204 schauest-swamp ...La Konkursrecht. N° 52.

que le juge seul est competent pour ordonner une réalisation à laquelle
l'administration ferroviaire ne croirait pas devoir procéder de son chef.

La Chambre des Poursuiies et des Faillilespronunce :

. Le recours est partiellement admis, en ee sens que la

décision de l'Office des poursuites de La Chaux-de-Fonds invitant la gare
petite Vitesse à réexpédier les marchandises séquestrées à l'expéditeur
est annulée. Le recours est rejeté pour le surplus.

52. Arrèt du 14 Èécembre 1921 dans la cause Jeannet-

A r t. 9 2 c h i f f r e 3 LP. Insaisissabilité des outils nécessajres
au débiteur pour qu'il puisse continuer d'exercer sa profession sans
avoir à changer de condition.

A. Après avoir travaillé pendant quelques années comme ouvrier polisseur
de verres de montres, Marcel Jeannot a aequis quelques outils et s'est
établi pour son propre compte. Dans son atelier, une petite chambre où
il travaille seul, il a installé:

un moteur électrique . estimé Fr. 200

un petit tour à ajuster . '. . . . . . si 20 un petit tour è
polir . . . . . . . '. 20 un petit tour à polis à la ponce
. . . .. 20 un petit four à foudre . . . . . . . .30 un établi '
. . . . . . . .' . . . . . . is 8

Au total Fr. 298 Dans une poursuite N° 96 659 dirigée contre Jeannot ·
pour une somme de 1500 fr. par un sieur Berthethle créancier a reqsiuis
la saisie en date du 4 octobre 1921. Suivant preces-verba] du 8 octobre,
l'Office des poursuites de Genève a déclaré que le débiteur ne possède

...r-

Schuldbetreibungs und Konkursrecht. N° 52. ' 205

pas de biens mobiliers saisissablesss, les objets indiqués

ei-dessus lui étaut absolument indispensables pour exercer en qualité
de petit maître d'état sa profession de fabricant de glaces fantaisie.

B. Le 4 novembre, Berthet, qui avait reeu communication du preces-verba]
de saisie le 28 octobre, a recouru à l'Autorité de surveillance des
offices de poursuite et de faillite du canton de Genève. Il faisait
Valois; Si la réalisation des objets en question était décidée, le
débiteur pourrait aisément se placer dans sa profession.' Il s'agit
d'ailleurs d'une entreprise et non de lfexercioe dünne profession, et il
semble bien qu'une partie des objets doit étre declarée'seisissable étant
des objets de luxe pas du tout nécessaires à l'exercice de l'entreprise
exploitée' par le débiteur.

Revenant sur sa déeision avant que l'Autorité cantonale eùt statué,
le préposè aux poursuites a fait procéder le 7 novembre à la saisie
requise par le créancier, et le 9 novembre" il a exposé sa nouvelle
maniere de voir à l'Autorité de surveillanee: Le débiteur n'est pas un
ouvrier, mais un chef d'entreprise'et sa situation économique ne sera
pas djminuee si on lui saisit les machines. Il pourra de nouveau gagner
sa vie comme ouvrier. La présente poursuite démontre que. la situation
du debitour n'a pas été améliorée par son établissement.

Adoptaut purement et simplement les motifs invoqués par le prèposé,
l'Autorité de surveillance a admis le recours par decision du 12
novembre 1921.

C. Jeannet a recouru contre cette decision au Tribunal fédéral. Il
conclut à ce que les objets mentionnés' au preces-verba] de saisie soient
déclarés iusaisissableè.

