Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

8C 362/2017

Urteil vom 30. Oktober 2017

I. sozialrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Maillard, Präsident,
Bundesrichter Wirthlin, Bundesrichterin Viscione,
Gerichtsschreiber Jancar.

Verfahrensbeteiligte
SWICA Versicherungen AG,
Römerstrasse 37, 8400 Winterthur,
Beschwerdeführerin,

gegen

A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Michael Weissberg,
Beschwerdegegner.

Gegenstand
Unfallversicherung (Kausalzusammenhang),

Beschwerde gegen den Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Bern
vom 30. März 2017 (200 15 873 UV).

Sachverhalt:

A.
Der 1989 geborene A.________ war als Lastwagenführer bei der B.________ AG angestellt und damit bei der SWICA Versicherungen AG (nachfolgend SWICA) obligatorisch unfallversichert. Am 2. September 2012 verunfallte er als Mitfahrer in einem Auto. Gemäss dem Bericht des Spitals C.________, vom 4. September 2012 erlitt er multiple Verletzungen, unter anderem eine instabile Beckenringfraktur Typ B ventral beidseits (Fraktur der Massa lateralis beidseits, obere und untere Schambeinfraktur beidseits). Die SWICA kam für die Heilbehandlung und das Taggeld auf. Sie holte diverse Arztberichte und ein polydisziplinäres (orthopädisch/traumatologisches, neurologisches und psychiatrisches) Gutachten des Swiss Medical Assessment- and Business-Centers (SMAB), vom 23. Dezember 2014 ein. Am 20. Januar 2015 führte Prof. Dr. med. D.________, Leiter Hüft- und Beckenchirurgie, Orthopädie Spital E.________, beim Versicherten eine Hüfttotalprothesenimplantation rechts durch; er diagnostizierte eine posttraumatische Coxarthrose rechts. Die SWICA zog weitere Arztberichte und eine SMAB-Stellungnahme vom 17. März 2015 bei. Mit Verfügung vom 24. März 2015 stellte sie ihre Leistungen ab 1. Februar 2014 ein. Hieran hielt sie mit Einspracheentscheid vom 1.
September 2015 fest.

B.
In Gutheissung der hiergegen geführten Beschwerde hob das Verwaltungsgericht des Kantons Bern den Einspracheentscheid auf. Es verpflichtete die SWICA, dem Versicherten die gesetzlichen UVG-Leistungen für die Folgen des Unfalls vom 2. September 2012 über den 1. Februar 2014 hinaus auszurichten (Entscheid vom 30. März 2017).

C.
Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten beantragt die SWICA die Aufhebung des kantonalen Entscheides; eventuell sei die Sache an die Vorinstanz zur Vornahme weiterer medizinischer Abklärungen zurückzuweisen.

Der Versicherte schliesst auf Beschwerdeabweisung. Das Bundesamt für Gesundheit verzichtet auf Vernehmlassung.
Erwägungen:

1.
Mit der Beschwerde kann eine Rechtsverletzung nach Art. 95 f
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
. BGG gerügt werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). Dennoch prüft es - offensichtliche Fehler vorbehalten - nur die in seinem Verfahren gerügten Rechtsmängel (Art. 42 Abs. 1 f
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
. BGG; BGE 135 II 384 E. 2.2.1 S. 389).
Im Beschwerdeverfahren um die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Unfallversicherung ist das Bundesgericht nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden (Art. 97 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
und Art. 105 Abs. 3
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG).

