BGE-42-III-119 - 1916-04-04 - ATF - Droit des poursuites et de la faillite - 118 Entscheidungen der Schuldbetreibungs- été communiquee le 4 avril 1916. La recourante

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été communiquee le 4 avril 1916. La recourante reprend les conclusions
de sa plainte. -

Statuant sur ces faits et considérant en droit :

D'après la jurisprudence constante du Tribunal fédéral, l'officè est tenu
de saisir autant ,que cela est nécessaire pour couvrir la créance qui
fait I'objet de Ia poursuite tous les hiens mobiliers dont le créancier
poursuivant requiert expressément la saisie en prétendant qu'ils sont
la propriété du débiteur (cf. entre autres arréts RO éd. spéc. 5 n° 67 ;
6 n° 31 ; 7 n° 21; 10 n° 35 cons. 3; 11 n° 45"; JAEGER, art. 91, note 7,
p. 247). -

Ce principe s'applique également au cas où le créancier, au cours d'une
meme poursuite, requiert que les biens meubles qui ont déjà été saisis
et réalisés soient à nouveau l'objet d'une saisie complèmentaire. Il
suffit que le créancier pretende que, malgré la réalisation, ces objets
appartiennent de nouveau au dèbiteur poursuivi. Cette allégation n'est,
en effet, au point de vue juridique, nullement incompatihle avec la
réalisation intervenne. Il se peut que l'acquéreur n'ait' été que le
prete-nom du débiteur et ait acheté pour le compte de ce dernier, ou
que le débiteur ait de nouveau aequis le droit de propriété en vertu
d'un contrat postérieur. Or, dès qu'il est possible, au point de vue
juridique, que le débiteur soit propriètaire des biens réalisés au cours
de la poursuit-e, on ne saurait refuser au créancier le droit de faire
saisir à nouveau ces biens. Cette nouvelle saisie a naturellement lieu
sous réserve du droit du tiere aequéreur de revendiquer les biens saisis
s'il s'en prétend propriétaire. Dans ce cas, il appartient uniquement au
juge de trancher la question de savoir qui est le véritable propriétaire
des objets.

* Ed. gén.281n° 98; 29 I n° 53;80 I n° 40; 83 I 110 82, 34] n° 124
cons. 1.

und Konkurskammer. n" 2.7. :119 En l'espèce, c'est dès lors le juge
seul qui devra declder si, ainsi que la banque recourante le prétend,
le tiers acquéreur Noblet a en réalité acheté les meuhles en question
pour le compte du débiteur Chollet. Mars, pour que cette question
puisse étre portée devant le ].uge, 11 faut que les objets soient tout
d'abord sarsis. L exrstence de la saisie est la condition essentielle
sans laquelle l mtroduction de la procédure de revendication n'est,
pas possible. Interdire la saisie dans la présente espece equivaudrait
donc pratiquement à empècher l'Umon vaudoise du Crédit d'user de son
droit de faire juger par l'autorité competente la question de savoir si,
malgre leur réalisation, les meubles dont il s'agit ne sont pas demeurés
la propriété du debiteur Chollet.

Par ces motifs, La Chambre des Poursuites et des Fallhtes pronunce:
Le recours est admis ; en conséquence, l'office des

poursuites de Nyon est tenu de procéder à la saisie requise par l'Union
vaudoise du Crédit le 3 janvrer 1916.27. Entscheid vom 9. Mai 1916
i. S. Keller.

Art. 312 SchKG. Vor einer Naehlassstundung eingeleitete Fetreibungen
können weitergeführt werden, wenn der Glauhiger die Aufhebung des
Nachlasses erWirkt hat.

A. In zwei Betreibungen der Schweiz. Volksbank Basel gegen den Rekurrenten
Franz Joseph Keller, KalkÎahrikanten in Herznach, wurden im November
und Dezember 1914 die Pfändungen vollzogen. Zwischen dem Rekurrenten
und seinen Gläubigern kam dann ein N achlassvertrassg zustande. Die
Schweiz. Volksbanlc erwirkte jedoch in Beziehung auf ihre Forderungen
die Aufhebung

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des Nachlasses und stellte darauf in ihren Betreibungen das
Verwertungsbegehren.

B. Nachdem das Betreibungsamt Herznach dem Rekurrenten hievon Kenntnis
gegeben und ihm angezeigt hatte, dass es die Steigerungsbekanntmachung
an das Amtsblatt senden werde, führte der Rekurrent Beschwerde . mit
dem Begehren um Aufhebung der Verfügungen des Betreihungsamtes.

