S. 1 / Nr. 1 Schuldbetreibungs- und Konkursrecht (d, f, i)

BGE 62 III 1

1. Kreisschreiben, Circulaire, Circolare No 25 vom 15. 1. 1936.


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Regeste:
Verrechnungsverkehr (Clearing) mit dem Ausland.
Trafic de compensation (Clearing) avec l'étranger.
Traffico di compensazione (Clearing) coll'estero.

Wir beehren uns, Ihnen mitzuteilen, dass sich in unserer Rekurspraxis gezeigt
hat, dass das Abkommen mit Deutschland über den deutsch-schweizerischen
Verrechnungsverkehr, ursprünglich vom 26. Juli 1934, neuerdings vom 17. April
1935, der Arrestierung von Guthaben von Einwohnern Deutschlands an Einwohnern
der Schweiz, wie sie zumal auf Grund von Art. 271
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 271 - 1 Le créancier d'une dette échue et non garantie par gage peut requérir le séquestre des biens du débiteur qui se trouvent en Suisse:480
1    Le créancier d'une dette échue et non garantie par gage peut requérir le séquestre des biens du débiteur qui se trouvent en Suisse:480
1  lorsque le débiteur n'a pas de domicile fixe;
2  lorsque le débiteur, dans l'intention de se soustraire à ses obligations, fait disparaître ses biens, s'enfuit ou prépare sa fuite;
3  lorsque le débiteur est de passage ou rentre dans la catégorie des personnes qui fréquentent les foires et les marchés, si la créance est immédiatement exigible en raison de sa nature;
4  lorsque le débiteur n'habite pas en Suisse et qu'il n'y a pas d'autre cas de séquestre, pour autant que la créance ait un lien suffisant avec la Suisse ou qu'elle se fonde sur une reconnaissance de dette au sens de l'art. 82, al. 1;
5  lorsque le créancier possède contre le débiteur un acte de défaut de biens provisoire ou définitif;
6  lorsque le créancier possède contre le débiteur un titre de mainlevée définitive.
2    Dans les cas énoncés aux ch. 1 et 2, le séquestre peut être requis pour une dette non échue; il rend la créance exigible à l'égard du débiteur.
3    Dans les cas énoncés à l'al. 1, ch. 6, qui concernent un jugement rendu dans un État étranger auquel s'applique la Convention du 30 octobre 2007 concernant la compétence judiciaire, la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière civile et commerciale485, le juge statue aussi sur la constatation de la force exécutoire.486
, Ziff. 4 SchKG gebräuchlich
ist, entgegenstehen kann. Ob dies im einzelnen Fall zutreffe, kann, wenn
einmal der Arrest von der Arrestbehörde bewilligt worden ist, nurmehr von der
schweizerischen Verrechnungsstelle in Zürich entschieden werden. Daher ordnen
wir an, dass bei jedem Arrestvollzug auf eine solche Forderung die Erhebungen
zu machen sind, welche für diese Entscheidung notwendig erscheinen, und
alsdann der schweizerischen Verrechnungsstelle in Zürich die Frage vorzulegen
ist, ob das arrestierte Guthaben vom Verrechnungsabkommen betroffen werde oder
nicht. Wird dies bejaht, so ist der Arrest ohne weiteres aufzuheben

