Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

5A 710/2018

Urteil vom 30. April 2019

II. zivilrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Herrmann, Präsident,
Bundesrichter Schöbi, Bovey,
Gerichtsschreiberin Friedli-Bruggmann.

Verfahrensbeteiligte
1. A.A.________,
2. B.A.________,
3. C.A.________,
4. D.A.________,
alle vier vertreten durch Rechtsanwältin Claudia Hazeraj,
Beschwerdeführerinnen,

gegen

Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde U.________,

E.A.________,
vertreten durch Rechtsanwältin Claudia Hazeraj.

Gegenstand
Einrichtung einer Beistandschaft,

Beschwerde gegen den Entscheid des Obergerichts des Kantons Bern, Kindes- und Erwachsenenschutzgericht, vom 16. August 2018 (KES 18 399 KES 18 403).

Sachverhalt:

A.
A.A.________ (Beschwerdeführerin, geb. 1987) und E.A.________ (geb. 1982) sind die verheirateten Eltern von B.A.________ (geb. 2011) und der Zwillinge C.A.________ und D.A.________ (geb. 2015).

B.

B.a. Die Beschwerdeführerin nahm nach der Geburt der Zwillinge mit der Mütter- und Väterberatung Kontakt auf und berichtete dort von Erschöpfung und zeitweiser Überforderung. Es wurde anvisiert, zur Entlastung der Mutter Krippenplätze für die Zwillinge zu finden.

B.b. Am 16. Dezember 2016 eröffnete die Abteilung Erwachsenen- und Kindesschutz U.________/Dienst für Kinder und Jugendliche (EKS) ein Verfahren für eine freiwillige Begleitung für die drei Kinder, nachdem sich F.________ von der Mütter- und Väterberatung Kanton Bern mit einer entsprechenden Bitte an den Dienst gewendet hatte, dies insbesondere um rascher Krippenplätze zu erhalten.

B.c. Die zuständige Sozialarbeiterin G.________ organisierte zur Entlastung und Unterstützung der Beschwerdeführerin ab Dezember 2016 Krippenplätze für die Zwillinge.

B.d. Im Juli 2017 meldete die Beschwerdeführerin die Zwillinge vom Krippenbesuch ab, ohne dies mit G.________ abzusprechen. Diese erfuhr im Oktober 2017 davon. Die Kindsmutter folgte mehreren Einladungen zu Gesprächen mit G.________ nicht.

B.e. Mit Schreiben vom 20. Dezember 2017 informierte G.________ die Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde U.________ (KESB) und regte an, die EKS mit einer Sozialabklärung betreffend die drei Kinder zu beauftragen.

B.f. Am 27. Dezember 2017 beauftragte die KESB die EKS mit einer Sozialabklärung der drei Kinder. Im Abklärungsbericht vom 28. März 2018 beantragten H.________ und I.________ zu Handen der KESB, es sei für die Kinder eine Beistandschaft gemäss Art. 308 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 308 - 1 Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
1    Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
2    Elle peut conférer au curateur certains pouvoirs tels que celui de représenter l'enfant pour établir sa filiation paternelle et pour faire valoir sa créance alimentaire et d'autres droits, ainsi que la surveillance des relations personnelles.393
3    L'autorité parentale peut être limitée en conséquence.
ZGB zu errichten und die Eltern seien gemäss Art. 307
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 307 - 1 L'autorité de protection de l'enfant prend les mesures nécessaires pour protéger l'enfant si son développement est menacé et que les père et mère n'y remédient pas d'eux-mêmes ou soient hors d'état de le faire.
1    L'autorité de protection de l'enfant prend les mesures nécessaires pour protéger l'enfant si son développement est menacé et que les père et mère n'y remédient pas d'eux-mêmes ou soient hors d'état de le faire.
2    Elle y est également tenue dans les mêmes circonstances à l'égard des enfants placés chez des parents nourriciers ou vivant, dans d'autres cas, hors de la communauté familiale de leur père et mère.
3    Elle peut, en particulier, rappeler les père et mère, les parents nourriciers ou l'enfant à leurs devoirs, donner des indications ou instructions relatives au soin, à l'éducation et à la formation de l'enfant, et désigner une personne ou un office qualifiés qui aura un droit de regard et d'information.
ZGB anzuweisen, mit der Familienbegleitung J.________ GmbH zusammenzuarbeiten.

B.g. Am 18. April 2018 hörte die KESB die Kindsmutter persönlich an. Der Kindsvater blieb der Anhörung unentschuldigt fern.