2.
Das kantonale Gericht hat die rechtlichen Grundlagen betreffend den für die Leistungspflicht des obligatorischen Unfallversicherers (Art. 6
SR 832.20 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents (LAA)
LAA Art. 6 Généralités - 1 Si la présente loi n'en dispose pas autrement, les prestations d'assurance sont allouées en cas d'accident professionnel, d'accident non professionnel et de maladie professionnelle.
1    Si la présente loi n'en dispose pas autrement, les prestations d'assurance sont allouées en cas d'accident professionnel, d'accident non professionnel et de maladie professionnelle.
2    L'assurance alloue aussi ses prestations pour les lésions corporelles suivantes, pour autant qu'elles ne soient pas dues de manière prépondérante à l'usure ou à une maladie:
a  les fractures;
b  les déboîtements d'articulations;
c  les déchirures du ménisque;
d  les déchirures de muscles;
e  les élongations de muscles;
f  les déchirures de tendons;
g  les lésions de ligaments;
h  les lésions du tympan.21
3    L'assurance alloue en outre ses prestations pour les lésions causées à l'assuré victime d'un accident lors du traitement médical (art. 10).
UVG) erforderlichen natürlichen und adäquaten Kausalzusammenhang zwischen dem Unfall und dem Gesundheitsschaden (BGE 134 V 109 E. 2.1 S. 111 f., 129 V 177 E. 3.1 f. S. 181) sowie den massgebenden Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit (BGE 138 V 218 E. 6 S. 221) richtig dargelegt. Gleiches gilt bezüglich der Voraussetzungen für den Nachweis des Wegfalls der unfallbedingten Ursachen eines Gesundheitsschadens bei Erreichen des Zustands, wie er unmittelbar vor dem Unfall bestand resp. nach dem schicksalsmässigen Verlauf eines krankhaften Vorzustandes auch ohne den Unfall bestehen würde (Status quo ante vel sine; SVR 2016 UV Nr. 18 S. 55, 8C 331/2015 E. 2.1.1). Darauf wird verwiesen.

3.
Strittig und zu prüfen ist, ob die vom kantonalen Gericht angeordnete Aufhebung der von der SWICA mit Wirkung ab 1. Februar 2014 verhängten Leistungseinstellung vor Bundesrecht standhält. In diesem Rahmen ist einzig noch umstritten, ob die Coxarthrose des Beschwerdegegners unfallbedingt ist.

3.1. Im SMAB-Gutachten vom 23. Dezember 2014 wurden als unfallunabhängig eine aktivierte Coxarthrose rechts bei anlagebedingter Coxa profunda mit Aussenrotations- und Beugekontraktur sowie eine Coxarthrose links mit deutlicher Funktionseinschränkung diagnostiziert. Diese Einschätzung bestätigten die Gutachter in ihrer Stellungnahme vom 17. März 2015.

3.2. Das kantonale Gericht hat im Wesentlichen erwogen, aufgrund der medizinischen Aktenlage erscheine es zumindest fraglich, ob das von der SWICA in Auftrag gegebene SMAB-Gutachten vom 23. Dezember 2014/17. März 2015 erforderlich gewesen sei. Die am 2. September 2012 vom Versicherten erlittene Beckenringfraktur sei abgeheilt. Als Unfallfolge persistierten allein noch Hüftgelenksbeschwerden. Diese seien nach übereinstimmender Einschätzung des Dr. med. F.________, Facharzt für Rheumatologie und Innere Medizin, in den Berichten vom 11. September und 26. November 2014 sowie des Prof. Dr. med. D.________, Leiter Hüft- und Beckenchirurgie, und der Frau Dr. med. K.________, Assistenzärztin Orthopädie, Orthopädie Spital E.________, im Bericht vom 6. November 2014 auf eine durch den Unfall aktivierte, damit zumindest teilweise verursachte Coxarthrose zurückzuführen. Die Ausführungen der SMAB-Gutachter vermöchten aber auch inhaltlich nicht zu überzeugen. Dr. med. F.________ habe im Bericht vom 7. April 2015 mit Bezug auf ihre Darlegungen einlässlich und nachvollziehbar festgehalten, dass dieselbe erhebliche Krafteinwirkung (durch den Aufprall von rechts), die zu mehreren Frakturen im Bereich des Beckenrings geführt habe, auch den
Gelenkknorpel des Hüftgelenks geschädigt habe. Hierfür sprächen gemäss dem Bericht des Prof. Dr. med. D.________ und des med. pract. G.________, Oberarzt Hüft- und Beinchirurgie, Spital E.________, vom 22. April 2015 auch die mit der MRT vom 4. September 2014 festgestellten zentralen Knorpelschäden, die für eine Impingementkonfiguration untypisch seien. Sodann habe Dr. med. F.________ in den Berichten vom 21. Januar und 7. April 2015 schlüssig und in Übereinstimmung mit den Vorakten dargelegt, dass entgegen den SMAB-Gutachtern die Schmerzen im Hüftgelenksbereich anfänglich zwar durch die Knochenbrüche des Beckenrings überlagert worden, jedoch von Anfang an vorhanden gewesen seien. So habe namentlich PD. Dr. med. H.________, Facharzt für Chirurgie, im Bericht vom 13. (richtig: 16.) Mai 2013 speziell auf inguinale Schmerzen und Aussenrotationsschmerzen in der rechten Hüfte hingewiesen. Damit vermöge das SMAB-Gutachten vom 23. Dezember 2014/17. März 2015 den Nachweis des Erreichens des Status quo ante vel sine nicht zu erbringen. Unbegründet sei denn auch die Auffassung des SMAB, die Coxarthrose sei erst 2014 aktiviert worden. Denn schon in der CT vom 7. August 2013 sei eine Coxarthrose abgebildet worden. Dabei sei zwar ebenfalls
keine "bone bruise" zu erkennen gewesen; aber fast ein Jahr nach dem Unfall sei ohne Weiteres von einer Heilung auszugehen und insoweit Dr. med. F.________ zu folgen. Demnach bleibe die Swica über den 1. Februar 2014 hinaus leistungspflichtig.

