262 Entscheid ungen der Schuldbetreibungs--

il est incontestable que la loi sur la poursuite ne reconnaît la qualité
de représentant legal du débiteur qu'aux seules personnes qui le
représentent véritablement dans tous les actes juridiques, et dont il
est notoire qu'ils sont investis de ce mandat. Or, le conseil legal ne
représente pas, à proprement parler, le pupille, pas meme dans les actes
Vise's plus particulièrement par la loi, il ne fait que l'assister, et
la publication de sa nomination n'est pas obligatoire ; il ne réalise
done pas les conditions requises.

Il est vrai qu'on l'espèce la nomination du recourant a fait l'objet
d'une publication. Mais cette circonstance n'est pas déeisive, la loi
ne prescrivant pas la publication, et la question litigieuse devant étre
résolue en principe. L'autorité tutélaire étant juge si la publication est
opportune ou non, il ne saurait dépendre uniquement de son appreciation si
les actes des poursuites dirigées contre le pupille doivent etre notifies
à celui-ci en personne, ou à son conseil. Lorsque les eirconstances sont
telles qu'il y a lieu de protéger le débiteur contre une reconnaissance
de dette par omission de former opposition à un commandement de payer,
l'interdiction complète s'impose; dans les cas de ce genre, l'institution
du conseil legal ne suffit pas à sanvegarder les intéréts du pupille.

Par ces motifs,

la Chambre des Poursuites et des Faillites p r o n o,n c e :

Le recours est écarté.und Konkurskammer. N° 48. , 26},

48. Entscheid vom 29. Juni 1916 i. S. Tuck & EUR!ie und Genossen.

Art. 222
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 222 - 1 Le failli est tenu, sous menace des peines prévues par la loi (art. 163, ch. 1, 323, ch. 4, CP416), d'indiquer tous ses biens à l'office et de les mettre à sa disposition.
1    Le failli est tenu, sous menace des peines prévues par la loi (art. 163, ch. 1, 323, ch. 4, CP416), d'indiquer tous ses biens à l'office et de les mettre à sa disposition.
2    Si le failli est décédé ou en fuite, ces obligations incombent, sous menace des peines prévues par la loi (art. 324, ch. 1, CP), à toutes les personnes adultes qui faisaient ménage commun avec lui.
3    À la réquisition du préposé, toutes les personnes ayant une obligation au sens des al. 1 et 2 sont tenues d'ouvrir leurs locaux et leurs meubles. Au besoin, le préposé peut faire appel à la force publique.
4    Les tiers qui détiennent des biens du failli ou contre qui le failli a des créances ont, sous menace des peines prévues par la loi (art. 324, ch. 5, CP), la même obligation de renseigner et de remettre les objets que le failli.
5    Les autorités ont la même obligation de renseigner que le failli.
6    L'office attire expressément l'attention des intéressés sur ces obligations ainsi que sur les conséquences pénales de leur inobservation.
if. SchKG. Pflicht der Verwaltung im Konkurse einer
Kommanditaktiengesellschaft, sich auch noch nach Schluss des Konkurses
der Geschäftsbücher der Gesellschaft, nötigenfalls mit Hilfe der Polizei
auf Grund einer Hausdurchsuchung, zu bemächtigen oder, wenn sich die
Bücher im Auslande befinden, die ausländischen Behörden zum Zwecke ihrer
Auslieferung anzugeben.

