BGE-32-I-813 - 1906-05-25 - ATF- Droit constitutionnel - 812 (1. Entscheidungen der Schuldbetreibungs-- ses propositions concordataires,

812 (1. Entscheidungen der Schuldbetreibungs--

ses propositions concordataires, en effet, dame Nydegger avait offert
à ses créanciers de leur céder tout son actif, lequel ne consistait que
dans la remise de son commerce ä dame Gnillermin, suivant promesse de
vente du 27 aoüt 1902. Ces propositions, la Caisse mutuelle de Credits
et de Dépöts les a acceptées, se déclarant ainsi d'accord à ce que la
debitrice, maigré toutes saisies, vendît son fonds de commerce pour le
prix en etre déposé chez le sieur Bari-es à. fin de distribution aux
créanciers concordataires en cas d'homologation du concordat. D'aiileurs,
ce qui pronve bien qu'il en est ainsi et que Ia, plaignante elle-meme
était partie de cette idee que sa. première poursuite contre dame Nydegger
(n° 50 219) était tombée par le fait de ces propositions concordataires
et de leur acceptation, c'est que lasi dite plaignante, dans sa seconde
réquisition de poursuite, du 3 février 1905, & réclamé, en plus du
capital et des interéts indiqués déjà. dans la. première poursuite,
les frais quecelle-ci avait occasionnés, tandis que, si eile avait
considérécette première peursuite comme étant encore en vigueur, elle
aurait évidemment attendi] de ia liquidation de celle-ci le règlement
des frais qui en étaient résultés.

Par ces motifs,

La. Chambre des Poursuites et. des Faillites, prononce:

En tant que concluant à I'annulatien de la decision de l'Autorité de
surveillance des offices de poursnites et de faillites du canton de
Genève, du 25 mai1906, le reconrs est declare fondé, et dite décision
conséquemment annulée. Pour le surplus, le recours est écarté comme sans
objet.und Konkurskammer. N° 120. 813

120. Euilcheid vom Li. Dezember 1906 in Sachen Gasund gönsservetsorgung
der Htadt Bern.

Ort der Betreîbung bei Bet-reibung auf Verwertemg einer zu Pfand gegebenen
Hypothekarfordemmy. Art. 51 Abs. i SchKG.

I. Am 12. Dezember 1905 wurde die Firma Döbeli & Brügger infolge Verlegung
ihres Sitzes im Handelsregisier von Bern gelöscht und am 20. Februar 1906
in dasjenige von Neuenburg eingetragen. Am 30.August 1906 erwirkte die
Rekurrentin, Gasund Wasserversorgung der Stadt Bern, vom Betreibungsamte
Berti-Stadt gegen die genannte Firma einen Zahlungsbesehl (Nr. 55,648)
auf Faustpfandverwertung. Derselbe nennt als Faustpfand eine durch eine
Liegenschast in Viel grundpfändlich versicherte Forderung von 3800 Fr.,
die der Betriebenen gegenüber Otto Keller in Bern zustehe.

Gegen diesen Zahlungsbefehl erhoben Döbeli & Brügger Beschwerde mit der
Begründung, dass die Betreibung an ihrem Domizil Neuenburg und nicht in
Bern zu führen sei. Das Beweibungsamt und die betreibende Gläubigerin
machten gegenüber der Beschwerde geltend, dass es sich um ein in Bem
befindliches Faustpfand handle und somit nach Art. 51 Abs. 1 SchKG Bern
zulässiger Betreibungsort sei.

II. Die kantonale Aufsichtsbehörde hiess am 1. November 1906 die
Beschwerde gut und hob den Zahlungsbefehl auf, indem sie ausführte:
Neuenburg sei nicht nur der Wohnsitz der Betriebenen, sondern auch
der Ort, an dem sich das zu verwertende Pfand befinde. Gegenstand der
Betreibung auf Pandverwertung sei nämlich hier die Forderung und nicht
das sie sichernde Grundpfand Die Forderung aber sei nach der neuesten
Praxis des Bundesgerichts (Archiv 9 Nr. 82 und 113) als am Wohnsitze
des Gläubigerss gelegen anzusehen.