B.h. Mit Entscheid vom 9. Mai 2018 ordnete die KESB für die drei Kinder eine Beistandschaft nach Art. 308 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 308 - 1 Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
1    Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
2    Elle peut conférer au curateur certains pouvoirs tels que celui de représenter l'enfant pour établir sa filiation paternelle et pour faire valoir sa créance alimentaire et d'autres droits, ainsi que la surveillance des relations personnelles.393
3    L'autorité parentale peut être limitée en conséquence.
ZGB an. Sie ernannte H.________ zur Beiständin und definierte deren Auftrag (u.a. Begleitung in medizinischen Belangen inkl. Sicherstellung einer angemessenen Zahnbehandlung von B.A.________; Überwachung der Ausbildung der Kinder; Berichterstattung). Der Beschwerdeführerin und ihrem Ehemann wurde die Weisung erteilt, mit der sozialpädagogischen Familienbegleitung J.________ GmbH zusammenzuarbeiten.

C.

C.a. Die Beschwerdeführerin erhob am 8. Juni 2018 Beschwerde beim Obergericht des Kantons Bern und verlangte die Aufhebung des Entscheids. Am 11. Juli 2018 teilte ihre Anwältin dem Obergericht mit, dass sich nun auch der Ehemann und Kindsvater von ihr vertreten lasse, dieser sich dem Verfahren anschliesse und dieselben Rechtsbegehren stelle wie die Beschwerdeführerin.

C.b. Das Obergericht wies die Beschwerde der Beschwerdeführerin mit Entscheid vom 16. August 2018 ab. Auf die Beschwerde des Ehemanns und Kindsvaters trat es nicht ein, da die Eingabe vom 11. Juli 2018 nach Ablauf der Beschwerdefrist erfolgt war.

D.

D.a. Die Beschwerdeführerin gelangt mit Beschwerde vom 30. August 2018 an das Bundesgericht. Sie beantragt in ihrem Namen und demjenigen der Kinder, das angefochtene Urteil sei aufzuheben, soweit ihre Beschwerde abgewiesen wurde; die Beistandschaften seien aufzuheben. Eventualiter seien sie und ihr Ehemann anzuweisen, mit der sozialpädagogischen Familienbegleitung J.________ GmbH zusammenzuarbeiten. Weiter beantragt sie die unentgeltliche Rechtspflege inkl. Verbeiständung und ersucht um Gewährung der aufschiebenden Wirkung.

D.b. Mit Verfügung vom 31. August 2018 wurde das Gesuch um Erteilung der aufschiebenden Wirkung im Auftrag des Präsidenten der II. zivilrechtlichen Abteilung des Bundesgerichts mangels Begründung abgewiesen.

D.c. Das Bundesgericht hat die Akten der Vorinstanzen, aber keine Vernehmlassungen eingeholt.

Erwägungen:

1.

1.1. Angefochten ist ein Endentscheid (Art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
BGG) einer letzten kantonalen Instanz, die als oberes Gericht (Art. 75
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
BGG) über die Anordnung einer Beistandschaft betreffend drei minderjährige Kinder sowie eine Weisung gegenüber deren Eltern entschieden hat. Hierbei handelt es sich um eine öffentlich-rechtliche Angelegenheit in unmittelbarem Zusammenhang mit dem Zivilrecht nach Art. 72 Abs. 2 Bst. b Ziff. 6
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
BGG ohne Streitwert. Die Beschwerde in Zivilsachen ist das zutreffende Rechtsmittel. Die Beschwerdeführerin ist gemäss Art. 76 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
BGG zur Beschwerde berechtigt (vgl. Urteil 5A 954/2013 vom 11. August 2014 E. 1). Auf die fristgerecht erhobene (Art. 100 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
BGG) Beschwerde ist damit unter Vorbehalt der nachfolgenden Ausführungen einzutreten.

1.2. Mit der Beschwerde in Zivilsachen können Rechtsverletzungen gemäss Art. 95 f
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
. BGG geltend gemacht werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG) und prüft mit freier Kognition, ob der angefochtene Entscheid Recht verletzt. Es befasst sich aber nur mit formell ausreichend begründeten Einwänden (vgl. Art. 42 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG). In der Beschwerdebegründung ist daher in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Entscheid rechtswidrig sein soll. Die Begründung muss sachbezogen sein und sich auf den Streitgegenstand beziehen und beschränken; die beschwerdeführende Partei hat in gezielter Auseinandersetzung mit den für das Ergebnis des angefochtenen Entscheids massgeblichen Erwägungen plausibel aufzuzeigen, welche Rechte bzw. Rechtsnormen die Vorinstanz verletzt haben soll (BGE 140 III 86 E. 2 S. 88 f., 115 E. 2 S. 116).
Was den Sachverhalt angeht, legt das Bundesgericht seinem Urteil die vorinstanzlichen Feststellungen zugrunde (vgl. Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Diesbezüglich kann die rechtsuchende Partei nur vorbringen, die vorinstanzlichen Feststellungen seien offensichtlich unrichtig, das heisst willkürlich, oder würden auf einer anderen Bundesrechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG (z.B. Verletzung von Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV oder Art. 8
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit.
ZGB) beruhen. In der Beschwerde ist überdies darzutun, inwiefern die Behebung der gerügten Mängel für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (vgl. Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
und 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Es gilt das strenge Rügeprinzip nach Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG. Das Bundesgericht prüft nur klar und detailliert erhobene und, soweit möglich, belegte Rügen, während es auf ungenügend substanziierte Rügen und rein appellatorische Kritik am Sachverhalt nicht eintritt (BGE 141 IV 249E. 1.3.1 S. 253, 317 E. 5.4 S. 324; 140 III 264 E. 2.3 S. 266).