A. Im Konkurse über die Kommanditaktiengesellschaft J. Thierry & Cie
in Basel trat die Konkursverwaltung den Rekurrenten G. 0. Tuck & Cie in
Louisville, Arnold Schindler, G. m, 1). H. in Herbolzheim, Gebr. Keitel
in Hamburg, Keller & Cie in Klingnau, Koch & Cie in Rotterdam, Bruno
Eichhofi' in Bremen, A. Karli in Brugg, Karlebach & Meerapfel in
Unter-Grombaeh, Borel & Cie in Friedrichstal und Meier & Cie in Malsch
u. 23. die Rechtsansprüche der Masse gegen Dr. [Albert J oos, Advokat im
Basel ab. Auf Grund dieser Abtretung führen die Rekurrenten einen Prozess
gegen Dr. Joos. Der Konkurs ist im August 1915 geschlossen worden. Die
Biicher der Gesellschaft waren seinerzeit in einer Strafuntersuchung mit
Beschlag belegt worden und wurden nach Beendigung des Strafverfahrens
von {den Strafbehörden dem J os. Thierry-Roux, der seinerzeit Mitglied
des Vorstandes der Gesellschaft gewesen war, herausgegeben. Am 1. April
1916 ersuchten die Rekurrenten das Konkursamt Basel-Stadt, sämtliche
Geschäftsbücher und Geschäftspapiere der Gesellschaft Thierry &
Cie bei Joseph Thierry in Basel zu beziehen und aufzubewahren. Sie
machten geltend, dass sie der Bücher für den Prozess bedürften und
dass dem Thierry von den Strafhehörden 1 Hauptbuch, 3 Verkaufsbücher,
2 lnventarhefte und 10 Fakturenhiicher herausgegeben worden seien. Das
Konkursamt erkundigte sich naeh diesen Büchern und erhielt .

264 Entscheidungen der Schuldbetreibungs-

darauf von der Ehefrau des J. Thierry die Mitteilung, dass die Bücher
in ihrer Wohnung Spalenring 16? zur Verfügung stünden. Als dann aber der
Vertreter der Rekurrenten auf Grund einer Ermächtigung des Konkursamtes
die Bücher dort abholen wollte, erklärte Thierry, die Bücher befänden
sich in St. Ludwig i/E. Das Konkursamt forderte darauf Thierry auf,
die Bücher sofort abzuliefern oder zur Verfügung zu stellen, und drohte
ihm mit einer Anzeige beim Strafrichter für den Fall des Ungehorsams. .

B. Unterdessen, am 12. ,April 1916, erhoben die Rekurrenten Beschwerde mit
dem Begehren, das Konkursamt sei anzuweisen, sämtliche Geschäftsbücher
unter Anwendung aller zulässigen Mittel, wenn nötig mit Gewalt zu
beziehen, eventuell dieselben auf requisitorischem Wege vom Richter des
Ortes, wo die Bücher liegen, beschlagnahmen und nach Basel verbringen
zu lassen.

Sie machten geltend: Das Konkursamt sei nach Art. 15 KV verpflichtet,
die Bücher herbeizuschaffen Wenn die Kommanditaktiengesellschaft unter
Art. 15 Ziff. 2 litt. c KV falle, so bestehe die genannte Verpflichtung
ohne weiteres. Finde aber Art. 15 Ziff. 2 litt. b Anwendung, so müsse
das Konkursamt dit Bücher deshalb auf--

bewahren, weil die Aktionäre sich mit der Übergabe · der Bücher an Thierry
nicht einverstanden erklärt hätten. Zudem sei die Konkursverwaltung nach
Art. 260
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 260 - 1 Si l'ensemble des créanciers renonce à faire valoir une prétention, chacun d'eux peut en demander la cession à la masse.465
1    Si l'ensemble des créanciers renonce à faire valoir une prétention, chacun d'eux peut en demander la cession à la masse.465
2    Le produit, déduction faite des frais, sert à couvrir les créances des cessionnaires dans l'ordre de leur rang et l'excédent est versé à la masse.
3    Si l'ensemble des créanciers renonce à faire valoir une prétention et qu'aucun d'eux n'en demande la cession, cette prétention peut être réalisée conformément à l'art. 256.466
SchKG verpflichtet, den Ahtretungsgläubigern die notwendigen
Beweismittel, die sie nicht selbst erlangen könnten, zu verschaffen. Das
Konkursamt könne nun die Bücher dadurch zur Stelle schaffen, dass es sie
gewaltsam hole, indem es nötigenfalls eine Hausdurchsuchung vornehme. Dass
der Konkurs geschlossen sei, ändere hieran nichts. Die blosse Aufforderung
an Thierry, die Bücher herauszugeben, und die Androhung der Anzeige beim
Strafrichter genügten nicht. Wenn dieund Konkurskammer. N° 48. _ 265

