Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

6B 579/2013

Urteil vom 20. Februar 2014

Strafrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Mathys, Präsident,
Bundesrichterin Jacquemoud-Rossari,
Bundesrichter Oberholzer,
Gerichtsschreiber Boog.

Verfahrensbeteiligte
X.________,
vertreten durch Rechtsanwältin Tanja Knodel,
Beschwerdeführer,

gegen

Staatsanwaltschaft des Kantons Basel-Stadt,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Strafzumessung (Widerhandlung gegen das BetmG); willkürliche Beweiswürdigung, Grundsatz in dubio pro reo,

Beschwerde gegen das Urteil des Appellationsgerichts des Kantons Basel-Stadt vom 14. März 2013.

Sachverhalt:

A.

X.________ wird vorgeworfen, er sei im Zeitraum vom 26. April bis 20. Juni 2010 an der Einfuhr und der anschliessenden Verteilung von rund 33 - 37 Kilogramm Kokaingemisch mit einem Reinheitsgehalt von ca. 30 Prozent, mithin von rund 10,5 Kilogramm reinem Kokain beteiligt gewesen. Dabei habe er bei insgesamt sieben Vorgängen die Betäubungsmittel von Kurieren oder von einem Schlepper in Basel empfangen (bzw. hätte dieses bei zwei Vorgängen, bei welchen der Kurier in Frankreich bzw. er selbst verhaftet wurden, empfangen sollen) und habe die Betäubungsmittel an nicht ermittelte Abnehmer und Zwischenhändler in der ganzen Schweiz verteilt (resp. verteilen sollen). Zusätzlich habe X.________ in fünf Fällen in massgeblicher Weise am Transport von Geldern - Erlös aus dem Drogenverkauf oder Kurierlohn - von der Schweiz nach Holland mitgewirkt.

B.

Das Strafgericht Basel-Stadt erklärte X.________ mit Urteil vom 3. November 2011 schuldig der (mengen- und bandenmässig) qualifizierten Widerhandlung gegen das Betäubungsmittelgesetz, der bandenmässigen Geldwäscherei sowie der Widerhandlung gegen das Ausländergesetz und verurteilte ihn zu 12 Jahren Freiheitsstrafe, unter Anrechnung der Untersuchungshaft bzw. des vorzeitigen Strafvollzugs seit dem 20. Juni 2010, sowie zu einer Geldstrafe von 120 Tagessätzen zu Fr. 10.--.

Auf Berufung des Beurteilten erklärte das Appellationsgericht des Kantons Basel-Stadt X.________ am 14. März 2013 des Verbrechens nach Art. 19 Ziff. 2 lit. a
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 19 - 1 Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
1    Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
a  celui qui, sans droit, cultive, fabrique ou produit de toute autre manière des stupéfiants;
b  celui qui, sans droit, entrepose, expédie, transporte, importe, exporte des stupéfiants ou les passe en transit;
c  celui qui, sans droit, aliène ou prescrit des stupéfiants, en procure de toute autre manière à un tiers ou en met dans le commerce;
d  celui qui, sans droit, possède, détient ou acquiert des stupéfiants ou s'en procure de toute autre manière;
e  celui qui finance le trafic illicite de stupéfiants ou sert d'intermédiaire pour son financement;
f  celui qui, publiquement, incite à la consommation de stupéfiants ou révèle des possibilités de s'en procurer ou d'en consommer;
g  celui qui prend des mesures aux fins de commettre une des infractions visées aux let. a à f.
2    L'auteur de l'infraction est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins:95
a  s'il sait ou ne peut ignorer que l'infraction peut directement ou indirectement mettre en danger la santé de nombreuses personnes;
b  s'il agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au trafic illicite de stupéfiants;
c  s'il se livre au trafic par métier et réalise ainsi un chiffre d'affaires ou un gain important;
d  si, par métier, il propose, cède ou permet de toute autre manière à des tiers d'avoir accès à des stupéfiants dans les lieux de formation principalement réservés aux mineurs ou dans leur périmètre immédiat.
3    Le tribunal peut atténuer librement la peine:
a  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 1, let. g;
b  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 2, si l'auteur est dépendant et que cette infraction aurait dû servir au financement de sa propre consommation de stupéfiants.
4    Est également punissable en vertu des al. 1 et 2 celui qui commet l'acte à l'étranger, se trouve en Suisse et n'est pas extradé, pour autant que l'acte soit également punissable dans le pays où il a été commis. La législation de ce dernier est applicable si elle est plus favorable à l'auteur. L'art. 6 du code pénal97 est applicable.
und b BetmG (grosse Gesundheitsgefährdung und Bandenbegehung), der bandenmässigen Geldwäscherei sowie der Widerhandlung gegen das Ausländergesetz schuldig und verurteilte ihn zu 9 Jahren Freiheitsstrafe, unter Anrechnung der ausgestandenen Haft bzw. des vorzeitigen Strafvollzugs seit dem 20. Juni 2010. Im Übrigen bestätigte es das erstinstanzliche Urteil.

C.

X.________ führt Beschwerde in Strafsachen beim Bundesgericht. Er beantragt, er sei mit einer Freiheitsstrafe von maximal 7 Jahren unter Anrechnung der erstandenen Haft sowie mit einer Geldstrafe von 120 Tagessätzen zu Fr. 10.-- zu bestrafen. Eventualiter sei das angefochtene Urteil aufzuheben und die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Ferner ersucht er um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege.

Erwägungen:

1.

Die strafbaren Widerhandlung gegen das Betäubungsmittelgesetz ereigneten sich zwischen Ende April und Ende Juni 2010. Somit gelangen die Strafbestimmungen des Betäubungsmittelgesetzes in der Fassung vom 20. März 1975 zur Anwendung (vgl. angefochtenes Urteil S. 34).

2.