2.
Aus der Prozessgeschichte erhellt, dass die Beschwerdeführerin auch vor der Vorinstanz vorerst nur im eigenen Namen handelte und sich der Ehemann und Kindsvater erst später - nach Ablauf der Beschwerdefrist - dem Verfahren anschliessen wollte. Er hat den Nichteintretensentscheid der Vorinstanz nicht angefochten und die Beschwerdeführerin kann das Bundesgericht nur im eigenen Namen und im Namen der Kinder anrufen. Somit ist festzuhalten, dass die Anweisung gemäss Art. 307
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 307 - 1 L'autorité de protection de l'enfant prend les mesures nécessaires pour protéger l'enfant si son développement est menacé et que les père et mère n'y remédient pas d'eux-mêmes ou soient hors d'état de le faire.
1    L'autorité de protection de l'enfant prend les mesures nécessaires pour protéger l'enfant si son développement est menacé et que les père et mère n'y remédient pas d'eux-mêmes ou soient hors d'état de le faire.
2    Elle y est également tenue dans les mêmes circonstances à l'égard des enfants placés chez des parents nourriciers ou vivant, dans d'autres cas, hors de la communauté familiale de leur père et mère.
3    Elle peut, en particulier, rappeler les père et mère, les parents nourriciers ou l'enfant à leurs devoirs, donner des indications ou instructions relatives au soin, à l'éducation et à la formation de l'enfant, et désigner une personne ou un office qualifiés qui aura un droit de regard et d'information.
ZGB, mit der sozialpädagogischen Familienbegleitung J.________ GmbH zusammenzuarbeiten, in Rechtskraft erwachsen ist, soweit es den Ehemann und Kindsvater betrifft.
Er ist in diesem Verfahren als Mitbeteiligter aufzuführen und als solcher zu informieren.

3.

3.1. Die Vorinstanz erwog, die KESB habe die Beistandschaft vor allem aufgrund der Gefährdung der Bildung der ältesten Tochter sowie wegen deren Zahnprobleme und der Augenentzündung errichtet. Aufgrund der Ergebnisse des Abklärungsberichts habe die KESB die Betreuung der Kinder als nicht ausreichend und deren Kindswohl als gefährdet erachtet. Sie, die Vorinstanz, folge dieser Auffassung.
Die Vorinstanz geht sodann auf die häufigen Fehltage von B.A.________ im Kindergarten ein. Aus dem Abklärungsbericht gehe hervor, dass B.A.________ nicht nur wegen eigener Krankheit gefehlt habe, sondern gemäss Angaben der Beschwerdeführerin gegenüber der Kindergärtnerin auch, wenn die Zwillinge nach einer Impfung die ganze Nacht geweint hätten und B.A.________ dadurch ebenfalls nicht zu Schlaf gekommen sei. Die Beschwerdeführerin habe zwar gesagt, sie wolle dafür sorgen, dass B.A.________ wieder regelmässig in den Kindergarten gehe, versprechen könne sie aber nichts. Wenn sie beispielsweise nach einer langen Nacht mit den Zwillingen nicht aufstehen könne, um B.A.________ für den Kindergarten bereit zu machen, dann sei das so zu akzeptieren. Und wenn sie "den Wecker bei starker Müdigkeit nicht höre", melde sie B.A.________ erst nach dem Aufwachen im Kindergarten ab. Die Vorinstanz schliesst daraus auf eine Überforderung der Beschwerdeführerin und hält fest, dass die Beschwerdeführerin von ihrem Mann in der Betreuung der Kinder keine Unterstützung erhalte.
In Bezug auf die Zahnprobleme hält die Vorinstanz fest, diese bestünden schon "über einen langen Zeitraum" und hätten sich noch nicht merklich gebessert. Es sei in der Verantwortung der Eltern, dass Untersuchungen gemacht würden. So lange dies nicht geschehe, sei eine Kindeswohlgefährdung zu bejahen. Um die weitere gesunde Entwicklung der Kinder im kognitiven, physischen sowie psychologischen Bereich sicherzustellen, seien Kindesschutzmassnahmen erforderlich. Blosse Weisungen genügten allerdings nicht, da aufgrund der bisherigen Erfahrungen und der Uneinsichtigkeit der Kindseltern nicht mit Kooperation gerechnet werden könne. Die Vorinstanz erachtet zusammengefasst die Errichtung der Beistandschaft inkl. dem von der Vorinstanz definierten Aufgabenbereich als "erforderlich und angemessen". Ebenso schützt die Vorinstanz die Weisung, die Eltern hätten mit der sozialpädagogischen Familienbegleitung J.________ GmbH zusammenzuarbeiten.

