Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

2C 343/2017

Sentenza del 25 agosto 2017

II Corte di diritto pubblico

Composizione
Giudici federali Seiler, Presidente,
Zünd, Donzallaz,
Cancelliere Savoldelli.

Partecipanti al procedimento
A.________,
patrocinata dall'avv. Stefano Pizzola,
ricorrente,

contro

Dipartimento dell'educazione, della cultura e dello sport del Cantone Ticino, 6500 Bellinzona,

Consiglio di Stato del Cantone Ticino,
Residenza governativa, 6500 Bellinzona.

Oggetto
revoca dell'autorizzazione all'esercizio di una scuola dell'infanzia privata non parificata,

ricorso in materia di diritto pubblico contro la sentenza emanata il 22 febbraio 2017 dal Tribunale amministrativo del Cantone Ticino.

Fatti:

A.
Il 3 luglio 2012, il Dipartimento dell'educazione, della cultura e dello sport del Cantone Ticino ha autorizzato la A.________ ad aprire e condurre, in uno stabile di X.________, una scuola dell'infanzia privata non parificata ai sensi degli art. 80 e segg. della legge ticinese della scuola del 1° febbraio 1990 (LSc/TI; RL 5.1.1.1). Lo stesso giorno, ha autorizzato l'allora esistente (e poi fallita) B.________ ad aprire e gestire nel medesimo stabile una scuola elementare non parificata.
Per tenere conto di cambiamenti intervenuti nell'estate 2012 tra il personale insegnante e i responsabili delle due scuole, il 5 ottobre 2012 il DECS ha rilasciato ad entrambe le associazioni una nuova analoga autorizzazione, che sostituiva quella concessa il 3 luglio precedente.

B.
Avuto notizia di possibili reati, il 27 novembre 2012 il Ministero pubblico e la Polizia ticinesi hanno svolto accertamenti presso l'edificio che ospitava le citate scuole. Nei confronti di alcune persone che vi erano attive è quindi stato aperto un procedimento penale.
Due giorni dopo, l'allora direttore dell'Ufficio delle scuole comunali e l'ispettore scolastico si sono incontrati a Bellinzona con l'allora patrocinatore della A.________ comunicandogli di avere constatato problemi e omissioni nella conduzione e nella gestione della scuola tali da giustificarne la chiusura.

C.
Sempre il 29 novembre 2012, il Consiglio di Stato ha deciso l'immediata revoca delle autorizzazioni rilasciate il 5 ottobre precedente. In relazione al provvedimento preso nei confronti della A.________, che è il solo oggetto della procedura che ci occupa, il Governo ticinese ha tra l'altro rilevato che le condizioni che avevano determinato il rilascio del permesso non erano più date.
Detto provvedimento è stato successivamente condiviso dal Tribunale cantonale amministrativo, espressosi in merito con sentenza del 22 febbraio 2017. Acquisita agli atti una parte dell'incarto penale concernente l'intervento di polizia del 27 novembre 2012 e assegnato alla A.________ un termine per consultarla e per esprimersi in merito, ha infatti anch'esso concluso che gli estremi per il mantenimento dell'autorizzazione concessa qualche mese prima non erano dati.

D.
Con ricorso in materia di diritto pubblico del 29 marzo 2017 la A.________ si è allora rivolta al Tribunale federale chiedendo che, in riforma del giudizio della Corte cantonale, la revoca sia annullata.
Il Tribunale amministrativo si è riconfermato nelle motivazioni e nelle conclusioni della propria sentenza. Domandando il rigetto del ricorso, ad essa ha rinviato anche il Consiglio di Stato del Cantone Ticino.

Diritto:

1.
Diretta contro una decisione finale di un'autorità cantonale di ultima istanza con carattere di tribunale superiore (art. 86 e 90 LTF), l'impugnativa concerne una causa di diritto pubblico (art. 82 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours:
a  contre les décisions rendues dans des causes de droit public;
b  contre les actes normatifs cantonaux;
c  qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires.
LTF) che non ricade sotto nessuna delle eccezioni previste dall'art. 83
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal;
b  les décisions relatives à la naturalisation ordinaire;
c  les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent:
c1  l'entrée en Suisse,
c2  une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit,
c3  l'admission provisoire,
c4  l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi,
c5  les dérogations aux conditions d'admission,
c6  la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation;
d  les décisions en matière d'asile qui ont été rendues:
d1  par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger,
d2  par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit;
e  les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération;
f  les décisions en matière de marchés publics:
fbis  les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65;
f1  si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou
f2  si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63;
g  les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes;
h  les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale;
i  les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile;
j  les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave;
k  les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit;
l  les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises;
m  les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
n  les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent:
n1  l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision,
n2  l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire,
n3  les permis d'exécution;
o  les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules;
p  les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70
p1  une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public,
p2  un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71;
p3  un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73;
q  les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent:
q1  l'inscription sur la liste d'attente,
q2  l'attribution d'organes;
r  les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75;
s  les décisions en matière d'agriculture qui concernent:
s1  ...
s2  la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production;
t  les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession;
u  les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79);
v  les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national;
w  les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe.
x  les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
y  les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal;
z  les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe.
LTF. Presentata nei termini (art. 100 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
LTF), facendo valere un interesse all'annullamento rispettivamente alla modifica del giudizio impugnato (art. 89 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 89 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire;
b  est particulièrement atteint par la décision ou l'acte normatif attaqué, et
c  a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification.
2    Ont aussi qualité pour recourir:
a  la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions;
b  l'organe compétent de l'Assemblée fédérale en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération;
c  les communes et les autres collectivités de droit public qui invoquent la violation de garanties qui leur sont reconnues par la constitution cantonale ou la Constitution fédérale;
d  les personnes, organisations et autorités auxquelles une autre loi fédérale accorde un droit de recours.
3    En matière de droits politiques (art. 82, let. c), quiconque a le droit de vote dans l'affaire en cause a qualité pour recourir.
LTF), essa è pertanto ammissibile quale ricorso ordinario ex art. 82
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours:
a  contre les décisions rendues dans des causes de droit public;
b  contre les actes normatifs cantonaux;
c  qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires.
segg. LTF.

2.

2.1. Con il ricorso in materia di diritto pubblico può tra l'altro venir censurata la violazione del diritto federale (art. 95 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
LTF), nozione che comprende i diritti costituzionali dei cittadini (DTF 133 III 446 consid. 3.1 pag. 447 seg.). Salvo che per i casi citati dall'art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
LTF, con questo rimedio non può invece essere criticata la violazione del diritto cantonale come tale, di cui può semmai venire denunciata un'applicazione che lede il diritto federale (DTF 133 III 462 consid. 2.3 pag. 466).

2.2. Di principio, il diritto federale è applicato d'ufficio (art. 106 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF). La violazione di diritti fondamentali è tuttavia esaminata solo se il ricorrente ha sollevato e motivato una critica in tal senso; è quindi necessario che egli specifichi quali diritti ritiene lesi ed esponga le sue censure in modo preciso (art. 106 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF; DTF 134 II 244 consid. 2.2 pag. 246; 134 I 83 consid. 3.2 pag. 88).

2.3. Per quanto riguarda i fatti, il Tribunale federale fonda il suo ragionamento giuridico sugli accertamenti svolti dall'autorità inferiore (art. 105 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF; DTF 134 II 244 consid. 2.2 pag. 246; 133 Il 249 consid. 1.2.2 pag. 252). Può scostarsene se sono stati eseguiti ledendo il diritto ai sensi dell'art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
LTF o in modo manifestamente inesatto, ovvero arbitrario, profilo sotto il quale viene esaminato anche l'apprezzamento delle prove (DTF 136 III 552 consid. 4.2 pag. 560). L'eliminazione del vizio deve inoltre poter influire in maniera determinante sull'esito della causa (art. 97 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
LTF).

3.
Come detto, il Tribunale amministrativo ticinese ha tutelato il provvedimento di revoca pronunciato dal Consiglio di Stato ticinese il 29 novembre 2012.
Nel suo giudizio, la Corte cantonale ha in primo luogo rilevato che il diritto di essere sentita della ricorrente non era stato violato rispettivamente che se lesione vi era stata essa era stata nel frattempo sanata. Riferendosi tra l'altro ai verbali d'interrogatorio acquisiti agli atti dall'incarto penale, ha in secondo luogo osservato che la revoca era conforme al diritto cantonale applicabile. Sottolineato in via abbondanziale l'intervento della C.________, che il 28 novembre 2012 ha vietato all'insorgente di continuare ad utilizzare il nome "D.________", ha in terzo luogo respinto o dichiarato inammissibili anche le critiche con cui veniva fatta valere una violazione della libertà economica, della garanzia della proprietà e del principio della proporzionalità.

4.

4.1. In un primo capitolo, intitolato "carenza di motivazione", l'insorgente non si lamenta in realtà del fatto che la Corte cantonale abbia negato la lesione del suo diritto di essere sentita da parte delle autorità cantonali rispettivamente abbia considerato sanata un'eventuale violazione in tal senso (precedente consid. 3).
Da una lettura del citato capitolo risulta in effetti che essa si duole piuttosto di un altro aspetto, ovvero del fatto che i Giudici ticinesi abbiano ammesso le carenze strutturali e amministrative alla base della revoca fondandosi quasi soltanto "su constatazioni formulate dall'autorità penale". Considerando arbitrario un simile agire, denuncia quindi di dovere accettare, ad inchiesta ancora in corso, "di vedersi opporre dei verbali che sono oggetto di contestazione, senza poter replicare".

4.2. L'argomentazione dell'insorgente, qui appena riassunta, non può essere tuttavia condivisa.

4.2.1. Intanto, contrariamente a quanto indicato nell'impugnativa, i Giudici ticinesi non si sono fondati "su constatazioni formulate dall'autorità penale", bensì - ma non solo - su verbali di interrogatorio che danno conto di quanto riferito in sede penale da una serie di persone.
Inoltre, va rilevato che un simile modo di agire non è né strano né di per sé illecito. In effetti, a condizione che le prove in questione siano state assunte correttamente dalle autorità inquirenti, aspetto che non è qui in discussione, esse possono in via di principio essere acquisite anche agli atti di un parallelo incarto amministrativo ed essere utilizzate pure in quella sede; più delicata può essere semmai la costellazione inversa (ovvero l'uso in ambito penale di prove che sono state assunte in ambito amministrativo), siccome i procedimenti penali sono di principio retti da regole più severe (sentenze 2C 24/2016 del 30 dicembre 2016 consid. 3; 2C 764/2015 del 21 settembre 2015 consid. 2.2; 2C 1011/2014 del 18 giugno 2015 consid. 3.2; 2C 804/2013 del 3 aprile 2014 consid. 4; GILLES BENEDICK, Das Aussagedilemma in parallelen Verfahren, AJP/PJA 2011, pag. 169 segg., 177; NIKLAUS SCHMID, Strafverfahren und sein Verhältnis zu Administrativuntersuchung und Disziplinarverfahren, in: Bernhard Ehrenzeller/Rainer J. Schweizer [curatori], Administrativuntersuchung in der öffentlichen Verwaltung und in privaten Grossunternehmen, 2004, pag. 43 segg., 64; VIKTOR LIEBER, in: Kommentar zur Schweizerischen Strafprozessordnung [StPO],
Donatsch/Hansjakob/Lieber [curatori], 2aed. 2014, n. 57 ad art. 113
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 113 Statut - 1 Le prévenu n'a pas l'obligation de déposer contre lui-même. Il a notamment le droit de refuser de déposer et de refuser de collaborer à la procédure. Il est toutefois tenu de se soumettre aux mesures de contrainte prévues par la loi.
1    Le prévenu n'a pas l'obligation de déposer contre lui-même. Il a notamment le droit de refuser de déposer et de refuser de collaborer à la procédure. Il est toutefois tenu de se soumettre aux mesures de contrainte prévues par la loi.
2    La procédure est poursuivie même si le prévenu refuse de collaborer.
CPP).

4.2.2. Confermata la possibilità di fare capo ai verbali degli interrogatori svolti durante un'inchiesta penale anche nell'ambito di una procedura amministrativa come quella che qui ci occupa, condivisa non può nemmeno essere l'osservazione secondo cui la ricorrente debba nella fattispecie "accettare di vedersi opporre dei verbali che sono oggetto di contestazione, senza poter replicare".
In base ai fatti accertati nel querelato giudizio (art. 105 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF), una volta acquisita agli atti una parte dell'incarto penale la Corte cantonale ha in effetti anche assegnato all'insorgente un termine per consultare questi documenti e per pronunciarsi sui medesimi. Se poi, come sempre risulta dalla sentenza impugnata, quest'ultima non ha nemmeno ritenuto opportuno prenderne visione, non può certo oggi lamentarsene in sede federale. Nelle condizioni appena descritte, i suoi diritti di parte sono stati infatti salvaguardati (sentenza 2P.79/2003 del 4 luglio 2003 consid. 2 e contrario).

5.

5.1. In un secondo capitolo, intitolato "le condizioni di rilascio dell'autorizzazione" l'insorgente si richiama all'art. 82 cpv. 3 LSc/TI, in base al quale un'autorizzazione dev'essere limitata o revocata quando i requisiti non sono più adempiuti, per poi sostenere l'arbitrio rispettivamente la sproporzione della decisione presa.
Anche le censure esposte in tale sede non possono tuttavia essere condivise.

5.2. Innanzitutto, nella misura in cui l'insorgente solleva di nuovo la questione dell'utilizzo dei verbali stesi durante la procedura penale, non può che essere rinviato a quanto osservato in precedenza, a conferma del corretto procedere della Corte cantonale.
Detto ciò, va poi rilevato che una contrarietà al diritto del giudizio impugnato non viene dimostrata nemmeno per quanto riguarda la conclusione alla quale il Tribunale amministrativo giunge: ovvero, che dalla documentazione prodotta dal Consiglio di Stato e dall'incarto penale versato agli atti emergono una serie di preoccupanti disfunzioni nella gestione della scuola e una situazione generale di degrado, che attestano che quando è stata adottata la decisione di revoca le condizioni determinanti per il rilascio dell'autorizzazione non erano più date.

5.2.1. La ricorrente afferma che quanto indicato dai Giudici ticinesi "non corrisponde al vero" e invoca a più riprese l'arbitrio, segnatamente riguardo all'accertamento dei fatti; in nessun caso dimostra tuttavia una simile fattispecie. In effetti, una critica in tal senso non può esaurirsi in considerazioni che danno solo una diversa lettura di taluni fatti o di talune prove, come quella in sostanza presentata, ma necessita di una motivazione puntuale, che in concreto non viene fornita (art. 106 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF; DTF 136 III 552 consid. 4.2 pag. 560; 134 V 53 consid. 4.3 pag. 62). Nel contempo, va ribadito che la parte che propone di basarsi su fatti diversi da quelli contenuti nella sentenza criticata, come mira a fare anche la ricorrente, deve spiegare perché l'eliminazione dell'asserito vizio possa avere un'influenza determinante sull'esito della causa (art. 97 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
LTF) e che pure su tale aspetto l'impugnativa sorvola.

5.2.2. La dimostrazione di una violazione dell'art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
Cost., che avrebbe necessitato di un puntuale confronto con la precisa e circostanziata motivazione fornita dai Giudici ticinesi - costituita da un elenco di fatti e dall'indicazione di concrete prove, alla luce delle quali la conclusione da essi tratta risulta invero tutt'altro che insostenibile -, va d'altra parte negata anche riguardo all'affermazione secondo cui "la misura di revoca appare sproporzionata". Per giurisprudenza, pure la censura con cui viene fatta valere la violazione del principio della proporzionalità senza porlo in relazione con uno specifico diritto costituzionale si confonde infatti con una censura d'arbitrio (DTF 134 I 153 consid. 4.2 pag. 157; sentenze 2C 933/2015 del 4 marzo 2016 consid. 1.1; 2C 536/2009 del 21 giugno 2010 consid. 6 e 2C 81/2008 del 21 novembre 2008 consid. 5.1).

5.2.3. Nella misura in cui l'insorgente muove critiche anche in relazione ai contenuti del considerando 4.2.4 del giudizio impugnato occorre infine rilevare che esse non sono determinanti. Il considerando in questione ha infatti solo carattere abbondanziale e quanto in esso osservato, con particolare riferimento all'uso del nome "D.________", non era quindi decisivo.

6.
Per quanto precede, il ricorso dev'essere respinto poiché infondato. Le spese giudiziarie seguono la soccombenza e sono quindi poste a carico della ricorrente (art. 66 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
LTF). Non vengono assegnate ripetibili (art. 68 cpv. 3
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
LTF).

Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:

1.
Il ricorso è respinto.

2.
Le spese giudiziarie di fr. 2'000.-- sono poste a carico della ricorrente.

3.
Comunicazione al patrocinatore della ricorrente, al Dipartimento dell'educazione, della cultura e dello sport, al Consiglio di Stato e al Tribunale amministrativo del Cantone Ticino.

Losanna, 25 agosto 2017

In nome della II Corte di diritto pubblico
del Tribunale federale svizzero

Il Presidente: Seiler

Il Cancelliere: Savoldelli