Conside'rani en droit :

1. Dès l'instant où sa décision du 8 octobre 1921 faisait l'objet'd'une
plainte à l'Autorité de surveillance, le préposé aurait dù s'abstenir de
l'annuler de son propre chef et se horuer à exp()ser sa nouvelle maniere
de voir

206 Schuldbetreihungsund Kankursrecht. N° 52.

a l'instance supérieure ; une fois la plainte déposée, le préposé était
dessaisi de la cause et l'Autorité de surveillance était seule competente
pour ordonner la saisie, que le délai de plainte fùt d'ailleurs écoulé
ou non. Aussi l'instance cantonale ne s'est pas refusée à entrer en
matière sur le recours par le motif qu'il serait devenu sans objet
; elle a statué sur le fond _et valide' la saisie par une decision
contre laquelle le dèbiteur devait recourir pour l'empècher de passer
en force. Dans cette Situation, il y a lieu d'entrer en matière sur
le present recours bien que, strictement, le Tribunal federal ent pu
annuler le prononcé de l'Autorité de surveillance, parce que portant sur
une decision inexistante, et lajsser an débiteur le soin de rec-ourir
tout d'abord à l'instance cantonale contre la saisie du 7 novembre. Il se
justifie d'autant plus de vieler immédiatement le litige que la plainte de
Jeannet à l'Autorité cantonale serait dores et déjà ssouée à l'insuceès.

2. Quant au fond, il ne sanrait etre question d'assimiler à une entreprise
l'activité à laquelle se livre le recourant. Le Tribunal fédéral a
déjà reconnu (RO 41 lll p. 356 et suiv.) que l'utilisation d'un moteur
électrique valant quelques centaines de francs (in casu il n'en vaut que
deux cents) ne donne pas encore à l'exercice d'une profession industrielle
le caraetère de l'exploitation d'une entreprise. L'estimation des autres
objets saisis (20 à 30 fr.) montre qu'ils ne representent pas non plus
un capital dont l'importance'serait preponderante par rapport à celle
de l'activité personnelle du débi-teur. D'autre part, il n'est pas
sérieusement contesté que tous ces objets ;soient nécessaires à Jeannet
pourl'exercioe indépendant de sa profession, et il n'est pas contesté
non plus que le recourant travaille seul dans son atelier sans recourlr à
l'aide de tiers salariés. ll s'agit donc bien en l'espèce de l' exercice
d'une profession au sens de l'art. 92
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 92 - 1 Unpfändbar sind:
1    Unpfändbar sind:
1  die dem Schuldner und seiner Familie zum persönlichen Gebrauch dienenden Gegenstände wie Kleider, Effekten, Hausgeräte, Möbel oder andere bewegliche Sachen, soweit sie unentbehrlich sind;
1a  Tiere, die im häuslichen Bereich und nicht zu Vermögens- oder Erwerbszwecken gehalten werden;
10  Ansprüche auf Vorsorge- und Freizügigkeitsleistungen gegen eine Einrichtung der beruflichen Vorsorge vor Eintritt der Fälligkeit;
11  Vermögenswerte eines ausländischen Staates oder einer ausländischen Zentralbank, die hoheitlichen Zwecken dienen.
2  die religiösen Erbauungsbücher und Kultusgegenstände;
3  die Werkzeuge, Gerätschaften, Instrumente und Bücher, soweit sie für den Schuldner und seine Familie zur Ausübung des Berufs notwendig sind;
4  nach der Wahl des Schuldners entweder zwei Milchkühe oder Rinder, oder vier Ziegen oder Schafe, sowie Kleintiere nebst dem zum Unterhalt und zur Streu auf vier Monate erforderlichen Futter und Stroh, soweit die Tiere für die Ernährung des Schuldners und seiner Familie oder zur Aufrechterhaltung seines Betriebes unentbehrlich sind;
5  die dem Schuldner und seiner Familie für die zwei auf die Pfändung folgenden Monate notwendigen Nahrungs- und Feuerungsmittel oder die zu ihrer Anschaffung erforderlichen Barmittel oder Forderungen;
6  die Bekleidungs-, Ausrüstungs- und Bewaffnungsgegenstände, das Dienstpferd und der Sold eines Angehörigen der Armee, das Taschengeld einer zivildienstleistenden Person sowie die Bekleidungs- und Ausrüstungsgegenstände und die Entschädigung eines Schutzdienstpflichtigen;
7  das Stammrecht der nach den Artikeln 516-520 OR189 bestellten Leibrenten;
8  Fürsorgeleistungen und die Unterstützungen von Seiten der Hilfs-, Kranken- und Fürsorgekassen, Sterbefallvereine und ähnlicher Anstalten;
9  Renten, Kapitalabfindung und andere Leistungen, die dem Opfer oder seinen Angehörigen für Körperverletzung, Gesundheitsstörung oder Tötung eines Menschen ausgerichtet werden, soweit solche Leistungen Genugtuung, Ersatz für Heilungskosten oder für die Anschaffung von Hilfsmitteln darstellen;
9a  die Renten gemäss Artikel 20 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 1946193 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung oder gemäss Artikel 50 des Bundesgesetzes vom 19. Juni 1959194 über die Invalidenversicherung, die Leistungen gemäss Artikel 12 des Bundesgesetzes vom 19. März 1965195 über Ergänzungsleistungen zur Alters-, Hinterlassenen- und Invalidenversicherung sowie die Leistungen der Familienausgleichskassen;
2    Gegenstände, bei denen von vornherein anzunehmen ist, dass der Überschuss des Verwertungserlöses über die Kosten so gering wäre, dass sich eine Wegnahme nicht rechtfertigt, dürfen nicht gepfändet werden. Sie sind aber mit der Schätzungssumme in der Pfändungsurkunde vorzumerken.198
3    Gegenstände nach Absatz 1 Ziffern 1-3 von hohem Wert sind pfändbar; sie dürfen dem Schuldner jedoch nur weggenommen werden, sofern der Gläubiger vor der Wegnahme Ersatzgegenstände von gleichem Gebrauchswert oder den für ihre Anschaffung erforderlichen Betrag zur Verfügung stellt.199
4    Vorbehalten bleiben die besonderen Bestimmungen über die Unpfändbarkeit des Bundesgesetzes vom 2. April 1908200 über den Versicherungsvertrag (Art. 79 Abs. 2 und 80 VVG), des Urheberrechtsgesetzes vom 9. Oktober 1992201 (Art. 18 URG) und des Strafgesetzbuches202 (Art. 378 Abs. 2 StGB).203
chiff. 3 LP.Schuldbetreibungs
undd Konkursrecht. N° 52; 207

