marke berufen. |
La plupart du temps, le public ne verra ni n'entendra les deux marques simultanément. En réalité, celle des deux que le public voit ou entend s'oppose dans la mémoire à l'image plus ou moins effacée de l'autre, qui avait été vue dans le temps. Lors de la comparaison des marques, il convient donc d'examiner les caractéristiques qui sont susceptibles de subsister dans une mémoire moyennement fidèle ou moyennement défaillante (arrêt du Tribunal administratif fédéral du 10 mai 2007 B-7438/2006 publié in : sic! 2007 749 consid. 4 Cellini/Elini et l'arrêt cité). Pour déterminer si deux marques se ressemblent au sens de l'art. 3 al. 1 let. c
SR 232.11 Bundesgesetz vom 28. August 1992 über den Schutz von Marken und Herkunftsangaben (Markenschutzgesetz, MSchG) - Markenschutzgesetz MSchG Art. 3 Relative Ausschlussgründe - 1 Vom Markenschutz ausgeschlossen sind weiter Zeichen, die: |
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1 | Vom Markenschutz ausgeschlossen sind weiter Zeichen, die: |
a | mit einer älteren Marke identisch und für die gleichen Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind wie diese; |
b | mit einer älteren Marke identisch und für gleichartige Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind, so dass sich daraus eine Verwechslungsgefahr ergibt; |
c | einer älteren Marke ähnlich und für gleiche oder gleichartige Waren oder Dienstleistungen bestimmt sind, so dass sich daraus eine Verwechslungsgefahr ergibt. |
2 | Als ältere Marken gelten: |
a | hinterlegte oder eingetragene Marken, die eine Priorität nach diesem Gesetz (Art. 6-8) geniessen; |
b | Marken, die zum Zeitpunkt der Hinterlegung des unter Absatz 1 fallenden Zeichens im Sinne von Artikel 6bis der Pariser Verbandsübereinkunft vom 20. März 18834 zum Schutz des gewerblichen Eigentums (Pariser Verbandsübereinkunft) in der Schweiz notorisch bekannt sind. |
3 | Auf die Ausschlussgründe nach diesem Artikel kann sich nur der Inhaber der älteren Marke berufen. |
En l'espèce, la marque opposante "BOOSTER" est une marque verbale alors que la marque attaquée "Turbo Booster" (fig.) est une marque combinée, comportant des éléments verbaux et figuratifs ainsi qu'une revendication de couleurs.
7.3 Du point de vue phonétique, la marque opposante est composée de deux syllabes tandis que la marque attaquée en dénombre quatre, ce qui entraîne une cadence, un rythme et une intonation différents entre les signes. Les marques litigieuses ont en commun l'élément verbal "booster". La marque attaquée se différencie en revanche de la marque opposante par l'adjonction du terme "turbo" au début du signe. Sur le plan sémantique, le nom masculin "turbo" signifie dans le domaine automobile "turbocompresseur de suralimentation". Un "turbocompresseur" est une "turbomachine destinée à augmenter la pression ou le débit d'un gaz". La locution figurée "mettre le turbo" équivaut à "donner toute la puissance", celle "mettre le turbo sur" à "se lancer à fond dans". Le terme "turbo" détermine le mot "moteur" dans l'apposition "moteur turbo", soit à turbine (Le nouveau Petit Robert, p. 2644 s.). Il y a lieu de conclure que, mis en relation avec les produits de la marque attaquée, le terme "turbo" est clairement descriptif, tout comme le mot "booster" (voir supra consid. 7.1.2), et que cet ajout ne semble, dès lors, que peu fantaisiste. Cependant, un pléonasme original peut être doté du minimum de force distinctive nécessaire (Cherpillod, op. cit., p. 76 s. et les références citées). Il est créé par l'association de deux synonymes (arrêt du Tribunal fédéral du 16 février 2000 4C.403/1999 publié in : sic! 2000 287 consid. 3c aa Bioderma). Cette notion est notamment apparue dans un arrêt du Tribunal fédéral de 1973 dans lequel il était question de la marque internationale "BIOVITAL". Le Tribunal fédéral a estimé que les mots "bio" et "vital" faisaient partie du patrimoine linguistique, mais que pris sous forme de mot composé, ils n'avaient pas de sens spécifique, n'étaient pas employés dans le langage courant et ne se précisaient pas l'un l'autre. Il a dès lors considéré que la jonction de ces deux termes créait un pléonasme original qui donnait à la marque une force distinctive (ATF 99 II 401 consid. 1c/JdT 1974 I 543 consid. 1b Biovital). Le Tribunal fédéral a certes discuté son appréciation dans un arrêt ultérieur concernant la marque "SANO-VITAL" en expliquant qu'il était peut-être allé un peu loin ("wohl etwas weit ging") lorsqu'il avait protégé la marque "BIOVITAL", enregistrée depuis longtemps, en annulant une marque plus récente susceptible de créer un risque de confusion. Il a néanmoins rappelé que le fait de combiner deux termes qui étaient en eux-mêmes du domaine public pouvait constituer une marque susceptible de protection si celle-ci acquérait ainsi un caractère distinctif suffisant et que, dans ce cas, l'impression d'ensemble laissée par la combinaison était déterminante (ATF 104 Ib 138/JdT 1978 I 271
consid. 2 Sano-Vital ; Cherpillod, op. cit., p. 77 note de bas de page n° 213).