2.1. Der Beschwerdeführer rügt, die Vorinstanz habe ihn in Bezug auf den Vorgang "Phantom 113" zu Unrecht wegen Beteiligung an der Einfuhr, Lagerung und anschliessenden Verteilung von Betäubungsmitteln im Sinne von aArt. 19 Ziff. 1 Abs. 2
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 19 - 1 Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
1    Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
a  celui qui, sans droit, cultive, fabrique ou produit de toute autre manière des stupéfiants;
b  celui qui, sans droit, entrepose, expédie, transporte, importe, exporte des stupéfiants ou les passe en transit;
c  celui qui, sans droit, aliène ou prescrit des stupéfiants, en procure de toute autre manière à un tiers ou en met dans le commerce;
d  celui qui, sans droit, possède, détient ou acquiert des stupéfiants ou s'en procure de toute autre manière;
e  celui qui finance le trafic illicite de stupéfiants ou sert d'intermédiaire pour son financement;
f  celui qui, publiquement, incite à la consommation de stupéfiants ou révèle des possibilités de s'en procurer ou d'en consommer;
g  celui qui prend des mesures aux fins de commettre une des infractions visées aux let. a à f.
2    L'auteur de l'infraction est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins:95
a  s'il sait ou ne peut ignorer que l'infraction peut directement ou indirectement mettre en danger la santé de nombreuses personnes;
b  s'il agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au trafic illicite de stupéfiants;
c  s'il se livre au trafic par métier et réalise ainsi un chiffre d'affaires ou un gain important;
d  si, par métier, il propose, cède ou permet de toute autre manière à des tiers d'avoir accès à des stupéfiants dans les lieux de formation principalement réservés aux mineurs ou dans leur périmètre immédiat.
3    Le tribunal peut atténuer librement la peine:
a  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 1, let. g;
b  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 2, si l'auteur est dépendant et que cette infraction aurait dû servir au financement de sa propre consommation de stupéfiants.
4    Est également punissable en vertu des al. 1 et 2 celui qui commet l'acte à l'étranger, se trouve en Suisse et n'est pas extradé, pour autant que l'acte soit également punissable dans le pays où il a été commis. La législation de ce dernier est applicable si elle est plus favorable à l'auteur. L'art. 6 du code pénal97 est applicable.
und 3
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 19 - 1 Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
1    Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
a  celui qui, sans droit, cultive, fabrique ou produit de toute autre manière des stupéfiants;
b  celui qui, sans droit, entrepose, expédie, transporte, importe, exporte des stupéfiants ou les passe en transit;
c  celui qui, sans droit, aliène ou prescrit des stupéfiants, en procure de toute autre manière à un tiers ou en met dans le commerce;
d  celui qui, sans droit, possède, détient ou acquiert des stupéfiants ou s'en procure de toute autre manière;
e  celui qui finance le trafic illicite de stupéfiants ou sert d'intermédiaire pour son financement;
f  celui qui, publiquement, incite à la consommation de stupéfiants ou révèle des possibilités de s'en procurer ou d'en consommer;
g  celui qui prend des mesures aux fins de commettre une des infractions visées aux let. a à f.
2    L'auteur de l'infraction est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins:95
a  s'il sait ou ne peut ignorer que l'infraction peut directement ou indirectement mettre en danger la santé de nombreuses personnes;
b  s'il agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au trafic illicite de stupéfiants;
c  s'il se livre au trafic par métier et réalise ainsi un chiffre d'affaires ou un gain important;
d  si, par métier, il propose, cède ou permet de toute autre manière à des tiers d'avoir accès à des stupéfiants dans les lieux de formation principalement réservés aux mineurs ou dans leur périmètre immédiat.
3    Le tribunal peut atténuer librement la peine:
a  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 1, let. g;
b  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 2, si l'auteur est dépendant et que cette infraction aurait dû servir au financement de sa propre consommation de stupéfiants.
4    Est également punissable en vertu des al. 1 et 2 celui qui commet l'acte à l'étranger, se trouve en Suisse et n'est pas extradé, pour autant que l'acte soit également punissable dans le pays où il a été commis. La législation de ce dernier est applicable si elle est plus favorable à l'auteur. L'art. 6 du code pénal97 est applicable.
BetmG schuldig gesprochen. Es werde ihm in diesem Anklagepunkt (Ziff. 1.4.8) vorgeworfen, er habe am 20. Juni 2010 in der Bar S.________ in Basel auf die Übergabe von knapp 4 Kilogramm Kokaingemisch gewartet, die er anschliessend an verschiedene Abnehmer hätte verteilen sollen. Da er und seine drei Mittäter an diesem Tag verhaftet worden seien, sei es weder zur Übergabe des Kokains noch zu dessen Verteilung gekommen. Dennoch habe ihn das erstinstanzliche Strafgericht nicht nur wegen arbeitsteilig begangener Einfuhr, sondern auch für die in Wirklichkeit nie erfolgte Verteilung der Drogen schuldig erklärt. Die Vorinstanz habe das erstinstanzliche Urteil im Schuldspruch vollumfänglich bestätigt und ihn damit auch für die nie erfolgte Verteilung des Kokains verurteilt. Der Vorgang "Phantom 113" unterscheide sich indes nicht vom Vorgang "Phantom 103", welcher lediglich als Anstaltentreffen zur Lagerung und anschliessendem Verteilen von Kokain gewürdigt worden sei. Dass lediglich der eine der
beiden Vorgänge als Anstaltentreffen beurteilt worden sei, sei nicht nachvollziehbar (Beschwerde S. 4 f.).

2.2. Die Vorinstanz nimmt an, sowohl das erstinstanzliche Urteil als auch die Anklageschrift gingen unmissverständlich davon aus, dass das sichergestellte Kokain im Verhaftungsvorgang "Phantom 113" vom Beschwerdeführer nicht verteilt worden sei (angefochtenes Urteil S. 31 Ziff. 5.1). In ihren Erwägungen hält sie in objektiver Hinsicht zusammenfassend fest, der Beschwerdeführer habe sich für die Beteiligung an der Einfuhr, für die Lagerung und für die anschliessende Verteilung, bzw. in Bezug auf den Vorgang "Phantom 103" für das Anstaltentreffen dazu, von rund 30 Kilogramm, jedenfalls aber 29 Kilogramm Kokaingemisch zu verantworten (angefochtenes Urteil S. 31 Ziff. 5.2).

2.3. Die erste Instanz nimmt in Bezug auf den Vorgang "Phantom 113" (Anklagepunkt 1.4.8) an, der Beschwerdeführer und die drei weiteren Beteiligten hätten sich für die arbeitsteilig begangene Einfuhr von knapp 4 Kilogramm Kokaingemisch vom 20. Juni 2010 und dessen anschliessende Verteilung durch den Beschwerdeführer strafrechtlich zu verantworten und es ergehe gegen sie ein entsprechender Schuldspruch (erstinstanzliches Urteil S. 31). In Bezug auf den Vorgang "Phantom 103" (Anklagepunkt 1.4.4) gelangt das Strafgericht zum Schluss, der Beschwerdeführer habe sich zusammen mit dem Mittäter Y.________ u.a. des Anstaltentreffens zur vorsätzlichen Einfuhr von 8.954 Gramm Kokaingemisch strafbar gemacht und sei entsprechend schuldig zu sprechen (erstinstanzliches Urteil S. 48, 66). Es trifft zu, dass die erste Instanz hinsichtlich des Vorgangs "Phantom 113" fälschlicherweise ausführt, der Beschwerdeführer habe sich für die Verteilung der knapp 4 Kilogramm Kokaingemisch zu verantworten. Wie der Beschwerdeführer zu Recht einwendet, ist es bei diesem Anklagesachverhalt wegen der vorgängigen Verhaftung der Beteiligten nicht zur Verteilung gekommen. Er ist indes zu Recht wegen vollendeter Einfuhr der Drogen schuldig gesprochen worden. Hier
liegt der Unterschied zum Vorgang "Phantom 103", bei welchem die Betäubungsmittel wegen der Verhaftung des Drogenkuriers in Frankreich nicht in die Schweiz eingeführt werden konnten. Aus diesem Grund hat sich der Beschwerdeführer in diesem Punkt lediglich wegen Anstaltentreffens zur vorsätzlichen Einfuhr von rund 9 Kilogramm Kokaingemisch schuldig gemacht. Die unterschiedliche Beurteilung in Bezug auf die beiden Vorgänge bezieht sich somit auf die Einfuhr der Drogen.

Aus diesem Versehen in den Erwägungen des angefochtenen Urteils in Bezug auf die Verteilung der Drogen im Vorgang "Phantom 113" erwächst dem Beschwerdeführer kein Nachteil. Die einzelnen Tathandlungen sind im Gesetz sehr detailliert geregelt und überschneiden sich teilweise. Die verbotenen Verhaltensweisen folgen im Wesentlichen dem zeitlichen Ablauf von Drogenherstellung und -umschlag bis hin zur Abgabe des Stoffes an die Konsumenten (vgl. PETER ALBRECHT, Die Strafbestimmungen des Betäubungsmittelgesetzes, 2. Aufl. 2007, Art. 19 N 3 f.). Sind mehrere Tathandlungen erfüllt, kommt den einzelnen Verhaltensweisen keine besondere Bedeutung zu. Dies gilt umso mehr, wenn die einzelnen Tathandlungen im qualifizierten Tatbestand der banden- und gewerbsmässigen Tatbegehung von Art. 19 Ziff. 2 lit. b
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 19 - 1 Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
1    Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
a  celui qui, sans droit, cultive, fabrique ou produit de toute autre manière des stupéfiants;
b  celui qui, sans droit, entrepose, expédie, transporte, importe, exporte des stupéfiants ou les passe en transit;
c  celui qui, sans droit, aliène ou prescrit des stupéfiants, en procure de toute autre manière à un tiers ou en met dans le commerce;
d  celui qui, sans droit, possède, détient ou acquiert des stupéfiants ou s'en procure de toute autre manière;
e  celui qui finance le trafic illicite de stupéfiants ou sert d'intermédiaire pour son financement;
f  celui qui, publiquement, incite à la consommation de stupéfiants ou révèle des possibilités de s'en procurer ou d'en consommer;
g  celui qui prend des mesures aux fins de commettre une des infractions visées aux let. a à f.
2    L'auteur de l'infraction est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins:95
a  s'il sait ou ne peut ignorer que l'infraction peut directement ou indirectement mettre en danger la santé de nombreuses personnes;
b  s'il agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au trafic illicite de stupéfiants;
c  s'il se livre au trafic par métier et réalise ainsi un chiffre d'affaires ou un gain important;
d  si, par métier, il propose, cède ou permet de toute autre manière à des tiers d'avoir accès à des stupéfiants dans les lieux de formation principalement réservés aux mineurs ou dans leur périmètre immédiat.
3    Le tribunal peut atténuer librement la peine:
a  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 1, let. g;
b  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 2, si l'auteur est dépendant et que cette infraction aurait dû servir au financement de sa propre consommation de stupéfiants.
4    Est également punissable en vertu des al. 1 et 2 celui qui commet l'acte à l'étranger, se trouve en Suisse et n'est pas extradé, pour autant que l'acte soit également punissable dans le pays où il a été commis. La législation de ce dernier est applicable si elle est plus favorable à l'auteur. L'art. 6 du code pénal97 est applicable.
und c BetmG aufgehen (vgl. FINGERHUTH/TSCHURR, Betäubungsmittelgesetz, 2007, Art. 19 N 161). Der Beschwerdeführer ist in Bezug auf die Drogendelikte denn auch sowohl vom Strafgericht wie auch von der Vorinstanz lediglich wegen (mengen- und bandenmässig) qualifizierter Widerhandlung gegen das Betäubungsmittelgesetz bzw. wegen des Verbrechens nach Art. 19 Ziff. 2 lit. a
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 19 - 1 Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
1    Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
a  celui qui, sans droit, cultive, fabrique ou produit de toute autre manière des stupéfiants;
b  celui qui, sans droit, entrepose, expédie, transporte, importe, exporte des stupéfiants ou les passe en transit;
c  celui qui, sans droit, aliène ou prescrit des stupéfiants, en procure de toute autre manière à un tiers ou en met dans le commerce;
d  celui qui, sans droit, possède, détient ou acquiert des stupéfiants ou s'en procure de toute autre manière;
e  celui qui finance le trafic illicite de stupéfiants ou sert d'intermédiaire pour son financement;
f  celui qui, publiquement, incite à la consommation de stupéfiants ou révèle des possibilités de s'en procurer ou d'en consommer;
g  celui qui prend des mesures aux fins de commettre une des infractions visées aux let. a à f.
2    L'auteur de l'infraction est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins:95
a  s'il sait ou ne peut ignorer que l'infraction peut directement ou indirectement mettre en danger la santé de nombreuses personnes;
b  s'il agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au trafic illicite de stupéfiants;
c  s'il se livre au trafic par métier et réalise ainsi un chiffre d'affaires ou un gain important;
d  si, par métier, il propose, cède ou permet de toute autre manière à des tiers d'avoir accès à des stupéfiants dans les lieux de formation principalement réservés aux mineurs ou dans leur périmètre immédiat.
3    Le tribunal peut atténuer librement la peine:
a  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 1, let. g;
b  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 2, si l'auteur est dépendant et que cette infraction aurait dû servir au financement de sa propre consommation de stupéfiants.
4    Est également punissable en vertu des al. 1 et 2 celui qui commet l'acte à l'étranger, se trouve en Suisse et n'est pas extradé, pour autant que l'acte soit également punissable dans le pays où il a été commis. La législation de ce dernier est applicable si elle est plus favorable à l'auteur. L'art. 6 du code pénal97 est applicable.
und b BetmG verurteilt worden, ohne dass die einzelnen Tathandlungen
spezifiziert worden wären. Aus dem Schuldspruch ergibt sich in diesem Punkt somit keine Beschwer.

3.

3.1. Der Beschwerdeführer beanstandet ferner die Berechnung der Menge der gehandelten Drogen durch die Vorinstanz. Diese nehme eine Menge von 30 Kilogramm Kokaingemisch resp. 9 Kilogramm reinem Kokain an. Im Weiteren gehe sie von einem Reinheitsgrad von 29 % aus, erblicke aber im Umstand, dass die erste Instanz einen Reinheitsgrad von 30 % angenommen habe, keine Verletzung des Grundsatzes "in dubio pro reo". Lege man indes der Berechnung die effektiven Zahlen (3 Kilogramm ["Phantom 68"], 2,5 Kilogramm ["Phantom 77"], 3 Kilogramm ["Phantom 90"], 8,9 Kilogramm ["Phantom 103"], 4 Kilogramm ["Phantom 107"], 3,5 Kilogramm ["Phantom 109"], und 3,9 Kilogramm ["Phantom 113"]) zugrunde, liege die ihm anzulastende Drogenmenge bei lediglich 28,8 Kilogramm Kokaingemisch. Werde zu seinen Gunsten der niedrigste Reinheitsgrad von 29 % anstelle desjenigen von 30 % angelegt, ergebe sich eine Menge von 8,3 Kilogramm reinem Kokain und mithin eine Differenz von 700 Gramm. Dies stelle eine Menge dar, welche den für den qualifizierten Fall massgeblichen Grenzwert um das 40-fache überschreite. Da die Vorinstanz die Einsatzstrafe zur Hauptsache mit der Betäubungsmittelmenge begründe, resultiere aus der willkürlich angenommenen zu hohen Menge eine zu hohe
Einsatzstrafe (Beschwerde S. 6 f.).

3.2. Die Vorinstanz nimmt an, der Beschwerdeführer habe sich für die Beteiligung an der Einfuhr, für die Lagerung und für die anschliessende Verteilung resp. teilweise für das Anstaltentreffen hiezu, von rund 30 Kilogramm, jedenfalls aber 29 Kilogramm Kokaingemisch zu verantworten. Bei den sichergestellten Drogen habe der Prüfbericht des Forensischen Instituts Zürich vom 27. Mai 2011 einen Reinheitsgehalt von 33 % bzw. 32 % mit einem Vertrauensbereich von jeweils 3,5 % festgestellt. Somit sei von einem Reinheitsgrad von durchschnittlich 29 % auszugehen. Dass das Strafgericht von einem Reinheitsgehalt von "ca. 30 %" ausgehe, sei angesichts der gehandelten Menge von Kokaingemisch im zweistelligen Kilobereich nicht zu beanstanden und verstosse namentlich nicht gegen den Grundsatz in "dubio pro reo". Wo der für den qualifizierten Fall relevante Grenzwert um ein Vielfaches überschritten werde und wo der Beschuldigte nicht um den exakten Reinheitsgrad wisse, liegt der Fokus ohnehin auf der Menge des Drogengemisches. Es sei daher von einer Menge von rund 9 Kilogramm reinem Kokain auszugehen (angefochtenes Urteil S.13, 31 und 45).

3.3. Willkür liegt nach ständiger Rechtsprechung nur vor, wenn der angefochtene Entscheid auf einer schlechterdings unhaltbaren Beweiswürdigung beruht, d.h. wenn die Behörde in ihrem Entscheid von Tatsachen ausgeht, die mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch stehen oder auf einem offenkundigen Fehler beruhen (BGE 138 I 49 E. 7.1, 305 E. 4.3; 138 V 74 E. 7; je mit Hinweisen).

3.4. Der Grenzwert zum mengenmässig schweren Fall gemäss Art. 19 Ziff. 2 lit. a
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 19 - 1 Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
1    Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
a  celui qui, sans droit, cultive, fabrique ou produit de toute autre manière des stupéfiants;
b  celui qui, sans droit, entrepose, expédie, transporte, importe, exporte des stupéfiants ou les passe en transit;
c  celui qui, sans droit, aliène ou prescrit des stupéfiants, en procure de toute autre manière à un tiers ou en met dans le commerce;
d  celui qui, sans droit, possède, détient ou acquiert des stupéfiants ou s'en procure de toute autre manière;
e  celui qui finance le trafic illicite de stupéfiants ou sert d'intermédiaire pour son financement;
f  celui qui, publiquement, incite à la consommation de stupéfiants ou révèle des possibilités de s'en procurer ou d'en consommer;
g  celui qui prend des mesures aux fins de commettre une des infractions visées aux let. a à f.
2    L'auteur de l'infraction est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins:95
a  s'il sait ou ne peut ignorer que l'infraction peut directement ou indirectement mettre en danger la santé de nombreuses personnes;
b  s'il agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au trafic illicite de stupéfiants;
c  s'il se livre au trafic par métier et réalise ainsi un chiffre d'affaires ou un gain important;
d  si, par métier, il propose, cède ou permet de toute autre manière à des tiers d'avoir accès à des stupéfiants dans les lieux de formation principalement réservés aux mineurs ou dans leur périmètre immédiat.
3    Le tribunal peut atténuer librement la peine:
a  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 1, let. g;
b  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 2, si l'auteur est dépendant et que cette infraction aurait dû servir au financement de sa propre consommation de stupéfiants.
4    Est également punissable en vertu des al. 1 et 2 celui qui commet l'acte à l'étranger, se trouve en Suisse et n'est pas extradé, pour autant que l'acte soit également punissable dans le pays où il a été commis. La législation de ce dernier est applicable si elle est plus favorable à l'auteur. L'art. 6 du code pénal97 est applicable.
BetmG liegt für Kokain bei einer reinen Rauschgiftmenge von 18 Gramm (BGE 120 IV 334 E. 2a; 109 IV 143 E. 3b). Damit ist hier der Grenzwert zum qualifizierten Fall im Sinne von aArt. 19 Ziff. 2 lit. a
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 19 - 1 Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
1    Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
a  celui qui, sans droit, cultive, fabrique ou produit de toute autre manière des stupéfiants;
b  celui qui, sans droit, entrepose, expédie, transporte, importe, exporte des stupéfiants ou les passe en transit;
c  celui qui, sans droit, aliène ou prescrit des stupéfiants, en procure de toute autre manière à un tiers ou en met dans le commerce;
d  celui qui, sans droit, possède, détient ou acquiert des stupéfiants ou s'en procure de toute autre manière;
e  celui qui finance le trafic illicite de stupéfiants ou sert d'intermédiaire pour son financement;
f  celui qui, publiquement, incite à la consommation de stupéfiants ou révèle des possibilités de s'en procurer ou d'en consommer;
g  celui qui prend des mesures aux fins de commettre une des infractions visées aux let. a à f.
2    L'auteur de l'infraction est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins:95
a  s'il sait ou ne peut ignorer que l'infraction peut directement ou indirectement mettre en danger la santé de nombreuses personnes;
b  s'il agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au trafic illicite de stupéfiants;
c  s'il se livre au trafic par métier et réalise ainsi un chiffre d'affaires ou un gain important;
d  si, par métier, il propose, cède ou permet de toute autre manière à des tiers d'avoir accès à des stupéfiants dans les lieux de formation principalement réservés aux mineurs ou dans leur périmètre immédiat.
3    Le tribunal peut atténuer librement la peine:
a  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 1, let. g;
b  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 2, si l'auteur est dépendant et que cette infraction aurait dû servir au financement de sa propre consommation de stupéfiants.
4    Est également punissable en vertu des al. 1 et 2 celui qui commet l'acte à l'étranger, se trouve en Suisse et n'est pas extradé, pour autant que l'acte soit également punissable dans le pays où il a été commis. La législation de ce dernier est applicable si elle est plus favorable à l'auteur. L'art. 6 du code pénal97 est applicable.
BetmG bei weitem überschritten. Die Vorinstanz ist nicht von exakt 8,3 Kilogramm, sondern lediglich von gerundeten "ca. 9 Kilogramm" reinen Kokains ausgegangen. Dies ist angesichts des Umstands, dass der Menge der in Verkehr gebrachten Drogen nach der Rechtsprechung bei der Strafzumessung keine vorrangige Bedeutung zukommt (BGE 118 IV 342 E. 2c), nicht zu beanstanden. Wie die kantonalen Instanzen zu Recht annehmen (angefochtenes Urteil S.13, erstinstanzliches Urteil S. 65), kommt der exakten Betäubungsmittelmenge jedenfalls dann geringeres Gewicht zu, wenn die Grenze zum qualifizierten Fall wie hier weit überschritten ist (Urteil des Bundesgerichts 6S.463/2006 vom 3. Januar 2007 E. 5). Dass die Vorinstanz nicht von exakt 8,3 Kilogramm, sondern von rund 9 Kilogramm reinem Kokain ausgegangen ist, schlägt sich daher in der Strafzumessung nicht nieder. Das angefochtene Urteil ist in diesem Punkt nicht schlechterdings unhaltbar.

Die Beschwerde ist auch in diesem Punkt unbegründet.

4.

4.1. Der Beschwerdeführer wendet sich schliesslich gegen die Strafzumessung. Er rügt, die kantonalen Instanzen hätten bei der Festsetzung der Strafe nicht berücksichtigt, dass er sich bei insgesamt 12,8 Kilogramm Kokaingemisch, mithin bei mehr als einem Drittel der gesamten ihm vorgeworfenen in Verkehr gebrachten Menge, lediglich des Anstaltentreffens zur Begehung von Betäubungsmitteldelikten schuldig gemacht habe. Dieser Umstand müsse jedenfalls strafmindernd berücksichtigt werden (Beschwerde S. 5). Im Weiteren verletze die Vorinstanz das Doppelverwertungsverbot. Die Vorinstanz habe die Bandenmässigkeit, welche zur Anwendung des qualifizierten Tatbestands von Art. 19 Ziff. 2 lit. b
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 19 - 1 Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
1    Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
a  celui qui, sans droit, cultive, fabrique ou produit de toute autre manière des stupéfiants;
b  celui qui, sans droit, entrepose, expédie, transporte, importe, exporte des stupéfiants ou les passe en transit;
c  celui qui, sans droit, aliène ou prescrit des stupéfiants, en procure de toute autre manière à un tiers ou en met dans le commerce;
d  celui qui, sans droit, possède, détient ou acquiert des stupéfiants ou s'en procure de toute autre manière;
e  celui qui finance le trafic illicite de stupéfiants ou sert d'intermédiaire pour son financement;
f  celui qui, publiquement, incite à la consommation de stupéfiants ou révèle des possibilités de s'en procurer ou d'en consommer;
g  celui qui prend des mesures aux fins de commettre une des infractions visées aux let. a à f.
2    L'auteur de l'infraction est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins:95
a  s'il sait ou ne peut ignorer que l'infraction peut directement ou indirectement mettre en danger la santé de nombreuses personnes;
b  s'il agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au trafic illicite de stupéfiants;
c  s'il se livre au trafic par métier et réalise ainsi un chiffre d'affaires ou un gain important;
d  si, par métier, il propose, cède ou permet de toute autre manière à des tiers d'avoir accès à des stupéfiants dans les lieux de formation principalement réservés aux mineurs ou dans leur périmètre immédiat.
3    Le tribunal peut atténuer librement la peine:
a  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 1, let. g;
b  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 2, si l'auteur est dépendant et que cette infraction aurait dû servir au financement de sa propre consommation de stupéfiants.
4    Est également punissable en vertu des al. 1 et 2 celui qui commet l'acte à l'étranger, se trouve en Suisse et n'est pas extradé, pour autant que l'acte soit également punissable dans le pays où il a été commis. La législation de ce dernier est applicable si elle est plus favorable à l'auteur. L'art. 6 du code pénal97 est applicable.
BetmG geführt habe, bei der Würdigung des Verschuldens erneut berücksichtigt (Beschwerde S. 7). Schliesslich genügten die Ausführungen der Vorinstanz zur Strafzumessung den Anforderungen an die Begründung bei ausgesprochen hohen Strafen nicht. Die Vorinstanz liste lediglich einzelne Strafzumessungsfaktoren auf und lege nicht dar, wie sie diese im Einzelnen gewichte, so dass die Höhe der Strafe nicht nachvollziehbar sei. Es sei daher nicht überprüfbar, ob die Strafzumessung mit Bundesrecht in Einklang stehe (Beschwerde S. 7 ff.).

4.2. Die Vorinstanz erwägt, den Beschwerdeführer treffe ein sehr schweres Verschulden. Er habe in Basel geradezu als zentrale Schlüsselfigur einer von Holland aus operierenden Drogenhändlerbande, die auch in der Schweiz tätig gewesen sei, agiert. Er habe das Kokain von den Kurieren resp. dem Schlepper entgegen genommen, habe es bei sich gelagert und es anschliessend gemäss einer ihm jeweils mitgelieferten Verteilliste an die hier ansässigen Abnehmer weitergegeben. Aus den Telefonkontrollen ergebe sich, dass er dabei nicht als reiner Befehlsempfänger der Hinterleute aus Holland aufgetreten sei, sondern über einen gewissen Handlungsspielraum verfügt habe. Der Beschwerdeführer habe bei der wochenlangen und in sehr hoher Frequenz betriebenen Entgegennahme und Verteilung der erheblichen Mengen an Drogen eine ausserordentlich hohe kriminelle Energie aufgewendet. Dabei habe er einzig aus finanziellen Interessen gehandelt. Dass er sich in einer schlechten wirtschaftlichen Situation befunden habe, entlaste ihn nur wenig. Stark zu seinen Ungunsten wertet die Vorinstanz, dass der Beschwerdeführer mehrfach einschlägig vorbestraft ist. Diese Verurteilungen hätten ihn nicht von weiteren einschlägigen Delikten abzuhalten vermocht; vielmehr sei
eine Steigerung der Delinquenz festzustellen. Nur leicht zu seinen Gunsten gewürdigt werden könne sein vor allem taktisch motiviertes Teilgeständnis. Abgesehen davon, dass sich im Verlaufe des Verfahrens eine Neigung zur Abschwächung und Verharmlosung gezeigt habe, hätten sich seine Zugeständnisse auf Punkte beschränkt, welche ihm aufgrund der Telefonkontrollen und der Drogenfunde zum grossen Teil ohnehin weitgehend hätten nachgewiesen werden können. Von Kooperation oder Einsicht könne daher nicht gesprochen werden. Immerhin habe sich im Schlusswort an der zweitinstanzlichen Verhandlung ein Ansatz von Reue gezeigt. In Anbetracht aller Umstände erscheine für die mehrfach qualifizierte Widerhandlung gegen das Betäubungsmittelgesetz eine Freiheitsstrafe von rund 8 Jahren angemessen. Diese Strafe sei infolge des zusätzlichen Schuldspruchs wegen qualifizierter Geldwäscherei gemäss Art. 49 Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 49 - 1 Si, en raison d'un ou de plusieurs actes, l'auteur remplit les conditions de plusieurs peines de même genre, le juge le condamne à la peine de l'infraction la plus grave et l'augmente dans une juste proportion. Il ne peut toutefois excéder de plus de la moitié le maximum de la peine prévue pour cette infraction. Il est en outre lié par le maximum légal de chaque genre de peine.
1    Si, en raison d'un ou de plusieurs actes, l'auteur remplit les conditions de plusieurs peines de même genre, le juge le condamne à la peine de l'infraction la plus grave et l'augmente dans une juste proportion. Il ne peut toutefois excéder de plus de la moitié le maximum de la peine prévue pour cette infraction. Il est en outre lié par le maximum légal de chaque genre de peine.
2    Si le juge doit prononcer une condamnation pour une infraction que l'auteur a commise avant d'avoir été condamné pour une autre infraction, il fixe la peine complémentaire de sorte que l'auteur ne soit pas puni plus sévèrement que si les diverses infractions avaient fait l'objet d'un seul jugement.
3    Si l'auteur a commis une ou plusieurs infractions avant l'âge de 18 ans, le juge fixe la peine d'ensemble en application des al. 1 et 2 de sorte qu'il ne soit pas plus sévèrement puni que si les diverses infractions avaient fait l'objet de jugements distincts.
StGB auf 9 Jahre Freiheitsstrafe zu erhöhen (angefochtenes Urteil S. 19, 47 ff.).

4.3. Gemäss Art. 47 Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 47 - 1 Le juge fixe la peine d'après la culpabilité de l'auteur. Il prend en considération les antécédents et la situation personnelle de ce dernier ainsi que l'effet de la peine sur son avenir.
1    Le juge fixe la peine d'après la culpabilité de l'auteur. Il prend en considération les antécédents et la situation personnelle de ce dernier ainsi que l'effet de la peine sur son avenir.
2    La culpabilité est déterminée par la gravité de la lésion ou de la mise en danger du bien juridique concerné, par le caractère répréhensible de l'acte, par les motivations et les buts de l'auteur et par la mesure dans laquelle celui-ci aurait pu éviter la mise en danger ou la lésion, compte tenu de sa situation personnelle et des circonstances extérieures.
StGB misst das Gericht die Strafe nach dem Verschulden des Täters zu. Es berücksichtigt das Vorleben, die persönlichen Verhältnisse sowie die Wirkung der Strafe auf das Leben des Täters. Die Bewertung des Verschuldens richtet sich gemäss Abs. 2 derselben Bestimmung nach der Schwere der Verletzung oder der Gefährdung des betroffenen Rechtsguts, nach der Verwerflichkeit des Handelns, den Beweggründen und Zielen des Täters sowie danach, wie weit der Täter nach den inneren und äusseren Umständen in der Lage war, die Gefährdung oder Verletzung zu vermeiden.

Dem Sachgericht steht bei der Gewichtung der verschiedenen Strafzumessungsfaktoren ein erheblicher Spielraum des Ermessens zu. Das Bundesgericht greift auf Beschwerde hin in die Strafzumessung nur ein, wenn die Vorinstanz den gesetzlichen Strafrahmen über- oder unterschritten hat, wenn sie von rechtlich nicht massgebenden Kriterien ausgegangen ist oder wesentliche Gesichtspunkte ausser Acht gelassen bzw. in Überschreitung oder Missbrauch ihres Ermessens falsch gewichtet hat (BGE 134 IV 17 E. 2.1; zum alten Recht: BGE 129 IV 6 E. 6.1; 127 IV 101 E. 2; 124 IV 286 E. 4a).

Gemäss Art. 50
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 50 - Si le jugement doit être motivé, le juge indique dans les motifs les circonstances pertinentes pour la fixation de la peine et leur importance.
StGB hat das Gericht, sofern es sein Urteil zu begründen hat, die für die Zumessung der Strafe erheblichen Umstände und deren Gewichtung festzuhalten. Es hat seine Überlegungen in den Grundzügen wiederzugeben, so dass die Strafzumessung nachvollziehbar ist (BGE 136 IV 55 E. 5.4; 134 IV 17 E. 2.1; je mit Hinweisen).

4.4. Die Vorinstanz setzt sich in ihren Erwägungen zur Strafzumessung mit den wesentlichen schuldrelevanten Komponenten auseinander und würdigt sämtliche Zumessungsgründe zutreffend. Dass sie sich dabei von rechtlich nicht massgeblichen Gesichtspunkten hätte leiten lassen oder wesentliche Gesichtspunkte nicht berücksichtigt hätte, ist nicht ersichtlich. Dies gilt zunächst, soweit der Beschwerdeführer vorbringt, die Vorinstanz habe nicht hinreichend berücksichtigt, dass er sich in Bezug auf die Vorgänge "Phantom 103 und 113" lediglich des Anstaltentreffens zum Verteilen der Drogen schuldig gemacht habe. Wie bereits unter E. 1.3 ausgeführt, hat sich der Beschwerdeführer im Vorgang "Phantom 113" aber jedenfalls der vollendeten Einfuhr von knapp 4 Kilogramm Kokaingemisch schuldig gemacht. Dass es wegen der Verhaftung nicht mehr zum Verteilen der Drogen gekommen ist, ist für die Strafzumessung ohne Bedeutung. Dasselbe gilt aber auch für die Würdigung des Anstaltentreffens in Bezug auf den Vorgang "Phantom 103". Es trifft zu, dass nach der Rechtsprechung dem Umstand, dass unter den konkreten Umständen eines Falles der Unrechts- und Schuldgehalt des Anstaltentreffens geringer erscheint als der anderer Handlungen wie etwa des Einführens
oder Verkaufens von Betäubungsmitteln, im Rahmen der Strafzumessung Rechnung zu tragen ist. Das Gericht verletzt jedoch kein Bundesrecht, wenn es davon ausgeht, das Anstaltentreffen könne grundsätzlich im Unrechtsgehalt den übrigen in Art. 19 Ziff. 1
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 19 - 1 Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
1    Est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire:
a  celui qui, sans droit, cultive, fabrique ou produit de toute autre manière des stupéfiants;
b  celui qui, sans droit, entrepose, expédie, transporte, importe, exporte des stupéfiants ou les passe en transit;
c  celui qui, sans droit, aliène ou prescrit des stupéfiants, en procure de toute autre manière à un tiers ou en met dans le commerce;
d  celui qui, sans droit, possède, détient ou acquiert des stupéfiants ou s'en procure de toute autre manière;
e  celui qui finance le trafic illicite de stupéfiants ou sert d'intermédiaire pour son financement;
f  celui qui, publiquement, incite à la consommation de stupéfiants ou révèle des possibilités de s'en procurer ou d'en consommer;
g  celui qui prend des mesures aux fins de commettre une des infractions visées aux let. a à f.
2    L'auteur de l'infraction est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins:95
a  s'il sait ou ne peut ignorer que l'infraction peut directement ou indirectement mettre en danger la santé de nombreuses personnes;
b  s'il agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au trafic illicite de stupéfiants;
c  s'il se livre au trafic par métier et réalise ainsi un chiffre d'affaires ou un gain important;
d  si, par métier, il propose, cède ou permet de toute autre manière à des tiers d'avoir accès à des stupéfiants dans les lieux de formation principalement réservés aux mineurs ou dans leur périmètre immédiat.
3    Le tribunal peut atténuer librement la peine:
a  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 1, let. g;
b  dans le cas d'une infraction visée à l'al. 2, si l'auteur est dépendant et que cette infraction aurait dû servir au financement de sa propre consommation de stupéfiants.
4    Est également punissable en vertu des al. 1 et 2 celui qui commet l'acte à l'étranger, se trouve en Suisse et n'est pas extradé, pour autant que l'acte soit également punissable dans le pays où il a été commis. La législation de ce dernier est applicable si elle est plus favorable à l'auteur. L'art. 6 du code pénal97 est applicable.
BetmG aufgezählten strafbaren Verhaltensweisen gleichgestellt werden (BGE 121 IV 198 E. 2c). Dies ist hier, wo der Beschwerdeführer in einem organisierten Drogenhandel grösseren Stils als wesentliche Figur eingebunden war, ohne Weiteres zu bejahen. Schliesslich ist auch nicht zu beanstanden, dass die Vorinstanz bei der Würdigung des Verschuldens ausführt, der Beschwerdeführer habe im Rahmen einer Bande gehandelt und dabei in der Schweiz eine zentrale Rolle eingenommen (angefochtenes Urteil S. 49). Inwieweit in dieser Erwägung eine Doppelverwertung des Qualifikationsmerkmals der Bandenmässigkeit liegen soll, ist nicht ersichtlich. Das Doppelverwertungsverbot versagt es dem Gericht, Umstände, die zur Anwendung eines höheren oder tieferen Strafrahmens führen, innerhalb des geänderten Strafrahmens noch einmal als Straferhöhungs- oder Strafminderungsgrund zu berücksichtigen, ansonsten dem Täter der gleiche Umstand zweimal zur Last gelegt oder zugute gehalten würde. Dem Richter ist es aber
nicht verwehrt, bei der Strafzumessung zu berücksichtigen, in welchem Ausmass ein qualifizierender oder privilegierender Tatumstand gegeben ist (BGE 120 IV 67 E. 2b; 118 IV 142 E. 2b). Indem die Vorinstanz feststellt, dem Beschwerdeführer sei bei der Organisation in der Schweiz eine zentrale Rolle zugekommen, bleibt ihre Erwägung im zulässigen Rahmen.

Insgesamt sind die Erwägungen der Vorinstanz ohne Weiteres nachvollziehbar sowie die daraus gezogenen Schlüsse einleuchtend und ausreichend begründet. Jedenfalls hat die Vorinstanz mit ihrer Strafzumessung ihr Ermessen nicht verletzt.

Die Beschwerde ist auch in diesem Punkt unbegründet.

5.

Aus diesen Gründen ist die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Bei diesem Ausgang trägt der Beschwerdeführer die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Da sein Rechtsbegehren von vornherein als aussichtslos (vgl. BGE 138 III 217 E. 2.2.4) erschien, ist sein Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege abzuweisen (Art. 64 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
BGG). Den eingeschränkten finanziellen Verhältnissen des Beschwerdeführers kann bei der Festsetzung der Gerichtsgebühr Rechnung getragen werden (Art. 65 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 65 Frais judiciaires - 1 Les frais judiciaires comprennent l'émolument judiciaire, l'émolument pour la copie de mémoires, les frais de traduction, sauf d'une langue officielle à une autre, et les indemnités versées aux experts et aux témoins.
1    Les frais judiciaires comprennent l'émolument judiciaire, l'émolument pour la copie de mémoires, les frais de traduction, sauf d'une langue officielle à une autre, et les indemnités versées aux experts et aux témoins.
2    L'émolument judiciaire est calculé en fonction de la valeur litigieuse, de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la façon de procéder des parties et de leur situation financière.
3    Son montant est fixé en règle générale:
a  entre 200 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires;
b  entre 200 et 100 000 francs dans les autres contestations.
4    Il est fixé entre 200 et 1000 francs, indépendamment de la valeur litigieuse, dans les affaires qui concernent:
a  des prestations d'assurance sociale;
b  des discriminations à raison du sexe;
c  des litiges résultant de rapports de travail, pour autant que la valeur litigieuse ne dépasse pas 30 000 francs;
d  des litiges concernant les art. 7 et 8 de la loi du 13 décembre 2002 sur l'égalité pour les handicapés24.
5    Si des motifs particuliers le justifient, le Tribunal fédéral peut majorer ces montants jusqu'au double dans les cas visés à l'al. 3 et jusqu'à 10 000 francs dans les cas visés à l'al. 4.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.

Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.

Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird abgewiesen.

3.

Die Gerichtskosten von Fr. 1'600.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.

4.

Dieses Urteil wird den Parteien und dem Appellationsgericht des Kantons Basel-Stadt schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 20. Februar 2014

Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Mathys

Der Gerichtsschreiber: Boog