238 B. Entscheidungen der Schuldhetreibungs-

ne s'ensuit pas que cette dernière ne doive pas avoir lieu dans le
délai d'un mois fixé par l'art. 122 LP; or, la réquisition de vente a
été présentée le 7 octobre 1902, et la réalisation n'est pas encore
intervenne; le retard injustifié est donc évident; et, à teneur de
l'art. 17 LP, c'est en tout temps qu'il peut etre porte plainte pour
retard injustifié.

Statuant sur ces fails et conside'mnt en droit :

1. Le seul argument invoqué par les reconrants pour prétendre
à. l'existence d'un retard injustifié, consiste a dire que, contrairement
à la dispositiou de l'art. 122 LP, la réalisation des biens saisis n'a
pas eu lieu dans le délai d'un mois dès la réquisition de vente.

Cet argument serait concluant si l'art. 122 était applicable en l'espèce,
mais tel n'est pas le cas.

Ce n'est que pour les ble-ns meubles, y compris les cre'ances, que la
loi, dans son art. 122, a fixé le délai d'un mois des la réquisition de
vente pour la réalisation.

Par contre, lorsqu'il s'agit d'autres biens, spécialement de ceux
spécifiés à. l'art. 132, usufruit, part dans une succesSion indivise,
une société ou toute autre communauté, la loi se borue à. disposer
d'une maniere générale que l'Autorité de surveillance fixe le mode de
réalisation et peut ordonner la vente aux enchères, confier la réalisation
à un gérant ou prendre toute autre mesure, sans determine?" aucun délai
pour la réalisation.

Cette absence, dans la loi, d'une disposition déterminant un délai de
réalisation dans les cas de l'art. 132, n'est point une omission, ni
une lacune, et ne constitue point une imperfeetîon de la loi, elle a été
voulue et était imposee par les circonstauces. L'on comprend en effet,
lorsqu'il s'agit de biens meubles ou immeuhles de'terminés, ou d'une
créance, que le législateur ait pu fixer un délai de réalisation, car,
dès que les biens saisis sont déterminés, il est possible de procederà
leur estimation et a leur réalisation.

Il n'en est plus ainsi lorsque l'on se trouve en présence d'une part dans
une succession indivise, dans une société ou dans toute autre communauté;
la determination du montani; et de la valeur de cette part peut, selon
les circonstances,und Konkurskammer. N° 51. _ 239

demander un temps considerable et nécessiter toute une série d'opérations
très compliquées. Or, tant et aussi longtemps que cette determination
n'est pas intervenne, la vente ne saurait avoir lieu sans compromettre,
suivant les cas mème très gravement, les intérèts du creancier ou ceux
du débiteur.

C'est la raison pour laquelle il n'était pas possible de fixer dans la
loi, et qu'il n'a pas été fixé de délai pour la réalisation de biens de
cette nature.

2. Cela ne veut pas dire toutefois que, dans les cas de l'art. 132,
un recours pour retard non justifié soit toujours et radicalement
impossible. Cela signifie seulement que, pour établir un tel retard non
justifié dans les cas de l'art. 132, l'on ne peut invoquer l'art. 122,
et qu'il faudra bien plutòt démontrer dans chaque cas l'existence d'un
retard non justifié par les circonstances, dü par exemple à. la kaute
ou a la négligence de l'office ou du gerant commis à la réalisation.

En l'espèce, les recourants n'ont meme pas tente une telle démonstratîon,
ni meme simplement allégué que les motifs invoqués par le notaire
Vuagnat dans sen rapport pour justifier le retard qui lui est reproché,
ne fussent pas fondés.

Par ces motifs,

La Chambre des Poursuites et. des Faillites prononce :

Le recours est écarté.

51. Entscheid vom 26. Mai 1903 in Sachen WW.

Unpfcîndburkeit einer Konsumdividmde ? Art. 93 Schuldinu. Is.-Ges.

I. In einer Betreibung, die der Rekurrent Wyss gegen Lisette
SchenkerFSchibler in Olten angehoben hatte, erklärte das Beweibungsamt
Olten-Gösgen einen Anspruch der Schuldnerin an _ber Dividende des
Konsumvereins Olten im Werte von 8 Fr. für

240 B. Entscheidungen der Schuldbetreihungs--

Unpfändbar. Die solothurnische Aufsichtsbehörde, bei der Wyss hiegegen
Beschwerde führte, schützte das Vorgehen des Amtes durch Entscheid
vom 4. April 1903, indem sie mit dem Amte davon ausging, es müsse
die fragliche Dividende der Schuldnerin in Anbetracht der ärmlichen
Verhältnisse ihrer Familie zur Bestreitung des Unterhaltes überlassen
werden.