4.
Den von Versicherungsträgern im Verfahren nach Art. 44
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 44 Expertise - 1 Si l'assureur juge une expertise nécessaire dans le cadre de mesures d'instruction médicale, il en fixe le type selon les exigences requises; trois types sont possibles:
1    Si l'assureur juge une expertise nécessaire dans le cadre de mesures d'instruction médicale, il en fixe le type selon les exigences requises; trois types sont possibles:
a  expertise monodisciplinaire;
b  expertise bidisciplinaire;
c  expertise pluridisciplinaire.
2    Si l'assureur doit recourir aux services d'un ou de plusieurs experts indépendants pour élucider les faits dans le cadre d'une expertise, il communique leur nom aux parties. Les parties peuvent récuser les experts pour les motifs indiqués à l'art. 36, al. 1, et présenter des contre-propositions dans un délai de dix jours.
3    Lorsqu'il communique le nom des experts, l'assureur soumet aussi aux parties les questions qu'il entend poser aux experts et leur signale qu'elles ont la possibilité de remettre par écrit des questions supplémentaires dans le même délai. L'assureur décide en dernier ressort des questions qui sont posées aux experts.
4    Si, malgré la demande de récusation, l'assureur maintient son choix du ou des experts pressentis, il en avise les parties par une décision incidente.
5    Les disciplines médicales sont déterminées à titre définitif par l'assureur pour les expertises visées à l'al. 1, let. a et b, et par le centre d'expertises pour les expertises visées à l'al. 1, let. c.
6    Sauf avis contraire de l'assuré, les entretiens entre l'assuré et l'expert font l'objet d'enregistrements sonores, lesquels sont conservés dans le dossier de l'assureur.
7    Le Conseil fédéral:
a  peut régler la nature de l'attribution du mandat à un centre d'expertises, pour les expertises visées à l'al. 1;
b  édicte des critères pour l'admission des experts médicaux et des experts en neuropsychologie, pour les expertises visées à l'al. 1;
c  crée une commission réunissant des représentants des différentes assurances sociales, des centres d'expertises, des médecins, des neuropsychologues, des milieux scientifiques, ainsi que des organisations d'aide aux patients et aux personnes en situation de handicap qui veille au contrôle de l'accréditation, du processus, et du résultat des expertises médicales. Elle émet des recommandations publiques.
ATSG eingeholten, den Anforderungen der Rechtsprechung entsprechenden, Gutachten externer Spezialärzte (so genannte Administrativgutachten) darf voller Beweiswert zuerkannt werden, solange "nicht konkrete Indizien gegen die Zuverlässigkeit" der Expertise sprechen (BGE 135 V 465 E. 4.4 S. 470). Die unterschiedliche Natur von Behandlungsauftrag des therapeutisch tätigen (Fach-) Arztes einerseits und Begutachtungsauftrag des amtlich bestellten fachmedizinischen Experten anderseits (BGE 124 I 170 E. 4 S. 175) lässt es nicht zu, ein Administrativgutachten stets in Frage zu stellen und zum Anlass weiterer Abklärungen zu nehmen, wenn die behandelnden Ärzte zu anderslautenden Einschätzungen gelangen. Vorbehalten bleiben Fälle, in denen sich eine abweichende Beurteilung aufdrängt, weil diese wichtige Aspekte benennen, die bei der Begutachtung unerkannt oder ungewürdigt geblieben sind (Urteil 8C 325/2015 vom 21. Juli 2015 E. 4.4).