Aussi bien, l'Autorité cantonale n'a-t-elle point valide la saisie par
le motif qu'on était en présence d'une entreprise, mais parce que le
débiteur peut gagner sa vie comme ouvrier- et que, par conséquent,
il ne saurait prétendre à etre maintenu dans sa Situation d'arti-san
indépendant. Cette décision est conforme à la jurisprudence à condition
d'admettre que réellement Jeannet peut trouver comme ouvrier salarié un
revenu sufiisant et assuré, ce qui, dans les circonstances actuelles,
paraît pour le moins douteux.

Mais indépendamment de cette considération qui justifierait le renvoi de
la cause a l'instance cantonale pour complèment d'instruction, un nouvel
examen de la jurisprudence montre que l'art. 92 chiffre 3 comporta une
interpretation differente de celle que le Tribunal fédéral a adoptée
jusqu'ici, sank dans un arrét (BO 23 p. 1926 et sujv.) d'après lequel,
dans la règle, le débiteur qui s'est créé une situation indépendante
ne peut etre contraint de reprendre l'état d'ouvrier ou de manoeuvre ;
c'est cette dernière interpretation qui apparaît comme plus conforme au
texte et à l'esprit de la loi.

L'art. 92 chiffre 3 declare sans réserve insaisissables

les outils, instruments et livres nécessaires au débiteur

et'à sa famille pour l'exercissce de leur profession. Le choix de
ce dernier terme (dans le texte allemend Beruf ) montre déjà que le
législateur a eu en vue, non pas seulement les ouvriers et manoeuvres,
mais encore et bien plubòt les débiteurs qui exercent une activité
independante. La mention de la famille du débiteur l'indique
également. On ne comprendrait pas d'ailleurs que l'insaisissabilité
des instruments de travail ait été consacrée plus spécialement à
l'intention des ouvriers, qui, en général, ne possédent pas d'outils
en propre. L'art. 92 ne fait pas de difference entre l'ouvrier et le
travailleur indépendant. Il ne renferme rien qui justifie une distinction
selon la condition du débiteur. En