IH. Diesen Entscheid hat die betreibende Gläubiger-im Gasund
Wasserversorgung der Stadt Bern, rechtzeitig mit dem Begehren um
Aufrechterhaltung des Zahlungsbefehls an das Bundesgericht weitergezogen.

814 G. Entscheidungen der Schuldbetreibungs--

Die Vorinstanz erklärt, von Gegenbemerkungen zum Rekurse abzusehen.

Die Schuldbetreibungs und Konkurskammer zieht in Erwägung:

Jn den von der Vorinstanz angeführten Entscheiden in Sachen Dr. Meyer
und Genossendi und Weber-StierlinM (AS Sep.: Ausgabe 8 Nr. 17 = Archiv
9 Nr. 82; Archiv 9 Nr. 113) hat das Bundesgericht als allgemeine Regel
den Satz aufgestellt, dass eine Forderung (soweit nicht als Wertpapier
in einer Urkunde verkörpert) in exekutionsrechtlicher Beziehung im
allgemeinen als amWohnsitze des Gläubigers gelegen anzusehen ist. Dabei
wurde aber in den beiden Entscheiden die Möglichkeit vorbehalten, dass
in einzelnen Fällen besondere Verhältnisse zu Ausnahmen von dieser Regel
führen könnten. Ein solcher Fall liegt nun hier vor, wo es sich für das
Pfandverwertungsverfahren fragt, an welchem Orte die zu realisierende
verpsändete Forderung sich befinde. Hierüber isf, entsprechend den
Ausführungen, die das Bundesgericht in seinem die Admassierung im
Konkurse betreffenden Entscheide vom 20. November in Sachen Konkursmasse
Bloch-Brunsc"hwiszWe gemacht hat, folgendes zu bemerken: (Hier folgen
wörtlich die Ausführungen des angeführten Entscheides Von Hu jener
allgemeinen Siegel bis Mobiliarcharakter Edit-lt.")

Zufolge des Gesagten muss man also die der Rekurrentin zu Pfand
gegebene Hypothekarforderung als in Bern, dem Wohnsitze der Rekurrentin,
befindlich ansehen. Nach Art. 51 Abs. 1 SchKG ist somit Bern zulässiger
Betreibungsort, mögen die betriebenen Rekursgegner noch daselbst wohnen
oder nicht, und es hat daher die Borinstanz zu Unrecht die Betreibung
als ungültig betrachtet.

Demnach hat die Schuldbetreibungs und Konkurskaminer erkannt: Der
Rekan wird gutgeheissen und damit der von der Vorinstanz aufgehobene
Zahlungsbefehl Nr. 55,648 als zu Recht bestehend erklärt.

* Ges.-Ausg. 31IN1'. 37 S. 208 il". -** ld. Nr. 85 S. 519 ff. =Scp.Ausg.
8Nr. 52. *** Oben N° 117 S. 799 H". (Anm. d. Red. s. Pubè.) und
Konkurskammer. N° 121. 815

121. A.;-ret du 4 décembre 1906, dans la cause Money, Garrard & C'e.

sei-sie d'immeuhles ; revendieation du loyer per un tiere. Appli-cabilité
des art. 106 EUR). 109 LP. Lequel des deux articles, 106 011 109, est
applicable ?

A. Le 26 mai 1906, sur la. réqnisition des sieurs Money, Garrard & Cie,
banquiers à Morges, créanciers d'une somme en capital de 1115 fr. 75,
poursuite N° 7851,1'offiee des poursuites du XII-Te arrondissement,
à Morges, & saisi au préjudice du débiteur, Alexandre-Auguste Springer,
à Buchillon, les différents immeubles dont ce dernier est propriétaire
à Bnchilion, et qui, pareît-il, avaient été remis à hail par leur
propriétaire au sieur Marc Rottier, fermier au meme lieu.