Bücher in St. Ludwig seien, so seien sie durch Requisition
herbeizuschaffen

Die Aufsichtsbehörde des Kantons Basel-Stadt wies die Beschwerde
durch Entscheid vom 26. Mai 1916 mit folgender Begründung ab : Der
Gläubiger, der sich gemäss Art. 260
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 260 - 1 Si l'ensemble des créanciers renonce à faire valoir une prétention, chacun d'eux peut en demander la cession à la masse.465
1    Si l'ensemble des créanciers renonce à faire valoir une prétention, chacun d'eux peut en demander la cession à la masse.465
2    Le produit, déduction faite des frais, sert à couvrir les créances des cessionnaires dans l'ordre de leur rang et l'excédent est versé à la masse.
3    Si l'ensemble des créanciers renonce à faire valoir une prétention et qu'aucun d'eux n'en demande la cession, cette prétention peut être réalisée conformément à l'art. 256.466
SchKG Rechtsansprüche der Masse
hat abtreten lassen, hat selbstverständlich auch das Recht, von der
Masse alle Beweismittel zu verlan gen, die für die Durchsetzung dieser
Rechtsansprüche in einem Prozess notwendig sind und in deren Besitz
die Masse ist, bezw. die sich die Masse verschaffen kann. Das ergibt
sich ohne weiteres aus dem Sinn des Art. 260
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 260 - 1 Si l'ensemble des créanciers renonce à faire valoir une prétention, chacun d'eux peut en demander la cession à la masse.465
1    Si l'ensemble des créanciers renonce à faire valoir une prétention, chacun d'eux peut en demander la cession à la masse.465
2    Le produit, déduction faite des frais, sert à couvrir les créances des cessionnaires dans l'ordre de leur rang et l'excédent est versé à la masse.
3    Si l'ensemble des créanciers renonce à faire valoir une prétention et qu'aucun d'eux n'en demande la cession, cette prétention peut être réalisée conformément à l'art. 256.466
SchKG, laut welchem der
Abtretungsgläubiger im Grunde nur Inkassomandatar der Konkursmasse
ist. Das an das Konkursamt am 1. April 1916 gestellte Verlangen des
Beschwerdeführers war somit grund sätzlich durchaus gerechtfertigt,
soweit es an sich, die Beschaffung der Bücher betraf.

Ferner hat das Konkursamt die Pflicht gemäss Art. 15 Ziff. 2 c
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 15 - Il est permis à toute personne qui ne peut signer de remplacer sa signature par une marque à la main, dûment légalisée, ou par une attestation authentique; sont réservées les dispositions concernant la lettre de change.
mit
Art. 668
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 668
OR die Bücher einer falliten Kommanditaktiengesellschaft
während 10 Jahren nach Schluss des Konkursverfahrens aufzubewahren,
wenn nicht die kompetente Handelsregisterbehörde einen anderen sicheren
Ort für deren Aufbewahrung bestimmt hat. Da das in casu nicht der
Fall ist, so hat das Konkursamt die Pflicht, die Bücher der Kommandit
aktiengesellschaft Thierry & Cie bis 1925 aufzubewahren.

Wenn nun die Strafbehörden die Bücher unrichtiger weise dem Thierry
und nicht dem Konkursamt auslie ferten und das Konkursamt davon nicht
rechtzeitig Kenntnis erhielt, so trifft das Konkursamt in dieser
Beziehung kein Verschulden. Das Konkursamt tat alles, was in seiner
Macht stand, um eine Auslieferung der Bücher zu erlangen Mehr als die
Androhung zu strafrichterlicher Ahndnng wegen Ungehorsams konnte es
nicht tun. Zum Gebrauch von gewaltsamen Mitteln