Er machte geltend, dass infolge des Nachlassvertrages die Pfändungen
dahingefallen seien und daher eine Weiterführung der Betreibungen
ausgeschlossen sei.

Die Aufsichtsbehörde des Kantons Aargau wies die Beschwerde durch
Entscheid vom 31. März 1916 mit folgender Begründung ah : In der früheren
Praxis sei allerdings angenommen worden, dass mit der Aufhebung eines
Nachlasses die vor dem Nachlassvertrag eingeleiteten Betreibungen des in
Frage stehenden Gläubigers nicht wieder aufleben (REICHEL, Komm. Art. 315
N. 2, Monatsblatt f. hem. Rechtspr. 15 S. 73, Zeitschr. d. hem. T.-V. 32
S. 89). Die herrschende Meinung gehe aber dahin, dass der Gläubiger
die alte Betreibung einfach fortsetzen könne (JEGER, Komm. Art. 312
N. 1). Wie der Widerruf des Konkurses nach Art. 195 SchKG das Verfahren
rückgängig mache und soweit als möglich das Wiederaufleben der vor
der Konkurseröifnung bestehenden Rechtsver-hältnisse bewirke, so werde
auch der Gläubiger, der nach Art. 315 SchKG vorgegangen sei, in seine
frühern Rechte eingesetzt. Die Pfändungen in den Betreibungen der
Schweiz. Volksbank seien daher wieder aufgelebt.

C. Diesen Entscheid hat der Rekurrent am 25. April 1916 unter Erneuerung
seines Begehrens an das Bundesgericht weitergezogen.

Die Schuldbetreibungs und Konkurskammer zieht in Erwägung:

Wie die Vorinstanz zutreffend ausgeführt hat, leben mit dem Widerruf
eines Konkurses nach der Praxis die

und läenkursnamnier. N 2 . , 121

früheren Rechtsverhältnisse im allgemeinen so wieder auf, wie sie ohne den
Konkurs gewesen wären, und kann daher eine zur Zeit der Konkurseröfinung
eingeleitete Betreibung nach dem ,Widerruf des Konkurses einfach
weitergeführt werden, sofern dem sonst nichts entgegensteht (BGE 22 N°
115, 40 III N° 62 Erw. 1). Der Gläubiger ist also in einem solchen Falle
nicht gezwungen, zum Zwecke der Zwangsvellstreckung eine neue Betreihung
einzuleiten. Dieser Grundsatz des Wiederaufiebens der Betreibungen muss
auch für den Fall der Aufhebung eines Nachlasses gelten; es liegt kein
stichhaltiger Grund vor, der dies ausschlösse; Vielmehr handelt es sich
in beiden Fällen, beim Widerruf des Konkurses Wie bei der Aufhebung
des Nachlasses um den Wegfall einer besonderen Art der Vollstreckung,
die der Durchführung der Betreibungen im Wege stand. Die Vorinstanz hat
daher die Beschwerde mit Recht abgewiesen.

Demnach hat die Schuidbetreibungsu. Konkurskammer erkannt:

Der Rekurs wird abgewiesen-·

SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP) LP Art. 195 - 1 Le juge prononce la révocation de la faillite et la réintégration du débiteur dans la libre disposition de ses biens lorsque:
¹	Le juge prononce la révocation de la faillite et la réintégration du débiteur dans la libre disposition de ses biens lorsque:
¹	celui-ci établit que toutes les dettes sont payées;
²	celui-ci présente une déclaration de tous les créanciers attestant qu'ils retirent leurs productions;
³	un concordat a été homologué.369
²	La révocation peut être prononcée dès l'expiration du délai pour les productions et jusqu'à la clôture de la faillite.
³	Elle est rendue publique.

SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP) LP Art. 315 - 1 En homologuant le concordat, le juge assigne aux créanciers dont les réclamations sont contestées un délai de 20 jours pour intenter action au for du concordat, sous peine de perdre leur droit à la garantie de dividende.
¹	En homologuant le concordat, le juge assigne aux créanciers dont les réclamations sont contestées un délai de 20 jours pour intenter action au for du concordat, sous peine de perdre leur droit à la garantie de dividende.
²	Les dividendes afférents aux créances contestées sont versés par le débiteur à la caisse des dépôts et consignations jusqu'au jugement définitif, si le juge du concordat l'ordonne.