208 Schuldbet'reibungsund Konkursrecht. N° 52.

particulier il ne formule aucune réseisive qui permette de foreer
le débiteur et sa famille à changer de condition, voire à émigrer
pour gagner leur suhsistance au serVice de tiers comme salariés. Le
texte légal doit dès lors s'interpréter en ce sens que, dans la regie,
sontinsaisissables les outils nécessaires au déhiteur pour 'qu'il puisse
continuer à exercer sa profession sans avoir à changer de condition. La
jurisprudence a introduit dans la loi un element de restriction, de
distinction et d'appréciation qui non seulement ne s' y trouve pas, mais
qui ouvre encore la porte a l'arbitraire et peut conduire à des solutions
injustes et choquantes. Ilest souvent trés difficile, sinon impossible,
d'apprécier si le débiteur pourra ou non subvenir à sonentretien et
à celui de sa famille comme salarié, plutòt que comme professionnel
independant. Et si cela est vrai à un moment donné, rien ne permet de

dire que les conditions du marché du travaii ne change _

ront pas. Sur-Vienne le chòmage et l'ouvrier se trouvera sans
ressourcesis, et comme on lui aura enlevé ses outils, il lui sera
impossible de se refaire une Situation indépendante. L'interprétation
actuelle n'est d'ailleurs pas en harmonie avec les considérations
d'humanité et de prévoyance sociale dont s'inspire la loi. La société a