5.

5.1. Die SWICA beruft sich auf den Aktenbericht des Dr. med. I.________, FMH Orthopädische Chirurgie, Beratender Arzt, AXA Winterthur Versicherungen AG (nachfolgend AXA), vom 22. August 2014. Dieser erachtete die Coxarthrose des Beschwerdegegners als unfallfremd. Die SWICA rügt, das kantonale Gericht habe diesen Bericht nicht berücksichtigt, weshalb eine unvollständige Sachverhaltsfeststellung und pflichtwidrige Beweiswürdigung vorliege.

Der Beschwerdegegner macht geltend, die AXA sei der Haftpflichtversicherer des unfallverursachenden Autos gewesen. Dr. med. I.________ habe ihn weder gesehen noch untersucht. Nicht bekannt sei, welche Unterlagen ihm zur Verfügung gestanden hätten. Die AXA habe auf seine Beurteilung nicht abgestellt, da sie ihm weiter Leistungen erbracht habe. Der Beurteilung des Dr. med. I.________ komme deshalb kein ins Gewicht fallender Beweiswert zu.

5.2. Die SWICA stützte sich bereits im vorinstanzlichen Verfahren u.a. auf den betreffenden Bericht des Dr. med. I.________, ohne dass sich das kantonale Gericht damit befasst hatte. Das Bundesgericht kann mit Blick auf die Rechtsverletzung, die aus der Nichtbeachtung potenziell erheblicher Beweismittel resultiert (Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV; BGE 134 I 83 E. 4.1 S. 88), die entsprechenden Aktenstücke selber würdigen und beurteilen, ob die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung zu korrigieren ist (vgl. E. 6.2 hiernach; Art. 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG; Urteil 8C 153/2017 vom 29. Juni 2017 E. 7.1).

6.

6.1. Dem Bericht des Spitals C.________ betreffend das Röntgen des Beckens des Beschwerdegegners vom 17. Juli 2013 ist Folgendes zu entnehmen: "Vollständige Konsolidation. Femurkopf zentriert auf das Acetabulum beidseits. Regelrechte gelenkbildende Flächen. Regelrechte Artikulation. Regelrechte Knochenmineralisation. SIG und Symphysenspalt unauffällig". Im Bericht betreffend die CT des Beckens vom 7. August 2013 verneinte das Spital C.________ einen Anhaltspunkt für eine traumatische Schädigung der Hüftgelenke bei jedoch für die Altersgruppe aufgrund eines vorbestehenden gemischten Impingements beiderseits deutlicher mässiggradiger Coxarthrose. Am 11. Februar 2014 führte Dr. med. J.________, FMH für Radiologie, Spital E.________, eine MR-Untersuchung des Beckens durch. Seine Beurteilung lautete: "Unauffällige Hüft- und Iliosakralgelenke. Unauffällige Muskulatur. Alte Frakturen des Beckenrings reizlos. Keine Neurokompression."

Dr. med. I.________ verwies in der Stellungnahme vom 22. August 2014 auf das Ergebnis der im Spital C.________ am 3. September 2012 durchgeführten röntgenologischen Abklärung des Beckens des Beschwerdegegners. Diese zeigte u.a. eine Coxa profunda beidseits mit Verschmälerung des Hüftgelenkspalts und Sklerosierung des Azetabulums. Dr. med. I.________ legte dar, die erlittenen Frakturen seien rein extraartikulär und hätten nicht zu einer wesentlichen Beeinflussung der Hüftgelenke geführt, zumal sich auch die gesamte Statik des Beckens nach Ausheilen der Frakturen nicht wesentlich verändert habe. Eine Progredienz der Coxarthrose sei für die Zukunft wahrscheinlich, müsste aber in Anbetracht des pathologischen Vorzustandes als ausschliesslich unfallfremd betrachtet werden. Weiter führte er aus, gemäss dem Bericht des Dr. med. F.________ vom 12. Februar 2014 hätten klinische Zeichen bestanden (positives Drehmann-Zeichen, eingeschränkte und schmerzhafte Rotation), die für eine Symptomatik dieser unfallfremden Pathologie typisch seien.