En l'occurrence, les termes "turbo" et "booster", en tant qu'ils ont une signification très voisine - principalement dans l'idée d'un appareil fournissant vitesse, puissance, augmentation de la puissance ou encore accélération - sont deux éléments que l'on peut qualifier de synonymes dans le langage courant. En outre, ils ne se complètent pas l'un l'autre (décision de la CREPI du 20 août 1997 publiée in : sic! 1997 559 consid. 4 Micro Compact Car). Pris sous la forme d'un mot composé, ils ne sont pas employés dans le langage courant et n'ont pas de sens spécifique. En tant que cette association crée une redondance dans le sens de quelque chose de très rapide et puissant, elle pourrait être considérée comme un pléonasme original qui donne à la marque attaquée un caractère fantaisiste - ce que soutient d'ailleurs l'intimé - et, partant, une force distinctive. Cette question peut toutefois rester indécise en tant que la marque trouve quoi qu'il en soit une force distinctive dans ses autres caractéristiques que sont ses éléments figuratifs et sa revendication de couleurs (voir infra consid. 7.4).
7.4 S'agissant de l'impression visuelle, les éléments verbaux de la marque attaquée sont écrits en caractères majuscules et dans les coloris bleu pour la moitié supérieure de chaque mot et orange/rouge pour la moitié inférieure. La combinaison des deux mots est entourée par un nuage blanc au pourtour gris qui suit exactement le contour des lettres. A la droite du nuage figure, en plus petit, un avion à réaction - du style avion de ligne ou jet - noir, suivi d'un trait horizontal blanc/gris représentant la trace de condensation laissée dans le ciel par ce type d'avion. Ce trait traverse les deux mots en leur milieu et marque la séparation entre les couleurs bleue et orange/rouge.
Même des marques verbales et figuratives combinées peuvent porter atteinte à des marques purement verbales. Un élément figuratif ne sera susceptible de donner une impression d'ensemble différente que s'il a un caractère dominant - par exemple s'il est particulièrement original et s'il est en mesure de conférer à la marque une image facile à retenir - et si l'élément verbal a une signification moins importante (arrêt du Tribunal administratif fédéral du arrêt du 6 juillet 2007 B-7439/2006 consid. 7.1 Kinder/Kinder Party ; décision de la CREPI du 1er avril 2003 publiée in : sic! 2003 709 consid. 5.1 à 5.3 Targa/Targa). En l'espèce, le graphisme de la marque "Turbo Booster" (fig.) doit être qualifié de dominant. Comme l'a constaté l'autorité inférieure et comme le soutient l'intimé, il donne à la marque attaquée sa force distinctive. Son écriture stylisée qui se fond dans la forme de nuage et ses couleurs vives sont en effet des éléments très visibles, qui retiendront l'attention des consommateurs tels que décrits au consid. 5.2 ci-dessus et resteront dans leur mémoire. L'avion représenté ne constitue pas l'élément principal de la marque attaquée et, en raison de sa taille relativement petite par rapport à celle de l'écriture ou du nuage, il n'est peut-être plus si perceptible s'il est vu depuis une certaine distance. Force est toutefois d'admettre que, en association avec le nuage, l'avion complète l'image visuelle de la marque et lui donne une connotation particulière relative aux airs et aux déplacements aériens, laquelle restera aussi dans le souvenir des consommateurs concernés. Cette connotation confère à la marque attaquée un caractère original. Les éléments verbaux qui la composent sont donc relégués au second plan par rapport aux éléments graphiques qui sont dominants (voir a contrario l'arrêt du Tribunal administratif fédéral du 19 décembre 2007 B-7500/2006 consid. 9.2 Diva Cravatte/DD Divo Diva).