intérét à ce _que celui qui s'est elevé à l'état d'artisan si

indépendant ne retombe pas dans la condition d'ouvrier salarié. Ce
principe est depuis longtemps expressément consacré par la loi allemande
(§ 811 Chiffre 5 CPC) et la loi francaise (art. 592
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 92 - 1 Unpfändbar sind:
1    Unpfändbar sind:
1  die dem Schuldner und seiner Familie zum persönlichen Gebrauch dienenden Gegenstände wie Kleider, Effekten, Hausgeräte, Möbel oder andere bewegliche Sachen, soweit sie unentbehrlich sind;
1a  Tiere, die im häuslichen Bereich und nicht zu Vermögens- oder Erwerbszwecken gehalten werden;
10  Ansprüche auf Vorsorge- und Freizügigkeitsleistungen gegen eine Einrichtung der beruflichen Vorsorge vor Eintritt der Fälligkeit;
11  Vermögenswerte eines ausländischen Staates oder einer ausländischen Zentralbank, die hoheitlichen Zwecken dienen.
2  die religiösen Erbauungsbücher und Kultusgegenstände;
3  die Werkzeuge, Gerätschaften, Instrumente und Bücher, soweit sie für den Schuldner und seine Familie zur Ausübung des Berufs notwendig sind;
4  nach der Wahl des Schuldners entweder zwei Milchkühe oder Rinder, oder vier Ziegen oder Schafe, sowie Kleintiere nebst dem zum Unterhalt und zur Streu auf vier Monate erforderlichen Futter und Stroh, soweit die Tiere für die Ernährung des Schuldners und seiner Familie oder zur Aufrechterhaltung seines Betriebes unentbehrlich sind;
5  die dem Schuldner und seiner Familie für die zwei auf die Pfändung folgenden Monate notwendigen Nahrungs- und Feuerungsmittel oder die zu ihrer Anschaffung erforderlichen Barmittel oder Forderungen;
6  die Bekleidungs-, Ausrüstungs- und Bewaffnungsgegenstände, das Dienstpferd und der Sold eines Angehörigen der Armee, das Taschengeld einer zivildienstleistenden Person sowie die Bekleidungs- und Ausrüstungsgegenstände und die Entschädigung eines Schutzdienstpflichtigen;
7  das Stammrecht der nach den Artikeln 516-520 OR189 bestellten Leibrenten;
8  Fürsorgeleistungen und die Unterstützungen von Seiten der Hilfs-, Kranken- und Fürsorgekassen, Sterbefallvereine und ähnlicher Anstalten;
9  Renten, Kapitalabfindung und andere Leistungen, die dem Opfer oder seinen Angehörigen für Körperverletzung, Gesundheitsstörung oder Tötung eines Menschen ausgerichtet werden, soweit solche Leistungen Genugtuung, Ersatz für Heilungskosten oder für die Anschaffung von Hilfsmitteln darstellen;
9a  die Renten gemäss Artikel 20 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 1946193 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung oder gemäss Artikel 50 des Bundesgesetzes vom 19. Juni 1959194 über die Invalidenversicherung, die Leistungen gemäss Artikel 12 des Bundesgesetzes vom 19. März 1965195 über Ergänzungsleistungen zur Alters-, Hinterlassenen- und Invalidenversicherung sowie die Leistungen der Familienausgleichskassen;
2    Gegenstände, bei denen von vornherein anzunehmen ist, dass der Überschuss des Verwertungserlöses über die Kosten so gering wäre, dass sich eine Wegnahme nicht rechtfertigt, dürfen nicht gepfändet werden. Sie sind aber mit der Schätzungssumme in der Pfändungsurkunde vorzumerken.198
3    Gegenstände nach Absatz 1 Ziffern 1-3 von hohem Wert sind pfändbar; sie dürfen dem Schuldner jedoch nur weggenommen werden, sofern der Gläubiger vor der Wegnahme Ersatzgegenstände von gleichem Gebrauchswert oder den für ihre Anschaffung erforderlichen Betrag zur Verfügung stellt.199
4    Vorbehalten bleiben die besonderen Bestimmungen über die Unpfändbarkeit des Bundesgesetzes vom 2. April 1908200 über den Versicherungsvertrag (Art. 79 Abs. 2 und 80 VVG), des Urheberrechtsgesetzes vom 9. Oktober 1992201 (Art. 18 URG) und des Strafgesetzbuches202 (Art. 378 Abs. 2 StGB).203
chiffress 6 CPC),
et la doctrine suisse s'est nettement prononcée en sa faveur (v. JAEGER,
Note 9 sur art. 92
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 92 - 1 Unpfändbar sind:
1    Unpfändbar sind:
1  die dem Schuldner und seiner Familie zum persönlichen Gebrauch dienenden Gegenstände wie Kleider, Effekten, Hausgeräte, Möbel oder andere bewegliche Sachen, soweit sie unentbehrlich sind;
1a  Tiere, die im häuslichen Bereich und nicht zu Vermögens- oder Erwerbszwecken gehalten werden;
10  Ansprüche auf Vorsorge- und Freizügigkeitsleistungen gegen eine Einrichtung der beruflichen Vorsorge vor Eintritt der Fälligkeit;
11  Vermögenswerte eines ausländischen Staates oder einer ausländischen Zentralbank, die hoheitlichen Zwecken dienen.
2  die religiösen Erbauungsbücher und Kultusgegenstände;
3  die Werkzeuge, Gerätschaften, Instrumente und Bücher, soweit sie für den Schuldner und seine Familie zur Ausübung des Berufs notwendig sind;
4  nach der Wahl des Schuldners entweder zwei Milchkühe oder Rinder, oder vier Ziegen oder Schafe, sowie Kleintiere nebst dem zum Unterhalt und zur Streu auf vier Monate erforderlichen Futter und Stroh, soweit die Tiere für die Ernährung des Schuldners und seiner Familie oder zur Aufrechterhaltung seines Betriebes unentbehrlich sind;
5  die dem Schuldner und seiner Familie für die zwei auf die Pfändung folgenden Monate notwendigen Nahrungs- und Feuerungsmittel oder die zu ihrer Anschaffung erforderlichen Barmittel oder Forderungen;
6  die Bekleidungs-, Ausrüstungs- und Bewaffnungsgegenstände, das Dienstpferd und der Sold eines Angehörigen der Armee, das Taschengeld einer zivildienstleistenden Person sowie die Bekleidungs- und Ausrüstungsgegenstände und die Entschädigung eines Schutzdienstpflichtigen;
7  das Stammrecht der nach den Artikeln 516-520 OR189 bestellten Leibrenten;
8  Fürsorgeleistungen und die Unterstützungen von Seiten der Hilfs-, Kranken- und Fürsorgekassen, Sterbefallvereine und ähnlicher Anstalten;
9  Renten, Kapitalabfindung und andere Leistungen, die dem Opfer oder seinen Angehörigen für Körperverletzung, Gesundheitsstörung oder Tötung eines Menschen ausgerichtet werden, soweit solche Leistungen Genugtuung, Ersatz für Heilungskosten oder für die Anschaffung von Hilfsmitteln darstellen;
9a  die Renten gemäss Artikel 20 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 1946193 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung oder gemäss Artikel 50 des Bundesgesetzes vom 19. Juni 1959194 über die Invalidenversicherung, die Leistungen gemäss Artikel 12 des Bundesgesetzes vom 19. März 1965195 über Ergänzungsleistungen zur Alters-, Hinterlassenen- und Invalidenversicherung sowie die Leistungen der Familienausgleichskassen;
2    Gegenstände, bei denen von vornherein anzunehmen ist, dass der Überschuss des Verwertungserlöses über die Kosten so gering wäre, dass sich eine Wegnahme nicht rechtfertigt, dürfen nicht gepfändet werden. Sie sind aber mit der Schätzungssumme in der Pfändungsurkunde vorzumerken.198
3    Gegenstände nach Absatz 1 Ziffern 1-3 von hohem Wert sind pfändbar; sie dürfen dem Schuldner jedoch nur weggenommen werden, sofern der Gläubiger vor der Wegnahme Ersatzgegenstände von gleichem Gebrauchswert oder den für ihre Anschaffung erforderlichen Betrag zur Verfügung stellt.199
4    Vorbehalten bleiben die besonderen Bestimmungen über die Unpfändbarkeit des Bundesgesetzes vom 2. April 1908200 über den Versicherungsvertrag (Art. 79 Abs. 2 und 80 VVG), des Urheberrechtsgesetzes vom 9. Oktober 1992201 (Art. 18 URG) und des Strafgesetzbuches202 (Art. 378 Abs. 2 StGB).203
LP ; KELLER, dans les Monatsblätter, 1908 N° 190;
1910 N° 108; MEIER, Die Beschränkungen der Zwangsvollstreckung p. 110).