266 Entscheidungen der Schuldbetreldungis

und zu einem Vorgehen mit Haussuchung ist das Kon kursamt nicht
legitimiert-

Wollte man nun auch für einen Teil der Bücher, deren Vorhandensein das
Konkursamt während der Dauer des Konkurses nicht kannte, Art. 269
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 269 - 1 Lorsque, la faillite clôturée, l'on découvre des biens qui ont échappé à la liquidation, l'office en prend possession, les réalise et en distribue le produit sans autre formalité entre les créanciers perdants, suivant leur rang.477
1    Lorsque, la faillite clôturée, l'on découvre des biens qui ont échappé à la liquidation, l'office en prend possession, les réalise et en distribue le produit sans autre formalité entre les créanciers perdants, suivant leur rang.477
2    Il en est de même des dépôts qui deviennent disponibles ou qui n'ont pas été retirés dans les dix ans.478
3    S'il s'agit d'un droit douteux, l'office en donne avis aux créanciers par publication ou par lettre et il est procédé conformément aux dispositions de l'art. 260.
SchKG
entsprechend anwenden, so wäre auch in diesem Falle a eine Haussuchung
unzulässig, auf die blosse Behauptung v des Beschwerdeführers hin, die
Bücher seien in der Woh nung Thierrys, während dieser des bestimmtesten
behauptete, die Bücher seien in St. Ludwig, also im Auslande.

Wenn aber die Bücher sich in Deutschland befinden, o so kann Thierry nicht
gezwungen werden, dieselben an das hiesige Konkursamt abzuliefern und
ein Vorgehen auf requisitorischem Wege wäre nutzlos, da Deutsch- land
und die Schweiz in Konkurssachen sich keine Rechtshilfe leisten. Es
besteht zwischen den beiden Staaten der Grundsatz der Universalität
des Konkurses o nicht (vgl. LÉGER, Bem. 5 zu Art. 197).

C. Diesen ihnen am 26. Mai 1916 zugestellten Entscheid haben die
Rekurrenten am 3. Juni 1916 unter Erneuerung ihres Begehrens an das
Bundesgericht weitergezogen. --

Sie führen noch aus: Da das Konkursamt zur Aufbewahrung der Bücher
verpflichtet sei, müsse es auch berechtigt sein, alle zur Erreichung
dieses Zweckes notwendigen Gewaltmittel anzuwenden. Nach Ausbruch eines
Konkurses sei das Amt auf Grund des Art. 223 Abs. 2
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 223 - 1 L'office fait fermer et met sous scellés les magasins, dépôts de marchandises, ateliers, débits, etc., à moins que ces établissements ne puissent être administrés sous contrôle jusqu'à la première assemblée des créanciers.
1    L'office fait fermer et met sous scellés les magasins, dépôts de marchandises, ateliers, débits, etc., à moins que ces établissements ne puissent être administrés sous contrôle jusqu'à la première assemblée des créanciers.
2    Il prend sous sa garde l'argent comptant, les valeurs, livres de comptabilité, livres de ménage et actes de quelque importance.
3    Quant aux autres biens, il les met sous scellés jusqu'à l'inventaire. Les scellés peuvent être maintenus si l'office l'estime nécessaire.
4    Il pourvoit à la garde des objets qui se trouvent en dehors des locaux utilisés par le failli.
SchKG berechtigt
und verpflichtet, sich die Geschäftsbücher nötigenfalls mit Gewalt
zu verschaffen. Wenn ihm nun zufällig ,die Bücher später abhanden
gekommen seien oder es sie sich nicht rechtzeitig verschafft habe, so
bleibe nichtsdestoweniger seine Befugnis zur Gewaltanwendung bestehen
und zwar auch noch nach Schluss des Konkurses. Nachträglich entdeckte
Vermögensstücke seien nötigenfalls nach Art. 269
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 269 - 1 Lorsque, la faillite clôturée, l'on découvre des biens qui ont échappé à la liquidation, l'office en prend possession, les réalise et en distribue le produit sans autre formalité entre les créanciers perdants, suivant leur rang.477
1    Lorsque, la faillite clôturée, l'on découvre des biens qui ont échappé à la liquidation, l'office en prend possession, les réalise et en distribue le produit sans autre formalité entre les créanciers perdants, suivant leur rang.477
2    Il en est de même des dépôts qui deviennent disponibles ou qui n'ont pas été retirés dans les dix ans.478
3    S'il s'agit d'un droit douteux, l'office en donne avis aux créanciers par publication ou par lettre et il est procédé conformément aux dispositions de l'art. 260.
SchKG ebenfalls unter
Anwendung von Gewalt in Besitz zuund Konkurskammer. N° 48. 267

