Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}
2C 40/2007 /biz

Sentenza del 27 giugno 2007
II Corte di diritto pubblico

Composizione
Giudici federali Merkli, presidente,
Wurzburger, Müller,
cancelliera Ieronimo Perroud.

Parti
A.A.________, per sé e in rappresentanza del
figlio B.A.________,
ricorrente, patrocinato dall'avv. Yasar Ravi,

contro

Consiglio di Stato del Cantone Ticino,
Residenza governativa, 6500 Bellinzona,
Tribunale amministrativo del Cantone Ticino,
via Pretorio 16, casella postale, 6901 Lugano.

Oggetto
Revoca del permesso di domicilio,

ricorso in materia di diritto pubblico contro la decisione emessa il 24 gennaio 2007 dal Tribunale amministrativo del Cantone Ticino.

Fatti:
A.
In seguito al suo matrimonio, celebrato in Serbia il 12 settembre 2000 con la connazionale C.A.________ (1950), titolare di un permesso di domicilio nel nostro Paese, A.A.________ (1957), cittadino serbo, è entrato in Svizzera il 24 dicembre 2000 ove è stato posto al beneficio di un permesso di dimora al fine di vivere con la moglie. Il 12 agosto 2004 è stato raggiunto dal figlio B.A.________ (1998), nato da una precedente relazione, al quale è anche stato concesso un permesso di dimora. Il 23 dicembre 2005 hanno ottenuto un permesso di domicilio.
B.
Il 27 febbraio 2006 è stato pronunciato in Serbia il divorzio dei coniugi A.________. Per tal motivo la Polizia cantonale - su incarico della Sezione dei permessi e dell'immigrazione del Dipartimento delle istituzioni del Cantone Ticino - ha allora interrogato più volte A.A.________ e la sua ex moglie sull'evoluzione della loro situazione matrimoniale e ha dedotto dalle loro dichiarazioni che non vivevano più in comunione domestica perlomeno dall'aprile 2003.
Considerata la premessa situazione, il 3 luglio 2006 la Sezione dei permessi e dell'immigrazione ha revocato i permessi di domicilio di A.A.________ e B.A.________ e ha fissato loro un termine al 31 agosto 2006 per lasciare il Cantone. Rammentato che A.A.________ aveva ottenuto un permesso di dimora solo al fine di vivere con la moglie titolare di un permesso di domicilio, l'autorità ha osservato che nella procedura di rilascio del permesso di domicilio, egli aveva omesso d'indicare che viveva separato dalla moglie. A suo avviso si era di fronte ad un palese abuso di diritto e l'unione coniugale, già a suo tempo svuotata da ogni sostanza, era stata mantenuta solo sulla carta unicamente nell'intento di ottenere prima il rinnovo del permesso di dimora e poi il rilascio del permesso di domicilio.
Detta decisione è stata confermata su ricorso dapprima dal Consiglio di Stato ticinese, il 14 novembre 2006, e poi dal Tribunale cantonale amministrativo il 24 gennaio 2007.
C.
Il 1° marzo 2007 A.A.________, per sé e in rappresentanza del figlio B.A.________, ha presentato dinanzi al Tribunale federale un ricorso in materia di diritto pubblico, con cui chiede che la sentenza cantonale sia annullata.
Chiamati ad esprimersi, il Tribunale cantonale amministrativo ha chiesto la conferma della propria decisione, mentre il Consiglio di Stato si è rimesso al giudizio di questa Corte. L'Ufficio federale della migrazione, allineandosi ai considerandi della sentenza impugnata, postula la reiezione del gravame.
D.
Con decreto presidenziale del 30 marzo 2007 è stata accolta l'istanza di conferimento dell'effetto sospensivo contenuta nel ricorso.
E.
Il 14 giugno 2007 il ricorrente ha trasmesso a questa Corte un'attestazione rilasciata dal Comune di Bissone, ove vive, da cui risulterebbe che la sua ex moglie vi ha vissuto sino al 15 marzo 2006.