6.2. Aufgrund der in E. 6.1 hiervor angeführten bildgebenden Abklärungen bestand mithin keine traumatische Verletzung der Hüftgelenke des Beschwerdegegners. Die festgestellte Coxarthrose beidseits taxierte das Spital C.________ am 7. August 2013 denn auch als vorbestehend. Eine Knorpelschädigung wurde erstmals in der von Dr. med. F.________ veranlassten, in der Klinik E.________ durchgeführten MR-Untersuchung des Hüftgelenks rechts vom 4. September 2014 festgestellt, somit erst zwei Jahre nach dem Unfall vom 2. September 2012.
Das SMAB führte in der Stellungnahme vom 17. März 2015 aus, bei primär fehlender Schädigung des Hüftgelenks (Ausschluss von Fraktur, Knorpelschädigung, Begleitverletzung und blutigem Gelenkerguss) könne ätiologisch nicht von einer posttraumatischen Coxarthrose gesprochen werden. Diese gutachterliche Einschätzung wird gestützt durch die Beurteilung des Dr. med. I.________ vom 22. August 2014. Diese erfüllt die Beweisanforderungen an eine medizinische Aktenstellungnahme (vgl. SVR 2010 UV Nr. 17 S. 63, 8C 239/ 2008 E. 7.2; RKUV 1993 Nr. U 167 S. 95 E. 5d), zumal Dr. med. I.________ die apparativen Abklärungen gemäss E. 6.1 hiervor bekannt waren.

6.3. Aus den Berichten des Dr. med. F.________ und des Prof. Dr. med. D.________ (sowie seiner Arztkollegen) ergeben sich keine wichtigen entscheidrelevanten Aspekte, die im Rahmen des SMAB-Gutachtens vom 23. Dezember 2014/17. März 2015 unerkannt oder ungewürdigt geblieben sind (vgl. E. 4 hiervor). Festzuhalten ist insbesondere Folgendes:

6.3.1. Dr. med. F.________ legte am 7. April 2015 dar, laut dem SMAB spreche das fehlende "bone bruise" im MRI gegen einen unfallbedingten Knorpelschaden rechts. Hierzu sei anzumerken, dass die zur Diskussion stehende Hüft-MRI zwei Jahre nach dem Unfall angefertigt worden sei. Ein immer noch persistierendes traumatisch bedingtes Knochenödem bzw. eine Einblutung sei nach dieser langen Latenz auch nicht mehr zu erwarten. Dem ist zu erwidern, dass solche Verletzungen bildgebend auch nicht in einem früheren Zeitraum nach dem Unfall gesichtet wurden (vgl. E. 6.1.1 hiervor).

6.3.2. Prof. Dr. med. D.________ und med. pract. G.________ führten am 22. April 2015 aus, die Krafteinwirkung, die beim Beschwerdegegner zur Beckenringverletzung geführt habe, sei enorm und müsse mit Sicherheit durch die Hüftgelenke geleitet worden sein, um sowohl vorne als auch hinten Frakturen hervorzurufen. Hierbei könne es durchaus zu nicht knöchernen intraartikulären Schäden im Sinne von Knorpelschäden gekommen sei. Dem ist entgegenzuhalten, dass eine Knorpelschädigung erstmals in der MR-Untersuchung des Hüftgelenks rechts vom 4. September 2014 festgestellt wurde.

6.3.3.

6.3.3.1. Das kantonale Gericht erwog, gestützt auf die Berichte des Dr. med. F.________ vom 21. Januar und 7. April 2015 sowie des PD Dr. med. H.________ vom 16. Mai 2013 hätten die Schmerzen im Hüftgelenksbereich nach dem Unfall vom 2. September 2012 von Anfang an persistiert (E. 3.2 hiervor).