3.2. Die Beschwerdeführerin rügt vorab, sämtliche Abklärungen durch die Behörden seien willkürlich erfolgt, mangelhaft dokumentiert und daher nicht verwertbar. Es habe nämlich nie eine Gefährdungsmeldung gegeben, weshalb die Behörden nie hätten tätig werden dürfen. Die Sache sei nur ins Laufen gekommen, weil sie um Hilfe ersucht habe bei der Suche nach einem Krippenplatz. Mangels Gefährdungsmeldung hätten die Behörden nicht tätig werden dürfen. Ohne offizielles Verfahren wiederum habe aber nie eine Pflicht zur Kooperation mit irgendeiner Behörde bestanden, weshalb sie und ihr Mann auch keinen Grund gesehen hätten, zu Gesprächen zu erscheinen, was ihnen nun nicht vorgeworfen werden könne. Auch Lehrer und Ärzte seien nicht tätig geworden, bevor sich die KESB eingemischt habe. Die Einmischung der Behörden verletze ihr Recht auf Privatsphäre und Achtung des Familienlebens gemäss Art. 13
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 13 Protection de la sphère privée - 1 Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications.
2    Toute personne a le droit d'être protégée contre l'emploi abusif des données qui la concernent.
BV. Ausserdem ist sie der Ansicht, beide Elternteile hätten vorab um Einwilligung resp. Entbindung der angefragten Ärzte von der ärztlichen Schweigepflicht ersucht werden müssen, was zumindest im Falle ihres Ehemannes nicht oder zumindest zu spät erfolgt sei.
Die Ausführungen zum Fehlen einer Gefährdungsmeldung gehen insofern ins Leere, als die Beschwerdeführerin selbst um Hilfe bei der Suche nach einem Krippenplatz für die Zwillinge ersuchte. Dass sie ihr Gesuch möglicherweise anders verstanden hat, ändert nichts daran, dass damit ein Verfahren eröffnet wurde. Angesichts der wiederholten Einladungen durch die zuständige Sozialarbeiterin hätten die Beschwerdeführerin und ihr Ehemann überdies genügend Gelegenheit gehabt, das allfällige Missverständnis zu klären. Die Beschwerdeführerin und ihr Mann können es nicht auf die Behörde abwälzen, dass sie darauf verzichtet haben und das Verfahren damit seinen Lauf nahm. In der Beschwerde findet darüber hinaus keine Auseinandersetzung mit den Erwägungen der Vorinstanz statt. Die Vorinstanz hatte sinngemäss erwogen, dass es - wenn eine Kindeswohlgefährdung erstellt ist - keine Rolle (mehr) spielt, weshalb das Verfahren ins Rollen kam.
Die Vorinstanz erläuterte sodann, dass Lehrpersonen und die KESB gemäss Art. 25 Abs. 1 Bst. a i.V.m. Abs. 2 KESG Informationen austauschen können. Weiter wies sie die Beschwerdeführerin auf Art. 448 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 448 - 1 Les personnes parties à la procédure et les tiers sont tenus de collaborer à l'établissement des faits. L'autorité de protection de l'adulte prend les mesures nécessaires pour sauvegarder les intérêts dignes de protection. En cas de nécessité, elle ordonne que l'obligation de collaborer soit accomplie sous la contrainte.
1    Les personnes parties à la procédure et les tiers sont tenus de collaborer à l'établissement des faits. L'autorité de protection de l'adulte prend les mesures nécessaires pour sauvegarder les intérêts dignes de protection. En cas de nécessité, elle ordonne que l'obligation de collaborer soit accomplie sous la contrainte.
2    Les médecins, les dentistes, les pharmaciens, les sages-femmes, les chiropraticiens et les psychologues ainsi que leurs auxiliaires ne sont tenus de collaborer que si l'intéressé les y a autorisés ou que l'autorité supérieure ou l'autorité de surveillance les a déliés du secret professionnel à leur demande ou à celle de l'autorité de protection de l'adulte.463
3    Sont dispensés de l'obligation de collaborer les ecclésiastiques, les avocats, les défenseurs en justice, les médiateurs ainsi que les précédents curateurs nommés pour la procédure.
4    Les autorités administratives et les tribunaux sont tenus de fournir les documents nécessaires, d'établir les rapports officiels et de communiquer les informations requises, à moins que des intérêts dignes de protection ne s'y opposent.
und 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 448 - 1 Les personnes parties à la procédure et les tiers sont tenus de collaborer à l'établissement des faits. L'autorité de protection de l'adulte prend les mesures nécessaires pour sauvegarder les intérêts dignes de protection. En cas de nécessité, elle ordonne que l'obligation de collaborer soit accomplie sous la contrainte.
1    Les personnes parties à la procédure et les tiers sont tenus de collaborer à l'établissement des faits. L'autorité de protection de l'adulte prend les mesures nécessaires pour sauvegarder les intérêts dignes de protection. En cas de nécessité, elle ordonne que l'obligation de collaborer soit accomplie sous la contrainte.
2    Les médecins, les dentistes, les pharmaciens, les sages-femmes, les chiropraticiens et les psychologues ainsi que leurs auxiliaires ne sont tenus de collaborer que si l'intéressé les y a autorisés ou que l'autorité supérieure ou l'autorité de surveillance les a déliés du secret professionnel à leur demande ou à celle de l'autorité de protection de l'adulte.463
3    Sont dispensés de l'obligation de collaborer les ecclésiastiques, les avocats, les défenseurs en justice, les médiateurs ainsi que les précédents curateurs nommés pour la procédure.
4    Les autorités administratives et les tribunaux sont tenus de fournir les documents nécessaires, d'établir les rapports officiels et de communiquer les informations requises, à moins que des intérêts dignes de protection ne s'y opposent.
ZGB hin und verneinte eine Geheimnisverletzung in Bezug auf den ersten Absatz der Bestimmung. Aufgrund des hohen Schutzbedürfnisses von Kindern und weil eine Kindeswohlgefährdung im Raum gestanden und sich schliesslich bestätigt habe, überwiege sodann das Interesse des Kindes an der Wahrheitsfindung gegenüber dem Geheimhaltungsinteresse auch was die Auskunft gebenden Kinderärzte anbelange. Der Abklärungsbericht könne unabhängig von einer allfälligen Schweigepflichtverletzung verwendet werden (unter Hinweis auf Art. 19 Abs. 2 VRPG i.V.m. Art. 152 Abs. 2
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 152 Droit à la preuve - 1 Toute partie a droit à ce que le tribunal administre les moyens de preuve adéquats proposés régulièrement et en temps utile.
1    Toute partie a droit à ce que le tribunal administre les moyens de preuve adéquats proposés régulièrement et en temps utile.
2    Le tribunal ne prend en considération les moyens de preuve obtenus de manière illicite que si l'intérêt à la manifestation de la vérité est prépondérant.
ZPO). Damit ist weder eine Verletzung von Art. 13
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 13 Protection de la sphère privée - 1 Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications.
2    Toute personne a le droit d'être protégée contre l'emploi abusif des données qui la concernent.
BV dargetan noch eine Verletzung von Gesetzesrecht. Es ist somit nicht zu beanstanden, dass die Vorinstanz auf den Abklärungsbericht abgestützt hat. Soweit die Beschwerdeführerin darüber hinaus eine Verletzung ihres rechtlichen Gehörs rügen möchte, obwohl die Abklärungen getätigt und berücksichtigt werden durften, kommt sie ihren Rügeanforderungen nicht nach (vgl. E. 1.2).