Diritto:
1.
La decisione impugnata è stata pronunciata dopo l'entrata in vigore, il 1° gennaio 2007, della legge federale sul Tribunale federale del 17 giugno 2005 (LTF; RS 173.110; RU 2006 I 1069): la presente procedura è quindi disciplinata dal nuovo diritto (art. 132 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 132 Droit transitoire - 1 La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur.
1    La présente loi s'applique aux procédures introduites devant le Tribunal fédéral après son entrée en vigueur; elle ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur.
2    ...122
3    La période de fonction des juges ordinaires et suppléants qui ont été élus sur la base de l'organisation judiciaire du 16 décembre 1943123 ou de l'arrêté fédéral du 23 mars 1984 concernant l'augmentation du nombre des juges suppléants du Tribunal fédéral124 ou qui seront élus pendant les années 2007 et 2008 prend fin le 31 décembre 2008.125
4    La limitation du nombre de juges suppléants au sens de l'art. 1, al. 4, s'applique dès 2009.126
LTF).
2.
Il Tribunale federale esamina d'ufficio e con piena cognizione l'ammissibilità dei gravami che gli vengono sottoposti (art. 29 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 29 Examen - 1 Le Tribunal fédéral examine d'office sa compétence.
1    Le Tribunal fédéral examine d'office sa compétence.
2    En cas de doute quant à sa propre compétence, il procède à un échange de vues avec l'autorité dont la compétence lui paraît entrer en ligne de compte.
LTF; cfr. pure DTF 132 I 140 consid. 1.1 e rinvii).
2.1 Giusta l'art. 83 lett. c n. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal;
b  les décisions relatives à la naturalisation ordinaire;
c  les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent:
c1  l'entrée en Suisse,
c2  une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit,
c3  l'admission provisoire,
c4  l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi,
c5  les dérogations aux conditions d'admission,
c6  la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation;
d  les décisions en matière d'asile qui ont été rendues:
d1  par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger,
d2  par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit;
e  les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération;
f  les décisions en matière de marchés publics:
fbis  les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65;
f1  si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou
f2  si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63;
g  les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes;
h  les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale;
i  les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile;
j  les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave;
k  les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit;
l  les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises;
m  les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
n  les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent:
n1  l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision,
n2  l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire,
n3  les permis d'exécution;
o  les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules;
p  les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70
p1  une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public,
p2  un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71;
p3  un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73;
q  les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent:
q1  l'inscription sur la liste d'attente,
q2  l'attribution d'organes;
r  les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75;
s  les décisions en matière d'agriculture qui concernent:
s1  ...
s2  la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production;
t  les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession;
u  les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79);
v  les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national;
w  les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe.
x  les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
y  les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal;
z  les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe.
LTF, il ricorso in materia di diritto pubblico è inammissibile contro le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto. Come già rilevato dal Tribunale federale, detto rimedio è invece ricevibile trattandosi della revoca di un'autorizzazione che sarebbe tuttora valida se non fosse stata revocata. In tal caso infatti l'ammissibilità del ricorso si fonda sulla legittima fiducia che l'autorizzazione concessa duri fino alla sua scadenza e che la situazione giuridica garantita dalla stessa non venga, di principio, disattesa (cfr. sentenze 2C 21/2007 del 16 aprile 2007 consid. 1.2 e 2D 8/2007 del 24 maggio 2007 consid. 1.2.1 e rispettivi rinvii).