II résulte de ces considérations qu'il y a lieu de déclarer insaisiSsables
les outils mentionnés dans le preces-verba] de saisie, qui sont tous
nécessaires au recourant pour l'exercice independent de sa profession.

Schuldbetreibungs und Konkursrecht. N° 53. 209

La chambre des Poursuites et des Faiiliies pronunce :

Le recours est admis et la saisie est annulée, les six objets
mentionnés au proces-verbal no 96 659 du 8 octobre 1921 étant déclarés
insaisissables.

53. Auszug aus dem Entscheid vom 24. Dezember 1921 i. S. Benzi & Kully.

VZG Art. 128 Abs. 2: Ausnahmsweise Versteigerung von Grundstücken vor
Durchführung des Kollokationsverfahrens. Das Bundesgericht ist nur,
soweit eine Rechtsverletzung in Frage steht, kompetent.

Nach Art. 128 Abs. 2 VZG können die Aufsichtsbehörden die Versteigerung
von Grundstücken ausnahmsweise vor Durchführung des Kollokationsverfahrens
bewilligen, wenn dadurch keine berechtigten Interessen verletzt
werden. Dagegen entscheiden die kantonalen Aufsichtsbehörden insoweit
endgültig, als es sich nur um die Frage der Zweckmässigkeit der
vorzeitigen Verwertung handelt ; nach konstanter Praxis hat sich
das Bundesgericht mit derartigen Angemessenheitsfragen nicht zu
befassen. Es kann daher im vorliegenden Falle nicht untersucht werden,
ob der vom Gläubigerausschuss für die Verwertung gewählte Zeitpunkt
hinsichtlich des 'zu erwartenden Erlöses günstig oder ungünstig
sei. Eine Gesetzesverletzung aber, die allein ein Einschreiten des
Bundesgerichts rechtfertigen würde, ist in der angefochtenen Verfügung
nicht enthalten. Da die Hypotheken nicht überbunden werden müssen,
wird die Rechtsstellung der Rekurrentin durch die vorzeitige Verwertung
nicht beeinträchtigt.