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(also inzwischen und nachher jedes Fortsetzungsbegehren zurückzuweisen) und
eine allfällig inzwischen an das Betreibungsamt geleistete Zahlung an die
Verrechnungsstelle abzugeben. Zur Begründung dieser Weisung nehmen wir Bezug
auf den in der Amtlichen Sammlung der bundesgerichtlichen Entscheidungen
veröffentlichten Rekursentscheid vom 13. Dezember 1935 i. S. Keel. In gleicher
Weise ist vorzugehen bei der Arrestierung von Guthaben von Einwohnern anderer
Länder, mit denen die Schweiz Verrechnungs- bzw. Clearing-Abkommen geschlossen
hat (gegenwärtig Bulgarien, Rumänien, Jugoslawien, Ungarn, Türkei,
Griechenland, Chile, Italien).
De récents recours ont démontré que l'accord pour la compensation des
paiements germano-suisses, conclu le 26 juillet 1934 et révisé le 17 avril
1935, peut, suivant les cas, faire obstacle aux séquestres de créances
appartenant à une personne habitant l'Allemagne, contre un tiers débiteur
habitant la Suisse, séquestres qui sont couramment pratiqués surtout en vertu
de l'article 271 no 4 de la loi sur la poursuite pour dettes et faillite.
Savoir si tel est le cas, dans une espèce donnée, est une question que
désormais l'office suisse de compensation, à Zurich, a seul le pouvoir de
trancher, après que le séquestre aura été accordé par l'autorité compétente.
Par conséquent, nous ordonnons que les autorités de poursuite, sollicitées
d'exécuter un séquestre sur une créance de cette catégorie, fassent les
constatations nécessaires à la solution de ladite question et qu'elles la
soumettent ensuite à l'office susmentionné, en lui demandant si le bien
séquestré est ou n'est pas un de ceux que frappe l'accord germano-suisse. Si
la réponse est affirmative, le séquestre devra être purement et simplement
annulé et toute réquisition de continuer, déposée entre temps ou
ultérieurement, devra être rejetée; et si, dans l'intervalle, un paiement a
été fait à l'office des poursuites, celui-ci devra en transmettre le montant à
l'office suisse de compensation. Les instructions qui précèdent sont
justifiées

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par les motifs de notre arrêt Keel du 13 décembre 1935, qui sera publié dans
le Recueil officiel des arrêts du Tribunal fédéral. On procédera de la même
manière en cas de séquestre de créances appartenant à des personnes
domiciliées dans d'autres pays avec lesquels la Suisse a conclu des accords de
compensation ou de clearing (soit actuellement la Bulgarie, la Roumanie, la
Yougoslavie, la Hongrie, la Turquie, la Grèce, le Chili, l'Italie).
La pratica del Tribunale federale ha dimostrato, in casi recenti, che
l'accordo per la compensazione dei pagamenti germanico-svizzeri del 26 luglio
1934, riformato il 17 aprile 1935, può essere talora di ostacolo al sequestro
di crediti spettanti a una persona domiciliata in Germania verso il terzo
debitore in Isvizzera, sequestri concessi ordinariamente soprattutto in base
all'art. 271, cifra 4, LEF. Il decidere se, in una fattispecie, il sequestro
possa essere eseguito, è questione che spetta oramai unicamente all'Ufficio
svizzero di compensazione in Zurigo, dopo che il sequestro è stato concesso
dall'Autorità competente. I funzionari richiesti dell'esecuzione di un
sequestro sopra siffatte pretese dovranno quindi, in ogni singolo caso,
procedere alle indagini occorrenti per la soluzione della questione, e
comunicarle all'Ufficio svizzero di compensazione in Zurigo, chiedendogli, se
la pretesa colpita da sequestro rientri o no nella categoria di quelle
soggette all'accordo germanico-svizzero. Se la risposta è affermativa, il
sequestro sarà senz'altro annullato e ogni domanda di proseguirlo, deposta in
tempo utile o anche posteriormente, dovrà essere respinta. Se, nel frattempo,
un versamento è stato fatto all'ufficio di esecuzione, questo ne trasmetterà
l'importo all'ufficio di compensazione. Queste osservazioni trovano la loro
giustificazione nella sentenza della Camera federale di Esecuzioni e
Fallimenti del 13 dicembre 1935 in causa Keel. La sentenza sarà pubblicata
nella raccolta ufficiale delle decisioni del Tribunale federale.

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Si dovrà procedere nell'identico modo per i sequestri dei crediti appartenenti
ad abitanti d'altri Stati (attualmente Bulgaria, Romania, Jugoslavia,
Ungheria, Turchia, Grecia, Cile, Italia) con cui la Confederazione ha
conchiuso degli accordi di compensazione o di clearing.