nehmen. Die Bücher seien solche nach Schluss des Konkurses neu
entdeckten Gegenstände, weil das Konkursamt bisher nicht gewusst habe,
dass sie in der Schweiz seien. Übrigens finde Art. 15 KV auch noch nach
Konkursschluss Anwendung. Dass die Bücher in Basel seien, sei nicht eine
leere Behauptung, sondern sei auf Grund wichtiger Indizien zu vermuten,
indem das Ehepaar Thierry in Basel wohne und Frau Thierry den Empfang
der Bücher bescheinigt habe. Es ware wegen der Grenzsperre kaum möglich
gewesen, sie ms Elsass hinüberzuschafien. Zudem brauche man die Bücher
in der neuen Fabrik Thierry & Cie in St. Ludwig nicht.

Die Schuldbetreibungs und Konkurskammer zieht

in E r w ä g u n g :

1. Wie die Vorinstanz zutreffend ausgeführt hat, ist das Konkursamt
verpflichtet, die Bücher der Gesellschaft Thierry & Cie aufzubewahren
und sie den Rekurrenten zum Gebrauch im Prozess zur Verfügung zu stellen.
Unrichtig ist aber die Ansicht der Vorinstanz, dass das Konkursamt, wenn
ihm auf seine Aufforderung hin die Bücher nicht freiwillig ausgeliefert
werden, darauf beschränkt sei, eine Strafanzeige wegen Ungehorsams zu
machen. Art. 91 Abs. 2
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 91 - 1 Le débiteur est tenu, sous menace des peines prévues par la loi:
1    Le débiteur est tenu, sous menace des peines prévues par la loi:
1  d'assister à la saisie ou de s'y faire représenter (art. 323, ch. 1, CP182);
2  d'indiquer jusqu'à due concurrence tous les biens qui lui appartiennent, même ceux qui ne sont pas en sa possession, ainsi que ses créances et autres droits contre des tiers (art. 163, ch. 1, 323, ch. 2, CP)183.
2    Si le débiteur néglige sans excuse suffisante d'assister à la saisie ou de s'y faire représenter, l'office des poursuites peut le faire amener par la police.
3    À la réquisition du préposé, le débiteur est tenu d'ouvrir ses locaux et ses meubles. Au besoin, le préposé peut faire appel à la force publique.
4    Les tiers qui détiennent des biens du débiteur ou contre qui le débiteur a des créances ont, sous menace des peines prévues par la loi (art. 324, ch. 5, CP), la même obligation de renseigner que le débiteur.
5    Les autorités ont la même obligation de renseigner que le débiteur.
6    L'office des poursuites attire expressément l'attention des intéressés sur leurs obligations ainsi que sur les conséquences pénales de leur inobservation.
SchKG bestimmt, dass der Betreibungsbeamte bei
der Pfändung Räumlichkeiten und Behältnisse, wenn sie nicht freiwillig
geöffnet werden, mit Gewalt öffnen und dabei nötigenfalls die Hülle
der Polizei in Anspruch nehmen solle. Hiebei handelt es srch, wie das
Bundesgericht im Entscheid i. S. Schreyer vom 5. November 1896 (AS 22 N°
165) ausgeführt hat, nicht um eine Ausnahmebestimmung, sondern um die
Anwendung des allgemeinen Grundsatzes, dass die Staatsgewalt ihre Organe
mittelst Hülfe der Polizei bei" der Ausübung aller amtlichen Funktionen
unterstutztsoweit letztere ohne diese Unterstützung verunmöghcht oder
mit grossen Schwierigkeiten resp. Gefahren für den pflichtigen Beamten
verbunden wäre . Danach ist also