' II. Wyss rekurriert nunmehr innert Frist an das Bundesgericht unter
Erneuerung seines Antrages, die Dividende als pfändbar zu erklären, weil
sie sich in keine der gesetzlichen Rubriken unpfändbarer Vermögensstücke
einreihen lasse.

Die kantonale Aufsichtsbehörde lässt auf Abweisung des Rekurses
eintragen Sie erklärt, dass sie nicht Art. 92, sondern Art. 93 zur
Anwendung gebracht habe. Unter diesen Artikel könne die Dividende einer
Konsumgenossenschaft wohl subsumiert werden, wofür auch auf Anmerkung 2
zum Artikel im Kommentar Jäger verwiesen merde. Bei den sehr dürftigen
Verhältnissen der schuldnerischen Familie und dem geringen Betrag der
Dividende sei die Belassung der letztern zum notwendigen Unterhalte ganz
gut mit Sinn und Geist des Gesetzes vereinbar.

Die Schuldbetreibungsg und Konkurskammer zieht in Erwägung: ss

Dass die betriebene Schuldnerin und ihre Familienangehörigen
sich in dürftigen Verhältnissen befinden und dass die fragliche
Konsumdividende nur einen geringen Wert repräsentiert und zum Unterhalt
der schuldnerischen Familie notwendig ist, genügt für sich allein nicht,
um das genannte Vermögensobjekt als unpfändbar erklären zu können. Denn
das Gesetz legt die Kompetenzqualität nicht überhaupt allem bei, was der
Schuldner unddie Seinigen notwendig bedürfen, sondern nur bestimmten,
in den Art. 92 und 93 aufgezählten Arten von Objekten. Es fragt sich
also, ob die der Schulderin belassene Konsumdividende unter eine dieser
gesetzlichen Kategorien zu subsumieren sei. Dabei fällt Art. 92, wie auch
die Vorinstanz annimmt, sofort ausser Betracht, und was Art. 93 anlangt,
so ist ebenfalls klar, dass von den verschiedenen daselbst aufgezählten
Arten von Einkünften nur eine, die Nutznies3ungen und ihre Erträgnisse,
ernstlich in Erwägung kommen können. Diesem letztern Begriff hat nun
allerdings dieund Kankurskammer. N° 51. 241

bisherige Praxis eine umfassendere Bedeutung gegeben, als es der
juristische Charakter des Nutzniessungsrechtes mit sich bringen würde,
indem sie ihn, von Gesichtspunkten wirtschaftlicher Natur ausgehend,
dahin auslegt, dass darunter jede rechtliche Befugnis des Schuldners
falle, vermöge der er aus einer Sache oder einem Rechte Einkünfte oder
Nutzen zieht, ohne über die Sache oder das Recht selbst frei verfügen zu
können (vergl. Urteil der Schuldbetreibungs und Konkurskammer in Sachen
Fischlin, vom 8. November 1902, Amtl. Samui Bd. XXVIII, 1, Nr. 91, S. 381
ff.; Sep.-Ausg., Bd. V, Nr. 60, S. 231 ff.). Aber auch in diesem weitern
Sinne verstanden, kann der Begriff der Nutzniessung des Art. 93 auf den
vorliegenden Fall nicht Anwendung finden. Denn der Bezug der fraglichen
Dividende stellt sich nicht als Fruchtziehung dar, als Bezug des
Erträgnisse-Z eines Kapitals, das der Verfügung der Schuldnerin entzogen,
an dem sie aber als Mitglied der Konsumgenossenschaft anteilberechtigt
wäre. Vielmehr liegt in der Entrichtung der Dividende die Bezahlung
einer Schuld, welche die Genossenschaft der Rekurrentin gegenüber dadurch
eingegangen hatte, dass die von der Rekurrentin gemachten Einkäufe mit
der Verabredung erfolgten, es werde ihr die Gesellschaft den allfällig
zu viel bezahlten Kaufpreis nach Massgabe des Geschäftsergebnisses bei
Abschluss der betreffenden Geschäftsperiode wieder zurückerstatten.

Demnach hat die Schuldbetreibungs und Konkurskammer

erkannt:

Der Rekurs wird begründet erklärt und damit das Betreibungsamt
Olten-Gbsgen zur Pfändung der fraglichen Konsumdividende verhalten.