7.5 Au regard de ce qui a été exposé ci-dessus, en tant que, examinée dans son ensemble, la marque attaquée diverge suffisamment de la marque opposante, compte tenu en particulier de la force distinctive faible de cette dernière, il convient de conclure, avec l'autorité inférieure, à l'absence d'un risque de confusion direct ou indirect entre les deux marques en présence.
8.
Il résulte de ce qui précède que la décision attaquée ne viole pas le droit fédéral, qu'elle ne repose pas sur une constatation inexacte ou incomplète des faits et qu'elle n'est pas inopportune. Partant, le recours doit être rejeté.
9.
Vu l'issue de la procédure, les frais de procédure comprenant l'émolument judiciaire et les débours doivent être mis à la charge de la recourante qui succombe (art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 1 Verfahrenskosten - 1 Die Kosten der Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht (Gericht) setzen sich zusammen aus der Gerichtsgebühr und den Auslagen. |
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1 | Die Kosten der Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht (Gericht) setzen sich zusammen aus der Gerichtsgebühr und den Auslagen. |
2 | Mit der Gerichtsgebühr sind die Kosten für das Kopieren von Rechtsschriften und der für Dienstleistungen normalerweise anfallende Verwaltungsaufwand wie Personal-, Raum- und Materialkosten sowie Post-, Telefon- und Telefaxspesen abgegolten. |
3 | Auslagen sind insbesondere die Kosten für Übersetzungen und für die Beweiserhebung. Die Kosten für Übersetzungen werden nicht verrechnet, wenn es sich um Übersetzungen zwischen Amtssprachen handelt. |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 2 Bemessung der Gerichtsgebühr - 1 Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
|
1 | Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
2 | Das Gericht kann bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge nach den Artikeln 3 und 4 hinausgehen, wenn besondere Gründe, namentlich mutwillige Prozessführung oder ausserordentlicher Aufwand, es rechtfertigen.2 |
3 | Bei wenig aufwändigen Entscheiden über vorsorgliche Massnahmen, Ausstand, Wiederherstellung der Frist, Revision oder Erläuterung sowie bei Beschwerden gegen Zwischenentscheide kann die Gerichtsgebühr herabgesetzt werden. Der Mindestbetrag nach Artikel 3 oder 4 darf nicht unterschritten werden. |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 2 Bemessung der Gerichtsgebühr - 1 Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
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1 | Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
2 | Das Gericht kann bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge nach den Artikeln 3 und 4 hinausgehen, wenn besondere Gründe, namentlich mutwillige Prozessführung oder ausserordentlicher Aufwand, es rechtfertigen.2 |
3 | Bei wenig aufwändigen Entscheiden über vorsorgliche Massnahmen, Ausstand, Wiederherstellung der Frist, Revision oder Erläuterung sowie bei Beschwerden gegen Zwischenentscheide kann die Gerichtsgebühr herabgesetzt werden. Der Mindestbetrag nach Artikel 3 oder 4 darf nicht unterschritten werden. |
L'intimé, qui obtient gain de cause et qui est représenté par un avocat, a droit à des dépens (art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
2 | Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann. |
3 | Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat. |
4 | Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
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1 | Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
2 | Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen. |
3 | Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten. |
4 | Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden. |
5 | Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7 |
10.
Le présent arrêt est définitif (art. 73
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 73 Ausnahme - Die Beschwerde ist unzulässig gegen Entscheide, die im Rahmen des Widerspruchsverfahrens gegen eine Marke getroffen worden sind. |
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Les frais de procédure, d'un montant de Fr. 4'000.--, sont mis à la charge de la recourante. Ce montant est compensé par l'avance de frais déjà versée de Fr. 3'500.--. Le solde doit être versé au moyen du bulletin de versement joint en annexe sur le compte postal du Tribunal dans les trente jours dès la notification du présent arrêt.
3.
Des dépens d'un montant de Fr. 2'000.-- (TVA comprise) sont alloués à l'intimé et mis à la charge de la recourante.
4.
Le présent arrêt est adressé :
- à la recourante (recommandé ; annexes : décision attaquée en retour et un bulletin de versement)
- à l'intimé (recommandé)
- à l'autorité inférieure (n° de réf. W7795 ; recommandé ; annexe : dossier en retour)
Le président du collège : La greffière :
Claude Morvant Solange Borel
Expédition : 5 février 2008