3.3. Was den von der Vorinstanz festgestellten Sachverhalt angeht, verpasst es die Beschwerdeführerin, eine rechtsgenügliche Willkürrüge (vgl. E. 1.2) zu erheben und zeigt nicht auf, wo die Vorinstanz von einem offensichtlich falschen Sachverhalt ausgegangen wäre. Auf ihre demnach nur appellatorischen Ausführungen tatsächlicher Natur ist nicht einzutreten (u.a. die Abklärungen seien unvollständig und unglaubwürdig; mangels Verfahrens habe nie eine Pflicht zur Kooperation mit irgendeiner Behörde bestanden, weshalb sie auch keinen Grund gesehen hätten, zu Gesprächen zu erscheinen; B.A.________s Recht auf Bildung werde nicht eingeschränkt; sie seien sich der Zahnprobleme bewusst und unternähmen das Notwendige; noch weniger bestehe bei den Zwillingen eine Kindswohlgefährdung; es werde bestritten dass die Wohnung nach Zigarettenrauch gerochen habe und die Vorhänge und Jalousien zu gewesen seien, zusätzliche eheliche Konflikte gebe es nicht). Die Beschwerdeführerin bestreitet denn auch die festgestellten Probleme (z.B. schwarze und schmerzende Zähne bei B.A.________, ohne dass bisher eine Abklärung stattgefunden hätte; Fehltage im Kindergarten aus verschiedenen Gründen; Überlastung; fehlende Unterstützung durch den Ehemann in der
Kinderbetreuung; Tatsache, dass sie nicht mit den Behörden kooperieren wollten) nicht, sondern misst diesen einfach - möglicherweise auch kulturell bedingt - weniger Gewicht bei, was dann aber nicht eine Frage der Sachverhaltsfeststellung, sondern der Rechtsanwendung bzw. der anzuordnenden Massnahmen ist. Die Beschwerdeführerin bringt auch nicht vor, dass sie Belege eingereicht hätte, die nicht berücksichtigt worden wären (z.B. hätte belegt werden können und müssen, wenn tatsächtlich für B.A.________s Zähne im Ausland eine Behandlung in die Wege geleitet worden ist, wie dies die Beschwerdeführerin an einer Stelle behauptet).
Nach dem Gesagten hat das Bundesgericht vom Sachverhalt auszugehen, wie er aus dem angefochtenen Urteil hervorgeht (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG).

