Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}
5A_417/2011

Urteil vom 20. September 2011
II. zivilrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichterin Hohl, Präsidentin,
Bundesrichter L. Meyer, von Werdt,
Gerichtsschreiber V. Monn.

Verfahrensbeteiligte
X.________ (Ehefrau),
vertreten durch Rechtsanwalt Thomas F. Grütter,
Beschwerdeführerin,

gegen

Z.________ (Ehemann),
vertreten durch Advokat Dr. Alex Hediger,
Beschwerdegegner.

Gegenstand
Eheschutz (Unterhaltsbeiträge),

Beschwerde gegen das Urteil des Obergerichts des Kantons Solothurn, Zivilkammer, vom 18. Mai 2011.

Sachverhalt:

A.
X.________ (geb. 1948) und Z.________ (geb. 1960) haben am xxxx 1992 geheiratet. Die Ehe blieb kinderlos. Z.________ ist jedoch Vater der ausserehelichen Kinder S.________ und T.________ (geb. 2004 und 2006). Nachdem der gemeinsame Haushalt aufgehoben worden war, musste das Getrenntleben geregelt werden. Mit Verfügung vom 17. Dezember 2010 bewilligte der Amtsgerichtspräsident des Richteramts Dorneck-Thierstein den Ehegatten das Getrenntleben. Soweit hier noch von Bedeutung, verpflichtete der Richter den Ehemann, für das Jahr 2010 noch Fr. 3'000.-- an den Unterhalt seiner Frau zu bezahlen (Ziff. 3). Ebenso wurde Z.________ verurteilt, X.________ ab Januar 2011 für die weitere Dauer des Getrenntlebens einen Unterhaltsbeitrag von monatlich Fr. 7'085.-- zu entrichten und ihr zusätzlich die Hälfte des ihm jeweils ausgerichteten Nettobonus sofort nach dessen Ausrichtung zu bezahlen (Ziff. 4). Im Weiteren ordnete der Amtsgerichtspräsident die Gütertrennung an (Ziff. 5), verfügte die Wettschlagung der Partei- bzw. Anwaltskosten (Ziff. 9) und auferlegte die Gerichtskosten beiden Parteien je zur Hälfte (Ziff. 10).

B.
Gegen diese Verfügung erhob X.________ Rekurs beim Obergericht des Kantons Solothurn. Sie beantragte, die Ziffern 3, 4, 5, 9 und 10 der erstinstanzlichen Verfügung aufzuheben, und stellte folgende Rechtsbegehren: Der Ehemann sei zu verpflichten, ihr für die Zeit ab 21. September 2009 bis Ende Dezember 2010 noch einen Unterhaltsbeitrag von Fr. 34'400.-- nachzubezahlen; für das weitere Getrenntleben ab Januar 2011 sei ihr ein Unterhaltsbeitrag von Fr. 10'000.-- pro Monat zuzusprechen. Die Gütertrennung sei per 21. September 2010 anzuordnen. Schliesslich sei der Ehemann zur Bezahlung eines angemessenen Parteikostenbeitrages von mindestens Fr. 6'000.-- und zur Bezahlung sämtlicher Gerichtskosten zu verurteilen. Das Obergericht des Kantons Solothurn wies den Rekurs mit Urteil vom 18. Mai 2011 ab.

C.
Hierauf gelangt X.________ (nachfolgend "Beschwerdeführerin") an das Bundesgericht. In ihrer Beschwerdeschrift vom 20. Juni 2011 stellt sie den Antrag, das Urteil des Obergerichts des Kantons Solothurn vom 18. Mai 2011 aufzuheben, und wiederholt die Rechtsbegehren, die sie vor dem Obergericht gestellt hat (s. Bst. B). Zusätzlich beantragt sie, die Gütertrennung sei evenutaliter per 7. Dezember 2010 anzuordnen.

Es wurden keine Vernehmlassungen, aber die vorinstanzlichen Akten eingeholt.

Erwägungen:

1.
1.1 Die Beschwerdeführerin ficht einen Endentscheid (Art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
BGG) einer letzten kantonalen Instanz (Art. 75 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
BGG) über die Festsetzung von Unterhaltsbeiträgen im Eheschutzverfahren an. Diese zivilrechtliche Streitigkeit (Art. 72 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
BGG) ist vermögensrechtlicher Natur. Sie übersteigt die gesetzliche Streitwertgrenze (Art. 74 Abs. 1 lit. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
BGG). Auf die rechtzeitig (Art. 100
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
BGG) eingereichte Beschwerde ist somit einzutreten.

1.2 Eheschutzentscheide gelten nach der Rechtsprechung grundsätzlich als vorsorgliche Massnahmen im Sinne von Art. 98
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
BGG (BGE 133 III 393 E. 5.1 und 5.2 S. 396 f.). Daher kann in der Beschwerde nur die Verletzung verfassungsmässiger Rechte gerügt werden (s. dazu BGE 133 III 585 E. 4.1 S. 588). Hierfür gilt das strenge Rügeprinzip. Das bedeutet, dass das Bundesgericht nur klar und detailliert erhobene und, soweit möglich, belegte Rügen prüft. Auf ungenügend begründete Rügen und rein appellatorische Kritik am angefochtenen Entscheid tritt es nicht ein (BGE 134 II 244 E. 2.2 S. 246; 133 II 396 E. 3.1 S. 399 f.). Wer sich auf eine Verletzung des Willkürverbots (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV) beruft, kann sich daher nicht darauf beschränken, den angefochtenen Entscheid als willkürlich zu bezeichnen. Vielmehr ist anhand der angefochtenen Subsumtion im Einzelnen darzutun, inwiefern das kantonale Gericht willkürlich entschieden haben soll und der Entscheid an einem qualifizierten und offensichtlichen Mangel leidet (BGE 134 II 244 E. 2.2 S. 246; 117 Ia 10 E. 4b S. 11 f.). Das Bundesgericht hebt einen Entscheid jedoch nur dann als willkürlich auf, wenn er nicht bloss in der Begründung, sondern auch im Ergebnis unhaltbar ist; dass eine andere Lösung ebenfalls
als vertretbar oder gar zutreffender erscheint, genügt nicht (BGE 134 II 124 E. 4.1 S. 133 mit Hinweisen).

Die Beschwerde vermag den geschilderten Rügeanforderungen über weite Strecken nicht zu genügen. Die Beschwerdeführerin begnügt sich grösstenteils damit, den Sachverhalt oder die Rechtslage aus eigener Sicht darzustellen oder blosse Behauptungen aufzustellen. Dies ist zur Begründung von Verfassungsrügen unzureichend, wobei jeweils im Sachzusammenhang darauf zurückzukommen sein wird.

1.3 Schliesslich stellt sich die Frage, ob der angefochtene Entscheid auch mit Bezug auf die Gütertrennung, welche die Beschwerdeführerin auf ein bestimmtes Datum angeordnet haben will, Art. 98
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
BGG untersteht. Das Bundesgericht hat die Frage bisher offengelassen (BGE 133 III 393 E. 5.1 und 5.2 S. 396 f.; 127 III 474 E. 2b/aa S. 477 f.; Urteil 5A_76/2007 vom 30. Mai 2007 E. 2.3; Urteil 5A_710/2009 vom 22. Februar 2010 E. 1.2).
Die Anordnung der Gütertrennung ist ein einmaliger, rechtsgestaltender Akt. Die Gütertrennung bleibt bei einer Wiederaufnahme des Zusammenlebens bestehen (Art. 179 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 179 - 1 À la requête d'un époux, le juge ordonne les modifications commandées par les faits nouveaux et lève les mesures prises lorsque les causes qui les ont déterminées n'existent plus. Les dispositions relatives à la modification des droits et devoirs parentaux en cas de divorce sont applicables par analogie.221
1    À la requête d'un époux, le juge ordonne les modifications commandées par les faits nouveaux et lève les mesures prises lorsque les causes qui les ont déterminées n'existent plus. Les dispositions relatives à la modification des droits et devoirs parentaux en cas de divorce sont applicables par analogie.221
2    Lorsque les époux reprennent la vie commune, les mesures ordonnées en vue de la vie séparée sont caduques, à l'exception de la séparation de biens et des mesures de protection de l'enfant.
ZGB). Auch ist der Scheidungsrichter im ordentlichen Verfahren an die Anordnung des Eheschutzrichters gebunden; er kann nicht erneut überprüfen, ob die Anordnung der Gütertrennung gerechtfertigt war (vgl. BGE 116 II 21 E. 1b S. 24). Nichtsdestotrotz eignet der Anordnung der Gütertrennung insofern provisorischer Charakter, als der Eheschutzrichter - auf Gesuch hin - bei wesentlicher Änderung der Verhältnisse oder wenn sich herausstellt, dass er irrtümlich von falschen tatsächlichen Annahmen ausgegangen ist, auf seine Anordnung zurückkommen und den früheren Güterstand wieder anordnen kann (BGE 127 III 474 E. 2b/aa S. 477; 116 II 21 E. 1b S. 24 mit Hinweisen). Noch unter der Herrschaft des OG befand das Bundesgericht allerdings, die Anordnung der Gütertrennung sei auch aus "erheblichen praktischen Gründen" nicht als Endentscheid anzusehen, denn nur so lasse sich verhindern, dass gegen diese Anordnung - im Unterschied zu den meisten übrigen Eheschutzentscheiden - die Berufung ergriffen werden kann (BGE 116 II 21 E. 1d S. 26). Mit Bezug auf Art. 98
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
BGG erwog das
Bundesgericht, den Eheschutzentscheiden komme mit Blick auf den ordentlichen Scheidungsprozess eine ähnliche Bedeutung zu wie den vorsorglichen Massnahmen; würden jene anders behandelt als diese, hätte dies zur Folge, dass gegen Eheschutzentscheide mehr Beschwerdegründe zugelassen wären als gegen Entscheide, die im Massnahmeverfahren ergehen (BGE 133 III 393 E. 5.2 S. 397). Ähnliche Überlegungen geben auch bei der Beantwortung der hier interessierenden Frage den Ausschlag. Unterstellt man nämlich Eheschutzentscheide betreffend die Anordnung der Gütertrennung (Art. 176 Abs. 1 Ziff. 3
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 176 - 1 À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1    À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1  fixe les contributions d'entretien à verser respectivement aux enfants et à l'époux;
2  prend les mesures en ce qui concerne le logement et le mobilier de ménage;
3  ordonne la séparation de biens si les circonstances le justifient.
2    La requête peut aussi être formée par un époux lorsque la vie commune se révèle impossible, notamment parce que son conjoint la refuse sans y être fondé.
3    Lorsqu'il y a des enfants mineurs, le juge ordonne les mesures nécessaires, d'après les dispositions sur les effets de la filiation.
ZGB) nicht Art. 98
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
BGG, käme es innerhalb ein und desselben Beschwerdeverfahrens zu einer Gabelung der Kognition. Das Bundesgericht müsste einen einzelnen Aspekt des angefochtenen Entscheides mit voller Kognition überprüfen, während im Übrigen lediglich die Verletzung verfassungsmässiger Rechte gerügt werden könnte. Dies aber wäre nicht praktikabel. Deshalb muss auch der im Eheschutzverfahren ergangene Entscheid über die Anordnung der Gütertrennung der in Art. 98
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
BGG enthaltenen Vorschrift unterstehen.

2.
Die Vorwürfe der Beschwerdeführerin richten sich vor allem gegen die Bemessung des Einkommens des Beschwerdegegners. Den vorinstanzlichen Feststellungen zufolge hatte dieser bis zum 31. März 2010 eine "ausserordentlich gut bezahlte Kaderstelle" bei der U.________ AG. Seit dem 1. Dezember 2010 verdient er bei der V.________ AG in A.________ Fr. 13'561.-- pro Monat. Unter Berücksichtigung weiterer Elemente (als verdeckter Lohn taxierte Spesenentschädigungen, Nebeneinkommen aus Vermietung einer 1-Zimmer-Wohnung sowie Vermögensertrag) errechnet das Obergericht ein monatliches Nettoeinkommen von Fr. 14'363.-- pro Monat. Weiter stellt es fest, im Arbeitsvertrag des Beschwerdegegners sei ein "Zielbonus" von Fr. 37'000.-- brutto pro Jahr vorgesehen; hierbei handle es sich jedoch nicht um einen festen Lohnbestandteil, denn der Beschwerdegegner habe darauf nur unter bestimmten Bedingungen Anspruch.

2.1 Die Beschwerdeführerin rügt, der angefochtene Entscheid gehe zu Unrecht vom aktuellen Einkommen des Beschwerdegegners aus. Mit ihrem Vorbringen, der Beschwerdegegner hätte in den Jahren 2002 bis 2009 durchschnittlich Fr. 27'577.-- pro Monat verdient, habe sich das Obergericht nicht auseinandergesetzt. Dieses Einkommen widerspiegelt nach der Meinung der Beschwerdeführerin jedoch die effektive Leistungsfähigkeit des Beschwerdegegners. Dies habe das Obergericht verkannt und damit den Sachverhalt willkürlich festgestellt und das Recht falsch angewendet. Dem Beschwerdegegner sei ein hypothetisches Einkommen von Fr. 27'440.-- anzurechnen; auch der Bonus im Betrag von monatlich Fr. 3'083.-- müsse berücksichtigt werden.

Die Beschwerdeführerin begnügt sich im Wesentlichen damit, den Sachverhalt aus eigener Sicht zu schildern und am vorinstanzlichen Entscheid appellatorische Kritik zu üben. Das Obergericht führt aus, der Beschwerdegegner habe die alte Stelle unfreiwillig aufgegeben; dies werde nicht bestritten. Mit dieser Feststellung setzt sich die Beschwerdeführerin nicht auseinander. Namentlich zeigt sie nicht auf, dass der Beschwerdegegner seine Leistungskraft durch einen bewussten Entschluss oder zumindest in grober Nachlässigkeit vermindert und durch den Antritt seiner neuen Stelle freiwillig auf höhere Einkünfte verzichtet hätte. Auch die vorinstanzliche Feststellung, der Beschwerdegegner sei mit der 100 %-Tätigkeit bei der V.________ AG genügend ausgelastet, zieht die Beschwerdeführerin nicht substantiell in Zweifel. Von einem hypothetischen Einkommen dürfte der Richter zu Lasten des Beschwerdegegners nur ausgehen, falls und soweit dieser bei gutem Willen bzw. aller ihm zuzumutender Anstrengung mehr zu verdienen vermöchte, als er effektiv verdient. Wo die reale Möglichkeit einer Einkommenssteigerung fehlt, muss eine solche jedoch ausser Betracht bleiben (BGE 128 III 4 E. 4a S. 6). Deshalb lässt allein der Umstand, dass der Beschwerdegegner
bis im Frühling 2010 offenbar ein sehr hohes Einkommen von monatlich rund Fr. 27'000.-- erzielte, nicht einfach den Schluss zu, dass es ihm tatsächlich möglich gewesen wäre, auch in einer neuen Anstellung wieder ein Einkommen in gleicher Höhe zu erzielen. Wenn sich die Beschwerdeführerin mit dieser Schlussfolgerung begnügt, verharrt sie in blossen Behauptungen und wird den Begründungsanforderungen (E. 1.2) nicht gerecht. Die Rüge erweist sich als unbegründet, soweit überhaupt darauf einzutreten ist.

2.2 Die Beschwerdeführerin kreidet dem Obergericht weiter an, es habe ihre Vorbringen betreffend die W.________ AG übergangen. Sie bestreitet, dass der Beschwerdegegner mit der Anstellung bei der V.________ AG genügend ausgelastet sei und zusätzliche Nebenerwerbstätigkeiten nicht berücksichtigt werden können. Ihrer Ansicht nach ist dem Beschwerdegegner ein zusätzliches monatliches Einkommen von mindestens Fr. 9'000.-- anzurechnen. Dieser Betrag entspreche dem Gewinn, den der Beschwerdegegner nach wie vor aus der W.________ AG bzw. aus den von dieser Gesellschaft gehaltenen Beteiligungen erziele. Dem Beschwerdegegner sei zuzumuten, die W.________ AG auch inskünftig nebenher zu führen. Zwar anerkennt die Beschwerdeführerin, dass der Beschwerdegegner seine Anteile an dieser Gesellschaft schon im Sommer 2009 schenkungsweise seinen ausserehelichen Töchtern veräussert hat. Sie unterstellt ihm jedoch, diese Schenkung in der Absicht vorgenommen zu haben, ihr im Hinblick auf die güterrechtliche Auseinandersetzung finanziell zu schaden. Weiter will die Beschwerdeführerin aufzeigen, dass die Beteiligungen der W.________ AG unterbewertet sind. Sie macht geltend, die Gesellschaft verfüge über bedeutsame stille Reserven und werfe erhebliche
Dividendenerträge ab. All diese Vorbringen fussen auf dem Argument, der Gewinn der Gesellschaft werde "mit 100 %-iger Sicherheit unverändert vom Ehemann generiert"; dieser führe diese Firma "offenkundigerweise unverändert" und verfüge damit über erhebliche Vermögenswerte und Beteiligungen. Ein "solch krasses rechtswidriges Verhalten" darf nach der Meinung der Beschwerdeführerin "nicht toleriert" werden; wie üblich bei einer Einmann-AG sei deren Ertrag als Einkommen des Inhabers anzusehen.

Allein damit vermag die Beschwerdeführerin den angefochtenen Entscheid nicht als willkürlich auszuweisen. Wie sich aus dem angefochtenen Entscheid ergibt, hat das Obergericht die Vorbringen betreffend die W.________ AG sehr wohl zur Kenntnis genommen und darüber befunden. Im Übrigen gehen die Vorwürfe auch an der Sache vorbei. Selbst wenn der Beschwerdegegner die Geschicke der besagten Gesellschaft immer noch leiten sollte und der erzielte Gewinn seiner Tätigkeit zu verdanken ist, folgt daraus keineswegs, dass die W.________ AG "unverändert letztlich ihm gehört". Nachdem der Beschwerdegegner seine Anteile verschenkt hat, liegt auch keine Konstellation vor, auf welche die Bezeichnung "Einmann-AG" zutreffen würde. Entäussert sich der Unterhaltspflichtige - sei es auch verschuldetermassen oder gar aus bösem Willen - seines Vermögens, und kann dieser Vermögensschwund nicht rückgängig gemacht werden, so muss der Richter auf die verbleibende effektive Leistungsfähigkeit abstellen, auch wenn dies im Einzelfall unbefriedigend erscheinen mag (vgl. BGE 117 II 16 E. 1b S. 17 f.). Dass der Beschwerdegegner die streitige Schenkung rückgängig machen könnte, behauptet die Beschwerdeführerin indes nicht. Ebenso wenig zeigt sie auf, gegen welche
Rechtsnorm der Beschwerdegegner mit der Veräusserung seiner Anteile verstossen hätte. Diesem einfach rechtswidriges Verhalten vorzuwerfen, genügt nicht. Auch mit der vorinstanzlichen Erkenntnis, dass das in früheren Jahren erzielte Einkommen des Beschwerdegegners gemäss den einschlägigen Steuerunterlagen aus unselbständiger Erwerbstätigkeit und nicht aus Firmenerträgen stammte, setzt sich die Beschwerdeführerin nicht in einer Weise auseinander, die den strengen Anforderungen des Rügeprinzips (E. 1.2) genügt. Die blosse Behauptung, das Verhalten des Beschwerdegegners könne nur so ausgelegt werden, dass dieser etwas zu verheimlichen hat, ist jedenfalls nicht geeignet darzutun, dass die Vorinstanz dem Beschwerdegegner willkürlich kein hypothetisches Einkommen angerechnet hätte.

3.
3.1 Die Beschwerdeführerin bemängelt weiter, das Obergericht habe ihr einen Grundbedarf von lediglich Fr. 6'634.-- zugestanden. Um ihren bisher gelebten Lebensstandard weiterführen zu können, erachtet sie einen erweiterten Grundbedarf von mindestens Fr. 10'000.-- als angemessen. Sie wirft dem Obergericht vor, sich mit der detaillierten Aufstellung ihrer Lebenshaltungskosten nicht auseinandergesetzt und damit ihren Anspruch auf rechtliches Gehör verletzt zu haben. In Anbetracht der begüterten Verhältnisse sei das Obergericht auch dadurch in Willkür verfallen, dass es anstelle der einstufigen die zweistufige Berechnungsmethode angewendet habe.

3.2 Die Beschwerdeführerin rechtfertigt ihre Ansprüche im Wesentlichen wieder damit, dass seitens des Beschwerdegegners von einem hypothetischen Einkommen von Fr. 27'440.-- auszugehen sei. Damit zielt sie jedoch von vornherein ins Leere. Denn nach dem Gesagten hält der angefochtene Entscheid hinsichtlich der Festsetzung des Einkommens des Beschwerdegegners vor der Verfassung stand (s. E. 2). In Anbetracht des Stellenverlusts, der vorübergehenden Arbeitslosigkeit und des geringeren Einkommens des Beschwerdegegners in der neuen Anstellung durfte die Vorinstanz willkürfrei zur Erkenntnis gelangen, dass auch der Lebensstandard beider Parteien gesunken ist und nicht mehr auf die früheren Verhältnisse abgestellt werden kann. Soweit die Beschwerdeführerin sich dieser Einsicht verschliesst und weiter auf den Einzelheiten ihrer Bedarfsberechnung beharrt, kommt ihren diesbezüglichen Vorbringen keine eigenständige Bedeutung zu.

Auch unter dem Blickwinkel von Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV gibt der angefochtene Entscheid keinen Grund zur Beanstandung. Die behördliche Begründungspflicht (s. dazu BGE 124 I 241 E. 2 S. 242 f. mit Hinweisen) verlangt nämlich nicht, dass sich die Behörde mit allen Parteistandpunkten einlässlich auseinandersetzt und jedes einzelne Vorbringen ausdrücklich widerlegt. Vielmehr genügt es, wenn die Begründung so abgefasst ist, dass sich die betroffene Person über die Tragweite des Entscheids Rechenschaft geben und ihn in voller Kenntnis der Sache an die höhere Instanz weiterziehen kann (s. BGE 133 III 439 E. 3.3 S. 445; 130 II 530 E. 4.3 S. 540; 129 I 232 E. 3.2 S. 236; 126 I 97 E. 2b S. 102 f., je mit Hinweisen). Wie ihre Rügen bzw. Ausführungen vor Bundesgericht zeigen, war die Beschwerdeführerin ohne weiteres in der Lage, das obergerichtliche Urteil in allen Teilen umfassend und sachgerecht anzufechten (vgl. Urteil 5A_206/2009 vom 23. April 2009 E. 2.2). Der Vorwurf der Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör erweist sich daher als unbegründet.

4.
Von einem "krass falschen Resultat" spricht die Beschwerdeführerin mit Bezug auf den Grundbedarf, den das Obergericht für den Beschwerdegegner errechnet hat. Als Gesamtgrundbedarf seien dem Beschwerdegegner lediglich Fr. 3'810.-- und nicht Fr. 6'177.-- anzurechnen.

4.1 Zunächst ist die Beschwerdeführerin nicht damit einverstanden, dass das Obergericht dem Beschwerdegegner für den Unterhalt seiner ausserehelichen Kinder einen Betrag von insgesamt Fr. 1'025.-- pro Monat anrechnet. Vorab ist festzuhalten, dass das Obergericht für diese Kinderkosten lediglich Fr. 950.-- (Grundbetrag von je Fr. 400.-- und Krankenkasse von je Fr. 75.--) eingesetzt hat. Auch in der Sache überzeugt die Rüge nicht: Zum einen vertritt die Beschwerdeführerin die Ansicht, die Kinder des Beschwerdegegners bräuchten gar kein Geld von ihrem Vater. Nicht anders lässt sich ihre Forderung verstehen, die Unterhaltsbeiträge seien "mit Blick auf die sog. Schenkung der W.________ AG" zu streichen. Anderseits beharrt die Beschwerdeführerin weiter auf ihrem Standpunkt, dem Beschwerdegegner sei aus der W.________ AG ein zusätzliches Einkommen von Fr. 9'000.-- anzurechnen. Will die Beschwerdeführerin die von ihr behaupteten Erträge aus der W.________ AG aber sowohl dem Beschwerdegegner als auch dessen Kindern entgegenhalten, so argumentiert sie von vornherein widersprüchlich und vermag damit keine Verletzung von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV darzutun. Im Übrigen weist das Obergericht darauf hin, dass die anrechenbaren Kinderkosten bescheiden angesetzt
sind, zumal der Beschwerdegegner gemäss Unterhaltsvertrag jedem Kind einen Beitrag von Fr. 1'395.-- zuzüglich Kinderzulagen schuldet. Auch damit setzt sich die Beschwerdeführerin nicht auseinander.

4.2 Als "viel zu hoch" erweisen sich in den Augen der Beschwerdeführerin auch die dem Beschwerdegegner angerechneten Steuern von Fr. 1'200.--. Diese würden bei einem Einkommen des Beschwerdegegners von Fr. 26'000.-- im Kanton Schwyz lediglich in der Höhe von ca. Fr. 500.-- anfallen; entsprechend sei auch der anrechenbare Betrag auf maximal Fr. 500.-- zu reduzieren. Allein anhand der Unterlagen, welche die Beschwerdeführerin anruft, lässt sich dieser Betrag jedoch nicht nachvollziehen. Soweit die Beschwerdeführerin zur Erläuterung auf ihre Eingabe vom 11. Dezember 2010 verweist, können ihre Vorbringen nicht berücksichtigt werden. Denn nach der Rechtsprechung muss die Begründung in der Beschwerde selbst enthalten sein; ein blosser Verweis auf die den Vorinstanzen eingereichten Rechtsschriften genügt den Begründungsanforderungen von Art. 42 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG nicht (Urteil 5A_512/2007 vom 17. April 2008 E. 1.5 mit Hinweisen, nicht publ. in: BGE 134 III 433).

4.3 Schliesslich bestreitet die Beschwerdeführerin, dass dem Beschwerdegegner Autokosten in der Höhe von monatlich Fr. 1'142.-- angerechnet werden können. In Anbetracht der hohen Zahl gefahrener Kilometer sei der Ansatz zu hoch. Grundsätzlich seien diese Kosten nicht anzurechnen, da sie schon durch die Spesenentschädigung abgedeckt würden; zudem habe der Beschwerdegegner selbst ausführen lassen, seine Autokosten betrügen Fr. 500.--. Nach der Rechtsprechung ist ein Entscheid allerdings nur dann als willkürlich aufzuheben, wenn er auch im Ergebnis unhaltbar ist (E. 1.2). Diese Voraussetzung ist hier nicht erfüllt. Selbst wenn dem Beschwerdegegner lediglich Fahrkosten von Fr. 500.-- zugestanden würden und diese mit der Spesenentschädigung abgegolten wären, würde sich der Unterhaltsanspruch lediglich um die Hälfte der vorinstanzlich zugesprochenen Fahrkostenentschädigung, das heisst um Fr. 571.-- erhöhen. Dieser Betrag entspricht weniger als einem Zehntel des streitigen Unterhaltsbeitrages von Fr. 7'085.--. Dass gerade "als Folge" der Anrechnung dieser Fahrkosten ein "massiv zu tiefer Unterhaltsbetrag für die Ehefrau festgesetzt" worden wäre, trifft mithin nicht zu. Die Beschwerde erweist sich auch in diesem Punkt als unbegründet.

5.
5.1 Eine qualifizierte und offensichtliche Verletzung von Art. 8
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 8 Égalité - 1 Tous les êtres humains sont égaux devant la loi.
1    Tous les êtres humains sont égaux devant la loi.
2    Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son sexe, de son âge, de sa langue, de sa situation sociale, de son mode de vie, de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques ni du fait d'une déficience corporelle, mentale ou psychique.
3    L'homme et la femme sont égaux en droit. La loi pourvoit à l'égalité de droit et de fait, en particulier dans les domaines de la famille, de la formation et du travail. L'homme et la femme ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale.
4    La loi prévoit des mesures en vue d'éliminer les inégalités qui frappent les personnes handicapées.
und 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV sowie von Art. 163
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 163 - 1 Les époux contribuent, chacun selon ses facultés, à l'entretien convenable de la famille.214
1    Les époux contribuent, chacun selon ses facultés, à l'entretien convenable de la famille.214
2    Ils conviennent de la façon dont chacun apporte sa contribution, notamment par des prestations en argent, son travail au foyer, les soins qu'il voue aux enfants ou l'aide qu'il prête à son conjoint dans sa profession ou son entreprise.
3    Ce faisant, ils tiennent compte des besoins de l'union conjugale et de leur situation personnelle.
und 173
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 173 - 1 À la requête d'un époux, le juge fixe les contributions pécuniaires dues pour l'entretien de la famille.
1    À la requête d'un époux, le juge fixe les contributions pécuniaires dues pour l'entretien de la famille.
2    De même, à la requête d'un des époux, le juge fixe le montant dû à celui d'entre eux qui voue ses soins au ménage ou aux enfants ou qui aide son conjoint dans sa profession ou son entreprise.
3    Ces prestations peuvent être réclamées pour l'avenir et pour l'année qui précède l'introduction de la requête.
ZGB erblickt die Beschwerdeführerin darin, dass das Obergericht eine rückwirkende Unterhaltspflicht des Beschwerdegegners über den Zeitpunkt des Eheschutzgesuches vom 21. September 2010 bzw. über ihren entsprechenden Antrag in diesem Verfahren hinaus ablehnte. Das Obergericht führt aus, die Parteien hätten sich nach Aufhebung ihres gemeinsamen Haushalts konkludent über die während des Getrenntlebens zu leistenden Unterhaltsbeiträge geeinigt. Die Beschwerdeführerin habe jahrelang ohne Widerspruch regelmässige monatliche Zahlungen des Beschwerdegegners entgegengenommen und akzeptiert, dass dieser direkt Rechnungen von ihr bezahlte. Deshalb habe der Beschwerdegegner nach Treu und Glauben davon ausgehen können, seiner Unterhaltspflicht nachgekommen zu sein. Auch die Beschwerdeführerin anerkennt, dass eine konkludente Regelung bestanden habe. Sie beruft sich indessen darauf, dass der Beschwerdegegner ab September 2009 einseitig und gegen ihren Willen "den Barunterhaltsbeitrag von CHF 2'500.00 um CHF 500.00 von CHF 3'000.00 auf CHF 2'500.00 reduziert" und ab 2010 auch die Steuern nur noch für sich selbst bezahlt habe.

5.2 Den Vorbringen der Beschwerdeführerin ist kein Erfolg beschieden. Schon wie die Beschwerdeführerin zum eingeklagten Forderungsbetrag von Fr. 34'400.-- kommt, lässt sich anhand ihrer Ausführungen nicht nachvollziehen: Sie behauptet, das "entsprechende Total" der Unterhaltszahlungen für das Jahr 2010 sei von Fr. 6'800.-- auf Fr. 4'800.-- gesunken, kommt aber zum Schluss, daraus ergebe sich für das Jahr 2010 ein Betrag von Fr. 32'400.-- (12 x Fr. 2'700.--) und für das Jahr 2009 ein solcher von Fr. 2'000.-- (4 x Fr. 500.--). Mit Bezug auf die behaupteten Rückstände für das Jahr 2010 geht diese Rechnung offensichtlich nicht auf. Des Weiteren vermag die Beschwerdeführerin auch der vorinstanzlichen Erwägung, sie habe die Zahlungen des Beschwerdegegners über lange Zeit widerspruchslos angenommen, nichts Substantielles entgegenzusetzen. Sie begnügt sich im Wesentlichen damit, ihre Sicht der Dinge darzulegen. Insbesondere macht sie nicht geltend, dass sie in der Zeit seit September 2009 auf der Erfüllung der konkludenten Regelung beharrt und vom Beschwerdegegner Differenzzahlungen gefordert hätte. Allein mit der Behauptung, die Vorinstanz sei in Willkür verfallen, ist den Anforderungen des Rügeprinzips (E. 1.2) nicht Genüge getan.

6.
6.1 Schliesslich nimmt die Beschwerdeführerin Anstoss daran, dass das Obergericht die Eheschutzverfügung der ersten Instanz auch insofern schützt, als diese die Gütertrennung angeordnet hat, ohne hierfür einen Stichtag zu bestimmen. Das Obergericht begründet seinen Entscheid damit, dass sich die Parteien bezüglich des Zeitpunkts der Gütertrennung nicht einig sind. Aus diesem Grund könne im Dispositiv des Eheschutzentscheides kein Zeitpunkt aufgenommen werden. Die Beschwerdeführerin behauptet, das Obergericht habe damit das Recht "krass falsch, mithin willkürlich" angewendet. Sie beruft sich auf Art. 176 Abs. 1 Ziff. 3
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 176 - 1 À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1    À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1  fixe les contributions d'entretien à verser respectivement aux enfants et à l'époux;
2  prend les mesures en ce qui concerne le logement et le mobilier de ménage;
3  ordonne la séparation de biens si les circonstances le justifient.
2    La requête peut aussi être formée par un époux lorsque la vie commune se révèle impossible, notamment parce que son conjoint la refuse sans y être fondé.
3    Lorsqu'il y a des enfants mineurs, le juge ordonne les mesures nécessaires, d'après les dispositions sur les effets de la filiation.
und auf Art. 204 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 204 - 1 Le régime est dissous au jour du décès d'un époux ou au jour du contrat adoptant un autre régime.
1    Le régime est dissous au jour du décès d'un époux ou au jour du contrat adoptant un autre régime.
2    S'il y a divorce, séparation de corps, nullité de mariage ou séparation de biens judiciaire, la dissolution du régime rétroagit au jour de la demande.
ZGB und macht geltend, die Gütertrennung müsse per 21. September 2010, eventualiter per 7. Dezember 2010 angeordnet werden.

6.2 Ist die Aufhebung des gemeinsamen Haushaltes begründet, so muss das Gericht auf Begehren eines Ehegatten die Gütertrennung anordnen, wenn es die Umstände rechtfertigen (Art. 176 Abs. 1 Ziff. 3
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 176 - 1 À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1    À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1  fixe les contributions d'entretien à verser respectivement aux enfants et à l'époux;
2  prend les mesures en ce qui concerne le logement et le mobilier de ménage;
3  ordonne la séparation de biens si les circonstances le justifient.
2    La requête peut aussi être formée par un époux lorsque la vie commune se révèle impossible, notamment parce que son conjoint la refuse sans y être fondé.
3    Lorsqu'il y a des enfants mineurs, le juge ordonne les mesures nécessaires, d'après les dispositions sur les effets de la filiation.
ZGB). Bei gerichtlicher Anordnung der Gütertrennung wird die Auflösung des Güterstandes auf den Tag zurückbezogen, an dem das Begehren eingereicht worden ist (Art. 204 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 204 - 1 Le régime est dissous au jour du décès d'un époux ou au jour du contrat adoptant un autre régime.
1    Le régime est dissous au jour du décès d'un époux ou au jour du contrat adoptant un autre régime.
2    S'il y a divorce, séparation de corps, nullité de mariage ou séparation de biens judiciaire, la dissolution du régime rétroagit au jour de la demande.
ZGB). Nach dem unmissverständlichen Wortlaut der zuletzt zitierten Vorschrift ist mit dem "Begehren" dasjenige Rechtsbegehren gemeint, mit dem der Ehegatte den Richter um ebendiese Anordnung der Gütertrennung ersucht. Den verbindlichen Feststellungen des Obergerichts zufolge hat die Beschwerdeführerin einen solchen Antrag erst in ihrer Eingabe vom 7. Dezember 2010 gestellt. Massgeblich ist somit dieses Datum.

6.3 Die Beschwerdeführerin scheint aus den zitierten Gesetzesvorschriften auch den Schluss zu ziehen, der Richter müsse den Tag, an dem das Begehren eingereicht wurde, notwendigerweise im Urteilsdispositiv des Eheschutzentscheides bezeichnen. Diese Annahme geht fehl. Eine solche Pflicht ergibt sich weder aus Art. 176 Abs. 1 Ziff. 3
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 176 - 1 À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1    À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1  fixe les contributions d'entretien à verser respectivement aux enfants et à l'époux;
2  prend les mesures en ce qui concerne le logement et le mobilier de ménage;
3  ordonne la séparation de biens si les circonstances le justifient.
2    La requête peut aussi être formée par un époux lorsque la vie commune se révèle impossible, notamment parce que son conjoint la refuse sans y être fondé.
3    Lorsqu'il y a des enfants mineurs, le juge ordonne les mesures nécessaires, d'après les dispositions sur les effets de la filiation.
noch aus Art. 204 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 204 - 1 Le régime est dissous au jour du décès d'un époux ou au jour du contrat adoptant un autre régime.
1    Le régime est dissous au jour du décès d'un époux ou au jour du contrat adoptant un autre régime.
2    S'il y a divorce, séparation de corps, nullité de mariage ou séparation de biens judiciaire, la dissolution du régime rétroagit au jour de la demande.
ZGB. Zu widersprechen ist auch dem Obergericht, das den Zeitpunkt der Gütertrennung nur deshalb nicht bezeichnen zu können glaubt, weil sich die Parteien diesbezüglich nicht geeinigt haben. Dieser Umstand verbietet dem Richter nicht, den fraglichen Zeitpunkt ins Dispositiv des Eheschutzentscheides aufzunehmen. Ausschlaggebend ist vielmehr, dass das Gesetz selbst in Art. 204 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 204 - 1 Le régime est dissous au jour du décès d'un époux ou au jour du contrat adoptant un autre régime.
1    Le régime est dissous au jour du décès d'un époux ou au jour du contrat adoptant un autre régime.
2    S'il y a divorce, séparation de corps, nullité de mariage ou séparation de biens judiciaire, la dissolution du régime rétroagit au jour de la demande.
ZGB den massgeblichen Zeitpunkt für den Richter verbindlich bezeichnet (Urteil 5P.391/2000 vom 11. Dezember 2000 E. 3b). Bleibt dem Richter für die hoheitliche Festlegung des Zeitpunkts der Gütertrennung aber kein Spielraum, so trifft ihn auch nicht geradezu der Vorwurf der Willkür, wenn er sich im Eheschutzentscheid damit begnügt, die Gütertrennung ohne Angabe eines Stichtages anzuordnen. Ob die Parteien in einer Konvention oder mit übereinstimmenden Rechtsbegehren vor dem Richter überhaupt ein
anderes als das von Art. 204 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 204 - 1 Le régime est dissous au jour du décès d'un époux ou au jour du contrat adoptant un autre régime.
1    Le régime est dissous au jour du décès d'un époux ou au jour du contrat adoptant un autre régime.
2    S'il y a divorce, séparation de corps, nullité de mariage ou séparation de biens judiciaire, la dissolution du régime rétroagit au jour de la demande.
ZGB vorgeschriebene Datum hätten festlegen können, braucht bei diesem Ergebnis nicht erörtert zu werden. Damit ist auch der in Ziffer 4 der Rechtsbegehren enthaltene Antrag der Beschwerdeführerin abzuweisen, soweit überhaupt darauf einzutreten ist.

7.
Im Ergebnis erweist sich die Beschwerde als unbegründet. Sie ist deshalb abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Bei diesem Ausgang des Verfahrens wird die Beschwerdeführerin als unterliegende Partei kostenpflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Dem Beschwerdegegner sind keine entschädigungspflichtigen Kosten entstanden.

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.

3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Solothurn, Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 20. September 2011
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Die Präsidentin: Hohl

Der Gerichtsschreiber: V. Monn