Toutes parties sent d'accord pour reconnaître qu'en vertu de l'art. 102
LP cette saisie, bien que le preces-verba] n'en dit rien, comprenesiit
également les fruits civils de ces immenbles, soit le oner eu fermege
à payer par le sieur Rottier.

B. Per lettre du 27 juillet 1906,-le sieur Charles LevySchwob, à Lausanne,
declare à l'Office revendiquer le layer de 900 fr. que le fermjer Rettier
aureit à peyer à l'éehéance du 1er septembre suivant.

Par avis du 8 aoùt, l'Office porte cette revendication à. la.
connaissance des créanciers saisissants, Money, Garrard & 0, en leur
assignant, conformément à l'art. 109 LP, un délai de dix jours pour
intenter action, faute de quoi ils serassient réputés reconnaitre les
droits du tiere revendiquant.

C. C'est en raison de cette inesure que par mémoire du 14 aoùt, les
créanciers saisissants, Money, Garrard & Cie ent porte plainte contre
l'Office auprès de l'Autorité inférieure de surveillance, en concluent à
ce que l'asivis du 8 dit füt annnlé et à ce qu'il fùt ordonné à l'Office
d'avoir à procéder au sujet de la revendication intervenue en conformité
non plus de l'art. 109, mais bien des art. 106 et 107 LP. -Al'appni de
ces conclusions, les plaignants soutenaient, en résumé,

SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP) LP Art. 51 - 1 Lorsque la créance est garantie par un gage mobilier, la poursuite peut s'opérer soit au lieu déterminé par les art. 46 à 50, soit au lieu où se trouve le gage ou la partie du gage qui a la plus grande valeur.91
¹	Lorsque la créance est garantie par un gage mobilier, la poursuite peut s'opérer soit au lieu déterminé par les art. 46 à 50, soit au lieu où se trouve le gage ou la partie du gage qui a la plus grande valeur.91
²	Lorsque la créance est garantie par hypothèque, la poursuite s'opère au lieu de la situation de l'immeuble, si elle porte sur plusieurs immeubles situés dans des arrondissements différents, au lieu où se trouve la partie des immeubles qui a la plus grande valeur.

SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP) LP Art. 51 - 1 Lorsque la créance est garantie par un gage mobilier, la poursuite peut s'opérer soit au lieu déterminé par les art. 46 à 50, soit au lieu où se trouve le gage ou la partie du gage qui a la plus grande valeur.91
¹	Lorsque la créance est garantie par un gage mobilier, la poursuite peut s'opérer soit au lieu déterminé par les art. 46 à 50, soit au lieu où se trouve le gage ou la partie du gage qui a la plus grande valeur.91
²	Lorsque la créance est garantie par hypothèque, la poursuite s'opère au lieu de la situation de l'immeuble, si elle porte sur plusieurs immeubles situés dans des arrondissements différents, au lieu où se trouve la partie des immeubles qui a la plus grande valeur.

SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP) LP Art. 51 - 1 Lorsque la créance est garantie par un gage mobilier, la poursuite peut s'opérer soit au lieu déterminé par les art. 46 à 50, soit au lieu où se trouve le gage ou la partie du gage qui a la plus grande valeur.91
¹	Lorsque la créance est garantie par un gage mobilier, la poursuite peut s'opérer soit au lieu déterminé par les art. 46 à 50, soit au lieu où se trouve le gage ou la partie du gage qui a la plus grande valeur.91
²	Lorsque la créance est garantie par hypothèque, la poursuite s'opère au lieu de la situation de l'immeuble, si elle porte sur plusieurs immeubles situés dans des arrondissements différents, au lieu où se trouve la partie des immeubles qui a la plus grande valeur.