4.

4.1. In rechtlicher Hinsicht sind Kindesschutzmassnahmen umstritten, genauer die Anordnung einer Beistandschaft gemäss Art. 308
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 308 - 1 Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
1    Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
2    Elle peut conférer au curateur certains pouvoirs tels que celui de représenter l'enfant pour établir sa filiation paternelle et pour faire valoir sa créance alimentaire et d'autres droits, ainsi que la surveillance des relations personnelles.393
3    L'autorité parentale peut être limitée en conséquence.
ZGB sowie eine Weisung an die Eltern gemäss Art. 307
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 307 - 1 L'autorité de protection de l'enfant prend les mesures nécessaires pour protéger l'enfant si son développement est menacé et que les père et mère n'y remédient pas d'eux-mêmes ou soient hors d'état de le faire.
1    L'autorité de protection de l'enfant prend les mesures nécessaires pour protéger l'enfant si son développement est menacé et que les père et mère n'y remédient pas d'eux-mêmes ou soient hors d'état de le faire.
2    Elle y est également tenue dans les mêmes circonstances à l'égard des enfants placés chez des parents nourriciers ou vivant, dans d'autres cas, hors de la communauté familiale de leur père et mère.
3    Elle peut, en particulier, rappeler les père et mère, les parents nourriciers ou l'enfant à leurs devoirs, donner des indications ou instructions relatives au soin, à l'éducation et à la formation de l'enfant, et désigner une personne ou un office qualifiés qui aura un droit de regard et d'information.
ZGB.
Ist das Wohl des Kindes gefährdet und sorgen die Eltern nicht von sich aus für Abhilfe oder sind sie dazu ausserstande, so trifft die Kindesschutzbehörde die geeigneten Massnahmen zum Schutz des Kindes (Art. 307 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 307 - 1 L'autorité de protection de l'enfant prend les mesures nécessaires pour protéger l'enfant si son développement est menacé et que les père et mère n'y remédient pas d'eux-mêmes ou soient hors d'état de le faire.
1    L'autorité de protection de l'enfant prend les mesures nécessaires pour protéger l'enfant si son développement est menacé et que les père et mère n'y remédient pas d'eux-mêmes ou soient hors d'état de le faire.
2    Elle y est également tenue dans les mêmes circonstances à l'égard des enfants placés chez des parents nourriciers ou vivant, dans d'autres cas, hors de la communauté familiale de leur père et mère.
3    Elle peut, en particulier, rappeler les père et mère, les parents nourriciers ou l'enfant à leurs devoirs, donner des indications ou instructions relatives au soin, à l'éducation et à la formation de l'enfant, et désigner une personne ou un office qualifiés qui aura un droit de regard et d'information.
ZGB). Sie kann insbesondere die Eltern, die Pflegeeltern oder das Kind ermahnen, ihnen bestimmte Weisungen für die Pflege, Erziehung oder Ausbildung erteilen und eine geeignete Person oder Stelle bestimmen, der Einblick und Auskunft zu geben ist (Art. 307Abs. 3 ZGB). Erfordern es die Verhältnisse, so ernennt die Kindesschutzbehörde dem Kind einen Beistand, der die Eltern in ihrer Sorge um das Kind mit Rat und Tat unterstützt (Art. 308 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 308 - 1 Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
1    Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
2    Elle peut conférer au curateur certains pouvoirs tels que celui de représenter l'enfant pour établir sa filiation paternelle et pour faire valoir sa créance alimentaire et d'autres droits, ainsi que la surveillance des relations personnelles.393
3    L'autorité parentale peut être limitée en conséquence.
ZGB). Die Kindesschutzbehörde kann dem Beistand gemäss Art. 308 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 308 - 1 Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
1    Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
2    Elle peut conférer au curateur certains pouvoirs tels que celui de représenter l'enfant pour établir sa filiation paternelle et pour faire valoir sa créance alimentaire et d'autres droits, ainsi que la surveillance des relations personnelles.393
3    L'autorité parentale peut être limitée en conséquence.
ZGB besondere Befugnisse übertragen.

4.2. Die Beschwerdeführerin vertritt die Ansicht, die Voraussetzungen für eine Beistandschaft seien nicht erfüllt. Abgesehen davon, dass überhaupt keine Kindeswohlgefährdung vorliege, sei es grotesk, dass man ihr fehlende Kooperationsbereitschaft vorwerfe, da sie es doch gewesen sei, die bei ihrer damaligen Überforderung nach der Geburt der Zwillinge aktiv geworden sei und Hilfe gesucht habe, um eben eine Kindeswohlgefährdung gar nicht erst entstehen zu lassen. Es fehle auch nicht an Problemeinsicht. Gleichzeitig betont sie, dass sie keinen Grund gesehen habe, mit den Behörden zu kooperieren, zumal ihrer Ansicht nach hierzu keine Pflicht bestanden habe. Weiter führt sie aus, wie es ausserdem zu Spannungen in der Ehe gekommen sei, weil ihr Mann ihr die Schuld für das Eingreifen der Behörden gegeben habe. Es habe viel Erklärungsarbeit gebraucht, den Ehemann zu überzeugen, dass sie an der weiteren behördlichen Einmischung keine Schuld trage und sie sich nur gemeldet habe, um einen Krippenplatz zu erhalten. Inzwischen sei die familiäre Situation geklärt. Weiter finden sich in der Beschwerde seitenlange appellatorische Ausführungen, zu denen auf vorstehende Erwägung 3.3 verwiesen werden kann. Jedenfalls bestreitet die
Beschwerdeführerin die Verhältnismässigkeit der Beistandschaft. Eine derart einschneidende Massnahme sei unverhältnismässig und nicht erforderlich. Den Eltern hätten vielmehr spezifische Weisungen erteilt werden können, zum Beispiel sich einer Familienbegleitung zu unterziehen oder eine Familientherapie durchzuführen, oder sie, die Eltern, hätten verpflichtet werden können, die Kinder fremdbetreuen zu lassen.

4.3. Vor dem Hintergrund der vorherigen Erwägungen steht fest, dass B.A.________ seit Jahren gravierende Probleme mit den Zähnen hat, für welche die Eltern bisher weder Abhilfe geschaffen haben noch diese abklären liessen. Weiter hat B.A.________, wie aus dem Abklärungsbericht hervor geht, deutlich über das normale Ausmass hinausgehende Absenzen in der Schule, die von der Mutter mit Krankheiten sowohl der Tochter selbst als auch der Zwillinge, oder mit ihrer eigenen Erschöpfung begründet werden. Die Unterstützung des Ehemanns und Vaters ist offensichtlich nur teilweise gegeben, sei es im Umgang mit den Kindern oder den Behörden. Gesprächsversuche scheiterten am Widerstand resp. Nichterscheinen der Eltern. Somit ist nicht zu beanstanden, dass die Vorinstanzen auf eine Gefährdung insbesondere des Wohls von B.A.________ schlossen. Dies gilt um so mehr, als das Bundesgericht bei der Überprüfung von Ermessensentscheiden eine gewisse Zurückhaltung übt (vgl. dazu BGE 142 III 617 E. 3.2.5 S. 622; vgl. zuletzt auch Urteile 5A 103/2018 vom 6. November 2018 E. 3.2.1; 5A 1003/2017 vom 20. Juni 2017 E. 3.2; 5A 765/2016 vom 18. Juli 2017 E. 5.5; je mit weiteren Hinweisen).
Angesichts des bisherigen Verlaufs durften die Behörden auch an der freiwilligen Kooperationsbereitschaft der Eltern zweifeln. Die Beschwerdeführerin bestreitet, wie bereits ausgeführt, nicht, dass sie und ihr Ehemann mehrmaligen Einladungen nicht gefolgt sind, weil sie (sinngemäss) deren Sinn nicht sahen resp. sich nicht verpflichtet fühlten. Die Zusammenarbeit mit der EKS nahm im Dezember 2016 ihren Anfang. Da seither namentlich im Hinblick auf die Zahnprobleme der Tochter keine wesentliche Besserung eingetreten ist, besteht Handlungsbedarf. Insofern ist die angeordnete Beistandschaft notwendig und verhältnismässig. Die von der Beschwerdeführerin als mögliche Alternativen vorgeschlagenen Weisungen an die Eltern sind nicht zielführend. So stand ursprünglich eine blosse Familienbegleitung im Fokus, was sich allerdings als ungenügend erwies. Eine Ehetherapie geht insofern an der Sache vorbei, als die Beschwerdeführerin aktuelle familiäre Probleme gerade verneint. Die Verpflichtung schliesslich, die Kinder fremdbetreuen zu lassen, erscheint insofern unverhältnismässig als dies stärker ins Familiengefüge eingreifen würde als die Errichtung einer Beistandschaft.
Mit den einzelnen Befugnissen der Beiständin setzt sich die Beschwerdeführerin nicht auseinander, weshalb darauf nicht weiter einzugehen ist.

4.4. In Bezug auf die Zwillinge wendet die Beschwerdeführerin ein, die allfällige Gefährdung sei für jedes Kind einzeln zu ermitteln. Selbst wenn bei B.A.________ eine Kindeswohlgefährdung gegeben wäre, sei dies für die Zwillinge nicht der Fall. Bei ihnen seien nie konkrete Auffälligkeiten festgestellt worden. Deren Wohl sei nie gefährdet gewesen.
Der Beschwerdeführerin kann nicht beigepflichtet werden. Die Umstände (mangelnde Kooperationsbereitschaft und fehlendes Problembewusstsein im Zusammenhang mit einem regelmässigen Schulbesuch, Überlastung der Eltern) sind für alle drei Kinder dieselben. Selbst in Bezug auf die Zahnbeschwerden von B.A.________ kann nicht gesagt werden, dass diese nur die älteste Tochter betreffen. Wie die Beschwerdeführerin selbst ausführt, haben die Eltern die Ursache für die Zahnprobleme bisher nicht abklären lassen, weshalb sich nicht ausschliessen lässt, dass sich ohne entsprechende Behandlung bei den Zwillingen bald dasselbe Problem stellen wird. Über die Zähne hinaus, haben alle drei Kinder ein Recht auf Schutz vor Beeinträchtigungen. Dabei ist auf die Feststellung der Vorinstanz hinzuweisen, dass die Situation der Kinder aufgrund der ungenügenden Kooperationsbereitschaft der Eltern nicht einmal vollständig habe abgeklärt werden können. Das Wohl aller Kinder ist aufgrund der genannten Umstände und der Überforderung der Eltern gefä hrdet. Mithin ist nicht zu beanstanden, dass für alle drei Kinder eine Beistandschaft errichtet wurde.

5.
Der Streit dreht sich schliesslich auch um die der Beschwerdeführerin erteilte Weisung, mit der sozialpädagogischen Familienbegleitung J.________ GmbH zusammenzuarbeiten. In Bezug auf den Ehemann ist die Anordnung, wie dargelegt (vorstehend E. 2), bereits in Rechtskraft erwachsen. Angesichts des bisherigen Verlaufs ist in jedem Fall eine Zusammenarbeit zwischen Eltern und Behörden resp. den delegierten Stellen anzustreben, womit sich diese Massnahme ebenfalls als notwendig und verhältnismässig erweist. Wie die Vorinstanz richtig ausführt, ist eine Massnahme aufzuheben, wenn sie sich als nicht mehr nötig erweist. Verändern sich die Verhältnisse, so sind die Massnahmen zum Schutz des Kindes der neuen Lage anzupassen (Art. 313 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 313 - 1 Lors de faits nouveaux, les mesures prises pour protéger l'enfant doivent être adaptées à la nouvelle situation.
1    Lors de faits nouveaux, les mesures prises pour protéger l'enfant doivent être adaptées à la nouvelle situation.
2    L'autorité parentale ne peut pas être rétablie avant un an à compter du retrait.
ZGB).

6.
Zusammengefasst ist die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist. Die Beschwerdeführerin wird damit kostenpflichtig, nicht hingegen entschädigungspflichtig, da keine Vernehmlassungen eingeholt wurden (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
und Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG). Wie die Erwägungen aufzeigen, war die Beschwerde an das Bundesgericht von vornherein aussichtslos, weshalb das Gesuch der Beschwerdeführerin um unentgeltliche Rechtspflege für das bundesgerichtliche Verfahren abzuweisen ist (Art. 64 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege für das bundesgerichtliche Verfahren wird abgewiesen.

3.
Die Gerichtskosten von Fr. 1'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.

4.
Dieses Urteil wird der Beschwerdeführerin, der Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde U.________, Beiständin H.________, E.A.________ und dem Obergericht des Kantons Bern, Kindes- und Erwachsenenschutzgericht, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 30. April 2019

Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Herrmann

Die Gerichtsschreiberin: Friedli-Bruggmann