268 Entscheidun gen der Schuldhetreihungs--

davon auszugehen, dass nicht bloss die Betreibungs-, sondern auch
die Konkursämter, obschon für sie eine ausdrückliche gleichlautende
Bestimmung im Gesetze nicht enthalten ist, zur Durchführung ihrer
Beschlagnahmehandlungen die öffentliche Polizeigewalt in Anspruch
nehmen können. Dabei ergibt sich aus Art. 91 Abs. 2
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 91 - 1 Le débiteur est tenu, sous menace des peines prévues par la loi:
1    Le débiteur est tenu, sous menace des peines prévues par la loi:
1  d'assister à la saisie ou de s'y faire représenter (art. 323, ch. 1, CP182);
2  d'indiquer jusqu'à due concurrence tous les biens qui lui appartiennent, même ceux qui ne sont pas en sa possession, ainsi que ses créances et autres droits contre des tiers (art. 163, ch. 1, 323, ch. 2, CP)183.
2    Si le débiteur néglige sans excuse suffisante d'assister à la saisie ou de s'y faire représenter, l'office des poursuites peut le faire amener par la police.
3    À la réquisition du préposé, le débiteur est tenu d'ouvrir ses locaux et ses meubles. Au besoin, le préposé peut faire appel à la force publique.
4    Les tiers qui détiennent des biens du débiteur ou contre qui le débiteur a des créances ont, sous menace des peines prévues par la loi (art. 324, ch. 5, CP), la même obligation de renseigner que le débiteur.
5    Les autorités ont la même obligation de renseigner que le débiteur.
6    L'office des poursuites attire expressément l'attention des intéressés sur leurs obligations ainsi que sur les conséquences pénales de leur inobservation.
SchKG und ist zudem
selbstverständlich, dass sie sich eines Gegenstandes, der beschlagnahmt
werden soll, nicht bloss dann nötigenfalls mit Gewalt bemächtigen können,
wenn sie wissen, wo er ist, sondern dass

sie verpflichtet sind, auch nach den Gegenständen zu

forschen, die beschlagnahmt werden sollen, und dabei die erforderlichen
Zwangsmittel anzuwenden (vgl. LÉGER, Komm. Art. 222 N. 3). Allerdings
können sie nicht bei beliebigen Dritten Hausdurchsuchungen veranstalten;
aber in Räumlichkeiten, die vom Schuldner oder, im Konkurse einer
Kommanditaktiengesellschaft, von einem Mitgliede des Vorstandes dieser
Gesellschaft bewohnt werden, ist eine Hausdurchsuchung jedenfalls
zulässig. Das Konkursamt Basel-Stadt ist daher verpflichtet, in Thierrys
Wohnung, nötigenfalls mit Hülfe der Polizei, nach den Geschäftshüchern
zu forschen und diejenigen, die es findet, zu Handen zu nehmen. An
dieser Verpflichtung ändert der Umstand-nichts, dass der Konkurs schon
geschlossen ist; denn wenn Beschlagnahmehandlungen noch nach Schluss
des Konkurses erforderlich sind, so muss es jedenfalls sobald die
Zulässigkeit der Beschlagnahme des in Frage stehenden Gegenstandes
feststeht auch möglich sein, sie auf die nämliche Weise ins Werk zu
setzen wie vorher. Der Gemeinschuldner kann auch solche nachträglichen
Handlungen nicht durch seinen Widerstand verunmöglichen.

2. Wenn sich die Bùcher nicht in Basel befinden sollten, so ist das
Konkursamt entgegen der Ansicht der Vorinstanz verpflichtet, die deutschen
Behörden zu ersuchen, in St. Ludwig nach ihnen zu forschen und sie ihm,
wenn sie gefunden werden, auszuliefern. Allerdingsund Konkurskammer. N°
48. , 26%

anerkennt die Schweiz den Grundsatz der Einheit und Universalität des
Konkurses dem Auslande gegenüber grundsätzlich nicht ; es steht aber
nicht zum vornherein fest, dass auch die deutschen Behörden, namentlich im
vorliegenden Falle, wo es sich nur um die Auslieferung von Beweisurkunden
ins Ausland handelt, eine solche ablehnen werden, so dass kein Grund
vorliegt, das Kenkursamt von einem dahinzielenden Gesuch zum vorn-

herein zu dispensieren.

Demnach hat die Schuldbetreibungs und Konkurskammer erkannt:

Der Rekurs wird gutgeheissen und das Konkursamt Basel-Stadt angewiesen,
sich in den Besitz der Geschäftsbücher der Gesellschaft Thierry & Cie
zu setzen und zwar, je nachdem sich die Bücher in Basel oder st· Ludwig
befinden, entweder durch Anwendung von Gewalt, nötigenfalls mit Hilfe der
Basler-Polizei, oder durch Inanspruchnahme der Behörden für St. Ludwrg.