2.2 Le lettere e l'attestazione comunale trasmesse a questa Corte in data 30 marzo e 14 giugno 2007 sono invece irricevibili (art. 99
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
LTF) e vanno pertanto estromesse dagli atti di causa.
3.
Il ricorrente rimprovera alla Corte cantonale di non aver applicato il Trattato di domicilio e consolare tra la Svizzera e la Serbia (ora Jugoslavia) conchiuso il 16 febbraio 1888 (RS 0.142.118.181). A torto. Come già spiegato dal Tribunale federale, i tratti di domicilio come quello in esame si applicano unicamente nei confronti di stranieri già titolari di un permesso di domicilio. Orbene dato che, come esposto di seguito (cfr. consid. 5), i motivi per procedere ad una revoca (la quale esplica effetti ex tunc) ai sensi dell'art. 9 cpv. 4
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
LDDS sono in concreto adempiuti, ciò implica che il ricorrente, rispettivamente il figlio non hanno mai avuto diritto al rilascio di una simile autorizzazione: essi non possono quindi appellarsi al citato trattato (cfr. sentenza 2A.420/2006 del 29 novembre 2006, consid. 2).
4.
Il ricorrente non contesta - né l'ha fatto peraltro in sede cantonale - che la separazione dalla ex moglie risale perlomeno all'aprile 2003. Orbene, come ricorda a ragione la Corte cantonale, la legge prevede espressamente che per lo straniero sposato con una persona titolare di un permesso di domicilio, l'unione coniugale deve sussistere giuridicamente e di fatto sia per ottenere il rinnovo del permesso di dimora (art. 17 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
prima frase LDDS) sia per potere pretendere, dopo una dimora regolare e ininterrotta di cinque anni, al rilascio di un permesso di domicilio (art. 17 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
seconda frase LDDS). È quindi senza incorrere nella violazione del diritto federale che l'autorità precedente è giunta alla conclusione che il ricorrente si richiamava abusivamente ad un matrimonio esistente solo sulla carta con l'unico scopo di potere fruire dell'autorizzazione a soggiornare in Svizzera.
5.
5.1 Giusta l'art. 9 cpv. 4 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
LDDS, il permesso di domicilio può essere revocato quando lo straniero l'abbia ottenuto dando indicazioni false o tacendo scientemente dei fatti d'importanza essenziale. Il solo adempimento di queste condizioni non rende obbligatoria la revoca del permesso, ma conferisce unicamente all'autorità competente la facoltà di pronunciare un simile provvedimento. Quest'ultima, che dispone di un ampio margine di apprezzamento, deve quindi valutare le circostanze del caso concreto. Inoltre, non è sufficiente una semplice negligenza: lo straniero deve avere intenzionalmente fornito false indicazioni o sottaciuto dei fatti essenziali nell'intento di ottenere un'autorizzazione di soggiorno. Al riguardo va precisato che sono essenziali non solo i fatti sui quali l'autorità competente interroga espressamente lo straniero, ma anche quelli di cui questi deve sapere che hanno un'importanza decisiva per la concessione del permesso (art. 3 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
LDDS). L'autorità deve pertanto valutare se, in conoscenza di causa, avrebbe deciso diversamente al momento del rilascio dell'autorizzazione di soggiorno.
5.2 Il ricorrente, il quale afferma di essere incorso in una svista, nega di aver voluto intenzionalmente nascondere alle autorità di essersi separato e sostiene sia che i formulari erano redatti in modo ambiguo sia che se le autorità avessero trattato il suo caso con la dovuta attenzione, effettuando i controlli imposti dalla legge, si sarebbero accorte dell'errore: non si può pertanto opporgli una negligenza alla quale si poteva rimediare allorché quella delle autorità è ben più grave.
5.3 Come emerge dalla sentenza impugnata, il ricorrente non ha informato le competenti autorità sulla sua effettiva situazione matrimoniale, ossia non ha comunicato loro la separazione dalla ex moglie in essere perlomeno dall'aprile 2003. L'obiezione secondo cui trattasi di una semplice svista è ai limiti delle temerarietà: come risulta dagli atti di causa, egli ha espressamente indicato sia nel formulario per il rinnovo del permesso di dimora datato 22 ottobre 2003 sia in quello concernente il rilascio di un permesso di domicilio del 24 novembre 2005 che viveva in comunione domestica (domicilio comune) allorché, essendo l'apposita casella prevista su detti documenti, poteva e doveva invece menzionare che vi era una comunione domestica separata. Va poi rammentato che il ricorrente è stato autorizzato ad entrare in Svizzera e gli è stato rilasciato un permesso di dimora unicamente per poter vivere con la moglie. Egli era quindi perfettamente cosciente del fatto che la concessione di un'autorizzazione di soggiorno (permesso di dimora, rispettivamente di domicilio) dipendeva dalla sussistenza della comunione domestica: è quindi scientemente che non ha informato l'autorità della sua nuova situazione coniugale, sottacendo in tal modo
dei fatti essenziali. Visto quanto precede si deve quindi ammettere che il ricorrente si è appellato in passato in modo abusivo ad un matrimonio esistente solo sulla carta al fine di ottenere il rinnovo del permesso di dimora e ha sottaciuto fatti essenziali sulla sua effettiva situazione coniugale al momento di sollecitare il rilascio di un permesso di domicilio. Ne deriva che, come constatato dal Tribunale cantonale amministrativo, sussistono in concreto gli estremi per revocare il permesso di domicilio in virtù dell'art. 9 cpv. 4 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
LDDS. Per i motivi esposti nella sentenza cantonale, i quali vanno qui condivisi e ai quali si rimanda, detta revoca appare inoltre rispettosa del principio della proporzionalità (cfr. sentenza impugnata pag. 8 consid. 4).
5.4 Per quanto concerne la revoca del permesso del figlio B.A.________ occorre ricordare al ricorrente che, come rilevato dai giudici cantonali, il permesso di domicilio ottenuto da un minorenne nell'ambito del ricongiungimento familiare segue il destino di quello del genitore se quest'ultimo viene revocato in virtù dell'art. 9 cpv. 4
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
LDDS. In altre parole, trattandosi di un caso di revoca, il minorenne deve sopportare le conseguenze derivanti dal comportamento delle persone che lo rappresentano, segnatamente dei genitori (sentenza 2A.663/2005 del 25 ottobre 2006 consid. 2.1 e riferimenti). Anche da questo punto di vista la sentenza querelata non presta dunque il fianco a nessuna critica.
6.
Per il resto si può rinviare ai pertinenti considerandi del giudizio contestato (art. 109 cpv. 3
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 109 Cours statuant à trois juges - 1 Le refus d'entrer en matière sur les recours qui ne soulèvent pas de question juridique de principe ni ne portent sur un cas particulièrement important alors qu'ils ne sont recevables qu'à cette condition (art. 74 et 83 à 85) est prononcé par la cour statuant à trois juges. L'art. 58, al. 1, let. b, n'est pas applicable.
1    Le refus d'entrer en matière sur les recours qui ne soulèvent pas de question juridique de principe ni ne portent sur un cas particulièrement important alors qu'ils ne sont recevables qu'à cette condition (art. 74 et 83 à 85) est prononcé par la cour statuant à trois juges. L'art. 58, al. 1, let. b, n'est pas applicable.
2    La cour décide dans la même composition et à l'unanimité:
a  de rejeter un recours manifestement infondé;
b  d'admettre un recours manifestement fondé, en particulier si l'acte attaqué s'écarte de la jurisprudence du Tribunal fédéral et qu'il n'y a pas de raison de la réexaminer.
3    L'arrêt est motivé sommairement. Il peut renvoyer partiellement ou entièrement à la décision attaquée.
seconda frase LTF), segnatamente per quanto concerne la lamentata disparità di trattamento (cfr. sentenza cantonale impugnata pag. 8 seg. consid. 5).
7.
7.1 Per i motivi illustrati, il gravame si avvera pertanto manifestamente infondato. La causa va decisa secondo la procedura dell'art. 109 cpv. 2 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 109 Cours statuant à trois juges - 1 Le refus d'entrer en matière sur les recours qui ne soulèvent pas de question juridique de principe ni ne portent sur un cas particulièrement important alors qu'ils ne sont recevables qu'à cette condition (art. 74 et 83 à 85) est prononcé par la cour statuant à trois juges. L'art. 58, al. 1, let. b, n'est pas applicable.
1    Le refus d'entrer en matière sur les recours qui ne soulèvent pas de question juridique de principe ni ne portent sur un cas particulièrement important alors qu'ils ne sont recevables qu'à cette condition (art. 74 et 83 à 85) est prononcé par la cour statuant à trois juges. L'art. 58, al. 1, let. b, n'est pas applicable.
2    La cour décide dans la même composition et à l'unanimité:
a  de rejeter un recours manifestement infondé;
b  d'admettre un recours manifestement fondé, en particulier si l'acte attaqué s'écarte de la jurisprudence du Tribunal fédéral et qu'il n'y a pas de raison de la réexaminer.
3    L'arrêt est motivé sommairement. Il peut renvoyer partiellement ou entièrement à la décision attaquée.
LTF.
7.2 Le spese seguono la soccombenza (art. 66 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
LTF). Non si concedono ripetibili ad autorità vincenti (art. 66 cpv. 3
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
LTF).