6.3.3.2. Dr. med. F.________ legte am 21. Januar 2015 dar, aus den Berichten des Spitals C.________ gehe hervor, dass die Beschwerden im Bereich des Beckens und der rechten Hüfte seit dem Unfall persistiert hätten. Am 7. April 2015 führte er aus, das SMAB habe am 17. März 2015 zu Unrecht in Abrede gestellt, dass der Versicherte seit dem Unfall an persisitierenden Beschwerden am rechten Hüftgelenk leide. Denn im Rahmen seiner Untersuchung vom 3. Februar 2014 (Bericht vom 12. Februar 2014) habe der Versicherte bei der Frage nach der Schmerzlokalisation ohne zu zögern auf die rechte Inguina (Hüftgelenk) und den Bereich ISG/SIPS rechtsseitig gezeigt. Er habe glaubhaft erklärt, diese Beschwerden hätten seit dem Unfall vom 2. September 2012 persistiert.

Diese Argumentation vermag das SMAB-Gutachten ebenfalls nicht zu entkräften. Denn zum Einen sind Hüftgelenksbeschwerden vor dem Bericht vom 16. Mai 2013 - worin PD Dr. med. H.________ Aussenrotationsschmerzen in der rechten Hüfte festhielt - echtzeitlich nicht dargetan. Zudem führte das SMAB am 17. März 2015 richtig aus, dass das Spital C.________ am 18. Juli 2013 eine CT des Beckens veranlasst habe, weil der Versicherte über Schmerzen dorsal und nicht über Hüftgelenksschmerzen geklagt habe. Im Bericht betreffend die CT des Beckens vom 7. August 2013 stellte das Spital C.________ zwar fest, aktuell bestünden Hüftschmerzen; es verneinte aber einen Anhaltspunkt für eine traumatische Schädigung der Hüftgelenke (vgl. E. 6.1.1 hiervor). Im Weiteren ist zu beachten, dass Dr. med. F.________ am 7. April 2015 selber ausführte, zunehmend symptomatisch sei die Coxarthrose ab ca. August 2014 geworden, einerseits durch die Forcierung in der Chiropraxis, anderseits durch die Demaskierung wegen der Besserung der ISG-Beschwerden und muskulären Verkürzungen unter der Physiotherapie.

6.3.4. Die Erklärung des Prof. Dr. med. D.________ und des med. pract. G.________ vom 22. April 2015, vor dem Unfall vom 2. September 2012 sei der Versicherte hinsichtlich der Coxarthrose beschwerdefrei gewesen, läuft auf einen unzulässigen "Post-hoc-ergo-propter-hoc-Schluss" (im Sinne von "nach dem Unfall, also wegen des Unfalls") hinaus (BGE 119 V 335 E. 2b/bb S. 341; SVR 2016 UV Nr. 24 S. 75, 8C 354/2015 E. 7.2).

6.3.5. Schliesslich ist mitzuberücksichtigen, dass Dr. med. F.________ und Prof. Dr. med. D.________ als behandelnde Arztpersonen mitunter im Hinblick auf ihre auftragsrechtliche Vertrauensstellung im Zweifelsfall eher zu Gunsten ihrer Patienten aussagen (BGE 135 V 465 E. 4.5 S. 470). Insgesamt vermögen ihre Berichte das SMAB-Gutachten vom 23. Dezember 2014/17. März 2015, wonach die Coxarthrose des Beschwerdegegners nicht unfallkausal ist, nicht in Frage zu stellen.

6.4. Nach dem Gesagten ist die Beschwerde gutzuheissen und der kantonale Entscheid aufzuheben.

7.
Der unterliegende Beschwerdegegner trägt die Gerichtskosten (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird gutgeheissen. Der Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Bern vom 30. März 2017 wird aufgehoben und der Einspracheentscheid der SWICA vom 1. September 2015 wird bestätigt.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 800.- werden dem Beschwerdegegner auferlegt.

3.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern und dem Bundesamt für Gesundheit schriftlich mitgeteilt.

Luzern, 30. Oktober 2017

Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Maillard

Der Gerichtsschreiber: Jancar