Per questi motivi, visto l'art. 109
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 109 Cours statuant à trois juges - 1 Le refus d'entrer en matière sur les recours qui ne soulèvent pas de question juridique de principe ni ne portent sur un cas particulièrement important alors qu'ils ne sont recevables qu'à cette condition (art. 74 et 83 à 85) est prononcé par la cour statuant à trois juges. L'art. 58, al. 1, let. b, n'est pas applicable.
1    Le refus d'entrer en matière sur les recours qui ne soulèvent pas de question juridique de principe ni ne portent sur un cas particulièrement important alors qu'ils ne sont recevables qu'à cette condition (art. 74 et 83 à 85) est prononcé par la cour statuant à trois juges. L'art. 58, al. 1, let. b, n'est pas applicable.
2    La cour décide dans la même composition et à l'unanimité:
a  de rejeter un recours manifestement infondé;
b  d'admettre un recours manifestement fondé, en particulier si l'acte attaqué s'écarte de la jurisprudence du Tribunal fédéral et qu'il n'y a pas de raison de la réexaminer.
3    L'arrêt est motivé sommairement. Il peut renvoyer partiellement ou entièrement à la décision attaquée.
LTF, il Tribunale federale pronuncia:
1.
Il ricorso è respinto.
2.
Le spese giudiziaria di fr. 1'500.-- sono poste a carico del ricorrente.
3.
Comunicazione al patrocinatore del ricorrente, al Consiglio di Stato e al Tribunale amministrativo del Cantone Ticino nonché all'Ufficio federale della migrazione.
Losanna, 27 giugno 2007
In nome della II Corte di diritto pubblico
del Tribunale federale svizzero
Il presidente: La cancelliera: